Demande de création d`un centre de recherche
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Demande de création d`un centre de recherche
Demande de création d’un centre de recherche 1. Intitulé Les soussignés demandent la création d’un centre de recherches intitulé : Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale avec comme acronyme CREAT. 2. Promoteurs et raisons de la reconnaissance du CREAT comme centre de recherche Bernard Declève – SST/LOCI Bernard.declè[email protected] – 010.47.23.47 Marie Laurence De Keersmaecker – SST/ELI-ELIC [email protected] – 010.47.28.49 Pierre Defourny – SST/ELI-ELIE [email protected] – 010.47.23.74 Yves Hanin – SST/LOCI [email protected] – 010.47.24.21 Pierre Vanderstraeten – SST/LOCI [email protected] Jean-Pol Van Reybroeck – SST/LOCI [email protected] La création du Centre vise à rencontrer quatre objectifs majeurs : - fédérer les chercheurs en développement territorial, aménagement et structure territoriale et composition territoriale (urbanisme et paysage) ; - développer les recherches autour de ces trois axes par des conventions des recherches et d’études aux différents niveaux de territoires (local > international) ; Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 1 CREAT-LOCI - mener des recherches et des études pour contribuer à l’enseignement, la formation doctorale, la formation continue et l’aide à la décision des acteurs privés et publics ; - disposer d’une structure d’appui pour assurer le développement de la recherche dans le domaine visé. 3. Objectif premier : fédérer les chercheurs Le premier objectif du centre est de fédérer les chercheurs travaillant sur les problématiques du développement territorial, de la structuration territoriale, de composition territoriale (urbanisme et paysage). Le Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale offrira aux chercheurs des facilités d’échanges et une meilleure visibilité scientifique et opérationnelle. Ce cadre propice permettra : - d’affirmer l’attitude innovant et critique voire d’indépendance tout en assurant des relations étroites avec les enjeux concrets auxquels les territoires sont confrontés en menant des recherches action visant à répondre aux défis des territoires, à mobiliser les acteurs et les ressources pour une approche de transformation des territoires sur la base de leur singularité et dynamique tout en extrayant de ces interventions-contributions un savoir novateur ; - de consolider l’encrage local, régional et national déjà biens développé mais aussi de l’élargir au niveau international pour se confronter aux contextes et aux pratiques étrangères ; - de garantir une vision et une pratique interdisciplinaire, le CREAT se positionnant clairement à articulation entre les facultés et les secteurs de l’Université ; - d’offrir une plateforme pour tisser des partenariats avec les collègues des autres Universités belges et étrangères autour des axes de recherches détaillés ciaprès ; - d’établir les modalités de proposition et de sollicitation de financement de recherches de même qu’un appui à la communication des résultats ; - d’entretenir un esprit de respect, d’enrichissement et de collaboration mutuel. La notoriété dont bénéficie le « CREAT historique » depuis sa création en 1965, nous a incitée à opter pour le maintien de l’acronyme tout en marquant clairement, par la modification des mots qui le composent, le passage vers l’action territoriale. Désormais, CREAT signifie Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale. Les chercheurs sont actuellement principalement issus de cinq horizons. 3.1. Centre d’études en aménagement du territoire Le Centre d’études en aménagement du territoire a été créé en 1965 à Leuven, au sein de l’Institut interfacultaire de Programmation et de Planification Urbaine. Son objectif était de développer les recherches et les expertises en matière d’aménagement du territoire dans le cadre de l’adoption de la loi organique de l’aménagement du territoire de 1962 et du projet de création d’une ville nouvelle pour la section francophone de l’Université de Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 2 CREAT-LOCI Louvain. L’histoire de ce Centre est largement détaillée dans l’ouvrage relatif aux 50 ans de la Faculté des Sciences Appliquées 1. Depuis 2000, ce « CREAT historique » est le représentant de l’UCL au sein de la Conférence Permanente du Développement Territorial, aux côtés du Lepur pour l’ULg et de l’IGEAT pour l’ULB. Cette dynamique de recherche interuniversitaire a permis d’étoffer l’équipe du Centre d’études en aménagement du territoire qui compte désormais près de vingt-cinq chercheurs issus de différentes disciplines (agronomie, architecture, biologie, droit, économie, environnement, géographie, histoire, sciences politiques, sociologie, transports…). En 2005, Yves Hanin (LOCI-SST) devient directeur du CREAT, succédant ainsi à Pierre Govaerts admis à la retraite en 2004. Le Centre d’études en aménagement du territoire a poursuivi ses travaux d’études et de recherches au service tant des collectivités territoriales que d’acteurs privés ou de fonds de recherches. Ses champs de recherche couvrent les mutations spatiales, la mobilité en lien avec l’aménagement des territoires et l’urbanisme, les modes d’habiter, la structuration des territoires et les évaluations environnementales. Ces travaux ont été de plus en plus fréquemment menés en collaboration avec des chercheurs issus d’autres centres de recherche. C‘est ainsi que depuis près de dix ans, des collaborations régulières se sont instaurées avec les chercheurs d’Habitat et Développement (H&D), et ensuite d’URBAn, sous la responsabilité de Bernard Declève (LOCI-SST). L’existence de l’Unité URBA au sein du département AUCE de la FSA, sous les présidences de Bernard Declève et de Yves Hanin, a permis des rapprochements entre le « CREAT historique » et H&D. Des recherches ont aussi été menées en collaboration avec Marie-Laurence De Keersmaecker (GEOG-SST) sur les coûts de la désurbanisation, l’évolution du parc résidentiel et des modes d’habitat, pour la Région de Bruxelles-Capitale ou pour la Conférence Permanente du Développement Territorial. Cette même Conférence a permis des collaborations avec l’équipe de Pierre Defourny (AGRO-SST) pour l’appui en matière de géomatique et de recherche sur les mutations spatiales. Cette dynamique a également induit plusieurs collaborations avec Pierre Vanderstraeten (LOCI-SST) autour des problématiques d’aménagement d’espace public et plus largement d’écoquartier et de densification. Outre ces collaborations régulières, le Centre d’études en aménagement du territoire collabore plus ponctuellement avec Yann Bartosiewicz et Jean-Marie Seynhaeve (IMMCSST) pour l’établissement de réseaux de chaleur en milieu urbain, avec Thierry Bréchet (LSM-SSH) pour la modélisation de scénarios prospectifs de développement urbain postcarbone, avec Thierry Eggerickx (ESPO-SSH) pour les perspectives en matière démographique, avec Francis Haumont et Charles Hubert Born (DRT-SSH) pour les innovations en matière de gestion foncière et montage de projet, avec Philippe Toint et Eric Cornelis (GRT-FNDP) pour la prise en compte des comportements de mobilité dans l’établissement de structure de réseaux de transports et de territoires, avec André De Herde (LOCI-SST) pour la conception d’espaces publics durables dans le cadre d’une 1 Hanin, Yves ; Declève, Bernard ; De Herde, André ; Masson, Olivier ; Simon, Francy ; Stillemans, Jean ; Mabardi, JeanFrançois ; Verhaegen, Emile ; Zastavni, Denis. Architecture et urbanisme. In: Crochet, Marcel, Des écoles spéciales à l'EPL, 50 ans de science et de technologie à l'UCL, Presses universitaires de Louvain, 2012, p. 119-134. 