commission sante activites 2014 - Météo

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commission sante activites 2014 - Météo
COMMISSION SANTE
ACTIVITES 2014
Dernière mise à jour le 9/05/14
La prochaine réunion aura lieu le 18 novembre 2014
Compte-rendu de la réunion du 25/03/14
Participants (St Mandé)
Gérard Bacles (Président de l’association ATMO Poitou-Charentes pour ATMO France)
Jean-Claude Cohen (MF, DIRIC/Prévi, secrétaire de la Commission)
Catherine Delage (MF, D2I/MI)
Gilles Dixsaut (Président)
Anne Fournier (MF, DIRIC/DA)
Maëlle Jean-Baptiste (DGS/SDEA/EA1)
Michel Jouan (RNSA)
Gisèle Kanny (Hydrologie Climatologie Médicale, Nancy)
Alice Kopel (DGS/SDEA/EA2)
Karine Laaidi (InVS, Santé Environnement)
Marc Larzillière (CITEPA)
Jean-Pierre Mac Veigh (MF – Secrétaire permanent du CSM)
Myriam Perouel (DGS/SDEA/EA1)
Nathalie Poisson (ADEME)
Isabelle Roussel (APPA)
Laurine Tollec (DGS/DUS)
Patrick Pelloux (urgentiste SAMU Paris)
Participants (Toulouse)
Daniel Rousseau (Ancien secrétaire permanent du CSM)
Isabelle Donet (MF, DP/SERV/D)
Sylvie Guidotti (MF, DP/SERV/D)
Marion Pithon (MF, DP/SERV/ENV)
Excusés
Pierre Césarini, (Sécurité Solaire) J.F Doré (INSERM)
Michel Thibaudon (RNSA) J.M Veysseire (MF, DCLIM)
***
I/ POINT D’INTRODUCTRION
Le président Gilles Dixsaut introduit la réunion en duplex avec le site de Toulouse par un tour de tables avec présentation des
participants, au nombre de 21 cette fois-ci.
Lors du tour de table de Paris, on note la participation de membres de la Commission Environnement - Energie qui ont
assisté à la réunion du matin (dans la même salle) conformément à la recommandation de « rapprochement des intérêts des
deux commissions ».
Il rappelle sa participation à la réunion des présidents de commissions du 14 mars, notamment avec un point sur le vœu 2014 de
cette commission concernant la poursuite des travaux sur les UV en montagne. Il souligne les avancées opérationnelles
successives des prévisions d’UV de Météo France : du seul domaine des côtes au début, aux plaines de métropoles, puis aux DOMTOM et enfin plus récemment aux régions de montagnes.
Il évoque aussi un article à paraître co-écrit avec un membre de l’unité Inserm d’Isabelle Anessi-Maesano :
« Estimation de coût pour le système de santé des principales maladies respiratoires liées à la pollution atmosphérique »,
sujet à même de concerner particulièrement notre commission.
II/ PRESENTATION : Maîtrise de la pollution atmosphérique et changement climatique : la synergie des préventions
pour un bénéfice sanitaire, (Isabelle Roussel, présidente de l’APPA, Directrice de la revue « Pollution atmosphérique,
climat, santé, société »)
Résumé
Cette présentation fait suite à deux numéros spéciaux de la revue « Pollution Atmosphérique » (avril 2009 et juin 2013) sur cette
thématique rapprochant les choix de prévention face au changement climatique et les choix de prévention face à la pollution
atmosphérique.
Une réflexion pluridisciplinaire est menée pour affiner une bonne synergie entre ces deux problématiques d’échelles pourtant très
différentes (pollution plutôt à l’échelle locale, changement climatique (CC) à l’échelle globale) et faisant référence à des
courants historiquement assez différents, l’un pouvant se référer à l’ « hygiénisme », l’autre se définissant clairement
comme une construction scientifique gérée en termes géopolitiques à l’échelle internationale. Et néanmoins ces deux problèmes
sont étroitement intriqués, physiquement et politiquement.
