Noël Copin - V.E.A. (Vivre Ensemble l`Evangile Aujourd`hui)
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Noël Copin - V.E.A. (Vivre Ensemble l`Evangile Aujourd`hui)
Avertissement Ce texte est dédié à une lecture personnelle. Si vous avez l’intention de l’utiliser en tout ou partie pour une publication quelconque vous aurez à en citer les sources : Intervention de Noël Copin - lors du Congrès national de VEA - « Vivre Ensemble l'Évangile Aujourd'hui » Colmar 1995 Merci ! Dynamisme de la société aujourd’hui et annonce de l’Évangile Pour décrire la société d’aujourd’hui, Noël Copin a fait appel à cinq objets révélateurs : le caddie, la télécommande, le pavillon de banlieue, l’alarme et le tranquillisant. Pour lui, notre société a perdu ses certitudes dans la science, dans la politique, dans les idéologies et même dans la religion. Notre société est en panne de valeurs et en recherche de sens. Pourtant, même si nous n’avons plus une morale partagée par tous, nous participons à un système où sont reconnus des principes comme les droits de l’homme (et de la femme !), la liberté et la tolérance. Soyons toutefois attentifs à ne pas devenir indifférents aux problèmes de l’autre sous prétexte de tolérance. N’emplissions pas nos caddies en ignorant de quoi l’autre remplit sa vie. L’image de la télécommande nous renvoie à un monde où tout va vite, à une société qui zappe. Comment rappeler que tout homme est mémoire et projet ? Dans leurs petits pavillons de banlieue, trop de nos concitoyens ont tendance à se replier sur eux-mêmes. Les notions de proximité et de préférence risquent de nous éloigner de l’autre, toujours prochain. Le signal d’alarme symbolise toutes nos peurs : peur de l’autre, peur des frontières, peur de l’avenir pour nos enfants, pour la planète, pour l’espèce humaine. Alors, certains succombent aux tranquillisants pour lutter contre l’angoisse, la désespérance, parfois jusqu’au suicide. On attend de l’Église qu’elle nous indique l’étoile à suivre comme lorsque Jean-Paul II s’adressait à des jeunes à Strasbourg en leur disant : « Aimer, c’est recevoir l’autre avec admiration comme un don de Dieu. » Ce type de parole traduit u idéal et montre une espérance. Il n’y a pas d’autre salut pour l’homme que de croire en l’homme. L’amour est plus fort lorsqu’il a dépassé la haine. La foi est plus forte lorsqu’elle a été ébranlée par le doute. Nous vivons une époque formidable où tout emble à reconstruire, car l’homme s’interroge sur l’homme. Nous avons la chance de vivre ici dans une société de liberté, où nous pouvons dire ce que nous croyons sur l’homme, parce que nous croyons qu’il est à l’image du Fils de Dieu. Extraits de l’intervention de Noël Copin au Congrès de Colmar - juin 1995 parus dans la revue "Vivre Ensemble" de Juillet/Août 1995