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Télécharger ( 2.2Mo) - École Supérieure d`Art et Design
ésadtpm
d’art et design
Toulon Provence Méditerranée
livret
de
l’étudiant
2014 2015
école supérieure
1
2
ésadtpm
168 boulevard Commandant Nicolas
83 000 Toulon
www.esa-tpm.fr
Tél : +33 (0) 4 94 62 01 48
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3
Sommaire
p.4
p.10
p.13
p.15
p.18
p.19
p.20
p.22
p.23
p.27
p.29
p.39
p.86
p.90
p.121
p.149
p.178
p.210
p.230
p.248
p.261
p.268
p.270
p.276
p.285
p.296
Intoduction
Synopsis d’un projet
Les instances de gouvernance
Conditions d’entrée
L’équipe administrative
L’équipe pédagogique
Programmation pédagogique
Les diplômes
Structure et modalités d’enseignement
Principes, modes et systèmes d’évaluation
Répartition des crédits
1re année tronc commun
DNAT options Design d’espace / Design d’objet
2e année Design
3e année Design
2e année Art
3e année Art
Les Ateliers de Recherche et de Création (ARC)
4e année option Art
5e année option Art
Ressources
La Plateforme Recherche
Projet de recherche
Relations internationales
Partenariats
Règlement intérieur
4
Introduction
Brève présentation de l’établissement
L’école des Beaux-Arts de Toulon fut fondée au XIXe siècle, son histoire est le
reflet des évolutions de l’enseignement artistique en France depuis cette époque,
accompagnant les différentes étapes de la construction d’une modernité qui a
profondément transformé les formes et les techniques des pratiques de l’art.
L’école actuelle est ainsi le fruit d’une réflexion active de son équipe pédagogique,
débutée en 2006, pour adapter son offre d’enseignement à la réforme
de l’enseignement artistique mise en oeuvre sous l’impulsion de sa tutelle
pédagogique, le Ministère de la Culture et de la Communication.
Cette réforme visait à harmoniser à l’échelle de l’Europe l’ensemble des
enseignements supérieurs artistiques, elle conférait aussi en 2012 le grade de
Master au Diplôme National d’Expression Plastique (DNSEP) qui clôture le cursus
de cinq ans de l’option Art, elle impliquait également un renouvellement du cadre
statutaire de l’établissement.
En janvier 2011, l’école, soutenue par la Communauté d’Agglomération Toulon
Provence Méditerranée, devenait ainsi avec l’appui du Conseil général du Var
et du Ministère de la Culture et de la Communication un Etablissement Public
de Coopération Culturelle (EPCC) sous le nom d’Ecole Supérieure d’Art Toulon
Provence Méditerranée (ESATPM).
Cette mutation statutaire a permis de mettre en oeuvre le cadre juridique de
l’autonomie administrative et pédagogique nécessaire aux formations délivrant
des diplômes d’enseignement supérieur. Elle a aussi constitué un système de
gouvernance sous la forme d’un Conseil d’Administration élu et parallèlement
d’un Conseil Scientifique et Pédagogique où sont débattues les orientations du
cursus, les questions relatives à la vie étudiante et les travaux de la plateforme de
recherche de l’école. (voir livret p 14).
Ce dispositif renforce l’harmonisation de l’établissement avec le réseau national
des Ecoles Supérieures d’Art délivrant des diplômes identiques, ouvrant à ses
étudiants des possibilités accrues de transfert en cours de cursus vers d’autres
écoles supérieures d’art ou d’autres établissements d’enseignement supérieur ainsi
que l’accès à des mobilités de formation à l’étranger auprès des établissements
internationaux partenaires de l’école (voir livret page 276).
Enfin, en juillet 2014, par une délibération de son Conseil d’Administration, l’Ecole
Supérieure d’Art devenait Ecole Supérieure d’Art et de Design Toulon Provence
Méditerranée (ESADTPM). Les deux axes de la formation supérieure artistique
proposée par l’établissement, constitutifs de son histoire depuis plus de trente ans,
sont ainsi clairement énoncés dans son intitulé et précisent la position de son offre
5
de formation au regard du contexte régional et national dans lequel elle se situe.
Le cursus :
Il est ouvert aux bacheliers ayant réussi le concours d’entrée (voir livret page 15).
L’école offre à l’heure actuelle deux possibilités de cursus en Art et en Design,
régies par un système d’évaluation semestriel, sur la base de l’acquisition de crédits
de transfert européens (ECTS) nécessaires à la validation européenne du cursus et
des diplômes (voir livret page 29).
- L’OPTION ART
Elle est articulée en deux cycles consécutifs et prépare à deux diplômes nationaux.
Le 1er cycle
D’une durée de trois ans (semestres 1 à 6), il conduit au Diplôme National d’Arts
Plastiques (DNAP). Ce diplôme est nécessaire pour accéder au cycle Master
de l’enseignement supérieur artistique, il peut aussi constituer la base d’une
réorientation vers des cursus universitaires d’enseignement ou vers d’autres
formations supérieures (voir livret page 39).
Le 2e cycle
D’une durée de deux ans (semestres 7 à 10), il conduit au Diplôme National
Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP) valant grade de Master européen depuis
juin 2012. L’enseignement vise à donner aux étudiants les moyens conceptuels et
pratiques d’une autonomie de projet artistique, dans un champ pluridisciplinaire de
création, appuyée sur une méthodologie solide de recherche et de réalisation.
Cette formation prépare aux réalités professionnelles d’un engagement artistique
mais aussi à une palette large de métiers de la création dans le domaine des arts
visuels. Elle ouvre en outre grâce à l’importance de son volet d’initiation à la
recherche, aux formations de 3e cycle, soit en école supérieure d’art, soit dans le
cadre de l’Université (voir livret page 230).
Après le Master
Plusieurs dispositifs sont mis en oeuvre par l’école pour accompagner les étudiants
diplômés sur le chemin de leur ambition professionnelle et leur donner une
visibilité de qualité :
- Une exposition de groupe, assortie d’une publication, leur est dédiée pendant l’année suivant le diplôme. Elle se situe dans un lieu institutionnel de prestige du territoire, Musée ou Centre d’Art.
6
- Une exposition personnelle est ensuite proposée à chacun de ces jeunes artistes à la Galerie du Globe, galerie de l’ESADTPM située au Centre-Ville de Toulon.
- L’école propose aussi un accompagnement post-Master de 9 mois renouvelable une fois aux diplômés recrutés sur commission à partir
de leur motivation et de la qualité de leur production (dossier).
Ils reçoivent une aide technique et logistique (Ateliers de l’école) à la réalisation de leurs travaux et de leurs expositions. Ils bénéficient des contacts institutionnels de l’établissement pour postuler à des stages ou des résidences Post-Master, sur le territoire national où à l’étranger.
Vers le niveau D et la recherche en art :
- Les projets de recherche (voir livret page 267) émanant de la Plateforme Recherche de l’école s’adressent à ceux qui veulent poursuivre une recherche en art après le Master.
Les projets offrent un cycle de séminaires périodiques d’une durée de 24 mois, au
contact d’artistes, de curateurs et de théoriciens de haut niveau, à partir d’un axe
thématique défini par l’équipe responsable. Ils sont la préfiguration d’un 3e cycle
Recherche visant à terme le niveau D de la nomenclature européenne régissant les
enseignants supérieurs (L.M.D.).
- Une thèse de création cohabilitée par l’Université et l’ESADTPM
est actuellement en cours d’élaboration avec l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) Ingémédia de l’Université de Toulon et son laboratoire de recherche. Cette perspective devrait offrir aux détenteurs du DNSEP Art qui le désirent un horizon de recherche portant principalement sur
des questions de transmédialité dans le domaine de la création et sera sanctionnée par un Doctorat (voir livret page 269).
- L’OPTION DESIGN
Elle prépare au Diplôme National Supérieur d’Arts et Techniques (DNAT). Ce
diplôme s’obtient à l’issue d’un cursus court de trois ans (6 semestres).
La formation offre actuellement deux orientations possibles sous les mentions
« Design d’espace » et « Design d’auteur », à partir d’un tronc commun de deux
semestres (1re année). Le choix de la mention est effectué par les étudiants dans
le courant du semestre 3 en fonction de leurs souhaits et des conseils de l’équipe
pédagogique.
La mention « Design d’espace » s’adresse à des étudiants désirant recevoir une
formation axée sur des compétences de design dans le contexte de l’espace
urbain, avec une attention particulière aux échelles architecturales, sociales et
7
culturelles de la Ville.
La mention « Design d’auteur » propose une formation plus axée sur les processus
de la création en design, de la conception à la réalisation d’objets définis par leur
inventivité plastique, tenant compte des spécificités actuelles du développement
durable et des technologies qui l’accompagnent.
Cette mention est appuyée sur la programmation du Centre d’art de la villa Noailles
à Hyères, qui la situe dans une dynamique d’excellence internationale à travers
son festival annuel « Design parade ». La mention « Design d’auteur » devrait, dans
cette logique, faire l’objet d’un développement vers un niveau Master à l’horizon
2018.
Le DNAT peut être un mode d’accès à la vie professionnelle par les stages qu’il
propose mais aussi à des formations Master en Design, aux écoles d’architectures
ou à des formations complémentaires universitaires.
Il est à noter que les deux diplômes clôturant le 1er cycle, DNAP (Art), DNAT
(Design) ont fait l’objet d’une réforme nationale visant à les harmoniser en un seul
diplôme, le Diplôme National d’Art (DNA), qui les remplacera à partir de la rentrée
2015 / 2016 comme mode d’accès possible aux 2es cycles des écoles supérieures
d’art.
Les deux cursus en Art et Design ont été conçus pédagogiquement pour offrir
un accès progressif aux champs pluridisciplinaires pratiques et théoriques
correspondant à une formation supérieure dans le domaine des arts visuels.
Ils sont aussi un espace d’expérience global où l’étudiant élabore sa personnalité
de créateur, dans une perspective ambitieuse d’autonomie de projet et d’ouverture
vers une recherche en art, au contact d’enseignants artistes et théoriciens
impliqués eux-mêmes dans la vie professionnelle de l’art et de l’esprit, à un niveau
de compétence élevé.
Les partenaires
1) Le territoire
Dans cette optique l’établissement s’appuie dans l’environnement immédiat de
l’école, sur un réseau de structures partenaires représentant un ensemble de
ressources de grande qualité dans des domaines variés connectés à l’enseignement
(stages, workshops, partage d’enseignement, expositions) :
- le design, la mode et la photo à la Villa Noailles (Hyères),
- les arts du spectacle avec la Scène Nationale double du Théâtre Liberté (Toulon) et du Centre National de Création et de Diffusion Culturelles – 8
CNCDC – Châteauvallon,
- l’Opéra de Toulon,
- l’U.F.R. Information Communication Ingémédia (Université de Toulon - UTLN),
- La plateforme de production multimédia Télomédia (UTLN),
- Les Classes Préparatoires Littéraires aux Grandes Ecoles (CPGE) du Lycée Dumont d’Urville de Toulon,
- Le Conservatoire National à Rayonnement Régional (CNRR) de la Communauté d’Agglomération Toulon Provence Méditerranée,
- Les Centres d’art contemporain de l’Hôtel des Arts (Conseil général
du Var -Toulon), de la Villa Tamaris (la Seyne-sur-Mer), l’Espace d’Art du Moulin (la Valette-du-Var),
- Le Musée d’Art de Toulon.
L’ensemble de ces partenaires est considéré comme une extension organique au
plan territorial des ressources pédagogiques de l’école. (voir livret p.285)
2) La Région
Au-delà de ce territoire initial, l’école se projette aussi dans l’espace régional de
l’enseignement supérieur artistique en participant activement à la construction
du réseau Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) des Écoles Supérieures : École
Nationale de la Photographie (Arles), École Supérieure d’Art d’Avignon, École
Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, École Supérieure d’Art et de Design de
Marseille Méditerranée, École Nationale Supérieure d’Art de Nice –Villa Arson,
École Supérieure d’Art de Monaco – Pavillon Bosio. Le réseau, exceptionnellement
dense et riche est un lieu privilégié de mutualisation d’expériences pédagogiques
(événements, conférences, workshops…), récemment coordonné (2014) par un pôle
« Industries Culturelles et Patrimoine » pour une meilleure efficacité opérationnelle.
L’école s’est aussi dotée de partenariats privilégiés avec d’importantes structures
participant à l’activité de la Scène régionale de l’art contemporain :
- La Station (résidences d’artistes, lieu d’expositions) à Nice,
- Vidéochroniques (lieu de production, de résidences et d’expositions) à Marseille.
3) L’International
Au plan international, enfin, l’établissement qui accueille des étudiants de
plusieurs nationalités, a comme politique initiale de renforcer son identité Euroméditerranéenne en structurant sur cette base de développement des mobilités
enseignantes et étudiantes appuyées sur les systèmes d’échange Erasmus + et
divers organismes compétents (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse – OFAJ...)
- (voir livret page 276).
9
Dans cette logique, l’école s’est engagée comme un partenaire organisateur de
la Biennale des Jeunes Créateurs en Europe et en Méditerranée (BJCEM), lieu
de rencontre et de visibilité institutionnelle, offrant une exposition d’envergure
internationale aux jeunes diplômés des écoles d’art du bassin méditerranéen - (voir
livret page 293).
L’établissement ouvre par ailleurs son espace international hors de l’Europe vers
l’Asie (Chine) et le continent américain (Canada).
Cet appareil de relations extérieures, structuré en trois étages progressifs :
Territorial, Régional, International, est l’instrument raisonné de l’ouverture au
monde de l’établissement, configuré pour offrir aux étudiants des possibilités
pratiques de stages et de mobilité en cours de cursus dans des établissements
d’enseignement supérieur de qualité, partenaires de l’ESADTPM.
Cette politique de relations internationales, toujours en développement, est un
argument majeur de l’offre de formation de l’école. Elle participe à l’ajustement de
l’établissement aux enjeux actuels, multiculturels et transmédia, qui composent le
contexte élargi des espaces d’inventions des formes et des concepts où se forgent
les représentations contemporaines du monde globalisé. La compréhension de
ces enjeux et des pratiques de création qu’ils impliquent est la meilleure garantie
d’une formation supérieure artistique, tant du point de vue de son efficacité
professionnelle que des possibilités de recherche qu’elle peut ouvrir.
10
Synopsis d’un projet
Déterminée par la réforme en cours, la réflexion collégiale sur le projet de l’école
a surtout porté sur la refonte de l’option Art conduisant au DNSEP. Le caractère
généraliste de l’option a été réaffirmé pour plusieurs raisons :
- il s’accorde de manière organique à la réalité des productions de l’art contemporain caractérisée par la pluralité des formes, des concepts et des techniques qui constituent historiquement sa richesse particulière ;
- il permet d’étudier les modèles opératoires et culturels de cette invention plurielle des formes et d’accéder à l’esprit de transversalité mixant
les codes culturels, les approches conceptuelles et technologiques diversifiées dont elles sont issues ;
- il ouvre sur des champs de recherches connectés à des domaines extérieurs à ses territoires spécifiques.
Dans cette logique extensive, nous pensons que la souplesse, la mobilité et la
polyvalence conceptuelle et technique impliquées par la compréhension et la
maîtrise de ces modèles opératoires est le meilleur argument d’une formation
ouvrant à la fois sur une possibilité d’inscription dans le champ propre d’une
recherche artistique, mais aussi sur une préparation efficace à l’adaptabilité et à la
polyvalence exigée actuellement de toute activité professionnelle de création.
En fondant ainsi son enseignement sur la pluralité des pratiques et la transmédialité
caractéristiques des productions artistiques contemporaines, l’école s’obligeait
aussi à retrouver, par-delà cette pluralité générique, un horizon intellectuel
partageable par tous, enseignants et enseignés, conférant une unité de recherche,
évolutive et ouverte, au projet de l’école.
Cette unité s’est articulée, dans un premier temps, autour d’un questionnement
sur la dimension fictionnelle de l’art, reprenant une idée empruntée au philosophe
Jacques Rancière reformulée ainsi : « le réel doit-il être fictionné pour être
pensé ? ».
Cette question générique et ouverte replace l’ancienne question de l’activité
de représentation, liée au développement de l’humanisme artistique depuis
la Renaissance, dans une perspective contemporaine et oblige à examiner
précisément la question de la fiction dans le contexte particulier des arts visuels,
en connexion évidente avec les problématiques liées au langage dans les pratiques
contemporaines de création (littérature, musique, récit filmique…).
En même temps, la question de la fiction dans les arts visuels nous renvoie
à une réflexion accrue sur la question de l’image prise dans ses dimensions
11
documentaires, mémorielles, narratives et aux différentes modalités des dispositifs
complexes inventés par les artistes dans le monde contemporain, proposés comme
des instruments de médiation interrogeant la nature même de la fiction dans sa
relation nécessaire et ambigüe au réel.
En ce sens, le couple fiction/image initial ouvre aussi sur la pluralité des récits
composant le système actuel des arts visuels et sur l’analyse des significations,
réflexions historiques, critiques, politiques qui les animent, ainsi que sur les
dimensions processuelles et techniques de leur élaboration.
Ainsi étendu à une problématique du récit et de ses élaborations plurielles, ce
questionnement a permis de repenser l’identité de l’école et à travers elle, de
remodeler le cursus dans son ensemble :
- En adoptant dès l’acquisition des fondamentaux (semestres 1 à 4), un principe d’enseignement pluridisciplinaire et expérimental
comprenant un important volet numérique ;
- En reformulant l’enseignement théorique, (progressivité, relation au savoir, pratique de la méthodologie), en connexion avec les pratiques plastiques artistiques ;
- En développant une réflexivité critique tout au long du cursus, appuyée sur différentes formes de médiations orales et écrites, encadrées par les enseignants artistes et théoriciens ;
- En mettant en place dès le semestre 5 (3e année), une sensibilisation à la recherche et à la présentation du travail spécifiques ;
- En reformulant l’enseignement du cycle Master pour l’adapter aux réquisits du DNSEP (soutenance plastique et théorique – méthodologie
de la recherche)
- En mettant en place une Plateforme Recherche chargée au niveau du second cycle d’élaborer des instances d’initiation à la recherche (Ateliers de Recherche et Création – ARC) et, en préfiguration du 3e
cycle des projets de recherche formalisés.
- En développant, appuyé sur la structure Erasmus +, une politique
de mobilités internationales, entrantes et sortantes, impliquant les enseignants et les étudiants des deux cycles.
- En restructurant les liens avec les institutions partenaires offrant des stages et des mutualisations d’enseignement (Université, Centres d’art, Scène Nationale, Écoles Supérieures d’Art…)
12
- En proposant une politique de diffusion des productions issues de l’école (colloques, expositions, évènements…), comprenant des supports de publication d’envergure nationale.
L’ensemble de ces décisions forme le maillage du projet de l’école remis en chantier
chaque année. Les résultats de ces efforts sont évalués par une instance collégiale,
au niveau du Conseil Scientifique et Pédagogique, au titre d’une démarche qualité
qui anime la critique interne du fonctionnement pédagogique de l’établissement et
aide à la correction des dysfonctionnements éventuels du système.
Par ailleurs, le cursus comprend aussi un DNAT Design dédié actuellement à la
formation courte de plasticiens engagés dans une réflexion sur l’espace urbain et
à une pratique des interventions plastiques dans ce contexte. Cette formation a
une tradition bien établie dans l’école, elle est connectée à l’évolution du projet
du département Art, avec lequel elle entretient des relations suivies, aboutissant
quelquefois à l’intégration de certains de ses étudiants dans le cursus long du
DNSEP Art.
À cette formation s’est ajoutée depuis la rentrée 2014-2015 une formation en
design d’objet - mention design d’auteur tournée vers une approche globale de la
notion de design, avec une attention particulière portée au processus créateur mais
aussi à tous les aspects de la communication d’un projet. La formation est appuyée
sur le pôle d’excellence du Centre d’art de la villa Noailles (Hyères).
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Les instances de gouvernance
Le Conseil d’Administration
L’ESADTPM, Etablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC), est
administrée par un Conseil d’Administration composé de représentants de la
communauté d’agglomération Toulon Provence Méditerranée, de l’Etat, du Conseil
Général du Var, mais aussi des personnels enseignants et non enseignants, des
étudiants et de personnalités qualifiées dans les domaines de compétence de
l’établissement.
Il comprend 19 membres : 6 représentants de la Communauté d’Agglomération
Toulon Provence Méditerranée, le Maire de Toulon (ou son représentant), 2
représentants de l’Etat (le Préfet ou le Directeur Régional des Affaires Culturelles),
1 représentant du Conseil Général du Var, 3 personnalités qualifiées désignées
par ces institutions, 2 représentants du personnel administratif et technique, 2
représentants des enseignants et 2 représentants des étudiants.
Sous l’autorité de son Président, le Conseil d’Administration délibère sur toutes
les questions relatives au fonctionnement de l’établissement, notamment sur
les orientations générales, les décisions budgétaires et comptables, le régime
des droits de scolarité et les orientations tarifaires, les emplois permanents, le
règlement intérieur de l’établissement.
C’est donc l’instance première d’orientation et de validation de la politique
générale de l’établissement, à partir des propositions et projets présentés par le
Directeur.
Le Directeur
Le Directeur a la responsabilité directe de conception et d’exécution du projet
pédagogique et culturel pour lequel il a été nommé et délivre les diplômes
nationaux pour lesquels l’établissement à reçu une habilitation du Ministère chargé
de la Culture et du Ministère chargé de l’Enseignement supérieur. Il a autorité
sur l’ensemble des personnels de l’école et propose au Président du Conseil
d’Administration le recrutement et la nomination aux emplois de l’établissement.
14
Le Conseil Scientifique et Pédagogique
Organe consultatif, le Conseil Scientifique et Pédagogique donne un avis sur
toutes les questions touchant aux activités pédagogiques, scientifiques et
culturelles de l’établissement. Il peut effectuer des propositions en vue de
la détermination de l’ordre du jour du Conseil d’administration. Il comprend
le Directeur, 4 représentants des enseignants, 1 représentant des étudiants,
3 personnalités qualifiées désignées par le Directeur de l’établissement, les
enseignants coordinateurs et la personne en charge de la bibliothèque.
Le Conseil Scientifique et Pédagogique s’est doté d’une commission spécifique,
la Commission Scientifique. Cette commission traite les questions de la Recherche
et des propositions de formation qui s’y rattachent au niveau du second
cycle (initiation- A.R.C.) et dans la perspective d’un troisième cycle (projets de
recherche). Elle est composée des représentants des ARC (3), des projets de
recherche (2), d’une personnalité extérieure universitaire, des enseignants docteurs
de l’école et des deux coordinateurs du second cycle. Elle peut s’adjoindre toute
collaboration extérieure nécessaire à ses travaux.
La Commission rend compte au Conseil Scientifique et Pédagogique des travaux
de la « Plateforme Recherche » et lui présente ses propositions.
Le Directeur présente le rapport des travaux du Conseil Scientifique et
Pédagogique en Conseil d’Administration.
15
Conditions d’entrée
Concours d’entrée en 1re année
Les candidats doivent être titulaires du baccalauréat (ou de tout diplôme
équivalent).
Deux sessions de concours d’entrée ont lieu chaque année, en mai et en
septembre.
Les épreuves comportent :
- un questionnaire sur le parcours et les motivations du candidat,
- une dissertation sur un sujet au choix ayant trait aux arts,
- une épreuve écrite de langue : au choix, allemand, anglais, espagnol, italien, ou une épreuve en français pour les étudiants non francophones,
- une épreuve plastique,
- un entretien avec un jury autour d’un dossier de travaux personnels.
Les candidats doivent se munir lors des épreuves d’une photocopie de leur carte
nationale d’identité, d’une photocopie des diplômes, d’un minimum de matériel
pour les épreuves plastiques, et d’un dossier de travaux personnels. Les candidats
faisant partie de la session de mai devront fournir, s’ils sont admis, la copie de leur
baccalauréat en septembre.
Commissions d’admission
1)- Commission pour une insertion en cours de cursus
Elle est ouverte aux étudiants français ou étrangers qui ont accompli une ou
plusieurs années d’études dans une école d’art française sous tutelle du Ministère
de la Culture.
Deux sessions ont lieu chaque année, en avril/mai et en septembre.
Les épreuves comportent :
- un entretien avec un jury autour d’un dossier de travaux personnels,
- une épreuve écrite en langue française pour les étudiants non francophones.
Les candidats doivent se munir lors des épreuves :
- d’une photocopie de leur carte nationale d’identité,
- de leur dossier pédagogique de l’école d’origine,
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- d’une photocopie de leurs certificats et diplômes.
2)- Commission pour une insertion en cours de cursus nécessitant l’accord de la
commission nationale d’équivalence
Elle est ouverte :
- aux étudiants de cycle court (DNAT) qui souhaitent poursuivre leurs études en cycle long,
- aux étudiants français ou étrangers non issus d’une école d’art française sous tutelle du Ministère de la Culture (voir liste des diplômes devant être obtenus auprès du secrétariat pédagogique).
Liste des diplômes rendant accessible la Commission Nationale d’équivalence :
- BTS / licence architecture intérieure
- BTS / licence art céramique
- BTS / licence art textile et impression
- BTS / licence plasticien de l’environnement architectural
- BTS / licence stylisme de mode
- BTS / licence expression visuelle, espace de communication
- BTS / licence assistant en création industrielle
- BTS / licence communication visuelle
- BTS / licence audiovisuel (options images, son ou montage)
- BTS / licence industries graphiques – communication graphique
Une session unique a lieu en avril/mai.
Les épreuves comportent :
- un entretien avec un jury autour d’un dossier de travaux personnels,
- une épreuve écrite en langue française pour les étudiants non francophones.
Les candidats doivent se munir lors des épreuves :
- d’une photocopie de leur carte nationale d’identité,
- d’une photocopie des certificats et diplômes.
Les étudiants de nationalité étrangère sont soumis au même régime général
d’admission
Les candidats doivent se munir lors des épreuves :
- d’une copie d’autorisation de séjour pour les non ressortissants de la 17
communauté européenne,
- d’une photocopie de leur carte nationale d’identité,
- d’une photocopie certifiée conforme de chaque diplôme, traduite par un traducteur assermenté,
- d’une attestation du niveau de diplôme dans le pays dans lequel il a été délivré,
- d’une attestation concernant la pratique et la compréhension de
la langue française délivrée par un organisme habilité (TCF : Test de Connaissance du Français obligatoire).
Inscription
En cas de réussite au concours d’entrée ou aux commissions d’admission et lors de
l’inscription il sera demandé obligatoirement de fournir 4 photos d’identité, et de
régler les droits de scolarité et de sécurité sociale étudiante.
À l’issue de l’inscription une carte d’étudiant, une attestation et un certificat de
scolarité seront fournis.
Réinscription
En cas de passage dans l’année supérieure, la réinscription n’étant pas automatique
les étudiants sont priés de remettre leur dossier dans les délais prévus.
Bourses d’études
Le Dossier Social Étudiant (ou DSE) est la procédure unique de demande de bourse
et de logement en résidence universitaire.
Le Dossier Social Etudiant doit être constitué chaque année par internet, sur le site
crous-nice.fr
L’étudiant, ou futur étudiant, doit faire sa demande du 15 janvier au 30 avril, pour la
rentrée universitaire suivante, avant même d’avoir le résultat de ses examens.
Attention, il est indispensable de remplir une demande de DSE durant la période
réglementaire, et ce, même si l’étudiant n’a pas tous les éléments d’appréciation de
sa situation. Des modifications réglementaires peuvent intervenir ultérieurement.
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L’équipe administrative
Directeur
Jean-Marc Réol
Attachée de direction
Michèle Césana
Secrétariat de direction
Evelyne Vidal
Responsable administrative et information
Isabelle Fortias
Administration / Achats
Anne-Marie Moschetti
Communication / Relations internationales
Estelle Arnaud
Secrétariat pédagogique
Pierrette Moiteaux (Régie d’avances)
Stéphanie Pétralia (Régie de recettes)
Accueil
Viviane Autheman
Corinne Pablo
Agents Vaguemestres
Jean-François Burzi
Roland Rossi
Bibliothèque
Cédric Lerible - Responsable
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L’équipe pédagogique
Enseignants
Marie Adjedj – Théorie de l’art - professeur
Jérôme Basserode - Sculpture, installation - professeur
Sylvia Bonal - Packaging et scénographie - professeur
Antoine Boudin - Design - professeur
François Coadou - Philosophie de l’art - professeur
Louis Decque – Vidéo - professeur
Marie-Ange Fernandez - Terre, céramique - assistante
Jean-Michel Fidanza – Photographie – assistant
Véronique Galian - Anglais, Français Langue Etrangère – chargée de cours
Fernando Galvez – Peinture - professeur
Patrick Lacroix – Sculpture - professeur
Serge Le Squer - Vidéo - professeur
Claude Marro – Architecture - professeur
Michel Massi - Photographie, vidéo et cinéma - professeur
Valérie Michel-Fauré - Histoire de l’art - professeur
Olivier Millagou - Sculpture, installations et design - professeur
Edouard Monnet – Vidéo, théorie de l’image - professeur
Florence Morali - Sciences humaines - professeur
Alain Pontarelli - Volume, sculpture - professeur
Julien Raynaud - Vidéo - assistant
Jean-Maurice Reboul - Technologie des volumes - assistant
Nathalie Rodriguez – Gravure - assistante
Ian Simms – Civilisation anglo-saxonne, vidéo - professeur
Pascal Simonet - Sculpture, installation - professeur
Patrick Sirot - Dessin, performance - professeur
Hendrik Sturm - Approche scientifique, volume - professeur
Cédric Teisseire - Peinture, installation - professeur
Solange Triger - Dessin, peinture - professeur
Jean-Baptiste Warluzel - Vidéo, multimédia - assistant
Techniciens
Daniel Libbra - infographie 3D
Gilbert Mongeot - atelier maquette
Jean Sodini - atelier fer
Denis Todisco - atelier bois
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Programmation pédagogique
Chaque année, la programmation pédagogique fait l’objet d’une réflexion
d’ensemble menée par les enseignants, avec le souci de la diversité et des
synergies d’enseignements.
Elle prend en compte les orientations de la direction et au plan national, celles
du Ministère de la Culture et de la Communication dont elle dépend comme
établissement d’enseignement supérieur.
Elle s’organise à partir d’une analyse d’autoévaluation semestrielle, de conseils
pédagogiques et d’un séminaire bilan annuel pour agencer les rythmes, les
progressions, les formes et les contenus pédagogiques.
La coordination des études
La coordination des études est assurée, année par année, les coordinateurs
fonctionnant sur un rythme triennal.
Les coordinateurs assurent un rôle d’interface entre la direction, l’équipe des
enseignants et les étudiants.
Ils proposent, dans leur domaine, un certain nombre d’orientations afin d’assurer
la mise en oeuvre du projet pédagogique de l’école et contribuent, de fait, à son
élaboration collégiale.
Ils veillent à la bonne articulation des enseignements en termes de programme,
calendrier et emploi du temps.
21
Les coordinateurs
DNSEP ART
Enseignants
DNAT DESIGN
Années
Enseignants
Années
Valérie MichelFauré
1re année
(tronc commun
DNAP/DNAT)
Valérie MichelFauré
1re année
(tronc commun
DNAP/DNAT)
Alain Pontarelli
2e année
Pascal Simonet
2e année
Serge Le Squer
3e année
Pascal Simonet
3e année
1er cycle
2e cycle
Cédric Teisseire
4e année
Edouard Monnet
5e année
22
Les diplômes
L’École Supérieure d’Art et de Design Toulon Provence Méditerranée prépare aux
diplômes suivants :
OPTION ART - Cycle long
- en 3 ans au DNAP (semestres 1 à 6)
Le Diplôme National d’Arts Plastiques est présenté à l’issue de l’année 3,
semestre 6. Il clôture le 1er cycle du cursus long.
Diplôme homologué au niveau Bac + 3, il permet de poursuivre des études
universitaires, il donne la possibilité de s’inscrire au Cycle Master Enseignement
d’arts plastiques.
- en 5 ans au DNSEP (semestres 7 à 10)
Le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique est présenté à l’issue de
l’année 5, semestre 10 (phase master du cycle long).
Diplôme homologué au niveau 1 du répertoire professionnel et valant grade de
master européen, il permet éventuellement de poursuivre des études en 3e cycle
universitaire ou d’effectuer un post-diplôme des Écoles supérieures d’art.
OPTION DESIGN - Cycle court
- en 3 ans au DNAT (semestres 1 à 6)
Le Diplôme National d’Arts et Techniques est présenté à l’issue de l’année 3 du
cycle court.
Il offre la possibilité de se présenter aux commissions d’admission en phase master
en design ou en art, au cycle Master Enseignement et de poursuivre des études
universitaires.
C’est un diplôme homologué au niveau Bac + 3.
Les programmes pédagogiques, les évaluations et la délivrance des diplômes
nationaux sont placés sous la tutelle du Ministère de la Culture, dans le cadre des
enseignements supérieurs artistiques.
23
Structure et modalités d’enseignement
La structure de l’enseignement correspond aux critères
d’évaluation des DNSEP :
Critère - inscription culturelle du travail
Les enseignements théoriques comprennent : histoire et théorie des arts,
philosophie et esthétique, sciences humaines, approche scientifique, langue
vivante.
Ces enseignements sont complétés par des colloques, journées d’étude,
conférences, voyages d‘études... dont la finalité pédagogique est d’offrir aux
étudiants des perspectives précises sur un champ élargi du monde intellectuel et
culturel dans lequel s’enracine la pratique de l’art.
Critère - qualité des réalisations
L’enseignement des techniques, des pratiques et des mises en oeuvre a pour but la
sensibilisation, l’expérimentation, l’acquisition des moyens nécessaires à la qualité
des réalisations.
Critère - origine et évolution du projet
La question de la problématique, de la méthodologie et de la recherche traverse
les disciplines plastiques et théoriques au travers de conférences, des ARC
(Atelier de Recherches et de Création), de workshops et du suivi des recherches
personnelles.
Ces enseignements aident l’étudiant à analyser sa démarche, à construire un
processus de création, son inscription théorique et sa singularité d’ouverture dans
le champ de la création. Au niveau Master (semestres 7 à 10), ils conduisent au
séminaire global « Méthodologie de la recherche et du projet - séminaire
mémoire ».
Critère – présentation des travaux (formelle et critique)
- présentation et mise en espace des travaux dans le cadre des
évaluations des modules d’enseignement,
- dispositif « Show off » de présentation verbale et de mise en espace expérimentale des travaux, il a pour objectifs d’inviter l’étudiant à prendre conscience des processus de contextualisation et de médiation de
son travail, et à optimiser les aspects sémantiques et spatiaux de ses présentations.
24
Les modalités d’enseignement
Tout au long des cinq années, la formation est pensée et rythmée selon plusieurs
modalités pédagogiques permettant d’installer les allers-retours entre travail
plastique, réflexion, confrontations, acquisitions, découvertes, invention...
Modules :
Temps d’acquisition des pratiques plastiques, des initiations techniques, des
méthodes et d’une approche théorique des questions posées par un médium ou
une discipline, au travers d’exercices et d’expérimentations variés.
Interventions d’enseignement théorique :
Les enseignants interviennent selon plusieurs modalités tout au long du
cursus : ils donnent des cours magistraux (1re à 3e année), participent à des ateliers
de pratiques plastiques axés sur des questions spécifiques, génèrent des travaux
de réflexion, donnent un éclairage critique, accompagnent le travail individuel des
étudiants, montent des séminaires.
Ces personnes-ressources encouragent les allers-retours entre les niveaux
d’appréhension des oeuvres, des productions, contribuent à l’ouverture, théorique,
culturelle, critique, poétique, des étudiants, elles font écho aux contenus et aux
processus d’élaboration des formes enseignées par les plasticiens. Avec eux,
elles concourent à former le regard, le sens critique, à faire émerger questions,
positionnements et analyses.
Conférences, séminaires, colloques :
Des conférences, séminaires et colloques sont organisés dans le cadre des modules
d’enseignement et des ARC.
ARC, Atelier de Recherche et de Création :
L’ARC ne se substitue ni au cours ni aux entretiens individuels mais résulte d’une
démarche transversale sur des contenus de recherche proposés aux étudiants.
Moment privilégié pour faire l’expérience de la recherche dans l’articulation
dynamique entre réflexion et production.
L’ARC est une instance d’initiation à la recherche conduite par une équipe
pluridisciplinaire d’enseignants.
Show-Off :
À partir de la troisième année, les séances intitulées Show-Off sont inclues dans
25
l’offre pédagogique. Pour les Show-Off, il est demandé à chaque étudiant de
présenter de façon régulière son travail en cours sous la forme d’un accrochage
dans l’espace de monstration. Cet accrochage donne lieu à un échange entre
plusieurs enseignants, l’étudiant et, le cas échéant, d’autres étudiants qui
sont libres d’assister aux Show-Off de leurs collègues. Les regards croisés des
enseignants, et des étudiants des différentes années sont au coeur de ce moment
pédagogique.
Workshop :
Il s’agit d’une session animée par un artiste, un professeur du cursus, ou un
intervenant extérieur qui présente ses productions, explique sa position, ses
méthodes, et propose aux étudiants une forme de travail partagé, établi sur un
temps limité.
Cette unité de temps et d’action donne une densité particulière à l’intervention.
Entretien individuel :
Rencontre avec les enseignants plasticiens et théoriciens à partir des recherches
personnelles de l’étudiant.
Regard extérieur :
Il permet de tester l’état d’avancement de la réflexion et de la production d’un
étudiant face à un interlocuteur non habituel. L’étudiant doit démontrer sa
capacité d’argumenter et de communiquer de façon probante sur son travail et
la conscience qu’il a de sa place dans un continuum de questions. Les artistes en
résidence à l’école en sont les premiers acteurs.
Voyage d’étude :
Le voyage demande une préparation, un énoncé de ses attendus, une restitution
(document de communication). Un dialogue sous des formes plastiques adaptées
et réactives est à inventer entre l’étudiant et les enseignants : le descriptif «à
chaud», les hypothèses d’inscription d’un travail sur le lieu, des productions in situ...
Stages :
De la 1re à la 5e année chaque étudiant est amené à faire des stages dans les milieux
de la création, les institutions culturelles, les écoles d’art et plus largement dans
le monde professionnel, associatif, éducatif. Les périodes de stages sont prévues
dans le cursus.
Mémoire :
En 5e année, chaque étudiant est amené à produire un mémoire explicitant la
26
méthodologie de sa démarche, précisant son inscription dans l’histoire des formes
et des idées et affirmant son originalité en mettant en lumière les enjeux soulevés
par son projet personnel. Le mémoire est évalué au titre du DNSEP comme partie
intégrante du diplôme, avec une soutenance séparée.
Ce lexique des modalités de l’enseignement décrit sommairement les différents
aspects des formes pédagogiques traversées par l’étudiant au cours de son cursus.
Du plus collectif – le cours magistral – au plus individuel – l’entretien particulier –
elles représentent les modulations de la stratégie pédagogique visant à construire
progressivement l’autonomie de projet attendue de l’étudiant au niveau de la
phase Master (semestres 7 à 10 – 4e et 5e années).
27
Principes, modes et systèmes d’évaluation
Principes
Les évaluations reposent sur une vision d’ensemble du parcours de l’étudiant
basé sur des notions d’engagement, d’acquisition, de progression et de quête
d’autonomie.
Elles sont un moment pédagogique fort car elles permettent d’identifier les
singularités, de repérer des méthodologies, de mesurer une progression,
d’envisager des développements et de faire débat.
Modes et systèmes d’évaluation
Les contrôles continus :
Ils portent sur les cours théoriques tels que les langues étrangères, l’histoire et la
théorie de l’art, les sciences humaines et sont effectués par l’enseignant concerné.
Les évaluations spécifiques :
Elles sont liées à un module, à un projet ou à un ARC et sont effectuées par les
enseignants y ayant participé.
Les évaluations collégiales :
Ces évaluations ont lieu à la fin de chaque semestre et sont effectuées par un jury
composé d’un groupe d’enseignants représentatifs de la pluralité des disciplines
et des approches de la phase 1er cycle (semestres 1 à 6) ou de la phase master
(semestres 7 à 10) selon le cas.
Le résultat des évaluations fait l’objet d’un entretien avec l’étudiant et
éventuellement d’une préconisation de rattrapage de crédits.
Les crédits :
L’attribution de crédits, les décisions de passage en année supérieure, de
redoublement ou de réorientation ainsi que la présentation aux diplômes
nationaux sont prises par la direction sur proposition de l’équipe pédagogique et
des coordinateurs. Ces décisions ne peuvent être modifiées après proclamation.
28
Redoublement :
En dessous de 30 crédits, un étudiant n’est pas autorisé à redoubler à l’ESADTPM.
Entre 30 et 50 crédits, un étudiant peut redoubler l’année à l’ESADTPM. Il n’est pas
possible de se réinscrire plus de deux fois dans une même année.
Rattrapage :
Les sessions de rattrapage de crédits sont organisées aux semestres 4 et 8.
Réorientation :
La première année de tronc commun art/design est aussi une année d’orientation,
elle ne se redouble pas.
En cas de difficultés à suivre le cursus, au cours des semestres 1 et 2 et 3, un
entretien est prévu avec l’étudiant concerné pour vérifier le bien-fondé de cette
formation ou pour envisager une réorientation mieux adaptée à ses centres
d’intérêt et à son potentiel.
Admission en 4e année :
L’obtention du DNAP n’implique pas l’admission automatique en 4e année.
L’admission en 4e année est décidée suite au passage de l’étudiant devant une
commission d’admission constituée par des enseignants qui statuent sur le
bien-fondé de son entrée dans la phase master de l’école.
L’admission est décidée au regard des qualités, du projet, des besoins, du profil de
l’étudiant d’une part et d’autre part en fonction des objectifs pédagogiques et des
possibilités d’accueil de l’École.
Dès le mois de janvier de l’année 3, il est nécessaire de s’informer des dates des
commissions d’admissions des autres écoles.
Validation des acquis :
La validation des acquis est comptabilisée en crédits dans le cadre des ECTS
(système européen de transfert de crédits).
Ce système a pour but l’harmonisation des enseignements supérieurs au niveau
européen et de favoriser la mobilité internationale des étudiants.
Un document administratif nommé « Supplément au Diplôme » regroupe
l’ensemble des évaluations semestrielles de la phase projet (semestres 7 à 10 – 4e et
5e années) et fait apparaître un ensemble personnalisé d’informations, utilisable sur
la totalité du territoire européen, qualifiant à la fois le contenu du diplôme et les
résultats obtenus par le titulaire du diplôme.
Ce supplément constitue le « passeport » européen de la formation DNSEP au
grade de Master.
29
Répartition des crédits
E.C.T.S (European Credit Transfert System)
Le système de crédits, qui remplace les anciennes Unités de Valeur (U.V.),
accompagne le découpage du cursus en semestres.
Il est conçu par la réforme de l’enseignement supérieur européen pour
homogénéiser et faciliter la comparaison des programmes d’études, de manière à
permettre une mobilité potentielle des étudiants et la reconnaissance académique
de leurs cursus sur l’ensemble du territoire de l’Europe.
Ce système de crédit s’applique dans le cadre de programmes d’enseignements
diversifiés (Universités, Écoles Supérieures d’Art, Écoles d’Architectures…) et aide
aussi à créer des passerelles possibles entre ces enseignements.
Chaque crédit correspond à une unité de travail d’un volume compris entre 25 et
30 heures, comprenant l’enseignement proprement dit (théorique ou plastique
dans le cas d’une école d’Art) et la charge de travail personnel généré par cet
enseignement (recherche, mise en forme…).
30
Répartition des crédits phase 1er cycle
Années
Semestres / nombre Semestres / nombre
de crédits
de crédits
Année 1
semestre 1 / 30
semestre 2 / 30
Année 2
semestre 3 / 30
semestre 4 / 30
semestre 6 / 30
Année 3
semestre 5 / 30
Total des six semestres : 180 crédits
(dont 15 sont attribués au
passage du DNAP et du
DNAT)
31
Répartition des crédits cycle Master
Années
Semestres / nombre Semestres / nombre
de crédits
de crédits
Année 4
semestre 7 / 30
semestre 8 / 30
semestre 10 / 30
Année 5
semestre 9 / 30
(dont 25 alloués au
DNSEP et
5 au mémoire)
Total des quatre semestres : 120 crédits
L’ensemble du cursus comprend donc 180 crédits en 1er cycle plus 120 crédits en 2e
cycle, soit un total général de 300 crédits.
Ce cursus est inscrit au titre de l’enseignement supérieur européen dans le système
global dit L.M.D. (Licence – bac + 3 / Master - bac + 5 / Doctorat – bac + 8) au
niveau bac + 5 ou niveau M correspondant au DNSEP Art.
La logique du développement de l’école devrait permettre d’envisager, à terme, la
mise en place d’un niveau D, qui peut prendre la forme d’un 3e cycle d’une durée
de 36 mois minimum. Ce 3e cycle est actuellement préfiguré à l’école par les projets
de recherche.
À l’ESADTPM, un projet de « doctorat de création » est aussi à l’étude, avec
l’Institut Ingémédia (UFR d’information et de communication) et son laboratoire de
recherche I3M (Information Milieux Médias Médiations) ; partenaires de l’école au
niveau de l’Université de Toulon.
32
1re année commune aux deux options : « Art et Design » :
(60 crédits)
Enseignements
1er semestre /
nombre de crédits
2e semestre /
nombre de crédits
Initiation aux techniques
et aux pratiques
artistiques
18 ECTS
16 ECTS
Pratique du dessin
comme moyen de
recherche et de
compréhension
3
-
Workshops
-
4
Pratique du volume et
expérimentation de
l’espace
3
-
Peinture
3
-
Images
3
-
Modules
6
12
Histoire, théorie des arts
et langue étrangère
10 ECTS
10 ECTS
Histoire et théorie des
arts
8
8
Atelier des langues
étrangères
2
2
Évaluation collégiale de
fin de semestre
2 ECTS
4 ECTS
Bilan du travail plastique
et théorique
2
4
TOTAL
30
30
L’obtention des 60 crédits est requise pour le passage en 2e année. La décision
de l’admission en 2e année est prise par le Directeur, sur proposition de l’équipe
pédagogique.
La 1re année est une année d’orientation ; elle ne se redouble pas, sauf
circonstances exceptionnelles justifiées (maladie, accident…).
33
2e année DNAP option « Art » : (60 crédits)
Enseignements
3e semestre /
nombre de crédits
4e semestre /
nombre de crédits
Méthodologie,
techniques et mise en
oeuvre
16
14
Histoire et théorie des
arts et langue étrangère
8
8
Recherches et
expérimentations
personnelles
2
4
Bilan
4
4
TOTAL
30
30
L’obtention de 60 crédits est requise pour le passage en 3e année. En dessous de
60 crédits, les crédits manquant doivent être obligatoirement rattrapés au cours
du 2e semestre de la 2e année (semestre 4). La décision du redoublement de la 2e
année ou de l’admission en 3e année est prise par le Directeur, sur proposition de
l’équipe pédagogique.
34
3e année DNAP option « Art » (60 crédits)
Enseignements
5e semestre /
nombre de crédits
6e semestre /
nombre de crédits
Pratique plastique :
méthodologie de projet,
techniques et mises en
oeuvre
10 ECTS
4 ECTS
Histoire, théorie des arts
et langue étrangère
8 ECTS
5 ECTS
Histoire et théorie des
arts
6
3
Anglais
2
2
Stage
2 ECTS
-
Recherches et
expérimentations
personnelles
6 ECTS
6 ETCS
Autonomie des
recherches
4
4
Atelier de Recherche et
de Création
2
2
Bilan (S5) et Diplôme
National d’Arts
Plastiques (S6)
4 ECTS
15 ECTS
TOTAL
30
30
La décision du redoublement de la 3e année ou de l’admission en 4e année est prise
par le Directeur, sur proposition de l’équipe pédagogique.
35
2e année DNAT option « Design » (60 crédits)
Enseignements
3e semestre /
nombre de crédits
4e semestre /
nombre de crédits
Pratique plastique :
méthodologie de projet,
techniques et mises en
oeuvre
16 ECTS
14 ECTS
Histoire, théorie des arts
et langue étrangère
8 ECTS
8 ECTS
Histoire et théorie des
arts
6
6
Anglais
2
2
Recherches et
expérimentations
personnelles
2 ECTS
4 ETCS
Autonomie des
recherches
2
4
Bilan S3 et S4
4 ECTS
4 ECTS
TOTAL
30
30
L’obtention de 60 crédits est requise pour le passage en 3e année. En dessous de
60 crédits, les crédits manquant doivent être obligatoirement rattrapés au cours
de la 3e année. La décision du redoublement de la 2e année ou de l’admission en
3e année est prise par le Directeur, sur proposition de l’équipe pédagogique. Les
crédits manquants rattrapables du semestre 3 peuvent l’être lors de l’évaluation du
semestre 4. Les crédits manquants du semestre 4 ne sont pas rattrapables. Il n’y a
aucune modalité de répétition des enseignements ou de remédiation.
Le passage de l’étudiant(e) au semestre 4 est subordonné à l’obtention d’au
moins 24 crédits européens sur 30. Les étudiant(e)s n’ayant pas obtenus les 60
crédits annuels sont autorisés à redoubler et peuvent être autorisés à s’inscrire
de nouveau dans l’établissement, dans les conditions fixées par le règlement des
études. En dessous de 30 crédits obtenus entre le semestre 3 et 4, l’étudiant(e)
n’est pas autorisé(e) à redoubler.
36
3e année DNAT option « Design » (60 crédits)
Enseignements
5e semestre /
nombre de crédits
6e semestre /
nombre de crédits
Pratique plastique :
méthodologie de projet,
techniques et mises en
oeuvre
10 ECTS
6 ECTS
Histoire, théorie des arts
et langue étrangère
8 ECTS
5 ECTS
Histoire et théorie des
arts
6
3
Anglais
2
2
Stage
2 ECTS
-
Recherches et
expérimentations
personnelles
6 ECTS
4 ETCS
Autonomie des
recherches
6
4
Bilan (S5) et Diplôme
National d’Arts
Techniques (S6)
4 ECTS
15 ECTS
TOTAL
30
30
La décision du redoublement de la 3e année est prise par le Directeur, sur
proposition de l’équipe pédagogique. Les crédits manquants rattrapables du
semestre 5 peuvent l’être lors de l’évaluation du semestre 6.
En dessous de 30 crédits obtenus entre le semestre 5 et 6, un(e) étudiant(e) n’est
pas autorisé(e) à redoubler.
Les crédits manquants du semestre 6 ne sont pas rattrapables. Il n’y a aucune
modalité de répétition des enseignements ou de remédiation.
37
4e année DNSEP phase master (60 crédits)
Enseignements
7e semestre /
nombre de crédits
8e semestre /
nombre de crédits
Projet plastique
Prospective,
méthodologie,
production
20 ECTS
20 ECTS
Pratique Plastique :
Méthodologie de projet,
techniques et mises en
oeuvre
14
14
Atelier de Recherche et
de Création (ARC)
6
6
Initiation à la recherche
Suivi du mémoire,
philosophie, histoire des
arts
9 ECTS
9 ECTS
Histoire et théorie des
arts
6
6
Méthodologie de
la recherche (atelier
mémoire)
3
3
Langue étrangère
1 ECTS
1 ECTS
Anglais
1
1
TOTAL
30
30
L’obtention de 60 crédits est requise pour le passage en 5e année. En dessous
de 60 crédits, les crédits manquant doivent être obligatoirement rattrapés au 2e
semestre de la 4e année (soit au semestre 8). La décision du redoublement de la 4e
année ou de l’admission en 5e année est prise par le Directeur, sur proposition de
l’équipe pédagogique.
38
5e année DNSEP phase master (60 crédits)
Enseignements
9e semestre /
nombre de crédits
10e semestre /
nombre de crédits
Méthodologie de la
recherche (suivi du
mémoire)
20
-
Mise en forme du projet
personnel
10
-
Épreuves du Diplôme
Nationonal Supérieur
d’Expression Plastique
-
Mémoire 5
Travail plastique 25
TOTAL
30
30
La décision du redoublement de la 5e année est prise par le Directeur, sur
proposition de l’équipe pédagogique. La soutenance du mémoire a lieu au début
du 10e semestre. La présentation à la soutenance plastique du DNSEP (à la fin du
10e semestre) est soumise à une évaluation collégiale de la maturité et de la qualité
du projet pendant le 10e semestre.
39
1er cycle
1re année tronc commun
Semestres 1 et 2
40
1er cycle : 1re année DNAP-DNAT
Semestres 1 et 2
Les étudiants qui choisissent de s’engager dans un cursus d’école d’art
ont des parcours différents, des histoires singulières, des connaissances
diverses.
Il est nécessaire, alors, d’articuler ces singularités avec des acquisitions
fondamentales théoriques, plastiques, techniques pour permettre à
l’étudiant de construire pas à pas, par l’expérimentation et la vérification,
les prémices d’une pensée artistique par la multiplicité et la variété des
approches pédagogiques. Ce premier échelon d’une phase d’initiation
leur permettra d’élaborer les bases d’une démarche de projet personnel
qui s’affirmera au cours du 1er cycle, les inscrivant ainsi dans le domaine
de la création contemporaine.
En première année, l’étudiant découvre des possibles, expérimente
des actes et des situations, repère les questions qu’ils induisent. Il
appréhende des notions de base qu’il développera, situera, précisera,
tout au long de son cursus d’étude dans une progressivité exigeante
tant plastique que théorique. Le parcours pédagogique de l’étudiant
est basé sur des notions d’engagement, d’acquisition, de progression
et d’autonomie dans la recherche de sa singularité. Les divers apports
pédagogiques lui permettent d’identifier les récurrences, de repérer des
méthodologies, d’établir des liens, de mesurer une progressivité de sa
recherche, d’en envisager des développements. La question de l’écrit,
l’ouverture à différents médiums, sont programmés suivant un rythme
pédagogique alternant régularité et temps forts tout au long des deux
semestres.
Du point de vue des enseignements théoriques, il s’agit d’introduire
aux généralités fondamentales d’un enseignement intellectuel dans le
contexte des études en art et en design, à partir de cinq axes
principaux :
- l’histoire de l’art et du design,
- la théorie de l’art,
- le design, à travers deux enseignements « art, culture et territorialité » et « L’objet graphique »,
- l’accès à une langue étrangère et sa culture,
- la constitution d’un cahier de recherche, la réalisation de travaux écrits d’analyse de l’image, de lectures critiques
et de conceptualisation.
41
L’objectif est d’installer les premiers outils conceptuels, langagiers
et communicationnels, de la verbalisation orale et écrite, d’initier
une capacité d’investigation dans le champ théorique inhérent à une
pratique et une culture artistique : la constitution d’une bibliographie
et d’un lexique, le classement d’artistes référents, l’auto-archivage
des premiers travaux. Au second semestre, durant les deux modules
principaux Corps à corps et La petite fabrique du réel, les étudiants
doivent produire un texte de description des expérimentations
accompagné d’un visuel, une bibliographie et une liste documentée
d’artistes référents, les prémisses de cette méthode ont été mises en
place au cours du premier semestre lors des différents workshops.
Du point de vue de l’enseignement plastique, il s’agit d’aborder les
fondamentaux des principaux médiums artistiques, traditionnels et
contemporains, par un système raisonné de cours, d’exercices et
de travaux dirigés, le dessin étant la clé de voûte de l’ensemble du
dispositif. L’objectif est d’introduire à une ouverture plurimédiale de
l’élaboration artistique, mais aussi de mettre en place une initiation à la
relation duelle entre théorie et pratique comme condition originelle de
l’acte de création artistique.
En ce sens, l’ensemble des enseignements intellectuels (historiques et
méthodologiques) associés à l’enseignement des médiums est considéré
comme une extension organique des enseignements théoriques. Ces
enseignements pratico-théoriques sont contrôlés en conséquence en
complémentarité de ces derniers lors des évaluations semestrielles.
Plus spécifiquement et dans l’optique d’un choix possible de l’option
DNAT (Design), des éléments d’approche, tant théoriques que
plastiques, de ce champ particulier de la création, sont présents
dans cette première année de tronc commun à travers les cours
magistraux, les ateliers et workshops proposant une immersion dans la
méthodologie du design, en vue d’un choix pour l’option Art ou Design
en fin de semestre 2.
1er cycle / 1re année tronc commun
Le programme de la première année inclut dans sa temporalité une
interactivité entre cours magistraux, ateliers, workshops, modules et
visites de lieux emblématiques, d’expositions et d’évènements à l’échelle
du territoire local et régional comme l’Opéra , le Musée d’Art, la
Maison de la Photographie, le Musée d’Arts Asiatiques, l’Hôtel des
Arts départemental, et la Galerie du Globe, galerie des diplômés de
l’ESADTPM à Toulon, l’Espace d’Art Le Moulin à La Valette-du-Var, la
Villa Tamaris Centre d’Art à La Seyne-sur-Mer, le CNCDC Châteauvallon
à Ollioules, le C.I.P.M. et Vidéochroniques à Marseille, La Station à Nice,
entre autres...
42
Cette année probatoire de remise en question des acquis antérieurs,
de confrontation au travail en groupe et à la logique de projet,
d’expérimentation et de découverte, est une année d’orientation
essentielle pour la suite du cursus artistique de l’étudiant. L’étudiant
doit obtenir 60 crédits ECTS pour passer en 2e année, aucun rattrapage
n’est admis. La 1re année nécessite donc un engagement important qui
se traduit par une assiduité constante et une implication sans faille dans
le système pédagogique d’initiation aux champs de l’art et du design,
proposé par l’école.
À l’issue des bilans de second semestre, l’étudiant détenteur des 60
ECTS réglementaires, se prononce pour le choix d’une des deux options
du cursus : Art et Design. Ce choix est confronté à une commission
d’enseignants des deux domaines pour être validé.
43
Semestre 1
Intitulé : Maîtrise spatiale : maîtrise du point de vue
Représentations codifiées : dessin géométrique /
descriptive / perspective
Enseignant : Claude Marro
Semestre : 1
Prérequis : Admission en première année.
Progressivement, la démonstration lors de cours magistraux, la prise
de notes dessinées, la transformation de ces notes en maquette,
permettent la comparaison et une approche transversale des modes
de représentation. Ce cours n’est pas exhaustif, il aborde les modes de
raisonnement dans l’espace, utiles pour les représentations par épure
informatique et essentiellement, pour le dessin d’observation ou de
conception à main levée, du plan à l’espace ou de l’image à l’espace.
Contenu : Dessin géométrique / descriptive / perspective. Généralités :
Géométrie plane aux instruments «règle et compas», projections planes
de volume, conception de combinatoire de volumes du dessin à main
levée, de l’épure jusqu’à la construction de maquette.
Domaines abordés :
- géométrie cotée : notions générales et mise à niveau pour un vocabulaire conventionnel.
- géométrie descriptive : essence de toute forme de représentation codifiée (plan, coupe, élévation, perspective, anamorphose...), mode de raisonnement spatial qu’il convient de comprendre pour découper l’espace dans ses vraies grandeurs.
- perspective axonométrique : un mode de
représentation géométrique de l’espace en 3 dimensions, accessible, qui permet de dimensionner rapidement les volumes et asseoir le raisonnement dans l’espace.
- perspective conique : un mode de représentation proche ou éloigné (anamorphose) de la vue humaine, considéré, avec 1er cycle / 1re année tronc commun
Objectifs : Ce cours s’inscrit dans le cadre de la formation fondamentale.
Il présente les notions de base de géométrie dans l’espace par un
exposé comparatif des modes de représentation dits codifiés :
- géométrie plane
- géométrie descriptive
- géométrie axonométrique, conique, sphérique.
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les outils précédents, selon une situation optique particulière.
Elle est démontrée dans le cours depuis le point de vue et à l’extérieur du point de vue (de la scène) afin d’en
comprendre le processus.
Ces temps successifs dans le cours, suivant une complexité croissante,
donnent à l’étudiant les outils pour effectuer le passage de la page au
volume, de la conception à la réalisation.
Méthode : cours magistraux et ateliers.
Charge horaire : 5 séances de 8 heures.
Bibliographie indicative :
COMAR Philippe, La perspective en jeu, collection Découvertes,
Gallimard, Paris, 1992.
SERRES Michel, Les origines de la géométrie, collection Champs
sciences, Flammarion, Paris, 2011.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués au Dessin en
Semestre 1.
Intitulé : Cours de dessin 1re année
Enseignant : Patrick Sirot
Semestre : 1
Prérequis : connaissance technique des éléments constitutifs de la
pratique du dessin.
Objectifs : Tracer sur une feuille de papier c’est engager une certaine
idée de cette feuille de papier, elle peut être structure, plan, source
narrative. Il s’agit d’acquérir les bases du dessin envisagé comme moyen
d‘expression et de comprendre les relations ténues qu’il entretient avec
l‘écriture et l’acte de présence du corps en action.
Contenu :
« Que fait celui qui dessine sinon rencontrer d’abord où le langage
décide » Y. Bonnefoy.
Découvrir des dispositifs qui inventent d’autres relations entre le
modèle et sa représentation (dessin/écriture, dessin/performance), pour
rendre visible un processus de construction sensible et/ou conceptuel.
Comprendre les enjeux du dessin et les phénomènes graphiques qu’il
produit par la mise en place de divers exercices, entre observation
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et expression et par une mise à distance critique du regard. En faire
l’expérience par l’utilisation de diverses techniques, outils, supports,
médium, diversifier les formats, les points de vue, apprendre à acquérir
une main libre et experte, libre pour choisir et décider d’un langage,
experte pour le qualifier, prendre enfin la mesure de la relation
« réalité » du sujet et/ou fiction de sa représentation.
Méthode : chaque séance de 8h commence par 2 h de cours magistraux
sur une « histoire des outils du dessin » puis 6h d’atelier expérimental.
Charge horaire : 2 séances de 8h hebdomadaires semestre 1
Nature de l’évaluation : contrôle continu suivant les étapes du travail et
évaluation collégiale.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués au Dessin en
Semestre 1.
Intitulé : Cours de dessin 1re année
Enseignant : Solange Triger
Semestre : 1
Prérequis : début d’acquis d’une pratique des arts plastiques au niveau
de l’enseignement secondaire.
Objectifs : Il s’agit pour les étudiants d’acquérir les bases du dessin, à la
fois comme moyen d’observation, d’expression mais aussi de réflexion
et de projet, utilisables dans une pluralité de domaines des arts visuels.
Il est aussi question de faire l’expérience par l’utilisation de différentes
techniques, outils, supports et médium d’une liberté de geste, pour peu
à peu choisir et mûrir un langage plastique. Il s’agit enfin d’acquérir une
culture historique correspondant à ce langage.
Contenu : L’intervention est principalement axée sur une pratique
diversifiée et plurielle du dessin s’inscrivant dans une situation
historique, et possédant une puissance et une pertinence de
représentation transhistorique.
1er cycle / 1re année tronc commun
Bibliographie indicative :
BONNEFOY Yves, Remarques sur le dessin, éditions Poésie Gallimard,
Paris, 1997.
DAMISCH Hubert, Traité du trait, éditions RMN, collection Louvre, Paris,
1995.
DERRIDA Jacques, La Vérité en peinture, Flammarion, Paris, 1993.
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Méthode : Les cours s’articulent sur 4 temps :
1. un parcours dans l’Histoire de l’art
2. des expérimentations plastiques d’observation et d’expression
3. un réinvestissement personnel des acquis du cours
4. une discussion collective critique des travaux
Charge horaire : 2 séances de 8h et 2 workshops.
Bibliographie indicative :
Revues : Roven, The Drawer, Étapes, Beaux-Arts magazine
Catalogues d’expositions
Sites internet :
www.centrepompidou.fr
creative.arte.tv/fr
www.documentsdartistes.org
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation collégiale
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués au Dessin en
Semestre 1.
Intitulé : Histoire de l’art
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 1
Prérequis : Connaissance des principaux repères historiques de
l’Antiquité aux Temps Modernes.
Objectifs : Construire et approfondir des connaissances et une réflexion
sur les repères thématiques et concepts fondamentaux des principaux
mouvements artistiques à travers une démarche transversale : arts
plastiques, arts visuels dans leur ensemble, danse, musique, littérature…
La question de la progressivité généalogique permet aux étudiants de
construire un socle théorique et historique au fur et à mesure de leur
prise d’autonomie dans une pratique contemporaine de l’art.
Contenu : Le programme est conçu de manière à reconnaître et
comprendre, au cours du Semestre 1, l’évolution transversale des arts de
la représentation de l’Antiquité jusqu’au XVIe siècle. Cette introduction
à l’histoire de l’art passe par l’analyse chronologique et thématique des
grands paradigmes antiques et de leurs codes de représentation : art
égyptien, art grec, art étrusque et romain.
Méthode : Cours magistraux
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Charge horaire : 8 séances de 2 heures, soit 16 heures.
Une bibliographie recommandée complémentaire est proposée lors de
chaque séance.
Revues :
« Beaux-Arts », actualité et histoire de l’art (mensuel)
« Connaissance des Arts », histoire de l’art et repères thématiques
(mensuel)
Nature de l’évaluation : Assiduité aux séances. Contrôle continu.
Contrôle écrit des connaissances apprises en cours.
Crédits : Évaluation intégrée aux 8 crédits attribués en Histoire, théorie
des arts au Semestre 1.
Intitulé : Théorie de l’art
Enseignant : Marie Adjedj
Semestre : 1
Prérequis : Niveau baccalauréat ; connaissance des principaux
événements historiques des XIXe et XXe siècles.
Objectifs : Acquisition des connaissances élémentaires relatives à
1er cycle / 1re année tronc commun
Bibliographie indicative :
BERNARD Edina, CABANNE Pierre, Histoire de l’art, du Moyen-Age à nos
jours, collectif, Larousse, Paris, 2010.
BONHEME Marie-Ange, L’art égyptien, collection Que sais-je?, n°1909,
Puf, Paris, 1992.
FAURE Elie, Histoire de l’Art T.1 : L’Art Antique collection Essais, Folio,
1988.
GINOUVES René, L’Art grec, collection Quadrige, Puf, Paris, 1993.
LACARRIERE Jacques, En cheminant avec Hérodote, collection Pluriel,
Fayard, Paris 2011 (1981).
MAFFRE Jean-Jacques, L’art grec, collection Que sais-je?, n°2278, Puf,
Paris, 2001.
MONNIER Gérard, Histoire de l’architecture, collection Que sais-je?, n°18,
Puf, Paris, 2010.
NERAUDAU Jean-Pierre, L’art romain, collection Que sais-je?, Puf, Paris,
1997.
Toute la collection L’Univers des Formes sur l’Art Antique.
La collection des ouvrages de synthèse édités par Thames and Hudson
sur l’Art Antique.
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l’émergence et au développement de la notion d’art moderne.
Contenu : Tout au long de la première année les cours porteront
sur la notion de modernité. Il s’agira de démontrer que loin d’être
monolithique, elle procède d’acceptions multiples. L’axe privilégié sera
celui de la dialectique que les concepts de modernité engagent entre
l’art, l’histoire et la société. L’orientation méthodologique de ces cours
n’est pas tant de proposer une histoire de la philosophie de l’art que de
dessiner les contours d’une historiographie de la modernité forgée par
des philosophes, critiques d’art et artistes.
Au cours de ce premier semestre, l’étude de la modernité sera envisagée
sous l’angle du concept d’art moderne et des enjeux qu’il recouvre.
L’analyse sera amorcée par l’étude des leçons d’Esthétique de Hegel
qui, en 1828, énonce un « seuil de l’art moderne ». La théorie de l’art
de Hegel sera mise en perspective avec celle de Charles Baudelaire,
défenseur s’il en est du « peintre de la vie moderne » (1863). La postérité
de ces deux jalons essentiels du concept d’art moderne sera par la suite
étudiée dans les textes de Clément Greenberg, Michael Fried, ou encore
Jeff Wall.