2-87558-091-4. http://hdl.handle.net/2078.1/119845 Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 3 CREAT-LOCI recherche transversale pour la Politique scientifique fédérale en collaboration avec la KUL et l’ULB, etc. Le Centre d’études en aménagement du territoire développe également depuis près de dix ans des collaborations régulières avec Bernardo Secchi et Paola Vigano (Université de Venise) pour la définition d’un réseau de transport structurant dans l’agglomération liégeoise et pour l’établissement d’une vision pour la métropole Bruxelles 2040. Ces travaux ont fait l’objet de colloques, d’expositions (notamment au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles) et de publications. Le Centre d’études en aménagement du territoire participe depuis plus de dix ans à un réseau international de recherche sur la recomposition territoriale à l’échelle métropolitaine en collaboration avec l’EPFL et l’UNIL de Lausanne. Il entretient aussi des collaborations régulières avec l’Université de Fribourg et la Confédération Suisse, avec l’Université de Lyon-Lumière, de Toulouse le Mirail, de Montpellier, de ParisSorbonne, de Lille et le Programme Urbanisme et Construction de Paris et avec l’Université de Montréal et la Communauté urbaine de Montréal. Enfin, le Centre d’études en aménagement du territoire contribue à deux revues internationales en matière d’urbanisme et de développement territorial. La première, initialement trimestrielle, est liée aux activités de recherches de la Conférence Permanente du Développement Territorial. Depuis 2012, Territoire(s) est publiée sous le mode exclusivement électronique, en français et anglais, avec comité de lecture. L’équipe du Centre d’études en aménagement du territoire en assure la gestion, la direction et la diffusion en collaboration avec les équipes du Lepur et de l’IGEAT. La seconde revue est la Revue Internationale d’Urbanisme dont le siège est à Paris et dont Yves Hanin est membre du comité de rédaction. Ce collectif du « CREAT historique » de près de vingt-cinq chercheurs intègre le nouveau Centre d’Etudes et de Recherches pour l’Action Territoriale - CREAT. 3.2. Habitat et Développement et URBAn Le nouveau CREAT se nourrit également de l’expérience du programme de recherche ‘Habitat et Développement’, créé en 1984 au sein de l’ancienne unité d’architecture UCL, et dont les premiers projets étaient centrés sur l’analyse critique des conditions de production de la ville par l’habitat en Afrique et Amérique latine. Les travaux de l’équipe H&D ont contribué à mettre en évidence le rôle positif de l’économie populaire urbaine comme levier de développement local. Plusieurs thèses et plusieurs colloques internationaux ont été produits par l’équipe sur ces thèmes entre 1984 et 1996. Durant cette période, l’équipe H&D a aussi été impliquée dans des projets de coopération qui ont produit des résultats concrets sur le terrain en termes de production d’habitat et d’innovation dans les pratiques de gestion urbaine au Brésil, au Chili, en Côte d’Ivoire, au Mexique, à Madagascar et au Sénégal. A partir de 1991, l’activité du programme ‘Habitat et Développement’ s’est développée en France sur les terrains de la politique de la ville, à une époque marquée, comme partout en Europe, par la transition d’une conception de l’aménagement du territoire centrée sur l’extension des villes vers la problématique de la régénération urbaine et de la reconstruction des villes sur elles-mêmes. Cette transition, qui s’opérait sur fond de crise permanente et de complexité croissante de la question territoriale, a également Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 4 CREAT-LOCI induit le passage progressif d’un urbanisme de plan vers un urbanisme de projet. Dans ce contexte, l’équipe H&D a contribué, par ses actions à Lille, Dunkerque et Valenciennes notamment, à dégager un corpus singulier de méthodes d’intervention auquel correspond la notion de « médiation urbanistique ». Dans les dernières années, le terrain d’investigation du programme H&D est devenu à la fois plus bruxellois et plus européen. Sur le terrain bruxellois, l’équipe s’est penchée sur la question des conditions et des limites de densification qualitative de la ville compacte, avec des travaux sur les avantages et inconvénients de la construction en hauteur (étude pour compte de tiers, colloque international et livre), des études sur l’incidence des formes urbaines générées par la promotion immobilière résidentielle sur l’évolution des modes d’habiter (thèse de doctorat et ouvrage collectif) ou encore des recherches sur l’articulation entre ce que nous avons appelé l’urbanisme scolaire et les autres formes de production urbaine (thèse de doctorat, études pour compte de tiers). Sur le terrain européen, il y a eu d’une part des recherches sur les notions de médiation urbanistique et d’appui à la maîtrise d’ouvrage urbaine (thèse de doctorat, études pour compte de tiers en France et en Suisse, animation de deux réseaux d’échange européens, deux ouvrages collectifs) ; et d’autre part des travaux sur le rôle des espaces ouverts et des projets de paysage comme moteurs de structuration des territoires à l’échelle métropolitaine (une thèse de doctorat, deux doctorats en cours, études pour compte de tiers, deux séminaires internationaux, nombreux articles et contributions à des ouvrages collectifs). Le programme ‘Habitat et Développement’ a été rebaptisé URBAn en 2010 pour signifier le changement de régime lié à la création de la faculté LOCI. Aujourd’hui, la quinzaine de chercheurs qui en structuraient la dynamique intègrent le projet du nouveau CREAT, tout en continuant à animer, dans le cadre conjoint de l’école d’urbanisme LOCI-UCL et de l’école doctorale thématique FNRS en développement territorial, le séminaire de recherche URBA13 et les groupes de recherche internationaux créés antérieurement sur des thèmes en rapport avec les objectifs du centre (voir point 4 la présentation des groupes de recherches actifs en 2013). 3.3. Centre d’Etude, de Recherche et d’Action Architecturale Le Centre d’Etude, de Recherche et d’Action en Architecture de l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Bruxelles (CERAA) a été créé en 1982. Il a pour objet l’étude, la recherche, l’information et l’action en matière d’architecture au sens le plus large de ces termes. Il effectue des recherches, des études, des actions pour compte de tout organisme ou établissement public ou privé ; il participe à l’enseignement de l’architecture qu’il complète, et établit une liaison entre la théorie et la pratique dans une optique interdisciplinaire. L’équipe se compose aujourd’hui d’une dizaine de personnes. Pierre Vanderstraeten qui a été président du CERAA de 2000 à 2011 et qui en est depuis lors administrateur intègre le nouveau Centre d’Etudes et de Recherches pour l’Action Territoriale - CREAT. Ces dernières années, Pierre Vanderstraeten a participé aux études et recherches suivantes : - « Evaluation du traitement de la zone du canal dans la région de BruxellesCapitale », pour la Région de Bruxelles capitale en 2000. Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 5 CREAT-LOCI - - - - Collaboration avec Matriciel à la réalisation d’un « Guide pratique pour la construction et la rénovation durable de petits bâtiments » pour BruxellesEnvironnement en 2006-2007. Etude portant sur « L’application de principes de la maison passive en Région de Bruxelles-Capitale » pour le Ministre de l’Economie et de l’Emploi et la Ministre de l’Environnement et de l’Energie de la Région de Bruxelles-Capitale en 2007-2008. Collaboration avec Trame, Ecores et l’ICEDD à la réalisation du pilotage méthodologique des Ateliers Projet Ville Durable dans le cadre du contrat de ville durable 2009 à La Louvière en 2009-2010. Collaboration avec D+A International à la réalisation d’un guide de « Recommandations techniques et méthodologiques pour la prise en compte de l’environnement et du développement durable dans l’espace public bruxellois » pour Bruxelles-Environnement en 2009-2010. 3.4. Earth and Life Institute Au sein du secteur des Sciences et Technologies de l’UCL, l’Institut Earth and Life a pour objectifs de comprendre les processus fondamentaux de l’Earth & Life System aux différentes échelles et de concevoir des solutions durables pour répondre aux défis majeurs de nos sociétés. Plus de 300 scientifiques - agronomes, physiciens, bioingénieurs, écologistes, géographes, microbiologistes - se sont rassemblés pour étudier l’évolution des agro-systèmes, des écosystèmes et du climat et pour développer de nouvelles méthodes de production et des biotechnologies au service de développements durables. Marie-Laurence De Keersmaecker, membre du pôle d’Earth and Climate (ELIC) participe au nouveau Centre d’Etudes et de Recherches pour l’Action Territoriale - CREAT. Par le passé, Marie-Laurence De Keersmaecker avait déjà contribué aux travaux du Centre d’études en aménagement du territoire. Ses travaux se sont poursuivis notamment autour des questions de la production et de la gestion du parc résidentiel en Région de Bruxelles-Capitale. Pierre Defourny, membre du pôle d’Environmental Sciences (ELIE), participe au nouveau Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale - CREAT. Responsable d’une équipe d’une vingtaine de chercheurs et doctorants dans le domaine de la géomatique, de l’observation de la terre et de la modélisation spatiale, il poursuit notamment des travaux de cartographie et de compréhension des transformations territoriales. D’abord centrées sur l’évolution de l’espace rural tant en Belgique, que dans le Sud-Est Asiatique (Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Philippines) et en Afrique sub-saharienne, les recherches ont progressivement intégré l’ensemble du territoire. Plus récemment, la modélisation des dynamiques territoriales comme outil d’animation et d’aide à la décision a été largement développée au niveau conceptuel comme au niveau numérique dans le cadre de la Conférence Permanente du Développement Territorial, de la mise en œuvre de la Politique agricole commune, du Plan wallon de Développement rural et au service de la Coordination national REDD de la République démocratique du Congo. 3.5. Autres chercheurs et enseignants Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 6 CREAT-LOCI La faculté LOCI compte une commission de la recherche et tente à travers elle de structurer la recherche en son sein. Le Centre de Recherches et d’Études pour l’Action Territoriale – CREAT offre une opportunité de rapprochement des enseignants et chercheurs de LOCI dont les sujets de recherche s’inscrivent sur les axes détaillés ciaprès. Certains enseignants dont le statut n’implique pas de facto l’accomplissement d’une mission de recherche au sens défini par l’UCL ont néanmoins souhaité être associés au projet, pour le développement duquel ils représentent un potentiel non négligeable en termes de personnes-ressources. C’est notamment le cas de Jean-Pol Van Reybroeck ou de Francis Haumont (DRT-SSH). Au-delà de ces premiers ralliements, le Centre reste ouvert à tout chercheur et professeur désireux de le rejoindre. 4. Objectif 2 : développer trois axes de recherche 4.1. La métropolisation, des défis spatiaux et définition de trois axes de recherches territoriaux Le monde est de plus en plus marqué par le processus de métropolisation qui affecte depuis la fin du XXe siècle un grand nombre de territoires et que l’on peut définir comme le processus qui, par de multiples mutations techniques, économiques, sociales, modifie les capacités, les rapports de forces, les référents culturels et donc les modes d’appropriation de l’espace. Plusieurs urbanistes et aménageurs ont décrit ce processus territorial qui va bien au-delà du simple étalement de la ville et se traduit désormais par un éclatement des lieux de vie et de production. Cette métropolisation induit une capacité plus vaste de choix tant sur le plan culturel, économique que social mais aussi une consommation accrue des ressources. Sans de nouveaux modes de régulation, ce processus induit, comme les processus antérieurs, des risques de conflits entre populations, de déséquilibres dans l’exploitation des milieux et de dualisation entre les territoires. Le développement durable est présenté comme un modèle de transformation de cette dynamique mondiale, dont le développement territorial durable a pour objet d’assumer la dimension spatiale. En effet, nos territoires sont soumis, selon des formes variables, aux défis de la limitation des ressources naturelles, de la transition énergétique, démographique (vieillissement et hausse de la population, évolution de la structure des ménages) et des phénomènes extrêmes causés par les changements climatiques. Ces défis imposent de revoir nos modes d'appropriation, de structuration et de composition des lieux bâtis et non bâtis. Les relations aux sites bâtis et à la nature doivent être revues en initiant des projets de consolidation ou au contraire de protection, voire même de mutations des espaces pouvant conduire à la production de nouveaux sites intégrant la ville et la nature. La compétitivité des territoires, de même que leur cohésion et la demande accrue de mobilité, sont aussi des enjeux qui doivent orienter les scénarios de développement territoriaux. Notre recherche a pour ambition de contribuer à la description, à l’expérimentation et à l’anticipation de ces nouveaux territoires en action, grâce à une approche pragmatique, scientifique et critique centrée sur la recherche d’innovation et l’ancrage d’une relation de coopération entre l’université et les acteurs de terrain. Les travaux du CREAT Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 7 CREAT-LOCI peuvent ainsi être qualifiés de recherche-action en lien avec les projets territoriaux et les modes de vie et ce à toutes les échelles. Les recherches menées pour les Régions ou les communes voire les associations dans le cadre de conventions, de subventions (CPDT) ou de fonds de recherche privés ou publics reposent sur des liens interuniversitaires et avec les acteurs de terrains. Ce sont ces liens avec les acteurs et avec les territoires qui garantissent la pertinence de notre action de recherche. Les recherches et les études s’organisent autour de trois grands axes : le développement territorial, la structuration durable des territoires et l'urbanisme durable qui sont abordés tant au niveau international, national, transrégional, régional, supracommunal ou communal qu’à celui des quartiers. 