Isabelle Roussel rapporte des résultats d’un sondage d’opinion (Daniel Bois de l’ADEME) sur 1000 réponses collectées, montrant
bien que si la pollution est bien perçue comme ayant un fort impact sanitaire, le CC reste lui bien trop peu perçu à travers ses
conséquences sur la santé publique (seulement 2% des réponses).
Elle rappelle et précise aussi les effets conjugués de la chaleur et de l’ozone ou encore les impacts complexes de la pollution
(Black Carbon, particules) elle-même sur le changement climatique en cours.
Evoquant les cycles de vie plus courts de certains polluants, elle met en évidence les bénéfices politiques qui apparaissent à
travailler sur les sources de pollutions à vie courte en priorité pour pouvoir espérer des résultats plus « visibles et motivants », à
l’échelle des politiques plutôt qu’à celle des générations humaines.
Présentation 1
Débat
Cette réflexion peut avoir un intérêt dans le cadre des choix d’aménagements urbains ; elle introduit en outre un débat animé dans la
salle, notamment après l’épisode récent (7 au 14 mars dernier) de forte pollution en Ile de France et alors que les media publient
des résultats scientifiques faisant mention d’une estimation de 42000 décès liés (ou plutôt « anticipés » fait-on remarquer dans la
salle) à la pollution atmosphérique en France.
Gilles Dixsaut fait encore remarquer à quel point ce type de résultats peut prêter à confusion : les effets sanitaires à court
terme, plus visibles et plus médiatiques, peuvent facilement cacher des effets réels et plus importants sur le long terme (pollution
de fond). La question se pose également du choix des indicateurs de pollution les plus « adéquats » (particules ultra-fines, NO2, «
distance au trafic » dans le cas des cancers du poumon) et du besoin de caractériser l’origine des particules lors d’un épisode de
pollution.
Gilles Dixsaut rappelle également les effets combinés déjà assez bien connus entre la pollution et la capacité allergisante de certains
pollens (thématique chère à cette commission). Il rappelle également que le « black carbon » (BC) naît en fait pour une forte part
(50 % environ) du trafic au niveau de la ville alors que cette part semble être faible si l’on se positionne au niveau global (de l’ordre
de 15% au niveau mondial selon l’OMS).
Nathalie Poisson (ADEME) fait un retour sur l’épisode récent de pollution aux particules en Ile de France (7 au 14 mars), pour
montrer le rôle pédagogique et sociétal des mesures politiques (de type circulation alternée) ; cette remarque renforce bien sûr une
idée-clé de cette présentation : veiller à une bonne perception publique et politique des mesures de prévention mises en œuvre face à
la pollution et face à au CC.
Nathalie Poisson (ADEME) fait un retour sur l’épisode récent de pollution aux particules en Ile de France (7 au
14 mars), pour montrer le rôle pédagogique et sociétal des mesures politiques (de type circulation alternée) ; cette remarque
renforce bien sûr une idée-clé de cette présentation : veiller à une bonne perception publique et politique des mesures de prévention
mises en œuvre face à la pollution et face à au CC.
Patrick Pelloux, au cœur de l’action au quotidien, met lui plutôt l’accent sur le décalage entre l’échelle de durée des media, celle des
politiques et celle des effets sanitaires auquel il doit, lui, faire face au Samu.
Questions – réponses
A la question sur le choix des polluants pris en comptes dans les études, Isabelle Roussel rappelle qu’on ne peut guère mieux faire
en général que d’utiliser des « indicateurs » du niveau de la pollution ; on cherche à caractériser au mieux ces indicateurs,
même si cela est sensiblement plus difficile pour les particules (PM2,5) que pour des polluants chimiques plus classiques (NO2, CO
…).
A propos des différents indicateurs de pollution utilisés, Gilles Dixsaut rappelle que nombre d’entre eux sont tout de même en «
chute libre » sur le cours des dernières décennies : SO2, Pb … alors que les PM et les NOx sont plutôt stables et les particules
ultrafines, le NO2 et l’O3 présentent une tendance à la hausse.