Méthode : Cours magistraux
Charge horaire : 16 h - 8 cours de 2 heures
Bibliographie indicative :
BAUDELAIRE Charles, Le Peintre de la vie moderne, Paris, Fayard, 2010 ;
DE DUVE Thierry, PELENC Arielle, et al., Jeff Wall : l’édition complète,
Londres, Phaidon Press, 2002 ;
FRIED Michael, Contre la théâtralité : du minimalisme à la photographie
contemporaine, Paris, Gallimard, 2007 ;
GREENBERG Clément, Art et culture : essais critiques, Paris, Macula,
2000 ;
HEGEL G. W. F., Esthétique, Paris, Le Livre de Poche, 1997.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation écrite en fin de
semestre.
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (8 ECTS).
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 1
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Prérequis : Anglais niveau baccalauréat - B1/B2 du CECRL
Objectifs : niveau cible : B2. Deux objectifs : la consolidation et la remédiation des acquis ainsi que l’acquisition des nouvelles structures
langagières permettant d’accéder à une communication orale continue.
Méthode : Cours magistraux et cours de conversation.
Charge horaire : 4 séances de 1H30
Bibliographie et sitographie :
C.W.Kreider, The Pronunciation of English : A Course Book Paperback –
January 26, 2004, Wiley-Blackwell ; 2 edition (January 26, 2004)
Bonnir Trenga, The Curious Case of the Misplaced Modifier: How to
Solve the Mysteries of Weak Writing, March 4, 2008, Writer’s Digest
Books
Grant Kenton, Language Leader Advanced Course Book, Pearson
Longman, 2010
David Cotton, Language leader Intermediate Course Book, Longman
2010
Raymond Murphy, Murphy’s English Grammar in Use, Cambridge
University Press, 2014 Randolph Quirk et Sydney Greenbaum, A
University grammar of English, Longman, 1973 –
The Times - BBC Learning English - BBC Podcasts, http://www.bbc.
co.uk/podcasts/genre/news
Voice of America Podcasts, http://learningenglish.voanews.com/
podcast/0.html
Papers and magazines, The Guardian, The Telegraph, The Daily Mail, The
Washington Post, USA Today, The New York Times - American Fine arts
Magazine http://www.britishmuseum.org
http://www.si.edu
D’autres livres, magazines, sites internet susceptibles de correspondre
aux attentes de la progression pédagogique.
1er cycle / 1re année tronc commun
Contenu : Les activités mixent les séquences à thème qui mettent
en jeu l’ensemble des compétences à travailler (compétences de
compréhension écrite, orale, de communication etc.) et qui sont ancrées
dans la réalité du monde contemporain, des activités touchant le monde
de l’art et plus particulièrement l’art moderne dans le monde anglosaxon. Les démarches sont très diversifiées pour une approche globale
de la langue et les activités sont basées sur des documents authentiques
écrits et oraux. Une bonne utilisation des TIC (Technologies de
l’information et de la Communication) permettra aussi la mise en jeu des
notions.
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Nature de l’évaluation : Evaluation sommative de l’ensemble des thèmes
abordés.
Crédits : Evaluation intégrée au 2 crédits attribués aux langues
étrangères en semestre 1
Intitulé : Art, culture et territorialité
Enseignant : Florence Morali
Semestre : 1
Prérequis : Connaissance des différents modes de socialisation de la
culture, avoir repéré l’objet dans son inscription spatiale et sociétale.
Objectifs : Puisque les objets participent aux processus de socialisation,
la sensibilisation au Design dans ses formes culturelles nécessite
l’apprentissage d’un langage, d’une culture et d’une analyse des
processus de symbolisation ; l’acquisition de ce vocabulaire permet de
faire comprendre en quoi l’objet révèle la capacité humaine à agir sur
son milieu et sur l’environnement.
Contenu :
1 / Les différents modes de socialisation de la culture
2 / L’objet est inscrit dans un échange symbolique
3 / Les différents imaginaires dans l’esthétique de l’objet
4 / L’objet ; le terme d’une culturation ; les objets emblématiques.
Méthode : conférences.
Charge horaire : 4 séances de 2 heures.
Bibliographie indicative :
Ouvrages généralistes sur la culture :
CERTEAU (de) M., La culture au Pluriel, Seuil, Paris, 1993, et L’invention
du quotidien, collection Folio essais, Gallimard, Paris, 2002.
DEBORD G, La société du spectacle, Champ Libre, Paris, 1967.
HALL Edward T. , La dimension cachée, collection Essais, Points N° 89,
Seuil, Paris,1978 et Le langage silencieux , collection Essais, Points N°
160, Seuil, Paris,1984.
WALLACH Jean-Claude, La culture, pour qui ?, Editions de l ‘Attribut,
Paris, 2006.
Les enjeux sociétaux :
LATOUCHE Serge, Décoloniser l’imaginaire : la pensée créative contre
l’économie de l’absurde, collection L’Après-développement, Parangon,
51
Paris, 2003.
STIEGLER Bernard, Réenchanter le monde : La valeur esprit contre le
populisme industriel, Flammarion, Paris, 2006.
Nature de l’évaluation : devoir sur table.
Crédits : Évaluation intégrée aux 8 crédits attribués en Histoire, théorie
des arts au Semestre 1.
Intitulé : Dessin technique et technologie de construction
Assistant : Jean-Maurice Reboul
Semestre : 1
Prérequis : Connaissances en géométrie. Avoir un esprit d’analyse.
Objectifs : Le but de cette initiation est l’étude et la réalisation concrète
de différents projets que l’élève sera amené à concevoir durant son
cursus.
Contenu : Le programme est conçu de manière à permettre aux
élèves de concevoir théoriquement un projet en sachant analyser un
mécanisme à partir de schémas technologiques et de rudiments de
dessin industriel (Différentes vues et coupes correctement positionnées
sur un format normalisé à une échelle judicieusement choisie).
Méthode : Initier les élèves aux techniques de construction en atelier
et les familiariser à l’utilisation des outils et machines-outils mis à
disposition par l’école.
Charge horaire : 6 séances de 3 heures.
1er cycle / 1re année tronc commun
L’art et ses usages :
DUCRET A., L’art dans l’espace public : une analyse sociologique,
Seismo, Zürich, 1994.
GRAVELAINE (de) F. (collectif), Penser la ville par l’art contemporain, Éd.
de la Villette, Paris, 2004.
JEUDY Henri-Pierre, Les usages sociaux de l ‘art, Circé, Paris, 1999.
LAHAUD Jean-Marc, Art et politique, L’Harmattan, Paris, 2006.
LEXTRAIT F., KAHN F., Nouveaux territoires de l’art (colloque), Secrétariat d’Etat au patrimoine et à la décentralisation culturelle, Paris, 2005.
MOULENE Claire, Art contemporain et lien social, éditions Cercle d’Art,
Paris, 2007.
SAEZ Jean-Pierre (collectif), Culture & Société - Un lien à recomposer,
collection Saison Une, Editions l’Attribut, Paris, 2008.
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Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués au Dessin en
Semestre 1
Intitulé : Création assistée par ordinateur
Assistant : Julien Raynaud
Technicien : Daniel Libbra
Semestre : 1
Prérequis : connaissances informatiques de base.
Objectifs : Donner un aperçu des outils et techniques utilisés dans la
création assistée par ordinateur à savoir le graphisme, la vidéo, le Dessin
Assisté par Ordinateur (DAO) , l’ image de synthèse et les technologies
de projection vidéo numérique. Comprendre et savoir utiliser les
fonctions de base des différents logiciels informatiques liés à l’image
numérique que doivent maîtriser les étudiants en première année
(prérequis aux modules et workshops)
Contenu : Les cours magistraux, par des exemples et des discussions,
auront pour but de démystifier les programmes informatiques liés à
l’image numérique et leurs utilisations dans l’industrie de la création
numérique : l’illustration, la DAO, la PAO, l’édition, l’art vidéo ou le
cinéma, l’image de synthèse, la vidéo 3D stéréoscopie ainsi que le
mapping vidéo (projections sur façades et autres supports en volume).
Les étudiants, durant les cours théoriques, appréhenderont par des
projections vidéo les interfaces des différents logiciels ainsi que
l’utilisation des fonctions de base avant de les expérimenter dans
l’atelier.
Les logiciels étudiés seront :
- Pour la PAO et la DAO : Photoshop, Illustrator, InDesign, AutoCAD
- Pour la vidéo : montage Adobe Premiere et Final Cut pour les trucages
- Pour les trucages et effets spéciaux : After Effects,
- Pour la création de DVD : Encore DVD,
- Pour le son : Southbouth.
Ainsi que des outils et médiums utilisés dans les années suivantes design
et art (en salle de cours théorique) :
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- la 3D (l’image de synthèse) : visualisation, simulation : 3DS max, zbrush,
- la visualisation architecturale : AutoCAD, Revit, ArchiCAD...
- la 3D stéréoscopie : différentes techniques et
possibillités qu’offrent l’image 3D stéréoscopique projection et écran, lunettes, image et logiciels.
- installation et vidéo-projections à plusieurs projecteurs : mapping vidéo, live vidéo : Modul8, MadMapper, After Effects.
Les Ateliers : Chaque séance en atelier infographie et multimédia sera
le moyen d’expérimenter et de savoir exécuter les fonctions et actions
de base de chaque logiciel, ainsi que l’organisation et l’utilisation du
parc informatique comme un prérequis avant les modules et workshops
utilisant ces médiums et ateliers techniques concernés.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués au Dessin en
Semestre 1
Intitulé : Du plan à l’espace, de la structure à la forme
Enseignant : Alain Pontarelli
Semestre : 1
Prérequis : Sensibilité à l’espace.
Objectifs : Il s’agit d’aborder le champ de la sculpture par un système
de cours construits ainsi que des travaux dirigés. L’objectif est
d’introduire une ouverture artistique tout en mettant en place une
initiation entre théorie et pratique comme condition première de l’acte
de création. L’étudiant découvre des possibles, expérimente des actes,
des situations. Il appréhende les notions de bases liées à la sculpture
qu’il développera tout au long de son cursus dans une progressivité
exigeante. La sculpture est un médium très référencé historiquement,
convoquant de nombreux savoir-faire. Si tous les possibles sont devant
nous, les éléments combinatoires doivent être assimilés et intégrés.
Le choix de tel ou tel procédé pose question. Le fait de sculpter, à l’ère
de la reproductivité et des nouvelles technologies, pose question.
Produire une sculpture, un objet, une forme n’est pas un acte innocent.
1er cycle / 1re année tronc commun
Méthode : Cours en demi-groupe comprenant un cours théorique et un
cours pratique en atelier technique.
Charge horaire : 6 séances de 4 heures.
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La prise de contact de l’étudiant avec la sculpture est soumise au corps
propre. Il est l’élément déclencheur, tout à la fois échelle de mesure,
gabarit, empreinte. Cela aboutit à une connaissance de soi et met en
avant l’expérience manipulatoire. Il s’agit de désinhiber l’étudiant tout
en désacralisant l’idée romantique de la sculpture au profit d’une praxis
liée à la réflexion et à l’élaboration. La mise en place d’un processus de
travail aboutit à la production de formes et d’espaces. Le but est de
mettre en correspondance des volumes qui s’émancipent pour investir
des territoires élargis, de démontrer que l’espace intangible est une
matière tout autant que la forme et qu’elles sont intrinsèquement liées.
Contenu : Ce module permet la découverte du médium sculptural. Il
se décline en une série d’exercices qui aboutissent à la production de
volumes ayant des échelles, des formes, des représentations diverses.
Par conséquent cette suite de mise en pratique définit des scénarii liés à
l’histoire de la représentation en sculpture.
Les thèmes abordés sont :
- Le corps, la partie d’un tout : une mécanique qui se monte et se démonte.
- Conception d’un assemblage : de l’équilibre stable à l’équilibre instable.
- L’avatar papier : construction, compression.
- Le m2 : du tapis à l’objet
- Mémento Mori : vanité papier.
- La palissade : de la limite à la construction.
- Entre croix et cube : un nouvel agencement
Ces exercices se situent dans le champ contemporain et correspondent
à des positionnements et des investigations sculpturales élargies. Il
s’agit d’installer et élaborer un processus méthodologique lié à la praxis
qui permette à l’étudiant d’affirmer un parti pris plastique en devenir.
Le carton et le papier sont les matériaux utilisés. Cette appropriation
en voie d’invention contraint l’étudiant à être attentif quant au choix
de la matière qu’il collecte dans l’espace public. Cette collecte oblige
l’étudiant à s’impliquer en amont dans le projet.
Ces matériaux seront tour à tour : découpés, modelés, tressés, incisés,
assemblés, façonnés, intégrés, installés. Les volumes produits émanent
de gestes connexes à une sculpture transhistorique comme la taille
directe (procédé dit de soustraction), le modelage (procédé dit
d’addition), l’assemblage (collage en trois dimensions). La succession
des productions s’orientent au départ du motif et de sa représentation
pour muter ensuite vers le champ du design, de la non architecture,
de l’objet, de l’installation. Les volumes sont envisagés comme une
55
mécanique qui se construit et se déconstruit sollicitant l’introspection du
regard.
Solliciter l’attention des étudiants sur l’espace, matière intangible
qui produit intrinsèquement la forme. Exercer le regard de l’étudiant
pour découvrir les phénomènes non pas en aplat mais en profondeur.
Multiplier les points de vue d’une forme par l’observation et le dessin.
En effet la réalisation d’un volume passe obligatoirement par la mise
en pratique du dessin. Il permet le recul nécessaire pour une analyse
raisonnée. Les objets se déclinent en situations. Ils engendrent une
action performative qui sera mise en lumière et photographiée
proposant ainsi une autre lisibilité clôturant le module.
Charge horaire : 10 séances de 8 heures.
Bibliographie indicative :
DIDI-HUBERMAN Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde,
éditions de Minuit, Paris, 1995.
DIDI-HUBERMAN Georges, Le cube et le visage. Autour d’une sculpture
d’Alberto Giacometti, Macula, Paris 1993.
KRAUSS Rosalind, Passages une histoire de la sculpture de Rodin à
Smithson, éditions Macula, Paris, 1997.
POUILLON Fernand, Les pierres sauvages, Seuil, Paris, 1964.
WITTKOWER Rudolf, Qu’est-ce que la sculpture? Principe et procédures,
de l’Antiquité au XX siècle, Macula, Paris, 1995.
Nature de l’évaluation : évaluation individuelle du semestre 1
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués au Volume en
Semestre 1.
Intitulé : Initiation à la sculpture
Enseignant : Hendrik Sturm
Semestre : 1
Prérequis : Une certaine aptitude aux manipulations
1er cycle / 1re année tronc commun
Méthode : Les étudiants découvrent divers phénomènes grâce à
la manipulation. La pratique et les expériences en sont le moteur
constitutif. Il s’agit d’exercer et de mettre en mouvement. Faire
émerger des volumes, du plan à l’espace, pour produire des formes en
3 dimensions. La production des différents objets conduit l’étudiant
à intégrer pas à pas compréhension, discernement et recherches
plastiques.
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Objectifs : Approche de la sculpture autonome par la pratique du
modelage et du moulage. Les matières de la terre à modeler et du plâtre
nécessitent des outils et des rythmes de travail variés. La technique
traditionnelle du moulage passe par des étapes d’objets éphémères qui
seront détruits au cours de l’avancement du travail avant d’arriver à un
objet pérenne. Ce procédé permet d’expérimenter le « positif/négatif »
comme une des notions essentielles de la sculpture.
Contenu : Modelage d’une ronde-bosse en argile - gâchage du plâtre
- moulage en plâtre avec moule à creux perdu ou avec moule à pièce
- moulage en alginate – tirage en coulée directe ou par estampage en
plâtre, papier, béton, chocolat, ... - retouches, réparations, patinages –
lectures critiques collectives.
Méthode : Atelier.
Charge horaire : 10 séances de 8 heures.
Bibliographie indicative :
BODRY Marie-Thérèse et BOZO Dominique, La sculpture, méthode et
vocabulaire, Imprimerie nationale, Paris, 2005.
ROSIER Pascal, Le moulage, Dessain et Tolra, Paris, 1980.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués au Volume en
Semestre 1
Intitulé : Peinture / couleur
Enseignant : Fernando Galvez
Semestre : 1
Prérequis : Bases de connaissances picturales.
Objectifs : 1er trimestre : les étudiants venant d’horizons différents, il est
nécessaire de revoir les bases de la peinture, par des exercices adaptés,
adéquats.
1- les sensibiliser à :
- l’observation du réel
- la couleur
- la composition
- la matière
- le support
- l’outil
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2- éveiller chez l’étudiant le désir d’approfondir par lui-même ces
composantes techniques.
3- les maîtriser, non pas comme finalité mais dans le but de s’en libérer,
de trouver une autonomie créatrice.
4- le sensibiliser à la couleur, affiner, aiguiser le regard, comme un
musicien développe son écoute.
5- stimuler, solliciter le travail personnel.
Contenu : Par des exercices, l’étudiant doit aborder tous les aspects
techniques de ce qui compose la peinture pour pouvoir la démystifier, la
rendre accessible.
Découverte de la couleur
- élargir sa perception : d’une façon méthodique, mélanger les couleurs, noter le pourcentage, le dosage des couleurs,
- créer une multitude de couleurs par mélange libre,
- élaboration de gris colorés (3 primaires + blanc)
- d’une seule couleur, obtenir différentes valeurs.
La composition
- comment les couleurs selon leur densité, leur valeur, leur surface, jouent-elles entre elles ?
- comment les accords et les harmonies de la couleur agissent-
elles sur la perception du spectateur ?
- par les rapports colorés, créer des tensions, des atmosphères, des sentiments.
La matière
- présentation des différents médiums: les colles, les pigments, les liants…, sur cette base technique, inventer ses propres recettes.
- les possibilités classiques de la peinture : glacis, empâtements…
- les divers matériaux utilisés au XXe siècle : sable, enduits, 1er cycle / 1re année tronc commun
Observation du réel
- s’ouvrir à son environnement,
- appréhender le monde qui nous entoure,
- comprendre le réel comme réservoir infini de formes,
- « re-créer » cette réalité par le graphisme et la couleur,
- dessin d’observation, étude documentaire,
- apprendre à voir en masses et non par le contour
(nature morte - Bonnard, Morandi…)
- comment créer l’espace, la profondeur sur le plan par la valeur, par la couleur.
(drapé - Léonard de Vinci - Caravage…)
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collages…
(Schwitters, Tapiés, Rauschenberg…)
Le support
- poser la question du support : son évolution dans l’histoire,
- essai de différents matériaux : papiers, cartons, toiles, bois…
- comment une même couleur réagit-elle selon le support ; observer, expérimenter.
Les outils
- réfléchir aux outils de la peinture,
- expérimenter toutes les possibilités des outils traditionnels de la peinture,
- inventer, découvrir des nouveaux outils : la main, la spatule…
- Impression, empreinte, trace… (Klein, Pollock, Soulages…)
Tout ce parcours permet à l’étudiant une réflexion, une expérimentation,
une acquisition de moyens, qu’il doit impérativement investir dans son
travail personnel.
Méthode : Atelier.
Charge horaire : 6 séances de 8 heures.
Bibliographie indicative :
ARTAUD Antonin, Van Gogh : Le suicidé de la société, Gallimard, Paris,
2001.
BOULEZ Pierre, Le pays fertile : Paul Klee, Gallimard, Paris, 2008.
GARCIA Pierre, Le métier de peintre, Bordas, Paris, 1990.
GOMBRICH E.H., Histoire de l’art, Phaidon, Paris, 2006.
ITTEN Johannes, Art de la couleur, Dessain Et Tolra, Paris, 2004.
ITTEN Johannes, L’étude des oeuvres d’art, Lethielleux, Paris, 1990.
KANDINSKY Wassily, Du spirituel dans l’art, Folio essais, Gallimard, Paris,
1988.
KLEE Paul, Théorie de l’art moderne, Folio essais, Gallimard, Paris, 1998.
MATISSE Henri, Ecrits et propos sur l’art, Hermann, Paris, 2000.
PASTOUREAU Michel, Le petit livre des Couleurs, Points, Paris, 2007.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu, évaluation collégiale fin de
semestre.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués à la Peinture en
Semestre 1.
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Intitulé : Couleur
Enseignant : Sylvia Bonal
Semestre : 1
Prérequis : Une sensibilité chromatique.
Contenu : Approche théorique accompagnée d’une suite de travaux
pratiques, ce cours est une introduction au design qu’il soit graphique,
d’objet ou d’espace.
Ce cours a pour fil rouge le texte « les couleurs » d’Ettore Sottsass
(« Notes sur la couleur » B. Radice aux éditions Abet Laminati 1992), où
celui-ci nous livre sa perception de la couleur et son utilisation aussi bien
mentale que sensorielle.
Proposition de travail à partir de souvenirs, recherches, réalisations et de
manipulations d’échantillons couleurs.
Travail de classement, de sélection, de composition et de traduction en
valeurs de gris de cet échantillonnage.
Par des exemples et des exercices pratiques, l’étudiant est confronté
aux expériences de l’interaction des couleurs entre elles.
Méthode : Atelier, cours culture spécifique.
Charge horaire : 6 séances de 8 heures.
Bibliographie indicative :
ITTEN Johannes, Art de la couleur, Dessain Et Tolra, Paris, 2004.
KUNO Naomi, Colors in context, éditions Graphic Sha.
Design et Gammes, collectif, Industries Fcs Ameublement, Paris, 2001.
HORNUNG David, Colour, Editions Laurence King, Paris, 2012.
DERIBERE Maurice, La Couleur, collection Que sais-je ?,Puf, Paris, 2008.
ALBERS Josef, Interaction of Color, Yale University Press, Revised
Edition, 2006.
Nature de l’évaluation : Évaluation individuelle en cours.
1er cycle / 1re année tronc commun
Objectifs :
- Faire réagir l’étudiant à la valeur sensorielle et la dimension émotionnelle de la couleur.
- Découvrir et / ou redécouvrir l’expérience du cercle chromatique et acquérir les bases de la théorie de la couleur.
- Permettre à l’étudiant de sélectionner et de combiner les couleurs afin d’élaborer des palettes harmonieuses.
- Faire comprendre à l’étudiant qu’il dispose en lui d’un potentiel couleur.
60
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués à la Peinture en
Semestre 1
Intitulé : La médiathèque spécialisée de l’ESADTPM,
Atelier 1
Bibliothécaire : Cédric Lerible
Semestre : 1
Prérequis : Connaissances de base en recherche documentaire.
Objectifs : initier aux outils méthodologiques de la recherche
documentaire.
Contenu : découverte du fonds spécialisé en art, design et architecture
contemporains. Présentation détaillée des typologies d’ouvrages,
et des types de revues. Apprentissage ou perfectionnement sur les
classements en bibliothèque et les outils de la recherche documentaire
(catalogues en ligne). La question des mots-clés. La lecture rapide.
Méthode : ateliers en médiathèque (la bibliothèque et son pôle internet)
Charge horaire : 3 demi-journées
Ressources indicatives : Voir conditions règlement intérieur bibliothèque
Page 309 Livret de l’étudiant
Nature de l’évaluation : Contribution active aux Ateliers.
Intitulé : Atelier à la bibliothèque du CIPM à Marseille,
Atelier 1 bis
Enseignants : Valérie Michel-Fauré, Patrick Sirot
Bibliothécaires : Bibliothécaire de l’ESADTPM et Eric Giraud du CIPM
Semestre : 1
Prérequis : Connaissances de base en recherche documentaire.
Objectifs : Se déplacer dans une bibliothèque hors-les-murs pour une
demi-journée de découverte et de travail en groupe. Se familiariser avec
une bibliothèque à fonds spécialisé dont l’organisation repose sur un
classement dynamique ouvrant des horizons, dispose d’une logique
de l’édition, d’une collection de livres d’artistes et de designers et de
61
types de ressources internationales complémentaires du fonds en art
contemporain de l’ESADTPM. Complémentarité avec les ressources
documentaires AV du CIPM.
Contenu :
- Déambulations individuelles. Notion d’auteur et typologie d’ouvrages.
- Lecture de textes choisis en commun.
- Manipulation de livres d’artistes et de designers, de revues-
objets, de documents de nature diverse.
- Dialogues avec les bibliothécaires (auteur-traducteur-critique)
Méthode : Atelier
Charge horaire : 5h : 2h30 x 2 demi-groupes
Langue d’enseignement : Français + plurilingue
Nature de l’évaluation : Contribution active aux Ateliers.
Intitulé : La photographie au long cours
Enseignant : Michel Massi
Assistants : Jean-Michel Fidanza, Julien Raynaud
Semestre : 1
Prérequis : aucun
Objectifs : Donner un aperçu des oeuvres importantes et des démarches
qui jalonnent l’histoire de la photographie (de l’invention à nos jours)
pour leurs qualités propres et pour leur capacité à définir les spécificités
évolutives du médium. Conjointement, stimuler la pratique au sein
d’ateliers qui aideront l’étudiant à prendre en compte les différents
statuts du médium et de ses enjeux contemporains.
Acquisition d’outils critiques pour commencer à construire une capacité
au discernement face au caractère protéiforme de la photographie et de
sa diffusion pléthorique.
Contenu :
Les cours magistraux :
Prise en compte de ce que l’on voit (phénoménologie de la vision)
et comment on le regarde (contextualisation et interprétation).
Sensibilisation aux conditions d’émergence de la photographie, de la
1er cycle / 1re année tronc commun
Ressources indicatives :
www.cipmarseille.com
62
camera obscura aux machines de vision, de son invention chimique dans
le contexte positiviste. Puis sa réinvention numérique, («capter n’est pas
fixer» André Rouillé).
Les différents codes qui régissent l’image, les espaces où elle est
montrée et qui conditionnent le regard. Cadre et format.
Image et support, écran et projection, image lumineuse et image
physique.
L’accès aux oeuvres qui étayeront ces cours se fera par un visionnage
critique en groupe, redoublé par une consultation de ces oeuvres en
bibliothèque.
Un accent particulier est mis sur la photographie comme médium qui, de
par sa relation à la science et au réel, interroge la frontière fluctuante du
témoignage et de la fiction.
Le cours s’appuiera fortement sur des extraits d’oeuvres
cinématographiques comme ferment des concepts que déploie l’image
fixe dans la perspective du module « Arrêt sur image » du semestre 4.
Les Ateliers :
Chaque atelier agit en étroite relation avec le cours théorique qui le
précède le matin. L’étudiant devra réaliser un travail de prise de vue en
s’appuyant alternativement sur les concepts fondamentaux abordés
dans ces cours en rentrant en connivence avec les artistes visionnés.
Par ailleurs ce sera un moment privilégié d’acquisition des techniques
de base de la prise de vue numérique en lumière naturelle ou artificielle
et des logiciels de classement et d’impression. L’adéquation entre
des acquisitions techniques et le projet de l’étudiant restera bien sûr
prépondérante. Ce sera l’occasion d’aborder les questions sur le format,
la mise en espace des images, et donc de la relation au spectateur.
Méthode : Cours d’une journée en continu comprenant un cours
magistral suivi d’un atelier pratique.
Charge horaire : 40 heures.
Bibliographie indicative :
AUMONT Jacques, L’image, éd. Nathan Université. 1990.
BAQUE Dominique, L’extrême contemporain, Paris : Flammarion, 2004.
BENJAMIN Walter, Petite histoire de la photographie, 1931, in OEuvres II,
Paris : Gallimard, 2000.
BOUQUERET Christian, Histoire de la photographie en image, éd.
Marval. 2001.
CHEROUX Clément, Fautographies, éd. Yellow now. 2003.
CRARY Jonathan, L’art de l’observateur, vision et modernité au XIXeme
siècle, éd. Jacqueline Chambon 1994.
COUCHOT Edmond, La technologie dans l’art, de la photographie à la
63
Consultation des ouvrages monographiques en bibliothèque.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués aux « Images » en
Semestre 1
Intitulé : Histoire de l’image en mouvement, de la
lanterne magique au cinéma dans l’art moderne.
Enseignant : Serge Le Squer
Semestre : 1
Prérequis : aucun.
Objectifs : Initier les étudiants à une histoire de l’image en mouvement,
de ses origines à son inscription dans le champ de l’art, avant 1939.
Contenu : L’histoire de la projection et de la mise en mouvement
de l’image, au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle,
permet de comprendre comment, dans un contexte de glorification
de la machine et de la mécanique, le cinéma a transformé l’art. Le
cours traite du cinéma comme paradigme d’un nouveau réel et outil
d’expérimentation de nouvelles formes artistiques. Chaque cours est
accompagné de la projection d’extraits ou de l’intégralité de films liés à
cette période.
Méthode : cours magistraux.
Charge horaire : 4 séances de 3h.
1er cycle / 1re année tronc commun
réalité virtuelle, éd.
Jacqueline Chambon 1998.
DUBOIS Philippe, Le corps et ses fantômes, in L’acte photographique,
Paris : Nathan, 1990.
DANTO Arthur, La transfiguration du banal, Paris : éd. du Seuil, 1989.
COLLECTION PHOTOGRAPHIES, Centre Pompidou, éd. Steidl. 2007.
L’INVENTION D’UN REGARD, RMN, 1991.
MONDZAIN Marie-José, L’image peut-elle tuer ?, éd. Bayard, 2002.
FRIZOT Michel (direction), Nouvelle histoire de la photographie, Paris :
Bordas, 1994.
POIVERT Michel, La photographie contemporaine, Paris : Flammarion,
2002.
SONTAG Susan, Devant la douleur des autres, éd. Christian Bourgois,
2003.
Revue Études photographiques, Paris : Sfp.
64
Bibliographie indicative :
ALBÉRA François, L’avant-garde au cinéma, Armand Colin, Paris, 2005.
BAZIN André, Qu’est-ce que le cinéma ?, éditions du Cerf, Paris, 1962.
BENJAMIN Walter, OEuvres III, Gallimard, Paris, 2000.
BENJAMIN Walter, L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité
technique, (1939).
CANUDO Ricciotto, Manifeste des Sept Arts, Séguier, Paris, 1995.
DUPLAIX Sophie, LISTA Marcella (dir), Sons & Lumières : une histoire du
son dans l’art du XXe siècle, Centre Georges Pompidou, Paris, 2004.
FAURE Élie, Cinéma, éditions Manucius, Houilles, 2010.
MC LUHAN Marshall, Pour comprendre les médias : les prolongements
technologiques de l’homme, (1964), Le seuil, Paris, 1977.
MICHAUD Philippe-Alain (dir), Le mouvement des images, Centre
Georges Pompidou, Paris, 2006.
www.cinematheque.fr
www.ubu.com
http://1895.revues.org
Consultation des ouvrages monographiques et des copies de films ou
vidéos disponibles en bibliothèque.
Nature de l’évaluation : Écrit.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués aux « Images » en
Semestre 1
Intitulé : Cahier de recherche
Enseignants : l’ensemble de l’équipe pédagogique
Semestre : 1
Prérequis : Un désir de connaissance
Objectifs : Les pratiques de recherche, d’apprentissages, de projet
laissent traces et formes dans le langage : c’est un matériaux précieux
pour repérer et exploiter des modalités, ébaucher des hypothèses,
se représenter des cheminements, choisir et décider des ruptures,
construire des questions qui doivent amener les étudiants à enrichir et
diversifier leurs méthodes d’investigation. L’élaboration de leur cahier de
recherche est le premier outil de verbalisation de leur activité réflexive.
Contenu : Le cahier de recherche doit garder les traces d’un processus
de travail et les inscrire dans une continuité et faire ainsi émerger les
prémisses d’une réflexion autonome. La préoccupation du langage
s’associe aux pratiques plastiques pour en accompagner les exigences
65
d’analyse, d’ouverture au monde dans un souci constant de mise
en relation avec l’Histoire de l’art. Le cahier de recherche peut être
considéré, alors, comme le lieu idéal d’un va-et-vient entre réflexions
théoriques et activités plastiques, occasions de vérifier les capacités
d’une réflexion rationnelle comme spéculative d’une pratique empirique.
Méthode : 2 séances de cours magistraux présentées par l’enseignant
d’histoire de l’art et un enseignant plasticien pour définir les enjeux du
cahier de recherche et ses attendus, puis des entretiens individuels pour
vérifier les contenus, la qualité de la recherche et son avancée.
Charge horaire : 2h hebdomadaires
Bibliographie indicative : bibliographie sélective à puiser dans l’ensemble des ouvrages proposés dans les différents cours.
Intitulé : Workshop Métamorphose (Dessin et
Informatique)
Enseignant : Solange Triger
Assistant : Julien Raynaud
Semestre : 1
Prérequis : début d’une production en dessin.
Objectifs : Initiation à l’outil informatique et au logiciel Photoshop à
partir d’une thématique.
Il s’agit d’introduire à une diversification des outils du dessin, et plus
particulièrement à l’utilisation des possibilités de l’informatique dans ce
domaine.
Contenu : Il s’agira grâce à l’outil informatique et aux différentes
possibilités du logiciel, de transposer et de transformer un dessin afin
de comprendre comment les processus de métamorphoses successifs
peuvent créer de nouvelles formes. Ces nouvelles formes seront ensuite
réappropriées et retravaillées afin de trouver un prolongement en
dehors de l’outil informatique.
Méthode : Situation d’enseignement plus dense sur une période définie.
Charge horaire : Workshop d’une semaine par demi-groupe A et B en
alternance avec le workshop Dessin-Gravure
1er cycle / 1re année tronc commun
Nature de l’évaluation : contrôle continu et évaluation collégiale.
Crédits : Évaluation intégrée aux 8 crédits attribués en Histoire, théorie
des arts au Semestre 1
66
Nature de l’évaluation : Contrôle continu lors du workshop.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués au Dessin en
Semestre 1
Intitulé : Workshop Dessin-Gravure
Enseignant : Fernando Galvez
Assistante : Nathalie Rodriguez
Semestre : 1
Prérequis : Notions des fondamentaux : peinture / couleur /dessin
abordés pendant les 6 premières semaines.
Objectifs :
- Approfondir les fondamentaux : dessin, peinture, volume.
- Acquisition de nouvelles techniques : gravure, modelage.
- « Casser » les a priori afin d’inventer une approche différente.
Contenu : Pendant les 6 premières semaines, l’étudiant a été amené
à réfléchir sur les repères vécus pendant sa scolarité antérieure. Le
passage aux Workshops propulse l’étudiant dans une immersion totale
pendant une semaine autour d’un thème basique : le portrait. Le portrait
est porteur de tant d’imageries qu’il est le sujet idéal pour montrer à
l’étudiant : combien nous sommes manipulés malgré nous, combien
nous sommes porteurs d’idées reçues. Et combien encore il est difficile
de s’en extraire pour retrouver un langage personnel.
Mettre à mal toutes ses certitudes afin que l’étudiant entame un
processus de réflexion qui l’accompagne tout le long de son cursus.
Donner toute une série d’exercices qui « bouscule » les a priori de
l’étudiant.
Plonger celui-ci dans une approche encore inconnue afin qu’il perde ses
repères lui permettant ainsi de se réinventer un nouveau langage.
Présentation d’artistes qui ont abordé le portrait : des portraits du
Fayoum aux autoportraits de Rembrandt, de Fautrier à Giacometti, de
Picasso à Bacon…
Terminer le workshop, par une journée d’espace expérimental où
l’étudiant toujours autour du thème du portrait, puisse réinvestir,
redécouvrir, expérimenter par lui-même tout ce qu’il a abordé pendant
la semaine afin d’affirmer sa propre créativité.
67
Méthode :
- Workshop de 5 jours : groupe A
- Workshop de 5 jours : groupe B
Charge horaire : Workshop d’une semaine par demi-groupe A et B en
alternance avec le workshop Dessin-Informatique.
Nature de l’évaluation : contrôle continu, évaluation collégiale en fin de
semestre.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués à la Peinture en
Semestre 1
Enseignants : Antoine Boudin, Olivier Millagou, un intervenant invité
Assistant : Jean-Baptiste Warluzel
Semestre : 1
Prérequis : Pratique du dessin, pratique plastique tous matériaux et
techniques diverses.
Objectifs : Cet atelier, pensé comme une bulle festive dans le
semestre 1, est proposé à l’étudiant comme « mise en bouche » afin de
découvrir la pratique du design d’auteur tel qu’il le pratiquera en 2e et
3e année DNAT. Il découvrira les conditions de la pratique du design,
sera amené à élaborer un concept et à le réaliser. L’accent est porté sur
l’expérimentation, l’exploration et le plaisir de créer.
En s’appuyant sur le travail réalisé l’étudiant sera amené à découvrir des
références (histoire du design, designers, techniques, matériaux…) afin
de nourrir sa pensée et son propos.
Contenu : Chaque année le sujet proposé aux étudiants est différent.
Profondément ancré dans la notion de projet cet atelier est avant tout
une semaine chargée avec un rythme soutenu dans laquelle la notion de
plaisir est fondamentale. Travailler en s’amusant est bien le contenu de
cet atelier.
Réparti sur une semaine les étudiants aborderont d’abord la
méthodologie de l’analyse et de la recherche basée sur un cahier
des charges simple. Puis ils développeront leurs idées en utilisant
les techniques de dessin acquises dans les semaines précédentes
(techniques mixtes) et en pratiquant en atelier, confrontés à la matière.
Ils produiront ainsi des échantillons, des maquettes pour aboutir à un
prototype échelle 1/1. Cette semaine de travail est documentée par un
1er cycle / 1re année tronc commun
Intitulé : Workshop Design d’auteur
1/ Desseins communs / Mise en main
68
travail d’édition réalisé tout au long de la semaine.
Les projets des étudiants et l’édition élaborée tout au long de la
semaine sont présentés lors d’une exposition/vernissage le vendredi
pour clôturer la semaine en présence des autres étudiants de l’école et
des enseignants.
Méthode : Un sujet précis basé sur une technique ou un matériau est
proposé. S’en suit une phase d’analyse et de recherches afin de trouver
une réponse juste à la question posée.
Puis, des premiers croquis jusqu’au prototype et à sa communication,
l’étudiant réalisera son idée avec des techniques simples en répondant à
la question posée.
Charge horaire : Workshop d’une semaine.
Nature de l’évaluation : contrôle continu pendant le workshop.
Crédits : Évaluation intégrée aux 3 crédits attribués au Volume en
Semestre 1
Intitulé : Module Parole (voix/image/texte)
Enseignant : Patrick Sirot
Semestre : 1
Prérequis : connaissances des pratiques de la performance abordée au
premier semestre dans les cours de dessin d’expression.
Objectifs : La relation parole, voix / image / texte pose des questions
qui engagent le rapport à l’autre et à la communauté. Il s’agit de
comprendre les mécanismes de la performance où la parole est
présente, d’analyser ce qui la sépare ou non du spectacle. Repérer des
différences, des ressemblances, des oppositions entre le penser et le
parler, l’écrit et le parler, le dessiné et le parler, l‘image et la voix off, la
voix et le sous-titre…
Contenu : L’étudiant appréhende son propre corps, sa propre voix
comme un moyen de spatialisation.
Il se confronte à divers espaces, diverses situations d’altérité. Il analyse
les phénomènes physiques de la parole : respiration expiration,
acoustique, déplacement, poids, gravité. Il invente alors des possibles,
conçoit par le dessin et l’écriture de textes (… des contraintes
oulipiennes, des inventaires de G.Perec à la poésie sonore de Gherasim
Lucas et de Bernard Heidsieck…) des scénarii possibles, des dispositifs. Il
repère les espaces d‘intervention de la parole, il expérimente la
69
« mise en voix » du texte et en vérifie son impact spatial, il la confronte
à l’image, aux images… Il analyse et positionne son acte de parole et
porte, alors, une réflexion sur la nature et le statut de sa trace (prise
sonore, vidéographique, photographique…).
Méthode : Cours magistraux qui proposent de structurer à travers
l’histoire contemporaine une pensée de la performance et de la poésie
sonore, et des séances d’atelier où l’étudiant expérimente, écriture, voix,
enregistrement, puis analyse et vérifie (seul ou/et en groupe) , écoute
d’enregistrements sonores de Charles Pennequin, Christophe Tarkos,
Anne James Chaton, Julien Blaine, Bernard Heidsieck.
Charge horaire : 2 semaines.
Nature de l’évaluation : contrôle continu évaluation collégiale.
Crédits : 2
Intitulé : Module Juste une image
Enseignant : Serge Le Squer
Assistants : Julien Raynaud, Jean-Baptiste Warluzel
Semestre : 1
Prérequis : aucun
Objectifs : Acquérir les fondements de la prise de vue vidéo et ses
différents paramètres pour se forger un vocabulaire vidéographique.
Permettre aux étudiants de prendre conscience de la diversité des
images en mouvement et de la nécessité d’en faire le choix en relation
avec leur futur projet artistique.
Contenu : Le module vidéo inscrit la question de l’image au coeur de
la production artistique. Au moment où nous passons d’un monde
1er cycle / 1re année tronc commun
Bibliographie indicative :
LABELLE-ROJOUX Arnaud, l’acte pour l’art, Édition Al Dante
réactualisée, Paris, 2004.
LUCAS Gherasim, Le chant de la carpe, Librairie José Corti 11 rue de
Médicis, Paris (Première édition : 1973, Le Soleil Noir)
PEREC Georges, Je me souviens, Fayard, Paris, 2013 (1978).
PEREC Georges, La disparition, collection L’imaginaire, Gallimard, Paris,
1989.
QUENEAU Raymond, Exercices de style, collection Folio, Gallimard,
Paris, 1982.
70
en image à une image monde, le statut des images est de nouveau
interrogé. Partant de ce constat, nous réinterrogerons l’énoncé de JeanPierre Gorin « ce n’est pas une image juste, c’est juste une image ». Cet
atelier engage les étudiant/es à expérimenter le plan séquence à travers
les différents paramètres de la prise de vue vidéo, en insistant sur le lien
entre forme et sens. Ces expérimentations en vidéo se prolongent dans
la rédaction d’un lexique et deux notices, l’une à propos d’une vidéo
réalisée par l’étudiant/e et l’autre sur une oeuvre d’art utilisant la vidéo
ou le cinéma.
Méthode : Cours magistraux et atelier expérimental en demi-groupe.
Charge horaire : 49 heures.
Bibliographie indicative :
BELLOUR Raymond, L’entre-images : Photo. Cinéma. Vidéo, Paris : La
Différence, 1990.
BERGALA Alain, Le cinéma, une histoire de plans, Paris : Agat films & Cie,
Les Enfants du cinéma, 1996, 108 min, dvd.
BRESSON Robert, Notes sur le cinématographe, 1975, Paris : Gallimard,
1995.
DELEUZE, Gilles, L’image-mouvement, Paris : Éd. de Minuit, 1983.
DESHAYS Daniel, L’image sonore, conférence de l’Université de Tous les
Savoirs, www.canal-u.fr, 2004, 88 minutes.
FERRER Mathilde (dir), Groupes, mouvements, tendances de l’art
contemporain depuis 1945, Paris, Ecole Nationale Supérieure des BeauxArts, 2001.
MARTIN Sylvia, Art vidéo, Paris : Taschen, 2006.
PARFAIT Françoise, Video : un art contemporain, Paris : Éditions du
regard, 2001.
POE Edgar, Silence in Nouvelles histoires extraordinaires, Paris :
Gallimard, 1995.
VAN ASSCHE Christine, La vidéo, un art de l’espace et du temps,
conférence de l’Université de Tous les Savoirs, www.canal-u.fr, 2004, 68
min.
Qu’est-ce que le cinéma ?, Trafic, revue de cinéma, Paris : P.O.L., 2004,
n°50.
Revue Trafic, Paris : POL
www.canal-u.tv
www.eai.org
www.mediaartnet.org
www.newmedia-art.org
www.ubu.com
www.vdb.org
http://24-25.fr
Consultation des ouvrages monographiques et des copies de films ou
vidéo d’artistes disponibles en bibliothèque.
71
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation collégiale en fin
de semestre.
Crédits : 2
Intitulé : Module Imaginaire constructif : structure,
matière, espace, lumière.
Enseignants : Claude Marro, Alain Pontarelli, Jean-Maurice Reboul
Semestre : 1
Prérequis : Avoir acquis les bases techniques et les notions élémentaires
des médiums fondamentaux : dessin, perspective, peinture, sculpture.
Contenu : L’expérimentation passe par la construction d’un volume
censé appréhender : l’espace, la matière, la forme. Cette structure à
base de baguettes et de fils uniquement, teste expérimentalement les
contraintes tension / compression. L’objet obtenu radicalise le dessin du
volume dans l’espace. Depuis cet objet-épure, la production d’un objet
jumeau à base de plaques cartonnées, assemblées par emboîtement
donnera l’épaisseur, la profondeur issue des jeux d’ombre et de lumière.
Ce travail de la ronde-bosse se calque sur la structure tendue. La
ronde-bosse est composée de plans et de plis concaves et convexes
assemblés. Ces formes sont des éléments géométriques qui prennent
leur origine dans l’observation des objets en tension. L’observation
accrue passe par une analyse des éléments structurants, qui seront
ensuite réinterprétés. Cela produit un volume à «facettes» qui renvoie
par sa forme à un volume minéral. Un deuxième volume est conçu
avec des échelles différentes pour y être recouvert d’un textile. Le
recouvrement devient un derme et son support une « âme ». Cette peau
est une épaisseur qui détermine l’identité du volume de par : sa couleur,
sa texture, sa substance, sa teneur. Ce nouvel objet mute puis bascule
dans un champ qui favorise le récit.
1er cycle / 1re année tronc commun
Objectifs : L’étudiant conçoit un objet tridimensionnel à l’économie
de moyen. Il organise cette matière de façon empirique tout en étant
conscient des phénomènes physiques et mécaniques qui développent
l’objet. Cette notion de forme ouverte génère l’espace, doit être
interprétée comme matière à part entière. L’objet s’élève, s’amenuise,
configure divers espaces, d’autres échelles, revêt d’autres textures pour
de nouvelles représentations. L’exploration de ces objets passe par le
dessin et l’écrit qui permet de les contextualiser pour passer du cadre de
l’exercice à celui du projet d’invention.
72
Méthode : Nous utilisons deux axes de cours théoriques. L’un à partir de
données mécaniques simples concernant les forces dans les structures
spatiales bi et tridimensionnelles, les forces dans les plans simples ou
plissés (notion de coque). L’autre à partir d’un regard sur l’histoire de
la sculpture, en particulier l’analyse d’oeuvres significatives d’artistes
autour de centres d’intérêts que sont: la notion de socle, la notion de
sculpture ouverte, l’espace.
Charge horaire : 3 semaines, 8 h / jour.
Bibliographie indicative :
CASATI Roberto, La découverte de l’ombre, Albin Michel, Paris, 2002.
DELEUZE Gilles, Le pli, édition de minuit, Paris, 1988.
FRECHURET Maurice, Le mou et ses formes- Essai sur quelques
catégories de la sculpture du XXème siècle, éditeur Jacqueline
Chambon, Paris, 2004.
GUIGON Emmanuel, Album- Le surréalisme et l’objet, coédition centre
Pompidou / Gallimard, Paris, 2013.
OTTINGER Didier (collectif), Dictionnaire de l’objet surréaliste, coédition
centre Pompidou / Gallimard, Paris, 2013.
Nature de l’évaluation : contrôle continu et évaluation collégiale en fin
de semestre.
Crédits : 2
73
Semestre 2
Intitulé : La médiathèque de l’ESADTPM, atelier 2
« méthodologie de la recherche sur internet »
Bibliothécaire : Cédric Lerible
Semestre : 2
Prérequis : Connaissances en recherche documentaire.
Objectifs : acquérir ou perfectionner les méthodologies de la recherche
sur internet. Savoir chercher en France et à l’étranger.
Méthode : Atelier collaboratif.
Charge horaire : 6h
Intitulé : « Se former en Europe ou en Amérique du
Nord »
Coordinatrice : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 2
Prérequis : souhait de mobilité en semestre 4, en ART, niveau de langue
certifié, autonomie. Les futurs étudiants en DESIGN seront sélectionnés
en 2e année (semestre 3) pour des Stages d’été.
Objectifs : formation des étudiants en Art
Contenu : programmation d’une formation au Canada ou en Europe (au
trimestre ou au semestre) suivant les disponibilités des Etablissements
partenaires. Rédaction d’un Portfolio dans la langue du pays demandé
et de lettres de motivation.
Méthode : entretiens individuels et bilans
Ressources indicatives : Voir conditions d’accès à la mobilité
internationale cycle 1. Page 282 Livret de l’étudiant
Nature de l’évaluation : évaluation finale des candidatures sous forme
1er cycle / 1re année tronc commun
Contenu : Recherche sur internet (vidéoprojection, dialogue, et
exercices sur les ordinateurs du pôle internet). Edition collective de
sites-ressources à la fin de la séance.
74
de Commission par l’équipe pédagogique : à l’occasion des bilans de
juin.
Intitulé : Histoire de l’art
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 2
Prérequis : Connaissance des principaux repères historiques de
l’Antiquité aux Temps Modernes.
Objectifs : Construire et approfondir des connaissances et une réflexion
sur les repères thématiques et concepts fondamentaux des principaux
mouvements artistiques à travers une démarche transversale : arts
plastiques, arts visuels dans leur ensemble, danse, musique, littérature…
La question de la progressivité généalogique permet aux étudiants de
construire un socle théorique et historique au fur et à mesure de leur
prise d’autonomie dans une pratique contemporaine de l’art.
Contenu : Le programme est conçu de manière à reconnaître et
comprendre, au cours du Semestre 2, les bouleversements des codes
de représentation, acquis durant l’antiquité, au cours de la création
de l’identité européenne, le Moyen-âge, à travers l’art roman et
l’art gothique ; ensuite, l’étude de la Renaissance et l’Humanisme se
déclinera à travers le prisme du quattrocento, du classicisme et du
maniérisme.
Méthode : Cours magistraux et rendez-vous individuels
Charge horaire : 8 séances de 2 heures, soit 16 heures.
Bibliographie indicative :
BERNARD Edina, CABANNE Pierre, Histoire de l’art, du Moyen-Age à nos
jours, collectif, Larousse, Paris, 2010.
CROZET René, L’Art roman, collection Quadrige, Puf, Paris, 2001.
DUBY G. (collectif), Histoire de la Civilisation Française, en plusieurs
volumes, Le Livre de Poche, Paris, 1997.
FOCILLON Henri, Art d’Occident, Le Moyen-Age roman et gothique,
A.Colin, Paris, 1983.
LE GOFF Jacques, L’imaginaire médiéval, Gallimard, Paris, 2013 (1992).
Tous les ouvrages de cet auteur sont enrichissants pour comprendre le
Moyen-Age et la Renaissance d’un point de vue contextuel.
MALE Emile, L’Art religieux du XIIème siècle en France, Le Livre de Poche
Biblio, Paris, 1998.
PASTOUREAU Michel, Une histoire symbolique du Moyen-Age
75
occidental, Points, Paris, 2012.
BUCKHARDT J., La civilisation de la Renaissance en Italie, Le Livre de
poche, Paris, 1986.
DELUMEAU Jean, La civilisation de la Renaissance, collection Les
grandes civilisations, Arthaud, Paris, 1993 (1967).
VASARI Giorgio, Vies des artistes, traduction de L. Leclanché et C. Weiss,
collection Les cahiers rouges, Grasset et Fasquelle, Paris, 2007.
Une bibliographie recommandée complémentaire est proposée lors de
chaque séance.
Nature de l’évaluation : Assiduité aux séances. Contrôle continu.
Production d’un texte de synthèse à l’issue du module Corps à Corps.
Production d’un texte de synthèse des expérimentations et d’une
bibliographie thématique pendant l’espace expérimental La petite
fabrique du réel. Évaluation collégiale.
Crédits : Évaluation intégrée aux 8 crédits attribués en Histoire, théorie
des arts au Semestre 2
Intitulé : Théorie de l’art
Enseignant : Marie Adjedj
Semestre : 2
Prérequis : Connaissance des étapes majeures qui ont forgé le concept
d’art moderne.
Objectifs : Préciser les convergences et les écarts entre une théorie de
l’art moderniste et puriste, et une théorie de l’art développée par les
avant-gardes historiques.
Contenu : Tout au long de la première année les cours porteront
sur la notion de modernité. Il s’agira de démontrer que loin d’être
monolithique, elle procède d’acceptions multiples. L’axe privilégié sera
celui de la dialectique que les concepts de modernité engagent entre
l’art, l’histoire et la société. L’orientation méthodologique de ces cours
n’est pas tant de proposer une histoire de la philosophie de l’art que de
dessiner les contours d’une historiographie de la modernité forgée par
1er cycle / 1re année tronc commun
Revues :
« Beaux-Arts », actualité et histoire de l’art (mensuel)
« Connaissance des Arts », histoire de l’art et repères thématiques
(mensuel)
76
des philosophes, critiques d’art et artistes.
Après avoir considéré, au premier semestre, une théorie moderniste et
puriste, ce deuxième semestre se consacrera aux avant-gardes. Seront
étudiées deux formes particulières que sont la parole manifestaire
(futuriste, dadaïste et surréaliste) et la revue (Documents 1929-1934,
dirigée par Georges Bataille). Cette étude sera mise en perspective avec
les écrits de Walter Benjamin, Herbert Marcuse et Theodor Adorno, dont
les théories de l’art seront envisagées sous l’angle de l’ancrage marxiste
et de l’engagement contre les régimes totalitaires.
Méthode : Cours magistraux.
Charge horaire : 16h – 8 séances de 2h
Bibliographie indicative :
ADORNO Theodor W., Théorie esthétique, Paris, Klincksieck, 1996 ;
BENJAMIN Walter, « Paris, capitale du XIXe siècle », in BENJAMIN Walter,
Oeuvres, t. III, Paris, Gallimard, coll. Folio/Essais, 2000
BENJAMIN Walter, « L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité
technique », in BENJAMIN Walter, Oeuvres, t. III, op. cit.
KRAMER Antje, Les Grands Manifestes de l’histoire de l’art : XIXe - XXe
siècles, Paris, Beaux-Arts Éditions, 2011
MARCUSE Herbert, Culture et société, Paris, Éditions de Minuit, 1970.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation écrite en fin de
semestre.
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (8 ECTS).
Intitulé : Cahier de recherche
Enseignant : L’ensemble de l’équipe pédagogique
Semestre : 2
Prérequis : Un désir de connaissance
Objectifs : le cahier de recherche commencé depuis le début de l’année
(voir semestre 1) doit être le lieu de la vérification d’une progression de
la pensée de l’étudiant, tant par la qualité des références utilisées et
exploitées que par la précision des questions posées. Il doit permettre
de développer un vocabulaire plastique et d’affiner son champ lexical.
Contenu : Comme au semestre 1, le cahier de recherche doit garder les
77
traces d’un processus de travail et les inscrire dans une continuité et
faire ainsi émerger les prémisses d’une réflexion autonome. Le cahier
de recherche doit se nourrir des diverses propositions des enseignants
et des enseignements, pour permettre à l’étudiant d’opérer des choix
et commencer à révéler sa singularité, en étayant ses recherches d’une
réflexion théorique de plus en précise.
Méthode : des entretiens individuels pour vérifier les contenus, la qualité
de la recherche et son avancée.
Charge horaire : 2h hebdomadaires
Bibliographie indicative : bibliographie sélective à puiser dans
l’ensemble des ouvrages proposés dans les différents cours.
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 2
Prérequis : Anglais niveau baccalauréat - B1/B2 du CECRL - assiduité aux
cours et validation des crédits ECTS du semestre 1
Objectifs : niveau cible : B2. Consolidation des acquis et introduction au
vocabulaire spécifique du monde artistique.
Contenu : A l’appui des thèmes abordés se greffent une large part de
méthodologie nécessaire pour une mise en oeuvre autonome et efficace
des notions abordées. Introduction au vocabulaire de l’art notamment
par le biais des médias et mise en situation du lexique au travers de web
quests, de recherches personnelles à présenter et de jeux de rôles qui
nourrissent les échanges à l’oral.
Méthode : Cours magistraux et cours de conversation.
Charge horaire : 4 séances de 1H30
Nature de l’évaluation : Production écrite et évaluation continue à l’oral.
Crédits : Évaluation intégrée aux 2 crédits attribués aux langues
étrangères en semestre 2.
1er cycle / 1re année tronc commun
Nature de l’évaluation : contrôle continu et évaluation collégiale.
Crédits : Évaluation intégrée aux 8 crédits attribués en Histoire, théorie
des arts au semestre 2.
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Intitulé : Workshop Camouflage
Enseignants : Sylvia Bonal, Patrick Lacroix
Assistant : Julien Raynaud
Semestre : 2
Prérequis : validation Semestre 1.
Objectifs : Se familiariser au travail in situ avec découverte, observation
et sélection de son sujet d’étude.
Utiliser le dessin pour apprendre à réaliser une synthèse formelle de
son sujet et travailler en valeurs de gris (graphisme, rythme, échelle,
texture…). Procéder au relevé couleur et savoir dresser la palette
chromatique la plus précise possible (échantillonnage, classement et
positionnement).
Aborder la démarche de projet :
- Imaginer et proposer une application.
- Vérifier et procéder à l’analyse critique de son travail
- Apprendre à communiquer : Travail de mise en page avec l’application d’une charte graphique simple.
Contenu : Lancement du workshop par l’historique du camouflage et
un exercice pratique pour comprendre et réaliser un motif camouflage
simple.
Lieu d’observation phase projet: Jardin Saint Bernard à Hyères.
Découvrir, parcourir et sélectionner une variété de plantes de ce jardin
botanique et par le travail d’observation et d’analyse de cette plante
établir une synthèse formelle et couleur afin de concevoir son motif
camouflage. Application du motif camouflage créé sur un objet destiné
à un usage de plein air (pique-nique, jeu, abris oiseaux, jardinage…).
Mise en oeuvre du motif sur l’objet choisi (travail de recouvrement par
la peinture ou le collage) avec vérification par rapport à l’échantillon
initial. Vérification in situ de l’intégration de l’objet dans l’environnement
adapté (mise en situation, relevé photographique avec analyse critique).
Restitution sous forme de 3 cartes postales avec application d’une
charte graphique simple.
Carte 1 : Photo avec nom de l’essence choisie.
Carte 2 : Motif camouflage de cette plante.
Carte 3 : L’objet camouflé dans son environnement.
Méthode : Situation d’enseignement plus dense sur une période définie.
Charge horaire : Workshop d’une semaine.
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Bibliographie indicative :
ALBERS Josef, Interaction of Color, Revised Edition, Yale University
Press, 2006.
COUTIN Cécile, Tromper l’ennemi, éditions Pierre de Taillac, Paris, 2012.
DELOUCHE Daniel, Cubisme et camouflage, Armand Colin.
ITTEN Johannes, L’art de la Couleur, édition abrégée, Bordas, Paris, 1996.
KUNO Naomi, Colors in context, éditions Graphic Sha.
MATTEI Silvia, Liu Bolin, Nouvelle Edition, Paris, 2013.
NOBLE Ian et BESTLEY Russel, Recherche visuelle, éditions Pyramid,
2013.
Nature de l’évaluation : Évaluation collégiale à la fin du Workshop.
Crédits : 2
Enseignants : Fernando Galvez, Valérie Michel-Fauré, Alain Pontarelli,
Solange Triger
Assistantes : Marie-Ange Fernandez, Nathalie Rodriguez
Semestre : 2
Prérequis : maîtrise des pratiques plastiques acquises au semestre 1.
Objectifs : Réinvestir les fondamentaux dans une thématique qui
permette à l’étudiant de dégager une piste de travail personnelle tout
en se confrontant aux différents courants de l’histoire de l’art. Élargir
« la palette » des possibles techniques par la découverte pratique des
médiums tels que la gravure, la terre.
Contenu : Pendant ce module, l’étudiant doit dégager une
problématique liée au corps et développer une production plastique qui
s’inscrive dans un travail personnel en interaction avec l’histoire de l’art
tout en revisitant les fondamentaux abordés au 1er trimestre : dessin,
peinture, volume.
Le corps dans l’histoire de l’art
Le corps a été longtemps idéalisé, des canons antiques à la
Renaissance : « Et Dieu créa l’homme à son image » rendant ainsi
blasphématoire toute ingérence sur ce corps divin !
Il aura fallu attendre la perte d’influence de l’église et la « boucherie »
des grandes guerres pour que les artistes s’attaquent à ce « corps ».
Depuis, il a été défiguré, fragmenté, subissant des hybridations, des
mutations.
1er cycle / 1re année tronc commun
Intitulé : Corps à corps
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Un corps qui se libère, un corps objet, un corps en marche, un corps
absent, un corps support de l’oeuvre, un corps mise en scène, un corps
comme une image, un corps comme un produit, et toujours en filigrane
cette présence / absence du corps de l’autre…
Le corps dans notre société
Aujourd’hui, quelle est l’image du corps véhiculé dans notre société ? (la
publicité, les médias : l’image de la femme / de l’homme).
Un monde où les modes de communications sont de plus en plus
développés, créant des relations virtuelles derrière leurs écrans, où les
rencontres physiques sont absentes.
La mode des tatouages, des piercings…
Quel est mon rapport au corps, à mon corps, au corps de l’autre ?
Ces différents questionnements sont un point de départ pour une
réflexion personnelle qui permette à l’étudiant une certaine distance
critique, afin de développer un positionnement visant un travail
plastique pertinent.
Méthode :
- ateliers : passage par groupes en ateliers : gravure, terre.
- modèle vivant : 3 séances de 3 heures.
- histoire de l’art : 2 cours de 2 heures.
- temps de recherche personnelle.
- entretien individuel par étudiant.
Charge horaire : Module de 4 semaines, 8h / jour.
Bibliographie indicative :
BECKETT Samuel (THIBAULT Rémy), En attendant Godot Samuel
Beckett, Fin de partie Samuel Beckett, Nathan, Paris, 1991.
BECKETT Samuel, Oh les beaux jours ! , Minuit Théâtre, Paris, 2001.
CHENG François, Souffle-esprit, Points, Paris, 2006 et Vide et plein,
Points, Paris, 1991.
DELEUZE Gilles, Francis Bacon : logique de la sensation, Seuil, Paris,
2002.
FONTANEL Béatrice, Autour du corps, le corps dans l’art, Palette, Paris
2009.
GOLDBERG Roselee, Performances - l’art en action, Thames & Hudson,
Paris, 1999.
LEVI-STRAUSS Claude, Tristes tropiques, Pocket, Paris, 2001.
VERDIER Fabienne, Passagère du silence, Lgf, Paris, 2005.
WARR Tracey, Le corps de l’artiste, Phaïdon, Paris, 2011.
WILDE Oscar, Le portrait de Dorian Gray, Lgf, Paris, 2001.
Nature de l’évaluation : évaluation collégiale à la fin du module
Crédits : 5 ECTS attribués
81
Intitulé : L’objet graphique
Enseignant : Sylvia Bonal
Semestre : 2
Prérequis : Aucun.
Contenu : Introduction au design graphique par une approche théorique
complète et une mise en situation des étudiants.
L’étudiant analyse et critique des supports de communication des
plus variés et se familiarise à l’actualité du design graphique. Par un
exercice, il apprend à sélectionner, hiérarchiser et à communiquer les
informations.
L’étudiant expérimente, recherche les divers moyens d’établir un
langage visuel et de l’appliquer (destination et support de l’objet,
mise en page, choix couleurs et typographiques, l’iconographie et les
rapports textes et images).
Vérification de la démarche de projet par la réalisation et la présentation
de la maquette de l’objet de communication à l’échelle 1.
Méthode : Module spécifique, atelier à orientation design.
Charge horaire : 4 heures hebdomadaires, 3 semaines.
Bibliographie indicative :
FRUTIGER Adrian, L’homme et ses signes, Atelier Perrousseaux, Paris,
2000.
WLASSIKOFF Michel, Histoire du graphisme en France, éditions du
Musée des Arts décoratifs, Paris, 2008.
BAUR Ruedi, Integral Ruedi Baur et associés, éditions Pyramid, Paris,
2004.
Chaumont 2013, éditions Pyramid.
NOBLE Ian et BESTLEY Russel, Recherche visuelle, éditions Pyramid,
2013.
Nature de l’évaluation : Evaluation individuelle en cours.
Crédits : Évaluation intégrée aux 8 crédits attribués en Histoire, théorie
1er cycle / 1re année tronc commun
Objectifs : Sensibiliser l’étudiant à son environnement graphique,
l’accompagner dans la découverte et la compréhension de ce langage.
Permettre à l’étudiant de disposer de connaissances, méthodes,
moyens d’analyse et d’expression pour agir de manière efficace dans la
conception et la mise en oeuvre d’un objet de communication simple.
Se familiariser aux fonctions essentielles du logiciel de traitement et
de retouche d’images (Photoshop) et du logiciel de mise en page
(InDesign).
82
des arts.
Intitulé : Workshop Impressions singulières
Enseignant : Michel Massi
Assistants : Jean-Michel Fidanza, Julien Raynaud
Semestre : 2
Prérequis : Avoir une bonne pratique de la photographie et une
connaissance des oeuvres qui jalonnent historiquement les temps fort
du médium.
Objectifs : Faire accéder l’étudiant à une autonomie dans la pratique de
la photographie, de la prise de vue à l’impression numérique
Contenu : L’étudiant doit extraire une sélection d’images du corpus
constitué par les prises de vues réalisées dans les 5 ateliers praticothéoriques du semestre 1.
Il devra apprécier si une cohérence se dégage par les récurrences et
points communs présents dans cette sélection.
Un travail écrit accompagnera cette étape par une description
méthodique et une argumentation des images sélectionnées. L’étudiant
pourra mettre en confrontation ses propres images avec les oeuvres
d’artistes qu’il aura pu étudier dans les cours théoriques élargis à des
recherches en bibliothèque.
Il sera amené à compléter cette sélection par d’autres prises de vues
pour en asseoir la cohérence.
La finalisation de cette sélection se fera sous forme d’impressions
numériques de haute qualité et leur mise en espace.
Ce workshop sera l’occasion de parfaire l’apprentissage et la maîtrise
des outils de classement, de traitement et d’impression numérique de la
photographie.
Méthode : Workshop de 5 jours : De la prise de vue à l’impression
numérique.
Charge horaire : 30 h
Bibliographie indicative :
AUMONT Jacques, L’image, éd. Nathan Université. 1990.
BAQUE Dominique, L’extrême contemporain, Paris : Flammarion, 2004.
BENJAMIN Walter, Petite histoire de la photographie, 1931, in OEuvres II,
Paris : Gallimard, 2000.
BOUQUERET Christian, Histoire de la photographie en image, éd.
83
Consultation des ouvrages monographiques en bibliothèque.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : 2
Intitulé : Module espace expérimental, La petite fabrique
du réel
Enseignants : Alain Pontarelli, Fernando Galvez, Michel Massi, Valérie
Michel-Fauré, Patrick Sirot, Solange Triger
Assistant : Julien Raynaud
Semestre : 2
Prérequis : Avoir acquis les connaissances de bases concernant
les médiums traditionnels (Dessin, Peinture, Sculpture) ainsi que
l’appréhension des médiums contemporains (Photographie, Vidéo,
infographie) et une prise en main des divers ateliers techniques (fer,
bois, terre). Ces multiples découvertes des semestres 1 et 2 doivent être
assimilées et intégrées de façon à ce que l’étudiant devienne à terme
autonome. L’étudiant doit être capable en l’état de repérer des centres
d’intérêts, ainsi que des modes de discernement personnels.
1er cycle / 1re année tronc commun
Marval. 2001.
CHEROUX Clément, Fautographies, éd. Yellow now. 2003.
COLLECTION PHOTOGRAPHIES, Centre Pompidou, éd. Steidl. 2007.