1. Le développement territorial consiste à mettre à disposition des décideurs des scénarios prospectifs afin d’affirmer une vision ou un projet pour leur territoire. Le CREAT met au point des méthodes (1) de diagnostic de l’évolution des activités et des populations et (2) d’analyse permettant de dégager les ressources, les singularités et les particularités - mais aussi les contraintes spatiales - de chacun des territoires, et ce à l’échelle des quartiers, des communes, des territoires supracommunaux, régionaux ou transrégionaux. Cette méthode est fondée sur l’évaluation interdisciplinaire, participative et prospective, et sur la compréhension des moteurs de développement des territoires. Ces moteurs de développement permettent aux territoires de s’appuyer sur leurs spécificités pour affronter les défis de la métropolisation de ce début de XXIe siècle et répondre aux exigences du développement soutenable. Sur ce premier axe de recherche pour l’action territoriale, trois pistes seront explorées, qui devraient permettre de capitaliser et de préciser les connaissances, mais aussi d’approfondir les méthodes de développement territorial, voire d’innover en la matière. Ces champs de recherche sont : > L’évolution des populations et la diversité des modes d’habiter ; > L’espace comme capital de ressources à préserver, à valoriser et à renouveler ; > La recomposition des territoires et la gouvernance territoriale. 2. La structuration territoriale est le champ de la transformation ou de l’adaptation des structures héritées afin de mieux organiser la localisation des activités et des flux sur le territoire, tant au niveau des quartiers, des communes, des territoires supracommunaux, régionaux, transrégionaux et en lien avec les autres territoires. Les travaux envisagés sur ce deuxième axe auront pour objet d’aider les autorités à mieux localiser les activités, à veiller à leur compatibilité et complémentarité, à articuler ces localisations avec les systèmes de transports existants ou à renforcer les structures existantes dans le but de faciliter et d’améliorer la qualité de vie, le développement des activités et des populations, et corollairement, la performance du territoire. Des recherches porteront sur les structures spatiales du régime de métropolisation à différentes échelles spatiales et niveaux territoriaux. De nouveaux outils de structuration du territoire devront progressivement remplacer ceux des années soixante fondés sur l’automobile et la maison individuelle et sur la planification de même que le zonage. Ils devront être plus durables, intégrant les défis énergétiques, démographiques et de mobilité, plus collaboratifs et réflexifs, tout en restant de l’ordre de la projection en deux dimensions. Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 8 CREAT-LOCI Ce second axe de recherche de l’action territoriale se décline à travers trois thématiques permettant la capitalisation des connaissances, des méthodes et des savoir-faire en lien avec les acteurs territoriaux : > La réarticulation des localisations et des accessibilités pour un territoire; > Les nouvelles mixités et multifonctionnalités des territoires; > Les densités, centralités et intensités des territoires. 3. L’urbanisme et la composition urbaine et paysagère des territoires visent à produire des lieux et des ambiances de qualité et durables. Les critères de projet, de production, de co-production concernent l’urbanisme au sens de la conception et de la composition de sites comportant tant des espaces bâtis, des espaces publics que des espaces ouverts. Les lieux et les paysages produits à chaque niveau doivent être porteurs de sens et d’identité traduisant au travers de la 3ème dimension à la fois les orientations et la vision du développement territorial, et renforçant ou concrétisant la structure territoriale souhaitée. Trois modalités d’intervention sont ici envisagées : la protection, la consolidation et la mutation des sites. Des outils et des modes opératoires sont développés depuis de nombreuses années tant au niveau des sites à enjeux, des quartiers à requalifier que des paysages plus vastes comme les entrées d’agglomération ou les vallées. Ils doivent désormais s’inscrire dans des approches plus écologiques et systémiques. Ce troisième axe de recherche de l’action territoriale se décline également au travers de trois thématiques permettant d’affiner les connaissances, de consolider les méthodes et d’innover dans les interventions : > La réhabilitation des sites à enjeux régionaux, supracommunaux, communaux et des quartiers. > La production d’un tissu renouvelant les relations entre ville et nature et entre ville et campagne. > Le renforcement des modes opératoires par le partenariat et par l’évaluation des impacts des projets. Grâce à la reconnaissance du CREAT comme centre de recherche, l’UCL disposera en son sein d’un centre de référence visant spécifiquement les matières du développement territorial, de l’aménagement et de la structuration territoriale et de la composition territoriale (paysage et urbanisme). Cette motivation supplémentaire est importante au moment où non seulement les techniques et les problématiques évoluent mais aussi en raison de la multiplication des champs connexes (climat, environnement, architecture urbaine…). L’affirmation d’un pôle spécifique est donc gage de visibilité collective. Ces recherche-actions sont également menées aux différentes échelles temporelles qu’il s’agisse de penser la résilience, les démarches de transition ou de prospective à long terme. A travers le CREAT et ses partenaires, l’UCL disposera dans les faits d’un des outils de recherche territoriale les plus importants en Belgique et l’un des plus visibles au niveau international. La reconnaissance du nouveau CREAT permettra de valoriser son potentiel de rayonnement international et d’optimiser des activités telles que la participation du Centre à des réseaux ou groupes de travail internationaux ou la contribution active à des publications scientifiques internationales. Enfin, la reconnaissance devrait faciliter Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 9 CREAT-LOCI la réponse à des appels à projets de recherche internationaux (ESPON, FP7, COST…) en collaboration avec d’autres universités partenaires ou la réalisation d’études stratégiques ou opérationnelles en partenariat avec des partenaires étrangers. 