Il rappelle aussi l’impact de la situation météorologique sur la dispersion ou le maintien des niveaux de concentration en polluants,
ce qui met en évidence l’importance des prévisions météorologiques dans les dispositifs d’information concernant les pics de
pollution.
Jean-Claude Cohen fait remarquer l’importance de rester attentifs à une bonne perception publique et politique des efforts mis en
œuvre. Il est rappelé que le rôle de Météo France, lors d'épisodes de pollution, est d'apporter un appui météorologique aux
AASQAs, organismes auxquels l'Etat confie la mise en œuvre de la surveillance et de l’information sur la qualité de l'Air. A ce
titre des bulletins spécifiques de prévision du temps leur sont fournis lors de ces épisodes ainsi que la consultation personnalisée
d'un prévisionniste. En période de crise, Météo France peut fournir une assistance météorologique plus spécifique aux autorités
publiques.
Enfin, Météo France peut participer à des actions de communications vers les médias dans son domaine de compétence, sur la
climatologie et les prévisions météorologiques.
Dans ce contexte une réflexion pourrait être menée pour renforcer si possible ce rôle pédagogique des prévisions
météorologiques. Gilles Dixsaut suggère d’affiner ensemble cette remarque en vue d’aboutir à la formulation d’une proposition
de recommandation pour notre commission.
III/ PRESENTATION : TRAVAUX CONJOINTS DGS METEO-FRANCE, (Laurine Tollec, Alice Kopel et, Myriam
Pérouel, DGS)
Résumé
La DGS présente la part de ses activités institutionnelles relevant d’une collaboration avec Météo France, ces activités conjointes
étant décrites dans la convention cadre DGS / Météo France en cours (version de septembre
2013). La présentation et les débats sont ainsi menés par des représentants de trois services : Alice Kopel et Myriam Pérouel
pour DGS / SDEA / EA1, Laurine Tollec pour DGS / DUS et Maëlle Jean-Baptiste pour DGS / SDEA / EA2.
Des exemples d’utilisations de données météorologiques sont présentés :
maladies à transmission vectorielle au niveau des régions (ARS)
cas de paludisme lors d’une apparition récente en Métropole (Corse, 2006) pour laquelle l’analyse de données
pluviométriques avait permis de caractériser le vecteur.
Le Département des Urgences Sanitaires (DUS) est en charge du pilotage, du suivi et de la prévention en cas de vigilance
météorologique aussi bien qu’en situation de grand froid ou encore de canicule.
Dans le cadre du PNC, remis à jour en 2013 et donnant plus de place aux acteurs locaux que dans sa version initiale de 2004, les
quatre niveaux du PNC sont coordonnés avec les quatre couleurs de la vigilance. La DGS présente les outils mis à disposition des
décideurs (Extranet dédié en cas de crise, réseau de correspondants et d’acteurs …).
Les situations hivernales à risque pour les intoxications au monoxyde de carbone (redoux, journées post- événements extrêmes avec
pannes ou coupures d’électricité…) sont également prises en compte pour favoriser une meilleure prévention (messages publics
d’information, rappels saisonniers) et une meilleure prise en compte des risques.
Le dossiers des UV et des risques sanitaires associés est toujours suivi de près par la DGS : suivi des risques observés et prévus
(outils de prévision UV de Météo France en bord de mer, montagne ou DOM-TOM), campagnes de recommandations
occasionnelles et rappels saisonniers (rôle central de l’Inpes), sondages publics (« baromètre cancer »), et plans de recherches et
de prévention (« Plan Cancer 3 ») pour les expositions professionnelles d’une part, mais aussi pour elles liées à l’environnement.
Alice Kopel présente les implications de la DGS dans le dossier « pollens et moisissures », notamment dans le cadre de l’action 22
du PNSE2 : « prévenir les allergies » ou encore dans la saisine adressée à l’Anses pour faire un état des lieux des acquis dans ce
domaine (le rapport vient d’être publié ces jours-ci) ; également avec la création de « l’observatoire de l’ambroisie » en juin 2011
(convention avec l’Inra).