COUCHOT Edmond, La technologie dans l’art, de la photographie à la
réalité virtuelle, éd.
Jacqueline Chambon 1998.
CRARY Jonathan, L’art de l’observateur, vision et modernité au XIXe
siècle, éd. Jaqueline Chambon 1994.
DANTO Arthur, La transfiguration du banal, Paris : éd. du Seuil, 1989.
DUBOIS Philippe, Le corps et ses fantômes, in L’acte photographique,
Paris : Nathan, 1990.
FRIZOT Michel, Nouvelle histoire de la photographie, Paris : Bordas,
1994.
L’INVENTION D’UN REGARD, RMN, 1991.
MONDZAIN Marie-José, L’image peut-elle tuer ?, éd. Bayard, 2002.
POIVERT Michel, La photographie contemporaine, Paris : Flammarion,
2002.
SONTAG Susan, Devant la douleur des autres, éd. Christian Bourgois,
2003.
Revue Études photographiques, Paris : Sfp
84
Objectifs : Ce module vient clôturer une année de découvertes et
d’expérimentations dédiées aux arts plastiques. C’est un temps fort où
l’on vérifie la capacité de l’étudiant à produire tout en mettant en place
une autonomie en devenir. Il s’agit pour l’étudiant de se définir et de se
réaliser comme sujet en constituant des objets.
L’objectif est d’installer les premiers instruments méthodologiques,
conceptuels, et de verbalisation d’un processus de création. Cette
aptitude met en place des recherches théoriques inhérentes à une
pratique plastique en voie de constitution.
Contenu : L’étudiant doit s’engager dans une dynamique pour penser,
produire, douter, agir. Il met en jeux le corps et la parole. L’étudiant est
au centre d’un système de recherches dirigées et d’expérimentations
personnelles.
Ce module convoque 3 médiums fondamentaux : dessin, couleur,
volume ainsi que des ateliers techniques : photographie, vidéo, gravure,
terre, bois, fer. L’étudiant bénéficie d’un choix d’outils techniques pour
mettre en pratique et faire diverses expérimentations. La transversalité
des médiums inscrit l’étudiant dans une phase de découverte sensible.
Il produit tout en assumant son déséquilibre. Son exploration met
en place de nouvelles lisibilités qui ancrent une méthodologie et
s’inscrivent dans un principe de réalité pluridisciplinaire. L’étudiant
devient l’archéologue de son histoire à inventer, à réinventer. Le
processus qui en découle ouvre un site commutable, interchangeable,
fragmenté.
La perception, l’intuition, l’analyse, l’oralité localisent les expériences.
L’étudiant accroît sa capacité à faire des liens qui s’articulent pour
structurer une pensée en voie d’autonomie plastique.
Méthode : Faire apparaître un travail plastique en traversant les médiums
fondamentaux, de façon à acquérir des connaissances de base liées à
une praxis. Cette transversalité fait dialoguer l’étudiant avec son travail
et lui permet d’intégrer des notions de méthodologie, d’argumentation
ainsi que les prémices de concepts liés à une pratique de l’art. Il doit
rédiger un texte de synthèse de ses expérimentations accompagné d’un
visuel à l’issue du module.
Charge horaire : 4 à 5 semaines
85
Bibliographie indicative :
BACHELARD Gaston, La poétique de l’espace, édition Quadrige, Paris,
2001.
ECO Umberto, L’oeuvre ouverte, Edition Seuil, 1965.
FOCILLON Henri, Vie des formes, édition Quadrige, Paris 2000.
KRAUSS Rosalind, L’originalité de l’avant-garde et autres mythes
modernistes, Editeur Macula, Paris, 1995.
Nature de l’évaluation : évaluation-bilan, individuelle.
Crédits : 7
1er cycle / 1re année tronc commun
86
DNAT
Option Design d’espace
Option Design d’objet - mention Design
d’auteur
Semestres 3, 4, 5 et 6
87
DNAT options Design d’espace / Design
d’objet - mention design d’auteur
Semestres 3 et 4
Semestres 5 et 6
Les étudiants de DNAT option Design reçoivent à ce jour une formation
en trois ans avec une année de tronc commun que l’on peut qualifier
d’année propédeutique, suivie de deux années de spécialisation soit en
design d’espace, soit en design d’objet (mention design d’auteur).
Ces choix d’orientation se font à l’issue du semestre 3 sur proposition
collégiale de l’équipe enseignante et validation par la direction de
l’établissement.
Le DNAT (Diplôme National d’Arts et Techniques) en profonde mutation
est voué à devenir très prochainement, selon les projets du ministère
de la culture, un DNA (Diplôme National d’Art) option Design. Il va par
conséquent se décliner à l’ESADTPM dans ces deux options distinctes :
L’option Design d’espace qui forme en trois ans les étudiants à des
compétences de création dans l’espace urbain impliquant des capacités
précises d’analyse et de réponse à des commandes émanant des
autorités responsables dans ce domaine (publiques ou privées). Ce
diplôme court peut donner accès aux écoles d’architecture et aux
options design du cursus long des écoles d’art et de design.
L’option Design d’objet mention design d’auteur qui forme également
en trois ans à des compétences de designer. Ce qualificatif de design
d’auteur ancre la pratique du design dans celle des pratiques artistiques
singulières et permet, grâce à l’étroite collaboration avec le Centre d’Art
de la Villa Noailles et sa renommée internationale dans le domaine de
l’architecture, du design, de la photographie et de la mode, d’immerger
très tôt nos étudiant(e)s dans un contexte d’excellence.
Les étudiant(e)s devront ainsi avoir, à l’issue de leur cursus,
progressivement mis en place un travail personnel affirmé, bien
différencié du travail de design industriel ou design de services.
La spécificité du design d’auteur est bien là : nos étudiants ne seront pas
prématurément des spécialistes, mais des créateurs généralistes ayant
abordé tous les champs du design contemporain, englobant la théorie
et la pratique, la réflexion, l’imagination, la conception, la réalisation et
la communication d’un concept.
88
Dans cette dynamique renforcée, la Villa Noailles va prochainement
s’enrichir d’un Centre International de Recherche et de Création abrité
dans l’ancienne villa Gandarillas. Lieu où ponctuellement les étudiants
de l’option Design d’objet vont pouvoir travailler dès l’année scolaire
2014 / 2015. Un atelier de prototypage va venir renforcer ce haut lieu de
la création.
Ces perspectives de collaborations croissantes au plus haut niveau,
dans le champ du Design d’auteur, vont permettre la mise en place
progressive d’un étage Master prévu en 2017 / 2018 pour l’option design
d’auteur. Ce second cycle va ainsi offrir aux étudiants(es) la possibilité
d’obtenir un DNSEP Design d’auteur au grade de Master à l’ESAD Toulon
Provence Méditerranée.
Deux temporalités d’enseignement complémentaires caractérisent
l’option DNAT à l’ESADTPM en 2e et 3e année (S3 à S6) :
- Des projets courts et intenses rythment le travail des étudiant(e)s dans la conception, la réalisation et la présentation sur deux journées (du semestre 3 de l’année 2, jusqu’à la fin
du semestre 5 en année 3). Ces projets courts demandent en plus d’une entière disponibilité, une capacité de réactivité
et un engagement de travail constant de la part de chaque étudiant(e) de l’option.
- Des projets longs qui se développent sur un, parfois
sur deux semestres durant l’année scolaire, offrent aux étudiant(e)s la possibilité de mettre en place un
processus d’investigation engagé et ainsi d’aborder un champ d’expérimentation élargi. La complexité des champs abordés nécessite bien souvent une maturation de réflexions, d’études et d’expérimentations, avant que les étudiant(e)s puissent développer des propositions plastiques cohérentes.
Afin de préparer au mieux le saut qualitatif vers le niveau Master,
l’enseignement théorique est renforcé dès le semestre 3 de l’année 2,
avec des cours en histoire et théorie de l’art et du design, ainsi que des
cours de sociologie du design.
Les enseignements théoriques n’étant pas l’apanage des seuls
théoriciens, les artistes et designers de l’option enseignent dans une
dynamique pratico-théorique particulièrement informée, tout au long
du cursus dans le suivi individuel des travaux d’étudiants(es) ainsi que
dans l’atelier méthodologie et les moments de mise en espace du travail
appelés aussi Show-off.
89
L’enseignement de langue étrangère, passe principalement par la
capacité des étudiant(e)s à s’exprimer oralement sur leur travail en
langue anglaise. Dans une perspective de mobilités internationales,
les corrections à l’issue des projets courts se font principalement dans
cette langue et ce du semestre 3 au semestre 6 afin de progressivement
renforcer la précision du vocabulaire spécifique des étudiant(e)s dans
leur domaine.
Stage
Les étudiants ont l’obligation de réaliser un stage durant ces deux
années de spécialisation design. Le stage, peut être réalisé en plusieurs
périodes et avoir lieu à la fin du semestre 3, au cours du semestre 4 ou
du semestre 5. Les crédits sont attribués au semestre 5.
90
2e année Design
Semestres 3 et 4
91
Options Design d’espace / Design d’objet
(mention design d’auteur)
La deuxième année permet aux étudiant(e)s de l’option d’approfondir
et parfaire à la fois collectivement et individuellement un apprentissage
technique et théorique qui va devenir progressivement source
d’émancipation, pour plus d’autonomie dans l’approche des
thématiques et sujets proposés. En abordant différentes échelles de
conception, les étudiants vont pouvoir progressivement structurer leur
vision personnelle du design d’auteur.
À l’origine de l’option Design, le premier prérequis attendu est une juste
appréciation de la contemporanéité, c’est-à-dire que l’étudiant assume
l’idée que son travail est articulé au réel dans une médiance qui ne le
dépossède pas de son lieu de création, mais qui l’optimise par la prise en
compte des données du vivant. Il doit assumer le fait qu’il est socialisé
et spatialisé pour une attitude à construire. Il doit s’ouvrir aux différents
contextes contemporains et les estimer en prenant appui sur la logique
de son environnement.
Du tronc commun à l’option design : Passage… et choix d’option entre
espace et objet
« L’art est le lieu où l’étudiant transfère des cassures du réel car tout part
de l’évènement d’être et se traduit par le récit être » – Daniel Sibony.
Cette deuxième année du DNAT Design contribue à modifier le
comportement de l’étudiant, il prend conscience de son identité tout en
s’initiant aux enjeux artistiques et sociaux.
Tout au long de la deuxième année, il continue d’acquérir de nouveaux
savoirs faire spécifiques et en vérifie le niveau de maîtrise tout en
explorant son imaginaire.
De ses expérimentations, il entrevoit la possibilité de laisser une «trace
agissante» avec l’idée de prendre place dans un espace donné. Cette
pédagogie du réel, favorisée par la mise en place de processus plus
que de procédures, met en valeur les motivations de l’étudiant(e), son
exigence et l’authenticité de son travail que nous souhaitons ressaisir
dans une globalité afin d’en faciliter l’orientation.
A l’issue du semestre 3 une orientation vers l’option design d’espace ou
l’option design d’objet va être proposée à chaque étudiant(e) avec une
possibilité de réversibilité jusqu’en tout début de semestre 4.
92
De la même façon une porosité facultative vers les modules art (vidéo,
sculpture) est proposée aux étudiant(e)s toujours dans une dynamique
de singularité conduisant au design d’auteur.
À noter que l’enseignement en histoire et théorie de l’art et du design
reste commun aux deux options.
Histoire, théorie de l’art et du design, sociologie du design
Véritable colonne vertébrale du DNAT et des deux options Design
d’espace / Design d’objet, l’enseignement en histoire, théorie de l’art
et du design, appuyé par des cours en sociologie du design, offre à
l’étudiant(e) la possibilité non seulement de renforcer ses connaissances,
mais surtout de mieux appréhender les divers processus ayant
menés à la création de formes, de pensées et d’objets dans divers
contextes historiques et sociologiques particuliers. Cet enseignement
est également l’occasion pour l’étudiant(e) de s’imprégner de
questionnements sur la création actuelle, de perfectionner sa capacité
d’analyse et d’affirmer progressivement ses facultés de conception. Les
enseignements magistraux fondamentaux en histoire de l’art et théorie
de l’art poursuivent la chronologie développée en 1ère année.
Les enseignements théoriques prennent la forme de cours magistraux,
de séminaires, de visites d’expositions et de conférences.
Workshops et interventions des enseignants-artistes et d’artistesdesigners dynamisent ce programme en synergie avec les recherches et
réalisations plastiques des étudiant(e)s.
Design d’objet – Design d’auteur
L’objectif est de plonger progressivement les étudiants dans une culture
du « projet» et ce en les immergeant dans une dynamique commune
avec les ét udiants de l’année 3. Le but est de leur faire réaliser des
exercices sur de courtes durées (2 journées) afin de poser un rythme de
travail dense et soutenu.
Ces projets sont évalués à l’issue de la deuxième journée.
Il est important de préciser que tous les sujets sont renouvelés chaque
année afin de plonger la section design dans une dynamique et dans
une actualité active. Selon les résultats obtenus des publications sur des
blogs de design peuvent être envisagées (création d’un blog design de
l’école mené par les étudiants comme vitrine des projets).
Une formation technique en infographie et imagerie 3D est dispensée
93
afin de renforcer les acquis obtenus en première année et donner
aux étudiant(e)s les moyens d’acquérir les prérequis à une approche
professionnelle du dessin technique et du design permettant ainsi de
pouvoir à terme dialoguer avec des unités de production.
Les étudiant(e)s doivent être en mesure de répondre à des questions
mais surtout de proposer des solutions plastiques. C’est ainsi qu’ils
s’affirmeront progressivement en tant qu’auteurs.
Le dessin est au coeur de toutes les réflexions, recherches et
expérimentations.
Une fiche d’études est également demandée concernant les activités de
la villa Noailles : expositions, workshops et en particulier durant Design
Parade.
Design d’espace
Une approche plastique, architecturale, urbaine du volume, du dessin
et de la couleur permet d’aborder tout à la fois une approche sensible,
critique, typologique et spatiale de projets concrets.
Valoriser ce qui relève de l’expérience du quotidien, c’est questionner
la façon dont nos pratiques spatiales s’inscrivent dans des territoires
en mutation pour qu’ils restent espaces affectés, espaces à vivre et à
partager, espaces de pratiques actives.
L’étudiant va devoir réfléchir à ces enjeux qui nous constituent dans
leur contemporanéité et faire face à la continuité, comme à l’extrême
nouveauté du monde. L’étudiant(e) se confronte à une expérience du
territoire pour que « l’éprouvé et non pas le prouvé » ouvre la voie à un
débat public, pour une habitabilité durable et citoyenne dans la cité.
Le dessin, le constat photographique, la modélisation, la vidéo sont
les outils plastiques de base. Une formation technique en infographie
(InDesign / archiCAD) et technologique est dispensée afin de renforcer
progressivement l’aide à la conception de projets à diverses échelles.
2e année Design
Dans le cadre de la formation, le statut des designers dans le processus
de qualification de la ville et de ses objets est questionné préalablement
à tout projet afin que chaque étudiant trouve son mode d’intervention
et sa nécessité «de prendre place» dans l’espace public.
94
Semestre 3
Pratique plastique
Méthodologie de projet / techniques et mises en oeuvre
Intitulé : Workshop Design graphique
Enseignant : Sylvia Bonal
Semestre : 3
Prérequis : Connaissances de base en dessin et théorie de la couleur.
Objectifs : Vérifier les connaissances, méthodes, moyens d’analyse et
d’expression pour agir de manière pertinente dans la conception d’un
univers graphique.
Être attentif aux courants actuels du design graphique.
Comprendre et pouvoir appliquer une charte graphique.
Acquérir une autonomie dans la démarche de conception et la sélection
d’outils de communication.
Acquisition des fonctions essentielles du logiciel de traitement et de
retouche d’images Photoshop et du logiciel de mise en page InDesign.
Contenu : Par le projet - conception des outils de communication pour
une manifestation et/ou exposition, l’étudiant est confronté à l’univers
du design graphique.
Il doit proposer et sélectionner des supports de communication variés
et cohérents (formats et échelles de lecture), proposer une composition
engagée (rapport texte / image) et justifier des choix chromatiques et
typographiques tout en appliquant une charte graphique donnée.
Lors de la phase présentation de projet, importance de la mise en
situation de l’étudiant face à un jury de professionnels:
La démarche de création doit être justifiée et les outils de
communication présentés sous forme de maquettes et de
photomontages dès plus soignés.
Charge horaire : 70 h concentrées et réparties en 2 fois 1 semaine
Bibliographie indicative :
ARMSTRONG Helen, Le graphisme en textes, éditions Pyramid
FRUTIGER Adrian, L’homme et ses signes, éditions Atelier Perrousseaux
COLES Stephen, Manuel d’anatomie typographique, éditions Pyramid
WLASSIKOFF Michel, Histoire du graphisme en France, éditions du
Musée des Arts décoratifs.
BAUR Ruedi, Intégral, éditions Lars Miller
95
NOBLE Ian et BESTLEY Russel, Recherche visuelle, éditions Pyramid
WILDBUR Peter et BURKE Mickael, Le graphisme d’information –
éditions Thames and Hudson Edit
KING Emily et HYLAND Angus, Identités graphiques et culturelles –
éditions Pyramid
Nature de l’évaluation : collégiale
Crédits : 3 ECTS
Intitulé : Le tour complet de l’objet : Culture de l’objet,
objets de cultures.
Méthodologie de conception d’un objet
Enseignant : Sylvia Bonal
Semestre : 3
Objectifs : Faire preuve d’ouverture sur le monde, de curiosité et d’esprit
d’observation.
Disposer de connaissances, méthodes et moyens d’observation
et d’investigation pour analyser de manière pertinente un objet
domestique choisi.
Faire preuve d’une vision transversale.
Classer et hiérarchiser l’ensemble des informations récoltées.
Découvrir, utiliser et appliquer une charte graphique simple pour
communiquer le plus justement possible cette phase d’analyse.
Contenu : Travail en binôme avec immersion dans un lieu de diffusion
d’objets domestiques dits « ethniques ».
Phase de repérage, d’observation, d’analyse (forme, fonction, diffusion)
et de recherche documentaire (source et histoire des matières
premières, origine et évolution des techniques de mise en oeuvre et des
usages, géographie de diffusion des objets, déclinaisons et gammes
produits…).
Apprendre à saisir et consigner ces informations par le travail de relevés
(croquis d’observation, schéma de conception, photos et prise de note),
d’inventaires, d’échantillonnages et de classements (couleurs, matières,
2e année Design
Prérequis : Savoir observer un objet, être familiarisé aux fonctions
d’usage et de contexte de l’objet.
Utilisation du dessin comme outil d’observation.
Utilisation du volume pour l’expérimentation.
Savoir lire une volumétrie et des échelles.
Utilisation des logiciels Photoshop et InDesign
96
textures…).
Devoir analyser et synthétiser l’ensemble de ces données et les
consigner dans un objet de communication, sorte de « carnet de bord »
de l’objet.
Comprendre et savoir utiliser la charte graphique proposée, devoir
l’appliquer tout en proposant un travail d’édition singulier véhiculant
l’identité de l’objet étudié.
Méthode : Cours avec travaux pratiques et suivi en atelier.
Charge horaire : En fin de semestre : 25 heures hebdomadaires réparties
sur 2 semaines
Bibliographie indicative :
SUDJIC Deylan, Le langage des objets – éditions Pyramid
FLAMAND Brigitte, Le design, Essai sur les théories et les pratiques –
éditions du Regard.
MORISSET Cédric, Humberto et Fernando Campana – édition
Archibooks
Nature de l’évaluation : Suivi continu et évaluation collégiale en fin de
semestre.
Crédits : 2 ECTS
Intitulé : Workshop Scénographie
Enseignants : Sylvia Bonal, Florence Morali, Claude Marro
Semestre : 3
Prérequis : Niveau satisfaisant en dessin de projet. Fort engagement
personnel et collectif pour le design d’espace.
Objectifs : Conception d’une scénographie d’exposition et des outils de
communication pour un projet (ex : « Billets d’abandon AD13 »)
Confronter l’étudiant(e) à une démarche de conception et de mise en
oeuvre d’un projet scénographique réel.
Acquérir une méthodologie de projet et vérifier les moyens d’analyse et
d’expression pour agir de manière pertinente dans la conception d’une
scénographie d’exposition.
Imaginer un scenario d’intervention. Proposer et expérimenter des
principes plastiques et constructifs efficaces pour une réponse
conforme au cahier des charges.
97
S’inscrire dans un projet d’équipe: Proposer, échanger, écouter.
L’étudiant(e) va devoir apprendre à mutualiser ses compétences, à
organiser et gérer un travail de complémentarité et devoir s’engager en
respectant l’équipe.
Contenu : De la phase d’analyse, au programme et à la mise en oeuvre
du projet, l’étudiant(e) se confronte à l’univers du design d’espace.
En phase d’analyse, l’étudiant travaille en binôme. Il inventorie les objets
et documents exposés, repère et étudie les espaces à investir, cerne les
publics visés et apprend à consigner l’ensemble de ces données dans la
rédaction du cahier des charges.
En phase de conception, la démarche nourrie de recherches
documentaires conséquentes, de référents et d’expériences, l’étudiant(e)
pose et propose des pistes de recherche et s’engage dans la mise en
place d’un scenario d’intervention.
Le binôme - auteur du projet retenu - pilotera l’ensemble des étudiants
de la promotion, agira comme « chef de projet » et veillera au bon
déroulement des phases développement et montage du projet
scénographique :
- Partir des compétences de chacun pour constituer les équipes.
- Lister, organiser et planifier les missions (développement
et réalisations techniques, fabrication et construction des éléments de décors et d’informations, recherche de fournitures, suivi de budget…).
- Organisation et gestion des étapes de montage et démontage de l’exposition.
- Analyse critique du projet lors de l’exposition ouverte au public.
Charge horaire : 35h concentrées sur 1 semaine de workshop
2e année Design
Par le croquis de conception, la réalisation et la manipulation de
maquettes de principe, le vocabulaire formel se définit. La sélection
judicieuse des matériaux, leur mise en oeuvre, les choix chromatiques et
les propositions d’éclairages déterminent l’univers scénographique tout
en respectant le cahier des charges.
Présentation des projets (présentation par binôme), devant un jury
de professionnels et sur l’ensemble des projets présentés, une seule
proposition scénographique sera retenue.
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Bibliographie conseillée :
Exhibition Design – David Bernie – éditions Laurence King.
Oui avec plaisir – Patrick Bouchain – éditions villa Noailles
Conception d’exposition – Pam Locker – éditions Pyramid
Scénographie, 40 ans de création – Luc Boncris, Jean François Dusigne,
Romain Fohr – éditions L’entretemps
Nature de l’évaluation : collégiale
Crédits : 2 ECTS
Intitulé : Modules
Enseignants : Antoine Boudin / Olivier Millagou
Semestre : 3
Prérequis : Maîtrise élémentaire du volume et des techniques de base de
l’assemblage (bois, métal,…)
Maîtrise de base du dessin technique (représentation en plans d’un
espace ou d’un objet) mais aussi des logiciels Photoshop, Illustrator,
InDesign.
Savoir charger sur un ordinateur une image faite avec un appareil
photographique, la classer, la redimensionner (72, 150 et 300 dpi), la
retoucher si besoin (recadrer, nettoyer, retoucher la lumière les couleurs
pour créer une image de niveau école supérieure d’art).
Objectifs : L’objectif est de plonger progressivement les étudiants dans
une culture du « projet » et de leur faire réaliser des exercices complets
sur de courtes durées (2 journées) et ainsi poser un rythme soutenu.
Faire travailler les étudiant(e)s des semestres 3 et 5 dans le même atelier
et sur les mêmes thématiques afin de créer une dynamique et une
émulation individuelle et collective.
Contenu : L’atelier fonctionne par modules et thématiques communes
données aux étudiant(e)s des semestres 3 et 5. Tous les projets imposés
sont renouvelés chaque année afin de plonger la section design dans
une actualité dynamique.
En 2014-2015 :
# Module AUTOPROGETTAZIONE
Objectif : réaliser en 2 jours une famille d’objets, de constructions
réalisées dans la lignée du travail d’Enzo Mari avec une base de planches
et de tasseaux standards.
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Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Recherche du projet, travail de dessin pour apprendre à
travailler les géométries en perspectives,
Après-midi jour 1 - Maquettes en allumettes et bâtons de glace
assemblées à la colle chaude. Débit fabrication.
Matin jour 2 - Suite fabrication (atelier bois), finalisation
Après-midi jour 2 - Présentation
# Module FIL ET ÉLECTRIQUE
Objectif : travailler la ligne et découvrir les montages électriques de
base à travers la réalisation d’une lampe en fil de métal (acier, cuivre,
aluminium, laiton...)
Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Expérimentation, dessin, recherche du concept
Après-midi jour 1 - Échantillonnage, début fabrication
Matin jour 2 - Suite fabrication, finalisation
Après-midi jour 2 - Présentation
# Module VINYLIQUE
Objectif : Aborder le graphisme à travers un exercice pratique lié au
monde de la musique.
Les étudiants devront acheter un vinyle de leur choix (assumé) et en
refaire la pochette et l’étiquette en utilisant les logiciels de la suite
adobe. Travail graphique, typographique et packaging.
Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Introduction, achat et présentation des vinyles (musiques
dansantes) choix des papiers, travail de recherche
Après-midi jour 1 - Conception graphique, fabrication des pochettes
vierges.
Matin jour 2 - Suite conception, impression, collage.
Après-midi jour 2 - Présentation et DJ set apéro dans le show off pour
toute l’école à partir de 18h.
Le travail du module « autoprogettazione » pourra être utilisé afin
d’aménager l’espace.
2e année Design
# Module TOUCHÉ COULÉ
Objectif : travailler une matière à deux états, liquide, solide, à travers
la technique du coulage. Aborder la question du moule et donc de la
production en série ou non. Il s’agira donc de créer un objet par coulage
dans un moule simple (bois...) avec une face maitrisée au moins (motifs,
texture etc.). Le touché sera donc questionné avec ce travail du motif.
Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Recherche matière, tests de coulage, recherche du concept
Après-midi jour 1 - Fabrication des moules, coulage des pièces.
Matin jour 2 - Suite coulage des pièces, coulage en couleurs, variantes.
Après-midi jour 2 - Présentation
100
# Module SPACIO/ SOCIO/ CHRONO
Objectif : Aborder un design social, localiser un problème fort et
proposer une solution simple et juste.
Méthode et contenu : 0° C : 9h du matin, déceler un problème - 10h
analyser le problème - 14h proposer et réaliser une solution d’ici la fin du
jour suivant.
# Module LIANT LIÉ
Objectif : Aborder la recherche matière en travaillant la question du lien,
lien mécanique, lien chimique, lien physique, lien magique... Constitution
d’une « matériauthèque » du lien et montrer que chercher est un projet
en soi.
Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Tour d’horizon des liens existants, recherche de nouveaux
liens et/ou de nouvelles applications.
Après-midi jour 1 - Fabrication d’échantillons.
Matin jour 2 - Suite fabrication d’échantillons.
Après-Midi jour 2 - Présentation et élection du meilleur échantillon.
Langues d’enseignement : Français / Anglais
Charge horaire : 16h hebdomadaires
Nature de l’évaluation : Suivi continu et en fin de semestre
Crédits : 7 ECTS
Intitulé : Pose technique / Logiciel d’architecture
« ArchiCAD »
Enseignant : Claude Marro
Semestre : 3
Prérequis : Bonnes connaissances de base en perspective et dessin
technique, ainsi que de l’outil informatique en général.
Objectifs : Permettre aux étudiant(e)s de progressivement maîtriser :
- Carnets de détails indexés, librairies de profils, de symboles, de dessins, d’objets paramétriques, de matières, de mises en page, de groupes relationnels, de structures de calques, de zones, indexes, de textes, de cartouches, etc.
- Les multiples systèmes de liens paramétriques ou d’indexations automatiques disponibles permettent d’assurer
la cohérence entre la pensée globale du parti (...)
101
et la précision constructive des détails.
- Gestion globale des étages, des paramètres de variance
ou d’interaction, des niveaux de représentation par échelle, des textes ou des détails automatiques, des intersections de murs complexes ou des toitures, des fermes, des dalles,
des pentes ou des escaliers, des zones, des indexations, des groupes de calques ou d’objets, des organes de
structure comme les poteaux ou les poutres, les trames et les tracés régulateurs, etc.
L’organisation effective des multiples documents présente de nombreux
avantages dont l’accès instantané au moindre détail d’un projet comme
à sa vue d’ensemble, ainsi que le partage et la diffusion raisonnée du
projet.
De la simplicité des gestes et de la puissance des technologies que
les étudiant(e)s contrôleront va dépendre leur liberté de création. De
la vitesse de calcul et de la précision des paramètres activés naîtra la
productivité. Le logiciel ArchiCAD 12 est l’outil de synthèse du projet
dédié à sa maîtrise d’oeuvre.
Le bâtiment virtuel (BIM) avec ArchiCAD 12, les concepts de Virtual
Building® définissent le projet comme lieu de convergence de la
créativité, de l’analyse et de la communication.
Les fonctions de recherche et les outils de formalisation du logiciel
produisent un ensemble de documents dont le logiciel garantit la
cohérence et assure la diffusion ordonnée.
Toutes les saisies peuvent être exécutées en plan, en façade, en
coupe ou en vue 3D, le logiciel ArchiCAD 12 en assurant la complète
interactivité en temps réel.
L’utilisation généralisée de bibliothèques ou d’archives librement
enrichies au fil des projets, facilite l’accroissement constant des
performances de la conception. Au fil des projets menés par le
concepteur, les bibliothèques vont constituer une véritable base de
connaissance personnalisée attestant de ses volontés stylistiques,
2e année Design
Contenu : La synthèse du projet, la maîtrise du projet d’architecture,
c’est la navigation permanente et fluide dans un ensemble de multiples
documents dont il convient de synchroniser en temps réel la mise à
jour, du simple détail 2D à la dernière vue en coupe, en façade ou en
perspective.
Cette synchronisation concerne tant des éléments graphiques ou
géométriques que des index, des quantités ou des liens avec d’autres
logiciels.
102
de son expérience pratique et de la richesse de ses collaborations
successives.
Charge horaire : 40 heures semestre
Nature de l’évaluation : Suivi continu
Crédits : 2 ECTS
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
Intitulé : Histoire et théorie des arts
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 3
Prérequis : Connaissance des principaux repères historiques et concepts
fondamentaux des Temps Modernes à l’ère industrielle.
Objectifs : Approfondir des connaissances, réaliser des connexions et
développer une réflexion personnelle sur les repères, codes et concepts
artistiques à travers une démarche transversale des problématiques dans
les arts plastiques et décoratifs, l’architecture, la danse, la musique, la
littérature… Cette nécessité d’une démarche non oublieuse de l’histoire
des formes et des contextes qui les déterminent intègre à la pratique
autonome contemporaine des étudiants des éléments théoriques
et historiques qui viennent enrichir et légitimer leur puissance de
conception et d’imagination.
Contenu : Le programme est conçu de manière à aborder, au cours
du Semestre 3, l’analyse, la définition et l’évolution des arts baroque
et classique dans leur contexte historique, politique, scientifique,
sociologique, économique, culturel et artistique : De la révolution du
Caravage à David, du « clair-obscur » au « siècle des Lumières » et
au « Beau idéal ».
Méthode : Cours magistraux
Charge horaire : 16 heures réparties en 8 séances de 2 heures
Bibliographie indicative :
BERNARD Edina, CABANNE Pierre, Histoire de l’art, du Moyen-Age à nos
jours, collectif, Larousse, Paris, 2010
BAZIN Germain, Classicisme, Baroque et Rococo, Larousse, Paris, 1965.
BOTTINEAU Yves, L’Art baroque, Citadelles Mazenod, Paris, 2005 (1985).
CABANNE Pierre, Le Dix-huitième siècle, Somogy, Paris, 1987.
103
CHASTEL André, L’Art français-le Temps de l’éloquence, 1775-1825,
Flammarion, Paris, 1996.
ISARLO George, La peinture en France au XVIIe siècle, Bibliothèque des
Arts, Paris, 1960.
MIGNOT Claude et RABREAU Daniel (collectif), Les Temps Modernes
XVe-XVIIIe siècles, Flammarion, Paris, 2010.
TOMAN Rolf, L’Art Baroque : Architecture, Sculpture, Peinture, HF
Ullmann Editions, Paris, 2013.
Une bibliographie recommandée complémentaire est proposée lors de
chaque séance.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu
Production d’un texte de description des expérimentations,
d’une bibliographie et d’une liste documentée d’artistes référents.
Crédits : 3 ECTS
Intitulé : Les territoires dans l’enjeu du Design
Enseignant : Florence Morali
Semestre : 3
Présentation générique commune à l’option :
En quoi le design nous renseigne sur les grands défis de notre
contemporanéité ?
Questionner le monde dans lequel nous vivons.
Le design signifie les éléments de la culture et offre aux citoyens les
modalités des principes de vie liées à la quotidienneté.
Tout projet de design exprime le rapport au monde de son auteur et
confirme par là-même qu’il s’élabore là où les grandes mutations de la
société agissent :
De notre rapport au corps à travers la nourriture aux usages sociaux
2e année Design
Revues :
« Art Press », art contemporain et travaux thématiques sur l’histoire des
arts
« Beaux-Arts », actualité et histoire de l’art (mensuel)
« Connaissance des Arts », histoire de l’art et repères thématiques
(mensuel)
« Mouvement », revue artistique transversale
« Intramuros », international design magazine
« Magazine d’art », web-revue d’art et de design, www.guide-artistique.
com/magazine-art.html
104
des plus généraux, le design questionne le corps, le corps social, le
corps malade, le corps aimant, le corps consommant, et même le corps
malmené et/ou atrophié.
Comment vit-on aujourd’hui ?
Nos espaces sont-ils assez flexibles, trans-générationnels ?
Offrent-t-ils les conditions d’une mixité sociale ?
Plus que jamais les designers sont médiateurs des relations sociales mais
aussi médiateurs des cultures entre passé /héritage culturel et présent.
Aussi réquisitionnent-ils la question des savoir-faire et leur
réactualisation.
Nous pourrions continuer à enseigner des savoir-faire, indispensables
au demeurant, mais nous prendrons dans ce cours une autre voie, celle
d’une posture qui révèle la nature dynamique qu’installent les acteurs de
la société, pour questionner le monde dans lequel nous vivons.
Paul Ricoeur disait « l’histoire que l’on raconte, contribue à celle que
nous faisons et que les multiple objets produits cristallisent ».
Comment a évolué le questionnement symbolique de nos sociétés,
comment le transmettons-nous ?
Nous questionnerons aussi l’impact du design sur les stratégies
d’appropriations collectives des « conso’ acteurs ».
Déjà, le designer Victor PAPANEK proposait un design « for Need » pour
laisser à chacun la possibilité de s’approprier le design et d’en faire autre
chose, ce qui deviendra 50 ans plus tard le « do it yourself ».
Aujourd’hui le modèle du design que je privilégie s’inscrit dans le cadre
théorique de cette philosophie pratique (éthique) et s’intéresse en
priorité aux acteurs des projets plutôt coproduits et aux processus
plutôt qu’à l’objet final.
Cela sous-entend des méthodes de recherche actives et participatives
et met en valeur les interactions ou champs mutuels d’influence pour
que le design signale et signifie… mais aussi soit déclencheur de
nouveaux modes de vie.
Prérequis : Assumer le choix art /design
Intégrer les différents langages plastiques
Objectifs : Les étudiants, au sortir d’une année propédeutique qui les
initie globalement à tout langage plastique seront invités à questionner
dans ce cours « l’expérience des différences » renvoyant à la question
du design posée à travers des territoires spécifiques durant cette
deuxième année.
Contenu : Tour à tour, il sera abordé et argumenté par des travaux
d’artistes :
- le territoire physique que nous occupons (...)
105
(espace donné/espace produit, espace approprié et transgressé par les codes spatiaux
- Le territoire domestique et le monde des objets
- Le territoire sensible que nous éprouvons, la poétique de l’espace
- Le territoire culturel à travers lequel nous représentons les modèles culturels
- Le territoire sémantique dans lequel nous désignons (désigner et signifier le monde)
- Le territoire social dans lequel nous engageons, le design d’utilité publique
- Le territoire physique ou nous interrogeons notre condition d’être
- Le territoire symbolique ou nous déplaçons la réalité
Méthode : Cours magistraux
Charge horaire : 4h tous les 15 jours
Nature de l’évaluation : contrôle continu
Crédits : 3 ECTS
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 3
Prérequis : anglais niveau baccalauréat - B1/B2 du CERCL
Objectifs : niveau cible : B2/C1. Consolidation des acquis de l’année 1 et
développement de l’ensemble des compétences langagières (orales et
écrites)
Contenu : Les activités mixent les thèmes ancrés dans la réalité
contemporaine avec des thèmes plus spécifiques au travail artistique
des étudiants. Introduction aux particularités du discours oral et aux
échanges de manière globale (relations avec la presse, communications
de tous types, etc.). Utilisation des TICs dans le cadre des activités en
autonomie dirigée. La méthodologie est re-brassée et soumise à re-
2e année Design
L’enjeu du Design dans l’histoire :
- Des shakers, Arts and crafts, jusqu’au Bauhaus
- Du virage de la seconde guerre mondiale aux designers auteurs des années 80
- Les postures du 21e siècle
106
médiation toujours dans le but de faciliter l’apprentissage des étudiants.
Méthode : Cours magistraux et cours de conversation.
Charge horaire : 6 heures : 4 cours de 1H30
Nature de l’évaluation : contrôle continu et présentation orale soit d’une
réalisation artistique personnelle soit d’un artiste connu du monde
artistique contemporain anglo-saxon.
Crédits : 2 ECTS
Recherches et expérimentations personnelles
Intitulé : Approche plastique des projets / Autonomie
des recherches
Enseignant : Pascal Simonet
Semestre : 3
Prérequis : Maîtrise technique de base du dessin et de différentes
techniques d’assemblages en volume. Intérêt pour l’expérimentation.
Ouverture aux propositions plastiques des autres étudiant(e)s ainsi qu’à
diverses formes de la création contemporaine.
Objectifs : Guider et dynamiser la réalisation plastique vers un début
d’autonomie. Dans la perspective d’une nouvelle orientation, à l’issue du
semestre 3, (entre soit l’option design d’espace ou soit l’option design
d’objet à finalité design d’auteur) l’objectif est d’accompagner l’étudiant
à trouver par lui-même, le domaine plastique dans lequel il va pouvoir
s’engager.
Contenu :
- Sur la base de divers cahiers des charges inhérents au cursus, souligner les potentialités d’un processus personnel
en cours d’élaboration ou à mettre en place
- Engager une réflexion à partir de la lisibilité plastique et spatiale qui est donnée à voir en atelier.
- Offrir à partir de questions formelles fondamentales, des pistes de réflexions sur les propriétés et la justesse d’emploi des matériaux.
- Ouvrir progressivement la position des étudiant(e)s vers des oeuvres et des problématiques contemporaines. (...)
107
Engager une démarche critique
- Définir des choix dans les dispositifs potentiels d’exposition.
Méthode : Entretiens sur l’énoncé des projets et les diverses possibilités
plastiques des travaux en cours. Organisation de la pensée sur la
base d’éléments plastiques fondamentaux à questionner : médiums,
matériaux, formes, couleurs, espaces.
Suivi individuel et/ou par groupes de travail (échanges collectifs
modérés par l’enseignant)
Charge horaire : 1h par semaine
Nature de l’évaluation : Collégiale sur présentation formelle et critique
de l’étudiant(e) lors des évaluations semestrielles
Crédits : 2 ECTS
Intitulé : Accompagnement à la recherche de stage
Enseignante : Sylvia Bonal
Semestre : 3
Prérequis : Énoncer des centres d’intérêt en lien avec une pratique du
design
Objectifs :
- Sensibiliser l’étudiant aux milieux professionnels
- Acquérir une technique de recherche de stage
- Concevoir et réaliser son book
- Découvrir des pratiques professionnelles
- Vérifier une capacité d’adaptation.
Contenu : Faire une synthèse des projets traversés et consigner
l’ensemble de ces travaux dans un « book ».
Méthodologie de recherche de stage :
L’étudiant apprend à repérer et identifier des possibilités de lieux de
stage afin d’être autonome dans sa démarche de recherche et de
découvrir des pratiques liées à ses centres d’intérêts.
Par des exercices simples, il prépare et organise sa démarche de
demande de stage (de l’entretien téléphonique au rendez-vous de
présentation du book).
À la suite de chaque période de stage, l’étudiant doit rendre compte
2e année Design
Stage professionnel
108
avec précision de son expérience par la rédaction du rapport de stage –
support informatique et papier.
Méthode : Cours « Méthodologie de recherche »
Avec suivi individuel.
Charge horaire : 1 journée de cours soit 7h + 3 h de suivi individuel par
étudiant(e)
Nature de l’évaluation : Suivi continu. L’évaluation définitive se fait en
année 3, au semestre 5
Crédits : La validation des 2 crédits de stage se fait à l’issue du
semestre 5
Bilan / Évaluation semestrielle
Enseignants : Marie Adjedj, Sylvia Bonal, Antoine Boudin, Claude Marro,
Olivier Millagou, Valérie Michel-Fauré, Florence Morali, Pascal Simonet
Semestre : 3
Prérequis : Suivi assidu des cours, travail soutenu et dialogue régulier
avec les enseignants durant le semestre.
Objectifs : Valider l’acquisition des savoir-faire et connaissances
en adéquation avec les exercices demandés et expérimentations
plastiques.
Contenu : L’étudiant présente l’accrochage de ses travaux accompagnés
des étapes plastiques et documentations préparatoires présentés
en complément sur une table. Les enseignants l’interrogent sur ses
choix plastiques et sur les références à l’origine des réalisations. Cette
présentation s’étaye sur les savoir-faire et connaissances acquis en
cours, en ateliers, en autonomie dans leur espace dédié, en recherche
documentaire en bibliothèque ou en visite d’exposition.
Méthode : Échange oral de 30 minutes entre 3 à 4 enseignants et
l’étudiant(e) autour des réalisations plastiques présentées lors d’un
accrochage dans l’espace dédié à l’évaluation ou tout autre lieu choisi
par l’étudiant en adéquation avec ses expérimentations plastiques.
Charge horaire : 30 min par étudiant
Nature de l’évaluation : Évaluation collégiale. Une note spécifique
au bilan est attribuée à partir de la prestation de l’étudiant(e) durant
l’évaluation.
109
Crédits : 4 crédits sont attribuables sur le seul bilan en plus de
l’ensemble des 26 crédits correspondants aux rubriques : Pratique
plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en
oeuvre / Histoire, théorie des arts et langue étrangère / Recherches et
expérimentations personnelles. Les crédits du semestre sont attribués et
pondérés par les notes du contrôle continu.
2e année Design
110
Semestre 4
Pratique plastique Méthodologie de projet / techniques
et mises en œuvre
Intitulé : Workshop Design d’espace
Scénographie # 2
Enseignants : Sylvia Bonal, Florence Morali, Claude Marro
Semestre : 4
Prérequis : Bon niveau en dessin de projet. Fort engagement personnel
et collectif pour le design d’espace
Objectifs : Confronter l’étudiant à une démarche de conception et de
mise en oeuvre d’un projet scénographique réel.
Acquérir une méthodologie de projet et vérifier les moyens d’analyse et
d’expression pour agir de manière pertinente dans la conception d’une
scénographie d’exposition.
Imaginer un scenario d’intervention, proposer et expérimenter des
principes plastiques et constructifs efficaces pour une réponse
conforme au cahier des charges.
S’inscrire dans un projet d’équipe : Proposer, échanger, écouter.
Apprendre à mutualiser ses compétences, à organiser et gérer un travail
de complémentarité, devoir s’engager et respecter l’équipe.
Contenu : De la phase d’analyse, au programme et à la mise en oeuvre
du projet, l’étudiant se confronte à l’univers du design d’espace.
En phase d’analyse, l’étudiant travaille en binôme. Il inventorie les objets
et documents exposés, repère et étudie les espaces à investir, cerne les
publics visés et apprend à consigner l’ensemble de ces données dans la
rédaction du cahier des charges.
En phase de conception, la démarche nourrie de recherches
documentaires conséquentes, de référents et d’expériences, l’étudiant
pose et propose des pistes de recherche et s’engage dans la mise en
place d’un scenario d’intervention.
Par le croquis de conception, la réalisation et la manipulation de
maquettes de principe, le vocabulaire formel se définit. La sélection
judicieuse des matériaux et de leurs mises en oeuvre, les choix
chromatiques et les propositions d’éclairages déterminent l’univers
scénographique tout en respectant le cahier des charges.
Présentation des projets (présentation par le binôme), devant un jury
de professionnels, sur l’ensemble des projets présentés une seule
111
proposition scénographique sera retenue.
Le binôme - auteur du projet retenu - pilotera l’ensemble des étudiants
de la promotion, agira comme « chef de projet » et veillera au bon
déroulement des phases développement et montage du projet
scénographique :
- Partir des compétences de chacun pour constituer les équipes.
- Lister, organiser et planifier les missions (développement
et réalisations techniques, fabrication et construction des éléments de décors et d’informations, recherche de fournitures, suivi de budget…).
- Organisation et gestion des étapes de montage et démontage de l’exposition.
- Analyse critique du projet lors de l’exposition ouverte au public.
Charge horaire : 35h concentrées sur 1 semaine de workshop
Nature de l’évaluation : Suivi continu et évaluation collégiale
Crédits : 4 ECTS
Intitulé : Design d’espace / Atelier « Espace habité »
Enseignants : Sylvia Bonal - Claude Marro - Florence Morali
Semestre : 4
Prérequis : Savoir prendre des notes, réaliser des croquis d’observation.
Maîtriser la représentation codifiée.
Objectifs :
- Disposer de connaissances, méthodes et moyens d’expression pour analyser de manière pertinente un espace,
- Se familiariser au travail de terrain apprendre à repérer, analyser et retranscrire des données,
- Développer un regard critique et un questionnement, esquisser une proposition d’intervention.
2e année Design
Bibliographie indicative :
BERNIE David - Exhibition Design – éditions Laurence King.
BOUCHAIN Patrick - Oui avec plaisir – éditions villa Noailles
LOCKER Pam - Conception d’exposition – éditions Pyramid
BONCRIS Luc, DUSIGNE Jean-François, FOHR Romain - Scénographie,
40 ans de création – éditions L’entretemps
112
Contenu : Le module « Espace habité » s’articule autour d’approches
théoriques et permet à l’étudiant(e) de sortir de son cadre d’études. Il
se confronte au réel, développe curiosité et sens de l’observation. Par
le travail de relevé, d’inventaire, de classement et d’enquête, il apprend
à saisir et repérer des données spatiales et sociales. Il sélectionne,
hiérarchise, organise et communique sous forme originale les données
relevées. Il s’initie aux bases de la communication : le choix d’un
support, la représentation codifiée, le rapport d’échelle, la relation
texte/image… De cette analyse, des questions et enjeux soulevés,
l’étudiant(e) propose un scénario, sa propre échelle d’intervention in
situ.
Charge horaire : 140 h réparties sur 4 semaines
Nature de l’évaluation : Evaluation collégiale
Crédits : 10 ECTS
Option Design d’objet
Pratique plastique Méthodologie de projet / techniques
et mises en œuvre
Intitulé : Option Design d’objet
Enseignants : Antoine Boudin / Olivier Millagou
Semestre : 4
Prérequis : Maîtrise du volume et des techniques de base de
l’assemblage (bois, métal,…)
Maîtrise du dessin technique (représentation en plans d’un espace
ou d’un objet). Maîtrise en infographie : Travail de post production
(inclure des personnages, détourer des zones, mode masque etc...).
Toujours dans l’objectif d’une application à des travaux réalisés dans les
thématiques proposées.
Les étudiants doivent savoir utiliser l’outil vectoriel et le différencier de
l’outil pixel.
L’étudiant designer doit savoir utiliser Illustrator pour dessiner des objets
vectoriels imitant le réel.
Sur InDesign les étudiants doivent savoir réaliser leur portfolio. C’est
l’exercice minimum qui permet ensuite de créer toute sorte d’édition.
En clair importer des images, des dessins scannés, rédiger des textes et
les mettre en page.
Objectifs : L’objectif est de plonger progressivement les étudiants dans
113
une culture du « projet » et de leur faire réaliser des exercices complets
sur de courtes durées (2 journées) et ainsi poser un rythme soutenu.
Faire travailler les étudiant(e)s des semestres 3 et 5 dans le même atelier
et sur les mêmes thématiques afin de créer une dynamique et une
émulation individuelle et collective.
Contenu : L’atelier fonctionne par modules et thématiques communes
données aux étudiant(e)s des semestres 3 et 5. Tous les projets imposés
sont renouvelés chaque année afin de plonger la section design dans
une dynamique et ainsi créer une actualité.
En 2014-2015 :
# Module ART-O-RAMA
Objectif : conception, réalisation et mise en situation. Études, maîtrise
des cahiers des charges et des délais.
Méthode et contenu : mise en place d’un partenariat avec la foire
d’art contemporain Art-o-rama à Marseille. Lors de chaque édition, les
étudiants sont amenés à concevoir et réaliser le salon VIP, de manière
totalement ouverte. Étude d’un projet avec des protocoles précis, prise
en compte d’un espace de manière précise, conception, fabrication
de maquettes, et réalisation finale. Ce module se concrétise par
une mise en situation réelle au sein du monde de l’art. Un reportage
photographique est fait tout au long du « process » de ce module afin
de réaliser en collaboration avec le pôle reliure un portfolio. Un certain
nombre d’ouvrages sera réservé à la bibliothèque de l’école pour, au
fil des ans, constituer une véritable collection, d’autres seront mis à la
disposition du salon Art-o-rama.
# Module NANO GALLERY
Objectif : appréhender un espace d’exposition, prendre en compte un
lieu précis et/ou mettre en situation des projets.
Méthode et contenu : création d’une maquette de salle d’exposition
au 1/10e, en bois, de manière réaliste. Utiliser cet espace comme moyen
2e année Design
# Module L’ARENE
Objectif : Vivre la feuille blanche ! La noircir intelligemment.
Atelier vide le premier jour de l’année, chaque étudiant réfléchit,
propose, fabrique des éléments de travail et de vie pour la
communauté. Aucun élément ne peut être imposé, sa construction
et son entrée dans l’espace de vie et de travail est soumise à un vote
des étudiants. Au fur et à mesure que l’année avance les éléments
se précisent. (Prise de photo chaque semaine en vue d’une édition
pour la fin de l’année) - fresque murale, mur des curiosités (qu’est-ce
qu’accrocher, exposer ?), suspension, lampe de bureau….
Ce module sert de préparation pour le module art-o-rama
114
expérimental pour des maquettes en situation tout au long de l’année,
prise en compte de l’in-situ. Chaque exposition est documentée d’une
photographie et d’un texte. En fin d’année, une équipe d’étudiants
particulièrement investis dans ce programme sera chargée en
collaboration avec le pôle reliure et le professeur responsable, de
rassembler les projets de l’ensemble des participants et de concevoir
un porte-folio compilant les photos et les textes. Un certain nombre
d’ouvrages sera réservé à la bibliothèque de l’école pour, au fil des ans,
constituer une véritable collection.
# Module WHO’S WHO
Objectif : aiguiser la curiosité.
Le module WHO’S WHO consiste en chaque début de journée de
cours (sous la forme d’un exposé et d’une présentation sur papier)
en la présentation d’une personne du monde du design international
d’hier et d’aujourd’hui (journalistes, théoriciens, designers, éditeurs,
commissaires, collectionneurs, galeristes…), en s’appuyant sur des
réalisations, des projets, et également sur un portrait photographique
de la personne.
# Module COMMANDE PUBLIQUE
Objectif : développer un projet de sculpture dans l’espace public
en un temps imparti en répondant à un cahier des charges très
précis. Questionner l’espace, l’in-situ, l’échelle, le lieu d’inscription, la
compatibilité avec une fonction, une poésie visuelle.
Méthode et contenu : mise en situation devant un dossier de commande
publique. En un temps donné précis, l’étudiant devra étudier un dossier
de consultation, concevoir un projet, réaliser un dossier de proposition
et le rendre selon des critères précis. Par la suite un entretien oral sera
mis en place avec un jury de professeurs.
# Module CUSTOM XANTIA DE DIRECTION
Objectif : Initiation à la fibre de verre et à la résine. Comprendre un objet
ultra industriel et le compléter, le transformer, se l’approprier.
Langues d’enseignement : Français / Anglais
Charge horaire : 16h hebdomadaires
Nature de l’évaluation : Suivi continu et en fin de semestre
Crédits : 14 ECTS
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
Options Design d’espace & Design d’objet
115
Intitulé : Les cultures du design
Enseignant : Florence Morali
Semestre : 4
Prérequis : Estimer la place du design dans les différentes échelles des
territoires : physique, sémantique, domestique, culturel et symbolique.
Objectifs : Acquérir les outils conceptuels permettant de comprendre
le statut des objets en tant que révélateur de la capacité humaine à agir
sur l’environnement.
Situer l’inscription des objets dans l’espace, leur culture et le temps
Méthode : Cours théoriques, participation aux ateliers
Charge horaire : 4h par semaine
Nature de l’évaluation : Exposé, travail sur table
Crédits : 3 ECTS
Options Design d’espace & Design d’objet
Intitulé : Histoire et théorie des arts
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 4
Prérequis : Bonne connaissance des principaux repères historiques et
concepts fondamentaux des Temps Modernes à l’ère industrielle.
Objectifs : Approfondir des connaissances, réaliser des connexions et
2e année Design
Contenu :
1. L’objet est inscrit dans la société :
- Les différents modes de socialisation de la culture
- Les différents systèmes d’instrumentalisation sociale
- Psychologie des objets et de l’espace qui y est rattaché
2. L’objet est inscrit dans un échange symbolique :
- Les formes de la relation à l’espace
- Les différentes formes de l’imaginaire dans l’esthétique de l’objet
3. L’objet : Le terme d’une culturation :
- L’objet emblématique, l’objet culte dans l’histoire du design
- Mutations dans le statut de l’objet dans l’art du 20e siècle
- Le monde des objets contemporains (chassés croisés art / design)
116
développer une réflexion personnelle sur les repères, codes et concepts
artistiques à travers une démarche transversale des problématiques
dans les arts plastiques et décoratifs, de l’architecture, la danse, la
musique, la littérature…Cette nécessité d’une démarche non oublieuse
de l’histoire des formes et des contextes qui les déterminent intègre
à la pratique autonome contemporaine des étudiants des éléments
théoriques et historiques qui viennent enrichir et légitimer leur puissance
de conception et d’imagination.
Contenu : Le programme est conçu de manière à aborder, au cours
du Semestre 3, l’analyse, la définition et l’évolution des arts baroque
et classique dans leur contexte historique, politique, scientifique,
sociologique, économique, culturel et artistique : De la révolution du
Caravage à David, du « clair-obscur » au « siècle des Lumières » et
au « Beau idéal ».
Méthode : Cours magistraux
Charge horaire : 16 heures réparties en 8 séances de 2 heures
Bibliographie indicative :
BERNARD Edina, CABANNE Pierre, Histoire de l’art, du Moyen-Age à nos
jours, collectif, Larousse, Paris, 2010
BAZIN Germain, Classicisme, Baroque et Rococo, Larousse, Paris, 1965.
BOTTINEAU Yves, L’Art baroque, Citadelles Mazenod, Paris, 2005 (1985).
CABANNE Pierre, Le Dix-huitième siècle, Somogy, Paris, 1987.
CHASTEL André, L’Art français-le Temps de l’éloquence, 1775-1825,
Flammarion, Paris, 1996.
ISARLO George, La peinture en France au XVIIe siècle, Bibliothèque des
Arts, Paris, 1960.
Nature de l’évaluation : contrôle continu
Crédits : 3 ECTS
Options Design d’espace & Design d’objet
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 4
Prérequis : Acquisitions de l’ensemble des compétences travaillées aux
semestres précédents - B2/C1
Objectifs : Niveau cible : C1. Mettre en oeuvre toutes les compétences
langagières déjà connues et introduire de nouvelles notions pour
117
perfectionner l’utilisation de la langue écrite et parlée. L’objectif est
aussi de donner les outils nécessaires à la prise de parole analytique et
critique à l’oral comme à l’écrit.
Contenu : Une certaine autonomie préside à l’ensemble des activités.
Des activités tels que les jeux de rôles, les mises en situation, les
projections de documents authentiques avec des argumentations plus
ou moins dirigées, l’apprentissage des accents etc. favorisent la prise de
parole en continu. Les étudiants sont incités à mettre en jeu leur sens
et leur connaissance artistique afin de promouvoir leur travail ou celui
d’artistes du monde anglo-saxon contemporain.
Méthode : cours magistraux et entretiens oraux
Charge horaire : 6 heures : 4 cours de 1H30
Autres livres, magazines, sites internet susceptibles de correspondre aux
attentes de la progression pédagogique.
Nature de l’évaluation : contrôle continu
Crédits : 2 ECTS
Recherches et expérimentations personnelles
Options Design d’espace & Design d’objet
Intitulé : Approche plastique des projets / Autonomie
des recherches
Enseignant : Pascal Simonet
Semestre : 4
Prérequis : Début d’autonomie dans la pratique plastique. Capacité à
l’analyse critique. Ouverture aux diverses formes expérimentales de
la création contemporaine dans le champ de la sculpture, du design
d’espace et/ou du design d’auteur.
Objectifs : Guider, dynamiser la réalisation plastique dans la perspective
2e année Design
Bibliographie indicative :
R. Spears, B. Birner, S. Kleinder, L. Nisset, McGraw-Hill’s Conversational
American English : The Illustrated Guide to Everyday Expressions of
American English (McGraw-Hill ESL References) November 22, 2010
Carl W. Hart, The Ultimate phrasal verbs Book, Barron’s Educational
Series ; 2 edition (May 1, 2009)
118
d’une autonomie grandissante des étudiants(es) et l’affirmation de leur
engagement en direction du design d’espace ou du design d’objet.
Les objectifs sont d’accompagner les travaux vers plus d’invention,
de risque, d’expérimentation, de tests, afin qu’individuellement et
collectivement les étudiants(es) découvrent par eux-mêmes, des
solutions plastiques parfois éloignées des configurations qu’ils ont pu
connaître jusque-là.
Contenu :
- Sur la base de divers sujets et thématiques imposés dans le cursus, en souligner les potentialités de dépassement ou de transgression vers un processus plastique personnel.
- Engager une réflexion à partir de la lisibilité plastique et spatiale qui est donnée à voir en atelier.
- Offrir à partir de questions formelles fondamentales,
des pistes de réflexions sur les choix de matériaux et les dispositifs potentiels d’exposition.
- Ouvrir la position des étudiant(e)s vers des oeuvres et des problématiques contemporaines.
- Engager une démarche critique. Organiser la pensée sur la base des choix opérés par les étudiant(e)s.
Méthode : Entretiens sur l’énoncé des projets et les diverses possibilités
plastiques des travaux en cours. Suivi individuel et/ou par groupes de
travail (échanges collectifs modérés par l’enseignant).
Charge horaire : 1h par semaine
Nature de l’évaluation : Collégiale sur présentation formelle et critique
de l’étudiant(e) lors de l’évaluation semestrielle.
Crédits : 4 ECTS
Stage professionnel
Options Design d’espace & Design d’objet
Intitulé : Accompagnement à la recherche de stage
Enseignant : Sylvia Bonal
Semestre : 4
Prérequis : Énoncer clairement des choix en lien avec les pratiques du
119
design.
Objectifs :
- Sensibiliser l’étudiant aux milieux professionnels
- Acquérir une technique de recherche de stage
- Concevoir et réaliser son book
- Découvrir des pratiques professionnelles
- Vérifier une capacité d’adaptation.
- Favoriser une adaptions des étudiant(e)s afin qu’ils soient
réactifs dans des contextes des plus variés.
Méthode : Cours « Méthodologie de recherche »
Avec suivi individuel.
Charge horaire : 2 journées de cours soit 7h + 3h de suivi individuel par
étudiant.
Nature de l’évaluation : Suivi continu. L’évaluation définitive se fait en
année 3 au semestre 5.
Crédits : La validation des 2 crédits de stage se fait en année 3 à l’issue du
semestre 5.
Bilan / Evaluation semestrielle
Option Design d’espace & Design d’objet
Enseignants : Marie Adjedj, Sylvia Bonal, Antoine Boudin, Claude Maro,
Olivier Millagou, Valérie Michel-Fauré, Florence Morali, Pascal Simonet
Prérequis : Suivi assidu des cours, travail soutenu et dialogue régulier avec
les enseignants durant le semestre.
2e année Design
Contenu : Faire une synthèse des projets traversés et consigner l’ensemble
de ces travaux dans un « book ».
Méthodologie de recherche de stage :
L’étudiant apprend à repérer et identifier des possibilités de lieux de stage
afin d’être autonome dans sa démarche de recherche et de découvrir des
pratiques liées à ses centres d’intérêts.
Par des exercices simples, il prépare et organise sa démarche de demande
de stage (de l’entretien téléphonique au rendez-vous de présentation du
book ).
À la suite de chaque période de stage, l’étudiant doit rendre compte
avec précision de son expérience par la rédaction du rapport de stage –
support informatique et papier.
120
Objectifs : Valider l’acquisition des savoir-faire et connaissances
en adéquation avec les exercices demandés et expérimentations
plastiques.
Contenu : L’étudiant présente l’accrochage de ses travaux accompagnés
des étapes plastiques et documentations préparatoires présentées
en complément sur une table. Les enseignants l’interrogent sur ses
choix plastiques et sur les références à l’origine des réalisations. Cette
présentation s’étaye sur les savoir-faire et connaissances acquis en
cours, en ateliers, en autonomie dans leur espace dédié, en recherche
documentaire en bibliothèque ou en visite d’exposition.
Méthode : Échange oral de 30 minutes entre 3 à 4 enseignants et
l’étudiant(e) autour des réalisations plastiques présentées lors d’un
accrochage dans l’espace dédié à l’évaluation ou tout autre lieu choisi
par l’étudiant en adéquation avec ses expérimentations plastiques.
Charge horaire : 30 min
Nature de l’évaluation : Évaluation collégiale. Une note spécifique
au bilan est attribuée à partir de la prestation de l’étudiant(e) durant
l’évaluation.
Crédits : 4 crédits sont attribuables sur le seul bilan en plus de
l’ensemble des 26 crédits correspondants aux rubriques : Pratique
plastique : méthodologie de projet, techniques et mises en
oeuvre / Histoire, théorie des arts et langue étrangère / Recherches et
expérimentations personnelles. Les crédits du semestre sont attribués et
pondérés par les notes du contrôle continu.
121
3e année Design
Semestres 5 et 6
122
Prendre place pour prendre acte
- de l’évènementiel au permanent,
- du personnel à l’universel,
- de l’institutionnel à l’associatif,
- de l’objet à sa mise en espace.
L’étudiant a parcouru en 2e année plusieurs échelles du paysage
urbain : sociales, culturelles, sémantiques... Il a cheminé à travers la
complexité des réponses à apporter aux questions qui se posent à un
designer dans ce contexte particulier, en intégrant des outils d’analyse,
une culture et une capacité à jeter les premières bases d’un projet
plastique.
Pendant les semestre 5 et 6, la pédagogie s’appuie sur des projets
inscrits dans la réalité d’une commande sociale pour stimuler l’aptitude
des étudiants à développer une véritable problématique d’intervention
à partir des instruments d’analyse et de réalisation plastique qu’ils
ont acquis. Ces procédures de travail visen par ailleurs à donner aux
étudiants des repères précis dans les champs culturels et artistiques à
partir desquels ils construiront le sens de leurs projets plastiques à venir.
Les enseignements se répartissent toujours entre les deux options
distinctes du design d’espace et du design d’objet à vocation design
d’auteur.
Du va-et-vient entre le projet commun et le positionnement personnel,
l’étudiant aura pour l’aider à acquérir le niveau d’autonomie nécessaire
au diplôme, l’encadrement de l’équipe pédagogique dans les deux
options du design d’espace et du design d’objet.
L’étudiant va devoir affirmer une attitude non pas de simple créatif, mais
de créateur et ce dans une détermination à résister à la prestation de
services tout en faisant émerger la problématique de son engagement.
Il est vrai que l’appréhension du contexte à partir duquel le projet
personnel se réalise exige que l’étudiant comprenne le système
culturel qui le mobilise et la dimension opérante d’un cadre spatial. Les
exercices et/ou thématiques de réflexion imposés sont distillés tout au
long du semestre 5 afin d’aider l’étudiant(e) à construire plus avant son
propre projet et définir progressivement ainsi les axes de sa recherche
personnelle.
Pour ce faire, un renforcement des enseignements théoriques est
proposé en vue de la préparation au DNAT et surtout au prochain
DNA design, Diplôme National d’Art pour lequel un apport réflexif et
théorique de l’étudiant(e) sur le travail plastique sera exigé. Un apport
méthodologique conséquent dès le début du semestre 6 est proposé et
123
ce jusqu’au diplôme en fin d’année scolaire c’est-à-dire à la fin du mois
de Juin. Le suivi de projet est également mis en place comme préalable
à l’autonomie progressive des étudiant(e)s. Complément indispensable
à cette autonomie naissante du travail de l’étudiant, la mise en espace
expérimentale des travaux réalisés va se faire selon les nécessités du
calendrier dans l’espace réservé appelé show-off.
Les enseignements théoriques : histoire, théorie de l’art et du design,
sociologie du design
Les enseignements théoriques représentent un axe pédagogique
central parce qu’à la fois communs aux deux options Art et Design, ainsi
qu’au design d’espace et d’objet. Des cours à partir de concepts définis
préalablement en lien avec les projets plastiques du semestre 5. Deux
approches seront données aux étudiants comme autant de regards
croisés mêlant Sociologie et Histoire de l’art.
Atelier méthodologie
Cet atelier méthodologie, participe d’une approche pratico-théorique
et se veut la préfiguration allégée du séminaire mémoire qui devra
se mettre en place prochainement avec le premier niveau Master du
semestre 7 Design d’auteur à l’ESADTPM.
L’atelier est conduit tout autant par les artistes, designers enseignants
de l’option que par les théoriciens. Il permet aux étudiants(es) de
réaliser un bilan de leur cursus avec des repères tant plastiques que
théoriques identifiables à travers les cercles notionnels qui traversent
leur travail. Cet atelier a pour finalité la mise en place du dossier
artistique présentant une sélection de travaux réalisés de la 1re à la 3e
année de l’option Design. Ce dossier sera introduit par une synthèse
écrite énonçant les notions abordées par l’étudiant(e) durant ce cursus
et complété par des annexes (bibliographie, oeuvres référentes, …).
3e année Design
Cet axe structurant offre à l’étudiant(e) la possibilité, à travers
tout d’abord les cours magistraux fondamentaux, de poursuivre la
chronologie développée du semestre 1 à 4, en abordant des sujets
d’étude tels que : la question de la représentation, de son inscription
historique et des récits pluriels qui la traduisent ; la relation de la
verbalisation à l’oeuvre ; l’étude de concepts théoriques contemporains.
La pluralité de ces enseignements théoriques va permettre ensuite
à l’étudiant(e) de s’imprégner des questionnements sur la création
actuelle, de perfectionner sa capacité d’analyse et d’affirmer ses facultés
de conception. Cet ensemble de cours élargit progressivement le champ
théorique en vue de la préparation au DNAT.
124
En opérant une description puis une hiérarchisation des travaux réalisés,
des oeuvres référentes et notions qui les traversent, l’étudiant va
acquérir une plus ample compréhension de la singularité de ses gestes,
des matériaux employés et des notions convoquées.