4.2. Liste des projets de recherche en cours 4.2.1 Les recherches axe 1 : développement territorial Territoires et énergie 2050 Le projet a pour objectif de développer un outil d’analyse prospective reliant les problématiques énergétiques attendues dans les 40 prochaines années avec leurs dimensions territoriales. La recherche est élargie à l’ensemble des enjeux territoriaux liés aux transitions énergétiques et prend en compte des bases de données (mobilité, usages du sol, consommations énergétiques du bâti, localisation des entreprises, etc.) ainsi qu’un modèle de programmation linéaire MILES utilisé dans une approche participative Des analyses complémentaires à l’échelle régionale présenteront différentes thématiques sectorielles en lien avec les mutations de l'espace urbain, des relations villes-campagnes et de l'espace de ressources. Le projet développe une méthodologie d’aide à la décision combinant une programmation linéaire sur la mobilité et les localisations d’activités et de population, une approche par scénarios intégrés et une approche participative. Responsable scientifique : Thierry Brechet (CORE-UCL), Yves Hanin (CREAT-UCL), Dominique Peeters (CORE-UCL) Chercheurs : Fiorella Quadu (CREAT-UCL), Véronique Rousseaux (CREAT-UCL), Simon Verelst (CREAT-UCL). Analyse de l’émergence d’une métropole polycentrique transfrontalière dans l’Europe du Nord Ouest, le cas de l’Eurégio Meuse-Rhin La dernière décennie a été marquée par l’analyse de l’impact d’un des principes fondamentaux du Schéma de Développement de l’Espace Communautaire européen : le polycenctrisme. Ce concept est régulièrement évoqué comme l’expression des processus de métropolisation et est mobilisé pour caractériser les coopérations transfrontalières. La recherche doctorale d’Alain Malherbe envisage la compréhension de ces trois concepts en les appliquant au cas de l’Eurégio Meuse-Rhin en resituant leurs dynamiques territoriales sur le temps long. Promoteur de la thèse : Yves Hanin (CREAT-UCL), membres du comité de thèse : Bernard Declève (CREAT-UCL), Bernardo Secchi (IUAV Venise) et Christian Vandermotten (IGEAT-ULB). Recherche sur une structuration stratégique supra-communale à Tournai La supra-communalité est l’un des enjeux majeurs de la recomposition des territoires en Wallonie afin qu’ils puissent répondre aux besoins futurs liés à la mobilité, à l’attractivité, à l’équilibre entre les zones rurales et urbaines… La ville de Tournai est au cœur des dynamiques émergentes croisant de multiples échelles territoriales (l’extension de la zone d’influence bruxelloise, la construction d’un territoire transfrontalier eurométropolitain autour de Lille et la volonté de se positionner comme élément de référence pour la Wallonie picarde). La recherche-action porte sur l’élaboration de plusieurs scénarios de développement du Tournaisis dans ce jeu des recompositions territoriales, qui influencent à son tour la Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 10 CREAT-LOCI structuration communale et devront se décliner dans le schéma de structure de la ville de Tournai. Responsables scientifiques : Yves Hanin (CREAT-UCL). Chercheurs : Alain Malherbe (CREAT-UCL), Vincent Bottieau (CREAT-UCL), Ludivine Fromont (CREAT-UCL). Entre relégation et risques de gentrification Etude des recompositions territoriales et démographiques des villes wallonnes et de leurs impacts sociaux Comme d’autres régions, la Wallonie mise sur une concentration des populations dans les villes pour en faire des lieux privilégiés d’accueil d’un habitat durable, abritant toutes les fonctions nécessaires à la vie quotidienne, et minimisant les besoins de déplacements. L’étude vise à mettre en lumière les processus de gentrification et de relégation sociale à l’œuvre dans les villes wallonnes en les plaçant en regard d’autres dynamiques telle la périurbanisation et les opérations de requalification urbaine. L’intérêt de cette étude est qu’elle identifie des moyens d’action permettant une requalification des zones urbaines et une reconcentration des populations dans les villes tout en évitant les effets pervers de la gentrification. L’objectif de la recherche est de mettre en lien dynamiques humaines et sociales et dynamiques territoriales et urbaines dans l’optique d’analyser et de comprendre les recompositions territoriales des villes wallonnes et ainsi orienter l’action publique. Responsables scientifiques : Mathieu Van Criekingem (IGEAT-ULB), Marie-Laurence de Keersmaecker (CREAT-UCL). Chercheurs : Pierre Fontaine (IGEAT-ULB), Raphaëlle Harou (CREAT-UCL), Pierre Marissal (IGEAT-ULB). 4.2.2. Les recherches axe 2 : structuration territoriale Recherche sur les interrelations polycentrisme et territoires ruraux (ESPON – le Parc des Trois Pays) Le programme de recherche européen ESPON investigue depuis plus de dix ans les notions de polycentrisme, de coopération transfrontalière et les relations villes / campagnes qui sont les principes fondamentaux des politiques européennes de développement territorial depuis 1999 (adoption du Schéma de Développement de l’Espace Communautaire Européen). Le CREAT est associé en tant qu’expert à la recherche appliquée réalisée sur le Parc des Trois Pays entre Maastricht, Liège et Aachen dont le Lead Partner est la RWTH d’Aachen. La contribution du CREAT consiste en l’apport d’éléments conceptuels, d’observations et d’analyses pour cerner les dynamiques territoriales polycentriques associant les territoires ruraux. Responsable scientifique : Yves Hanin (CREAT-UCL) Chercheur : Alain Malherbe (CREAT-UCL) Structures territoriales et chaines d'activité Articuler mixité, densité et accessibilité Le défi des prochaines années consiste à valoriser un mode de développement cherchant à optimiser l’organisation de l’espace : favoriser l’usage des transports en commun et densifier les centres. La recherche vise à analyser au sein d’un même système «urbanisme et transport» et d’analyser les effets et de l’un sur l’autre et les articulations entre les différentes composantes. Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 11 CREAT-LOCI Un des objectifs de la recherche est d’obtenir un outil de simulation des ménages wallons et de la manière dont ils pourraient réagir à des politiques d’aménagement du territoire en fonction de leurs chaînes d’activités et de la mobilité qui en résulte. Il s’agit donc d’identifier une typologie des lieux stratégiques et d’y associer, en tenant compte des comportements de mobilité, une série de recommandations pour l’optimisation de l’espace et des déplacements. Responsable scientifique : Eric Cornelis (GRT-FNDP), Yves Hanin (CREAT-UCL) Chercheurs : Martin Grandjean (CREAT-UCL), Alexandre Leclercq (CREAT-UCL), Laurie Hollaert (GRT-FNDP) Analyser différents scénarios d’aménagement et de structuration du territoire Cette recherche vise à simuler de manière dynamique l’évolution des zones d’habitats selon différents scénarios. La quantification des zones d’habitat disponibles rencontrant des contraintes énergétiques et environnementales plus ou moins fortes est confrontée aux perspectives démographiques à l’horizon 2030. Elle se base sur la recherche réalisée en 2009-2010 sur un territoire-test, l’arrondissement de Huy, afin d’estimer l’adéquation ou l’inadéquation du plan de secteur actuel par rapport aux besoins en logement. Responsables scientifiques : Yves Hanin (CREAT-UCL) et Pierre Defourny (ELI/ELIE-UCL) Chercheurs : Pierre Neri (CREAT-UCL) et François Waldner (ELI/ELIE -UCL) Comité d’appui au Plan wallon de développement rural Cette recherche vise à étudier des dynamiques locales de développement et à développer des outils numériques susceptibles de renforcer la participation citoyenne et l’animation portée par les structures supra-communales. Elle procède à la mobilisation d’outils interactifs de représentation spatiale et d’interrogation des territoires supportant la construction collective d’une prospective territoriale partagée. Responsable scientifique : Pierre Defourny (ELI/ELIE-UCL) Chercheurs : Raphael d’Andrimont (ELI/ELIE -UCL) en partenariat avec Trame Prospective et stratégique au nord de la E 42 (aéroport de Charleroi) Charleroi jouit de la présence d’un aéroport régional (l’aéroport de Charleroi- Brussels South Charleroi