Présentation 2
Débats et questions - réponses
Gilles Dixsaut et Jean-Claude Cohen notent d’entrée de jeu les avancées majeures au sein de la DGS quant à la prise en compte des
risques météo-sanitaires et quant aux mesures de prévention et de suivi, notamment en cas de canicule. On remarque aussi
désormais l’ampleur du panel de dossiers pris en compte, bien au-delà des seules températures extrêmes.
Concernant les liens de la DGS avec d’autres organismes, Myriam Pérouel rappelle que les relations sont suivies avec l’OMS
; elle répond aussi que l’OMS donne cependant un poids plus fort aux risques liés aux UV artificiels. Elle rappelle aussi que la DGS
joue un rôle financier pour l’aide aux actions de prévention ou de formation sur les risques UV.
Concernant les pollens et moisissures, Alice Kopel rappelle le soutien apporté par la DGS au RNSA ; Catherine Delage précise
qu’un travail est en cours pour l’établissement d’une convention entre le RNSA et Météo France.
Conjointement avec la DGS, Gilles Dixsaut signale la parution toute récente du « Rapport Pollens » de l’Anses traitant notamment
des risques liés au changement climatique.
On s’accorde à retenir l’idée d’une présentation de ce rapport lors d’une prochaine réunion de notre commission, idée
appuyée notamment par Michel Jouan (RNSA) qui en a déjà pris connaissance.
Myriam Pérouel nous informe aussi de la présentation du PNSE3 prévue en septembre prochain et pour lequel le MEDD et le Haut
Conseil de Santé publique ont mis en place une consultation Internet.
IV/ PRESENTATION : TRAVAUX CONJOINTS InVS METEO-FRANCE (Karine Laaidi, InVS)
Résumé
Karine Laaidi présente à son tour la part des activités institutionnelles de l’InVS relevant d’une collaboration avec Météo France,
ces activités conjointes étant décrites dans la convention cadre InVS / Météo France en cours, mise en place en 2004 (suite à la
canicule de 2003) et renouvelée tous les trois ans.
Karine rappelle les rôles respectifs attribués à l’InVS et à Météo France dans les systèmes de surveillance et d’alerte sur les
pathologies liées aux conditions atmosphériques et susceptibles d’être atténuées par diverses mesures. Une liste de dossiers
courants est présentée :
- canicules (système d’alerte intégré au Plan National Canicule) ;
- épisodes de froid ou de neige / verglas : évaluation d’indicateurs sanitaires, choix encore à préciser de seuils pour la
vigilance ;
intoxications au monoxyde de carbone (CO) : dossier intégré au système national de surveillance et dispositif de préalertes météo pour des situations à risques domestiques (région Nord-Pas de Calais) ;
Quelques études menées à l’InVS sur la base de données fournies par Météo France sont présentées, notamment sur l’occurrence de
pics d’activité aux urgences pour traumatismes lors d’épisodes de verglas ou de neige au sol (Sens, hiver 2010 / 2011).
Présentation 3
Débats et questions – réponses
On rappelle que le dispositif de prévention contre les risques d’intoxication domestiques au CO en place depuis quelques années
dans la région Nord / Pas-de-Calais est un bel exemple de collaboration de recherche conduisant à une campagne de
communication.
On fait remarquer dans la salle que l’étude corrélant les situations de phénomènes glissants avec des pics d’interventions pour
traumatismes aux urgences peut sembler trop triviale : « on réinvente l’eau froide ». Néanmoins Jean-Claude Cohen signale que des
études analogues ont déjà été menées dans des pays « habitués à la neige et au verglas » en précisant que le niveau de risque est
modulé par le type de phénomènes glissants. Pluie ou bruine verglaçant au contact du sol, glace au sol ou neige durcie par regel
sont plus « dangereux » qu’une neige molle ou humide… En outre, on évoque qu’en zones urbaines, si les chaussées sont souvent
vite dégagées, les trottoirs sont souvent déblayés plus tardivement et restent très glissants pour les piétons.