Étape essentielle à la construction de son autonomie, la rédaction de
ce dossier doit apporter à l’étudiant(e) une plus grande aisance dans la
verbalisation de son travail afin d’aborder plus sereinement l’épreuve
du DNAT. Au-delà du DNAT, ce dossier servira prioritairement à
élaborer la documentation nécessaire à la présentation de commissions
d’équivalence dans diverses écoles d’art et de design pourvues d’un
niveau Master et/ou pour toute demande de mobilité internationale en
Master 1.
Suivi de projets
Un suivi de projets est mis en place dès le début du semestre 6 afin de
permettre aux étudiant(e)s de prendre des rendez-vous individuels avec
les enseignants de l’option. Ces rendez-vous sans exclusive, ne sont
pas apparentés à un tutorat et permettent à l’étudiant(e) d’entendre
des commentaires concordant, mais parfois aussi des approches
contradictoires.
De cette diversité de points de vue, l’étudiant(e) va pouvoir aiguiser son
propre regard critique toujours dans la perspective d’un supplément
d’autonomie, tester de nouvelles propositions plastiques et ainsi
affiner son projet de diplôme. Ces moments privilégiés d’échange sont
l’occasion pour l’équipe enseignante d’apporter à l’étudiant(e) l’aide
nécessaire au réexamen de ses choix formels et conceptuels pour
qu’il puisse mieux les hiérarchiser, les affirmer et les assumer en pleine
autonomie lors des mises en espace du travail en Show-Off puis lors des
évaluations et ce jusqu’à la soutenance du diplôme DNAT.
Apprentissage de l’autonomie
La conséquence directe du suivi de projet est d’amener l’étudiant(e)
à inventer sa propre méthodologie de travail en liaison avec les
enseignant(e)s qui l’accompagnent dans le développement à la
fois de son sens critique et de ses capacités à élargir un champ
d’expérimentation plastique et d’investigation théorique. Cette
pédagogie de l’interaction entre les enseignant(e)s et l’étudiant(e) doit
amener celui-ci ou celle-ci à organiser et problématiser progressivement
son travail plastique.
L’objectif étant de faire émerger une singularité d’auteur à travers une
initiation progressive à la recherche en design. À partir de ses intentions,
l’étudiant(e) est amené à cerner les différentes notions qui sous-tendent
sa pratique et à expérimenter le processus d’élaboration des formes en
125
adéquation avec ses intentions.
Mise en espace expérimentale du travail (show-off)
Moment privilégié durant lequel l’étudiant(e) présente à un collectif
d’enseignants ses expérimentations dans un lieu dédié à l’accrochage
des travaux. Bien que les conditions de monstration s’en rapprochent,
l’espace show-off n’est pas à proprement parler un lieu d’exposition et
l’indice de monstration n’est pas nécessairement élevé. Le Show-Off a
pour particularité de ne pas faire l’objet d’une évaluation directe. Cela
permet à l’étudiant(e) d’effectuer des choix sans craindre la sanction
d’une notation directe et par conséquent de prendre davantage de
risques.
Cette restitution spatiale de la recherche plastique en design implique
des choix formels et théoriques précis qui seront discutés et débattus
avec l’équipe enseignante.
Le DNAT et conditions d’accès à sa soutenance
Le Diplôme National dʼArts et Techniques est un diplôme
d’enseignement supérieur qui sanctionne les 3 années d’études du
premier cycle.
Pour se présenter aux épreuves des diplômes, le candidat doit avoir
obtenu le nombre de crédits requis : 165 crédits pour le diplôme national
supérieur d’arts et techniques. Seul(e)s les étudiant(e)s ayant obtenus
l’ensemble des crédits du semestre 1 au semestre 6 sont considérés
comme diplômables et par conséquent autorisés à présenter le DNAT
fin Juin. Les étudiants qui n’obtiennent pas tous les crédits européens
attachés aux épreuves du diplôme sont autorisés à s’inscrire à nouveau
dans l’établissement.
Le jury du diplôme national d’arts et techniques, nommé par le directeur
de l’établissement, comprend quatre membres :
- trois personnalités qualifiées extérieures à l’établissement, dont un enseignant des champs théoriques
- un enseignant de l’établissement coordinateur de la 3e année option design
Le président du jury est désigné par le directeur de l’établissement
parmi les personnalités qualifiées. Des suppléants sont nommés dans les
mêmes conditions.
3e année Design
Validation de stage
Le stage a pu être réalisé en plusieurs périodes et avoir eu lieu à la fin du
semestre 3, au cours du semestre 4 ou du semestre 5. Les crédits sont
attribués au semestre 5.
126
Les épreuves du diplôme national d’arts et techniques, d’une durée de
trente minutes consistent en un entretien avec le jury comprenant une
présentation par l’étudiant :
- d’un travail de projet accompagné d’un document écrit en énonçant les enjeux
- d’une sélection de travaux plastiques réalisés pendant le cursus ainsi que des éléments développés pendant le stage
À l’issue de ces épreuves, le jury délibère sur l’attribution du Diplôme
d’Arts et Techniques et attribue les crédits correspondants.
127
Option Design d’espace / Design d’objet
Pratique plastique
Méthodologie de projet / techniques et mises en oeuvre
Design d’espace
Intitulé : Design d’utilité Publique
Enseignants : Florence Morali –Sylvia Bonal
Semestre : 5
Prérequis : Savoir rédiger un questionnaire. Être à l’écoute. Avoir intégré
les statuts et compétences des objets et dispositifs.
Objectifs : Critères de sélection des quatre associations retenues par le
corps enseignant :
- permettre une nouvelle lisibilité des enjeux de celles-ci et surtout établir un autre rapport de crédibilité, d ‘écoute et de confiance entre les usagers et les associations
Les interventions artistiques proposées serviront de référents aux
nouvelles modalités de fonctionnement des associations.
Contenu : La diversité culturelle, l’interculturalité et tout le champ
culturel que développent les associations sociales est immense.
Son échelle d’intervention et la multiplicité des intervenants nécessitent
aujourd‘hui un espace de concertation pour mieux intégrer ensemble
les données contemporaines des réseaux sociaux, pour valoriser le
lien social et de nouvelles modalités d’intégration des usagers aux
fonctionnement et aux objectifs de ceux-ci.
Aujourd’hui, puisque l’art et la culture sont mis à l’épreuve de la société
civile, concevoir un évènement plastique nous conduira à redéfinir les
conditions et les modalités de la « démocratisation de la culture », de
sa place au sein des associations et des conditions de la réceptivité de
ce travail artistique pour les usagers, mais aussi pour les bénéficiaires et
personnes accompagnées.
3e année Design
- être le support de propositions plastiques visant à réintroduire l’art comme condensateur des missions symboliques des associations
128
Ce qui marque ces réflexions, c’est certainement l’ambition idéale de
construire une démarche innovante axée sur un processus d’élaboration
d’une pensée renouvelée par cette confiance en l’autre, par l’assurance
de la fonction symbolique de l’art comme plus-value au bon
fonctionnement des associations impliquant de nouveaux partenariats,
mais aussi donnant une place centrale aux usagers des territoires
investis.
Méthode : Les enseignants concernés par l‘encadrement donneront un
cahier des charges le plus complet possible afin d’être tout de suite en
situation de création artistique. Ce travail mettra en place de nouveaux
rapports au public mais aussi mettra en question la valeur sociale de l’art
dans les associations et donnera à l‘art et à la participation une place
mieux pensée et agissante.
Les questions posées au centre des actions / missions des associations
doivent intégrer l’action artistique non plus parallèle aux projets initiés
par les différentes associations mais bien au sein, voire au centre des
processus de gestion et d’écoute de celles-ci et de leur développement.
Charge horaire : 200 heures
Nature de l’évaluation : Collégiale et continue
Crédits : 4 ECTS
Intitulé : À l’enseigne de la ville / Un regard
emblématique sur Toulon
Enseignants : Sylvia Bonal - Claude Marro - Florence Morali
Semestre : 5
Prérequis : Le phasage projet : De l’analyse au scénario d’intervention.
Utilisation du dessin comme outil d’observation et de conception.
Utilisation du volume comme outils d’expérimentation. Lire une
volumétrie et des échelles. Utilisation des logiciels Photoshop et
InDesign.
Objectifs : Développer une stratégie de communication pour trouver,
contacter et rencontrer des professionnels pouvant et devant
intervenir dans la phase développement et / ou de mise en oeuvre du
projet (bureaux d’études, fabricants, artisans, fournisseurs mais aussi
institutionnels, investisseurs, médias…). Savoir clarifier une démarche,
présenter et valoriser un projet et apprendre à convaincre un auditoire
d’intervenir comme « futurs partenaires ». Apprendre à véhiculer les
valeurs d’un projet et les consigner dans un outil de communication
129
adapté aux publics visés. Comment protéger son projet avant toute
démarche de communication (le dépôt INPI).
Contenu : Permettre à l’étudiant(e) de découvrir des projets
professionnels réalisés ou en cours de développement (projets
scénographiques, de design nautique…) pour découvrir et comprendre :
- Les étapes d’accompagnement et de vérification de mise aux normes des projets par les services et organismes référents.
- La stratégie de recherche de partenaires et de sponsors.
Concevoir et réaliser un outil de communication adapté à cette
recherche de partenaires potentiels tout en proposant un univers
graphique véhiculant les valeurs du projet.
Préparer l’étudiant à un entretien de présentation de projet dans un
contexte professionnel.
Méthode : Cours avec travaux pratiques et suivi atelier.
Charge horaire : 8 heures hebdomadaires sur 3 semaines
Bibliographie indicative :
WILDBUR Peter et BURKE Mickael - Le graphisme d’information –
éditions Thames and Hudson Edit
KING Emily, HYLAND Angus - Identités graphiques et culturelles –
éditions Pyramid
VITRAC Jean-Pierre et GATÉ Jean-Charles - Design, la stratégie du
produit – éditions Eyrolles
Nature de l’évaluation : Évaluation collégiale.
Crédits : 2 ECTS
Intitulé : Atelier Cartographie « de la ville à la carte »
Enseignant : Claude Marro
3e année Design
Mettre en situation l’étudiant(e) par rapport à sa propre démarche de
projet :
De la conception à la mise en oeuvre, établir une synthèse du projet
tout en repérant et hiérarchisant les éléments clés et les valeurs
fondamentales du projet.
Réfléchir et s’engager dans une stratégie pour trouver et se rapprocher
de compétences utiles et incontournables pour la mise en oeuvre et la
diffusion d’un projet (savoir-faire, moyens techniques et logistiques,
fournitures, normes et réglementation, supports et suivi médiatique…).
130
Semestre : 5
Prérequis : Maitrise du dessin et du dessin technique
Objectifs : L’atelier se propose de :
- Développer une approche analytique du décodage des cartes et plans,
- Apprendre à établir une correspondance entre les types de codes et leurs usages,
- Apprendre à manipuler à bon escient les différents codes et différentes échelles selon les enjeux,
- Acquérir une agilité mentale entre les trois paramètres de base de la cartographie : système de projection,
échelle, figuration. La cartographie doit représenter les relations complexes du monde en trois dimensions sur un
plan (une feuille de papier ou écran vidéo).
Elle répond à un besoin ancien de l’humanité qui est de conserver
la mémoire des lieux, des voies de communication, de définir une
limite de territoire, une limite de connaissance de l’espace... Pour cela
le cartographe procède par choix dans la mesure où il impose de
compléter l’objectivité toute relative des mesures des sites par des
interprétations subjectives qui reposent sur un consensus entre acteurs
et utilisateurs.
Contenu : La cartographie est tributaire du progrès des sciences, du
progrès technologique (observation évaluation) mais indéniablement
de l’environnement culturel qui participe à la fois à sa réalisation et
à sa compréhension. Toutes les cartes sont établies suivant certaines
contraintes inhérentes à la nature même de l’objet :
1 - C’est la représentation géométrique conventionnelle d’une surface
courbe.
2 - C’est un système conventionnel de rapport de dimension entre la
réalité et la feuille de papier : l’échelle.
3 - C’est la représentation conventionnelle visant à figurer les éléments
réels par un système de code. Le cartographe doit savoir dans quel
cadre il travaille (culturel et technique) car il doit y avoir un rapport
intelligible entre les conventions choisies pour représenter et ce que l’on
veut montrer. L’utilisateur doit travailler (lire) à partir d’une connaissance
de ces conventions.
Méthode : 1) Travail au choix
À partir d’une carte existante couvrant une partie de territoire
« naturel » et éventuellement urbain ou imaginaire, l’étudiant(e)
déforme, suivant une logique (règle du jeu) qu’il invente, la
131
communication de la carte. Le support géométrique de la carte
(système de projection, échelle) peut être constant.
L’étudiant(e) doit s’attacher à travailler sur la figuration conventionnelle
et donc avec l’échelle de valeur de cette figuration (géométrique,
couleur, symbole) à l’intérieur de la carte pour souligner ou détourner la
communication de cette carte et sa propre imagination.
Le processus consiste donc à bien saisir les données « objectives » de la
carte initiale pour les rallier ou pas, certaines ou toutes, à votre cause.
2) Travail au choix
L’étudiant compose la « règle du jeu » qui va régir les relations entre 3
paramètres, dans le but de donner à voir de manière différente à travers
un nouvel encodage.
Charge horaire : 175 h réparties sur 5 semaines
Nature de l’évaluation : Suivi continu
Crédits : 4 ECTS
Design d’objet
Intitulé : Modules
Enseignants : Antoine Boudin / Olivier Millagou
Semestre : 5
Prérequis : Maîtrise du volume et de diverses techniques d’assemblage
(bois, métal,…)
Maîtrise du dessin technique (représentation en plans d’un espace ou
d’un objet) mais aussi des logiciels Photoshop, Illustrator, InDesign
Objectifs : L’objectif est de plonger progressivement les étudiants dans
une culture du « projet » et de leur faire réaliser des exercices complets
sur de courtes durées (2 journées) et ainsi poser un rythme soutenu.
Faire travailler les étudiant(e)s des semestres 3 et 5 dans le même atelier
et sur les mêmes thématiques afin de créer une dynamique et une
émulation individuelle et collective.
Contenu : L’atelier fonctionne par modules et thématiques communes
données aux étudiant(e)s des semestres 3 et 5. Tous les projets imposés
3e année Design
Bibliographie indicative :
Atlas - SERRE Michel : Représenter le monde
MINELLE Françoise : Finis terrae : imaginaires et imaginations
cartographiques - TIBERGHIEN Gilles A. Cartes et figures de la terre
(catalogue d’exposition).
132
sont renouvelés chaque année afin de plonger la section design dans
une dynamique et ainsi créer une actualité.
# Module AUTOPROGETTAZIONE
Objectif : réaliser en 2 jours une famille d’objets, de constructions
réalisées dans la lignée du travail d’Enzo Mari avec une base de planches
et de tasseaux standards.
Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Recherche du projet, travail de dessin pour apprendre à
travailler les géométries en perspectives,
Après-midi jour 1 - Maquettes en allumettes et bâtons de glace
assemblées à la colle chaude. Début fabrication.
Matin jour 2 - Suite fabrication (atelier bois), finalisation
Après-midi jour 2 – Présentation
# Module TOUCHÉ COULÉ
Objectif : travailler une matière à deux états, liquide, solide, à travers
la technique du coulage. Aborder la question du moule et donc de la
production en série ou non. Il s’agira donc de créer un objet par coulage
dans un moule simple (bois...) avec une face maîtrisée au moins (motifs,
texture etc...). Le touché sera donc questionné avec ce travail du motif.
Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Recherche matière, tests de coulage, recherche du concept
Après-midi jour 1 - Fabrication des moules, coulage des pièces.
Matin jour 2 - Suite coulage des pièces, coulage en couleurs, variantes.
Après-midi jour 2 - Présentation
# Module FIL ET ÉLECTRIQUE
Objectif : travailler la ligne et découvrir les montages électriques de
base à travers la réalisation d’une lampe en fil de métal (acier, cuivre,
aluminium, laiton...)
Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Expérimentation, dessin, recherche du concept
Après-midi jour 1 - Échantillonnage, début fabrication
Matin jour 2 - Suite fabrication, finalisation
Après-midi jour 2 - Présentation
# Module VINYLIQUE
Objectif : Aborder le graphisme à travers un exercice pratique lié au
monde de la musique.
Les étudiants devront acheter un vinyle de leur choix (assumé) et en
refaire la pochette et l’étiquette en utilisant les logiciels de la suite
adobe. Travail graphique, typographique et packaging
Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Introduction, achat et présentation des vinyles (musiques
dansantes) choix des papiers, travail de recherche
133
Après-midi jour 1 - Conception graphique, fabrication des pochettes
vierges
Matin jour 2 - Suite conception, impression, collage
Après-midi jour 2 - Présentation et DJ set apéro dans le show off pour
toute l’école à partir de 18h.
Le travail du module « autoprogettazione » pourra être utilisé afin
d’aménager l’espace.
# Module SPACIO/ SOCIO/ CHRONO
Objectif : Aborder un design social, localiser un problème fort et
proposer une solution simple et juste.
Méthode et contenu : 0° C : 9h du matin, déceler un problème - 10h
analyser le problème - 14h proposer et réaliser une solution d’ici la fin du
jour suivant.
Charge horaire : 16h hebdomadaires
Langues d’enseignement : Français / Anglais
Nature de l’évaluation : Suivi continu et en fin de semestre
Crédits : 10 ECTS
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
Option Design d’espace & Design d’objet
Intitulé : Cours théoriques
Enseignant : Florence Morali
Semestre : 5
Prérequis : Capacité à conjuguer les différents outils susceptibles
d’ordonner les étapes nécessaires à une prise de position personnelle et
argumentée.
3e année Design
# Module LIANT LIÉ
Objectif : Aborder la recherche matière en travaillant la question du lien,
lien mécanique, lien chimique, lien physique, lien magique... Constitution
d’une « matériauthèque » du lien et montrer que chercher est un projet
en soi.
Méthode et contenu :
Matin jour 1 - Tour d’horizon des liens existants, recherche de nouveaux
liens et/ou de nouvelles applications
Après-midi jour 1 - Fabrication d’échantillons
Matin jour 2 - Suite fabrication d’échantillons
Après-Midi jour 2 - Présentation et élection du meilleur échantillon
134
Objectifs : Repérer et nommer les statuts de leur intervention
conceptuelle. Acquisitions des outils conceptuels comme moyen
d’évaluer une pensée. Capacité et acquisition d’une autonomie.
Appropriation des références culturelles. Inscrire son travail dans le
culturel, l’économique mais aussi dans le social. On accordera au design
sa capacité à rendre lisible un message.
Contenu : Le contenu est articulé aux projets et interroge les pratiques
artistiques en milieu urbain : de l’analyse de la commande publique aux
pratiques relationnelles et performances ; les différentes pratiques du
design.
- L’environnement comme matière artistique
- Le design comme prétexte à renouveler les usages sociaux
- Les compétences culturelles du design
- Les chassés-croisés de l ‘art et du design ; un siècle et demi de questionnements
- la ville comme une scène à 360 degrés : apport des arts vivants dans la qualification de l’espace urbain
- le mobilier urbain comme scénographie des pratiques
sociales ; façonner les comportements dans la ville
- La « ville en After » : suivi des conférences proposées par les institutions culturelles dans l’agglomération
Travail sur l’actualité de la création ; analyse des médias /radio et
magazines.
Charge horaire : 6h tous les 15 jours
Nature de l’évaluation : Contrôle continu. Exposé personnel de chaque
étudiant à l’ensemble des étudiants des deux options design.
Crédits : 2 ECTS
Intitulé : Histoire de l’art et du design
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 5
Prérequis : Connaissance des principaux repères chronologiques,
thématiques et concepts fondamentaux de l’Histoire de l’art et du
design, du milieu du XIXe siècle au XXIe siècle, pour une compréhension
des correspondances conceptuelles et formelles au cours de l’évolution
historique des arts et civilisations.
Objectifs : Approfondir des connaissances, réaliser des connexions et
135
développer une réflexion personnelle sur les repères, codes et concepts
artistiques à travers une démarche transversale des problématiques
dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique,
la littérature… Cette remontée progressive dans l’histoire des formes
et des contextes qui les ont déterminées permet d’établir une
compréhension historique des gestes et attitudes de l’art d’aujourd’hui
au fur et à mesure que les étudiants construisent leur pratique autonome
contemporaine de l’art.
Contenu : Le programme est conçu de manière à aborder au cours du
Semestre 5, l’analyse et la définition des mouvements emblématiques
de la seconde moitié du XIXe siècle : impressionnisme, pointillisme,
préraphaélites, symbolisme, itinéraires postimpressionnistes,
expressionnisme, nabis jusqu’à l’art nouveau.
Avec Duchamp comme figure anticipatrice de l’art conceptuel et des
problématiques contemporaines de réflexions critiques sur le statut de
l’art.
Méthode : Cours magistraux
Charge horaire : 16 heures réparties en 8 séances de 2 heures
Bibliographie indicative :
BAUDRILLARD Jean, Le système des objets, Gallimard, collection Tel,
Paris, 1978.
BERNARD Edina, CABANNE Pierre, Histoire de l’art, du Moyen-Age à nos
jours, collectif, Larousse, Paris, 2010.
BONY Anne, Le design : Histoire, principaux courants, grandes figures,
Larousse, collection Comprendre et reconnaître, Paris, 2013.
CASTRIA Francesca (collectif) La peinture moderne. Des impressionnistes
aux avant-gardes, Gallimard, Paris, 1998.
DAGEN Philippe (collectif), Epoque Contemporaine XIXe-XXIe siècle,
Flammarion, Paris, 2010.
GUIDOT Raymond, Histoire du Design de 1940 à nos jours, Hazan,
Beaux-Arts, Paris, 2004 (1994).
3e année Design
Cette étude généalogique de l’art moderne et des origines de la
production en série continuera par une immersion dans les avantgardes historiques ; elles seront replacées dans leur contexte
historique, politique, scientifique, sociologique, économique, culturel
et artistique, Cézanne étant la clé de voûte de cette rupture des codes
de représentation qui ouvrira la porte au fauvisme, cubisme, futurisme,
aux trois grandes abstractions européennes (Kandinsky, Malevitch,
Mondrian) et leurs développements dans leur confrontation au réel
à travers le Bauhaus, le constructivisme ou De Stijl, dadaïsme, art
métaphysique, surréalisme…
136
GUIDOT Raymond, Histoire des Objets, chronique du design industriel,
Hazan, Beaux-Arts, Paris, 2013.
LOYRETTE Henri, ALLARD Sébastien, DES CARS Laurence, L’Art français :
du XIXe siècle (1819-1905), collection Tout l’Art, Flammarion, Paris, 2009.
DE MEREDIEU Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’art
moderne et contemporain, Larousse, 2008.
GOLDBERG RoseLee, La performance, du futurisme à nos jours, coll.
L’Univers de l’Art, Thames and Hudson, Paris, 2012.
KANDINSKY Wassily, Du Spirituel dans l’art, et dans la peinture en
particulier, Folio, Gallimard, Paris, 1988 (1912).
KRAUSS Rosalind, L’Originalité de l’avant-garde et autres mythes
modernistes, éd.Macula, Paris, 2000.
MALEVITCH Kasimir, Ecrits (1916-1928), Ivrea, Paris, 1986.
MIDAL Alexandra, Design, Introduction à l’histoire d’une discipline,
Pocket, collection Evolution, Paris, 2009.
VALLIER Dora, L’art abstrait, coll.Pluriel, Fayard, Paris, 2012.
Bibliographie conseillée :
Une bibliographie conseillée sera renouvelée chaque année en fonction
du choix des artistes proposés et des axes de recherches des
étudiant(e)s.
Revues :
« Art Press », art contemporain et travaux thématiques sur l’histoire des
arts
« Beaux-Arts », actualité et histoire de l’art (mensuel)
« Connaissance des Arts », histoire de l’art et repères thématiques
(mensuel)
« Mouvement », revue artistique transversale
« Ligeia », « Tacet », « Alliage », « Cahier du refuge »...
« Intramuros », international design magazine
« Magazine d’art », web-revue d’art et de design, www.guide-artistique.
com/magazine-art.html
Nature de l’évaluation : Contrôle continu. Assiduité aux séances,
participation aux discussions
Crédits : 2 ECTS
Intitulé : Séminaire « Libre échange »
Enseignants : Valérie Michel-Fauré – Florence Morali
Semestre : 5
Prérequis : Savoir chercher, analyser et sélectionner des référents.
137
Objectifs : Développer le sens critique et la culture urbanistique des
étudiants concernés.
Contenu :
- Jour 1 : Présentation d’expériences esthétiques, dont le propre est de construire des situations au coeur du réel, privilégiant l’esthétique de la situation, l’espace à vivre, au détriment
de l’objet à voir ou à consommer pour rendre lisible et visible d’autres modalités de partage, « Pour faire oeuvre
d’hospitalité »
- Jour 2 : Quels sont les outils méthodologiques de l’enquête archéologique ? L’analyse contextuelle ; Les enjeux et les objectifs de cette recherche mémorielle.
- Jour 3 : « Quand les villes se vendent »
Méthode : Cours magistraux à partir de concepts définis par le projet
plastique du mois, deux approches seront données aux étudiants
comme autant de regards croisés mêlant Sociologie et Histoire de l’art.
- Le matin : 3 heures de cours ouvrant à un débat.
- L’après-midi : documents et vidéos sur ce même thème, choisis et argumentés par les étudiant(e)s.
Charge horaire : 21 h réparties sur une journée par mois
Nature de l’évaluation : Évaluation collégiale. Les crédits seront
attribués au moment de l’évaluation en fin de semestre dans le cadre
des crédits de la rubrique « Histoire et théorie des arts »
Crédits : 2 ECTS
3e année Design
Nous souhaitons attirer l’attention sur quelques-unes d’entre elles
représentatives des différents processus aux travers desquels ,
l’organisation de la production architecturale, mais aussi toute
l’organisation de la vie sociale , du travail et du loisir s’ajustera aux
standards de ce que Guy Debord annonçait en parlant de la Société du
spectacle, dès 1967. Tout ce dispositif façonne une architecture
« déréalisée » dont la perception, comme l’interprétation, ne renvoient
plus aux réalisations mais aux images qu’elles sont censées véhiculer.
On assiste alors à une concentration d’objets architecturaux de prestige
dont on exalte le rôle de « pansement », on parle même d’« architecture
sparadrap », qui sont conçus en dehors des logiques de territoire.
138
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 5
Prérequis : niveau B2/C1
Objectifs : niveau cible : C1/C2. Vers la maîtrise du discours oral et de la
production écrite en direction notamment de l’expression artistique.
Contenu : Etude des procédés stylistiques du discours oral et de
l’expression écrite. Manipulation des notions suivie d’une mise en oeuvre
au plus près du travail artistique des étudiants.
Méthode : sessions de travaux dirigés
Charge horaire : 6 heures : 4 cours de 1H30
Bibliographie indicative :
VINAY J.-P. et DARBELNET J., Stylistique comparée du français et de
l’anglais, Paris, Editions Didier, 1958
FAHNESTOCK Jeanne, Rhetorical Style : The Uses of Language in
Persuasion, Oxford University Press
BRYSON Bill, The Mother Tongue - English and how it got that way,
William Morrow Paperbacks; Reissue edition (October 23, 2001)
STRUNK JR W., WHITE E.B., The Elements of Style, Fourth Edition
Paperback – Picture Book, August 2, 1999
Autres livres, magazines, sites internet susceptibles de correspondre aux
attentes de la progression pédagogique.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu
Crédits : 2 ECTS
Recherches et expérimentations personnelles
Option Design d’espace & Design d’objet
Intitulé : Approche plastique des projets / Autonomie
des recherches
Enseignant : Pascal Simonet
Semestre : 5
Prérequis : Capacité à l’expérimentation plastique et à l’analyse critique
139
dans le champ du design d’espace ou du design d’objet. Ouverture aux
diverses formes expérimentales de la création contemporaine dans le
champ de la sculpture et du design d’auteur.
Objectifs : Dans la perspective du DNAT puis du futur DNA option
Design et sa continuité vers un niveau Master design d’auteur, les
objectifs sont d’accompagner les étudiant(e)s vers un processus de
travail autonome. Une méthodologie permettant à chacun et chacune
d’affirmer un parti pris plastique qui se singularise progressivement.
Les diverses expérimentations menées préalablement doivent
servir de tremplin afin de mener à bien des réalisations plastiques
convaincantes. Une approche sensible et raisonnée devrait permettre
l’émergence progressive d’une problématique et une hiérarchisation des
propositions plastiques.
Engager une réflexion à partir des cercles notionnels qui traversent le
travail de l’étudiant(e) susceptible de déboucher sur la mise en place
progressive d’une problématique. Ouvrir la position des étudiant(e)
s vers des oeuvres et des problématiques contemporaines engageant
de nouvelles visions sur les espaces, les objets et les usages. Guider et
dynamiser la réalisation plastique vers une plus grande autonomie.
Méthode : Suivi individuel et/ou par groupes de travail (échanges
collectifs modérés par l’enseignant) Entretiens sur l’énoncé des projets
potentiels de diplôme.
Charge horaire : 1h par semaine
Nature de l’évaluation : Collégiale sur présentation formelle et critique
de l’étudiant(e) lors des évaluations semestrielles
Crédits : 6 ECTS
3e année Design
Contenu : Organisation de la pensée sur la base d’éléments plastiques
fondamentaux. Engager l’étudiant(e) vers une analyse critique des
projets personnels. Repérer les diverses possibilités de dépassement
d’un sujet et/ou d’une thématique préalablement imposés. Sur la
base des projets plastiques, souligner les potentialités d’un processus
singulier en cours d’élaboration ou qui reste à mettre en place. Offrir à
partir de questions formelles fondamentales, des pistes de réflexions sur
la pertinence des matériaux utilisés et les partis pris vers des dispositifs
potentiels d’exposition.
140
Stage professionnel
Design d’espace & Design d’objet
Intitulé : Accompagnement au stage professionnel
Enseignant : Sylvia Bonal
Semestre : 5
Prérequis : Avoir participé en semestre 4 ou être en cours de
participation à un stage professionnel dans le domaine du design.
Objectifs : Vérifier une autonomie dans le stage (France et étranger).
Compléter et réactualiser le book de chaque étudiant(e). Cibler, orienter
les pratiques professionnelles en lien avec chaque projet de diplôme et
dans la perspective d’un Master.
Contenu : Réactualiser et faire une synthèse des projets traversés et
consigner l’ensemble de ces travaux dans un book.
L’étudiant est autonome dans sa démarche de recherche. Il découvre et
s’engage dans des pratiques liées à ses centres d’intérêts, son projet de
diplôme et la poursuite de ses études.
Il prépare et organise un entretien avec présentation du book.
À la suite de chaque période de stage, l’étudiant doit rendre compte
avec précision de son expérience par la rédaction du rapport de stage
sur support informatique et papier.
Méthode : Cours avec suivi individuel.
Charge horaire : 14 h sur 2 journées de cours + 3h par étudiant en suivi
personnel.
Nature de l’évaluation : Suivi continu et individuel
Crédits : 2 ECTS
Bilan / Evaluation semestrielle
Option Design d’espace & Design d’objet
Enseignants : Marie Adjedj, Sylvia Bonal, Antoine Boudin, Claude Marro,
Olivier Millagou, Valérie Michel-Fauré, Florence Morali, Pascal Simonet
Prérequis : Suivi assidu des cours, travail soutenu et dialogue régulier
avec les enseignants durant le semestre.
141
Objectifs : Valider l’acquisition des savoir-faire et connaissances
en adéquation avec les exercices demandés et expérimentations
plastiques.
Contenu : L’étudiant présente l’accrochage de ses travaux accompagnés
des étapes plastiques et documentations préparatoires présentés
en complément sur une table. Les enseignants l’interrogent sur ses
choix plastiques et sur les références à l’origine des réalisations. Cette
présentation s’étaye sur les savoir-faire et connaissances acquis en
cours, en ateliers, en autonomie dans leur espace dédié, en recherche
documentaire en bibliothèque ou en visite d’exposition.
Méthode : Échange oral de 30 minutes entre 3 à 4 enseignants et
l’étudiant(e) autour des réalisations plastiques présentées lors d’un
accrochage dans l’espace dédié à l’évaluation ou tout autre lieu choisi
par l’étudiant en adéquation avec ses expérimentations plastiques.
Charge horaire : 30 min
Crédits : 4 ECTS
4 crédits sont attribuables sur le seul bilan en plus de l’ensemble
des 26 crédits correspondants aux rubriques : Pratique plastique :
méthodologie de projet, techniques et mises en oeuvre / Histoire,
théorie des arts et langue étrangère / Recherches et expérimentations
personnelles. Les crédits du semestre sont attribués et pondérés par les
notes du contrôle continu.
3e année Design
Nature de l’évaluation : Évaluation collégiale. Une note spécifique
au bilan est attribuée à partir de la prestation de l’étudiant(e) durant
l’évaluation.
142
Semestre 6
Option Design d’espace / Design d’objet
Pratique plastique
Méthodologie de projet / techniques et mises en oeuvre
Recherches et expérimentations personnelles
Intitulé : Travail en autonomie et rendez-vous individuels
avec les enseignants
Enseignants : Marie Adjedj, Sylvia Bonal, Antoine Boudin, Claude Marro,
Olivier Millagou, Valérie Michel-Fauré, Florence Morali, Pascal Simonet
Semestre : 6
Prérequis : Notions élémentaires de problématisation de
l’expérimentation plastique acquises au semestre 5. Capacité à
manipuler une diversité de matériaux, de médiums, mais aussi à
identifier et hiérarchiser les notions qui traversent les recherches
personnelles. Bonnes connaissances en histoire et théorie des arts et
du design, qui doivent être assimilées et surtout réinvesties de façon
pertinente dans le projet plastique de diplôme.
Objectifs : Production d’un ensemble cohérent de travaux plastiques
inscrits dans le champ théorique et plastique soit du design d’espace, ou
du design d’objet à vocation design d’auteur.
Contenu : L’étudiant est amené à produire progressivement un champ
cohérent d’investigation en lien avec un ou plusieurs projets. Les
entretiens peuvent porter sur un point précis que l’étudiant(e) souhaite
éclaircir, tant dans la conception, la mise en oeuvre que dans son
analyse critique en vue de la préparation du diplôme.
Ces ajustements placent parfois l’étudiant(e) face à des contradictions
qu’il ou elle va devoir interroger plus avant. Il lui faudra alors hiérarchiser
sans cesse ses objectifs et ainsi assumer et défendre des choix,
privilégier des axes de réflexion en lien à la création contemporaine
dans le champ du design, son histoire et sa théorie. Ce travail en
autonomie incite l’étudiant(e) à fréquenter les oeuvres et le design
d’auteur dans des expositions hors les murs de l’ESADTPM.
Méthode : Travail plastique et théorique en autonomie dans les
espaces d’atelier et en bibliothèque avec le soutien logistique des
techniciens, assistants et bibliothécaires de l’ESADTPM. L’étudiant(e) doit
prendre régulièrement des rendez-vous individuels avec les différents
143
enseignants des options design d’espace et design d’objet, concernant
l’avancement de son projet de diplôme, ses recherches plastiques et
théoriques. Ces entretiens doivent avoir lieu tout au long du semestre
6 et peuvent se faire en tête à tête ou bien avec des enseignants en
binôme ou en trinôme. Ils précèdent la mise en espace du travail lors du
Show-Off, ainsi que l’évaluation semestrielle et le filage du diplôme.
Charge horaire : 315 h
Nature de l’évaluation : Contrôle continu
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre des crédits des rubriques « Pratique
plastique : Méthodologie de projet, techniques et mises en oeuvre »
(6 crédits), « Histoire, théorie des arts » (3 crédits), « Autonomie des
recherches » (4 crédits)
Enseignants : Marie Adjedj, Sylvia Bonal, Antoine Boudin, Claude Marro,
Olivier Millagou, Valérie Michel-Fauré, Florence Morali, Pascal Simonet
Semestre : 6
Prérequis : Expérimentations plastiques et recherches théoriques
réalisées en autonomie dans l’atelier et en lien avec les enseignants de la
3e année option Design d’espace et Design d’objet lors des rendez-vous
individuels.
Objectifs : Confirmer l’expérience de la mise en espace du travail à partir
de laquelle l’étudiant(e) doit cerner les enjeux de son travail et parfaire
son regard critique afin d’en faciliter la verbalisation.
Contenu : C’est un moment de mise à distance et donc de mise à
l’épreuve du travail plastique par l’accrochage et une prise en compte
de l’espace. L’indice de monstration n’est pas nécessairement élevé et
peut éventuellement porter sur un ou deux points que l’étudiant doit
élucider par cette expérience même. Le recul critique de l’étudiant(e) est
sollicité par le collectif d’enseignants présents afin de permettre la mise
en place progressive de son autonomie de recherche et l’élaboration
d’une cohérence de projet.
Cette présentation durant le Show-Off, se prépare en amont, en
autonomie dans l’espace d’atelier de l’étudiant, et sur rendez-vous
individuels avec les enseignants.
La dernière mise en espace du travail a lieu fin juin et correspond au
3e année Design
Intitulé : Show-off
144
filage du DNAT.
Méthode : Échange oral de 30 minutes environ entre un collectif
d’enseignants et l’étudiant(e) autour de l’accrochage de son travail en
cours, dans l’espace dédié au Show-Off ou tout autre lieu choisi par
l’étudiant(e) en adéquation avec son projet. Cet échange avec l’équipe
enseignante n’a pas le poids d’une évaluation semestrielle, ce qui
permet à l’étudiant(e) de tenter diverses expérimentations en toute
sérénité.
Charge horaire : 70h réparties sur 2 semaines
Nature de l’évaluation : Orale.
Crédits : Il n’y a pas d’attribution de crédits pour la présentation
du travail en show-off. Cependant les conseils apportés lors des
échanges avec l’équipe pédagogique doivent être suivis d’effets
lors de la présentation des travaux en évaluation semestrielle en vue
de l’inscription ou non des étudiant(e)s au diplôme puis lors de la
préparation de celui-ci.
Histoire, théorie des arts et langue étrangère
Option Design d’espace
Intitulé : Prendre place dans l’espace
Enseignant : Florence Morali
Semestre : 6
Prérequis : Avoir pris place dans le processus d‘élaboration d’une
pensée. Avoir acquis un vocabulaire spécifique et fait le choix des outils
conceptuels et sémantiques.
Objectifs : Il semble important de signifier que si autrefois l’artiste rêvait
d’espace et servait d’alibi dans une ville prise comme un simple décor,
aujourd’hui parce que celle-ci déborde dans ses propres limites, le
designer doit savoir dialoguer avec ce qui l’entoure.
Contenu :
- Notions sur le développement des villes non pas en
tant qu’historien d’art ou de l’architecture mais pour donner aux étudiant(e)s la possibilité de poser l’existence d’une relation entre les prolongements postindustriel de la ville et les usages sociaux
145
- Analyse des comportements culturels et les niches d’innovation spatio-culturelles
- Notions autour de l’histoire de l’art public dans la ville comme manière de mémoriser les valeurs en cours dans la société ;
- Situer les enjeux de l’art in situ et les nouvelles formes de l’art dans la ville
- Affirmer les modèles qui inspirent les artistes dans la ville,
non pas sous la forme encyclopédique, mais pour que les étudiant(e)s situent et s’approprient les références.
Méthode : Cours théoriques. Accompagnement dans les ateliers
Charge horaire : 72 h (en moyenne 6 h par semaine)
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 6
Prérequis : niveau B2 confirmé/C1
Objectifs : niveau cible : C1/C2 - Consolidation des acquis du semestre 5
Contenu : approfondissement des notions étudiées en termes
d’approche stylistique et rhétorique de la langue anglaise. Mise en jeu
des compétences langagières avec des préparations de discours, des
argumentations et débats sur des thèmes choisis.
Méthode : travaux dirigés
Charge horaire : 6 heures : 4 cours de 1H30
Nature de l’évaluation : contrôle continu
Crédits : 2 ECTS
3e année Design
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation collégiale
Crédits : 3 ECTS dans le cadre des enseignements théoriques en design
d’espace.
146
Atelier méthodologie
Option Design d’espace & Design d’objet
Intitulé : Dossier artistique
Enseignants : Marie Adjedj, Sylvia Bonal, Antoine Boudin, Claude Marro,
Olivier Millagou, Valérie Michel-Fauré, Florence Morali, Pascal Simonet
Semestre : 6
Prérequis : Bonne maîtrise lue, écrite et parlée de la langue française.
Maîtrise des logiciels de mise en page graphique (InDesign, Illustrator),
des règles de rédaction des bibliographies et notices d’oeuvres.
Objectifs : Rédaction d’une note de synthèse permettant de finaliser le
dossier artistique d’accompagnement pour le passage du DNAT (visuels,
légendes, notices et texte de synthèse) Production d’un document
dont le design graphique devra être en cohérence avec les intentions
plastiques.
Contenu : À partir du premier acte d’identification et de définition des
travaux réalisés, posé par écrit au semestre 5, chaque étudiant(e), avec
l’aide des enseignants de l’option design, rédigera un court texte de
synthèse, d’une page à deux pages, dans lequel il énoncera les notions
issues de ces recherches plastiques et théoriques de manière à en
extraire une problématique. La mise en forme graphique et plastique de
ce document devra, autant que possible, être en adéquation au projet
de diplôme de l’étudiant(e).
Méthode : Entretiens individuels.
Charge horaire : 105 h
Nature de l’évaluation : Suivi continu et lors de l’évaluation collégiale en
vue de la « diplômabilité »
Crédits : 4 crédits ECTS dans le cadre de l’autonomie des recherches.
Bilan / Évaluation semestrielle
Option Design d’espace & Design d’objet
Enseignants : Marie Adjedj, Sylvia Bonal, Antoine Boudin, Claude Marro,
Olivier Millagou, Valérie Michel-Fauré, Florence Morali, Pascal Simonet
Prérequis : Travail en autonomie soutenu et prise régulière de rendez-
147
vous avec les enseignants durant le semestre.
Objectifs : Valider l’acquisition des savoir-faire et connaissances
en adéquation avec les expérimentations plastiques et le projet de
diplôme. Engager la « diplômabilité » des étudiant(e)s.
Contenu : L’étudiant présente l’accrochage de ses travaux accompagnés
des étapes plastiques et documentations préparatoires présentés
en complément sur une table. Les enseignants l’interrogent sur ses
choix plastiques et sur les références à l’origine des réalisations. Cette
présentation doit mettre en évidence à la fois, les savoir-faire et
connaissances acquis en ateliers et dans les espaces dédiés, ainsi que la
recherche documentaire en bibliothèque ou en visite d’exposition.
Méthode : Échange oral de 30 minutes entre 3 à 4 enseignants et
l’étudiant(e) autour des réalisations plastiques présentées lors d’un
accrochage dans l’espace dédié à l’évaluation ou tout autre lieu choisi
par l’étudiant en adéquation avec ses réalisations plastiques.
Nature de l’évaluation : Évaluation collégiale. Une note spécifique
au bilan est attribuée à partir de la prestation de l’étudiant(e) durant
l’évaluation.
Crédits : Le collège d’enseignants présents à l’évaluation semestrielle
attribue les crédits du semestre en pondérant avec les notes du contrôle
continu dans les rubriques « Pratique plastique : Méthodologie de
projet, techniques et mises en oeuvre » (6 crédits), « Histoire, théorie des
arts » (3 crédits) et « Autonomie des recherches » (4 crédits)
Pour être admis à se présenter au DNAT, l’étudiant(e) doit avoir obtenu
la totalité de ses crédits du Semestre 1 au Semestre 6 soit au total 165
crédits ECTS.
Diplôme National d’Arts et Techniques
Le Jury
Le jury du diplôme national d’arts et techniques est nommé par le
directeur de l’établissement et comprend quatre membres :
- Trois personnalités qualifiées extérieures à l’établissement, dont un enseignant des champs théoriques ;
- Un enseignant de l’établissement coordinateur de la troisième année design.
3e année Design
Charge horaire : 30 min
148
Le président du jury est désigné par le directeur de l’établissement
parmi les personnalités qualifiées.
Des suppléants sont nommés dans les mêmes conditions.
Prérequis : Avoir obtenu l’ensemble des crédits ECTS du Semestre 1 au
Semestre 5 et les 15 ECTS du Semestre 6. Soit 165 crédits ECTS.
Objectifs : Sanctionner les 3 années d’études du premier cycle par un
diplôme d’enseignement supérieur orienté Design.
Contenu : Les épreuves du diplôme national d’arts et techniques,
d’une durée de trente minutes, consistent en un entretien avec le jury
comprenant une présentation par l’étudiant :
- d’un travail de projet accompagné d’un document écrit en énonçant les enjeux ;
- d’une sélection de travaux plastiques réalisés pendant le cursus ainsi que des éléments développés pendant le stage.
À l’issue de ces épreuves, le jury délibère sur l’attribution du diplôme
national d’arts et techniques et attribue les crédits correspondants.
Méthode : Entretien oral de 30 minutes à partir d’une mise en espace de
travaux réalisés et de la présentation d’un écrit.
Charge horaire : 30 min.
Nature de l’évaluation : Orale.
Crédits : 15 ECTS
149
2e année Art
Semestres 3 et 4
150
Semestres 3 et 4
La deuxième année constitue un palier significatif dans la progression
de l’étudiant vers l’autonomie. C’est une année charnière qui contribue à
modifier le comportement de l’étudiant. Il prend peu à peu conscience
de son identité tout en s’initiant aux enjeux culturels et sociaux de
l’art. Tout au long de cette année il vérifie le niveau de maîtrise des
savoir-faire spécifiques et sa faculté de réponse tout en explorant son
imaginaire. Les lieux privilégiés d’acquisitions plastiques et théoriques
sont les modules, les enseignements théoriques, le travail sur l’écrit, le
cahier de recherche, les workshops et les évaluations-bilan.
Les modules sont le cadre pédagogique qui structurent et rythment
l’année. Dirigés collégialement, ils déploient les questions initialement
posées les semestres antérieurs.
Ces modules sont des lieux de production plastique et d’acquisitions
d’outils techniques et théoriques dans la perspective du diplôme DNAP
généraliste, du semestre 6. À partir d’une piste de recherche initiée et
développée par les enseignants en charge du module, l’étudiant dégage
des préoccupations, repère ses centres d’intérêts, acquiert des modes
de réflexion propres.
Ces modules qui tendent à lui donner plus d’autonomie suscitent
chez lui le désir de comprendre, d’analyser, d’inventer, et la nécessité
d’expérimenter, de vérifier…
Dans ces modules, le processus prime sur la finalisation, la mise en désir
sur la sacralisation de « l’oeuvre ».
La spécificité des modules qui traitent du volume, de la peinture, de la
performance et l’installation sonore, de la photographie et de la vidéo,
construit l’outillage plastique et théorique qui va progressivement
engager le travail de l’étudiant dans une transdisciplinarité et
une hybridation des médiums au service de l’émergence de sa
problématique.
Les évaluations des modules se font de façon collégiale, elles mesurent
la capacité de l’étudiant à s’approprier la proposition faite par les
enseignants et les progrès réalisés en termes d’acquisitions plastiques,
théoriques et techniques.
Deux modules d’espaces expérimentaux de 4 à 5 semaines chacun en
fin de semestre, vont inciter l’étudiant à articuler et à s’approprier les
acquis du semestre dans la dynamique de ses centres d’intérêts.
Cela doit l’aider à mieux analyser et à ressaisir ce qu’il a traversé dans les
modules, par le déploiement d’un travail encadré mais plus autonome.
151
Le travail sur l’écrit
Les semestres 3 et 4 constituent une année de consolidation progressive
de développement, de diversification des outils fondamentaux
d’analyse mis en place en première année :
- le cahier de recherche.
- la constitution d’une bibliographie et d’un lexique.
- la sélection d’artistes référents, l’auto-archivage des premiers travaux.
L’écrit doit amener les étudiants à enrichir et diversifier leurs méthodes
d’investigation par l’élaboration d’une réflexion progressive articulée
aux expérimentations et expériences artistiques. L’objectif principal
est de développer une méthodologie de la description à travers
l’analyse d’images, la conceptualisation et la lecture critique. Des
textes de synthèse des expérimentations, des cartels et des notices
accompagnant des visuels de travaux réalisés sont demandés à l’issue
de chaque module.
Cette restitution écrite, doit décrire le processus engagé pour permettre
d’enrichir les champs lexicaux propres aux médiums convoqués. Ce
travail d’analyse et de synthèse est nécessaire pour que puisse émerger
les prémices d’une réflexion autonome, il est aussi l’occasion d’en vérifier
la progressivité. Pour l’évaluation de fin d’année l’étudiant doit produire
un travail écrit qui fait la synthèse de son parcours de l’année, associé à
son champ de références. Ceci afin de le préparer progressivement aux
exigences des écrits du DNAP puis du cycle Master.
Les enseignements théoriques prennent la forme de cours magistraux,
de séminaires, de visites d’expositions et de conférences.
Un ou deux workshops viennent, en contrepoint des modules dans une
2e année Art
Une alternance de descriptions orales de leurs réalisations et de
travaux d’écritures font acquérir aux étudiants une méthodologie de
la description qui étaye leur recul critique. Un moment où le travail
sur le cahier de recherche, outil de questionnements et de dialogue,
trace d’un processus d’apprentissage d’exploration, de découvertes
à interpréter, à exploiter, va être fortement sollicité. En effet les
pratiques expérimentales, qui sont un premier pas vers des pratiques de
recherche, proposées par les divers modules lors des semestres deux,
trois et quatre doivent laisser traces et formes dans le langage. Le travail
sur le langage, qu’il soit oral ou écrit, associé aux pratiques plastiques
pour en accompagner les exigences d’analyse est un matériau précieux
pour se représenter des cheminements, choisir et décider des ruptures,
construire des questions.
152
autre temporalité pédagogique, dynamiser ce programme en synergie
avec les recherches et les réalisations plastiques des étudiants.
Les évaluations-bilan ont lieu en fin de semestre 3 et 4 et se font
de manière collégiale. Elles n’ont pas les mêmes enjeux que celles
intervenant en fin de modules.
Les évaluations-bilan, prennent en compte en priorité les travaux de
l’étudiant réalisés dans le cadre des modules d’espaces expérimentaux.
Sa capacité à articuler ses différentes réalisations dans la perspective
d’une problématique émergente, est évaluée.
Pour ces évaluations l’étudiant doit hiérarchiser, privilégier et mettre en
avant les recherches et les réalisations qui lui tiennent à coeur, celles qui
construisent et commencent à donner à voir son univers et à ébaucher
un questionnement sur sa pratique.
Il doit pouvoir en faire une présentation critique en les articulant avec
les référents artistiques et théoriques, qui ont jalonné ses recherches en
parallèle avec le travail écrit de synthèse de l’année.
L’évaluation-bilan du semestre 4 détermine le passage en année
supérieure par l’obtention des ECTS restant. C’est un temps
pédagogique très fort : à nouveau l’étudiant doit faire un bilan
proposant pour ses travaux, une mise en espace appropriée,
argumentée par une présentation orale. L’accent est mis sur la
présentation de ses expérimentations personnelles qui permet
d’apprécier entre autres, son niveau d’autonomie.
Il se confronte au collège de professeurs qui l’a suivi dans les modules
et dans les enseignements théoriques et doit tenir le cap face à des
questionnements pluriels. C’est un moment déterminant pour l’étudiant,
qui teste concrètement les exigences du cursus et la pertinence de son
orientation.
153
Module de rentrée de la 2e année Art
Intitulé : Sculpture : Construction, introspection de la
cave au grenier.
Enseignants : Alain Pontarelli, Pascal Simonet
Semestre : 3
Prérequis : Bonne maîtrise de base du dessin et du volume. Acquisition
des gestes connexes à la sculpture. Appréhension du volume au travers
de ses fondements : L’espace, les échelles, le rapport au socle. Être
capable de passer du plan à l’espace et inversement de la troisième
dimension au plan.
- Que donner à voir ? à qui ? pour quoi ? comment ?
- Que veut dire la sculpture, l’objet, la forme dans sa relation à l’image (références historiques, iconographiques)
- Quelle est l’adéquation entre la technique et la pensée ?
- Dans quel contexte ?
- Quelles sont les conséquences ?
Contenu : Chaque étudiant conçoit un volume qui se déploie du plan
à l’espace. Ce volume est produit au moyen de matériaux basiques,
transformés et/ou de récupération : planches, bois, fer, carton, tissu,
plastique, verre, moquette, divers types d’emballages. La collecte
s’effectue avec énergie et attention, pour des choix en direction : des
matières, des formes, des textures, des couleurs. L’assemblage doit être
sensible et réfléchi en fonction des matériaux.
Les emballages doivent être disséqués pour certains, analysés, pour
comprendre leur structure architectonique, favoriser l’introspection du
regard et une continuité de la forme qui s’élève du plan à l’espace tel
une non architecture. Les formes des éléments assemblées sont autant
2e année Art
Objectifs : Ce module fait suite aux cours de sculpture du
semestre 1. Il permet à l’étudiant d’installer du temps dédié à l’invention
et à l’observation de formes. L’étudiant approfondit ses connaissances
par des expériences manipulatoires et langagières. Il expérimente,
nomme, analyse, commente, argumente, définit. Tout cela en lien à
une pratique qui lui permet d’appréhender un champ de compétences
dans une relation étendue dédiée au volume. En effet la sculpture est
désormais commutable, interchangeable. Elle est un kit qui parfois
conduit vers l’immatériel. À ce titre, l’étudiant est amené à se poser les
questions fondamentales qui sous-tendent la création contemporaine
dans ce domaine.
154
d’espaces qui, par leur échelle, ouvrent des étendues à la fois micro et
macro-spatiales et deviennent des territoires d’explorations. Chacun de
ces espaces est un espace à mémoriser et fixer au moyen du dessin et
de la photographie.
Méthode : établir un dialogue collectif, puis individualisé avec les
étudiants. Il s’agit de mettre en relation les savoirs actifs de chacun
d’eux et les compléter dans la mise en perspective de leurs travaux.
Accompagnement en recherches documentaires, afin d’alimenter le
cahier de recherches, accompagnement également dans les ateliers
techniques, (bois, fer, terre), constitution d’un nuancier, puis d’un lexique
de formes et de matériaux. Instaurer ainsi un processus méthodologique
qui permette à l’étudiant d’affirmer des choix issus de ses expériences
plastiques, puis un parti pris, en vue d’une autonomie progressive.
Charge horaire : 120 h, 3 semaines de 40 h
Bibliographie indicative :
BENJAMIN Walter, L’OEuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité
technique (1939), traduit par Frédéric Joly, préface d’Antoine de
Baecque, Paris, Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot, 2013.
WHITEREAD Rachel, drawings - Allegra Presenti - Hammer museum/
DelMonico books -Édit. Prestel, 2010.
BACHELARD Gaston, La poétique de l’espace. - Paris 1957 Édit.
Les Presses universitaires de France, 3e édition, 1961 - Collection :
Bibliothèque de philosophie contemporaine.
FRIZOT Michel et PAINI Dominique, Sculpter-Photographier/
Photographie-sculpture. Actes du colloque organisé au Louvre sous la
Édit. Louvre/Marval. 1993
WITTKOWER Rudolf. Qu’est-ce que la sculpture ? Principes et
procédures de l’Antiquité au XXème siècle. Édit. Macula. 1995.
Les cahiers du Musée d’Art Moderne N° 54. Sculpture II. Édit. Centre
Georges Pompidou. 1995
DIDI-HUBERMAN Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde...
Collection « Critique » Édit. De Minuit. 1992
DIDI-HUBERMAN Georges, La demeure, la souche. L’appartement de
l’artiste. Série « fable du lieu ». Edit de Minuit. 1999
KAFKA Franz, trad. Dominique Miermont, Le Terrier. Edit. Mille Et Une
Nuits, Paris, 2002.
RUDOWSKI Bernard, Architecture Without Architects: A Short
Introduction to Non-Pedigreed Architecture. Édit. UNM Press. 1964
Virilio Paul, La vitesse de libération, édition Galilée, Paris, 1995
Virilio Paul, Esthétique de la disparition, édition Galilée, Paris, 1989
Didi-Huberman Georges, Être crâne : lieu, contact, pensée, sculpture,
édition de Minuit, 2001
Focillon Henri, Vie des formes, édition puf, 1943-2000
155
Nature de l’évaluation : contrôle continu et évaluation collégiale en fin
de module
Crédits : 6
Semestre 3
Intitulé : Histoire de l’art et du design
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 3
Prérequis : Connaissance des principaux repères historiques et concepts
fondamentaux des Temps Modernes à l’ère industrielle.
Contenu : Le programme est conçu de manière à aborder, au cours
du Semestre 3, l’analyse, la définition et l’évolution des arts baroque
et classique dans leur contexte historique, politique, scientifique,
sociologique, économique, culturel et artistique : De la révolution du
Caravage à David, du « clair-obscur » au « siècle des Lumières » et
au « Beau idéal ».
Méthode : Cours magistraux
Charge horaire : 8 séances de 2 heures, soit 16 heures.
Bibliographie indicative :
BERNARD Edina, CABANNE Pierre, Histoire de l’art, du Moyen-Age à nos
jours, collectif, Larousse, Paris, 2010
BAZIN Germain, Classicisme, Baroque et Rococo, Larousse, Paris, 1965.
BOTTINEAU Yves, L’Art baroque, Citadelles Mazenod, Paris, 2005 (1985).
CABANNE Pierre, Le Dix-huitième siècle, Somogy, Paris, 1987.
CHASTEL André, L’Art français-le Temps de l’éloquence, 1775-1825,
Flammarion, Paris, 1996.
ISARLO George, La peinture en France au XVIIème siècle, Bibliothèque
des Arts, Paris, 1960.
2e année Art
Objectifs : Approfondir des connaissances, réaliser des connexions et
développer une réflexion personnelle sur les repères, codes et concepts
artistiques à travers une démarche transversale des problématiques
dans les arts plastiques et décoratifs, de l’architecture, la danse, la
musique, la littérature…Cette nécessité d’une démarche non oublieuse
de l’histoire des formes et des contextes qui les déterminent intègre
à la pratique autonome contemporaine des étudiants des éléments
théoriques et historiques qui viennent enrichir et légitimer leur puissance
de conception et d’imagination.
156
MIGNOT Claude et RABREAU Daniel (collectif), Les Temps Modernes
XVe-XVIIIe siècles, Flammarion, Paris, 2010.
TOMAN Rolf, L’Art Baroque : Architecture, Sculpture, Peinture, HF
Ullmann Editions, Paris, 2013.
Une bibliographie recommandée complémentaire est proposée lors de
chaque séance.
Revues :
« Art Press », art contemporain et travaux thématiques sur l’histoire des
arts
« Beaux-Arts », actualité et histoire de l’art (mensuel)
« Connaissance des Arts », histoire de l’art et repères thématiques
(mensuel)
« Mouvement », revue artistique transversale
« Intramuros », international design magazine
« Magazine d’art », web-revue d’art et de design, www.guide-artistique.
com/magazine-art.html
Nature de l’évaluation : Assiduité aux cours, contrôle continu.
Production d’un texte de description des expérimentations, d’une
bibliographie et d’une liste documentée d’artistes référents.
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (6 ECTS).
Intitulé : Théorie de l’art
Enseignant : Marie Adjedj
Semestre : 3
Prérequis : Notions fondamentales relatives aux notions d’art moderne
et d’avant-garde.
Objectifs : Comprendre les dynamiques qui sont au coeur des
différentes contestations de la modernité à partir des années 1960.
Contenu : Après avoir étudié les acceptions multiples que recouvre la
notion de modernité aux semestres 1 et 2, les cours de cette deuxième
année aborderont les contestations du paradigme moderniste
après la deuxième Guerre Mondiale. Seront convoqués les textes de
philosophes, critiques et artistes, dont l’étude et l’analyse seront étayées
par des éléments de contexte.
157
Le semestre 3 se consacrera à distinguer les différentes condamnations
de la modernité. D’une part, il s’agira de considérer la dévaluation
du projet moderne, à partir des analyses de Horkheimer et d’Adorno
relatives à l’ « industrie culturelle » et au devenir de l’art dans les sociétés
postindustrielles.
Ces thèses, bien qu’elles visent à démontrer l’inanité de la culture
occidentale moderne, continuent toutefois à s’inscrire dans la filiation
d’une quête de la signification de l’art dans le plan général d’une
philosophie de l’histoire. D’autre part, il s’agira d’étudier les travaux de
toute une génération de critiques américains qui, au début des années
1960, s’appuient sur le structuralisme de Michel Foucault, Roland Barthes
et Gilles Deleuze afin de rejeter le modèle historiciste de l’engendrement
du sens et de récuser le système greenbergien. Seront alors étudiées
les remises en cause et les redéfinitions de l’auteur, de l’oeuvre et de
l’originalité chez Rosalind Krauss, Hal Foster et Benjamin Buchloh.
Méthode : Cours magistraux.
Charge horaire : 16h - 8 cours de 2 heures.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation écrite en fin de
semestre (note de synthèse sur le contenu du cours).
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (6 ECTS).
2e année Art
Bibliographie indicative :
ADORNO Theodor W., HORKHEIMER Max, La Dialectique de la Raison.
Fragments philosophiques, Paris, Gallimard, 1983
ADORNO Theodor W., Prismes. Critique de la culture et société, Paris,
Payot et Rivages, 2003
BARTHES Roland, La mort de l’auteur, in BARTHES Roland, Le
bruissement de la langue, Paris, Seuil, 1984, p. 64-69
BUCHLOH Benjamin, De l’esthétique d’administration à la critique
institutionnelle (aspects de l’Art conceptuel, 1962-1969), Essais
historiques II, Lyon, Art édition, 1992
DELEUZE Gilles, PARNET Claire, L’Abécédaire de Gilles Deleuze, DVD,
Paris, Éditions Montparnasse, 2004
FOSTER Hal, Design & Crime, Londres, Verso, 2002. Rééd. Paris, Les
Prairies ordinaires, 2008
FOUCAULT Michel, L’archéologie du savoir, Paris, Gallimard, 2008
KRAUSS Rosalind, L’originalité et l’avant-garde et autres mythes
modernistes, Paris, Macula, 2000.
158
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 3
Prérequis : B1/B2 - niveau baccalauréat - assiduité et validation des
crédits ECTS du semestre 2
Objectifs : niveau cible : B2 Consolidation des acquis de l’année 1 et
développement de l’ensemble des compétences langagières (orales et
écrites)
Contenu : Les activités mixent les thèmes ancrés dans la réalité
contemporaine avec des thèmes plus spécifiques au travail artistique
des étudiants. Introduction au discours oral et aux échanges (relations
avec la presse, communications de tous types, etc.). Utilisation des
TICs dans le cadre des activités en autonomie dirigée (web quests
notamment). La méthodologie est revue, soumise à re-médiation
permanente toujours dans le but de faciliter l’apprentissage des
étudiants.
Méthode : Cours magistraux et cours de conversation
Charge horaire : 4 cours de 1H30
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et production écrite
Crédits : 2
Intitulé : Médiathèque
« Nourrir ses écrits, fabriquer ses ressources
iconographiques »
Responsable bibliothèque : Cédric Lerible
Semestre : 3
Prérequis : maitrise des systèmes de classification des bibliothèques,
des contenus d’ouvrages et revues-types d’un fonds spécialisé en
art et des outils de la recherche dans les bases de données en ligne
(catalogues).
Objectifs : acquérir une dynamique de réseau ordonnée entre
ressources imprimées et ressources électroniques, en français et langues
étrangères.
Contenu : Cette seconde année de méthodologie de la recherche
159
documentaire ouvre un usage plus performant des livres, articles de
revues et des sites ressources sur internet. L’Atelier en deux demijournées propose aux étudiants de réaliser des recherches, d’en
présenter collégialement les chemins. Seront acquis les méthodologies
de la prise de note pour le livre, les systèmes de notation
webographiques pour les archiver et les utiliser pour les dossiers de
cours et les portfolios de travaux personnels, et pour Internet, les
références de sites-portails de bases de données en Art contemporain,
les sites de bases de données images et les recherches de textes libres
de droits.
Méthode : Atelier collaboratif
Charge horaire : 2 fois 8 heures
Nature de l’évaluation : contribution active à l’Atelier
Crédits : mutualisés dans le pôle des enseignements théoriques et
méthodologiques
Enseignant : Hendrik Sturm
Semestres : 3 et 4
Prérequis : Connaissances générales de l’histoire de l’art et curiosité
pour les sciences.
Objectifs : Initier à l’anatomie, la physiologie et la psychologie de la
vision, de l’audition et du sens du toucher
Contenu : L’ « approche scientifique » dans la formation artistique vise
traditionnellement trois champs de connaissance : la morphologie et
l’anatomie de l’homme et des animaux ; la base physico-chimique de la
peinture ; la perspective et autres techniques de la représentation de
l’espace. Le corps humain, ayant perdu son rôle prédominant de motif
dans l’art, ne nécessite plus, au-delà des cours de dessin avec modèle
vivant, un enseignement spécifique. Par contre, l’homme sensoriel, en
tant que producteur et récepteur des oeuvres d’art, mérite toujours
l’étude scientifique.
Méthode : Cours théorique intégré dans les cinq modules principaux des
semestres 3 et 4 (sculpture, son, peinture, photographie et vidéo)
Charge horaire : 10 heures
2e année Art
Intitulé : Arts et sciences : Biologie de la perception
160
Bibliographie indicative :
Gregory Richard L, L’oeil et le cerveau : la psychologie de la vision,
Hachette, Paris 1966.
Hubel David H, L’oeil, le cerveau et la vision: Les étapes cérébrales du
traitement visuel. Edition Pour la science, Paris 1994.
Shepard Roger N, L’oeil qui pense. Visions, illusions, perceptions.
Editions du Seuil, Paris 1992.
Arnheim Rudolf, Art and visual perception: a psychology of the creative
eye. University of California Press, 1965.
Gombrich Ernst H, Art and illusion. A study in the psychology of pictorial
representation. Princeton University Press, 1992.
Nature de l’évaluation : production écrite
Crédits : Les crédits seront attribués au moment de l’évaluation
collégiale des semestres 3 et 4, dans le cadre des crédits de la rubrique
« Méthodologie, techniques et mises en oeuvres ».
Intitulé : Module : Son
Crac, Boum, Hue ou Poénoréssosie
Enseignants : Patrick Sirot, Jean-Baptiste Warluzel
Semestre : 3
Prérequis : Avoir acquis en histoire et philosophie de l’art des
connaissances concernant les artistes et les oeuvres de ces différents
mouvements artistiques, Futurisme, Dada, Surréalisme, Fluxus.
Objectifs : Initier les étudiants aux pratiques de la poésie et de
l’installation sonore dans l’histoire de l’art du XXe et dans l’art
contemporain, d’un triple point de vue : théorique, technique et
plastique.
Contenu : S’il est une chose qui caractérise l’art du XXe siècle en
général, et l’art contemporain en particulier, c’est le développement
des pratiques sonores chez les artistes plasticiens. Celles-ci prennent
plusieurs formes : depuis la sculpture sonore, ou l’installation,
jusqu’à l’utilisation du son dans la vidéo. Ce module a pour ambition,
s’appuyant sur la richesse des expériences dans l’histoire de la poésie
sonore d’introduire chez les étudiants la notion de processus : de
l‘enregistrement des bruits du réel à l‘invention d‘une écriture pour le
retranscrire (dessin de partition ou partition de dessin), de la traduction
de cette écriture en texte lisible (onomatopées) à la mise en forme et
en espace par la voix, par les voix (choeur) d’une composition de ces
161
prélèvements sonores du réel.