Airport -BSCA) en plein essor essentiellement dédié au transport des voyageurs. Afin d’optimaliser les retombées économiques du développement aéroportuaire et d’encourager les projets privés complémentaires, le Gouvernement wallon a demandé à la CPDT une analyse des potentialités de développement qu’offrent les terrains au Nord de la ceinture autoroutière qui a constitué jusqu’ici une limite naturelle du développement de l’aéropôle : actuellement, le sud de l’autoroute E42 a une vocation urbaine, le nord une vocation agricole (plateau Hesbignon). L’étude prospective vise à réfléchir aux différents enjeux spatiaux à court, moyen et long terme : Identifier les atouts et faiblesses et expression synthétique des enjeux suite aux modifications de l’équilibre global de la zone ; Définir plusieurs scénarios d’orientation et leurs implications; Produire des éléments nécessaires à l’élaboration d’un schéma stratégique de développement ; Responsable scientifique : Yves Hanin (CREAT-UCL) Chercheurs : Mario Cicolecchia (CREAT-UCL), Denis Cocle (CREAT-UCL), Ludivine Fromont (CREAT-UCL) Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 12 CREAT-LOCI 4.2.3. Les recherches de l’axe 3 : urbanisme et composition urbaine et paysagère Densification des tissus urbanisés en Wallonie Forme, acceptabilité et modalités pour accompagner la mutation des tissus bâtis Les tissus bâtis se transforment en fonction des besoins et de la pression démographique. On assiste à la division des parcelles, à la subdivision des immeubles et à la transformation des combles et des garages. L’ensemble de ces transformations conduit à une densification progressive. Il convient de l’étudier pour en tirer à la fois les effets positifs mais aussi pour mieux la réguler. La recherche vise à identifier les principes et les leviers d’une densification raisonnée et diversifiée en fonction des caractères et des problèmes propres aux différentes formes d’urbanisation que l’on peut rencontrer en Wallonie. La présente étude vise à préciser tant les dynamiques opérantes que les projets de promotion de la densification en mettant en évidence leurs modalités et les formes les plus acceptables sur un plan morphologique, socio-environnemental et économique. Responsables scientifiques : Yves Hanin (CREAT-UCL), Pierre Vanderstraeten (CREATUCL), Rita Occhiuto (Lepur-ULg), Marie-Françoise Godart (IGEAT-ULB) Chercheurs : Céline Bodart (Lepur-ULg), Caroline d'Andrimont (IGEAT-ULB), Simon De Muynck (IGEAT-ULB), Arie de Fijter (Lepur-ULg), Axel Fisher (Lepur-ULg), Pierre Fontaine (IGEAT-ULB), Raphaëlle Harou (CREAT-UCL), Barbara Lefort (CREAT-UCL), Coralie Meuris (CREAT-UCL). Méthodologie pour une optimisation du recensement des Sites À Réaménager La recherche doit aider l’Administration à redéfinir les objectifs de la base de données des SAR (sites à réaménager) et à établir une procédure d’actualisation permanente de celle-ci via des personnes-ressources et un système informatique ouvert dans la perspective de la mise en œuvre d’un outil d’aide à la décision tant pour les pouvoirs publics que pour les acteurs privés. En parallèle, une synthèse bibliographique sur la problématique des SAR est établie ainsi qu’une comparaison avec les régions voisines pour traiter des aspects préventifs et établir un double dispositif permettant d’anticiper l’apparition des SAR par l’identification de critères scientifiques de risque et par la mise en place plus en amont de mesures de réversibilité des immeubles et des aménagements. Cette démarche doit permettre notamment de cibler les secteurs ou des lieux susceptibles de générer des SAR. Elle doit également permettre en amont d’établir des mesures préventives lors de la délivrance des permis d’urbanisme. Responsable scientifique : Yves Hanin (CREAT-UCL) Chercheurs : Denis Cocle (CREAT-UCL), Alexandre Leclercq (CREAT-UCL) Prévention de la criminalité par l’urbanisme et l’aménagement du territoire L'objectif de cette action européenne COST est de contribuer à la connaissance et au développement des approches innovantes sur les manières de construire des villes plus sûres et plus sécurisées. Les études ont démontré qu'il existe une corrélation entre la structure et l'organisation de l'espace et la criminalité urbaine (au sens d’attitudes inappropriées, comportements antisociaux, incivilités, conflits et autres comportements délictueux). Le Conseil de la Justice et des affaires intérieures de l'UE a souligné que la lutte contre la criminalité par l’urbanisme et l’aménagement du territoire est une stratégie productive et efficace et doit être soutenue. En dépit de ceci, de nouveaux projets urbains sont développés dans toute l'Europe sans considérer des critères de sécurité, créant des zones urbaines où la criminalité réelle et perçue rend la vie difficile. L'action développera de nouvelles connaissances et approches basées sur la théorie Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 13 CREAT-LOCI produite par la recherche mais aussi sur les expériences pratiques les plus pertinentes acquises dans les différents pays participant à l’action. Responsable scientifique : Pierre Vanderstraeten (CREAT-UCL) Slowscapes Slowscapes est une plate-forme internationale de recherche sur les questions du paysage et de l’urbanisation des territoires : chercheurs, praticiens, enseignants, doctorants interrogent des pratiques (slow) et des espaces émergents (scapes) dans un contexte de métropolisation. Le préfixe « Slow » répond à une volonté d’engagement dans la société et de contribution à la recherche d’une qualité de l’habiter basée sur un respect des rythmes du vivant et des spécificités locales des territoires. Le suffixe « Scapes » renvoie à l’idée de la fabrication : qui dessine les contours, qui façonne, qui définit les lieux, le paysage (landscape). Condition et manifestation du lien entre les hommes et le milieu, le paysage contribue à penser et projeter des territoires à vivre. Il est aussi indissociable des idées d’ouverture et de nature. La recherche interroge des processus territoriaux à géométrie très variables et dans des contextes très divers : des espaces ouverts qui structurent un projet de territoire entre la France et la Suisse, la renaturation de rivières, un parc agricole comme stratégie de développement territorial en Toscane centrale, un jardin collectif dans un quartier en régénération, un terrain de jeu ménagé dans la nature, des habitants qui dessinent le plan de leur quartier, un atelier-vélo qui occupe le trottoir, un groupe d’achat solidaire de l’agriculture paysanne qui occupe le hall d’une école, un groupe de parents et d’enseignants qui redessinent ensemble les abords de l’école. Responsables scientifiques : Bernard Declève (CREAT-UCL), Julie Denef (CREAT-UCL) Chercheurs : Julie Denef (CREAT-UCL), Roselyne De Lestrange (CREAT-UCL), Serena Vanbutsele (CREAT-UCL) Partenaires : UCL / LOCI Faculté d’architecture, ingénierie et urbanisme de l’UCL / Université Centrale, Santiago, Chile / Ecole d’architecture du paysage, Université Fédérale de Paraná Curitiba, Brésil / LARIST, Département d’architecture et d’urbanisme, Université de Florence, Italie / Université de La Coruña, Espagne / Université La Sapienza, Rome / Fondation Braillard, Genève / Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement, Bruxelles / Faculté de paysagisme de Bucarest USAMV, Roumanie / Faculté d’Architecture