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D’ailleurs l’épisode le plus marquant de la séquence étudiée correspond précisément à un événement de bruines verglaçant au sol (1
et 2 février 2011, non détectées par les radars de surveillance) et particulièrement glissant, bien plus « dangereux » justement qu’un
événement de neige humide – hormis les « boules de neige » !
V/ VŒUX 2014 (RAPPEL)
Vœu no 1 : ultra violets
Un seul vœu pour 2014 exprime le souhait de la commission d’être tenue au courant de la mise en œuvre opérationnelle et du
suivi des travaux menés par Météo France dans le domaine de la prévision d’Index UV sur les sites de montagne.
VI/ PROPOSITION DE SUJETS POUR LA PROCHAINE REUNION
Cinq propositions ont été retenues :
1) « Ville et adaptation, projet EPICEA »
Raphaëlle Kounkou-Arnaud et Julien Desplat (Météo France) (plutôt
pour la réunion d’automne).
2) « Estimation de coût sanitaire du changement climatique »
Gilles Dixsaut et Christophe Raffenberg (Inserm) (plutôt
pour la réunion d’automne).
3) « PNSE 3 et rapport de l’ANSES 2014
Présentation par un représentant de la DGS et/ou un représentant de l’Anses
(Plutôt pour la réunion d’automne).
4) « Interactions pollens et pollution »
Michel Thibaudon (RNSA)
(à prévoir plutôt pour le printemps prochain).
5) « Résultats du projet IMPACT-2C dans le domaine sanitaire et bilan des activités du CNRM relatives aux impacts
sanitaires du CC »
CNRM/GMGEC/CARMA :
(À prévoir plutôt pour le printemps prochain).
VII/ MEMBRES DE LA COMMISSION « SANTE » : EVOLUTION DE LA LISTE DES MEMBRES
- La présidente de l’APPA Isabelle Roussel avait demandé à être ajoutée sur la liste des membres de la commission ce qui
va naturellement être formalisé avec l’accord de tous ;
- le Pr. M. Boulangé est remplacé par Mme le Professeur Gisèle Kanny, qui a pris sa suite à Nancy ;
- Anne Laborie est accompagnée / remplacée par Gérard Baclès pour ATMO France.
- le Dr. Patrick Pelloux a signalé son intérêt pour les travaux de la commission et qu’il souhaite assister aux prochaines
réunions, ce qui est naturellement accepté.
La prochaine réunion se tiendra le mardi 18 novembre 2014 à 13h15.
Les membres de la Commission Environnement sont chaleureusement invités à y participer.
COMMISSION SANTE
ORGANISMES
Dernière mise à jour le 24/06/08
Les membres de la commission Santé - Biométéorologie du CSM font partie des organismes suivants
Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale (AFSSE)
Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)
Association Sécurité Solaire
Association Ski Santé de France
Centre Hospitalier Universitaire Cochin – Services des maladies respiratoires
Centre Médical d’Observations Bioclimatologiques (Font Romeu)
Direction Générale de la Santé
Laboratoire Climat et Santé (Faculté de Médecine de Dijon)
Fédération Thermale et Climatique
Hôpital Trousseau (Paris)
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)
Institut de Veille Sanitaire (INVS)
Laboratoire de bio-informatique (Tours)
Laboratoire d’Hygiène de la Ville de Paris
Laboratoire de Santé Publique (Marseille)
Météo – France
Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports
Observatoire Régional de Santé d’Ile-de-France
Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA)
SAMU de Paris
Service d’Hydrologie et Climatologie thérapeutiques (Faculté de Médecine de Nancy)
Service de Thérapeutique Hydrologique (Faculté de Médecine de Clermont-Ferrand)
Station Météorologique Air d’Evreux
Union Briançonnaise Haut-alpine Recherche Action Climat (UBHRAC)