Ces expérimentations de l’écoute à l’enregistrement et de l’écriture
jusqu’à la voix qui porte le texte impliquent évidemment, l’acquisition de
techniques spécifiques (fabrication de micros, enregistrement, mixage,
spatialisation du son.. etc.) ainsi que l’acquisition d’une culture dans le
domaine considéré (séances d’écoute, notions d’histoire de la poésie
contemporaine, histoire des rapports poésie / arts plastiques). L’atelier
évolue, au fil du temps, vers la question de la composition et de la
performance sonore, notamment collective et de sa spatialisation.
Méthode : cours magistraux (audition et commentaires de documents)
et travail en atelier (individuel et collectif)
Charge horaire : 120 heures - 3 semaines de 40 h
Écoute indicative : Lucas Ghérasim, Hiedsiek Bernard, Chopin Henri,
Tarkos Christophe, Blaine Julien, Pennequin Charles, Hubaut Joël,
Anne James Chaton pour la poésie contemporaine et pour la musique
contemporaine Cage (John), Reich (Steve), Riley (Terry), Satie (Erik),
Les étudiants pourront également consulter avec profit les ressources
disponibles sur les sites suivants : http://www.ubu.com/ et http://
radiom.org/
Nature de l’évaluation : Examen oral autour de la production
Crédits : 6
Intitulé : Réappropriation de la Peinture
Enseignants : Fernando Galvez, Julien Raynaud, Nathalie Rodriguez
Semestre : 3
Prérequis : avoir une maîtrise des fondamentaux, abordés en 1re Année.
Avoir une connaissance de l’histoire de l’art du XXe siècle et des
mouvements qui l’ont ponctués tels que BMPT, Support-surface,
Nouveaux réalistes...
Objectifs : Amener l’étudiant à réinterroger la peinture en faisant
2e année Art
Bibliographie indicative :
Bosseur (Jean-Yves), John Cage, Paris : Minerve, 1993
Cage (John), Silence : discours et écrits, Paris : Denoël, 2004
Catalogue exposition, Marseille Poésure et Peintrie
162
apparaître un concept à partir d’une thématique permettant à l’étudiant
de développer un projet au cours duquel ses préoccupations émergent
dans un travail personnel.
Contenu : démystifier la Peinture, la décomposer en 3 axes de recherche
possibles : le support, le médium, l’outil.
Pousser l’étudiant à une réflexion par une expérimentation sensible de
ces différents axes où ses choix intuitifs font sens. Mettre l’étudiant dans
une démarche de travail autonome et dynamique qui le prépare aux
années supérieures. Développer un regard critique sur sa production
plastique, source d’une démarche volontaire.
Provoquer des situations où l’étudiant est obligé d’abandonner les
idées reçues, préétablies, pour une remise en question approfondie
permettant ainsi l’émergence d’une pensée authentique, source dans le
futur d’une réelle démarche artistique. Faire tomber les clivages entre
les différentes disciplines – Dessin, Peinture, Volume -pour inventer
un langage ; son propre langage, son propre médium. Approfondir la
gravure abordée déjà en 1re année en ré interrogeant la peinture dans
une interrelation entre ces différentes techniques. Repérer les pistes
pertinentes qui se détachent pour en extraire les prémices d’un travail
personnel. Apprendre à voir, analyser la peinture.
Encourager vivement l’étudiant aux visites d’expositions, de musées
pour une rencontre physique avec les oeuvres. Pour toute pratique
artistique, il est important que l’étudiant se positionne dans son époque,
tout en ayant une connaissance des différents mouvements, courants,
personnalités qui forment l’histoire de l’art pour pouvoir s’enraciner dans
le monde actuel en toute conscience, en toute liberté. Par le dialogue,
l’échange, l’apport de référents, éveiller la curiosité chez l’étudiant
tout en provoquant un questionnement sur la peinture. La place de
celle-ci aujourd’hui dans le flux d’images du monde globalisé ? Quelle
pertinence pour la peinture au 21e siècle ?
Méthode : travail personnel en atelier, entretien individuel par étudiant,
passage par groupe : atelier gravure et bois.
Charge horaire : 160 h - 4 semaines de 40 h
Bibliographie indicative :
Collections du centre Georges Pompidou, Les années Supports/
Surfaces, Galerie nationale du Jeu de Paume, Paris 1998.
Daniel Buren, Limites critiques, Les presses du réel, édition Yvon
Lambert, Paris 1970.
Daniel Buren, L’ineffable: à propos de l’oeuvre de Ryman, collection :
l’art en écrit édition Jannink 1999.
Pierre Wat, OEuvres : écrits, entretien de Claude Viallat, édition Hazan,
163
Paris 2006.
Gilles Deleuze, Le pli : leibniz et le baroque, Les éditions de Minuit
collection critique, Paris 1988.
Nature de l’évaluation : contrôle continu et évaluation collégiale en fin
de module.
Crédits : 6
Intitulé : Espace expérimental / méthodologie
Enseignants : Marie Adjedj, Louis Decque, Jean-Michel Fidanza,
Fernando Galvez, Michel Massi, Alain Pontarelli, Julien Raynaud, Patrick
Sirot, Solange Triger, Pascal Simonet, Hendrik Sturm, Cédric Teisseire.
Semestres : 3 et 4
Objectifs : Inciter les étudiants à choisir et à finaliser les recherches
plastiques ébauchées dans les modules précédents, en portant un
regard critique sur leurs réalisations dans la perspective d’une dimension
expérimentale.
Contenu : Forts de l’expérience des précédents modules, les étudiants
articulent et s’approprient les diverses expérimentations qu’ils ont
ébauchées donnant un prolongement et un engagement à leurs travaux
dans un but de finalisation plastique. Un travail systématique de mise en
page/mise en espace de ces travaux est engagé afin de les encourager
au discernement et au recul critique. Il s’agit de renforcer une
méthodologie qui permette à l’étudiant d’affirmer un parti pris plastique
et de mettre en relation des savoirs actifs.
Échanges de notes, cahiers de recherches, expérimentations, éléments
de conceptions, accompagnement en bibliothèque, discussions,
présentations de travaux d’artistes, designers, poètes, architectes,
paysagistes, visites d’expositions... Les entretiens pédagogiques
individuels, ou collectifs selon les besoins de l’étudiant, sont l’occasion
de soutenir et de nourrir sa perspective de travail. Cela au travers de
discussions sur la démarche entreprise, les choix plastiques, les référents
2e année Art
Prérequis : L’étudiant doit être capable de repérer des centres d’intérêts,
et posséder des modes de discernements personnels qui ont été
vérifiés en fin du semestre 2. L’étudiant doit savoir instaurer un dialogue,
prendre position avec le corps enseignant. L’étudiant doit avoir acquis
les compétences pour établir un processus méthodologique afin qu’il
puisse affirmer un parti pris pour penser, agir et à terme révéler l’auteur
qu’il devient.
164
utilisés et leurs enjeux contemporains. Les enseignants initient les
étudiants à l’alternance d’une dynamique collective de recherche et aux
formes d’émulation qu’elle suscite. Se situer dans un groupe est aussi
le moyen d’évaluer son niveau, sa situation, pour se fixer des objectifs.
Ces recherches donnent lieu à un travail d’écriture afin de préparer
concrètement aux exigences de verbalisation et de conceptualisation du
travail des semestres 5 et 6.
Méthode : Productions autonomes en atelier. Suivi personnalisé par un
collège de professeurs, cité ci-dessus. Il s’agit d’accompagner l’étudiant
dans la mise en forme de son travail en mettant en valeur les possibilités
de développement qu’il construit, tout en se retirant au moment
opportun pour que l’étudiant définisse lui-même ses propres intentions.
Charge horaire : S3 : 200 h / S4 : 120 h
Bibliographies indicatives :
COQUELIN Anne, Court traité du fragment, édition Aubier, Paris, 1992
DEBORD Guy, La société du spectacle, édition Folio, Paris, 1992
BARTHES Roland, Le système de la mode, édition du Seuil, Paris, 1967.
DE MÉREDIEU Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’art
moderne et contemporain, édition Larousse, Paris 2008
GOMBRICH Ernst, L’Histoire de l’art, Phaidon, Londres, 2001
KANDINSKY Vassily, Le spirituel dans l’art, Gallimard, Folio Essais, 1988
KANDINSKY Vassily, Point Ligne Plan, Gallimard, Folio essais (livre 198),
1991
DE SAUSSURE Ferdinand, Cours de linguistique générale, édition Payot,
1995
ARRASSE Daniel, Le Détail. Pour une histoire rapprochée de la peinture,
Flammarion, 2008
BARTHES Roland, Mythologies, Seuil Essais, 1970
DÉCIMO Marc, Marcel Duchamp mis à nu. À propos du processus créatif,
Les Presses du réel, 2004
LEBEL Robert, Sur Marcel Duchamp, Editions du Centre Pompidou, 1996
CABANNE Pierre, Entretiens avec Marcel Duchamp, édition Somogy,
1995
PICABIA Francis Caravansérail, Belfond, 2013
LEVÉ Édouard, OEuvres, édition P.O.L, 2002
MOUTON Joseph, Sois artiste, Editions Aubier, 1994
BEUYS Joseph, Qu’est-ce que l’art ?, édition L’Arche, 1992
ROSSET Clément, Le réel et son double, édition Folio, Essais, 1993
WALTER Benjamin, L’OEuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité
technique, édition Allia, petite collection, 2011
BAUDRILLARD Jean, Le système des objets, édition Gallimard, Paris,
1978
BAUDRILLARD Jean, Amérique, édition Le livre de poche, 1988
165
Nature de l’évaluation : collégiale lors de l’évaluation-bilan des
semestres 3 et 4
Crédits : 2
2e année Art
Le film Der Lauf der Dinge (le cours des choses), Fischli et Weiss –
Tableaux abstraits, Villa Arson, Tableaux d’une histoire, Villa Arson et les
livres.
CARERI Francesco, Walkspaces : La marche comme pratique esthétique,
Éditions Jacqueline Chambon, 2013.
GUYON Etienne, Matière et matériaux, Editions Belin, 2010.
DELPECH Jean-Pierre & FIGUERES Marc-André, Le guide du moulage.
Éditions Eyrolles, 2010.
BACON Francis / SYLVESTER David, Entretiens édition Flammarion,
Paris, 2013 Pérec Georges, Espèce d’espace, édition Galilée, Paris, 123p
1974
PONGE Francis, La rage de l’expression, édition Poésie/Gallimard, Paris,
1976.
MICHAUX Henri, Émergences-Résurgences, édition Gallimard, Paris,
1972.
BECKETT Samuel, L’image, édition de Minuit, Paris, 1988.
Rosset Clément, L’invisible, édition de Minuit, Paris, 2012.
VIRILIO Paul, Esthétique de la disparition, édition Galilée, Paris, 1989.
NANCY Jean-Luc, Le plaisir du dessin, édition Galilée, Paris, 2009.
BERGSON Henri, La pensée et le mouvant, édition PUF, Paris, 19382003.
JULIET Charles, Rencontres avec Bram Van Velde, édition Fata Morgana,
Paris, 1978.
GIACOMETTI Alberto, Écrits, édition (Herman), Paris, 1995.
Artaud Antonoin, Van Gogh, le suicidé de la société, édition Gallimard,
Paris, 1974.
BARTHES Roland, L’empire des signes, édition Flamarion, Paris, 1970
Leiris Michel, Au-delà d’un regard (La Bibliothèque des arts), Paris, 1994.
Didi-Huberman Georges, Être crâne, édition de Minuit, Paris, 2001.
166
Semestre 4
Intitulé : Histoire de l’art et du design
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 4
Prérequis : Connaissance des principaux mouvements emblématiques
des Temps Modernes à l’ère industrielle.
Objectifs : Approfondir des connaissances, réaliser des connexions et
développer une réflexion personnelle sur les repères, codes et concepts
artistiques à travers une démarche transversale des problématiques
dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique, la
littérature… Cette nécessité d’une démarche non oublieuse de l’histoire
des formes et des contextes qui les déterminent intègre à la pratique
autonome contemporaine des étudiants des éléments théoriques
et historiques qui viennent enrichir et légitimer leur puissance de
conception et d’imagination.
Contenu : Le programme est conçu de manière à aborder, au cours du
Semestre 4, l’évolution transversale des arts de la représentation du
néo-classicisme au milieu du XIXe siècle, en passant par la révolution
industrielle, le romantisme, l’orientalisme et le réalisme.
Méthode : Cours magistraux et rendez-vous individuels
Charge horaire : 8 séances de 2 heures, soit 16 heures.
Bibliographie indicative :
BERNARD Edina, CABANNE Pierre, Histoire de l’art, du Moyen-Age à nos
jours, collectif, Larousse, Paris, 2010
BEAUDELAIRE Charles, OEuvres complètes, Robert Laffont, Paris, 2011.
BEAUDELAIRE Charles, Ecrits sur l’art, Le Livre de Poche, Paris, 1992.
BONY Anne, Le design : Histoire, principaux courants, grandes figures,
Larousse, collection Comprendre et reconnaître, Paris, 2013.
COGEVAL Guy et AVANZI Béatrice (collectif), De la scène au tableau,
RMN, Flammarion, 2009.
MONNERET Sophie et FERRIER Jean-Louis (collectif), L’Aventure de l’art
au XIXème siècle, Chêne\Hachette, Paris, 2008 (1991).
VAUGHAN William (collectif), Arts of the 19th Century : 1780 To 1850
(anglais), Harry N.Abrams, 1998.
LOYER François, Le siècle de l’industrie, 1789-1914, Skira, Genève, 1977.
MIDAL Alexandra, Design, Introduction à l’histoire d’une discipline,
Pocket, collection Evolution, Paris, 2009.
167
MIGNOT Claude, L’Architecture au XIXe siècle, Le Moniteur, Grenoble,
1983.
Une bibliographie recommandée complémentaire est proposée lors de
chaque séance.
Revues :
« Art Press », art contemporain et travaux thématiques sur l’histoire des
arts
« Beaux-Arts », actualité et histoire de l’art (mensuel)
« Connaissance des Arts », histoire de l’art et repères thématiques
(mensuel)
« Mouvement », revue artistique transversale
« Intramuros », international design magazine
« Magazine d’art », web-revue d’art et de design, www.guide-artistique.
com/magazine-art.html
Crédits : 6 ECTS dans le cadre « Histoire et théorie des arts »
Intitulé : Théorie de l’art
Enseignant : Marie Adjedj
Semestre : 4
Prérequis : Connaissance et compréhension des dynamiques à l’oeuvre
dans la contestation de la modernité à partir des années 1960.
Objectifs : Etudier les régimes esthétiques qui émergent à partir des
années 1960, leurs ruptures et les bouleversements qu’ils supposent
dans l’énonciation de l’art.
Contenu : Après avoir étudié les acceptions multiples que recouvre la
notion de modernité aux semestres 1 et 2, les cours de cette deuxième
année aborderont les contestations du paradigme moderniste
après la deuxième Guerre Mondiale. Seront convoqués les textes de
2e année Art
Nature de l’évaluation : Assiduité aux cours, Contrôle continu.
Production d’un texte de synthèse de leurs expérimentations pendant
l’année avec un descriptif textuel (cartel et notice) et visuel de leurs
travaux, d’une bibliographie et d’une liste documentée enrichie
d’artistes et designers référents. Cet auto-archivage entrepris depuis la
première année est suivi méthodologiquement en vue de l’élaboration
des dossiers de mobilité à l’international et de la préparation du dossier
pour le DNAP et le DNAT.
168
philosophes, critiques et artistes, dont l’étude et l’analyse seront étayées
par des éléments de contexte.
Le semestre 4 se concentrera sur les écrits d’artistes qui, à partir des
années 1960, prennent en charge l’élucidation théorique de leurs
démarches. Au-delà d’un refus de l’autorité de la critique d’art qu’ils
manifestent, il s’agira d’analyser ces écrits dans leur spécificité, qui les
différencie des écrits d’artistes légués par l’histoire de l’art. Les écrits
de Marcel Broodthaers, Daniel Buren, Joseph Kosuth, Mel Bochner,
Robert Smithson et Dan Graham ne sauraient être dissociés de l’oeuvre
visuelle avec laquelle ils entretiennent une articulation serrée : il s’agit
d’un discours sur l’art qui participe de l’oeuvre même. Ils relèvent d’une
redéfinition en profondeur de l’art, et marquent une étape décisive dans
la genèse de l’art contemporain.
Méthode : Cours magistraux.
Charge horaire : 16h - 8 cours de 2 heures.
Bibliographie indicative :
BOCHNER Mel, Spéculations. Ecrits, 1965 – 1973, Cambridge/Londres,
The MIT Press, 2008
BUREN Daniel, textes réunis et présentés par POINSOT Jean-Marc, Les
Ecrits (1965-1990), Bordeaux, CAPC-musée d’Art contemporain, 1991
CORBEL Laurence, Le discours de l’art. Écrits d’artistes 1960-1980,
Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2012
FLAM Jack, Smithson Robert: The Collected Writings, Berkeley/Los
Angeles, University of California Press, 1996
GRAHAM Dan, Works and Collected Writings, Cambridge, MIT Press,
1999
KOSUTH Joseph, Art After Philosophy and After : Collected Writing,
1966-1990, Cambridge/Londres, The MIT Press, 1991
LIPPARD Lucy R., Six Years : The dematerialization of the art object from
1966 to 1972, Berkeley/Los Angeles/Londres, University of California
Press, 1973.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation écrite en fin de
semestre (note de synthèse sur le contenu du cours).
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (6 ECTS).
169
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 4
Prérequis : B1/B2 - niveau baccalauréat - assiduité aux cours et
validation des crédits ECTS du semestre 3
Objectifs : niveau cible : B2 vers C1 - favoriser la pratique enrichie de la
langue aussi bien à l’écrit qu’à l’oral par des activités très diversifiées et
mettant en jeu un panel complet de compétences langagières.
Contenu : Une certaine autonomie préside à l’ensemble des activités.
Des activités tels que les jeux de rôles, les mises en situation, les
projections de documents authentiques avec des argumentations plus
ou moins dirigées, l’apprentissage des accents etc. favorisent la prise de
parole en continue. Les étudiants sont incités à mettre en jeu leur sens
et leur connaissance artistique afin de promouvoir leur travail ou celui
d’artistes du monde anglo-saxon contemporain.
Bibliographie indicative :
VINAY J.-P. et DARBELNET J., Stylistique comparée du français et de
l’anglais, Paris, Editions Didier, 1958
FAHNESTOCK Jeanne, Rhetorical Style : The Uses of Language in
Persuasion, Oxford University Press
BRYSON Bill, The Mother Tongue - English and how it got that way,
William Morrow Paperbacks ; Reissue edition (October 23, 2001)
STRUNK W., WHITE E.B., The Elements of Style, Fourth Edition
Paperback – Picture Book, August 2, 1999.
Autres livres, magazines, sites internet susceptibles de correspondre aux
attentes de la progression pédagogique.
Nature de l’évaluation : Production écrite et contrôle continu oral
Crédits : 2
Intitulé : Module Photographie « Arrêt sur image ».
Enseignants : Michel Massi
Assistants : Jean-Michel Fidanza, Julien Raynaud, Jean-Baptiste Warluzel
Semestre : 4
2e année Art
Méthode : cours magistraux et cours de conversation
Charge horaire : 4 cours de 1H30
170
Prérequis : Avoir eu une initiation aux fondamentaux de la photographie
numérique et argentique associée à une sensibilisation à l’histoire de la
photographie.
Objectifs : Alors que le monde est en passe de devenir « un arrêt
sur images » sur ces capteurs à flux continu tenus à bout de bras
mélangeant intimement vidéo et photographie il s’agira de prendre
le cinéma comme sujet d’observation, de conceptualisation, comme
starter d’imaginaire en repérant et questionnant les similitudes
et les différences entre l’image cinématographique et l’image
photographique.
Confronté au caractère compulsif de la prise de vue numérique il s’agira
d’aiguiser le sens critique de l’étudiant par des étapes rigoureuses de
sélection et de choix. Ceci dans la perspective d’une prise de conscience
des différents statuts et démarches de la photographie dans le domaine
de l’art et a fortiori dans les recherches personnelles de l’étudiant.
Rendre les étudiants autonomes dans la pratique de la photographie
autant dans les mises en oeuvre que dans l’acquisition d’outils critiques
et techniques (Pratique des logiciels de classement Adobe Bridge et de
retouche et d’impression de l’image Adobe Photoshop).
Contenu : Module dans le prolongement des cours d’histoire de la
photographie du semestre 3 « Démarches et attitudes »
« L’image d’après », c’est ainsi qu’Henri CARTIER-BRESSON définit le
cinéma. Pour lui, le septième art est donc moins l’image vue ou projetée
sur un écran que celle qui lui succède, prise dans un défilement. Le
cinéma peut-il, a contrario, constituer l’image d’avant, celle qui inspire le
photographe dans la capture du réel, qui s’infiltre dans son
imaginaire ?
Un choix restreint d’oeuvres cinématographiques servira donc de
prétexte à un travail photographique. L’analyse poussée de séquences
extraites de ces oeuvres sera le point de départ pour revenir sur les
similitudes et les différences entre l’image cinématographique et l’image
photographique.
Chaque étudiant fera un travail d’arrêt sur image sur une séquence
qui l’intéresse. Cela lui permettra de prendre en compte les qualités
photographiques de ces photogrammes en terme d’organisation du
cadre, des effets de passage de l’espace au plan, de composition
interne, de hors-champ, des rapports de couleur, de lumière, tout ce qui
lie le langage de l’image fixe et celui des images animées.
Ce film sera un prétexte à photographier, à rechercher dans le réel
matière à revisiter le film, à construire des séquences, à mettre
171
en rapport des images en inventant des formes plastiques et des
enchaînements signifiants. L’étudiant devra donc réaliser des prises de
vues en extérieur ou en studio. Sélection et édition avec les logiciels
Adobe Bridge et Photoshop.
Passage de l’écran à l’impression numérique pour une meilleure maîtrise
de la chaîne graphique.
Autant d’étapes déterminantes pour la construction du regard et la prise
de conscience de ce qui peut constituer un projet. Etapes qui devront
inciter l’étudiant à réaliser d’autres prises de vues en prenant conscience
des enjeux et des modalités à mettre en oeuvre pour y parvenir.
Des impressions numériques de qualité concluront ce module avec des
essais de mise en espace.
Elles inciteront l’étudiant à trouver la meilleure adéquation en termes de
sens entre l’image, son format, son support et son lieu de monstration,
et donc la relation au spectateur qui en découlent.
Charge horaire : 160 heures - 4 semaines de 40h
Bibliographie indicative :
Elle fera l’objet d’un commentaire et de travaux dirigés à partir d’extraits
des ouvrages cités.
Cette sélection d’ouvrages se complétera par des livres monographies
d’artistes qui auront fait l’objet d’un visionnage critique en cours.
Redoublement nécessaire pour être au plus près des qualités que
présentent certaine photographie indiscernable par vidéo projection.
BAQUE Dominique, L’extrême contemporain, éd. Flammarion, 2004.
BARTHES Roland, La chambre claire, éd. Le Seuil, Paris, 1980.
BELLOUR Raymond, L’analyse du film, éd. Calmann Levy, 1995.
BELLOUR Raymond, L’entre image 2, éd. Pol, 1999.
CAMPANY David, Art et Photographie, éd. Phaidon, 2005.
CHEROUX Clément, Fautographies ; Yellow now. 2003.
COLLECTION PHOTOGRAPHIES. Centre Pompidou, éd. Steidl. 2007.
DUBOIS Philippe, L’acte photographique. Nathan Université, 1990.
DUFOUR Diane, TOUBIANA Serge, L’image d’après : Le cinéma dans
l’imaginaire de la photographie, éd. Steidl, 2007.
FLEISCHER Alain, La vitesse d’évasion, éd.Léo Scheer, le Centre Georges
Pompidou et la Maison Européenne de la Photographie, Paris, 2007.
GHIRRI Luigi, Voyage dans les images, éd. En Vues, 1997.
KRAUSS Rosalind, Le photographique. Pour une théorie des écarts, éd,
2e année Art
Méthode : Mise en synergie des travaux des étudiants avec les cours
théoriques, les consultations en bibliothèque, la confrontation avec les
recherches photographiques d’étudiants plus avancés dans le cursus et
le rapport direct aux oeuvres par les visites d’expositions.
172
Macula, 2000.
MORA Gilles, Petit lexique de la photographie, éd. Abbeville, 1998.
NOUVELLE HISTOIRE DE LA PHOTOGRAPHIE, dir. par Michel FRIZOT,
Paris, éd. Bordas, 1994.
POIVERT Michel, La photographie contemporaine, éd. Flammarion,
2002.
http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/
photographie.html
http://www.museeniepce.com/
http://art-support.com/
http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENSphotocontemporaine/ENS-PhotoContemporaine.htm
http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/precedentesexpositions/goo-image-apres.html
http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2007/ue/1207/
Revue Études Photographiques, éditions SPP, Paris
ROUILLE André, Les vérités relatives de la photographie in PARISART
(http://www.paris-art.com/art-culture-France)
SCHAEFFER Jean-Marie, Pourquoi la fiction ?, éd. Le Seuil, 1999.
SASS Ann, Le filmique chez Robert Franck in une Aventure
contemporaine, la photographie éd. Maison européenne de la
photographie, 1996.
Série CONTACTS, éd. Arte, 1993-2000.
Cette bibliographie indicative vient par ailleurs compléter
spécifiquement celle liée au cours d’histoire de la photographie du
semestre 4 « Démarches et attitudes » qui déploient les questions
fondamentales de la photographie abordées pour partie en première
année en relation avec le cinéma.
Nature de l’évaluation : collégiale, par les enseignants en charge du
module.
Crédits : 6
Intitulé : Atelier infographie : mise en page mise en forme
Enseignants : Julien Raynaud, Jean-Baptiste Warluzel
Semestre : 4
Prérequis : avoir suivi l’initiation et la prise de contact de l’outil
informatique au semestre 2.
Objectifs : Permettre aux étudiants de produire des éléments de
communication graphique sur leurs travaux réalisés durant l’année en
173
utilisant les logiciels de PAO (publication assistée par ordinateur). Leur
permettre également, pour la suite de leur cursus et vie professionnelle,
de promouvoir d’une manière subtile et professionnelle, leurs
productions plastiques grâce aux différents supports de diffusion :
papier, écran...
Contenu : Sur le modèle du catalogue (papier et ou numérique), les
étudiants perfectionneront leurs compétences acquises en 1e année
sur les logiciels PAO : Photoshop, Illustrator, InDesign par la pratique
dans les ateliers techniques. Il y sera réalisé une édition contenant
l’ensemble des expérimentations et réalisations de l’étudiant pouvant
faciliter la compréhension de son univers artistique durant les entretiens
et évaluations futures. Il sera demandé de suivre une charte graphique
typographique conduisant à une mise en page de qualité.
Charge horaire : 40 h
Nature de l’évaluation : évaluations du document lors de fin du module
de l’espace expérimental.
Crédits : Contrôle continu et évaluation collégiale en fin de semestre.
Intitulé : Le pêle-mêle des sphères effondrées
Enseignants : Louis Decque, Serge Le Squer, Hendrik Sturm
Assistants : Julien Raynaud, Jean-Baptiste Warluzel
Semestre : 4
Prérequis : Pratique de la prise de vue vidéo et connaissance de
l’histoire du cinéma dans l’art moderne.
Objectifs : Poursuivre l’apprentissage débuté en première année
concernant le vocabulaire vidéo et la prise de conscience des enjeux de
la vidéo dans le champ de l’art. Développer l’autonomie des étudiants
en leur permettant d’imaginer une relation personnelle au monde avec
l’apprentissage du montage comme structure narrative.
Contenu :
2e année Art
Méthode : En s’appuyant sur les travaux produits par les étudiants lors
des différents modules, nous remettrons en forme les photos, textes et
vidéos ayant constitués ou documentés leurs productions plastiques de
2e année. Ensuite viendront des cours et démonstrations sur les logiciels
de mise en page pour produire une publication rendant lisible les
problématiques et recherches des élèves.
174
Histoire de l’image en mouvement, du cinéma expérimental à l’art vidéo / S. Le Squer
Initiation aux enjeux du cinéma expérimental après 1945 et au
développement de la vidéo dans le champ de l’art, des années 60
jusqu’à nos jours.
Perception du mouvement. / H. Sturm
L’étude de la perception visuelle révèle que les catégories comme
la couleur, le contraste, l’orientation d’un objet et le mouvement,
sont traitées dans une première instance séparément avant d’être
finalement intégrées dans un percept cohérent. Le cours se concentre
sur la perception visuelle des mouvements et plus spécifiquement des
mouvements biologiques ; il s’agit là d’un traitement avec lequel le
cerveau analyse les mouvements des êtres vivants.
Atelier vidéo
Le pêle-mêle des sphères effondrées / L. Decque, S. Le Squer, J.
Raynaud, JB. Warluzel
À partir d’une réflexion sur la partie et le tout de Y. Ishaghpour, « les
combinaisons du montage multiforme ne contiennent pas de totalité
achevée, de valeurs éternelles hypocritement adorées, mais des ruines
interrompues sous une figure nouvelle, le pêle-mêle des sphères
effondrées », les étudiants expérimentent les différents aspects du
montage et de la narration vidéo. Le module débute par la rédaction
d’une note préparatoire et une initiation à la plateforme de montage
numérique (Adobe Premiere, After Effects et Final Cut Pro).
Ensuite il se prolonge par l’étape de la prise de vue et une présentation
des notions liées au montage tel que les raccords, le montage parallèle,
l’effet koulechov, le montage contrapuntique, le ré-enchaînement
de G. Deleuze, la distanciation de B. Brecht, etc. Ensuite chaque
séance sera introduite par une sélection d’exemples de l’art vidéo et
du cinéma, mettant en jeu une facette du montage : image/image,
image/son, image/texte. Ce travail de mise en forme par le montage
sur la plateforme numérique se poursuit à la fin du module par une
expérimentation de l’exposition comme espace de montage.
Ces expérimentations se prolongent dans la rédaction d’un lexique et
deux notices, l’une à propos d’une vidéo réalisée par l’étudiant/e, l’autre
sur une oeuvre d’art utilisant le montage.
Méthode : Cours magistraux et atelier expérimental.
Charge horaire : 120 heures
Bibliographie indicative :
BAYLE François (dir), Espaces, Les cahiers de l’Ircam, Recherche et
175
Revue Trafic, Paris : POL
www.canal-u.tv
www.cinematheque.fr
www.eai.org
www.lightcone.org
www.mediaartnet.org
www.newmedia-art.org
www.pointligneplan.com
www.ubu.com
www.vdb.org
http://24-25.fr
2e année Art
musique, Paris : Ircam-Centre Georges Pompidou, 1994, n°5
BELLOUR Raymond, La querelle des dispositifs : Cinéma-installations,
expositions, Paris : P.O.L., 2012.
BUCHLOH Benjamin, Essais historiques II, Villeurbane : Art éditions, 1992,
« Allégorie et appropriation dans l’art contemporain »
CHION Michel, Un art sonore, le cinéma, Paris : Cahiers du cinéma, 2003.
DELEUZE, Gilles, L’image-mouvement, Paris : éd. de Minuit, 1996.
DELEUZE, Gilles, L’image-temps, Paris : éd. de Minuit, Paris, 1994.
DUFOUR Sophie-Isabelle, L’image vidéo, D’ovide à Bill Viola, Paris :
Archibooks.
DOUROUX Xavier, Franck GAUTHEROT, Eric TRONCY, Compilation : une
expérience de l’exposition, Dijon : les Presses du réel, 1998.
ISHAGHPOUR Youssef, D’une image à l’autre, Paris : éd. DenoëlGonthier, 1982.
MAZA Monique, Les installations vidéo, « oeuvres d’art », Paris :
L’Harmattan, 1998.
MICHEL Régis, L’oeil écran ou la nouvelle image, Luxembourg : Casino,
2007.
NINEY François, Le documentaire et ses faux-semblants, Paris :
Klincksieck, 2009.
NOGUEZ Dominique, Éloge du cinéma expérimental, Paris : ParisExpérimental, 2001.
OLIVEIRA (de) Nicolas, OXLEY Nicola, PETRY Michael, Installation : l’art
en situation, Paris : Thames & Hudson, 1997.
OLIVEIRA (de) Nicolas, OXLEY Nicola, PETRY Michael, Installation II :
l’empire des sens, Paris : Thames & Hudson, 2004.
PARFAIT Françoise, Video : un art contemporain, Paris : éditions du
regard, 2001.
RANCIÈRE Jacques, Le spectateur émancipé, Paris : La fabrique éditions,
2008.
ROMAN Mathilde, On Stage : la dimension scénique de l’image vidéo,
Blou : Le Gac Press, 2012.
RUSH Michael, L’art vidéo, Paris : Thames & Hudson, 2003.
176
Consultation des ouvrages monographiques et des copies de films ou
vidéos d’artistes disponibles en bibliothèque.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation collégiale en fin
de semestre.
Crédits : 6
Intitulé : Workshop Remise en forme
Enseignant : Cédric Teisseire
Semestre : 4
Prérequis : Être à la tête d’un capital de propositions plastiques
suffisant.
Objectifs : Réévaluer les pistes du travail de l’année sur les plans
plastique et conceptuel.
Contenu : Reformuler des hypothèses de travail à partir des propositions
plastiques abouties, esquissées ou avortées, produites par les étudiants
au cours de l’année.
Créer les conditions psychologiques d’une « reprise » possible de ces
éléments pour inventer de nouvelles pièces.
Méthode : Présentation des travaux par groupe ou individuellement.
Stimulation d’un fonctionnement autocritique des intentions. Évaluation
des choix matériologiques et formels. La réalisation d’un document
rassemblant visuels et descriptions est demandé à l’étudiant afin qu’il
puisse opérer des choix qualitatifs sur sa production en vue d’un début
d’autonomisation des recherches en semestre 5.
Charge horaire : 40 h
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation collégiale en fin
de semestre
Crédit : 2
Intitulé : Stage professionnel
Enseignants : Alain Pontarelli, coordinateur de la 2e année Art.
Semestre : 4
Prérequis : Capacité à énoncer le choix d’une structure professionnelle
177
pour effectuer le stage.
Objectifs : Immersion de l’étudiant dans le milieu professionnel pour
prendre conscience des enjeux et organisations du milieu de l’art dans
sa diversité.
Contenu : Le stagiaire se voit confier une ou des missions conformes
au projet pédagogique défini par le coordinateur de la 3e année et
approuvées par l’organisme d’accueil. À l’issue de son stage, l’étudiant
rédige un rapport de stage.
Méthode : Stage faisant l’objet d’une convention entre le stagiaire,
l’organisme d’accueil et l’ESADTPM.
Charge horaire : 50 h
Calendrier : Le stage professionnel doit être effectué, soit à la fin du S3
ou durant le S4 ou S5.
Nature de l’évaluation : Rapport de stage.
Crédits : 2 crédits attribués lors des évaluations du S5.
Responsable du bureau des Relations Internationales : Estelle Arnaud
Semestre : 4
Prérequis : avoir obtenu une sélection de sa candidature à la
Commission du Bilan de juin (1re année).
Objectifs : concrétiser sa demande de mobilité à l’international
Contenu : suivi technique des dossiers (émigration, portfolios, lettres de
motivation) aide aux contacts académiques et organisationnels
Méthode : entretiens individuels en lien avec la coordination du
professeur-tuteur du projet de mobilité et le coordonnateur d’année
Charge horaire : adaptée au projet présenté
Nature de l’évaluation : évaluation finale avant envoi des dossiers,
avec l’équipe pédagogique et le professeur-tuteur (à l’occasion des
évaluations de modules d’octobre).
Crédits : non
2e année Art
Intitulé : International « Concrétiser sa candidature pour
une mobilité à l’international »
178
3e année Art
Semestres 5 et 6
179
Pendant la 3e année option Art, l’étudiant sera amené à sʼéloigner
progressivement des exercices thématiques de manière à favoriser
lʼémergence dʼune recherche personnelle.
La mise en place dʼune pédagogie apte à dégager cette singularité
doit dʼabord permettre à lʼétudiant dʼidentifier, dégager et déployer les
notions qui sous-tendent et entourent ses intentions dʼauteur.
La cohérence entre intention et forme s’élaborera à partir de la très
grande diversité dʼexpérimentations dans le processus d’élaboration des
formes placées au coeur du travail de lʼétudiant.
La conscientisation des notions qui animent les intentions de lʼétudiant
et lʼexpérimentation de leur mise en forme se fera à partir de trois axes
pédagogiques qui sont mis en place tout au long de la 3e année option
Art :
Les enseignements théoriques
Le premier axe pédagogique est celui des enseignements théoriques.
Il offre à lʼétudiant lʼopportunité de sʼimprégner de questionnements
sur la création actuelle, de perfectionner sa capacité dʼanalyse et
dʼaffirmer ses facultés de conception. Les enseignements magistraux
fondamentaux en histoire de l’art et théorie de l’art poursuivront la
chronologie développée en 1e et 2e année, en abordant des sujets
d’étude tels que : la question de la représentation, de son inscription
historique et des récits pluriels qui la traduisent ; la relation de la
verbalisation à l’oeuvre ; l’étude de concepts théoriques contemporains.
Les cours en langue anglaise se déploieront à partir de l’analyse
d’oeuvres et l’étude de textes théoriques sur l’art rédigés en anglais
par des historiens de l’art, critiques d’art, commissaires d’expositions,
philosophes ou artistes. Ces enseignements théoriques seront
complétés par des cours thématiques sur la relation du cinéma à
la photographie et sur la relation des oeuvres d’art aux concepts
scientifiques. Un apport théorique particulier, notamment l’ouverture
à une autre vision du champ de l’art et de sa théorie, sera dispensé par
les enseignants des établissements internationaux partenaires lors des
échanges pédagogiques avec l’ESADTPM.
Cet ensemble de cours élargit progressivement le champ théorique
des étudiants en vue de les préparer premièrement au DNAP et
deuxièmement à leur future recherche en art dans le cycle master. Cette
consolidation du socle théorique se prolonge par la mise en place d’un
dispositif de sensibilisation à la recherche qui connecte la théorie et la
pratique, les ARC.
180
Les ARC
Le deuxième axe pédagogique est le suivi assidu des Ateliers de
Recherche et Création. Les ARC poursuivent l’objectif d’élargissement
des connaissances théoriques et de la culture contemporaine reliées à
la pratique artistique dans l’intention de nourrir les recherches praticothéoriques de l’étudiant et d’étayer la rédaction du dossier artistique de
la 3e année option Art. Les ARC sont un nouveau dispositif pédagogique
qui débute en 3e année option Art et se poursuit en 4e et 5e de cette
même option. Les ARC permettent la mise en commun des expériences
pratico-théoriques des étudiants de la 3e, 4e et 5e année avec un collectif
d’enseignants animant conjointement les séances des ARC sur une
problématique particulière renouvelée chaque année. Au nombre de
trois, les ARC ont pour objet lʼexpérimentation dʼune grande partie des
médiums présents dans la création actuelle mais aussi dʼamener les
étudiants à trouver des réponses individualisées qui les conduisent peu
à peu à concevoir leur projet personnel, et à en dégager les notions qui
le sous-tendent.
Les étudiants de 3e année option Art doivent s’inscrire dans un des trois
Ateliers de Recherche et Création de l’ESADTPM. Les trois ARC ont pour
intitulés : « Questions de Morphogenèse », « Formes et attitudes » et
« Traduction/Translation ». Chaque ARC programmera en supplément
de ses séances, une ou plusieurs conférences et un workshop animés
par des professionnels de l’art ou des domaines concernés par l’ARC
(artistes, chorégraphes, commissaires d’expositions, critiques, historiens
de l’art, scientifiques, …) invités par lʼESADTPM. Le détail des objectifs
et contenus des ARC est détaillé dans la section « ARC » du livret de
l’étudiant page 210.
L’élargissement des enseignements théoriques dispensés en 3e année
option Art associé à la possibilité d’effectuer un choix particulier
d’enseignement, les ARC, amène progressivement l’étudiant à construire
son autonomie.
L’apprentissage de l’autonomie
Le troisième axe pédagogique, la clé de voûte de la 3e année option Art,
a pour objectif d’amener l’étudiant à inventer sa propre méthodologie
de travail en liaison avec les enseignants qui l’accompagnent dans
le développement à la fois de son sens critique et de ses capacités
à élargir son champ d’expérimentation plastique et d’investigation
théorique. Cette pédagogie de l’interaction entre l’étudiant et les
enseignants doit l’amener à être apte à organiser et problématiser, par
lui-même, son travail plastique pour en faire émerger une singularité
dʼauteur à travers une recherche en art. À partir de ses intentions,
lʼétudiant est amené à cerner les différentes notions qui sous-tendent
sa pratique et à expérimenter le processus dʼélaboration des formes en
181
adéquation avec ses intentions.
Après une phase d’installation des étudiants dans leur espace
d’atelier, un artiste invité dirige un workshop pour inaugurer la 3e
année option Art. Il amène lʼétudiant à mettre en place un processus
dʼexpérimentations afin de favoriser la constitution dʼune méthodologie
adéquate à lʼémergence progressive d’un projet de recherche
personnelle. Le cheminement vers l’autonomie se construit à partir d’une
vaste plage horaire libérée pour le travail en autonomie durant laquelle
l’étudiant développe et organise lui-même ses expérimentations
plastiques, ses recherches documentaires et théoriques en bibliothèque,
et visites d’expositions qu’il devra ensuite discuter et débattre avec
les enseignants de son choix lors de rendez-vous individuels dont il
a l’initiative. Cette liberté de choix produit le terreau nécessaire au
dialogue et à l’écoute mutuelle, à l’interaction étudiant-enseignant.
Le Show-Off est un moment privilégié durant lequel l’étudiant présente
à un collectif d’enseignants ses expérimentations mises en espace dans
un lieu dédié à l’accrochage des travaux des étudiants. Cet accrochage
donne lieu à un échange oral entre plusieurs enseignants, lʼétudiant,
et le cas échéant, dʼautres étudiants libres dʼassister aux Show-Off de
leurs camarades. Le Show-Off a pour particularité de ne pas faire l’objet
d’une évaluation directe. Cela permet à l’étudiant d’effectuer des choix
sans craindre la sanction d’une notation et par conséquent de prendre
davantage de risques. Cette restitution de la recherche plastique dans
une mise en espace implique des choix formels et théoriques qui seront
débattus avec les enseignants présents lors du Show-Off.
Ce processus dialogique a pour objectif de permettre à l’étudiant
d’envisager le résultat de ses tentatives qu’elles soient des échecs ou
des réussites, comme le substrat de la conscientisation de ses gestes
effectués pour se projeter dans de nouvelles expérimentations qui
seront de nouveau présentées en rendez-vous individuels avec les
enseignants suivant la même procédure d’interaction entre l’étudiant et
les enseignants.
Pour accompagner ce champ de recherche expérimentale et théorique,
l’étudiant devra réaliser un dossier artistique présentant une sélection
de travaux réalisés de la 1re à la 3e année option Art. Ce dossier sera
3e année Art
Ces moments privilégiés d’échange sont l’occasion pour l’équipe
professorale de la 3e année option Art d’apporter à l’étudiant l’aide
nécessaire au réexamen et à l’affinage de ses choix formels et
conceptuels pour qu’il puisse les hiérarchiser, les affirmer et les assumer
en pleine autonomie lors des Show-Off puis des évaluations jusqu’au
diplôme DNAP.
182
introduit par une synthèse écrite énonçant les notions abordées par
l’étudiant durant ce cursus et complété par des annexes (bibliographie,
oeuvres référentes, …).
En opérant une description puis une hiérarchisation des travaux réalisés,
des oeuvres référentes et notions qui les traversent, l’étudiant acquiert
une plus ample compréhension de la singularité de ses gestes, des
matériaux employés et des notions convoquées, étape essentielle à la
construction de son autonomie. La rédaction de ce dossier associée
au Show-Off apportera à l’étudiant une plus grande aisance dans la
verbalisation de son travail pour aborder plus sereinement l’objectif
terminal de la 3e année option Art : l’obtention du DNAP. Au-delà
du DNAP, ce dossier servira également à élaborer la documentation
inhérente à toute demande de mobilité internationale en Master 1.
Le rattrapage
Les crédits manquants du semestre 5 peuvent être rattrapés lors de
l’évaluation du semestre 6. Les crédits manquants du semestre 6 ne sont
pas rattrapables.
Le DNAP
Le Diplôme National dʼArts Plastiques sanctionne les 3 années dʼétudes
du premier cycle. Cʼest un diplôme dʼenseignement supérieur.
Seuls/es les étudiants/es ayant obtenus l’ensemble des crédits du
semestre 1 au semestre 6 sont présentés au jury du DNAP. Le jury est
composé de trois membres : un enseignant de lʼécole, coordinateur
de la 3e année option Art et deux personnalités qualifiées extérieures
à l’ESADTPM. Le président du jury est désigné par le directeur de
l’ESADTPM parmi les personnalités qualifiées. Des suppléants sont
nommés dans les mêmes conditions.
Les épreuves du Diplôme National d’Arts Plastiques, d’une durée de
trente minutes, consistent en un entretien avec le jury comprenant une
présentation par l’étudiant d’une large sélection de travaux plastiques
réalisés pendant le premier cycle.
À l’issue de ces épreuves, le jury délibère sur l’attribution du diplôme
national d’arts plastiques et attribue les crédits correspondants. Les
décisions sont prises à la majorité absolue.
Le redoublement
La décision du redoublement de la 3e année option Art est prise par le
Directeur de l’ESADTPM, sur proposition de l’équipe pédagogique lors
des évaluations du semestre 6 ou par le fait de ne pas avoir obtenus les
crédits de l’épreuve du DNAP. En dessous de 30 crédits obtenus entre le
semestre 5 et 6, un/e étudiant/e nʼest pas autorisé/e à redoubler.
183
L’admission en 4e année option Art
L’admission en 4e année option Art est prise par le Directeur de
l’ESADTPM, sur proposition de l’équipe pédagogique après délibération
de la commission d’admission en deuxième cycle qui se réunit la
semaine suivant le DNAP. Cette commission est composée des
coordinateurs des 3e, 4e et 5e années option Art, d’un représentant
de chaque ARC et du directeur de l’ESADTPM. Elle s’entretient
individuellement avec les étudiants présentant leur projet de recherche
pour le deuxième cycle Master.
3e année Art
Projet de mobilité internationale pour le Master 1 option Art
L’étudiant souhaitant effectuer une mobilité internationale en
Master 1 doit commencer dès la 3e année option Art à préparer ce projet
et compiler les éléments nécessaires à la réussite de ce projet. Dans un
premier temps, le bureau des relations internationales de l’ESADTPM
accompagne l’étudiant dans l’élaboration de son projet qui sera
présenté pour évaluation à un collège des coordinateurs des 3e, 4e
et 5e années option Art. Dans un deuxième temps, après validation
collégiale du projet, l’étudiant compile le dossier pour sa demande de
mobilité internationale et le soumet pour approbation au collège des
coordinateurs des 3e, 4e et 5e années option Art, au plus tard lors de
l’évaluation du S6.
184
Semestre 5
Workshop d’ouverture de la 3e année option Art
Artiste invité : Raphaëlle Paupert-Borne
Assistants : Julien Raynaud, Jean-Baptiste Warluzel
Semestre : 5
Prérequis : Capacité à manipuler une large diversité de matériaux et de
médiums acquis aux semestres 1 à 4.
Objectifs : Amener lʼétudiant à mettre en place un processus
dʼexpérimentation afin de favoriser lʼémergence dʼune recherche
personnelle.
Contenu : Raphaëlle Paupert-Borne partagera son expérience d’artiste
avec les étudiants/es à partir d’un projet d’atelier qui leur sera présenté
au début du workshop. « Je travaille toujours de façon mobile, à
l’intérieur comme à l’extérieur, pour capter le réel à travers le prisme de
l’autobiographie au gré de mes pérégrinations et de mes rencontres.
Photographies retouchées, carnets de dessins, peintures de voyages,
goudron sur papier peint, films constituent ma panoplie de travail au
quotidien. » (Académie de France à Rome, Villa Médicis, 2008-2009).
Ses oeuvres appartiennent à des collections publiques et privées, ses
films ont été projetés notamment au Festival Cinéma du Réel au Centre
Georges Pompidou. Elle vient de terminer une résidence à la Ciotat dans
le cadre de Marseille 2013, Capitale Européenne de la Culture.
Méthode : Workshop en présence de l’artiste invité.
Charge horaire : 28 h
Nature de l’évaluation : Mise en espace et présentation orale des
travaux réalisés dans le cadre du workshop. Contrôle continu.
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Pratique plastique :
méthodologie de projet, techniques et mises en oeuvre » (10 ECTS).
Intitulé : Histoire de l’art et du design
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 5
Prérequis : Connaissance des principaux repères chronologiques,
185
thématiques et concepts fondamentaux de l’Histoire de l’art et du
design, antérieur au milieu du XIXe siècle, pour une compréhension des
correspondances conceptuelles et formelles au cours de l’évolution
historique des arts et civilisations.
Objectifs : Approfondir des connaissances, réaliser des connexions et
développer une réflexion personnelle sur les repères, codes et concepts
artistiques à travers une démarche transversale des problématiques
dans les arts plastiques, le design, l’architecture, la danse, la musique,
la littérature... Cette remontée progressive dans l’histoire des formes
et des contextes qui les ont déterminées permet d’établir une
compréhension historique des gestes et attitudes de l’art d’aujourd’hui
au fur et à mesure que les étudiants construisent leur pratique autonome
contemporaine de l’art.
Méthode : Cours magistraux.
Charge horaire : 16 h - 8 séances de 2 heures.
Bibliographie indicative :
BONY Anne, Le design : Histoire, principaux courants, grandes figures,
Larousse, collection Comprendre et reconnaître, Paris, 2013.
CASTRIA Francesca (collectif) La peinture moderne. Des impressionnistes
aux avant-gardes, Gallimard, Paris, 1998.
DAGEN Philippe (collectif), Époque Contemporaine XIXe-XXIe siècle,
Flammarion, Paris, 2010.
LOYRETTE Henri, ALLARD Sébastien, DES CARS Laurence, L’Art français :
du XIXe siècle (1819-1905), collection Tout l’Art, Flammarion, Paris, 2009.
DE MEREDIEU Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’art
moderne et contemporain, Larousse, 2008.
3e année Art
Contenu : Le programme est conçu de manière à aborder au cours du
semestre 5, l’analyse et la définition des mouvements emblématiques
de la seconde moitié du XIXe siècle : impressionnisme, pointillisme,
préraphaélites, symbolisme, itinéraires post-impressionnistes,
expressionnisme, nabis jusqu’à l’art nouveau. Cette étude généalogique
de l’art moderne et des origines de la production en série continuera
par une immersion dans les avant-gardes historiques ; elles seront
replacées dans leur contexte historique, politique, scientifique,
sociologique, économique, culturel et artistique, Cézanne étant la clé
de voûte de cette rupture des codes de représentation qui ouvrira la
porte au fauvisme, cubisme, futurisme, aux trois grandes abstractions
européennes (Kandinsky, Malevitch, Mondrian) et leurs développements
dans leur confrontation au réel à travers le Bauhaus, le constructivisme
ou De Stijl, dadaïsme, art métaphysique, surréalisme... Avec Duchamp
comme figure anticipatrice de l’art conceptuel et des problématiques
contemporaines de réflexions critiques sur le statut de l’art.
186
GOLDBERG RoseLee, La performance, du futurisme à nos jours, coll.
L’Univers de l’Art, Thames and Hudson, Paris, 2012.
KANDINSKY Wassily, Du Spirituel dans l’art, et dans la peinture en
particulier, Folio, Gallimard, Paris, 1988 (1912).
KRAUSS Rosalind, L’Originalité de l’avant-garde et autres mythes
modernistes, éd.Macula, Paris, 2000.
MALEVITCH Kasimir, Écrits (1916-1928), Ivrea, Paris, 1986.
VALLIER Dora, L’art abstrait, coll.Pluriel, Fayard, Paris, 2012.
Une bibliographie complète sera communiquée lors du premier cours.
Nature de l’évaluation : Assiduité aux séances, participation aux
discussions, contrôle continu et évaluation écrite en fin de semestre
(note de synthèse sur le contenu du cours).
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (6 ECTS).
Intitulé : Théorie de l’art
Enseignant : Marie Adjedj
Semestre : 5
Prérequis : Connaissance et compréhension des enjeux historiques et
des ruptures esthétiques qui procèdent de l’effritement du paradigme
moderniste à partir des années 1960.
Objectifs : Préciser les enjeux esthétiques et épistémologiques du
contemporain en art.
Contenu : Après avoir étudié l’effritement du paradigme moderniste
aux semestres 3 et 4, les cours de cette troisième année porteront sur
l’étude de la notion d’art contemporain. En évacuant la simple définition
chronologique, et par-delà les querelles qui divisent les défenseurs et
détracteurs de l’art contemporain, il s’agira de penser les refondations
esthétiques qu’il suppose et de dessiner en creux l’épistémè dont il
procède.
Au cours de ce cinquième semestre seront étudiés les enjeux
esthétiques de l’art contemporain : l’effrangement des arts, les
mélanges et hybridations des pratiques artistiques invalident les critères
traditionnels de la théorie de l’art et de la critique. C’est ce qu’Harold
Rosenberg nomme, en 1972, la « dé-définition de l’art ». C’est aussi ce
187
qui sous-tend la question de Nelson Goodman, « quand y a-t-il
art ? », en lieu et place de « qu’est-ce que l’art ? ». Ces réflexions seront
prolongées par l’étude de Jerrold Levinson, selon lequel l’historicité du
concept d’art ne constitue plus une grille d’analyse opérante pour l’art
contemporain. Ces bouleversements ne sauraient être énoncés sans être
inscrits dans une épaisseur historique. À partir d’Arthur Danto et JeanFrançois Lyotard, sera posée l’hypothèse d’une épistémè contemporaine
définie à l’aune de la « mort des grands récits » et de l’incrédulité vis-àvis du projet moderne.
Méthode : Cours magistraux.
Charge horaire : 16 h - 8 séances de 2 heures.
Une bibliographie complète sera communiquée lors du premier cours.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation écrite en fin de
semestre (note de synthèse sur le contenu du cours).
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (6 ECTS).
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 5
Pré-requis : B2 confirmé/C1
3e année Art
Bibliographie indicative :
AGAMBEN Giorgio, Qu’est-ce que le contemporain ?, Paris, Payot et
Rivages, 2008
DANTO Arthur, La transfiguration du banal. Une philosophie de l’art,
Paris, Éd. du Seuil, 1989
DANTO Arthur, L’art contemporain et la clôture de l’histoire, Princeton,
Princeton University Press, 1997. Rééd. Paris, Seuil, 2000
LEVINSON Jerrold, Contemplating Art, Oxford, Oxford University Press,
2006
GOODMAN Nelson, Langages de l’art, Paris, Fayard, 2011
LYOTARD Jean-François, La Condition postmoderne. Rapports sur le
savoir, Paris, Éditions de Minuit, 1979
ROSENBERG Harold, La dé-définition de l’art, Nîmes, Jacqueline
Chambon, 1992.
188
Objectifs : niveau cible : C1/C2 Etude des procédés stylistiques du
discours oral et de l’expression écrite. Mise en oeuvre.
Contenu : Activités d’identification des types de discours au travers
de l’étude de grands discours connus. Utilisation de l’image et du
son, projection. Appropriation des méthodes pour dégager une
méthodologie des différents types de communication.
Méthode : sessions de travaux dirigés
Charge horaire : 6 heures : 4 cours de 1H30
Bibliographie indicative :
VINAY J.-P. et DARBELNET J., Stylistique comparée du français et de
l’anglais, Paris, Editions Didier, 1958
FAHNESTOCK Jeanne, Rhetorical Style : The Uses of Language in
Persuasion, Oxford University Press
BRYSON Bill, The Mother Tongue - English and how it got that way,
William Morrow Paperbacks ; Reissue edition (October 23, 2001)
STRUNK W., WHITE E.B., The Elements of Style, Fourth Edition
Paperback – Picture Book, August 2, 1999.
Autres livres, magazines, sites internet susceptibles de correspondre aux
attentes de la progression pédagogique.
Nature de l’évaluation : contrôle continu
Crédits : 2 ECTS
Intitulé : Arrêt sur image : photographie / cinéma
Enseignant : Michel Massi
Semestre : 5
Prérequis : Pratique de la photographie et sensibilisation à l’histoire de
la photographie et du cinéma.
Objectifs : Connaissance d’oeuvres filmiques qui relient
ontologiquement la photographie et le cinéma afin de constituer un
socle de questionnements sur le rapport entre ces deux médiums,
particulièrement sur les notions de narration, de fiction, de dispositif.
Contenu : Dans le film de Charles Laughton, The night of the hunter
« Oncle Birdie » dialogue longuement avec une photographie de
sa femme, comme si elle était présente. La photographie est filmée
non pas frontalement, mais comme un objet, encadrée, posée sur un
189
meuble. Moment qui pourrait paraître anecdotique, s’il ne nous mettait,
par cette courte citation, en présence d’un rapport très particulier à la
photographie, propre à un moment de son histoire et qui continue de
faire partie de ses usages intimes. Un rapport quasi hallucinatoire, un
culte du référent, le « ça a été » de Barthes où « la réalité a pour ainsi
dire brûlé de part en part le caractère d’image » (Walter Benjamin).
On retrouve une situation similaire dans Killer’s Kiss de Stanley
Kubrick mais ici la photographie remplit le cadre et prend la place du
photogramme ; l’évocation d’un souvenir est pris en charge par la voix
off alors que le plan reste concentré sur la même photographie. Là,
l’image cinématographique n’assimile pas la citation photographique
mais élabore une forme propre à partir d’elle.
De nombreux exemples existent dans l’histoire du cinéma qui mettent
en oeuvre le rapport ontologique reliant le cinéma et la photographie.
Ils constitueront un socle de questionnements sur le rapport entre
ces deux médiums (spécificités, contiguïtés et différences) et
particulièrement sur les notions de narration, de fiction, de dispositif.
- Le plan fixe chez Ozu, un peu de temps à l’état pur, qui donne à ce qui change la forme immuable dans laquelle se produit le changement (Deleuze).
Méthode : Cours magistraux, tables rondes et projections d’oeuvres.
L’expérience de ces films se fera par un « voir ensemble » au Cinéma Le
Royal (Toulon) afin de faire l’expérience des oeuvres dans leur intégrité
et dans le dispositif cinématographique.
Par ailleurs, Il sera demandé aux étudiants de « renvoyer » aux films
ce qu’ils leur auront « servi » au sens tennistique du terme, comme
le proposait de façon stimulante le critique Serge Daney. Cette
appropriation se fera par la parole lors de tables rondes. Pour l’étudiant,
Il s’agira de partir du film pour aller vers sa propre expérience, « de tout
reconstruire » comme le dit Patrick Leboutte, et de retourner peut-être
au film sous forme d’un travail spécifique comme un renvoi de balle
travaillée...
Charge horaire : 12 h - 4 séances de 3h, projections des films incluses.
3e année Art
Au semestre 5, entre autres problématiques seront abordés :
- L’arrêt sur image qui marque la fin du temps du personnage mais pas celle de l’histoire, ni celle de l’Histoire dans Les 400 coups de François Truffaut ou qui noue l’ensemble du
film et poursuit l’interrogation sans jamais l’achever dans The Shining de Stanley Kubrick.
190
Bibliographie indicative :
BAZIN André, Qu’est-ce que le cinéma ?, Cerf, 1999.
BELLOUR Raymond, L’analyse du film, Calmann-Lévy, 1995.
DELEUZE Gilles, Cinéma, Édition de Minuit, Tome 1, 1994, Tome 2, 1996
DUBOIS Philippe, L’acte photographique, Nathan Université, 1990.
DUFOUR Diane, TOUBIANA Serge, L’image d’après : le cinéma dans
l’imaginaire de la photographie, Steidl, 2007.
GUIBERT Hervé, L’image fantôme, Minuit, 1981.
GUNTHERT André, « Le complexe de Gradiva » in Etudes
Photographiques, 1997.
POIVERT Michel, La photographie contemporaine, Flammarion, 2002.
SCHAEFFER Jean-Marie, Pourquoi la fiction ?, Le Seuil, 1999.
SASS Ann, « Le filmique chez Robert Franck » in Une aventure
contemporaine, la photographie, Maison européenne de la
photographie, 1996.
Une bibliographie complète sera communiquée lors du premier cours.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Pratique plastique :
méthodologie de projet, techniques et mises en oeuvre » (10 ECTS).
Intitulé : ARC
Enseignants : Marie Adjedj, Jérôme Basserode, Louis Decque, Serge
Le Squer, Michel Massi, Valérie Michel-Fauré, Olivier Millagou, Pascal
Simonet, Patrick Sirot, Hendrik Sturm, Solange Triger, Jean-Baptiste
Warluzel.
Semestre : 5
Prérequis : Capacités plastiques dans les différents médiums artistiques
et maîtrise de lʼhistoire de lʼart moderne et contemporain.
Objectifs : Éveil à la recherche pratico-théorique en art.
Contenu : Les étudiants de 3e année option Art doivent s’inscrire dans
un des trois Ateliers de Recherche et Création de l’ESADTPM :
ARC « Formes et Attitudes », ARC « Questions de Morphogénèse », ARC
« Traduction/Translation » (Voir la section « ARC » du livret de l’étudiant
page 210).
Méthode : Conférences, cours magistraux, ateliers expérimentaux et
191
workshops.
Charge horaire : Variable selon les ARC (Voir la section
« ARC » du livret de l’étudiant page 210).
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : 2 ECTS.
Intitulé : Dossier artistique
Enseignants : Marie Adjedj, Serge Le Squer, Valérie Michel-Fauré.
Semestre : 5
Prérequis : Bonne maîtrise lue, écrite et parlée de la langue française.
Maîtrise des logiciels de mise en page graphique, des règles de
rédaction des bibliographies, cartels et notices d’oeuvres.
Contenu : Réalisation de la première étape de rédaction du dossier
présentant une sélection de travaux réalisés durant le cursus du Premier
Cycle. Cet atelier prolonge le travail méthodologique effectué en 1re
et 2e année concernant d’une part l’écriture des légendes ou cartels
des photographies documentant les travaux réalisés et d’autre part la
rédaction de courtes notices sur chacun d’entre eux.
Méthode : Cours magistraux suivis d’une discussion.
Charge horaire : 4h - 2 cours de 2 h.
Nature de l’évaluation : Écrit.
Crédits : Les crédits seront attribués au moment de l’évaluation
collégiale en fin de semestre dans le cadre des crédits de la rubrique
« Autonomie des recherches » (4 ECTS).
Intitulé : Élaboration d’un projet de mobilité
internationale pour le Master 1 option Art
Enseignants : Coordinateurs de la 3e, 4e et 5e année option Art assistés
par la chargée des relations internationales, Estelle Arnaud.
Semestre : 5
Prérequis : Bonnes connaissances grammaticales et lexicales de l’anglais
ou de la langue du pays d’accueil.
3e année Art
Objectifs : Réalisation d’un dossier d’accompagnement pour le passage
du DNAP (visuels, légendes, notices des travaux réalisés).
192
Objectifs : Énoncer, lors des évaluations du S5, les souhaits de séjour ou
de stage en mobilité internationale en Master 1 (S7, S8).
Contenu : Dans un premier temps l’étudiant établit des souhaits de
séjour ou de stage en mobilité internationale en dialogue avec les
coordinateurs de la 3e et 4e année option Art assistés par la chargée
des relations internationales, Estelle Arnaud. Lors des évaluations du
semestre 5, les coordinateurs de la 3e, 4e et 5e année option Art évaluent
la pertinence et faisabilité du projet de mobilité internationale de
l’étudiant.
Méthode : Rendez-vous individuels
Nature de l’évaluation : Orale.
Crédits : Évaluation collégiale en fin de semestre dans le cadre de la
rubrique « Autonomie des recherches » (4 ECTS)
Intitulé : Stage professionnel
Enseignant : Serge Le Squer, coordinateur de la 3e année option Art.
Semestre : 5
Prérequis : Capacité à énoncer le choix d’une structure professionnelle
pour effectuer le stage.
Objectifs : Immersion de l’étudiant dans le milieu professionnel pour
prendre conscience des enjeux et organisations du milieu de l’art dans
sa diversité.
Contenu : Le stagiaire se voit confier une ou des missions conformes au
projet pédagogique défini par le coordinateur de la 3e année option Art
et approuvées par l’organisme d’accueil. À l’issue de son stage, l’étudiant
rédige un rapport de stage.
Méthode : Stage faisant l’objet d’une convention entre le stagiaire,
l’organisme d’accueil et l’ESADTPM.
Charge horaire : 50 h - Le stage professionnel doit être effectué soit à la
fin du S3 ou durant le S4 ou S5.
Nature de l’évaluation : Rapport de stage.
Crédits : 2 ECTS.
193
Intitulé : Recherche documentaire sur internet
Bibliothécaire : Cédric Lerible
Semestre : 5
Prérequis : Maîtrise des outils de recherche documentaire en
bibliothèque et curiosité pour la navigation sur internet.
Objectifs : Amener lʼétudiant à la maîtrise de la recherche documentaire
qualitative sur internet en complément de celle en bibliothèque.
Contenu : Revoir le bon usage des bases de données (sites, textes,
iconographies) en ligne sur internet. Échanger sur des points de
méthodologie au cas par cas. Une liste de sites web est éditée à l’issue
de la séance.
Méthode : Présentation collective en vidéoprojection et discussion.
Intitulé : Travail en autonomie et rendez-vous individuel
avec les enseignants
Enseignants : Marie Adjedj, Jérôme Basserode, Louis Decque, Serge
Le Squer, Michel Massi, Valérie Michel-Fauré, Olivier Millagou, Edouard
Monnet, Pascal Simonet, Ian Simms, Patrick Sirot, Hendrik Sturm, Cédric
Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste Warluzel.
Semestre : 5
Prérequis : Notions élémentaires de problématisation de
l’expérimentation plastique acquises au semestre 4. Capacité à
manipuler une large diversité de matériaux et de médiums acquis aux
semestres 1 à 4. Connaissances acquises aux cours dʼhistoire et théorie
des arts pendant les semestres 1 à 4.
Objectifs : Stimuler une réponse singulière de lʼétudiant à travers
lʼexpérimentation des formes plastiques et la prise de conscience des
notions théoriques qui sous-tendent ses intentions.
Contenu : Lʼétudiant élabore son propre champ dʼinvestigation des
formes matériologiques et sémiotiques par une approche plastique
traversant plusieurs médiums. Une part importante de ce temps
de travail en autonomie est consacrée au développement des
3e année Art
Charge horaire : 3 h
Nature de l’évaluation : Aucune.
194
expérimentations plastiques dans son espace d’atelier, à leur ajustement,
et leur hiérarchisation ainsi quʼà leur inscription dans lʼhistoire, la théorie
de lʼart et la création contemporaine par la fréquentation régulière
de la bibliothèque de l’ESADTPM et d’expositions en dehors de
l’établissement.
Ce temps est aussi employé par l’étudiant pour rédiger les différents
travaux écrits théoriques exigés durant le cursus et prolonger les
expériences pratico-théoriques de l’ARC qu’il a choisi. Cette pédagogie
s’appuie sur des entretiens individuels en atelier entre lʼétudiant et
les différents enseignants à propos des recherches personnelles de
lʼétudiant. Ces entretiens peuvent se faire en tête-à-tête ou bien avec
les enseignants en binôme ou en trinôme. Ils précèdent la mise en
espace du travail lors du Show-Off et les évaluations.
Méthode : Travail plastique et théorique en autonomie dans leur
espace d’atelier et en bibliothèque avec le soutien logistique des
techniciens, assistants et bibliothécaires de l’ESADTPM. L’étudiant
prend régulièrement des rendez-vous individuels avec les différents
enseignants de la 3e année option Art, concernant ses recherches
plastiques et théoriques.