de l’Université « Spiru Haret », Bucarest, Roumanie / Université Populaire et Citoyenne, Roubaix, France / le Bureau Buur , Leuven, Belgique / Université de Gent, Belgique Bruxelles en projets Le groupe de recherche ‘Bruxelles en projets’ vise à offrir un lieu collectif d’observation et d’échange de savoirs sur la ville en train de se faire, où l’on cherche à mieux comprendre les dynamiques de transformation de l’espace bruxellois en les mettant en perspective de processus de développement ancrés dans le temps long de l’histoire de la ville. A l’heure où Bruxelles se dote d’un nouveau plan régional de développement qualifié de durable, et où se discute la mise en place d’une communauté métropolitaine, le groupe vise l’élaboration d’une grille d’analyse et la publication d’un point de vue collectif autour de ces projets d’avenir. Responsables scientifiques : Bernard Declève (CREAT-UCL) et Jean-Philippe Peemans Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 14 CREAT-LOCI Chercheurs : Gérald Ledent (LOCI-UCL), Patricia Alvarez (CREAT-UCL), Mauricio Anaya (CREAT-UCL), Cristina Braschi (CREAT-UCL), Mario Cicolecchia (CREAT-UCL), Laura Curado (CES-Saint-Louis), Roselyne De Lestrange (CREAT-UCL), Aniss Mezoued (CREAT-UCL), Gordana Micic (CREAT-UCL) Serena Vanbutsele (CREAT-UCL), Chloé Salembier (CREAT-UCL) Les partenaires sont l’Ecole Doctorale Thématique en Développement territorial, l’UCL / LOCI Faculté d’architecture, ingénierie et urbanisme de l’UCL et l’IRIB / Institut de recherches interdisciplinaires sur Bruxelles. Spaces, Density and Urban Forms La généralisation du processus de métropolisation et la prise de conscience de ses implications écologiques et sociales stimulent partout le débat sur les potentiels de la densité comme alternative aux modèles d’urbanisation extensive. On cherche aussi comment produire des villes à énergie positive, c’est à-dire dont l’agencement des rues, des espaces publics, des infrastructures et des formes soit capable de produire l’énergie nécessaire et même de devenir des producteurs nets d’énergie. Dans cette perspective, une problématique centrale est l’optimalisation du système de relations écosystémiques entre densités, intensités et formes de l’urbanisation. Ce groupe de recherche veut y contribuer par une approche comparative des processus de fabrication de la densité urbaine dans différentes villes. Alger, Bruxelles, Bucarest, Cochabamba, Montréal et Santiago offrent à la fois des terrains et les lieux d’ancrage d’équipes qui développent des outils d’observation et des méthodes d’analyse communs à partir de travaux empiriques menés à deux échelles : - L’échelle du voisinage, à travers l’étude des conditions de fabrication des tissus d’habitat collectif et de la densité résidentielle dans les six aires urbaines; - L’échelle de la région métropolitaine à travers l’évaluation des instruments de planification stratégique en vigueur ou en cours d’élaboration. Le but est de contribuer à une meilleure utilisation des potentiels de la densité et de l’intensité urbaine comme variables descriptives de l’environnement construit d’une part ; et d’autre part comme variables prescriptives dans un processus systémique de planification et de design visant à réconcilier civilisation urbaine et environnement. Responsables scientifiques : Bernard Declève (CREAT-UCL), Rosanna Forray-Claps (UPC Santiago, Chili), Priscilla Ananian (UQaM, Montréal) Chercheurs : Mauricio Anaya (CREAT-UCL), Gordana Micic (CREAT-UCL), Aniss Mezoued (CREAT-UCL), Magdalena Vicuña, Serena Vanbutsele (CREAT-UCL), Lucie Desmedt Local Squares Local Squares est un réseau européen de formation-recherche-action centré sur la coproduction d’espaces publics urbains aux échelles locales et métropolitaines. Le projet, financé par le programme Leonardo, implique des équipes de six villes européennes (Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Madrid, Twello et Vienne) dans un cycle d’expérimentation et d’échanges étalé sur deux ans (2013 – 2014). L’objectif est de contribuer à la stratégie EU 2020 de promotion d’une approche intégrée de l’urbanisme via l’encouragement à l’innovation et la formation de formateurs capables d’accompagner des processus d’urbanisme, de planification stratégique ou de Design Urbain. Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 15 CREAT-LOCI Les partenaires de Local Squares sont : Interactive Workshop of Europe GbR (DE), Local Intelligence (NL), PlanSinn GmbH (AT), Basurama (ES) + Asociacion Esta es una Plaza (ES), INCA Deutschland (DE), Stichting Elos Nederland (NL). Reponsables scientifiques : Bernard Declève (CREAT-UCL), Matthieu Berger (USLIACCHOS) Chercheur : Cristina Braschi (CREAT-UCL). 5. Objectif 3: mener des recherches et des études pour contribuer à l’enseignement, la formation doctorale, la formation continue et l’aide à la décision des acteurs privés et publics Le CREAT a pour finalité le développement du savoir selon les trois axes détaillés ciavant, dans un but non seulement de développement des connaissances mais aussi de contribution à la formation, à l’enseignement et à l’aide à la décision. 5.1. Contribuer l’enseignement et la formation doctorale Les chercheurs du centre forment une équipe interdisciplinaire travaillant en étroite collaboration et en interaction avec l’Ecole d’urbanisme (master complémentaire en urbanisme, cours d’urbanisme et d’aménagement du territoire dans divers programmes universitaires et séminaire URBA13 de l’école doctorale thématique en développement territorial) Les recherches et études fournissent l’expérimentation mais aussi des situations concrètes pour alimenter en cas les programmes pédagogiques ou les sujets de thèse. Le Centre accueille régulièrement des étudiants pour la réalisation de leur stage ou de leur travail de fin d’études. Pour ce faire, conformément, aux dispositions fixées par l’Université, des conventions d’accueil sont établies entre le CREAT, les professeurs et les étudiants concernés. Le CREAT contribue également à l’élaboration de contenus pédagogiques pour l’enseignement secondaire via l’Ecole normale ou l’agrégation. 5.2. Contribuer à la formation continue Les membres du CREAT interviennent régulièrement dans l’élaboration de programmes et la dispense de formations continues pour les professionnels et acteurs de l’action territoriale. Depuis 2008, dans le cadre interuniversitaire de la CPDT, une formation annuelle est destinée aux Conseillers en aménagement du territoire et de l’urbanisme de la Région wallonne (210 personnes pour 60 crédits par an selon une pédagogie active). D’autres formations sont organisées dans le cadre de l’INEMAP, de l’Institut Eco-conseil… Ces programmes sont complétés par la production de manuels méthodologiques ou de sensibilisation destinés à des publics-cibles particuliers. Les chercheurs interviennent également lors de conférences et de séminaires de sensibilisation. L’appui à la communication des chercheurs est aussi assuré par le CREAT. 