Charge horaire : 228 h
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre des crédits de les rubriques « Pratique
plastique : Méthodologie de projet, techniques et mises en
oeuvre » (10 ECTS), « Histoire, théorie des arts » (6 ECTS), « Autonomie
des recherches » (4 ECTS) et « Atelier de Recherche et Création »
(2 ECTS).
Intitulé : Show-Off
Enseignants : Marie Adjedj, Jérôme Basserode, Louis Decque, Serge
Le Squer, Michel Massi, Valérie Michel-Fauré, Olivier Millagou, Edouard
Monnet, Pascal Simonet, Ian Simms, Patrick Sirot, Hendrik Sturm, Cédric
Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste Warluzel.
Semestre : 5
Prérequis : Expérimentations plastiques et recherches théoriques
réalisées en autonomie dans l’atelier et en liaison avec les enseignants
de la 3e année option Art lors des rendez-vous individuels.
195
Objectifs : Développer l’expérience de la mise en espace du travail à
partir de laquelle l’étudiant est amené à cerner les enjeux de son travail
et à parfaire son regard critique pour en faciliter la verbalisation.
Contenu : C’est un moment où la prise de conscience des notions
orientant le travail et lʼexpérimentation des formes sont mises à
lʼépreuve de lʼaccrochage. Le recul critique de lʼétudiant est sollicité
par le collectif d’enseignants présents pour permettre la mise en place
progressive de son autonomie de recherche. Une approche plastique
qui traverse différents médiums est encouragée et lʼaccent est mis sur
la diversité de lʼexpérimentation et la prise en compte des enjeux de
chaque expérience. Cette présentation durant le Show-Off, se prépare
en amont, en autonomie dans l’espace d’atelier de l’étudiant, et sur
rendez-vous individuels avec les enseignants.
Charge horaire : 30 minutes
Nature de l’évaluation : Orale.
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre des crédits de les rubriques « Pratique
plastique : Méthodologie de projet, techniques et mises en
oeuvre » (6 ECTS), « Histoire, théorie des arts » (6 ECTS), « Autonomie
des recherches » (2 ECTS) et « Atelier de Recherche et Création » (2
ECTS).
Intitulé : Évaluation semestrielle
Enseignants : Marie Adjedj, Jérôme Basserode, Louis Decque, Serge
Le Squer, Michel Massi, Valérie Michel-Fauré, Olivier Millagou, Edouard
Monnet, Pascal Simonet, Ian Simms, Patrick Sirot, Hendrik Sturm, Cédric
Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste Warluzel.
Semestre : 5
Prérequis : Suivi assidu des cours, travail actif en autonomie et dialogue
régulier avec les enseignants durant le semestre.
Objectifs : Valider l’acquisition des savoir-faire et connaissances en
3e année Art
Méthode : Échange oral de 30 minutes entre un collectif d’enseignants
et lʼétudiant autour de lʼaccrochage de son travail en cours dans l’espace
dédié au Show-Off ou tout autre lieu choisi par l’étudiant en adéquation
avec son projet.
196
adéquation avec les expérimentations plastiques.
Contenu : L’étudiant présente oralement l’accrochage de ses travaux
accompagnés des étapes plastiques et documentations préparatoires
présentés en complément sur une table. Les enseignants l’interrogent
sur les enjeux plastico-théoriques de ses choix plastiques et sur
l’inscription historique et contemporaine de son projet plastique. Cette
présentation s’étaye sur les savoir-faire et connaissances acquis en
cours, en ateliers, en rendez-vous individuels avec les enseignants,
en show-off ainsi que lors du travail en autonomie dans leur espace
d’atelier, en bibliothèque ou en visite d’exposition.
Méthode : Échange oral de 30 minutes entre 3 à 4 enseignants et
lʼétudiant autour de lʼaccrochage d’une sélection de travaux plastiques
dans l’espace dédié à l’évaluation ou tout autre lieu choisi par l’étudiant
en adéquation avec ses expérimentations plastiques.
Charge horaire : 30 minutes
Nature de l’évaluation : Évaluation collégiale.
Crédits : Le collège d’enseignants présents à l’évaluation semestrielle
attribue les crédits du semestre en pondérant avec les notes du contrôle
continu et des rendus écrits des rubriques « Pratique
plastique : Méthodologie de projet, techniques et mises en
oeuvre » (10 ECTS), « Histoire, théorie des arts » (6 ECTS), « Autonomie
des recherches » (4 ECTS) et « Atelier de Recherche et Création »
(2 ECTS).
197
Semestre 6
Intitulé : Histoire de l’art et du design
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestre : 6
Prérequis : Connaissance des principaux repères chronologiques,
thématiques et concepts fondamentaux de l’Histoire de l’art et du
design, antérieur au milieu du XXe siècle, pour une compréhension des
correspondances conceptuelles et formelles au cours de l’évolution
historique des arts et civilisations.
Contenu : Le programme est conçu de manière à aborder au cours du
semestre 6, l’évolution transversale des problématiques modernes,
après 1945, et contemporaines de l’art et du design : art brut, cobra,
expressionnisme abstrait américain, art informel (abstraction lyrique,
matiérisme, tachisme, école de Paris), art cinétique, spatialisme,
op’art, néo-dada, pop art, nouveau réalisme, fluxus, art conceptuel,
minimalisme, land art, supports-surfaces, arte povera, body art,
multimédia, installation, art vidéo, art numérique, art et design actuel...
Méthode : Cours magistraux.
Charge horaire : 16 h - 8 séances de 2 heures
Bibliographie indicative :
ARCHER Michael, L’Art depuis 1960, coll. L’Univers de l’art, Thames and
Hudson, Paris, 2004.
ARDENNE Paul, Art, l’âge contemporain, Ed. du Regard, Paris, 1997.
ARDENNE Paul, Art, le présent, La création plasticienne au tournant du
XXIe siècle, Ed. du Regard, Paris, 2009.
BUCI-GLUCKSMANN (collectif), L’Art à l’époque du virtuel, collec. arts 8,
L’Harmattan, Paris, 2004.
CAUQUELIN Anne, L’Art contemporain, coll.Que sais-je ? n°2671, Puf,
Paris, 2011.
DIDI-HUBERMAN Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde,
3e année Art
Objectifs : Approfondir des connaissances et développer une réflexion
personnelle sur les codes et concepts artistiques à travers une démarche
transversale des problématiques dans les arts plastiques, le design,
l’architecture, la danse, la musique, la littérature… Enrichir et légitimer
la puissance de conception et d’imagination des étudiants à travers une
remontée de l’histoire de l’art moderne à l’art actuel au fur et à mesure
de la construction de leur autonomie dans une pratique contemporaine
de l’art active et critique.
198
Éditions de Minuit , Paris, 1999.
GUIDOT Raymond, Histoire du Design de 1940 à nos jours, Hazan,
Beaux-Arts, Paris, 2004 (1994).
KRAUSS Rosalind, Passages, Macula, Paris, 1997.
MILLET Catherine, L’Art Contemporain en France, Flammarion, Paris,
2005 (1997). PARFAIT Françoise, Vidéo : un Art Contemporain, éd. du
Regard, Paris, 2001.
Une bibliographie complète sera communiquée lors du premier cours.
Nature de l’évaluation : Assiduité aux séances, participation aux
discussions, contrôle continu et évaluation écrite en fin de semestre
(note de synthèse sur le contenu du cours).
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (3 ECTS).
Intitulé : Théorie de l’art
Enseignant : Marie Adjedj
Semestre : 6
Prérequis : Connaissance des contours esthétiques et épistémologiques
de l’art contemporain.
Objectifs : Étudier le tournant spatial de la théorie de l’art et la
diversification de ses objets d’étude depuis la fin des années 1980.
Contenu : Après avoir étudié l’effritement du paradigme moderniste
aux semestres 3 et 4, les cours de cette troisième année porteront sur
l’étude de la notion d’art contemporain. En évacuant la simple définition
chronologique, et par-delà les querelles qui divisent les défenseurs et
détracteurs de l’art contemporain, il s’agira de penser les refondations
esthétiques qu’il suppose et de dessiner l’épistémè dont il procède.
Ce semestre se propose d’aborder le tournant spatial de la théorie de
l’art. L’une de ses premières occurrences est la publication par Kenneth
Clark, en 1962, de son ouvrage Provincialism dans lequel il engage une
réflexion sur les dimensions spatiales de la production artistique, en
faisant appel aux notions de « centre » et de « périphérie ». En 1967,
Michel Foucault donne sa conférence intitulée « Des espaces autres », au
cours de laquelle il développe son concept d’hétérotopie, qui a connu
une postérité pour le moins exemplaire. Ce tournant spatial est aussi
199
celui d’une diversification des objets d’étude depuis la fin des années
1980, avec la prise en compte des scènes artistiques extra-occidentales
et l’analyse de la mondialisation dans le champ de l’art. La contestation
de l’ethnocentrisme s’accompagne de l’inclusion de nouveaux champs
disciplinaires tels que la géographie postmoderne et les pensées
postcoloniales et décoloniales.
Méthode : Cours magistraux.
Charge horaire : 16 h - 8 séances de 2 heures.
Une bibliographie complète sera communiquée lors du premier cours.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation écrite en fin de
semestre (note de synthèse sur le contenu du cours)
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (3 ECTS).
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 6
Prérequis : C1
Objectifs : Mise en oeuvre à l’oral et à l’écrit des procédés stylistiques
des différents types de discours.
3e année Art
Bibliographie indicative :
BOURRIAUD Nicolas, Radicant, pour une esthétique de la globalisation,
Paris, Denoël, 2009
CLARK Kenneth, Provincialism, Oxford, Oxford University Press, 1962
FOUCAULT Michel, « Des espaces autres », in Architecture, Mouvement,
Continuité, n°5, octobre 1984, p. 46-49
ORLANDO Sophie et GRENIER Catherine (dir.), Art et mondialisation, une
anthologie de textes 1950-2012, Paris, Éditions du Centre Pompidou,
2013
QUIRÓS Kantuta et IMHOFF Aliocha (dir.), Géoesthétique, Pougues-leseaux, Parc Saint Léger Centre d’art contemporain et Clermont-Ferrand,
Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole, 2014
SAÏD Edward, L’orientalisme, l’Orient créé par l’Occident, Paris, Le Seuil,
1980.
200
Contenu : Etude de différents types de discours et mise en oeuvre
au travers de jeux de rôles, d’interprétation de discours étudiés. À ce
niveau, la compétence linguistique est dégagée de toutes difficultés et
les cours sont largement destinés à une prise de parole continue sur des
thèmes ayant trait au travail artistique des étudiants.
Méthode : sessions de travaux dirigés
Charge horaire : 6 heures : 4 cours de 1H30
Bibliographie et sitographie :
Thank You for Arguing : What Aristotle, Lincoln, and Homer Simpson Can
Teach Us About the Art of Persuasion, – February 27, 2007 Three Rivers
Press https://campusvirtual.ull.es/ocw/course/view.php?id=24,
Journaux Americains : le Tribune, le Washington Post., - www.
nypost.com - www.nytimes.com - www.usatoday.com,- www.
theartnewspaper.com - artdaily.com
Autres livres, magazines, sites internet susceptibles de correspondre aux
attentes de la progression pédagogique.
Nature de l’évaluation : Production écrite et orale
Crédits : 2 ECTS
Intitulé : Arrêt sur image : photographie / cinéma
Enseignant : Michel Massi
Semestre : 6
Prérequis : Avoir une pratique de la photographie. Être sensibilisé à
l’histoire de la photographie et du cinéma.
Objectifs : Connaissance d’oeuvres filmiques qui relient
ontologiquement la photographie et le cinéma afin de confirmer la
constitution d’un socle de questionnements sur le rapport entre ces
deux médiums, particulièrement sur les notions de narration, de fiction,
de dispositif.
Contenu : Dans le film de Charles Laughton, The night of the hunter
« Oncle Birdie » dialogue longuement avec une photographie de
sa femme, comme si elle était présente. La photographie est filmée
non pas frontalement, mais comme un objet, encadrée, posée sur un
meuble. Moment qui pourrait paraître anecdotique, s’il ne nous mettait,
par cette courte citation, en présence d’un rapport très particulier à la
photographie, propre à un moment de son histoire et qui continue de
faire partie de ses usages intimes. Un rapport quasi hallucinatoire, un
201
culte du référent, le « ça a été » de Barthes où « la réalité a pour ainsi
dire brûlé de part en part le caractère d’image » (Walter Benjamin).
On retrouve une situation similaire dans Killer’s kiss de Stanley
Kubrick mais ici la photographie remplit le cadre et prend la place du
photogramme ; l’évocation d’un souvenir est pris en charge par la voix
off alors que le plan reste concentré sur la même photographie. Là,
l’image cinématographique n’assimile pas la citation photographique
mais élabore une forme propre à partir d’elle.
De nombreux exemples existent dans l’histoire du cinéma qui mettent
en oeuvre le rapport ontologique reliant le cinéma et la photographie.
Ils constitueront un socle de questionnements sur le rapport entre
ces deux médiums (spécificités, contiguïtés et différences) et
particulièrement sur les notions de narration, de fiction, de dispositif.
Au semestre 6, entre autres problématiques seront abordées :
- La photographie comme paradigme du voyage dans le temps dans La jetée de Chris Marker, et allégorie sur les
limites de la représentation dans Blow up de M. Antonioni.
- La photographie comme instrument inadéquat d’authentification d’une réalité qu’elle rendrait pleinement
dans Alice dans les villes de Wim Wenders.
Méthode : Cours magistraux, tables rondes et projections d’oeuvres.
L’expérience de ces films se fera par un « voir ensemble » au Cinéma Le
Royal (Toulon) afin de faire l’expérience des oeuvres dans leur intégrité
et dans le dispositif cinématographique.
Par ailleurs, Il sera demandé aux étudiants de « renvoyer » aux films
ce qu’ils leur auront « servi » au sens tennistique du terme, comme
le proposait de façon stimulante le critique Serge Daney. Cette
appropriation se fera par la parole lors de tables rondes et par des
travaux d’écriture.
Pour l’étudiant, Il s’agira de partir du film pour aller vers sa propre
expérience, « de tout reconstruire » comme le dit Patrick Leboutte, et de
retourner peut-être au film sous forme d’un travail spécifique comme un
renvoi de balle travaillée...
Charge horaire : 9 h - 3 séances de 3h, projections des films incluses.
Bibliographie indicative :
BARTHES Roland, L’obvie et l’obtus, Le Seuil, 1982.
BAZIN André, Qu’est-ce que le cinéma ?, Cerf, 1999.
BELLOUR Raymond, L’entre-Images 2, Pol, 1999.
CONTACTS dvd, Arte, 1993-2000.
3e année Art
202
DELEUZE Gilles, Cinéma, Édition de Minuit, Tome 1, 1994, Tome 2, 1996
DUBOIS Philippe, L’acte photographique, Nathan Université, 1990.
GODARD Jean-Luc, GORIN Jean-Pierre, « Letter to Jane » 1972, in dvd
Tout va bien, Criterion Collection, 2005.
POIVERT Michel, La photographie contemporaine, Flammarion, 2002.
SCHAEFFER Jean-Marie, Pourquoi la fiction ?, Le Seuil, 1999.
WALL Jeff, Écrits et entretiens 1984-2001, Ensba, 2001.
Une bibliographie complète sera communiquée lors du premier cours.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et écrit.
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Pratique plastique :
méthodologie de projet, techniques et mises en oeuvre » (4 ECTS).
Intitulé : Arts et sciences
Enseignant : Hendrik Sturm
Semestre : 6
Prérequis : Connaissances générales en histoire de l’art et curiosité pour
les sciences.
Objectifs : Stimuler la curiosité envers la culture scientifique.
Contenu : De nombreux phénomènes et situations sont interrogés
à la fois par des scientifiques et des artistes. Mais une terminologie
spécifique et la complexité technique créent souvent des écrans qui
rendent les échanges entre ces champs de connaissance laborieux.
L’accès à la compréhension des concepts scientifiques est facilité
dans ce cours par des jeux, l’évocation des oeuvres d’artistes qui font
passerelles entre arts et sciences, et des visites de laboratoires. Chaque
séance traite un thème qui émane des champs de la perception ou
plus généralement des sciences de la vie, des sciences physiques, des
sciences cognitives, des sciences de la matière…
Méthode : Cours magistraux.
Charge horaire : 15 h - 5 séances de 3 heures
Bibliographie indicative :
MORRISON Philip, MORRISON Phylis, Powers of Ten : A Book About the
Relative Size of Things in the Universe and the Effect of Adding Another
Zero, San Francisco : Freeman, 1986.
203
GUYON Etienne (dir.), Matière et matériaux. De quoi est fait le monde ?,
Paris : Belin 2010.
BERTHOZ Alain, La simplexité, Paris : Odile Jacob, 2009.
Une bibliographie complète sera communiquée lors du premier cours.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (3 ECTS).
Intitulé : ARC
Prérequis : Compétences plastiques dans les différents médiums
artistiques et maîtrise de lʼhistoire de lʼart moderne et contemporain.
Objectifs : Amorce d’une recherche pratico-théorique en art à partir
du télescopage effectué par l’étudiant des questionnements et des
réflexions abordés pendant l’ARC à son travail personnel.
Contenu : Les étudiants de 3e année option Art doivent s’inscrire dans
un des trois Ateliers de Recherche et Création de l’ESADTPM :
ARC « Formes et Attitudes », ARC « Questions de Morphogénèse », ARC
« Traduction/Translation » (Voir la section « ARC » du livret de l’étudiant
page 210).
Méthode : Conférences, cours magistraux, ateliers expérimentaux et
workshops.
Charge horaire : Variable selon les ARC (Voir la section
« ARC » du livret de l’étudiant page 210).
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits : 2 ECTS.
Intitulé : Dossier artistique
Enseignants : Marie Adjedj, Serge Le Squer, Valérie Michel-Fauré.
3e année Art
Enseignants : Marie Adjedj, Jérôme Basserode, Louis Decque, Serge
Le Squer, Michel Massi, Valérie Michel-Fauré, Olivier Millagou, Pascal
Simonet, Patrick Sirot, Hendrik Sturm, Solange Triger, Jean-Baptiste
Warluzel.
Semestres : 5 et 6
204
Semestre : 6
Prérequis : Bonne maîtrise lue, écrite et parlée de la langue française.
Maîtrise des logiciels de mise en page graphique, des règles de
rédaction des bibliographies, cartels et notices d’oeuvre.
Objectifs : Rédaction d’une note de synthèse pour finaliser le dossier
artistique d’accompagnement pour le passage du DNAP (visuels,
légendes, notices et texte de synthèse) et le dépôt d’une éventuelle
demande d’échange international.
Contenu : À partir du premier acte d’identification et de définition
des travaux réalisés, mis en écrit au semestre 5, chaque étudiant, avec
l’aide d’un des trois enseignants de l’atelier, rédigera un court texte de
synthèse, d’une page à deux pages, dans lequel il énoncera les notions
issues de ces recherches plastiques et théoriques de manière à en
extraire une problématique.
Méthode : Cours magistraux suivis d’une discussion et un entretien
individuel.
Charge horaire : 5h - 2 cours de 2h et un entretien individuel d’1 h.
Nature de l’évaluation : Écrit.
Crédits : Les crédits seront attribués au moment de l’évaluation
collégiale en fin de semestre dans le cadre des crédits de la rubrique
« Autonomie des recherches » (2 ECTS).
Intitulé : Mise en oeuvre du dossier de mobilité
internationale pour le Master 1 option Art
Enseignants : Coordinateurs de la 3e, 4e et 5e année option Art assistés
par la chargée des relations internationales, Estelle Arnaud et des
enseignants référents en langues étrangères (I. Simms-anglais, M.
Adjedj-anglais, S. Triger-espagnol, H. Sturm-allemand, J-B. Warluzelitalien)
Semestre : 6
Prérequis : Souhait énoncé, lors des évaluations du S5, d’effectuer un
séjour ou un stage en mobilité internationale en Master 1 (S7, S8).
Objectifs : Amener lʼétudiant à construire son projet de mobilité
international à partir de son projet artistique en rapport avec
l’établissement ou structure partenaire choisis.
205
Contenu : Aide à la traduction du dossier artistique et de la lettre
de motivation accompagnant la demande de séjour d’étude à
l’international (à finaliser pour mi-mars)
Méthode : Rendez-vous individuels.
Nature de l’évaluation : Écrit.
Crédits : Évaluation collégiale en fin de semestre dans le cadre de la
rubrique « Autonomie des recherches » (4 ECTS). Puis candidature
sélectionnée et évaluée par la structure partenaire suivant ses
conditions.
Intitulé : Travail en autonomie et rendez-vous individuel
avec les enseignants
Prérequis : Notions élémentaires de problématisation de
l’expérimentation plastique acquises au semestre 5. Capacité à
manipuler une large diversité de matériaux et de médiums acquis aux
semestres 1 à 5. Connaissances acquises aux cours dʼhistoire et théorie
des arts pendant les semestres 1 à 5.
Objectifs : Production d’un ensemble cohérent de travaux plastiques
inscrit dans le champ théorique et pratique de l’art et de la création
contemporaine.
Contenu : Lʼétudiant produit un champ cohérent dʼinvestigation
de formes matériologiques et sémiotiques tout en conservant
une approche plastique traversant plusieurs médiums. Une part
importante de ce temps de travail en autonomie est consacrée au
développement des expérimentations plastiques dans son espace
d’atelier, à leur ajustement, et leur hiérarchisation ainsi quʼà leur
inscription dans lʼhistoire, la théorie de lʼart et la création contemporaine
par la fréquentation régulière de la bibliothèque de l’ESADTPM et
d’expositions en dehors de l’établissement.
Ce temps est aussi employé par l’étudiant pour rédiger les différents
travaux écrits théoriques exigés durant le cursus et prolonger les
3e année Art
Enseignants : Marie Adjedj, Jérôme Basserode, Louis Decque, Serge
Le Squer, Michel Massi, Valérie Michel-Fauré, Olivier Millagou, Edouard
Monnet, Pascal Simonet, Ian Simms, Patrick Sirot, Hendrik Sturm, Cédric
Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste Warluzel.
Semestres : 5 et 6
206
expériences pratico-théoriques de l’ARC qu’il a choisi. Cette pédagogie
s’appuie sur des entretiens individuels en atelier entre lʼétudiant et
les différents enseignants à propos des recherches personnelles de
lʼétudiant. Ces entretiens peuvent se faire en tête à tête ou bien avec les
enseignants en binôme ou en trinôme. Ils précèdent la mise en espace
du travail lors du Show-Off et les évaluations.
Méthode : Travail plastique et théorique en autonomie dans leur
espace d’atelier et en bibliothèque avec le soutien logistique des
techniciens, assistants et bibliothécaires de l’ESADTPM. L’étudiant
prend régulièrement des rendez-vousvv individuels avec les différents
enseignants de la 3e année option Art, concernant ses recherches
plastiques et théoriques.
Charge horaire : 334 h
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
Crédits ECTS : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation
collégiale en fin de semestre dans le cadre des crédits de les rubriques
« Pratique plastique : Méthodologie de projet, techniques et mises en
oeuvre » (4 ECTS), « Histoire, théorie des arts » (3 ECTS), « Autonomie
des recherches » (4 ECTS) et « Atelier de Recherche et Création »
(2 ECTS).
Intitulé : Show-Off
Enseignants : Marie Adjedj, Jérôme Basserode, Louis Decque, Serge
Le Squer, Michel Massi, Valérie Michel-Fauré, Olivier Millagou, Edouard
Monnet, Pascal Simonet, Ian Simms, Patrick Sirot, Hendrik Sturm, Cédric
Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste Warluzel.
Semestre : 6
Prérequis : Expérimentations plastiques et recherches théoriques
réalisées en autonomie dans l’atelier et en liaison avec les enseignants
de la 3e année option Art lors des rendez-vous individuels.
Objectifs : Confirmer l’expérience de la mise en espace du travail à partir
de laquelle l’étudiant doit cerner les enjeux de son travail et parfaire son
regard critique pour en faciliter la verbalisation.
Contenu : C’est un moment où la prise de conscience des notions
orientant le travail et lʼexpérimentation des formes sont mises à
lʼépreuve de lʼaccrochage. Le recul critique de lʼétudiant est sollicité
207
par le collectif d’enseignants présents pour permettre la mise en place
progressive de son autonomie de recherche et l’élaboration d’une
cohérence des différentes expérimentations plastiques. La dernière mise
en espace du travail à la fin du mois de mai permet d’effectuer le filage
du DNAP. Cette présentation durant le Show-Off, se prépare en amont,
en autonomie dans l’espace d’atelier de l’étudiant, et sur rendez-vous
individuels avec les enseignants.
Méthode : Échange oral de 30 minutes entre un collectif d’enseignants
et lʼétudiant autour de lʼaccrochage de son travail en cours dans l’espace
dédié au Show-Off ou tout autre lieu choisi par l’étudiant en adéquation
avec son projet.
Charge horaire : 1h30 – 3 séances
Nature de l’évaluation : Orale.
Workshops et conférences
Les workshops et conférences organisées par les enseignants des écoles
internationales partenaires de l’ESADTPM sont ouverts aux étudiants
en 3e année option Art pour leur permettre de faire l’expérience d’une
autre pédagogie, d’une autre vision du champ de l’art et de sa théorie et
d’approfondir leur expérience plastique.
Évaluation semestrielle
Enseignants : Marie Adjedj, Jérôme Basserode, Louis Decque, Serge
Le Squer, Michel Massi, Valérie Michel-Fauré, Olivier Millagou, Edouard
Monnet, Pascal Simonet, Ian Simms, Patrick Sirot, Hendrik Sturm, Cédric
Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste Warluzel.
Semestre : 6
Prérequis : Suivi assidu des cours, travail actif en autonomie et dialogue
régulier avec les enseignants durant le semestre.
Objectifs : Valider l’acquisition des savoir-faire et connaissances en
3e année Art
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
en fin de semestre dans le cadre des crédits de les rubriques « Pratique
plastique : Méthodologie de projet, techniques et mises en
oeuvre » (4 ECTS), « Histoire, théorie des arts » (3 ECTS), « Autonomie
des recherches » (4 ECTS) et « Atelier de Recherche et Création »
(2 ECTS).
208
adéquation avec le projet plastique. Décider de la diplômabilité.
Contenu : L’étudiant présente oralement l’accrochage de ses travaux
accompagnés des étapes plastiques et documentations préparatoires
présentés en complément sur une table. Les enseignants l’interrogent
sur les enjeux plastico-théoriques de ses choix plastiques et sur
l’inscription historique et contemporaine de son projet plastique. Cette
présentation s’étaye sur les savoir-faire et connaissances acquis en
cours, en ateliers, en rendez-vous individuels avec les enseignants,
en show-off ainsi que lors du travail en autonomie dans leur espace
d’atelier, en bibliothèque ou en visite d’exposition.
Méthode : Échange oral de 30 minutes entre de 3 à 4 enseignants et
lʼétudiant autour de lʼaccrochage d’une sélection de travaux plastiques
dans l’espace dédié à l’évaluation ou tout autre lieu choisi par l’étudiant
en adéquation avec son projet.
Charge horaire : 30 min.
Nature de l’évaluation : Orale.
Crédits : Le collège d’enseignants présents à l’évaluation semestrielle
attribue les crédits du semestre en pondérant avec les notes
du contrôle continu et des rendus écrits des rubriques
« Pratique plastique : Méthodologie de projet, techniques et mises en
oeuvre » (4 ECTS), « Histoire, théorie des arts » (3 ECTS), « Autonomie
des recherches » (4 ECTS) et « Atelier de Recherche et Création »
(2 ECTS).
Pour être admis à se présenter au DNAP, l’étudiant doit avoir obtenu la
totalité de ses crédits ECTS du S1 au S6 soit 165 ECTS.
Diplôme National dʼArts Plastiques
Jury : Trois membres : un enseignant de lʼécole, coordinateur de
la 3e année option Art et deux personnalités qualifiées extérieures
à l’ESADTPM. Le président du jury est désigné par le directeur de
l’ESADTPM parmi les personnalités qualifiées. Des suppléants sont
nommés dans les mêmes conditions.
Semestre : 6
Prérequis : Avoir obtenu l’ensemble des ECTS du S1 au S5 et les 15 ECTS
du S6.
209
Objectifs : Sanctionner les 3 années dʼétudes du premier cycle par un diplôme
dʼenseignement supérieur, le DNAP.
Contenu : Les épreuves du Diplôme National d’Arts Plastiques, d’une durée
de trente minutes, consistent en un entretien avec le jury comprenant une
présentation par l’étudiant d’une large sélection de travaux plastiques réalisés
pendant le premier cycle. Cette présentation est accompagnée par la rédaction
écrite d’un dossier artistique présentant les expérimentations et réflexions
théoriques de l’étudiant. À l’issue de ces épreuves, le jury délibère sur l’attribution
du Diplôme National d’Arts Plastiques et attribue les crédits correspondants. Les
décisions sont prises à la majorité absolue.
Méthode : Entretien oral de 30 minutes à partir d’une mise en espace de travaux
réalisés et de la présentation d’un écrit.
Charge horaire : 30 min.
Calendrier : Juin
3e année Art
Nature de l’évaluation : Orale.
Crédits : 15 ECTS
210
Les Ateliers
de Recherche
et de Création
(ARC)
211
Conçus initialement, dans le cadre du projet pédagogique de l’école,
comme des instances d’initiation à la recherche adressées aux étudiants
du cycle Master, les ARC sont des laboratoires pluridisciplinaires animés
par des équipes d’enseignants artistes et théoriciens.
Ils représentent les champs spécifiques d’initiation à la recherche mis
en place par le travail collégial de la Plateforme Recherche à partir de
l’intitulé générique « Récits / fictions / imaginaires » qui résume l’axe
de réflexion auquel se réfère la construction pédagogique de l’offre de
formation.
Actuellement les ARC sont au nombre de trois sous les intitulés suivants :
- Formes et Attitudes,
- Questions de morphogénèse,
- Traduction / Translation.
Ils offrent un ensemble d’ateliers pratiques et théoriques animés par
des workshops, des séminaires, des conférences, dont les intervenants,
outre les enseignants de l’école responsables, sont des personnalités
du monde de l’art, artistes, critiques, curateur, mais aussi des chercheurs
issus de différents horizons disciplinaires (littéraires, scientifiques…) ou
des auteurs pratiquant des domaines de création variés (danse, théâtre,
cinéma…).
S’ils sont particulièrement adressés aux étudiants des semestres 7
à 10 comme lieux définis d’une initiation à la recherche spécifique
à l’enseignement artistique, conjuguant des aspects théoriques,
méthodologiques, discursifs à une pratique de l’art, ils ont été ouverts
aux étudiants des semestres 5 et 6 comme instance de sensibilisation à
la recherche. Les ressources théoriques qu’ils convoquent sous la forme
de conférences, d’exposés méthodologiques ou d’éléments de culture
connexes à l’art (littéraire, scientifique…) bénéficient ainsi aussi bien à la
formation d’un éveil à la recherche qu’à son initiation pratique.
En ce sens, le contenu des ARC, même si l’axe thématique qui les anime
peut persister plusieurs années, change tous les ans de manière à
présenter aux étudiants un renouvellement des contenus et du dispositif
d’investigation qui leur est proposé.
212
ARC Questions de morphogenèse
2014/2015 – Questions de morphogenèse. Acte 7 - mises
en forme de l’invisible # 2
Cet ARC créé en 2008 – 2009, a connu une évolution dont la
proposition actuelle en est le 7e épisode. Son exploration de la
génération des formes artistiques a permis d’aborder lors des séquences
précédentes, les questions successives de la diversité des processus
de création et de leurs modèles conceptuels, spéculatifs, associatifs,
programmatiques outrepassant le champ spécifique de l’art.
Enseignants : Jérôme Basserode, Louis Decque, Alain Pontarelli, Pascal
Simonet, Hendrik Sturm.
Semestres : 5, 6, 7 et 8 (9 et 10 en option)
Prérequis : Maîtrise de différents médiums. Repères en histoire et théorie
de l’art. Approche critique par l’expérimentation et prédispositions à des
remises en questions. Avant toute inscription dans l’ARC une rencontre
préalable avec les enseignants est recommandée afin d’évaluer la
cohérence du choix et le degré d’engagement des étudiant(e)s.
Objectifs : En tant qu’initiation à la recherche en art, l’ARC s’adresse
prioritairement aux étudiants de niveau Master des semestres 7 et 8
de l’année 4 et en option à ceux des semestres 9 et 10 de l’année 5.
Pour autant et afin de créer une dynamique élargie de réflexion et faire
progresser individuellement et/ou collectivement chaque étudiant(e)
dans sa démarche plastique en lui faisant éprouver une pratique et
l’engagement que représente tout processus plastique quel qu’il soit,
l’atelier est également ouvert aux étudiants des semestres 5 et 6 de
l’année 3.
Le but premier de l’ARC est donc pour l’étudiant(e) du semestre 5 à
6, de rompre définitivement avec la notion de thématique, puisque
la démarche qui accompagne un processus de production plastique,
élargit le champ réflexif, dans un rapport sensible à la forme.
Pour les semestres 7 à 8 principalement concernés, il s’agit de créer
une véritable dynamique d’initiation à la recherche et ainsi constituer
progressivement un vocabulaire référentiel où le sens et la forme
sont étroitement liés et les enjeux maîtrisés. La réalisation de formes
se faisant de plus en plus étroitement en lien aux objets et concepts
questionnés.
Faire vibrer la corde sensible du phénomène de glissement des
pratiques et des questionnements connexes pour l’étudiant(e) des
213
semestres 7 à 10 dans une dynamique de progressivité ouvrant sur
des perspectives d’invention de formes, mais aussi de recherches
personnelles de plus en plus autonomes. De ces périmètres bien
définis peuvent s’extraire des singularités voire des anomalies
essentielles aux renouvellements des pratiques contemporaines.
Moments très importants de l’ARC, les workshops et conférences
permettent d’approcher au plus près le processus de l’artiste ou du
scientifique invité afin que les étudiant(e)s engagé(e)s eux-mêmes
dans une recherche, puissent associer à cette collaboration, leur propre
positionnement.
Des expériences menées en atelier nous poussent à imaginer les formes
produites par tel ou tel phénomène physique. Au-delà de l’objectif
de faire des prévisions justes, c’est-à-dire d’arriver à lire les forces
morphogénétiques, nous visons d’autres objectifs : affiner notre analyse
pour qualifier les différents modèles inventés et ainsi devenir attentif aux
processus même de la compréhension. Quel est le rôle de l’analogie face
aux démarches inductives ou déductives dans la modélisation ? Quid de
l’importance des lois de la théorie de la Gestalt qui prévoient soit une
simplification de la forme soit l’exagération des traits particuliers ?
Laboratoire pratico-théorique, cet ARC continue d’explorer les
processus qui génèrent une forme. Ce travail est lié à l’observation
des objets et des phénomènes, qu’ils soient naturels ou artificiels. Une
observation qui ne se contente pas de l’apparence externe mais qui
cherche à identifier les mécanismes à l’oeuvre, à les rendre visibles, et à
en faire une description.
Quelles sont les relations entre les phénomènes ? Existe-t-il une logique
qui sous-tend une forme ?
Comprendre le processus qui fait émerger une forme, c’est aussi
procéder par l’expérience : action sur le matériau, mise en situation,
lecture du contexte, construction mentale. Il s’en dégage une énergie du
faire, du tester, du mettre à l’épreuve. Une attention au geste, à la mise
en oeuvre. Cette attitude revendique une part de vagabondage ciblé,
qui à la fois nous entraîne dans une exploration des théories et nous
aide à comprendre les processus à l’oeuvre dans nos propres recherches
artistiques.
ARC
Contenus : Nos recherches et expérimentations, actuelles, conséquences
de six années d’investigations de la forme, nous engagent aujourd’hui
à travers l’acte 7 de l’Atelier de Recherche et de Création de l’année
2014-2015, dans une approche de l’infra-mince, de l’imperceptible et ses
limites, pour finalement poursuivre nos interrogations concernant les
modalités de « mises en formes de l’invisible »
214
Des temps forts de réflexions et d’expérimentations plastiques orientés
initialement dans le champ de la sculpture et de l’installation jalonnent
le fonctionnement de cet ARC tout en restant évidemment ouvert
à toutes approches et pratiques transversales sur les questions de
la représentation, du récit et de l’image. C’est ainsi que l’atelier se
déplie et peut jouer des glissements successifs et historiques selon
les intervenants entre différents modes opératoires artistiques et
scientifiques.
À titre d’exemple, nous avons observé et continuons d’étudier divers
objets et matériaux dans des contextes particuliers : sable, écoulement
et formes du tas; savon et géométrie des bulles ; papiers froissés et
notions de fractales ; graines et germinations ; surfaces et systèmes
des craquelures. Et aussi des objets spatiaux tels que paysages et
géomorphologie ; villes et formes urbaines ; espaces, structures et
architecture. Notre champ d’investigation se tourne plus précisément
aujourd’hui, vers des modes de représentation à même de donner
formes à l’invisible.
Notre recherche-action s’inscrit dans un paysage intellectuel beaucoup
plus vaste qui est marqué par l’intérêt pour les analogies, pour la
lecture des traces comme système épistémique pré-langagier, la
diagrammatique et la « pensée visuelle » dans les sciences visuelles, la
nouvelle phénoménologie et ses recherches sur les ambiances, mais
aussi les interstices de l’invisible et ses formes.
Rendre visible l’invisible, en interrogeant les diverses modalités de
lisibilité, de perception de l’invisible, le rendre accessible en révélant ses
formes, tel est l’axe de la recherche.
En conséquence le champ d’investigation est particulièrement
large, mais aussi mobile et transversal. Il renoue avec un continuum
immémorial, tout en s’enracinant dans les problématiques artistiques,
sociétales, scientifiques, philosophiques et spirituelles les plus
contemporaines.
De l’observation de l’invisible à sa modélisation, l’homme a toujours créé
des modèles de représentation tout au long de son histoire. Depuis les
origines de l’humanité, de nombreuses traces jalonnent les formes des
modèles de compréhension de l’univers.
Le travail de l’anthropologue paléo-astronome Chantal JèguesWolkiewiez1 sur la grotte de Lascaux 2 et les représentations pariétales,
Chantal Jègues-Wolkiewiez est aussi ethno astronome, psychologue, docteur en lettres et
sciences. Elle cherche à prouver que les humains des temps anciens en remontant même jusqu’à
- 33 000 ans ne sont pas les primitifs du film « la Guerre du Feu », mais qu’ils ont effectué des
relevés astronomiques et les ont peints sur les murs des grottes.
1
215
(l’exemple des dessins sur les aurochs en étroite correspondance d’une
carte des étoiles et constellations) tend à démontrer une conscience de
l’environnement et de l’univers sous la forme de fresques animalières
dans le caché invisible d’une grotte. D’autres signes tels que la gravure
du soleil sur le site de la Vallée des merveilles de l’âge de bronze en
France ou le disque céleste de Nebra2 en Allemagne, représentation du
ciel de la même époque, démontrent une volonté de comprendre et de
décrypter le temps et son invisible permanence.
Dans l’Antiquité, Hypatie (370 après JC), philosophe grecque
d’Alexandrie, compris la révolution des planètes autour du système
solaire bien avant Copernic et Galilée. Plus près de nous, Auguste
Blanqui dans son livre L’éternité par les astres aborde une question
fondamentale, celle de l’ébauche d’un réquisitoire à l’encontre d’une
société qui projette dans le ciel cette image cosmique d’elle-même,
sorte de contre-pied sur l’organisation à travers toutes les sociétés et
leurs cosmologies.
Ces pratiques viennent croiser les questions qui sont envisagées dans
les différentes approches de l’ARC Questions de Morphogénèse,
concernant la réception des informations et la reconstruction de cellesci. Du télescope Hubble aux sondes qui ont quitté notre espace stellaire,
de l’infini grand à l’infini petit, quel statut pouvons-nous donner à ces
images transformées et reconstruites à travers l’espace-temps sidéral ?
Peut-on parler d’un mythe de l’invisible permanent ?
Disque de bronze d’une trentaine de centimètres de diamètre est la première représentation du
ciel européen tel que le voyaient les hommes du début de l’âge du bronze il y a 3 600 ans
2
Viléme Flusser, Les gestes, Edit. Hors Commerce-Collection Hors Com d’Arts. 1999. Le présent
essai part de l’hypothèse qu’on peut observer deux coupures fondamentales dans la culture
humaine depuis ses origines. La première, qui s’est produite vers le milieu du deuxième millénaire
av. J.-C., peut être appelée, invention de l’écriture linéaire ; la seconde, dont nous sommes
témoins, invention des images techniques. Il se peut que d’autres coupures du même genre se
soient produites dans le passé ; mais elles ont échappé à notre prise. Cette hypothèse va de pair
avec le soupçon que la structure de la culture est sur le point de connaître une transformation
fondamentale
3
ARC
Par les essais de Viléme Flusser dans Les Gestes3 ou La philosophie
de la photographie et l’univers des images techniques, on est
amené à considérer les enjeux des photographes voulant faire de la
photographie comme de la peinture, et les peintres de la peinture
comme de la photographie.
216
Conférences / Workshops / Ateliers hors les murs
- Pascal PIQUE4 (conférence et workshop de 4 jours dans
le cadre de la mise en place d’un département du Musée de l’invisible associé à l’ARC Questions de morphogenèse)
- Voyage d’étude à l’observatoire de Haute Provence
L’Observatoire de Haute-Provence, créé en 1937, est une unité du Centre
National de la Recherche Scientifique qui couvre les domaines d’études
de l’environnement proche et lointain :
En Astronomie et Astrophysique, ce site héberge plusieurs instruments
de haute technologie, dont le télescope de 1.93m qui a permis la
découverte de la première exoplanète ; il est doté d’un spectrographe
innovant qui le place parmi les meilleurs au monde dans ce domaine.
En sciences de l’atmosphère : la station géophysique Gérard Mégie
effectue des mesures de l’atmosphère à l’aide de systèmes laser LIDAR
et par ballon sonde ; c’est l’une des plus importantes du réseau mondial
de détection des changements de composition de l’atmosphère
(NDACC).
L’OHP s’ouvre à l’écologie et à l’environnement avec la mise en place
de l’O3HP (Oak Observatory at OHP), une plate-forme expérimentale
de recherche dont l’objectif est l’étude des chênes pubescents et
l’évolution de la biodiversité de l’écosystème forestier, soumis aux
changements globaux : réchauffement climatique, pollution.
Chaque année, l’OHP accueille plus de 500 chercheurs et ingénieurs
français et étrangers et abrite également deux écoles européennes en
sciences de l’atmosphère et en astronomie. Plus de 400 enseignants et
autant d’étudiants de l’enseignement supérieur sont reçus dans le cadre
de formations.
- Rencontre avec Michel MARCELIN5 au laboratoire
Antarès à la Seyne-sur-Mer.
Conçu il y a sept ans, le projet Antares est le fruit d’une Historien d’art, initiateur du projet du Musée de l’Invisible, ancien directeur du Frac MidiPyrénées au Musée des Abattoirs à Toulouse. Dernière publication : Dreamtime, éd. Musée des
Abattoirs et Presses du Réel, Toulouse, 2013.
4
Directeur de Recherche au CNRS et directeur du LAM, spécialiste de l’étude de la cinématique
des galaxies. Il observe sur de nombreux télescopes dans le monde (Caucase, Arménie, Hawaii,
Chili, Haute Provence). Il est auteur (ou co-auteur) d’une soixantaine de publications dans des
revues spécialisées. Il s’intéresse aussi à la diffusion des sciences et a publié trois ouvrages de
vulgarisation d’astronomie chez Hachette.
5
217
collaboration entre plusieurs laboratoires français et européens (CNRS, CEA, IFREMER). Son objectif est de détecter et
d’étudier les neutrinos cosmiques de très haute énergie grâce à l’élaboration du premier télescope sous-marin à neutrinos du monde qui est installé à une profondeur de 2500 mètres
au ond de la mer. Le télescope Antares guette les neutrinos cosmiques, afin de percer les secrets des coins les plus
reculés de l’Univers.
- Ann Veronica JANSSENS (conférence et workshop)
Artiste dont la pratique peut se définir comme une recherche basée sur l’expérience sensorielle de la réalité. Dans un
registre inspiré de processus cognitifs (perception, mémoire, représentation) ses œuvres soulignent le caractère fugitif, éphémère ou fragile de certaines propositions et
révèlent l’instabilité de notre perception du temps et de l’espace. La propriété des matériaux qu’elle utilise ainsi que
les phénomènes physiques (réflexion, réfraction, perspective, équilibre, ondes) sont questionnés avec rigueur dans leur capacité à faire vaciller la notion même de matérialité.
Les expérimentations, mises en applications et pratiques plastiques
(individuelles ou collaboratives) des étudiant(e)s se font généralement
par demi-journées.
Nos outils plastiques pourront être ceux prioritairement de
l’expérimentation dans le champ élargi de la sculpture/installation, du
dessin, de l’infographie par modélisation ou encore de la photographie
et vidéo.
Les séances sont rythmées par l’alternance des approches théoriques
et expérimentales. En conséquence, l’assiduité aux divers ateliers est
indispensable.
Dans la recherche-action de notre ARC « Questions de
Morphogenèse » nous faisons un pas de côté par rapport à la démarche
scientifique en interrogeant notre capacité d’intuition. Qu’est-ce
qu’on imagine comme forme avant de mettre en route une situation
ARC
Méthode : L’ARC se déroule généralement sur deux journées complètes,
voire sur quatre ou cinq jours successifs dans le cadre des Workshops
et/ou ateliers hors les murs. En rupture avec le rythme pédagogique et
l’emploi du temps de chaque étudiant(e) l’ARC et plus encore lorsqu’il
est lié à un voyage d’étude, un atelier hors les murs ou un workshop, il
crée une dynamique intense propice à une plus grande concentration
des participants.
218
morphogénétique table top : par exemple, le froissement d’une boule
de papier, l’écoulement du sable, les craquelures, les bulles de savon…
Parmi les modes de représentation le dessin est certainement le médium
le plus propice à l’expression et la fixation des formes hypothétiques.
En effet, les dessins révèlent les hypothèses implicites, souvent
inconscientes de chaque participant de l’atelier. Ils traduisent ses
pensées et schémas cognitifs. Une lecture collective et comparative
des dessins permet de verbaliser et nommer les forces imaginées et
exprimées dans les dessins. L’observation de la situation réelle qui suit
est fortement aiguisée par ces exercices d’imagination ; la comparaison
directe permet de valider ou invalider les dessins-modèles.
Bibliographie indicative :
Qu’est-ce que la sculpture moderne ? Catalogue de l’exposition du
centre Pompidou. Musée National d’art moderne. Paris 1986
John Dewey. L’art comme expérience. (Traduction coordonnée par J-P
Cometti) Edit. Farrago. 2005
Catalogue musée des Beaux-Arts de Calais, Sculptures du XXe siècle.
Collection du Wilhelm-Lehmbruck-Museum. Ville de Duisbourg. 1989
Giorgio Agamben. Moyens sans fin. Edit. Payot & Rivages. 1995
Le Détail. Pour une histoire rapprochée de la peinture, Daniel Arrasse.
Edit. Flamarion. 2008
Mythologies, Roland Barthes. Edit. Du seuil collection point. 1957
Marcel Duchamp, Le processus créatif Edit. L’échopp. 1987
Caravansérail, Francis Picabia Edit. Belfond. 1975
OEuvres, Édouard Levé. Edit. pol. 2002
Sois artiste, Joseph Mouton. Edit. Aubier. 1994
Qu’est-ce que l’art ?, Joseph Beuys. Volker Harlan. Edit. L’arche. 1997
La société du spectacle, Guy Debord. 1967. Edit. Folio.
L’OEuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Walter
Benjamin. Version de 1939. Edit. Folio philosophie
Le système des objets, Jean Baudrillard. 1968. Edit.Gallimard
Plasticité. Actes du colloque du Fresnoy (sous la direction de Catherine
Malabou). Edit. Leo Sheer. Paris. 2000
Mireille Calle-Gruber : Les Triptyques de Claude Simon, ou l’art du
montage. Edit. Presses Sorbonne nouvelle.
Ardenne Paul, Un art contextuel, Edit. Flammarion, 2009 Tania Mouraud
par Pierre Arnauld. Edit. Flammarion / CNAP
Wodiczko Krysztof, Art public, art critique. Textes, propos et documents,
Paris, Ensba, 1995
Garraud Colette. L’idée de nature dans l’art contemporain. Paris,
Flammarion. 1994
Davila Thierry. Marcher, créer. Déplacements, flâneries, dérives dans l’art
de la fin du XXe siècle. Paris. Editions du regard. 2002
Nicolas Bourriaud, Formes de vie. L’art moderne et l’invention de soi,
219
Paris, Denoël, 1999 (rééd. 2009)
Relations internationales de l’ARC :
Une collaboration avec Maïa Rosa MANCUSO6 professeur à l’Academia
delle Belle Arti de Palerme, a été amorcée en 2013/2014 par des
échanges réciproques autour des questions morphogénétiques
d’espace et d’architecture.
Maïa Rosa MANCUSO, historienne de l’art et de l’architecture. Commissaire d’exposition.
Professeur à l’Academia delle Belle Arti de Palerme
6
ARC
Bibliographie conseillée :
BOUTOT Alain, L’invention des formes, Edit. Odile Jacob, 1993
BRAHIC André, Lumières d’étoiles, Edit. Odile Jacob, 2008
CALVINO Italo, Les villes invisibles, Edit. Folio Gallimard, 1972-2013
CAUQUELIN Anne, Essai de philosophie urbaine, Paris, Edit. Presses
universitaires de France, 1982
CERTEAU Michel de. L’invention du quotidien. Arts de faire. Paris, Edit.
Gallimard.1990
DEBRAY Régis, Vie et mort de l’image, Edit. Gallimard, Folio essais1992
FLUSSER Vilém, Pour une philosophie de la photographie, Edit. Circe.
1996
FOCILLON Henri, La vie des formes, Edit. PUF. 1934
FRIEDMAN Yona, Utopies réalisables (nouvelle édition) Edit. De l’éclat,
2000- 2008
GLEICK J. La théorie du chaos, Edit. Albin Michel, 1989
HALLÉ Francis, Éloge de la plante. Edit. Du Seuil, 1999.
KAUFFMAN Stuart, The origins of order, Edit. Oxford University Press,
1992
LUMINET Jean-Pierre/ LACHIEZE-REY Marc, De l’infini..., Edit Dunod
Points Sciences. 2005
MANDELBROT Les objets fractals, Edit. Flammarion, 1995.
MARCELIN Michel, l’astronomie, Edit. Hachette 2004
MAFFESOLI Michel, La Contemplation du monde : figures du style
communautaire, Paris, Edit. Grasset, 1993
MERLEAU-PONTY Maurice, Le visible et l’invisible, Edit. Bibliothèque
des idées. 1964 Edit. Gallimard 1979
PETITOT Jean, Morphologie et Esthétique, Collection « Dynamiques du
Sens », Paris, Edit. Maisonneuve et Larose, 2004
PIQUE Pascal, Dreamtime, Edit. Musée des Abattoirs et Presses du Réel.
2013.
STEVENS Peter S., Les formes dans la nature, Edit. Du Seuil, coll. Science
Ouverte 1978
THOMSON D’Arcy, Forme et croissance, Edit. Du Seuil, origine, 1917
VIRILIO Paul, La machine de vision. Edit. Galilée, 1988
220
Le développement de l’ARC dans ses différentes phases évolutives
permet, dans le domaine de recherche qui nous concerne d’envisager
également des échanges vers diverses plateformes européennes
comme le département recherche en art de l’ESA Sint Lucas à Gand et
l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de la Cambre à Bruxelles en
Belgique.
Charge horaire : 60 heures environ
Nature de l’évaluation : Contrôle continu.
221
ARC Formes et attitudes # 3
Enseignants : Régine Chopinot, Michel Massi, Valérie Michel-Fauré,
Patrick Sirot
Semestres : 5, 6, 7, 8, 9, 10
L’ARC Formes et attitudes # 3 se situe dans la continuité de l’ARC
Formes et attitudes # 2, dont il poursuit les préoccupations. Dans
un mouvement de la pensée dynamique des laboratoires, cet ARC
s’inscrit dans un processus d’initiation à la recherche. Son évolution
problématique, qui se déploie et varie sur plusieurs années, se déplace
dans ses questionnements.
Son point de départ est historique, voire historiciste de la Performance
comme champ d’expérience de l’art fondé sur l’engagement physique,
puis il connaît progressivement des dérivations sur la proximité
avec le spectacle, avec la verbalisation, et se positionne aujourd’hui
comme un laboratoire des pratiques, de pratiques transverses. Un récit
généalogique de l’ARC permet d’envisager ces questionnements et leur
évolution.
Le corps reste au centre des recherches de l’ARC comme paradigme de
la volonté d’un art incarné, dans le cadre d’une problématique corps /
espace, le corps considéré comme révélateur d’imaginaire.
Lors des dernières sessions d’ARC, nous avions proposé d’examiner
le couple conceptuel formes et attitudes. Introduisant la notion
d’attitude, nous avons en effet essayé de penser la nécessité – et donc
la possibilité – de ré-interroger constamment les formes, en contexte,
par-delà leur feinte évidence.
Par souci de progressivité des origines de l’ARC à aujourd’hui, nous
réinterrogerons encore, cette année, la forme « spectacle », tout
en prenant une certaine distance : une distance critique. Qu’est-ce,
exactement, que la « forme spectacle » ? Le refus de celle-ci, proclamé
notamment dans les années 60 et 70, n’est-il pas travaillé par un
fantasme de présence absolue ? Comme le souligne Christian Biet1,
dans ce rêve d’immédiateté, ne risque-t-on pas d’abandonner l’idée
« Action esthétique, action politique, action critique », entretien entre Stéphanie Loncle et
Christian Biet, in : François Coadou, Stéphanie Loncle, Olivier Maillart (dir.), La culture c’est la règle
l’art c’est l’exception, Paris : L’Harmattan, 2012, pp. 99-113.
1
ARC
Pour sa 3e année, l’ARC Formes et Attitudes, historiquement
Performance, évolue vers une problématisation de la performance, en
interrogeant ses éléments structurels, en les redéfinissant, en mettant en
évidence ses champs d’investigation.
222
même de médiation, ou de représentation, c’est-à-dire la possibilité de
nous inscrire dans un récit, une histoire, forcément collectifs, qui nous
orientent au point de jonction toujours instable entre un passé dont
nous provenons et un avenir où nous nous projetons ?
Nous regarderons et expérimenterons certaines formes artistiques
qui mettent en jeu la présence du corps et / ou sa représentation par
l’image. Nous tenterons de mettre en tension ce qui pourrait être pris
pour du spectacle mais s‘affranchirait de ce rêve d‘immédiateté.
Il s’agira, justement, par le récit de la restitution d’expérience, de
démonter et analyser les éléments constitutifs de cette expérience
du corps, pour mieux les remonter, comme une horloge - puisque la
question ici, se pose autant en terme d’espace qu’en terme de temps- .
Nous pourrons constater la porosité croissante entre ce que la tradition
classique appelle les res factae et les res fictae, en utilisant autant les
moyens de la description que ceux de la « feintise ludique »2 partagée.
Pour investir et nourrir l’espace singulier du récit de restitution
d’expériences, l’interpellation du collectif est essentielle dans la
recherche d’une forme de restitution qui pourra générer, écrits, objets,
installation, mises en espace, image fixe, images en mouvement… Il
s’agira aussi de trouver quelque chose qui prenne à bras le corps la
question de la représentation et de l’inscription dans l’histoire, comme
matière vivante.
L’art d’attitude ainsi défini, va déployer tout un arsenal de stratagèmes,
ou de gestes stratégiques que nous avons choisi, cette année,
d’examiner et d’expérimenter : l’extravagance, le burlesque, le
détournement. Autant de moyens de mettre en oeuvre notre
positionnement artistique sur le terrain de l’autodérision, de la
subversion, ou mieux, ou pire, celui de la sédition.
Les séances collectives de récits d’expériences pourront revêtir des
formes différentes. Elles seront, au centre des sessions de l’ARC,
le véritable point d’articulation entre les expériences vécues, les
restitutions de leurs récits, les diverses expérimentations qu’elles
suscitent en atelier et enfin les propositions de réalisation. Elles
questionneront le rapport entre l’oeuvre, le spectateur et l’auteur, entre
identification et distanciation.
Les questions théoriques spécifiques liées à chaque axe problématique
2
« Pourquoi la fiction ? » Jean-Marie Shaeffer, Seuil, 1999, p. 261
223
des différentes sessions d’ARC seront systématiquement abordées, de la
phénoménologie de la perception, de la gestualité à la verbalisation, les
formes possibles de restitution, de déplacement.
Le CNCDC Châteauvallon sera à nouveau partenaire de Formes et
Attitudes # 3.
Les spectacles choisis dans la programmation, pour leur caractère
expérimental alimenteront activement les questions soulevées dans les
sessions d’ARC.
Le workshop, autre temps fort de l’ARC, sera mené par la chorégraphe
Régine Chopinot, directrice de la compagnie Cornucopiae. Coutumière
des projets transverses, Régine Chopinot construit patiemment depuis
2011, au-delà de tout folklore ou tout exotisme, un pas après un autre
pas, une passerelle d’air et de vent entre des artistes calédoniens,
japonais, néo-zélandais, cookiens, samoans et français.
Programme :
- 5 sessions de 2 jours
- 1 workshop de 5 jours
- 2 conférences
Calendrier : À consulter sur le site Internet www.esa-tpm.fr
Bibliographie :
ARCHER Michael, L’Art depuis 1960, coll. L’Univers de l’art,Thames and
Hudson, Paris, 2004
BALTZ Lewis, Common Objects, textes de Dominique Païni et David
Campany, Steidl 2013 (120 pages)
BEGOC Janig (collectif), La performance : Entre archives et pratiques
contemporaines, collection Art et Société, PU Rennes, 2011 (244 pages)
BROOK Peter, L’espace vide, Points Essais, Paris, 2001, (192 pages)
CORBEL Laurence, Le discours de l’art : écrits d’artistes 1960-1980,
Presse universitaire de Rennes, collection AEsthetica, Rennes, 2012, (316
pages)
DAVVETAS Démosthènes, Ecriture poétique et langage plastique, Tome
ARC
Le propos de cette année sera « La force des lieux », chaque directeur
de recherche d’une séance choisira un lieu pour produire un travail
d’expérimentation qui sera remis en jeu ensuite dans le cadre du
workshop. Le récit et la restitution d’expérience seront toujours
d’actualité.
Il s’agit d’explorer les formes de la Performance, souvent à la périphérie
et de les ramener au centre.
224
1, Joseph BEUYS, Edition Au même titre, Paris, 2000, (401 pages)
DEBBAUT Jan, Ulay/Abramović, Performances 1976 -1988, Stedelijk Van
Abbemuseum, Eindhoven, 1997, (134 pages)
GIROUD Michel, Joël Hubaut Re-mix épidémik Esthétique de la
dispersion, collection L’écart absolu, éditions Les presses du réel, Dijon,
2006 (314 pages)
GOLDBERG RoseLee, La Performance : Du futurisme à nos jours,
collection L’univers de l’art, Thames et Hudson, 2012 (256 pages)
HUBAUT Joël, Sophisme, collection Abécdaires, FRAC Franche-Comté,
Les presses du réel, 2013.
JOURNIAC Michel, Rituel de transmutation « du corps souffrant au corps
transfiguré », Canéjan, catalogue réalisé à l’occasion de l’exposition de
Michel Journiac au Collège Marcel Duchamp, 1994, (79 pages)
LABELLE-ROJOUX Arnaud, l’acte pour l’art, Édition Al Dante
réactualisée, Paris, 2004
LUCAS Gherasim, Le chant de la carpe, Librairie José Corti 11 rue de
Médicis, Paris (Première édition : 1973, Le Soleil Noir)
MERLEAU-PONTY Maurice, Phénoménologie de la perception,
collection tel, éditions Gallimard, Paris 1945 (réédition 1998) (531 pages)
MERLEAU-PONTY Maurice, L’OEil et l’esprit, collection folio-essais,
éditions Gallimard, Paris 1964 (réédition 1996) (93 pages)
MERLEAU-PONTY Maurice, La structure du comportement, collection
Quadrige, éditions Presses Universitaires de France, Paris 1942, réédition
1990 (248 pages)
ORLAN (collectif), Une oeuvre de ORLAN, « Rire de plaisir en voyant
mon corps ouvert », coll. Iconotexte, Edition Muntaner, Marseille, 1998,
(141 pages)
PAQUET Marcel, Michel Journiac, L’ossuaire de l’esprit, coll. L’apparence,
éditions de la différence, Paris, 1977, (159 pages)
ROCHE Thierry, BLOW UP Un regard anthropologique, Yellow Now, (167
pages)
SUQUET Annie, Chopinot, collection Danses et autres spectacles,
éditions Cénomane, 2010 (127 pages)
WARR Tracey, Le corps de l’artiste, Phaidon, Paris, 2011 (200 pages)
Sources :
Vito hannibal acconci studio, catalogue publié à l’occasion de
l’exposition Vito hannibal acconci studio co-organisée par le Musée des
beaux-arts de Nantes et le Museu d’Art Contemporani de Barcelona,
(510 pages)
Bibliographie recommandée :
Une bibliographie recommandée sera renouvelée chaque année en
fonction du choix des artistes proposés et des axes de recherches des
étudiants.
225
Revues :
« Art Press », art contemporain et travaux thématiques sur l’histoire des
arts
« Beaux-Arts », actualité et histoire de l’art (mensuel)
« Connaissance des Arts », histoire de l’art et repères thématiques (mensuel)
« Mouvement », revue artistique transversale
« Ligeia », « Tacet », « Alliage », « Cahier du refuge »...
« Magazine d’art », web-revue d’art et de design, www.guide-artistique.
com/magazine-art.html
ARC
226
ARC Traduction / Translation
Enseignants : Marie Adjedj, Serge Le Squer, Olivier Millagou, Solange
Triger et Jean-Baptiste Warluzel
Semestres : 5, 6, 7, 8 (9 et 10 optionnel)
Prérequis : Compétences plastiques dans les différents médiums
artistiques et maîtrise de lʼhistoire de lʼart moderne et contemporain.
Objectifs : Amorce d’une recherche pratico-théorique en art à partir
du télescopage effectué par l’étudiant des questionnements et des
réflexions abordés pendant l’ARC par rapport à son travail personnel.
Contenu : L’Atelier de Recherche et de Création
« Traduction/Translation » engage une réflexion sur la nature
« traductive » de certaines oeuvres, qu’elles soient ancrées dans le réel,
un événement, une rencontre, une fiction, un document, ou encore
une oeuvre préexistante. La traduction se définit communément
par son caractère second : l’« après coup » de l’acte de traduire un
original et le lieu décalé où se situe le traducteur, übersetzer, à côté ou
métaphoriquement au-dessus de l’épaule de l’auteur, au-delà. Alors que
l’art, la philosophie et les évolutions technologiques du XXe siècle ont
mis en crise les notions d’« original » et d’« auteur », de quelles manières
la posture du traducteur pourrait-elle nous permettre d’envisager celle
de l’artiste dans un monde globalisé et immatériel au XXIe siècle ?
Cette démarche implique d’abord d’expliciter les termes français
« traduction », anglais « translation », et l’adjectif « traductive » en
tenant compte des nuances qu’ils suggèrent d’emblée. Elle suppose
aussi de revenir sur les définitions de notions connexes et parfois
antinomiques telles que : original, après-coup, parallaxe, paradoxe,
désynchronie, répétition, copie, ekphrasis, auteur, androgynie, même,
autre, différance, déplacement, détournement, identité, multiplicité,
authenticité, simulation, actuel, virtuel … et de considérer la manière
dont elles irriguent le travail des étudiants, ou sont susceptibles de le
faire à l’avenir.
Les séances de l’ARC s’appuieront sur l’étude de références appropriées,
empruntées indistinctement à l’histoire de l’art, au cinéma, au champ
théorique, aux domaines des sciences et techniques, à la culture
populaire, à la musique contemporaine, à la littérature, aux arts de la
scène, etc.
À l’occasion de l’année 2014-2015, cinq axes de travail seront
développés plus particulièrement dans le contexte de cet atelier :
227
L’artiste comme ethnographe
À la posture du traducteur répond la figure de l’ethnographe/anthropologue.
Cette figure met en jeu le rôle de l’artiste dans la société. Plus précisément, elle
interroge les positions de l’artiste au sein d’un contexte socioculturel donné et
pointe les formes possibles de son engagement politique et social. Toutefois, ce
recours à l’ethnographique procède d’acceptions diverses qui ne permettent pas
de circonscrire de manière satisfaisante un paradigme homogène. Les différentes
hypothèses du paradigme ethnographique seront ainsi examinées dans les thèses
de Walter Benjamin, Joseph Kosuth et Hal Foster, et mises en perspective à partir
des oeuvres de Jean-Luc Moulène, Jean Rouch, Joana Hadjithomas et Khalil
Joreige, Jimmie Durham, Adrian Piper, Francis Alÿs.
ARC
Ce qui arrive
Notre recherche sur la nature traductive de certaines oeuvres nous amènera
à dépasser la primauté de l’objet à traduire communément appelé original, en
regard de l’objet traduit, la traduction, objet second. Nous verrons en quoi l’auteur
est moins le porteur d’une origine que l’acteur d’une composition de signes, en
particulier à travers l’étude des oeuvres d’Ericka Beckman, Luciano Berio, Henry
Bond, John Cage, James Coleman, Liam Gillick, Ben Kinmont, John Knight et Adrian
Piper. Cette recherche nous engagera à étudier l’oeuvre au-delà de sa définition
comme entité définie et figée, pour la considérer comme un événement qui
n’existe que dans le mouvement de la possibilité de l’impossible propre à l’acte de
traduire.
L’artiste comme matière ou les usages du corps dans l’art
Sans soucis d’exhaustivité quantitative, nous allons regarder de quelle manière
et pourquoi des mouvances artistiques aux préoccupations très diverses se sont
un moment tournées vers le corps comme support, comme objet, comme sujet,
comme instrument de mesure du monde (qu’il soit social, moral, religieux…). Tout
en questionnant des oeuvres dont l’un des principes fondateurs était ou est d’être
au présent. Qu’en reste-t-il ? Que faut-il montrer ? Quel est le statut des images ?
Sorties de réel
« Rien, parfois, ne peut paraître appartenir davantage à une fiction que quelqu’un
qui traverse une rue ou qui sort d’un train et qu’une caméra attend à la sortie »
Chantal Akerman. Quelle distance existe entre le réel et le film ? Nous sommes
toujours confrontés à une fragmentation du réel et représenter cette globalité
semble impossible. Quelle sélection opérer ? Quelle réflexion ? Quel point de
vue ? Marie-Annick Poulin écrit dans Jean-Paul Colleyn, Le regard documentaire
(Centre G. Pompidou, 1993) : « L’objectivité. L’incompréhension récurrente quant au
statut du documentaire vient d’une opposition entre perception et enregistrement
d’une part, et interprétation de l’autre. Or, jamais le visuel ne se réduit au visible ».
À partir de documents filmés de Wang Bing, Jia Zhangke, du groupe Medvekine,
Harun Farocki ou Kiarostami, nous évoquerons le rapport que ces artistes ont au
réel en répertoriant les différents gestes qui les rendent auteurs.
228
L’artiste comme producteur de translations
À partir d’un exemple pratique, il s’agira de déployer un processus
créatif et d’indiquer comment une dynamique se met en place à
partir d’une recherche archivistique qui pose à priori la question de
l’image extérieure à la peinture, pour s’investir progressivement dans
un processus pictural. La dénaturation de l’image initiale va s’opérer
à travers une série de médiations mettant en jeu des procédés
de translation, de l’image filmique à l’image numérique jusqu’à sa
reconstruction dans le médium pictural.
Nous verrons également comment un nouveau champ de recherches
expérimentales basées sur une nouvelle réalité illusionniste et sa
traduction abstraite a été élaboré par les premières brigades de
camoufleurs de la 1re Guerre Mondiale et comment la question de
l’abstraction picturale en dehors du contexte des avant-gardes a été
investie sur des éléments utilitaires de la guerre. On s’interrogera aussi
sur les motivations autobiographiques de ce processus d’appropriation
des images et de leurs significations.
Durant deux séances, les étudiants engagés dans l’ARC présenteront
leurs recherches pratico-théoriques en relation avec les axes de
recherche de l’ARC.
Méthode : atelier pratico-théorique. Les séances alterneront des
présentations effectuées par les enseignants, les étudiants de l’ARC, des
artistes et théoriciens/nes invités/ées par l’ARC autour de cinq axes de
recherches.
Charge horaire : 84 h
5 séances de 2 jours dont 2 conférences par des théoriciens invités et 1
workshop de 4 jours par un artiste invité.
Bibliographie indicative :
L’art en guerre France 1938-1947, Paris : Musée d’Art Moderne de la Ville
de Paris, 2012.
BECKMAN Ericka, The super-8 Trilogy 1978-1981, Zurich : JRP|Ringier,
Paris : bureau des vidéos, 1993.
BENJAMIN Walter, « L’auteur comme producteur », in Essais sur Brecht,
Paris : La Fabrique, 2003
BERMAN Antoine, L’âge de la traduction, Saint-Denis : Presse
Universitaires de Vincennes, 2008
BOND Henry, Angela Bulloch, Documentary notes, Londres : Public Art
Development Trust, 2000
COLEMAN James, Paris : C. Pompidou, Bruxelles : Y Gevaert, 1996
COUTIN Cécile, L’invention du camouflage moderne en 1914-1918, Paris :
Pierre de Taillac, 2012.
229
ENWEZOR Okwui (dir.), Intense proximité. Une anthologie du proche et
du lointain, Paris : Cnap-Artlys, 2012
FOSTER Hal, Le Retour du Réel : situation actuelle de l’avant-garde,
Paris : La Lettre Volée, 2005
GILLICK Liam, Cologne : Snoeck, 2010
KINMONT Ben, Prospectus 1988-2010, Zurich, JRP Ringier, 2011
KNIGHT John, Cambridge, Mass./Londres : MIT Press, 2014
KOSUTH Joseph, Art After Philosophy and After : Collected Writing,
1966-1990, Cambridge, Mass./Londres : MIT Press, 1991
NEUTZNER Matthias, Lebenszeichen - Dresden im Luftkrieg 1944/45,
Dresde : Sandstein, 1994
PIPER Adrian, Textes d’oeuvres et essais, Villeurbanne : Institut d’art
Contemporain, 2003
Une bibliographie complète sera communiquée lors des différentes
séances de l’ARC.
ARC
230
2e cycle
Phase Master
4e année Art
Semestres 7 et 8
231
Semestres 7 et 8
Les semestres 7 et 8 marquent l’entrée dans le 2e cycle. Ils amorcent la
maturation du projet de l’étudiant(e), autant sur les bases théoriques
que plastiques, dans la perspective d’une trajectoire à poursuivre vers
les semestres 9 et 10 en vue de la présentation du DNSEP.
L’inscription dans ce cycle est conditionnée par l’obtention du DNAP
et l’avis positif de la commission d’admission et de la commission
d’équivalence dans le cas d’étudiant(e)s issus d’un autre établissement
supérieur d’enseignement artistique français ou étranger. Ces
commissions sont constituées par un jury nommé par le directeur de
l’établissement.
Objectifs
La quatrième année est une année de recherche et d’expérimentation
marquée par la mise en place pour chaque étudiant(e) d’un projet
menant vers la soutenance du mémoire et le DNSEP option Art à l’issue
de la cinquième année. Elle doit être enrichie par une ouverture dans le
cadre d’un stage professionnel ou d’un séjour d’études à l’étranger.
L’objectif principal vise à faciliter le positionnement de l’étudiant dans
le champ de la création contemporaine et son insertion dans différents
réseaux de production ou de diffusion. Il s’agit de structurer et d’étayer
les éléments de construction du projet personnel en lui donnant les
moyens d’affirmer d’une manière théorique ses expérimentations
plastiques dont les sauts qualitatifs seront appréciés et mesurés lors des
séances de Show Off.
Pour ce faire, l’étudiant doit gagner en autonomie non seulement sur
les plans pratique et théorique de la construction de son engagement
artistique mais aussi sur la connaissance critique des réseaux dans
lesquels il est censé évoluer.
Suivi des projets
L’enseignement s’effectue en grande partie de manière individuelle
par des entretiens autour de la pratique et du projet de l’étudiant(e).
Sur rendez-vous sollicités par l’étudiant(e) ou imposés par l’enseignant,
celui-ci critique, conseille, oriente l’étudiant(e) pour l’aider à formuler et
faire évoluer sa recherche. Cette pratique d’enseignement est envisagée
de façon collégiale concernant les enseignants artistes et théoriciens
mobilisés dans le second cycle.
Les enseignements théoriques
Ils sont composés de séminaires intitulés : Histoires de l’exposition par
Marie Adjedj, l’Histoire de l’art par Valérie Michel-Fauré, le Rock, culture
populaire, sous-culture, contre-culture : une histoire secrète de l’art
232
par Édouard Monnet, Art et Science par Hendrick Sturm, Culture anglosaxonne par Ian Simms.
Le séminaire mémoire se déroule en plusieurs phases tout au long
de l’année. Il se compose de rendez-vous collectifs et communs
aux étudiant(e)s de 5e année et aussi d’entretiens individuels.
L’objectif en 4e année est de préparer l’étudiant(e) en lui fournissant
les outils méthodologiques et techniques d’une part, mais aussi de
l’accompagner dans sa démarche conceptuelle et critique au stade de la
problématisation et de la verbalisation de son projet artistique et ce, en
vue de la finalisation du mémoire en semestre 9 et de sa soutenance en
début de semestre 10.
L’étudiant(e) doit choisir un tuteur qui ne soit pas son coordinateur ni
un des enseignants responsables du séminaire mémoire. L’étudiant(e)
pourra changer de tuteur en semestre 9 et 10.
Les ARC (Atelier de Recherche et de Création) sont le lieu d’une initiation
à la recherche pratico–théorique qui favorise l’approfondissement du
travail expérimental.
LʼARC ne se substitue ni au cours ni aux entretiens individuels mais
résulte dʼune démarche transversale sur des contenus de recherche
proposés aux étudiants. Moment privilégié pour faire lʼexpérience de la
recherche dans lʼarticulation dynamique entre réflexion et production.
ils prennent leur essor aux semestres 7 et 8 comme lieu ressources de
stimulation du projet.
Ils se déroulent généralement sous la forme de trois sessions annuelles
d’une durée de deux jours chacune, auxquelles viennent s’ajouter un
workshop conduit par un artiste invité. Les trois Ateliers de Recherche et
Création proposés s’intitulent « Morphogénèse »,
« Formes et Attitudes » et « Traduction / Translation ». (voir livret p.210)
Le Show-Off
À partir du semestre 7, une attention particulière est portée sur le
resserrement des problématiques plastiques et théoriques afin d’initier
une autonomie progressive du projet de l’étudiant(e).
Les séances de Show-Off constituent des situations de restitution de
recherche dans lesquelles l’étudiant va déplacer sa production en cours
depuis son lieu de fabrication jusqu’à un espace neutre d’exposition. Ce
déploiement spatial du travail en cours participe de l’expérimentation,
autant du point de vue formel que de la verbalisation du projet.
Ce type de dispositif a pour but d’aiguiser le regard sur ces questions
de mises en espace mais aussi sur la verbalisation des recherches
233
plastiques. Cela oblige l’étudiant(e) à opérer des choix radicaux afin
d’évaluer au plus près les différents régimes de son travail et ce, dans
l’objectif de préparer au mieux les évaluations. Cet exercice se présente
comme une mesure d’ajustement dans le suivi des projets.
Trois séances sont proposées durant l’année ; une au tout début du
semestre 7 afin de remobiliser l’étudiant sur ses recherches parfois
laissées en suspens ; une autre au début du semestre 8 afin de
consolider et mesurer l’impact de l’évaluation qui a précédé ; et une
dernière en fin de semestre visant à préparer les évaluations validant
l’année.
Chaque Show-Off, qui se compose d’une succession de propositions
individuelles, implique la présence d’un collège d’enseignants, mais
aussi la participation et la contribution le cas échéant d’étudiants du 2e
cycle. Après une présentation par l’étudiant d’une dizaine de minutes,
des discussions permettant d’évaluer les réussites ou les échecs des
tentatives proposées se déroulent sur une vingtaine de minutes. Les
questions ou problèmes soulevés pendant la séance peuvent être
affinés lors de rendez-vous individuels ultérieurs.
Le module professionnel
Confié à la charge des enseignants artistes Olivier Millagou et Cédric
Teisseire, le module propose un système de rencontres / conférences
avec des acteurs du monde de l’art : institutionnels, galeristes, curateurs,
critiques, collectionneurs, entrepreneurs… Ces séances visent à faciliter
la compréhension par les étudiants des réseaux et des procédures
d’accès au monde professionnel de l’art par le contact direct et
l’échange.
Une initiation à la problématique juridique du droit d’auteur et du droit
à l’image est par ailleurs mise en place. Elle prend la forme de deux
séquences magistrales de 2h dont l’enseignement est assuré par Peggy
Legoff, docteur en droit spécialiste du domaine.
Ce dispositif d’enseignement est adressé à l’ensemble du cycle Master.
4e année Art
Les workshops
Conduit par un ou des artistes invités, le workshop est le moment
propice pour les étudiant(e)s d’expérimenter une pratique primordiale
de concentration et d’accélération du travail sous un regard extérieur.
Il s’agit d’une session animée par un intervenant extérieur qui présente
ses productions, explique sa position, ses méthodes et propose aux
étudiants une forme de travail partagé, établi sur un temps limité.
Cette unité de temps et d’action donne une densité particulière à
l’intervention.
234
Stages et mobilités
Pour appuyer cette structure pédagogique, il est vivement conseillé aux
étudiant(e)s d’envisager des stages en milieu professionnel qui sont à
considérer au cas par cas mais aussi des séjours à l’étranger pendant le
semestre 7 dans la mesure des capacités proposées par le bureau des
échanges internationaux de l’établissement.
Les séjours d’études à l’international s’effectuent à partir d’un projet
défini et validé collégialement sur dossier au semestre 6. L’étudiant
en mobilité bénéficie d’un contrat pédagogique accepté par l’équipe
et s’engage à effectuer également les compte-rendus qui lui seront
demandés par son Ecole d’origine, notamment à réaliser, à distance, des
entretiens individuels pour le suivi de son projet. A la fin de son séjour,
des notes ou, pour l’espace européen, des ECTS sont automatiquement
transférés par l’établissement d’accueil.
Les évaluations
Elles prennent en compte la capacité de l’étudiant(e) à acquérir
l’autonomie nécessaire à la recherche plastique en s’appuyant sur
les outils théoriques et méthodologiques dont il aura su se saisir. La
notion de progrès dans la verbalisation de son travail tient une place
prépondérante lors des 2 évaluations semestrielles. Sont pris en compte
la régularité de sa présence et son investissement individuel et collectif
dans les Show Off et les séminaires mais aussi l’appréciation de la
capacité de l’étudiant(e) à mobiliser les questions sur l’actualité de l’art
contemporain dans son projet.
Deux bilans en fin de chaque semestre comptant pour 30 ECTS chacun
pour un total de 60 ECTS pour l’année.
235
Enseignements théoriques
Intitulé : Séminaire d’Histoire de l’art
Enseignant : Valérie Michel-Fauré
Semestres : 5, 6, 7 et 8, ouvert aux 9 et 10
Prérequis : Connaissance des principaux repères chronologiques,
thématiques et concepts fondamentaux de l’Histoire de l’art.
Objectifs : Initier les étudiants à la recherche contemporaine en Histoire
de l’art, afin d’élaborer l’analyse et la synthèse de leur travail personnel
en le situant dans un contexte historique, un cadre conceptuel et
une définition problématique. Cette démarche intègre à la pratique
autonome des étudiants des éléments théoriques et historiques
qui viennent enrichir et légitimer leur puissance de conception et
d’imagination. Elle prend aussi en compte l’évolution de leur travail
plastique et leurs axes de recherche.
Konrad Fiedler nous livre une première piste : la personnalité artistique,
pour singulière qu’elle soit, est « mouvement expressif », réelle et
multiple. Le langage ne bénéficie d’aucune supériorité par rapport
aux autres fonctions expressives. Il est, comme elles, un pourvoyeur
d’expérience. La langue se construit au fur et à mesure de la
verbalisation, comme nos différents sens établissent notre expérience
au fur et à mesure du développement de nos sensations. Le langage
édifie le pensable comme l’art plastique le visible, ils traduisent
des « formes d’être », la forme et l’expression. Cette dernière est le
4e année Art
Contenu : Qu’est-ce que l’intellection et la verbalisation du geste
artistique ? L’artiste prend parole dans un temps historique, des
conditions politiques, sociales, économiques et culturelles données, il
revendique et n’est pas dans la médiation mais la monstration. Pourquoi
et comment s’exprime-t-il ? Dans l’histoire de l’art, il a présenté,
expliqué, communiqué son oeuvre de façon très
différenciée : entretiens, oralité, journal, carnets, écrits d’ateliers,
biographie, littérature poétique, tracts, manifestes, essais, critiques,
livres-objets, cahiers de dessins, livres d’artistes, mythologies
personnelles, documents et archives... Mais une question vient
immédiatement à l’esprit : cette communication est-elle le fruit d’une
réflexion, d’une stratégie mûrement réfléchies, d’une démarche
conscientisée comme l’acte artistique lui-même, ou la simple expression
d’un ressenti, une verbalisation improvisée selon les codes des époques
et des lieux ? Quelle est alors la valeur du discours de l’artiste sur son
propre travail ? L’un ne nuit-il pas à l’autre ?
236
mouvement qui porte la forme à sa visibilité.
De son côté Merleau-Ponty, dans une approche phénoménologique de
la perception, s’intéresse à une conception du mot et de la parole qui
deviennent « la présence de cette pensée dans le monde sensible et
non son vêtement ». Il prend pour point de départ l’expérience en tant
qu’intuition sensible du réel, tout en s’interrogeant sur les limites du
langage.
L’artiste considère le réel comme un matériel donné qu’il travaille,
exploite et représente par son acuité singulière. Les mots sont une
mise en présence de la relation entre processus mentaux et corporels.
Comment passer de l’un à l’autre, comment l’un peut expliquer l’autre ?
C’est l’un des principaux enjeux de cette recherche.
À partir d’exemples choisis, d’artistes et de théoriciens, les différentes
formes de verbalisation seront analysées et mises en correspondance
avec les axes de recherche des étudiants.
Méthode : Conférences et discussions. Chaque année le séminaire
renouvellera son programme en fonction des recherches de
l’enseignant, des différentes problématiques des étudiants.
Charge horaire : 6 séances de 3 heures, soit 18 heures.
Bibliographie indicative :
ARISTOTE, Poétique, collection classiques, éditions Le Livre de Poche,
LGF, Paris, 1990 (216 pages)
ARISTOTE, Rhétorique, collection classiques, éditions Le Livre de Poche,
LGF, Paris, 1991 (407 pages)
ADORNO Theodor W., Théorie esthétique, coll. Esthétique n° 50,
éditions Klincksieck, 2011
BENJAMIN Walter, Oeuvres III, collection folio/essais, n° 374, éditions
Gallimard, Paris, 2000 (482 pages)
BEUYS Joseph, HARLAN Volker, Qu’est-ce que l’art ?, éditions L’Arche,
Paris, 1992 (Texte français de Laurent Cassagnau) réédition du texte
original Was ist Kunst ?, paru en 1986 (229 pages)
CALLE Sophie, Des Histoires vraies, Galerie Sollertis, éditions ACTES
SUD, Mayenne, 1994. (62 pages)
DOLLA Noël, La parole dite par un œil, collection esthétiques, éditions
L’Harmattan, Paris 1995 (réédition 1998) (181 pages)
FIEDLER Konrad, Sur l’origine de l’activité artistique, éd.et trad. française
de Danièle Cohn, Paris, rue d’Ulm (2003) 2008
HARRISON Charles et WOOD Paul, Art en théorie 1900 - 1990,
anthologie, Série Essais / Ecrits sur l’art, éditions Hazan, Paris, 2007 (1279
pages)
HEGEL Georg Wilhelm Friedrich, ESTHETIQUE, Textes choisis, par
237
Claude KHODOSS, collection « Les grands textes », Bibliothèque
classique de philosophie, éditions Presses Universitaires de France, Paris,
1959 (227 pages)
MERLEAU-PONTY Maurice, Phénoménologie de la perception,
collection tel, éditions Gallimard, Paris 1945 (réédition 1998) (531 pages)
MERLEAU-PONTY Maurice, L’Œil et l’esprit, collection folio-essais,
éditions Gallimard, Paris 1964 (réédition 1996) (93 pages)
MERLEAU-PONTY Maurice, La structure du comportement, collection
Quadrige, éditions Presses Universitaires de France, Paris 1942, réédition
1990 (248 pages)
WITTGENSTEIN Ludwig, Tractatus logico-philosophicus, traduction de
Gilles-Gaston GRANGER, essai, collection Tel, n° 311, éditions Gallimard,
Paris, 2001 (121 pages)
Bibliograhie recommandée : Une bibliographie recommandée sera
renouvelée chaque année en fonction du choix des artistes proposés et
des axes de recherches des étudiants.
Nature de l’évaluation : Assiduité aux séances, participation aux
discussions, capacité à retranscrire les réflexions dans la pratique
artistique. Les crédits seront attribués dans le cadre des évaluations
collégiales en fin de chaque semestre.
Crédits : Les crédits seront attribués au moment de l’évaluation
collégiale de fin de semestre.
Intitulé : Histoires de l’exposition
Enseignant : Marie Adjedj
Semestres : 7 et 8, ouvert aux 9 et 10
Prérequis : Connaissance de l’histoire de l’art moderne et contemporain,
ainsi que de ses contours esthétiques et théoriques.
Objectifs : Accompagner la construction d’une approche analytique de
4e année Art
Revues :
« Art Press », art contemporain et travaux thématiques sur l’histoire des
arts
« Beaux-Arts », actualité et histoire de l’art (mensuel)
« Connaissance des Arts », histoire de l’art et repères thématiques
(mensuel)
« Mouvement », revue artistique transversale
« Ligeia », « Tacet », « Alliage », « Cahier du refuge »...
238
l’exposition et de ses enjeux dans l’art contemporain.
Contenu : Les problématiques relatives à l’exposition connaissent un
intérêt croissant dans le champ de la recherche en histoire de l’art,
tout autant que dans les pratiques artistiques contemporaines. Le
positionnement de ce séminaire n’est pas de proposer une histoire
de l’exposition qui se voudrait événementielle, mais davantage de
considérer l’exposition comme un régime de visibilité, dont la portée
s’étend vers l’historiographie, l’esthétique, ou encore la sociologie de
l’art. Au fil des séances, seront analysés et questionnés le rôle joué
par les expositions dans l’objectivation des mouvements artistiques ;
les relations complices ou conflictuelles entre l’art et l’exposition, les
artistes et les institutions ; les projets pour l’art développés par les
pratiques curatoriales, depuis leur émergence à la fin des années 1960
jusqu’à nos jours.
Méthode : Séminaire
Charge horaire : 24h – 12 séances de 2h
Bibliographie indicative :
COPELAND Mathieu, Chorégraphier l’exposition, Dijon, Les Presses du
Réel, 2013 ;
GLICENSTEIN Jérôme, L’art : une histoire d’expositions, Paris, Presses
Universitaires de France, 2009 ;
GREENBERG Reesa, FERGUSON Bruce, NAIRNE Sandy, Thinking about
Exhibitions, Abingdon, Routledge, 1996 ;
FORMCONTENT, It’s moving from I to it, Londres, Mousse Publishing et
FormContent, 2014 ;
KLÜSER Bernd, HEGEWISCH Katharina (dir.), L’art de l’exposition. Une
documentation sur trente expositions exemplaires du XXe siècle, Paris,
Éditions du Regard, 1998 ;
QUIRÓS Kantuta et IMHOFF Aliocha (dir.), Géoesthétique, Pougues-leseaux, Parc Saint Léger Centre d’art contemporain et Clermont-Ferrand,
Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole, 2014 ;
O’DOHERTY Brian, White Cube. L’espace de la galerie et son idéologie,
Zurich, JRP Ringier, 2012 ;
POINSOT Jean-Marc, Quand l’œuvre a lieu. L’art exposé et ses récits
autorisés. Nouvelle édition revue et augmentée, Genève, Les presses du
réel collection mamco, 2008 ;
PUTNAM James, Le musée à l’œuvre : Le musée comme médium dans
l’art contemporain, Londres, Thames & Hudson, 2001.
Nature de l’évaluation : Contrôle continu et évaluation écrite en fin de
semestre (note de synthèse sur le contenu du cours).
Crédits : Les crédits sont attribués au moment de l’évaluation collégiale
239
en fin de semestre dans le cadre de la rubrique « Histoire et théorie des
arts » (6 ECTS).
Intitulé : Séminaire Mémoire : Méthodologie de la
recherche et suivi du mémoire
Enseignants : Marie Adjedj, Valérie Michel-Fauré, Ian Simms. Les
membres de ce séminaire rendent compte du calendrier des séances
mises en place et de l’avancée de leurs travaux au coordinateur qui peut,
le cas échéant, participer à certaines réunions.
Prérequis : Mémoire en phase de préparation rédactionnelle.
Objectifs : Mise en place et identification des contenus du mémoire.
Un plan doit être construit pour définir une problématique, un contexte
référentiel, un cadre conceptuel.
Méthode : Entretiens individuels et séances collectives alternant
exposés et discussions. Mise en relation des connaissances et des
savoirs acquis par la recherche théorique et la pratique plastique de
l’étudiant.
Charge horaire : 4 h par quinzaine.
Nature de l’évaluation : Suivi continu. Évaluation collégiale impliquant
les membres du séminaire, le tuteur de l’étudiant et le coordinateur de la
cinquième année.
Crédits : 3 crédits attribués lors de l’évaluation de chaque semestre.
Intitulé : Séminaire « Rock, culture populaire, souscultures et contreculture : La face cachée de l’art »
Enseignant : Édouard Monnet
Prérequis : Suivi assidu des cours de culture théoriques (histoire et
philosophie de l’art) dispensés au cours du premier cycle. Bonne
connaissance de l’histoire des principaux courants avant- gardistes qui
4e année Art
Contenu : Amorce rédactionnelle du mémoire, identification des
concepts définissant la problématique. Précisions bibliographiques.
Entretiens avec l’équipe pédagogique en vue de l’élaboration écrite.
240
ont marqué l’art du siècle dernier.
Objectifs : Sensibiliser les étudiants à une approche de l’art en tant
qu’objet hétéronome, ancré dans le monde et la diversité de ses
représentations, dans le réel social et politique ; favoriser l’émergence
d’une pensée argumentée de l’histoire, fondée notamment sur la
recherche de coïncidences, de convergences, de cohérences ou
d’articulations reliant des événements éventuellement disparates.
Contenu : Nous partirons de l’hypothèse suivante : bon nombre de
qualités et valeurs caractéristiques des avant-gardes auraient migré
depuis la fin des années cinquante du champ de l’art dit
« sérieux » vers certaines expressions de la culture populaire, musicales
en particulier. Des tendances singulières du jazz, du rock ou de la
musique électronique seraient-elles en conséquence les rejetons plus
ou moins légitimes de Dada, du futurisme ou du constructivisme, les
cousins plus ou moins germains de l’Internationale Situationniste, de
Fluxus ou du minimalisme ?
Que dire, par exemple, des liens à priori « contre-nature » entretenus par
un Mondrian ou un Michael Snow avec le jazz, par les Rodney Graham,
Christian Marclay, Pipilotti Rist et autre Mike Kelley avec le rock ? Que
penser en effet des accointances des groupes XTC et Sonic Youth avec
l’art conceptuel ? Et de quelle catégorie relèverait ainsi l’œuvre des
Résidents, ou encore celles de Laurie Anderson et Brian Eno ?
Pour discutable et provocatrice qu’elle soit, cette hypothèse s’appuie
précisément sur les idées développées au début des années quatrevingt par l’artiste américain Dan Graham, dans ses articles, conférences
et autres vidéos, dont plusieurs coïncident avec l’intitulé générique Rock
My Religion. Il y affirmait notamment que le rock assumait désormais
« la fonction transcendantale de l’art », mort par excès de cynisme et
de vénalité d’une part, d’autonomie et d’auto-référenciation de l’autre.
Clément Greenberg avançait d’ailleurs à ce titre, dès la fin des années
trente dans Avant-garde et kitch puis Towards a Newer Laocoon,
des spéculations aussi critiques que visionnaires – éventuellement
paradoxales au regard de ses écrits ultérieurs – concernant une
évolution des « arts d’avant-garde » dans le sens de l’autarcie, qui
exclurait précisément « ce qui comprend le peuple ».
Mais les textes de Dan Graham, insistant sur les vertus du phénomène
« DIY » et l’invention de dispositifs de production alternatifs échappant
à l’industrie du disque, questionnent plus avant encore l’opposition et
la hiérarchie que suggèrent les termes « savant » et « populaire », en
prenant soin de contrarier l’équation systématique qui lie culture de
masse et asservissement, culture populaire et facticité. Il prend là le
241
contre-pied d’une croyance sans doute fondée sur une interprétation
douteuse de Benjamin et des théories d’Adorno, pourtant exprimées
explicitement par ce dernier à plusieurs reprises, dont essentiellement
par le biais d’un écrit de 1936 intitulé Sur le jazz. Adorno y décrivait cette
forme comme un « archaïsme moderne, un pur produit de l’industrie
culturelle, une expression faussement libératrice de la communauté
noire américaine et une régression primitive au stade sadomasochiste ».
Dans les années quatre-vingt-dix, à l’inverse, l’approche de Dan Graham
sera notamment relayée par l’essayiste et critique Greil Marcus, qui
enfonce le clou planté par son prédécesseur sur ce terrain. Avec la
publication du livre Lipstick Traces, il sert sa conception polémique
d’une histoire « souterraine » (constituée d’éléments disjoints dans
le temps et l’espace) en soutenant le principe d’une filiation reliant
le dadaïsme au courant Punk, via le situationnisme, en insistant sur le
déploiement de stratégies similaires.
Ce séminaire prend désormais la forme d’un cycle annuel de six à
sept séances, qui chaque fois fait l’objet d’une orientation thématique
particulière. Les interventions prévues en 2014-2015, regroupées sous
l’intitulé « Permanences et vicissitudes du rock instrumental : retour sur
une contradiction dans les termes », seront consacrées à des objets
à première vue improbables, dans la mesure où leurs spécificités
interrogent leur vocation même et s’ajustent mal aux attentes du
grand public, à la sanction de l’audimat, à la cible visée et la tranche
d’âge concernée, du moins telles que l’industrie de la pop music les
programme et les présuppose.
Glissants et résistants à la fois, iconoclastes par nature puisque fondés
sur le cadavre d’une figure – celle du chanteur – qui constitue
« normalement » l’argument commercial fondateur et le meilleur des
porte-paroles pour cette industrie, ils seront abordés sous la forme
dynamique – et antéchronologique – d’une enquête traversant les
courants exemplaires d’une pratique non vocale du rock (du Post-Rock
4e année Art
L’enseignement proposé consiste pour une part en un récit des courants
extravagants qui ont traversé la musique populaire, du contexte dans
lesquels ils s’ancrent, et des phénomènes plus larges (politiques,
sociétaux, etc.) auxquels ils s’articulent au-delà des seules formes
produites. Il permet pour une autre part d’interroger les influences
réciproques qui ont marqué les rapports entre ces manifestations
musicales et les « beaux-arts » – partant du rôle significatif joué par les
écoles d’art dans leur émergence –, et en retour, de leur influence sur
l’essor de pratiques telles que la performance, l’art vidéo, ou encore les
expressions les plus alternatives du cinéma (expérimental, underground,
bis, etc.).
242
au Surf Rock), interrogeant par ailleurs sa résonance dans le champ de la
musique contemporaine et le rôle précurseur du jazz.
Méthode : Exposés suivis de discussions.
Charge horaire : 14 h
Bibliographie indicative :
Theodor W. Adorno, Théorie esthétique ;
Theodor W. Adorno, Hanns Eisler, Musique de cinéma ;
Theodor W. Adorno, Le Caractère fétiche dans la musique et la
régression de l’écoute ;
Walter Benjamin, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité
technique ;
Christian Béthune, Adorno et le jazz – Analyse d’un déni esthétique ;
Joe Boyd, White Bicycles ;
Julian Cope, Krautrock - Sampler ;
Gilles Deleuze, Le Pli ; Éric Duboys, Industrial Music for Industrial People
S.H. Fernando Jr, The New Beat ;
Dan Graham, Rock My Religion ;
Dan Graham, Rock/Music – Textes ;
Clement Greenberg, Art et culture ; Barney Hoskyns, Waiting for the Sun
Aldous Huxley, Les portes de la perception ;
Mike Kelley, Interviews, Conversations and Chit-chat 1986-2004 ;
Ariel Kyrou, Techno rebelle – Un siècle de musique électronique ;
Greil Marcus, Lipstick Traces - Une histoire secrète du vingtième siècle ;
Simon Reynolds, Rip It Up and Start Again ;
Guillaume Ruffat, Révolution musicale ; Luigi Russolo, L’art des bruits ;
John Savage, Englandʼs Dreaming - Les Sex Pistols et le punk ;
David Toop, Ocean of Sound – Ambient Music, mondes imaginaires et
voix de l’éther ;
Tom Wolfe, Acid Test.
Nature de l’évaluation : Assiduité aux séances. Évaluation dans le cadre
des évaluations collégiales en fin de semestre.
Crédits : Crédits attribués dans le cadre des enseignements « Histoire et
théorie des arts » (6 ECTS)
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 7
Prérequis : B2 confirmé/C1
243
Objectifs : niveau cible C1/C2. Consolidation et approfondissement des
compétences linguistiques.
1 - Approfondissement et mise en jeu du vocabulaire (notamment en
relation avec le monde artistique sous toutes ses formes) au travers
d’activités et de tâches s’appuyant sur des documents authentiques et
tout particulièrement sur le travail artistique des étudiants.
2 - Développement de la compétence socio-linguistique dans le
but d’enrichir les connaissances et les capacités exigées pour que la
langue fonctionne dans sa dimension sociale, (par exemple, en terme
d’apprentissage des aptitudes et des savoir-faire inter-culturels,
marqueurs des relations sociales, spécificité culturelles).
3 - Appréhender la dimension fonctionnelle du langage grâce à
la compétence pragmatique qui organise, structure et adapte les
messages, les énoncés de tous types. Cette compétence discursive
permet de recourir à des énoncés adaptés et de savoir formuler ou
poser des problématiques fines qui sont ensuite à analyser.
Méthode : sessions de travaux dirigés et sessions de conversations
Charge horaire : 6 heures : 4 cours de 1H30
Bibliographie et sitographie :
Thank You for Arguing : What Aristotle, Lincoln, and Homer Simpson Can
Teach Us About the Art of Persuasion, – February 27, 2007
Three Rivers Press - https://campusvirtual.ull.es/ocw/course/view.
php?id=24,
Journaux Americains : le Tribune, le Washington Post.,
www.nypost.com
www.nytimes.com
www.usatoday.com
www.theartnewspaper.com
artdaily.com
Autres livres, magazines, sites internet susceptibles de correspondre aux
attentes de la progression pédagogique.
Nature de l’évaluation : Production orale
Crédits : 1 ECTS
4e année Art
Contenu : Analyse d’oeuvres d’art. Mise en perspective. Réponses
aux problématiques. Étude des points de vue. Recherches ciblées et
présentations orales issues des recherches.
244
Intitulé : Arts et sciences
Enseignant : Hendrik Sturm
Semestres : 6 à 8
Prérequis : Une curiosité intellectuelle vers les champs connexes de l’art
Objectifs : Ce cours interactif veut stimuler la curiosité vers la culture
scientifique. De nombreux phénomènes et situations sont interrogés
à la fois par des scientifiques et des artistes. Mais une terminologie
spécifique et la complexité technique créent souvent des écrans qui
rendent les échanges entre ces champs de connaissance laborieux.
L’accès à la compréhension des concepts scientifiques est facilité
dans ce cours par des jeux, l’évocation des œuvres d’artistes, qui font
passerelles entre arts et sciences, et des visites de laboratoires.
Contenu : Chaque séance traite un thème qui émane des champs de la
perception ou plus généralement des sciences de la vie, des sciences
physiques, des sciences cognitives, des sciences de la matière...
Méthode : Cours théorique
Charge horaire : 10 heures (5 séances de 2 heures)
Bibliographie indicative :
Morrison (Philip) et al., Powers of Ten : A Book
About the Relative Size of Things in the Universe and the Effect of
Adding Another Zero, Freeman 1986 ;
Guyon (Etienne) ed., Matière et matériaux. De quoi est fait le monde ?,
Belin 2010.
Berthoz (Alain), La simplexité, Odile Jacob 2009.
Nature de l’évaluation : Assiduité aux séances. Évaluation dans le cadre
des évaluations collégiales en fin de semestre.
Crédits : Crédits attribués dans le cadre des enseignements « Histoire et
théorie des arts » (6 ECTS)
Intitulé : Séminaire « Writing-making/making-writing »
Enseignant : Ian Simms
Semestres : 7 et 8, ouvert aux 5, 6, 9 et 10
Prérequis : Bonne connaissance de la culture anglo-saxonne dispensée
lors des cours de culture anglo-saxonne en premier cycle. Suivi assidu
245
des cours théoriques dispensés au cours du premier cycle.
Objectifs : L’objectif de ce séminaire est double. Premièrement aborder
la pratique de l’écriture comme outil de réflexion qui informe et qui est
informé par l’activité plastique et, deuxièmement, familiariser l’étudiant
avec un certain nombre d’artistes - principalement anglo-saxons historiques ou contemporains.
Pendant ce séminaire nous allons explorer cette relation dialogique
entre pensée et forme matérialisée par l’écriture en parcourant les
écrits d’un certain nombre d’artistes en relation avec leurs œuvres, tels
ceux d’Eleanor Antin, Mel Bochner, Hollis Frampton, Harun Farocki, Dan
Graham, Donald Judd, Mike Kelley, Barnett Newman, Adrien Piper, Ad
Reinhardt, Martha Rosler, Allan Sekula, Robert Smithson, The Critical Art
Ensemble, etc.
Méthode : Exposés en langue anglaise suivis de discussions.
Charge horaire : 12 heures.
Bibliographie indicative :
Bochner, Mel, Solar system and rest rooms : writings and interviews 1965
– 2007. MIT Press, 2008.
Frampton, Hollis, On the camera arts and consecutive matters : the
writings of Hollis Frampton. MIT Press, 2009
Graham, Dan, Rock my religion : writings and projects, 1965-1990. MIT
Press 1994
Judd, Donald, Complete writings, 1959-1975. Gallery review, book
reviews, articles, letters to the editor, reports, statements, complaints.
Press of the Nova Scotia College of Art and Design, 2005.
Kelley, Mike, Minor histories : statements, conversations, proposals. MIT
Press, 2004
4e année Art
Contenu : Depuis le statement/manifeste de Leonardo Da Vinci, « la
pittura e cosa mentale », l’art est devenu une activité de pensée. Mais
quelle est la place de l’écrit dans la visibilité et la plasticité de cette
pensée ? Qui sont les artistes qui écrivent et pourquoi l’artiste qui
écrit est-il souvent regardé avec suspicion, pour reprendre les propos
formulés par Mel Bochner « At that time artists who wrote were looked
at suspiciously, as if writing somehow tainted their visual experience » ?
L’intuition de l’artiste est déjà une précompréhension et c’est de
façon graduelle et croissante que ces intuitions sont encadrées (voir
remplacées) par une construction intellectuelle, la pensée, avisée par
la forme, éclaire à son tour les formes à venir. Cette circularité entre l’a
posteriori et l’a priori sous-tend l’activité de l’artiste permettant aussi le
rapport à la fois compréhensif et conflictuel à l’histoire, essentiel à toute
pratique contemporaine.
246
Newman, Barnett, Selected writings and interviews, University of
California Press, 1992
Piper, Adrien, Out of order, out of site : selected writings in meta-art
1968-1992. MIT Press, 1999
Reinhardt, Ad, Art as art : the selected writings of Ad Reinhardt.
University of California Press, 1991.
Sekula, Allan, Ecrits sur la photographie : 1974-1986. Beaux-Arts de Paris,
2013
The Critical Art Ensemble, Disturbances, Four Corners Books, 2012
Nature de l’évaluation : Assiduité aux séances. Évaluation dans le cadre
des évaluations collégiales en fin de semestre.
Crédits : Crédits attribués dans le cadre des enseignements « Histoire et
théorie des arts » (6 ECTS)
Intitulé : Module professionnel
Enseignants : Olivier Millagou / Cédric Teisseire
Semestre : 7, 8, 9 et 10
Objectifs : Ces séances visent à faciliter la compréhension par
les étudiants des réseaux et des procédures d’accès au monde
professionnel de l’art par le contact direct et l’échange.
Contenus : Le module propose un système de rencontres / conférences
avec des acteurs du monde de l’art : institutionnels, galeristes, curateurs,
critiques, collectionneurs, entrepreneurs.
Une initiation à la problématique juridique du droit d’auteur et du droit
à l’image est par ailleurs mise en place. Elle prend la forme de deux
séquences magistrales de 2h dont l’enseignement est assuré par Peggy
Legoff, docteur en droit spécialiste du domaine.
Charge horaire : 16h
Intitulé : Anglais
Enseignant : Véronique Galian
Semestre : 8
Prérequis : C1
247
Objectifs : niveau cible : C1/C2. Développer et organiser les stratégies
de communication utiles et nécessaires à l’activité professionnelle
mettant en jeu les compétences linguistiques des étudiants dans le
monde de l’Art.
Contenu : Analyse des acquis théoriques et des productions artistiques
des étudiants issus de l’ensemble de leur cursus artistique. Consolidation
de l’expression orale et écrite.
Méthode : cours de conversation
Charge horaire : 6 heures : 4 cours de 1H30
Nature de l’évaluation : Évaluation sommative de l’ensemble du
parcours en Anglais (oral et écrit)
Crédits : 1 ECTS
4e année Art
Bibliographie et sitographie :
Christopher West, Perfect Written English (Perfect (Random House))
2008
http://arts.berkeley.edu
http://www.ncl.ac.uk/sacs/fineart/research/
http://www.visual-arts-cork.com/art-questions.htm
http://www.artcyclopedia.com/
http://www.bc.edu/bc_org/avp/cas/fnart/links/art_19th20th.html
http://www.chart.ac.uk/vlib/index.html
http://www.theEuropeanlibrary.org/
http://www.getty.edu/research/conducting_research/
http://www.criticalreading.com/interpretation.htm
248
2e cycle
Phase Master
5e année Art
Semestres 9 et 10
249
Semestres 9 et 10
La cinquième année achève le deuxième cycle des études artistiques
supérieures. Elle correspond à l’acquisition d’une véritable autonomie
qui annonce la transition entre le statut d’étudiant et celui d’artiste.
Elle constitue l’aboutissement du cursus au sein de l’école et se conclut
par le passage du DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression
Plastique), habilité au grade de Master. Ce diplôme a pour objet
d’apprécier simultanément la qualité du projet plastique réalisé par
l’étudiant depuis la quatrième année et sa capacité à verbaliser sa
recherche.
Depuis 2012, cette attention à la mise en perspective historique,
conceptuelle et critique prend notamment la forme d’un mémoire
débuté dès le début de la quatrième année (semestre 7), articulé autour
des notions et problématiques abordées dans le travail plastique de
l’étudiant, des questionnements qui le caractérisent et qui l’ancrent dans
une contemporanéité artistique.
Si la forme de l’épreuve plastique, déjà largement éprouvée dans
les écoles d’art, préfigure d’une certaine manière le modèle d’une
exposition et la confrontation à une audience constituée d’experts
(artistes, théoriciens, professionnels exerçant dans le champ de l’art),
la forme et le fond de ce mémoire récemment adopté donnent lieu à
des interprétations et des options diverses. Celle proposée par l’École
Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée consiste en la
production d’un document exclusivement textuel néanmoins fondé sur
les contenus mobilisés dans la pratique plastique de l’étudiant.
Considérant d’abord la question d’une réappropriation de la question
théorique par l’artiste, son mérite est aussi de justifier la distinction de
deux épreuves qui supposent alors, selon nous, de différencier deux
objets de forme, de nature et de statut différents. Il s’agit là de ne pas
confondre le mémoire avec une oeuvre qui, sinon, aurait naturellement
et légitimement vocation à être présentée dans le contexte de l’épreuve
plastique.
Le DNSEP est donc constitué de deux épreuves qui se déroulent
chacune devant un jury désigné par le directeur de l’ESADTPM, en partie
constitué de personnalités qualifiées du monde artistique, extérieures à
la structure, et de représentants de l’école.
Soutenance du mémoire
D’une durée de vingt minutes, elle a lieu au début du semestre 10. Dans
le jury composé de deux membres, et présidé par une personnalité
250
titulaire d’un doctorat, siège également un représentant de l’école.
Cette soutenance est sanctionnée par l’attribution de 5 crédits.
Soutenance plastique
D’une durée de quarante minutes, elle se déroule devant un jury de
cinq personnes comprenant les deux membres du jury de soutenance
du mémoire, deux personnalités extérieures supplémentaires ainsi que
le coordinateur de la cinquième année. Ce jury délibère sur l’attribution
du DNSEP en tenant compte du rapport préalablement établi par le
jury de soutenance du mémoire. Il délivre les crédits correspondant au
travail plastique et au mémoire. Cette soutenance est sanctionnée par
l’attribution de 25 crédits.
L’admissibilité aux épreuves du diplôme fait l’objet d’une évaluation des
étudiants de cinquième année qui se déroule en fin de semestre 9.
La structure pédagogique de la cinquième année est principalement
fondée sur cinq dispositifs complémentaires auxquels la participation
des étudiants est indispensable :
Séminaire Mémoire
Il constitue l’une des instances d’encadrement du mémoire au plan
formel, rédactionnel et théorique. Il a donc vocation à fournir des outils
méthodologiques et techniques d’une part, mais aussi d’accompagner
les étudiants dans leur démarche conceptuelle et critique, au stade de la
problématisation et de la verbalisation de leur projet artistique.
À cette fin, il est chargé d’organiser un calendrier de travail alternant,
selon les nécessités, réunions collectives et entretiens individualisés
impliquant, le cas échéant et selon les besoins, le coordinateur
(par ailleurs tenu informé des travaux du séminaire) et/ou le tuteur
concerné (voir ci-après). Compte tenu des particularités du mémoire,
les professeurs initialement impliqués dans ce séminaire sont les trois
enseignants docteur ou doctorants dont les recherches, à ce titre,
s’ancrent dans le champ de la théorie de l’art.
Tutorat
Le dispositif d’accompagnement du mémoire est complété par la
formule du tutorat. Les tuteurs ont vocation à suivre simultanément les
avancées du mémoire et du travail plastique de l’étudiant en veillant à la
cohérence et à l’articulation des contenus relevant de l’un ou de l’autre.
Ils sont désignés par les étudiants eux-mêmes parmi les professeurs
engagés au sein du cycle Master, à l’exception du coordinateur et des
enseignants qui participent déjà au « Séminaire Mémoire ».
Chaque étudiant doit choisir un tuteur sur la base de familiarités
artistiques ou intellectuelles, et sous réserve de la disponibilité de
251
l’enseignant qui ne pourra pas assurer, à ce titre, le suivi de plus de
deux projets. Les noms des tuteurs retenus sont communiqués par les
étudiants au cours de la séance inaugurale du « Séminaire Mémoire ».
Ces derniers doivent, en retour de l’engagement de leurs interlocuteurs,
les tenir informés aussi régulièrement que possible de l’avancée des
travaux engagés, qu’ils soient écrits ou plastiques.
Show-Off
Programmées depuis la troisième année, les séances intitulées
« Show-Off » constituent des situations prospectives relevant
alternativement de la recherche ou de la vérification, au cours
desquelles le travail de l’étudiant est mis à l’épreuve de son accrochage
et de sa présentation, de sa confrontation à l’espace de monstration,
mais aussi d’une verbalisation de l’expérience plastique. Elles
permettent, dans certains cas, le développement ou la finalisation
de propositions autant fondées sur une approche expérimentale de
l’exposition que sur une pratique d’atelier.
Suivi des projets
Dans le prolongement d’une démarche qu’il conduit également
depuis la troisième année, l’étudiant de cinquième année est invité à
rencontrer régulièrement les enseignants du cycle Master, sous la forme
d’entrevues personnalisées destinées à discuter, informer ou critiquer les
réalisations plastiques accomplies ou en cours, ainsi que les fondements
conceptuels de sa démarche. Ces entrevues ont pour finalité de
maintenir autrement une relation constante et actuelle avec le corps
enseignant, affranchie des pressions que supposent éventuellement les
situations collectives, par l’établissement de contacts privilégiés adaptés
à la maturité des individus et aux spécificités des projets.
Atelier remue-méninge
Ce dispositif informel consiste en deux journées intégralement et
exclusivement consacrée chaque mois par le coordinateur de cinquième
année aux étudiants dont il a la charge, pour partie sous la forme
5e année Art
Organisées à trois reprises dans l’année, dont une séance précédant
la soutenance plastique, elles ne se substituent pas à aux évaluations
qui sanctionnent le parcours de l’étudiant. Chaque « Show-Off », qui
se compose d’une succession de propositions individuelles, implique
la présence d’un groupe d’enseignants, mais aussi la participation
et la contribution de l’ensemble des étudiants de l’année concernée
aux débats occasionnés en chaque circonstance particulière. Cinq
enseignants ont en charge l’animation de ces séances, dont deux
membres du séminaire mémoire, le coordinateur de la cinquième année,
le tuteur de l’étudiant et un enseignant supplémentaire impliqué dans le
second cycle.
252
d’entretiens individuels, pour partie sous celle d’un échange collectif.
Ce rendez-vous régulier a pour objet de maintenir une dynamique de
travail et de réflexion à l’échelle du groupe, de permettre une profonde
connaissance des projets et d’instaurer une relation de confiance à la
mesure des échéances.
Certains enseignements, renouvelés chaque année, dispensés à
l’attention des étudiants de quatrième année demeurent accessibles aux
étudiants de cinquième année, à titre facultatif. Ils n’ont pas d’impact sur
l’évaluation des étudiants.
ARC
Les trois Ateliers de Recherche et Création proposés s’intitulent
« Morphogénèse », « Formes et Attitudes » et « Traduction/Translation ».
Ils se déroulent généralement sous la forme de trois sessions annuelles,
auxquelles viennent s’ajouter un workshop conduit par un artiste invité.
Séminaires et cours théoriques, workshops
Hormis les sessions directement associées aux ARC, plusieurs workshops
donnant lieu à l’invitation d’un artiste sont organisés dans le courant
de l’année, auxquels les étudiants de cinquième année peuvent
participer. Ils peuvent également assister à un certain nombre de cours
ou séminaires théoriques, notamment délivrés par Marie Adjedj, Valérie
Michel-Fauré, Édouard Monnet, Ian Simms, Hendrik Sturm.
Module professionnel
La participation aux séances du module, adressées à l’ensemble du
second cycle, est recommandée.
253
Semestre 9
Intitulé : Séminaire Mémoire : Méthodologie de la
recherche et suivi du mémoire
Enseignants : Marie Adjedj, Valérie Michel-Fauré, Ian Simms. Les
membres de ce séminaire rendent compte du calendrier des séances
mises en place et de l’avancée de leurs travaux au coordinateur qui peut,
le cas échéant, participer à certaines réunions. Ces séances peuvent
également impliquer la participation des tuteurs des étudiants.
Semestre : 9
Prérequis : Mémoire en phase d’achèvement rédactionnel.
Objectifs : Précision et clarification des contenus (problématique,
contexte référentiel, cadre conceptuel).
Méthode : Entretiens individuels et séances collectives alternant
exposés et discussions. Mise en relation des connaissances et des
savoirs acquis par la recherche théorique et la pratique plastique de
l’étudiant.
Charge horaire : 4 h par quinzaine.
Nature de l’évaluation : Suivi continu. Évaluation collégiale impliquant
les membres du séminaire, le tuteur de l’étudiant et le coordinateur de la
cinquième année.
Crédits : 20 ECTS attribués lors de l’évaluation du semestre 9, au titre de
la « Méthodologie de la recherche (suivi du mémoire) ».
Intitulé : Show-Off
Enseignants : Enseignants du cycle Master : Marie Adjedj, Jérôme
Basserode, Louis Decque, Serge Le Squer, Michel Massi, Valérie MichelFauré, Olivier Millagou, Edouard Monnet, Ian Simms, Patrick Sirot, Pascal
5e année Art
Contenu : Finalisation rédactionnelle du mémoire (plan détaillé, mise
au point des différentes versions, préparation des annexes, préparation
à la communication orale), clarification des concepts définissant la
problématique. Précisions bibliographiques. Entretiens avec l’équipe
pédagogique en préfiguration de la soutenance. Le document de
synthèse présenté pourra être accompagné d’annexes.
254
Simonet, Hendrik Sturm, Cédric Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste
Warluzel.
Les jurys de ces séances sont composés de 5 personnes, dont deux
membres du séminaire mémoire, le coordinateur de la cinquième année,
le tuteur de l’étudiant et un enseignant supplémentaire engagé dans le
second cycle.
Coordination : Edouard Monnet.
Semestre : 9
Prérequis : En complément des rendez-vous individuels et du
« Séminaire Mémoire », le Show-Off s’adresse plus particulièrement
aux étudiants déjà très engagés dans leurs recherches plastiques et
qui souhaitent les développer plus avant. Ce séminaire, obligatoire,
suppose des étudiants qu’ils soient en mesure de préciser leur choix
formels – concernant l’accrochage notamment – et leur argumentation
conceptuelle.
Objectifs : Ces séances concernent plus particulièrement la mise en
forme du travail plastique en vue de sa soutenance lors de la deuxième
épreuve du DNSEP. Par-delà le fait qu’elles permettent aux étudiants
de vérifier leurs propositions à l’épreuve de l’espace, elles doivent
également contribuer à une meilleure mobilisation des savoirs et
des connaissances acquises par la pratique, et favoriser ainsi une
présentation orale cohérente devant le jury du diplôme. L’objet de ces
séances complète, sur un plan pratico-théorique, celui du « Séminaire
Mémoire ».
Elles doivent permettre de prendre la mesure de l’évolution actuelle
de la recherche plastique de l’étudiant en la confrontant à l’espace
d’exposition et au regard d’un jury. Il s’agit de renforcer ainsi
l’élaboration du travail dans le cadre d’une une démarche critique,
de favoriser le développement de la pensée conjointement au
développement de la technique de mise en oeuvre des projets et à une
approche appropriée de la mise en espace.
Méthode : L’espace modulable de monstration de l’école est au coeur
de ce dispositif expérimental. Sur proposition du coordinateur et de
l’équipe enseignante impliquée dans les jurys, une programmation de
présentation des travaux des étudiants est organisée en fonction d’un
repérage préalable des priorités de vérification et de prospection. Dans
certaines circonstances, l’exposition peut porter sur un point particulier
du travail que l’étudiant a besoin de confronter au regard de l’équipe
enseignante, et non sur un corpus complet.
255
Charge horaire : 1 séance de 3 jours.
Bibliographie : En rapport aux objets questionnés.
Nature de l’évaluation : Suivi continu. Évaluation collégiale.
Crédits : 10 ECTS attribués lors de l’évaluation du semestre 9, au titre de
la « Mise en forme du projet personnel ».
Intitulé : Suivi de projets
Enseignants : Enseignants du cycle Master : Marie Adjedj, Jérôme
Basserode, Louis Decque, Serge Le Squer, Michel Massi, Valérie MichelFauré, Olivier Millagou, Edouard Monnet, Ian Simms, Patrick Sirot, Pascal
Simonet, Hendrik Sturm, Cédric Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste
Warluzel.
Semestre : 9
Objectifs : Répondre à l’étudiant de façon personnalisée sur
l’avancement de ses recherches tant sur le plan plastique que théorique.
Le guider dans son positionnement. L’aider à problématiser plus avant
son travail et à l’auto-évaluer.
Contenu : L’étudiant est confronté à des points de vue et des
expériences variés, à une diversité de références artistiques et extraartistiques qui favoriseront l’affirmation de ses propres choix et options.
L’étudiant est encouragé à se saisir (en lien étroit avec son mémoire)
des questions aiguës que se sont posées et que se posent aujourd’hui
les artistes et ceux pour qui l’art constitue le champ d’activité. Les
entretiens engagent l’étudiant à une démarche réflexive qui n’exclut
aucunement des implications politiques, sociologiques, sociétales,
anthropologiques, scientifiques, etc. Les entretiens peuvent porter sur
des points précis de l’élaboration du travail plastique et théorique, en
considérant également leur articulation aux questionnements mis en jeu
dans le mémoire.
Méthode : Rendez-vous individuels entre l’étudiant et les enseignants
membres du second cycle. Ces entretiens ont lieu en atelier, dans
l’espace de travail de l’étudiant et le plus souvent à sa demande.
5e année Art
Prérequis : Travail plastique très engagé tant sur le plan de la réalisation
que sur celui de la méthodologie. Mémoire de recherche en phase
d’achèvement. Bonne capacité d’analyse critique. L’étudiant doit être
en mesure de formuler clairement les principaux axes théoriques et
plastiques abordés dans le travail.
256
Ils peuvent se dérouler en tête-à-tête ou avec un petit groupe
d’enseignants.
Parmi les enseignants rencontrés fréquemment par l’étudiant, le
tuteur occupe une place spécifique. Il est impliqué à part entière, en
complément du « Séminaire Mémoire », dans le dispositif consacré à
l’élaboration et au suivi du mémoire. Il peut être associé aux travaux
du « Séminaire Mémoire » dans le cadre de ses échanges avec
l’étudiant. Il s’intéresse plus spécifiquement à la juste articulation des
développements conjoints du mémoire et du travail plastique de
l’étudiant, aux plans formel et conceptuel.
Charge horaire : Adaptée au projet de l’étudiant
Bibliographie indicative : Personnalisée en fonction des axes de
recherche de l’étudiant.
Nature de l’évaluation : Suivi continu. Évaluation collégiale.
Crédits : 10 ECTS attribués lors de l’évaluation du semestre 9, au titre de
la « Mise en forme du projet personnel ».
257
Semestre 10
Intitulé : Show-Off
Enseignants : Enseignants du cycle Master : Marie Adjedj, Jérôme
Basserode, Louis Decque, Serge Le Squer, Michel Massi, Valérie MichelFauré, Olivier Millagou, Edouard Monnet, Ian Simms, Patrick Sirot, Pascal
Simonet, Hendrik Sturm, Cédric Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste
Warluzel.
Les jurys de ces séances sont composés de 5 personnes, dont deux
membres du séminaire mémoire, le coordinateur de la cinquième année,
le tuteur de l’étudiant et un enseignant supplémentaire membre de
l’unité de recherche.
Semestre : 10
Objectifs : Parfaire la préparation de l’étudiant à l’épreuve plastique du
DNSEP. Nourrir et questionner ses choix conceptuels et formels, ainsi
que ses partis pris d’accrochage et d’installation.
Contenu : L’étudiant est invité à accrocher, à présenter et à discuter tout
ou partie du corpus pressenti pour être exposé au cours de l’épreuve
plastique du DNSEP, aux plans formel et critique, à partir de ses partis
pris théoriques et conceptuels, relevant de la mise en oeuvre des
travaux ou de leur mise en espace.
Méthode : Entretien et débat avec le jury en situation d’exposition.
Charge horaire : 2 séances de 3 jours.
Bibliographie indicative : En fonction du ou des objets de recherche.
Crédits : attribués dans le cadre de l’évaluation du mémoire
Intitulé : Séminaire Mémoire - Préparation à la
soutenance
Enseignants : Marie Adjedj, Valérie Michel-Fauré, Ian Simms.
5e année Art
Prérequis : Démarche plastique et théorique dont l’autonomie est
acquise. Projet artistique affirmé dont les enjeux formels et théoriques
sont maîtrisés, mémoire en phase d’achèvement, recherche validée par
l’évaluation du 1er semestre.
258
Les membres de ce séminaire rendent compte du calendrier des séances
mises en place et de l’avancée de leurs travaux au coordinateur qui
peut, le cas échéant, participer à certaines réunions.
Semestre : 10
Prérequis : Mémoire de DNSEP rédigé et finalisé.
Objectifs : Favoriser une communication orale claire, analytique et
synthétique du travail personnel de l’étudiant (Contexte historique,
cadre conceptuel et définition de problématique).
Contenu : L’étudiant communiquera dans une présentation orale, le
résumé de ce travail de recherche et répondra aux questions de l’équipe
enseignante.
Méthode : Entretiens individuels de préparation à la soutenance du
mémoire d’une durée d’environ 30 à 45 minutes.
Charge horaire : 4 h par quinzaine, jusqu’à la date de soutenance du
mémoire.
Crédits : attribués dans le cadre de l’évaluation du mémoire
Intitulé : Suivi de projets
Enseignants : Enseignants du cycle Master : Marie Adjedj, Jérôme
Basserode, Louis Decque, Serge Le Squer, Michel Massi, Valérie MichelFauré, Olivier Millagou, Edouard Monnet, Ian Simms, Patrick Sirot, Pascal
Simonet, Hendrik Sturm, Cédric Teisseire, Solange Triger, Jean-Baptiste
Warluzel.
Semestre : 10
Prérequis : Mémoire de fin d’études achevé et évalué. Projet plastique
très avancé. Autonomie de travail. Connaissance informée du champ de
l’art contemporain.
Objectifs : Favoriser la rigueur des questionnements et du
positionnement de l’étudiant par un accompagnement personnalisé, en
vue de l’épreuve plastique du DNSEP. L’inviter à déployer son travail de
recherche et son exigence critique, dans une perspective d’autonomie
inhérente à la condition de l’artiste.
Contenu : L’accent sera mis sur une réflexion des choix à opérer en
prévision de la mise en espace du travail lors de l’épreuve plastique
du DNSEP, ainsi que sur les éléments argumentaires à développer
dans cette même optique. Ces entretiens ont pour vocation de
259
favoriser et d’animer les questionnements contenus explicitement ou
implicitement dans la démarche de l’étudiant. Ils peuvent donner lieu à
la mise à l’épreuve spontanée et individualisée du travail dans l’espace
de monstration de l’école, aux fins d’effectuer les réglages qui se
révèleraient encore indispensables avant l’épreuve plastique. Il s’agira
surtout d’encourager l’étudiant à affirmer la singularité et les partis pris
caractéristiques d’un projet artistique parvenu à une certaine maturité.
Méthode : Rendez-vous individuels entre l’étudiant et les enseignants
du second cycle, dont le tuteur en particulier. Ces entretiens ont lieu
en atelier, dans l’espace de travail de l’étudiant et le plus souvent à
sa demande. Ils peuvent se dérouler en tête-à-tête ou avec un petit
groupe d’enseignants.
Charge horaire : adaptée en fonction du projet
Bibliographie indicative : Personnalisée en fonction des axes de
recherche de l’étudiant.
5e année Art
Nature de l’évaluation : Préparation au DNSEP.
260
Ressources
261
Bibliothèque
La bibliothèque est un lieu de ressources, complémentaire des
enseignements. Elle propose une documentation couvrant le champ
artistique sur différents supports. Le fonds documentaire comprend
9500 ouvrages dont 4000 monographies d’artistes. Les autres
ouvrages se répartissent entre : histoire des arts (occidentaux et extraoccidentaux), art contemporain, catalogues d’expositions, disciplines
artistiques (dessin, peinture, gravure, photographie, architecture,
design), cinéma, esthétique.
La littérature est représentée par la poésie. La bibliothèque dispose
également d’une encyclopédie, de dictionnaires généraux et spécialisés
y compris de langues. Elle est abonnée à 36 titres de revues couvrant les
domaines déjà cités et possède une collection de 250 vidéos consacrées
aux arts.
Deux postes Internet et deux postes de consultation du catalogue sont
mis à la disposition des étudiants et du public extérieur.
Afin de permettre aux élèves de comprendre et d’optimiser l’usage de
cet outil, une formation de deux heures est dispensée aux étudiants de
première année, dès la rentrée.
Depuis Novembre 2009, le fonds fait l’objet d’une informatisation.
Ce travail s’effectue en réseau avec les deux autres bibliothèques de
l’agglomération : le Centre de documentation de la Villa Tamaris Centre
d’Art consacré à l’évolution de la peinture depuis 1950 et la bibliothèque
du Conservatoire National de Région. L’objectif est de permettre à
terme la consultation sur Internet du catalogue et de proposer la
possibilité de réserver des documents à distance.
Atelier prise de vue/photographie
Laboratoire photographie argentique : 7 agrandisseurs N&B (pour
formats négatif du 24 X 36 au 4ʼʼ X 5ʼʼ), possibilité de grands tirages N&B
sécheuse.
Local pour développements de films N&B, tous types.
Salle de prise de vue : avec fond continu, matériel d’éclairage (flashes
de studio) et tungstène (continu) table lumineuse. Ordinateur réservé
à la lecture et l’archivage d’images numériques. Local avec un banc de
reproduction pour documents opaques.
Prêt possible aux étudiants : appareils de prises de vue : 24 x 36 et
6 x 6 argentiques, chambre monorail 4ʼʼ x 5ʼʼ, appareils numériques dont
1 reflex, pieds photo.
262
Atelier Terre / céramique
Grande salle de travail, 1 tour, 2 fours céramique pour faïence et grès
(dim. 60cm x 42cm x 65cm/ dim. 87 cm x 60 x 100), 1 poste d’émaillage
(partenariats possibles pour certaines réalisations).
Équipement informatique 3D
Salle équipée de 10 postes de travail dédiés à la pratique 3D.
Équipement infographie multimédia
Salle équipée de 7 postes de travail dédiés au graphisme et multimédia.
Équipement son : 1 poste de travail équipé de logiciels spécialisés,
micros.
Équipement vidéo : Salle équipée de 6 postes de montage / caméras
dont 1 haute définition, 4 tri ccd, et 4 mono ccd, lecteurs dvd, TV / pieds
vidéos.
Atelier menuiserie
Tour à bois, scie circulaire, combi 5 fonctions (raboteuse, toupie,
tenonneuse, scie circulaire, dégauchisseuse), ponceuse à bande
(lapidaire) scie à chantourner, perceuse à colonne, scie à ruban.
Atelier fer
1 poste soudure à l’arc, 1 poste soudure mig, 1 poste soudure tig 1,
poste soudure autogène, découpeur plasma, 1 compresseur d’air,
tronçonneuses à métaux, perceuse à colonne, cisaille à tôle, serrurerie
Atelier gravure
Salle équipée de :
- 1 presse taille-douce (dim. 67 cm X 125 cm & 55cm X 105 cm).
- Outils pour travail pointe sèche, eau-forte, aquatinte, manière noire, carborandum.
- 2 plaques chauffantes 750 W.
- 1 hotte aspirante
263
Atelier édition
2 tireuses numériques haute définition dont une grand format, 1 salle de
travail dédiée à la reliure et la mise en forme des objets éditoriaux.
Atelier reliure
2 presses à percussion, 2 étaux à endosser, 6 presses à main, 1 cisaille à
carton et 1 cisaille à papier.
Ressources
264
Galerie du Globe
Située au centre-ville de Toulon, la Galerie du Globe est un espace
d’exposition qui permet aux diplômés de l’ESADTPM d’être confrontés à
cet exercice.
Après l’obtention de leur diplôme, les jeunes diplômés sont confrontés
aux problématiques de l’exposition à travers deux projets :
- Un projet d’exposition collective dans les locaux d’un des partenaires de l’école (Villa Tamaris, Hôtel des Arts, etc.)
- Un projet d’exposition personnelle à la Galerie du Globe.
La Galerie du Globe : un lieu d’apprentissage
Au travers d’un cycle d’expositions personnelles, les jeunes diplômés de
l’ESADTPM sont invités à présenter leur travail.
Cette expérience, qui s’inscrit dans une démarche de monstration
personnelle, permet aux jeunes diplômés d’acquérir une première
expérience avec le public.
Exposer à la Galerie du Globe permet aux jeunes diplômés d’être
confrontés au monde professionnel, car ils doivent prendre en compte
toutes les étapes de l’élaboration d’un tel projet (communication,
logistique, installation et démontage, etc.).
Pendant la réalisation de ce projet, l’équipe enseignante de l’ESADTPM
peut, dans la mesure de ses moyens, aider et conseiller les jeunes
diplômés.
La Galerie du Globe : un lieu d’exposition
Organisées selon un cycle mensuel (3 semaines d’exposition et 1
semaine d’installation) ces expositions permettent aux étudiants de
confronter leur travail au grand public, dans un espace qu’ils doivent
gérer.
Ce lieu d’exposition est un local prêté par la ville de Toulon. Il mesure
environ 25 m² avec une hauteur sous plafond de 210 cm (hors poutres),
éclairé par des tubes néon, murs blancs, plancher en stratifié (imitation
parquet bois), une vitrine donnant sur la place et 2 vitrines sur la rue.
Expositions 2013 – 2014
Onze élèves des promotions 2011, 2012 et 2013 ont ainsi pu exposer :
- Sophie Pellegrino – Installation lumineuse animée
- Laura Rémy – Imagine
- Léna Durr – Appartement témoin
- Jérémie Dramard – Nuit blanche
265
- Julia Glaziou – Appartement témoin
- Yassine Boussaadoun – Acte de présence
- Gabriel Feracci – Black out
- Martin Lewden – Remain a passing bird
- Jean-Christophe Marquez – Rubber band + Space
- Lucie Béguin – Nuisance sonore
- Anaïs Dormoy – Pour le médaillon druidique
Durant l’été, la Galerie du Globe donne carte blanche au P.L.A.C. (Petit
Lieu de l’Art Contemporain), une association de jeunes artistes, anciens
étudiants de l’ESADTPM.
L’été 2013 a offert au public 3 expositions :
- Florian Bruno – Passion for exploring
- Céline Constant – Fluo Disturb
- Sacha Stoliarova – Liens persistants
Été 2014 :
- Grégory Ricoux
- Julie Talarmin
Diplômés en 2013, ils ont effectué une résidence de travail à la Galerie.
Contact
Responsable des projets : Cédric Teisseire
Galerie du Globe
12, rue Nicolas Laugier
83000 Toulon
Ressources
266
Projet
de recherche
267
Comme les ARC au niveau du 2e cycle, les projets de recherche sont
proposés par des enseignants de la phase Master appartenant à la
Plateforme Recherche de l’école.
Leurs modalités de fonctionnement projettent une étape supérieure
de la recherche en école supérieure d’art, préfigurant un 3e cycle des
études supérieures artistiques.
Les projets se développent sur une durée de 24 mois et convoquent des
collaborations avec des organismes, des structures et des personnalités
réputées du monde de l’art et de la recherche universitaire. Les projets
se structurent à partir d’une question thématisée comportant une
problématique de recherche définie par les artistes et les théoriciens
auteurs de la proposition.