5.3. Contribuer à l’aide à la décision Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 16 CREAT-LOCI Le CREAT mène ces recherches et ces études dans des situations concrètes d’intervention. La Recherche-action s’établit en fonction des axes de recherches dans un contexte géographique, politique, environnementale, social… déterminé. Les interventions nécessitent la mise en place d’outils d’intervention dont, entre autres : - la constitution d’observatoires sur base d’enquêtes, de relevés de terrains, de données statistiques, cartographiques et banques d’images ; - la capacité de traitement de ces données ; - la maitrise de l’animation et de la communication ; - le montage de projets dans ses exigences politiques, sociales, financières et environnementales, en lien avec les dispositifs d’évaluation… La maitrise de ces dispositifs complémentaires aux compétences scientifiques liées aux trois axes de recherche garantit la pertinence des recherches-actions menées à la demande des acteurs privés et publics. 6. Objectif 4 : disposer d’un centre pour l’appui et le développement de la recherche La volonté des membres fondateurs du centre CREAT est de lui donner une structure souple, focalisée au maximum sur la coopération et la transmission de l’information au niveau de la recherche. Le CREAT comprend les organes suivants : 6.1. Les chercheurs associés au centre sont membres du Conseil du centre qui se réunit au moins une fois par an pour établir un bilan des activités. Le Conseil détermine les grandes orientations de la politique scientifique et réfléchit aux moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs visés. Le Conseil prend ses décisions sur la base des académiques affiliés et des représentants élus parmi les membres des corps du CORSI et du CORTA dont le nombre total sera égal au nombre d’académiques affiliés. Le Conseil évalue tous cinq ans la reconduction du projet de centre. A défaut d’une évaluation positive par le Conseil, une procédure de dissolution peut être entreprise. 6.2. Le Conseil désigne à la majorité simple parmi ses membres académiques le Président et ce pour une durée de trois ans. Le Président assure la présidence du Conseil et du bureau. Il représente le Centre à l’intérieur et l’extérieur de l’Université. Il convoque le Conseil 6.3. La gestion courante du centre de recherche est assurée par un responsable scientifique chargé de consacrer un mi-temps par semaine à l’animation du centre de recherche. Ce scientifique devrait être un acteur de la recherche dans le domaine, au cadre UCL ou sur contrat extérieur (type projet RW) 2. 6.4. Le centre de recherche comprendra un bureau scientifique et de gestion composé de quatre académiques, du coordinateur scientifique, de deux représentants élus 2 Le projet CPDT offre une opportunité certaine pour les premières années de vie du centre avec un subventionnement alloué depuis plus de dix ans. Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 17 CREAT-LOCI parmi les membres des corps du CORSI et du CORTA très impliqués dans la recherche du centre. Le bureau aura le soutien d’un ingénieur de recherche et d’une CLC à temps partiel pour assurer le suivi programmatique et financier du centre et d’un secrétariat qui assure l’information, la logistique quotidienne et l’organisation administrative. Le bureau et les deux personnes en appui constitueront un comité qui se réunira chaque mois pour discuter des stratégies en matière de soumission de projets, de mise en commun des moyens, d’engagement des chercheurs, de publication/communication du centre, de relation avec les entreprises, d’animation de la recherche. Le centre de recherche bénéficiera également des supports de diffusions propres ou en promotion. Il s’avère en effet que la discipline ne compte que peu de revues. La contribution effective du CREAT aux publications scientifiques « Territoire(s) » et la Revue Internationale d’Urbanisme sont des points essentiels. Le CREAT dispose aussi d’un site web actualisé chaque semaine qui informe sur les objectifs et les projets de recherche en cours. Quatre fois par an, se tiendront des après-midi de présentation/discussion/réflexion dont l’agenda aura été préparé par l’animateur du centre et au cours de laquelle auront lieu : • des informations diverses (présentation de nouveaux chercheurs, nouveaux projets, arrivée de nouveaux équipement ou ouvrages de référence, communication sur des conférences à venir…) ; • des présentations scientifiques (systématiquement donner l’occasion d’une répétition d’un talk avant une conférence, avancement d’une recherche…) ; • des présentations brèves « techniques » ou l’on aborde un point spécifique ; • des présentations tutorielles : une personne réalise une présentation de 20-30’ didactique sur un sujet important mais peu connu d’une frange des membres du centre. Peut être affilié au CREAT tout académique de l’Université, en ce compris ses chercheurs associés, pour autant qu’il en fasse une demande motivée adressée au Conseil du centre. Celui-ci se prononce sur la demande à la majorité simple des voix ; en cas de parité, la voix du Président prévaut. Les nouveaux membres présenteront un séminaire d’introduction sur leurs activités à l’occasion de leur affiliation au centre. Les personnes reprises dans la liste ci-dessous sont membres du centre. 7. Les personnes affiliées au CREAT Le CREAT rassemble les chercheurs suivants : Fatima Zohra Patricia Mauricio Vincent Cristina Valéria Mario Caroline Abou Abdillah Alvarez Anaya Bottieau Braschi Cartes Leal Cicolecchia Cochaux Architecte Archéologue Architecte/urbaniste Géographe Architecte/urbaniste Architecte/urbaniste Urbaniste Infographiste Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale stagiaire doctorante doctorant chercheur doctorante doctorante doctorant/chercheur 18 CREAT-LOCI Denis Dominique Bénédicte Pierre M.-Laurence Bernard Roselyne Julie Ludivine Sabine Martin Yves Raphaëlle Marie Barbara Alexandre Alain Nicole Coralie Aniss Gordana Pierre Jean-François Fiorella Mathieu Véronique Joël Chloé Anne Serena Pierre Jean-Pol Simon Sandrine 8. Cocle Géographe/Environnementaliste chercheur Costermans Communication Communication Dawance Architecte/urbaniste chercheur Defourny Agronome académique De Keersmaecker Géographe académique Declève Ingénieur - Architecte académique de Lestrange Architecte/paysagiste assistante / doctorante Denef Architecte/urbaniste enseignante / chercheur Fromont Architecte/urbaniste assistante / chercheur Gérard Biologiste secrétariat Grandjean Agronome chercheur Hanin Sociologue/urbaniste académique Harou Sociologue/urbaniste chercheur Katanga Étudiante en sociologie stagiaire Le Fort Architecte/urbaniste chercheur Leclercq Bio-ingénieur chercheur Malherbe Hist.de l’art/urbaniste coord. scient. / doctorant Martin Ir. Architecte chercheur Meuris Architecte/urbaniste chercheur Mezoued Architecte/urbaniste doctorant / chercheur Micic Ir. Architecte doctorante Neri Géographe/Transport chercheur Paquay Dessinateur dessinateur /carto Quadu Agronome chercheur Relekom Infographiste/3D Graphiste / webmaster Rousseaux Romaniste chercheur Ryelandt Bio-ingénieur cartographe – ir recherche Salembier Anthropologue doctorante / enseignante Sinzot Géographe/urbaniste chercheur Vanbutsele Architecte/urbaniste doctorante Vanderstraeten Sociologue/architecte académique Van Reybroeck Ir. Architecte académique Verelst Géographe chercheur Xanthoulis Architecte/urbaniste doctorante Avis des entités concernées Le bureau de l’institut ELI a rendu un avis favorable pour cette demande de création. Le bureau de la faculté LOCI a rendu un avis favorable pour cette demande de création. Demande de création d’un centre de recherche (avril 2013) Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale 19 CREAT-LOCI