Ces projets s’adressent à des étudiant(e)s en fin de 2e cycle fortement
motivés par la question de la recherche en art et à des diplômés, issus
de l’ESADTPM ou d’autres formations, qui veulent en faire l’expérience
pratique, au contact direct d’artistes, de théoriciens, de curateurs
de haut niveau. Ils exigent en effet beaucoup de détermination et
d’autonomie car leur structure de fonctionnement, dialogique et
paritaire, implique une participation active et responsable de chacun
des membres du projet.
Ces projets font l’objet d’une restitution terminale qui peut prendre des
formes variées : publications, expositions, films… Ils fonctionnent donc
aussi comme des laboratoires de production collectifs.
268
La Plateforme Recherche – « Passages »
Lieu ressource où sont débattues les questions de l’enseignement par
la recherche à l’école, à partir des orientations du projet pédagogique
global intitulé Récits / fictions / imaginaires.
La Plateforme est composée des artistes et théoriciens enseignant en
2e cycle manifestant une activité de recherche personnelle et visible
dans les domaines de l’art et de la théorie. La réflexion collégiale de la
Plateforme porte sur les contenus et les modalités d’un enseignement
par la recherche spécifique à une École Supérieure d’Art, tant dans son
organisation interne que dans la recherche des partenariats extérieurs
sur lesquels elle s’appuie.
Ses propositions sont le fruit d’un travail collégial organisé par des
équipes en fonctions des thèmes définis, elles sont adressées à deux
niveaux d’enseignement :
- L’initiation à la recherche : à destination du 2e cycle à
travers le système des ARC (Ateliers de Recherche et de Création). Le contenu et les modalités de fonctionnement
de ces instances sont renouvelés chaque année, ainsi que les calendriers de travail et les invitations d’intervenants
extérieurs (artistes, théoriciens, professionnels…) qui leur sont nécessaires. Les propositions formalisées sont
validées par la Commission Scientifique du Conseil Scientifique et Pédagogique (C.S.P.).
- La pratique de la recherche : dans la préfiguration
d’un troisième cycle à venir, une étape expérimentale est mise en place sous la forme des « Projets
de recherche ». Ces projets formulés par l’équipe d’enseignants responsables, à partir du questionnement d’un axe thématisé de recherche pris dans le champ de l’art contemporain,
ont une durée de 24 mois. Ils sont adressés à des étudiants en fin de cycle Master (semestres 9 – 10) possédant la maturité
du projet et le niveau théorique nécessaires à cette pratique.
Ces projets sont aussi ouverts à des étudiants diplômés (issus de l’ESADTPM, d’autres écoles, ou de formations supérieures). Ils proposent à leurs participants un dialogue
avec des personnalités (artistes, théoriciens, curateurs…)
du monde de l’art et du monde universitaire,
à partir du thème de recherche choisi, où sont questionnés à la fois des éléments théoriques et les pratiques artistiques
269
des participants à un haut niveau d’exigence. Le projet fournit en ce sens le cadre pratico théorique d’un laboratoire
de production dont les réalisations artistiques et intellectuelles font l’objet d’une publication appropriée à leur nature (textes, expositions, films…).
Projet de recherche
- Vers la thèse de création : le deuxième aspect de la pratique de la recherche excédant le 2e cycle prend la forme d’un projet de thèse de création ou de thèse par la pratique. Il s’agit
en s’appuyant sur notre partenaire universitaire,
l’U.F.R. Ingémédia (UTLN) et son laboratoire de recherche
I3M (Information, Milieux, Médias, Médiations) de mettre
en place cette forme particulière de thèse dont l’objet central est une production artistique. Cette possibilité qui est prévue comme effective à partir de 2016 s’adresse aux
diplômés (DNSEP) dont l’orientation de recherche est animée par les questions de transmédialité dans le domaine
de la création artistique, tant du point de vue théorique que de celui des dispositifs mis en oeuvre. La thèse doit être
placée sous le régime de la cohabilitation entre l’ESADTPM et l’Université, sur une durée minimum de 36 mois.
270
Projet de Recherche 2015/2017 : Égalité,
Hybridité, Ambivalence
Réticents à opposer certaines thèses fondatrices du modernisme aux
outils théoriques développés autour des cultural studies que nous
considérons tout aussi opératoires, l’enjeu principal de ce projet
de recherche serait de tracer les généalogies, les déplacements, les
migrations, les liens théoriques et les oeuvres de ce que nous pouvons
appeler, d’un côté, un principe d’égalité comme principe éthique,
politique et esthétique, et les notions telles que hybridité, ambivalence
et décentrage de l’autre.
L’égalitarisme est une tendance caractéristique d’une modernité
caractérisée, depuis l’âge des révolutions jusqu’à la guerre froide,
par des signes singuliers tels le développement de la science et des
technologies, l’industrialisation, l’urbanisation, l’alphabétisation, la
prolifération des médias de masse, l’instauration de la démocratie
représentative, l’émergence de l’individualisme et, paradoxalement,
l’essor des mouvements sociaux…
Depuis la fin du XIXe siècle, et les début du modernisme justement, on
a pu observer un accroissement de cette dernière inclination cristallisée
par l’apparition ou l’amplification des processus de libération dont
de nombreux phénomènes ont témoigné : mouvements paysan et
ouvrier, révolution prolétarienne, institution de la grève, féminisme,
révolution des moeurs amoureuses, pacifisme, émancipation des
minorités, désobéissance civile, mouvement pour les droits civiques,
courant hippie, revendications identitaires, free speech movement, draft
resistance, etc.
Tous révèlent le cours lent et douloureux de la liquidation des privilèges,
de l’abolition des inégalités et des discriminations sociales, raciales,
sexuelles, nationales. Mais cette tendance égalitaire qui a imprégné la
société semble aussi avoir coïncidé avec les aspirations de l’art, celles
des avants-gardes en particulier, à des niveaux très divers et au sein de
courants parfois opposés.
L’énoncé de Wladislaw Strzemiński (« chaque cm2 du tableau a la
même valeur ») pourrait aussi bien servir d’exergue à un tableau all
over de Jackson Pollock, une composition de John Cage, un collage de
Kurt Schwitters, ou un monochrome d’Ad Reinhardt. De fait, certains
mouvements artistiques parmi les moins « formalistes » (futurisme – par
certains aspects –, dadaïsme, situationnisme, Land Art, art corporel,
Fluxus…) étaient par nature enracinés dans un questionnement politique
explicite. N’ayant cessé d’assimiler le hors-champ de l’art en élargissant
271
par la même occasion sa définition, ces courants-là auront d’ailleurs
largement contribué à légitimer le terrain occupé plus tard par des pans
entiers de pratiques instituées comme la performance ou la vidéo.
Malgré l’incontestable crise subie par cette tendance, qui commençait
déjà à s’estomper dans le milieu des années soixante-dix au point de
disparaître complètement des mémoires vingt ans plus tard, il nous
est apparu opportun de l’interroger de nouveau à travers ce projet de
recherche. Afin de mieux l’actualiser dans une ère « post » moderne,
nous pensons que les outils développés par les théoriciens des cultural
studies et plus particulièrement des études postcoloniales et celles
du genre sont tout à fait opératoires surtout en ce qui concerne les
paradoxes qu’ils vont nécessairement faire émerger et qu’il s’agira, dans
le cadre du projet de recherche, de dialectiser.
À la fin de l’année 2013 la plateforme curatoriale Le Peuple qui Manque a
présenté au Centre Pompidou une série de rencontres, de projections et
de performances intitulée A thousand years of non-linear history.
Partant des écrits du philosophe Manuel De Landa, ce cycle explore
les méthodologies délinéarisant l’écriture de l’Histoire. En effet depuis
de nombreuses années les artistes ont interrogé la notion même de
l’histoire à travers des pratiques aussi diverses que le re-enactment,
l’archive, le document performatif, une histoire spéculative, fictionnée
ou uchronique. Nous pensons à des artistes tels que Peter Watkins,
Jeremy Deller, Alejandra Riera ou Walid Raad.
Outre le nécessaire retour sur l’histoire de l’art auquel ce projet de
recherche donnera lieu, il s’agira également d’envisager l’actualisation
des problématiques à partir desquelles « le principe d’égalité » se met
en oeuvre.
Cette démarche implique l’abord d’un certain nombre de notions
éventuellement contradictoires qui contribuent à forger – par défaut –
Geoesthetiques, ouvrage sous la direction de Kantuta Quirós & Aliocha Imhoff, une coproduction
de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, Parc Saint Léger-Centre d’art contemporain,
École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, Édition : B42, décembre 2013.
1
Projet de recherche
En effet, la globalisation des flux économiques, informationnels et
migratoires ne peut qu’engendrer à son tour ce que nous pouvons
appeler un tournant spatial de l’art contemporain1. Ces flux culturels ont
contribué à la fluidité, la stratification, l’hybridité qui semble caractériser
l’art contemporain aujourd’hui. Hybridité et ambivalence font partie d’un
lexique que nous considérons pertinent à explorer et qui nécessitera
obligatoirement un retour sur l’historiographie de l’art.
272
le concept d’égalité, qu’elles s’en approchent (indifférence, constance,
invariabilité, permanence, neutralité, anonymat, équivalence, régularité,
unité, uniformité, objectivité, présentation, autonomie, quantité,
nature, etc.), ou s’y opposent (hiérarchie, discrimination, distinction,
différenciation, ordre, autorité, gradation, domination, soumission,
subordination, pouvoir, puissance, hégémonie, illusion, imitation,
représentation, composition, qualité, culture, etc.), selon l’agencement
des valeurs différentes qui leurs sont pourtant communes.
Partenaires impliqués dans le projet de recherche
IRI
En 2006, le Centre Pompidou, sous l’impulsion du philosophe Bernard
Stiegler, a créé en son sein l’Institut de Recherche et d’Innovation
pour anticiper, accompagner, et analyser les mutations des pratiques
culturelles permises par les technologies numériques, et pour contribuer
parfois à les faire émerger.
UFR Ingémédia
Le laboratoire a pour objectif d’utiliser le concept de DISTIC pour
étudier les transformations dans l’organisation générale de la société :
industrialisation des activités humaines, individualisation des relations,
mutation des identités professionnelles et sociales, reconfiguration des
cultures...
Université de Paris 8
Laboratoire Arts des Images et Art contemporain (AI-AC) et plus
précisément Équipe de recherche Esthétique, pratique et histoire des
arts (EPHA).
Le peuple qui manque
Le peuple qui manque est une plateforme curatoriale, oeuvrant à
l’intersection entre art contemporain, théories critiques et recherche,
basée à Paris et créée en 2005 par Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros.
Le peuple qui manque est à l’initiative d’expositions, projets curatoriaux,
colloques internationaux, festivals, rétrospectives, cycles de films,
publications et est également distributeur et producteur de films
d’artistes.
Bétonsalon
Bétonsalon est une association de loi 1901 créée en 2003 et transformée
en centre d’art et de recherche en 2007. Intégrée au sein même de
l’université Paris 7 Bétonsalon s’est engagé à développer un espace de
réflexion et de confrontation à la confluence de l’art et de la recherche
universitaire, en donnant forme à des discours d’ordre esthétique,
273
culturel, politique, social ou économique.
EHESS
Atelier de doctorants animé par Mabel Tapia et Annabela Tournon :
Histoire et théorie de l’art : écritures et perspectives décentrées.
Hélène Quiniou
Traductrice et spécialiste des questions d’hybridité et du postcolonialisme.
Déroulement du projet
Formes et modalités de la participation
Déroulement du projet avec les partenaires
Avec Bétonsalon
Sélection d’un artiste à inviter en résidence à Bétonsalon pour une
période de trois mois. Dans un premier temps l’artiste-en-résidence
produira des objets d’études en lien avec les notions sous-tendant
le projet de recherche (qui sont des notions qui sont partagées
évidemment avec Bétonsalon). La forme (ou bien les formes) que
prendront ces objets d’études est délibérément laissée ouverte (objets,
écrits, performances, etc.). Dans un deuxième temps ils seront mis à la
disposition des étudiants participant au projet de recherche d’ESADTPM
qui, lors d’un workshop à Bétonsalon et en la présence de l’artiste-enrésidence tenteront d’examiner, d’étudier, de réagir par rapport aux
objets d’études en question.
La restitution à la fois des objets d’études de l’artiste en résidence mais
aussi des objets de recherche produits par les étudiants aura lieu à
Bétonsalon selon une modalité qui reste à définir.
Projet de recherche
Six participants seront choisis par un jury constitué des membres de
l’unité de recherche de l’ESADTPM impliqués dans le projet de recherche
associés à des membres extérieurs à l’ESADTPM. Ils seront choisis
en fonction de leur capacité à conduire une réflexion adaptée aux
exigences du projet, et de l’articulation potentielle entre leur travail et
les problèmes abordés. La participation au projet d’étudiants
« post-diplômés », issus d’une autre école le cas échéant, renforce notre
intention d’établir une passerelle entre une initiation à la
recherche – telle qu’elle se profile dans le second cycle à travers les
Ateliers de Recherches et de Création – et des « étudiants-chercheurs »
sortis du cursus.
274
Avec Le Peuple qui Manque
Un workshop conduit par Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros aura lieu
dans l’agglomération de Toulon Provence Méditerranée. Nous pensons
à La Villa Tamaris mais cette possibilité reste à confirmer. La proposition
du workshop sera en lien avec les notions sous-tendant le projet de
recherche et complémentaire aux notions mises en oeuvre par l’artisteen-résidence à Bétonsalon afin d’éviter trop de recouvrement et
d’élargir au maximum le champ de réflexion du projet de recherche. Les
notions abordées lors de ce workshop feront l’objet d’une exposition
vraisemblablement à Vidéochroniques à Marseille. Le Peuple qui
Manque assurera le commissariat de cette exposition. Il est évident
que ce sont les notions abordées - et non pas les (éventuelles) oeuvres
produites - lors du workshop qui feront l’objet de l’exposition.
Avec Mabel Tapia
Mabel Tapia propose d’intervenir en amont et en parallèle aux deux
collaborations décrites ci-dessus. Elle propose de mettre en place
un groupe de lecture (à distance) avec les participants du projet de
recherche. La mise en place bibliographique se fera, bien sûr, en
fonction des thématiques abordées dans la résidence à Bétonsalon et le
workshop avec Le Peuple qui Manque. Elle propose en outre d’utiliser
l’outil Renkan développé par l’IRI.
Renkan est un outil de création de cartes heuristiques collaboratives
permettant l’édition en temps réel et par plusieurs usagers l’agrégation,
l’éditorialisation et la mise en relation de diverses ressources : textes,
images, vidéos, pages web.
Mabel propose de cartographier, avec les participants du projet de
recherche et toujours à distance, les liens dans le monde de l’art
entre les trois mots clés du projet de recherche : Égalité, hybridité et
ambivalence. Le travail à distance du groupe de lecture ainsi que celui
permis par Renkan n’excluent aucunement un workshop dans l’aire
toulonnaise (nous pensons encore une fois à la villa Tamaris) entre les
étudiants du projet de recherche et Mabel Tapia.
Avec Hélène Quiniou
Hélène Quiniou abordera ce mot hybridité ; mot, dit-elle, qui voyage tel
un passager clandestin à travers les textes et autres réflexions autour
des cultural, gender et post-colonial studies. L’utilisation de l’outil
Renkan, en collaboration avec Mabel Tapia, va pouvoir permettre de
suivre quelques-unes des pérégrinations textuelles de ce stowaway
théorique. Nous réservons la possibilité de conclure cette recherche par
un workshop à la Villa Tamaris.
275
Moyens techniques affectés
Mise à disposition de la plateforme technique de l’école :
- atelier de fabrication,
- atelier d’édition,
- atelier informatique.
Cette mise à disposition couvre l’ensemble des besoins, du point de vue
des recherches et des réalisations artistiques attendues.
À ces moyens techniques sont associés des moyens logistiques issus des
partenariats avec le Centre d’Art de la villa Tamaris à la Seyne-sur-Mer,
partenaire de l’établissement :
- hébergement des intervenants et des étudiants,
- mise à disposition des salles de travail de séminaires et de rencontres.
Projet de recherche
276
Relations
internationales
277
L’École Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée
(ESADTPM) donne accès, depuis 2012, à un diplôme en Art (Diplôme
National Supérieur d’Expression Plastique) reconnu au grade de Master
par l’ensemble des pays de la Communauté Européenne. Elle délivre par
ailleurs un diplôme en Design (mention Design
d’espace/Design d’auteur) au niveau de la 3e année. L’inscription de
l’école dans le système européen de l’enseignement supérieur (LMD)
permet statutairement à ses 190 étudiants de prétendre à des mobilités
de formation sur l’ensemble du territoire européen en fonction de
l’orientation de leurs recherches et de leur niveau dans le cursus.
Cet engagement européen a été déterminant pour construire une
politique de relations internationales cohérente et volontaire, visant
à offrir aux étudiants et aux enseignants de l’école un ensemble de
possibilités de contacts, de projets d’enseignement, de projets de
recherche, avec des établissements extérieurs à la France partageant
des objectifs de formation similaires, à l’échelle d’un monde
contemporain considéré sous l’angle d’un vaste réseau de potentialités
dynamiques dans ce domaine.
Notre développement s’est donc élaboré selon une logique de zones,
représentant les cercles progressifs de notre ouverture internationale.
Compte tenu de notre situation géographique particulière nous
avons opté initialement pour la mise en oeuvre d’un axe euroméditerranéen, considérant l’école comme le pivot d’une relation entre
les établissements du nord de l’Europe et ceux du sud européen, en
élargissant cette dimension à des écoles choisies représentant le monde
méditerranéen extra européen.
Nous avons en ce sens, du côté septentrional de la zone ainsi définie,
établi des relations de partenariat et d’échange d’enseignants et
d’étudiants avec les écoles de Birmingham et de Leeds en Angleterre, de
Gand et de Bruxelles (La Cambre) en Belgique, de Munich et de Berlin
en Allemagne, de Varsovie en Pologne. Du côté méridional, ce sont en
Espagne les universités de Valence et de Grenade, en Italie l’académie
de Palerme et l’université de Venise.
Pour ce qui est de l’espace méditerranéen hors l’Europe nous sommes
actuellement en relation partenariale avec l’Institut d’Art Visuel de
Tétouan au Maroc et l’Académie de Bezalel en Israël. Ce réseau euroméditerranéen initial est l’élément de base de notre développement
international, comme tout organisme vivant il est appelé à évoluer
et à se transformer au fur et à mesure des projets à venir de l’équipe
pédagogique.
D’ores et déjà il a permis, pour prendre l’exemple de l’année 2013-2014,
278
5 mobilités d’enseignants qui sont intervenus pédagogiquement à Gand,
Bruxelles, Palerme, Valence et Grenade. Il a aussi permis à une dizaine
d’étudiants en premier et en deuxième cycle d’étudier pendant un
semestre à Birmingham, Gand, Munich, Varsovie, Valence et Palerme.
Pour faciliter ces échanges nous avons obtenu un ensemble d’aides à la
mobilité internationale : une charte Erasmus+ courant de 2014 à 2021,
des bourses PRAME attribuées par la Région PACA, des bourses OFAJ
(Office Franco-Allemand de la Jeunesse). L’activité internationale est par
ailleurs gérée par un Bureau des Relations Internationales comprenant
une coordonnatrice Erasmus, des professeurs référents possédant
des capacités linguistiques (allemand, anglais, italien, espagnol), les
coordinateurs des années concernées et un secrétariat dédié. Ce bureau
rend compte de ses travaux au Conseil Scientifique et Pédagogique de
l’établissement.
Hormis cet axe euro-méditerranéen nodal, la politique internationale
de l’école comporte aussi une perspective mondiale qui accompagne la
présence dans l’établissement d’étudiants asiatiques en provenance de
Chine (5), de Corée (6) et du Japon (1). A ces étudiants, répartis dans le
cursus de la première à la cinquième année dans les deux options (Art et
Design) offertes par l’école à partir du concours d’entrée en 1e année ou
des commissions d’équivalence, il faut ajouter les 8 étudiants en stage
provenant de l’école des Beaux-Arts de Tianjin. Nous avons en effet
avec cette grande école chinoise un accord de coopération qui date de
2004 (année de la Chine en France) et qui a été reconduit annuellement
depuis, à la satisfaction des deux partenaires.
En dehors du continent asiatique l’école entretient aussi une relation
privilégiée avec le Canada, sous la forme d’un accord passé avec
le CEGEP de Sainte-Foix (Québec), établissement avec lequel nous
échangeons chaque année deux étudiants durant un semestre. Cette
coopération franco canadienne devrait se développer en 2014-2015 par
une convention à venir avec l’Université du Québec à Montréal (UQUAM)
avec laquelle nous avons pris contact. Il reste enfin à mentionner un
projet avec l’Université de Wellington (Nouvelle-Zélande) qui reste à
finaliser à partir de notre Atelier de Recherche et de Création sur la
question de la performance en art, sous la responsabilité pédagogique
de Régine Chopinot.
L’ensemble de cette politique internationale est conçue pour
accompagner l’évolution de l’enseignement supérieur artistique pris
dans un contexte de plus en plus global, dans lequel la dimension
pluridisciplinaire des études et les possibilités de transversalité
créatives offertes notamment par l’utilisation massive des technologies
informatiques permettent aux étudiants une souplesse jusque-là
279
inconnue d’adaptation à de nouveaux environnements professionnels
et artistiques. L’ouverture vers ce monde complexe et les compétences
qu’il exige passe aussi par l’expérience de l’immersion dans des
systèmes d’enseignement et de formation appartenant à des formes
culturelles et pédagogiques différentes des nôtres.
Relations internationales
280
Le Bureau des relations internationales
Le Bureau des relations internationales se constitue de la manière
suivante :
Administration (contact entre les différents établissements, dossiers
étudiants/enseignants, charte ERASMUS, suivi)
- Estelle Arnaud
Finances (paiement des bourses)
- Anne-Marie Moschetti
Enseignants possédant une compétence linguistique (aide pour
constituer les candidatures)
- Solange Triger (Espagnol)
- Ian Simms (Anglais)
- Hendrik Sturm (Allemand)
- Jean-Baptiste Warluzel (Italien)
Coordinateurs des années concernées (aide pour le contenu du contrat
d’étude ou de stage)
- 1re année : Valérie Michel-Faure
- 2e année Art : Alain Pontarelli
- 3e année Art : Serge Le Squer
- 4e année Art : Cédric Teisseire
- 2e et 3e année Design (stages) : Pascal Simonet
L’école entretient notamment des relations avec des établissements de
l’Europe :
Angleterre
- Leeds College of Art
- Nottingham Trent University
- Bournemouth University Poole
- Birmingham Institute of Art and Design
Pologne
- Académie des Beaux-arts de Varsovie
- Université des Arts de Poznan
Irlande
- Dublin National College of Art and Design
Belgique
- École nationale supérieure des Arts visuels de La Cambre
281
- Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles
- Sint Lucas Beeldende Kunst à Gent
Allemagne
- University of Applied Sciences de Düsseldorf
- Bauhaus - Universität de Weimar
- Académie des Beaux-arts de Munich
Espagne
- Universitat Politècnica de València
- Facultad de Bellas Artes Alonso Cano - Granada
Italie
- Institut des Arts visuels de Venise
- Accademia delle Belle Arti de Palerme
Mais également des établissements dans le monde :
- Institut National des Beaux-Arts de Tétouan
- Trankat Street à Tétouan (résidence internationale d’artistes)
Chine
- École Supérieure des Beaux-arts de Tianjin
Canada
- CEGEP de Sainte-Foy (Québec)
Les dossiers de mobilité
Les étudiants concernés par les mobilités dans les écoles étrangères
partenaires de l’ESADTPM doivent constituer un dossier de présentation
de leur travail faisant apparaître leurs qualités théoriques et pratiques.
Les textes, les photos ou les liens web de ces dossiers sont travaillés
avec les enseignants du bureau des affaires internationales et supervisés
par les coordinateurs de l’année de référence de leur situation dans le
cursus.
À l’ESADTPM, les mobilités sont conseillées au 3e semestre et au 7e
semestre du cursus par priorité.
Relations internationales
Maroc
282
Les mobilités
Il existe plusieurs types de mobilités.
Mobilité sortante
La mobilité sortante se définit par les étudiants et/ou les enseignants de
l’ESADTPM en partance pour l’étranger.
Mobilité étudiante
Études
Les étudiants peuvent réaliser un semestre d’étude à l’étranger. Les
mobilités interviennent en 2e et en 4e année du cursus Art. Les étudiants
souhaitant partir communiquent donc leur projet en 1re ou 3e année.
La période d’études effectuée à l’étranger est encadrée par l’ESADTPM
et l’établissement d’accueil. Elle est reconnue pour l’obtention du
diplôme en France grâce aux crédits ECTS et au contrat d’études que
l’étudiant signe avant son départ.
Stages
Les étudiants peuvent également réaliser un stage à l’étranger. Les
mobilités interviennent en 2e et en 4e année du cursus Art. Les étudiants
souhaitant partir communiquent donc leur projet en 1re ou 3e année.
Les étudiants du cursus Design peuvent effectuer des stages ERASMUS
lors des périodes estivales afin d’acquérir une expérience internationale.
La période de stage effectuée à l’étranger est encadrée par l’ESADTPM
et l’entreprise d’accueil qui concluent avec l’étudiant une convention de
stage.
Mobilité enseignante
Les enseignants peuvent réaliser des missions d’enseignement dans un
établissement étranger. La durée de la mobilité peut varier entre 2 jours
(8h d’enseignement au minimum) et 2 mois. Il s’agit de dispenser des
cours intégrés dans le programme officiel de l’établissement partenaire.
La mobilité enseignante (4 à 5 enseignants par an) permet, à travers
l’intervention d’un enseignant de l’ESADTPM lors de conférences ou de
workshops, d’établir des contacts pérennes avec des établissements du
monde entier.
Mobilité entrante
La mobilité entrante se traduit par l’accueil d’étudiants et/ou
d’enseignants étrangers.
283
Mobilité étudiante
Stages
Depuis 2004, l’école accueille notamment chaque année en stage, des
étudiants chinois de l’École Supérieure des Beaux-arts de Tianjin.
Études
L’ESADTPM accueille depuis plusieurs années des étudiants de tous
horizons. Un cours de Français Langue Etrangère est dispensé à l’École à
cette occasion.
Relations internationales
Mobilité enseignante
L’ESADTPM propose aux enseignants étrangers d’intervenir lors de
conférences ou de workshops afin de permettre aux étudiants de
s’enrichir sur le plan culturel et personnel et aux enseignants de l’école
concernés d’effectuer des mobilités en direction des écoles étrangères.
Ce système de double mobilité est un facteur de connaissance
réciproque des systèmes pédagogiques propres aux établissements
partenaires permettant aussi d’améliorer le système global des mobilités
étudiantes.
284
Les dispositifs de bourse
ERASMUS
Les étudiants et/ou enseignants suivant un programme Erasmus Plus
peuvent bénéficier d’une aide de l’agence Europe-Éducation-Formation
France. La subvention s’adresse aux étudiants effectuant un stage ou un
semestre d’étude, mais également aux professeurs intervenant dans un
établissement conventionné.
Mode de versement :
80% lors de l’arrivée dans l’établissement d’accueil
20% lors du départ de l’établissement d’accueil.
PRAME
La PRAME est une bourse de la région attribuée sur critères sociaux.
Elle n’est pas cumulable avec la bourse ERASMUS. Cette bourse est
également valide hors programmes Erasmus et s’ouvre ainsi à un
nombre de bénéficiaires plus important. Cette bourse est allouée aux
étudiants effectuant un semestre d’étude ou un stage à l’étranger.
Mode de versement :
80% lors de l’arrivée dans l’établissement d’accueil
20% lors du départ de l’établissement d’accueil.
OFAJ
L’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse offre une bourse aux
étudiants souhaitant effectuer leur mobilité en Allemagne. L’OFAJ
propose ainsi deux bourses pour les moins de 30 ans :
- Une bourse pour le semestre d’étude ou un stage
- Une bourse pour suivre des cours intensifs d’allemand dans un institut agréé (minimum 4 semaines).
Mode de versement :
Bourse des cours intensifs : versement directement à l’institut où
le candidat est inscrit. Paiement sur place de la différence, selon le
programme suivi.
Bourse d’étude/de stage : mensuel
285
Partenariats
286
Comme pour les Relations Internationales, l’ESADTPM a adopté une
politique partenariale organisée par zones géographiques à partir du
noyau que constitue le territoire de l’Agglomération Toulon Provence
Méditerranée. Ces partenariats répondent à des nécessités diverses liées
à l’organisation de l’offre globale de formation, à plusieurs niveaux du
cursus (stages professionnels, workshops, échanges d’enseignement…).
Ils font l’objet de conventions passées entre l’école et chacune des
structures et institutions partenaires.
Au niveau territorial
L’ESADTPM bénéficie d’un réseau de structures partenaires de haut
niveau sur le territoire même de l’agglomération Toulon Provence
Méditerranée. Ce réseau est considéré, du fait de sa proximité
géographique immédiate et des connexions qu’il offre avec des
domaines variés de la création contemporaine, comme une extension
organique du potentiel pédagogique de l’école. Le partage d’une
même tutelle administrative (TPM) facilite, par ailleurs, la circulation des
projets dans ce réseau et réduit au maximum les formalités logistiques
et administratives de leur fonctionnement.
Ces établissements partenaires sont des lieux ressources pour des
activités variées enrichissant directement la formation culturelle et
professionnelle des étudiants :
- ils offrent des possibilités plurielles de stages, de workshops, d’événements culturels de grande qualité,
- ils hébergent les artistes boursiers en résidence à l’école (villa Noailles à Hyères-les-Palmiers - villa Tamaris Centre d’Art à
La Seyne-sur-Mer),
- ils produisent des programmes d’expositions,
des manifestations culturelles, des spectacles, d’un niveau professionnel et artistique élevé, ouvrant sur de multiples facettes de la création contemporaine (arts visuels,
théâtre, danse, musique).
Ce réseau essentiel au développement d’une information vivante et
d’une réflexion sur l’actualité contemporaine des Arts, est aussi pour les
étudiants, un milieu de contacts avec la vie professionnelle :
La villa Noailles à Hyères-les-Palmiers
- lieu de résidence de créateurs
- lieu d’excellence international pour la mode, la photo et le 287
design (Festival International de Mode et de Photographie, Design Parade)
Le Centre National de Création et de Diffusion Culturelle (CNCDC)
« Châteauvallon » à Toulon – Ollioules
- lieu polyvalent et remarquable de création pour la danse, le théâtre, la musique, le cirque contemporain
La villa Tamaris Centre d’Art à La Seyne-sur-Mer
- résidence d’artistes
- centre d’art contemporain actif
L’Espace d’Art Le Moulin à La Valette-du-Var
- centre d’art contemporain de grande qualité
L’Hôtel des Arts à Toulon, (Conseil général du Var)
- espaces d’expositions de prestige en Art Contemporain
La Galerie des Remparts à Toulon
- expositions et vidéos contemporaines de jeunes artistes
L’Université de Toulon (UTLN)
- L’institut INGEMEDIA (U.F.R. Sciences de l’Information et de la Communication) est notre partenaire privilégié avec lequel nous prévoyons des échanges d’enseignement au niveau L et M
L’Institut et son laboratoire I3M (Information, Milieux, Médias, Médiations) collabore avec l’ESADTPM pour mettre en place une thèse de création cohabilitée, ouverte à des diplômés de l’école.
- La Plateforme numérique TELOMEDIA : elle ouvre à l’automne
2014 dans les locaux neufs proches de l’école et offrira par convention des espaces de travail (plateaux de tournages, studio son et images, dispositifs multimédia intégrés…) aux étudiants de 2e cycle utilisant les technologies numériques
pour la réalisation de dispositifs complexes dans leurs projets de diplôme.
Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) du Lycée Dumont
D’Urville à Toulon
Afin de favoriser la pratique artistique et le développement des
connaissances culturelles des élèves de classes préparatoires,
Partenariats
Enseignement Supérieur
288
l’ESADTPM a signé une convention de partenariat pédagogique en
juillet 2014, avec le Lycée Dumont D’Urville et le Conservatoire National
à Rayonnement National (CNRR). L’école offre ainsi la possibilité aux
élèves inscrits en classe préparatoire littéraire (CPGE) d’assister aux
cours théoriques d’Histoire et de Philosophie des Arts, ainsi qu’à
certaines conférences dans le cadre des Ateliers de Recherche et de
Création (ARC).
Ils peuvent également accéder aux cours de « pratiques amateurs »,
tout en bénéficiant des tarifs préférentiels proposés aux habitants de
l’agglomération.
De plus, la convention permet aux étudiants du 2e cycle d’accéder à des
enseignements théoriques délivrés en CPGE.
Par ailleurs, lʼESADTPM est aussi, selon les besoins et les occasions, en
relations étroites avec :
- Le PôleJeunePublic des Comoni au Revest
- Le festival des arts du cirque à la Seyne-sur-Mer
- Le cinéma d’art et d’essai « Le Royal » à Toulon
- Le Conservatoire National à Rayonnement Régional voisin de l’école
- L’Opéra Toulon Provence Méditerranée
- Le Théâtre Liberté à Toulon
L’école entretient aussi des liens réguliers avec les Musées de Toulon (et
l’association des Amis des Musées) et la Maison de la Photographie à
Toulon.
Au niveau de l’espace régional
Association « La Station » - Nice
En octobre 2009, « La Station » s’installe dans la halle sud des anciens
entrepôts frigorifiques mis à disposition au 89, route de Turin par la ville
de Nice.
Ces locaux rénovés ont une superficie de 1000 m² et sont partagés en
espaces d’expositions ouverts au public et en ateliers. Une douzaine
d’artistes peuvent y travailler et participer à la vie, à l’organisation et au
maintien d’une telle entreprise. La Station va ainsi pouvoir reprendre ses
activités de production, de programmation et d’accueil des publics.
La Station a pour principal objectif de soutenir et de diffuser la vie
culturelle et artistique contemporaine à Nice par tous les moyens et
289
dans toutes les formes que celle-ci revêt, montrer ce qui se fait ici,
et attirer vers Nice depuis la France et l’Europe, des pratiques très
contemporaines de l’art. Elle a pour but notamment d’aider les artistes
et de participer au développement, à la promotion et à la diffusion de
leurs activités.
La Station souhaite être un lieu vivant de culture où les artistes
investissent un espace et une durée d’exposition dans les meilleures
conditions possibles. Elle autorise l’exploration d’un champ
d’expérimentations propre à épanouir leur recherche dans des
conditions réelles et professionnelles de monstration ou de production.
Par une programmation trans-générationnelle avec des artistes
confirmés ou non, « La Station » se positionne comme une plateforme
professionnelle permettant aux artistes émergents d’être visibles par les
galeries, les centres d’arts, les musées, les commissaires d’expositions.
En créant ces conditions, le pari est d’apporter un outil de travail les
reliant aux principes de réalité de l’activité artistique et tenter de leur
offrir une audience contemporaine.
Depuis 1996, elle a réussi à acquérir une audience nationale et
européenne notamment en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en
Croatie, en Italie, en Suisse, dont les milieux artistiques prêtent une
attention particulière à ses activités.
Elle a inclus dans son système d’expositions des anciens étudiants
diplômés de l’école, auxquels elle offre une visibilité professionnelle. La
structure est aussi pour l’école un lieu de stages et de workshops.
La station est représentée à lʼESADTPM par Cédric Teisseire, professeur
et membre fondateur de l’association.
Association « Vidéochroniques » - Marseille
« Vidéochroniques » est une association sans but lucratif créée
en 1989 et implantée à Marseille. Elle organise des expositions et
des projections, accueille des artistes en résidence et dispose d’un
important fonds de ressources documentaires accessible au public. Elle
travaille avec un réseau local, national et international de partenaires :
festivals, distributeurs, diffuseurs…
Fondée par une poignée de personnalités issues d’horizons différents
(plasticiens, chorégraphes, chercheurs, etc.), Vidéochroniques avait
initialement pour vocation de promouvoir les divers usages d’un
Partenariats
Des expositions, soirées débats, des performances sont proposées au
public, ainsi que certains événements plus particuliers : lectures, séances
d’écoute, concerts, projections de vidéos…
290
médium spécifique – la vidéo – encore émergent à cette époque
dans le contexte artistique et culturel. À partir de la fin des années
quatre-vingt-dix, sous l’impulsion d’une partie de ses membres et
d’une nouvelle direction, l’objet éditorial de la structure s’est ancré plus
explicitement dans le champ de l’art contemporain. Cette évolution,
encore affirmée depuis l’ouverture de son propre espace d’exposition,
caractérisé à la fois par ses dimensions imposantes et sa situation
centrale, se traduit aujourd’hui par la diffusion d’oeuvres ne relevant pas
exclusivement de l’image mobile, qui témoignent aussi de la réalité des
propositions formulées par l’artiste et de la variété des supports dont il
fait usage.
La nouvelle implantation de Vidéochroniques, qui succède à dix années
de résidence à la Friche la Belle de Mai, lui offre également l’opportunité
de réunir et de centraliser durablement l’ensemble de ses activités,
réparties en trois volets distincts et complémentaires à la fois.
Les actions de diffusion, jusquʼalors menées avec la complicité de lieux
partenaires (associations, centres d’art, musées…) constituent sa mission
initiale et principale.
La réflexion ainsi poursuivie s’appuie sur des éléments de
programmation divers par leur nature et leur forme. Outre les
expositions personnelles (Peter Bogers, Michæl Campbell, eddie d,
Jean-Claude Ruggirello, Samuel Rousseau, Sandrine Raquin, Marco
Poloni, etc.) et collectives (De quoi sont les images faites ?, L’Image
faite maison, L’Esprit du lieu, etc.), l’association s’applique également
à promouvoir, sous la forme de séances de projection, des objets
singuliers qui s’inscrivent en dehors des systèmes et réseaux de
production et de diffusion traditionnels, commerciaux et industriels ou
grand public (vidéos d’artistes, films expérimentaux, documentaires de
création, cinéma underground).
Diffusés en salle ou en plein air, ces programmes revêtent
alternativement un caractère thématique (Body Snatchers, Rock My
Religion, Media Burn, Réelles Présences : Entre danse et arts plastiques,
Anthologie des films Fluxus, The Drivinʼ Program, Objets Vidéos Non
Identifiés, Zoovideo, etc.) ou monographique (Paul Harisson & John
Wood, Lydie Jean-dit-Pannel, Eric Duyckaerts, Dominique Angel, William
Wegman, Jozef Rabakowsky, Robert Morrin, The Résidents, etc.).
D’autres propositions, telles que celle du concert ou de la performance
(Yan Duyvendak, Heinrich Lüber, etc.), complètent occasionnellement
l’éventail des formes mises en oeuvre.
Depuis 1997, l’association a mis en place un atelier de création qui
permet à des artistes de concevoir, de développer ou de finaliser des
travaux dans les domaines privilégiés par l’association. Depuis cette
291
date, plus de deux cents projets ont été conduits pour une centaine
de bénéficiaires (Denis Brun, Michèle Sylvander, Jean-Pierre Ostende &
Susanne Hetzel, Nicolas Primat, Wafaa Yasin, Guillaume Pinard, Frédéric
Vaësen, Nathalie Bujold, Pascal Grandmaison, Patrice Duhamel, etc.).
Vidéochroniques est ainsi en mesure de contribuer à la réalisation de
vidéos «monobandes», d’installations ou d’oeuvres multimédia. L’objet
de ce dispositif est d’offrir aux invités un temps d’expérimentation
d’une durée confortable, adapté à leurs besoins, sans exigence de
production. Le soutien apporté peut se déployer depuis la mise à
disposition d’équipements jusqu’à un accompagnement humain, à la fois
technique et artistique ; il peut se dérouler depuis l’atelier dont dispose
l’association jusqu’aux espaces de diffusion destinés à accueillir les
oeuvres.
Des étudiants diplômés de l’ESADTPM bénéficient régulièrement
de cette structure pour des expositions de groupes et des stages
professionnels.
L’association Vidéochroniques bénéficie du soutien de la Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Ville de Marseille, le Ministère de la
Culture et le Conseil général 13. Elle est membre du réseau Marseille
Expos.
Vidéochroniques est représentée à l’ESADTPM par Édouard Monnet,
Professeur et Directeur de la structure.
Cinéma d’art et d’essai « Le Royal » - Toulon
L’école Supérieure d’Art et Design de TPM a instauré depuis une dizaine
d’années un partenariat dynamique avec le cinéma
« Le Royal ». Il s’inscrit en synergie avec l’approche spécifique de l’image
et du cinéma développée dans les problématiques des enseignements.
Partenariats
Créé en 2000, le centre de documentation a pour vocation de
répondre à la perplexité souvent manifestée face aux oeuvres vidéos
et multimédia, en fournissant des repères théoriques, esthétiques et
historiques. Le fonds, essentiellement constitué de vidéos et de films
d’artistes, expérimentaux ou «underground» (Martin Arnold, Bill Viola,
Robert Arnold, Donigan Cumming, Hans Richter, Len Lye, Zbigniew
Rybczinsky, Pierrick Sorin, Steven Cohen, Michael snow, Oskar Fishinger,
Andy Warhol, Peter Fiscli & David Weiss, etc.), contient également
un grand nombre de documentaires culturels, des documents sur les
artistes et les oeuvres, ainsi que des informations sur les organismes qui
se consacrent à ces pratiques. Lieu de recherche, condensé de moyens
et de contenus, ce dispositif est un outil documentaire performant
pour qui décide de s’en saisir (amateur, artiste, médiateur, curator,
programmateur, enseignant).
292
La qualité de la programmation permet des modalités variées de
découverte des oeuvres cinématographiques, que ce soit par le
biais de séances en matinée, en fonction des opportunités de la
programmation propre du cinéma ou de programmes de visionnage
élaborés spécialement par les enseignants, quelquefois en présence du
réalisateur à l’occasion d’un workshop.
Ce « voir ensemble » dans des conditions de projection de bonne
qualité permet une approche raisonnée des oeuvres qui est
régulièrement accompagnée par un travail de réflexion écrite qui donne
à lire « d’où les étudiants regardent ».
Ces séances ont des répercussions notables sur les étudiants, tant
sur le plan de leur culture générale que sur l’appropriation des
oeuvres visionnées qui agissent souvent sur eux comme déclencheur
d’imaginaire pour leurs recherches et leurs réalisations plastiques
personnelles.
Le réseau des Écoles Supérieures d’Art-PACA.
Il réunit 7 écoles (Avignon, Aix, Arles, Marseille, Toulon, Nice, Monaco).
La politique des échanges entre les Écoles Supérieures d’Art de la
Région PACA retrouve une nouvelle dynamique après une période de
déclin de quelques années.
Cette dynamique trouve un cadre juridique précis sous la forme d’une
convention générale entérinée par les Conseils d’Administration de
tous les établissements en Juillet 2014 dont l’objet est de relancer
la coopération entre les écoles sur les plans de la pédagogie, de
la recherche et de la création d’évènements partagés (expositions,
publications, colloques, journées d’étude…).
Pour assurer l’organisation et la logistique financière et administrative de
ces opérations, le réseau s’appuie sur une structure externe aux écoles,
le Pôle Industries Culturelles et Patrimoine, compétente pour la gestion
et le suivi des différents projets à venir.
Le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) – Marseille.
La convention qui lie l’école à ce FRAC de 2e génération permet
d’ouvrir un espace de stages professionnels tournés vers les pratiques
de l’exposition aux étudiants de 1er et 2e cycle. Le FRAC offre aussi la
possibilité de générer et d’accueillir des workshops et des journées
d’études accompagnant le programme d’exposition à partir de projets
élaborés conjointement par l’école et la structure.
293
Le Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts Plastiques
(CIRVA) - Marseille.
Le Centre est un atelier verrier consacré à la recherche et à la création
contemporaine à partir du matériau verre accueillant sur projet des
artistes de haut niveau. Cette structure liée par convention à l’école
est le lieu de workshops spécifiques pour les options Art et Design de
l’ESADTPM.
ART-O-RAMA – Marseille
Ce Salon International d’Art Contemporain installé à la Friche de
la Belle de Mai a lieu annuellement à la fin du mois d’Août. Cette
manifestation offre des possibilités de stages et de workshops aux
étudiants, organisés par un professeur, siégeant par ailleurs au Comité
d’organisation du Salon.
Au niveau International
La BJCEM est une manifestation inscrite dans le cadre d’un réseau
international qui rassemble pendant une dizaine de jours entre 600 et
1000 créateurs du bassin méditerranéen, et représentant 7 disciplines
artistiques :
- l’architecture
- les arts appliqués
- les arts visuels
- le cinéma vidéo
- la littérature
- la poésie
- la musique
- les spectacles vivants
Les artistes présentent et exposent dans des conditions
professionnelles.
La Biennale permet aux jeunes artistes sélectionnés par la Comité
français* de présenter leurs travaux, mais aussi de confronter leurs
Le Comité est composé de : Espaceculture_Marseille, la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Seconde Nature
(Pays d’Aix) et l’EPCC Ecole Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée
*
Partenariats
La BJCEM
La Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de Méditerranée (BJCEM)
L’École Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée est en
charge de l’organisation de la Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe
et de Méditerranée. L’agglomération propose depuis 2005 à ses jeunes
artistes en devenir, de postuler à l’appel à candidature de la BJCEM.
294
oeuvres, leurs expériences avec les autres artistes et professionnels du
pourtour méditerranéen. Depuis 2009, 9 jeunes diplômés de l’ESADTPM
ont bénéficié de cet événement en tant que sélectionnés de la Biennale.
Derniers lieux d’expositions de la Biennale :
- Skopje, 2009
- Rome, 2011
- Thessalonique, 2011
- Weya, 2012
- Ancône, 2013
Trankat Street résidence d’artistes – Tétouan - Maroc
Trankat Street est une résidence d’artistes basée dans une maison
traditionnelle de la médina de Tétouan, qui est classée Patrimoine
Mondial de l’UNESCO.
Cette résidence accueille chaque année pour une durée de trois mois,
deux artistes du bassin méditerranéen et un artiste de la région PACA.
Le travail avec les artistes locaux est privilégié afin de créer des oeuvres
répondant aux spécificités des différents quartiers (le travail du bois,
du cuir, de l’or, le commerce des produits alimentaires, le Mellah, les
fondouks…).
Ce projet cherche à satisfaire des enjeux patrimoniaux, culturels,
pédagogiques et touristiques.
Dans cette perspective, Trankat Street se base sur une valorisation des
ressources de Tétouan afin de participer au repositionnement de la
ville en tant que capitale artistique et intellectuelle du nord du Maroc,
en contraste avec Tanger, qui est un pôle économique et industriel
d’importance stratégique.
Élisant domicile à Dar Ben Jelloun, cette résidence est composée de :
- un lieu d’exposition / salle de séminaire
- un atelier d’artiste
- un pôle ressource / bibliothèque
- trois chambres
- un espace de réception
- une terrasse avec vue panoramique sur la ville blanche, ses montagnes, et le littoral méditerranéen.
Les activités y sont multiples et tiennent compte des possibilités de
développement local :
- trois résidences par an d’artistes internationaux
- une oeuvre pérenne par année pour l’espace public de la médina
295
- un espace d’exposition essentiellement dédié à l’art contemporain d’Afrique du Nord et du Monde Arabe
- un pôle ressource (espace multimédia et bibliothèque) dédié aux étudiants des écoles supérieures d’art d’architecture et des arts et métiers
- des événements autour de la création actuelle, de l’artisanat et du patrimoine
- des conférences, séminaires et tables rondes
- de multiples partenariats, notamment avec la Tunisie et l’Algérie
Cette résidence d’artistes dont la vocation est de mettre en relation des
jeunes artistes du Maghreb et des artistes européens, est aussi ouverte à
des workshops destinés à des étudiants en art de 2e cycle.
Trankat Street est liée depuis 2014 à l’ESADTPM par une convention qui
a déjà bénéficié à un ancien étudiant et à un professeur de l’école et
généré une exposition à l’Espace d’Art Le Moulin à La Valette-du-Var.
Cette résidence est donc un lieu ressource important dans la politique
des Relations Internationales méditerranéennes de l’école. Elle sert
aussi de support à une convention avec l’Institut National des BeauxArts (INBA) de Tétouan, dans la perspective de projets pédagogiques
communs.
Contact
Bérénice Saliou
Directrice artistique
[email protected]
0033 6 15 81 98 02
Partenariats
La médiation et l’enseignement supérieur artistique font également
partie des missions de Trankat Street. Des partenariats étroits ont été
instaurés avec l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan (INBA),
l’Ecole Supérieure Nationale d’Architecture de Tétouan (ENAT) et l’École
Nationale des Arts et Métiers de Tétouan. Ainsi, les étudiants de l’INBA
assistent les artistes en résidence et les étudiants de l’ENAT prennent
part à des workshops avec les artistes dans le cadre de la création de
leurs oeuvres.
Les rencontres et le travail en commun entre des artistes professionnels
et des étudiants en art, artisanat et architecture favorisent la
professionnalisation des secteurs au niveau local et l’insertion des jeunes
diplômés dans le champ artistique international.
296
Règlement
intérieur
297
Chapitre 1 : Règlement intérieur du cursus
enseignement supérieur
1.1 – Accès à l’école (bâtiments)
L’accès aux locaux de l’École est strictement réservé aux étudiants et
stagiaires dûment inscrits, aux personnes – adultes, enfants, adolescents
– inscrites en ateliers de pratiques amateurs et en périscolaire,
aux intervenants et aux invités de l’École. Tout visiteur (entreprise,
prestataire, autre) est tenu de se présenter à l’accueil pour s’identifier
et être éventuellement dirigé vers l’interlocuteur pertinent. En tout état
de cause, il devra avoir une autorisation expresse pour pouvoir circuler
dans les locaux.
Toute personne présente dans l’école doit se conformer à l’ensemble
des consignes de sécurité et se comporter dans le respect des usages
en vigueur dans les lieux publics, dont l’interdiction de fumer.
Les animaux ne sont pas admis dans l’établissement.
Un agent de sécurité, chargé de la fermeture et de la sécurisation des
locaux, circule régulièrement dans l’Ecole et peut être amené à prendre
toute décision nécessaire, et à faire toute remarque, recommandation,
injonction, rappeler règles et usages aux personnes présentes sans
distinction.
1.2 – Inscription
Les candidats ayant satisfait à l’ensemble des épreuves d’accès à l’École
Supérieure d’Art et Design (concours d’entrée, commissions d’admission
et d’équivalence) sont inscrits et reçoivent leur carte d’étudiant et
certificats de scolarité après avoir :
- Acquitté leurs droits fixés préalablement par délibération ;
- Justifié de leur affiliation à un organisme de sécurité sociale et payé le cas échéant le montant correspondant ;
- Justifié d’une couverture en responsabilité civile (personnelle et parentale) pour les dommages qu’ils seraient susceptibles de causer.
À l’issue des résultats de chaque fin d’année, les étudiants doivent
demander un dossier de réinscription pour l’année suivante. La
réinscription n’étant pas automatique, ils devront le remettre dans les
délais prévus par le secrétariat pédagogique.
1.3 – Scolarité enseignement supérieur / conditions
L’admission à l’École d’Art et Design (1re année) est conditionnée par
l’obtention du baccalauréat ou de tout autre diplôme permettant l’accès
298
à l’enseignement supérieur.
Il existe sous certaines conditions la possibilité de se présenter devant
une Commission de dérogation. Celle-ci prend une décision en fonction
du parcours et de l’expérience du candidat qui devra s’engager à
obtenir un baccalauréat à l’issue de l’année en cours. Les demandes
de dérogation devront être faites officiellement. Toute dérogation
accordée fera l’objet d’un document écrit.
La présence aux cours, ateliers de pratiques, projets et toute
intervention est obligatoire pour les étudiants du lundi au vendredi en
fonction de leur emploi du temps remis en début d’année scolaire. Des
feuilles de présence sont à signer tous les jours (par demi-journées) pour
les étudiants de 1re, 2e et 3e année.
Les étudiants seront autorisés à se présenter aux épreuves des diplômes
nationaux à condition d’avoir obtenu l’ensemble des crédits nécessaires.
Aucune candidature libre aux diplômes n’est recevable par l’Inspection
Générale.
Pour l’organisation des cursus par semestre, contenus, conditions de
délivrance des crédits, validations, conditions de passage en année
supérieure, en cycle supérieur, en option différente, présentation aux
diplômes, nature des épreuves etc. se rapporter aux documents «
organisation des études ».
1.4 – Bourses
Des bourses d’études sont accordées, selon un barème de ressources
établi chaque année, par le Ministère de la Culture/D.R.A.C.. Les
demandes sont instruites par le CROUS et les dossiers doivent être
retirés et complétés dans les délais prévus.
Pour les bénéficiaires, les versements sont conditionnés par la présence
effective des étudiants et par leur assiduité. En cas d’absences on
justifiées, l’École le signale à la D.R.A.C. qui peut interrompre et annuler
les versements. Les bourses d’études ne sont pas automatiquement
reconduites : chaque année l’étudiant doit déposer une nouvelle
demande dans les délais et fournir les justificatifs nécessaires et
actualisés.
1.5 – Calendrier académique
La scolarité annuelle s’organise en 2 semestres :
- Le 1er semestre s’étend de la rentrée d’octobre à la fin janvier,
- Le 2e semestre commence après les vacances de février et s’étend jusqu’à la fin juin.
La teneur des différentes périodes de travail est précisée par un emploi
du temps (général, par année, par option) établi et présenté à la rentrée
299
et/ou changement de semestre. Pendant l’année, il est susceptible de
modifications, annoncées, et commentées si nécessaire.
1.6 – Horaires
L’École est accessible aux étudiants, chaque jour ouvrable, de 8 heures
à 19h30 maximum. Ils doivent donc organiser leur travail pendant ces
plages horaires et tenir compte des horaires spécifiques d’accès aux
ateliers techniques et à la médiathèque.
En dehors de ces plages horaires, les étudiants peuvent être admis
dans les locaux, à la condition d’en avoir fait la demande expresse
préalablement et d’avoir obtenu une autorisation.
La présence des étudiants en dehors des plages horaires fixées par le
présent règlement intérieur doit se faire exclusivement en présence d’un
professeur ou d’un responsable de l’établissement dûment identifié et
assumant volontairement cette responsabilité.
Hors circonstances particulières (travaux, sécurité) ou dispositions
spécifiques (préparation de diplômes, projets, manifestations), l’École
est normalement fermée à ses usagers aux périodes suivantes :
- Pour les vacances scolaires d’été, de Noël, d’hiver (1 semaine) et de Pâques ;
- Les jours fériés et chômés ;
- Le week-end : l’ouverture du samedi est réservée aux pratiques amateurs avec des horaires spécifiques.
Toutefois, des autorisations ponctuelles d’accès peuvent être données
aux étudiants en période de diplôme.
Les changements d’horaires d’ouverture ou annonces particulières sont
précisées par voie d’affichage.
1.8 – Fournitures
Chaque étudiant doit acheter son matériel et ses fournitures : papiers,
peintures, ustensiles graphiques, petit outillage, consommables pour les
ateliers spécialisés et le multimédia.
L’École fournit les consommables nécessaires à certains ateliers et
projets spécifiques et dans le cas de la préparation de certains diplômes,
et peut éventuellement participer à la prise en charge financière de
fournitures et de matériaux particuliers.
1.9 – Accès aux ateliers équipés de matériels et machines
L’utilisation des matériels et machines est soumise à des conditions
Règlement intérieur
1.7 - Horaires, périodes
300
strictes. La maîtrise du fonctionnement est acquise par des périodes
d’initiation obligatoires pour les étudiants. Les ateliers sont réservés aux
travaux commandés et/ou encadrés par un enseignant, un assistant ou
responsable de l’établissement. Ils font l’objet d’un règlement intérieur
spécifique (chapitre 2).
1.10 - Responsabilités, assurances
L’étudiant est responsable des dommages causés aux personnes, biens
mobiliers et immobiliers : il doit se garantir au titre de la responsabilité
civile.
1.11 – Prêt de matériel
Les étudiants peuvent sur demande et/ou avec l’autorisation d’un
professeur et en accord avec un responsable d’atelier, emprunter
certains matériels. Une fiche de prêt indiquant la nature du matériel,
l’identité de l’emprunteur, la date et la durée du prêt doit être établie
et signée par l’emprunteur. L’étudiant devra justifier d’une assurance
responsabilité civile (couvrant le vol ou la détérioration de matériel…) et,
pour le prêt de matériel coûteux et/ou de longue durée, devra signer un
contrat de prêt et fournir une attestation d’assurance.
1.11.1 – Obligation du preneur et du prêteur
1.11.1.1 – Obligation du preneur
Le preneur s’engage :
- À utiliser le matériel prêté selon les recommandations d’usage
- À prendre à sa charge l’entretien courant du matériel prêté ainsi que toutes les réparations nécessaires ; sauf si celles-ci sont occasionnées par vétusté ou malfaçons de la construction
- À restituer en bon état le matériel prêté au terme du contrat de prêt
- À ne pas opérer sur le matériel des modifications de l’aspect ou de ses caractéristiques
- À ne pas vendre, ni sous-louer le matériel, objet du contrat de prêt
- À répondre des dégradations et pertes qui surviennent pendant la durée du contrat
- À présenter le matériel au(x) responsable(s) du prêt à sa (leur) demande.
1.11.1.2 – Obligations du préteur
Le prêteur s’engage :
- À délivrer du matériel conforme aux règles d’usage, exempt de tout vice et susceptible d’en empêcher une utilisation 301
normale ;
- À assurer la jouissance paisible du matériel et de garantir le preneur contre les vices susceptibles d’en empêcher l’usage ;
- À conseiller le preneur sur les éventuelles réparations à effectuer sur le matériel.
1.11.1.3 – État général du matériel ou des matériels prêté(s)
Des remarques relatives à l’état général du matériel sont portées sur le
contrat.
1.11.2 – Utilisation du matériel
Le preneur s’engage à restituer le matériel en bon état de
fonctionnement et/ou d’usage sans autres dommages apparents
que ceux qui auraient pu être mentionnés sur le contrat de prêt. Les
réparations rendues nécessaires par la négligence ou le mauvais
entretien en cours de prêt seront à la charge du preneur.
1.11.4 – Montant et paiement du prêt
Les prêts sont consentis et acceptés à titre gracieux par l’École
Supérieure d’Art et Design.
1.11.5 – Assurance
Le preneur s’engage à assurer le matériel prêté ainsi que ses accessoires
auprès de sa compagnie d’assurance. Une attestation devra être fournie,
au moment du retrait du matériel.
1.11.6 – Clauses résolutoires
Il est expressément stipulé que sous peine de résiliation immédiate,
sans préavis et sans dédommagement de quelque ordre que ce soit, du
contrat :
- La sous-location est interdite
- Toute modification, substantielle ou non sur le matériel est interdite
L’application de ces clauses résolutoires sera mise en oeuvre par l’envoi
d’une lettre recommandée avec accusé de réception fixant le délai de
grâce consenti.
La non réclamation de la lettre recommandée par le preneur fautif
ne remet pas en cause l’annulation immédiate dudit contrat. Par
Règlement intérieur
1.11.3 – Durée
Chaque contrat de prêt est conclu pour une période précise. Il prend
effet à compter de la date de sa signature et prend fin à la date de
restitution contractuelle.
302
conséquent, une fois le délai de grâce expiré, le prêteur est autorisé à
récupérer le ou les matériel(s) prêté(s) et à user des voies de recours
judiciaires.
1.12 – Travaux d’étudiants
Les travaux d’étudiants issus des projets, ateliers, exercices, propositions
pédagogiques, sont considérés comme la propriété de l’École. À ce titre,
l’École Supérieure d’art et de design Toulon Provence Méditerranée
peut décider de les exposer, (journées portes ouvertes, expositions
hors de l’école, hors de l’agglomération, etc…) de les utiliser dans une
publication, un document, d’être support d’une conférence, etc. Les
étudiants doivent maintenir ces travaux à disposition de l’École.
À chaque fin d’année académique les étudiants sont tenus d’emporter
avec eux tous leurs travaux ou matériaux récupérés. S’ils souhaitent s’en
débarrasser, ils sont tenus de les jeter eux-mêmes dans les conteneurs
prévus à cet effet, avant leur départ en vacances.
L’École ne peut offrir d’espace de stockage et ne peut être tenue pour
responsable de la détérioration ou de la disparition de ceux-ci.
Après obtention de leurs diplômes, les étudiants peuvent prendre
possession de leurs travaux, dans un délai où il peut leur être demandé
de participer à une exposition.
1.13 – Prix et concours
Les étudiants sont amenés au cours de leur scolarité à participer à
des concours en France ou à l’étranger, dotés de prix ou bourses. Ils
peuvent y concourir à titre individuel ou collectif.
L’étudiant qui s’inscrit, à titre individuel, à un concours ou à un prix,
engage sa responsabilité propre et garde l’intégralité des droits
attachés à la propriété intellectuelle des travaux produits et en perçoit
les récompenses en cas de succès. Le travail réalisé pour un concours ne
remplace, ni par nature ni automatiquement, le travail demandé dans le
cadre pédagogique.
C’est pourquoi, si la participation à un concours a des conséquences sur
la présences aux cours et aux projets/ateliers, l’étudiant est tenu d’en
informer les enseignants, de leur demander les autorisations d’absence,
et de négocier avec eux les modalités éventuelles de la prise en compte
de ce travail. Sauf accord écrit du Directeur de l’École et disponibilité
des matériels, l’étudiant ne saurait utiliser les équipements de l’École
pour réaliser son projet.
Dans la mesure où il aurait à justifier d’une inscription dans une école
d’art pour pouvoir participer à un concours, l’étudiant est encouragé à
303
communiquer cette appartenance en cas de succès (sélection, prix). Un
concours qui serait présenté au nom de l’école, engage sa responsabilité
et est réalisé sous la responsabilité des enseignants. Il mobilisera les
moyens de l’École. Cela implique de la part des étudiants participants
l’abandon sur la propriété du travail réalisé ou sur le prix attribué. En
retour, et en cas de succès, il sera fait mention du nom des étudiants à
chaque occasion de communication sur le projet lauréat. Il appartiendra
à l’École de gérer les retours positifs éventuels (contacts, propositions
de travail, etc.) pour l’intérêt commun.
1.14 – Stages en entreprises
1.15 – Voyages et déplacements pédagogiques
À l’occasion de certaines manifestations ou expositions, des séjours et
des déplacements peuvent être organisés soit directement par l’École
(qui peut prendre en charge financièrement certaines prestations), soit
par des enseignants et/ou étudiants.
Dans ce cas, si l’École ou les enseignants peuvent être des
intermédiaires pour les contacts avec des prestataires ou la négociation
de tarifs, ces déplacements se font alors sous la seule responsabilité des
enseignants et/ou des étudiants organisateurs et ne sauraient engager
celle de l’École.
1.16 – Discipline, respect des consignes de sécurité
L’ensemble des usagers et personnels de l’École sont tenus de
respecter les recommandations, injonctions ou dispositions prises par
l’établissement concernant la vie en collectivité, l’hygiène, les économies
d’énergie, l’entretien, la maintenance des matériels et espaces communs,
les comportements, la sécurité etc.
Les étudiants devront respecter les règles qui leur seraient
éventuellement rappelées par tout agent en poste dans l’établissement,
(administratif, technique, pédagogique, de sécurité) dans la mesure où
celui-ci représente l’autorité. En cas de manquements graves aux règles
constatés, à la demande du directeur, un conseil de discipline pourra
Règlement intérieur
Les stages sont fortement conseillés à l’ensemble des étudiants, dès
la 1re année : les périodes dédiées aux stages sont prévues dans la
programmation de l’année.
Les étudiants du département Design d’espace (DNAT) doivent quant
à eux effectuer obligatoirement des stages pour une durée totale de
2 mois, sur les 2 années du premier cycle et pour présenter leur DNAT.
Tout stage engageant l’étudiant dans le cadre de son cursus fait l’objet
d’une convention de stage fournie par l’École, à compléter par la
structure d’accueil.
304
être convoqué pour examiner l’opportunité et la teneur des sanctions à
prendre envers le(s) fautif(s).
1.17 – Ressources informatiques
Lors de leur inscription, les étudiants signent la Charte informatique de
l’établissement et s’engagent à en respecter les termes tout au long de
leur scolarité.
Charte d’utilisation du réseau
informatique
L’informatique doit être au service de chaque citoyen. Elle ne doit porter
atteinte, ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie
privée, ni aux libertés individuelles ou publiques (Article 1 de la loi du 6
janvier 1978). Un système informatique est défini comme l’ensemble des
éléments matériels et logiciels appelés ressources informatiques mis à
la disposition d’utilisateurs pour permettre le transport, la mémorisation
et/ou le traitement automatisé de l’information.
1.17.1 – Domaines d’application
Les règles de bonne conduite de la présente charte s’appliquent à toute
personne autorisée à utiliser les réseaux et les systèmes informatiques
de l’École Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée
ainsi que les systèmes informatiques d’organismes extérieurs accessibles
depuis l’École. Le directeur de l’École Supérieure d’Art et Design et les
responsables ayant en charge les systèmes informatiques édictent les
règles de fonctionnement interne en cohérence avec la présente charte.
1.17.2 – Conditions d’accès aux systèmes informatiques
Le droit d’accès nominatif aux systèmes informatiques est personnel et
incessible. L’utilisation des moyens informatiques de l’établissement est
limitée à des activités de recherche et d’enseignement.
1.17.3 – Respect du caractère confidentiel des informations
Les utilisateurs ne doivent pas tenter de lire ou de copier les fichiers
d’un autre utilisateur sans son autorisation. Ils doivent également
s’abstenir de toute tentative d’intercepter les communications privées
entre utilisateurs, qu’elles se composent de courrier électronique ou de
dialogue direct.
1.17.4 – Respect des droits de propriété
Les utilisateurs doivent s’abstenir de faire des copies de tout logiciel
autre que les logiciels gratuits du domaine public. Les fichiers des
305
agents de l’établissement sont et demeurent la propriété de l’École.
Les étudiants sont tenus de récupérer et supprimer leurs fichiers des
ordinateurs de l’établissement avant le 30 juin de chaque année. l’École
ne pourra être tenue responsable en cas de perte de ces données.
1.17.5 – Respect des principes de fonctionnement des systèmes
informatiques
Aucun utilisateur ne doit installer de logiciel sur une machine dont il
n’est pas responsable. Les utilisateurs ne doivent pas utiliser de comptes
autres que ceux auxquels ils ont légitimement accès. Ils ne doivent pas
non plus effectuer de manoeuvre qui aurait pour but de méprendre
les autres utilisateurs sur leur identité. Ils doivent s’abstenir de toute
tentative de s’approprier ou de déchiffrer le mot de passe d’un autre
utilisateur, de modifier ou de détruire les fichiers d’un autre utilisateur
et de limiter ou d’interdire l’accès aux systèmes informatiques d’un
utilisateur autorisé.
- D’interrompre le fonctionnement normal du réseau ou d’un des systèmes connectés au réseau ;
- De s’allouer des adresses IP sans autorisation ;
- D’accéder à des informations privées concernant d’autres utilisateurs du réseau ;
- De modifier ou de détruire des informations sur un des systèmes connectés au réseau.
1.17.7 – Accès aux salles contenant le matériel informatique
Les utilisateurs s’engagent à respecter les règles d’accès aux salles
contenant le matériel informatique.
1.17.8 – Respect de l’intégrité des ressources informatiques
Tout développement, installation ou utilisation de programmes
permettant de contourner la sécurité, de s’approprier des ressources ou
de gêner les utilisateurs est rigoureusement interdit.
1.17.9 – Respect mutuel des individus entre eux
Les utilisateurs ne doivent pas persécuter un individu à l’aide d’outils
électroniques.
La présente charte n’a pas pour but d’être exhaustive en termes de
lois, droits et devoirs que doit respecter tout usager d’un système
informatique. Elle a pour but d’informer de leur existence et d’avertir
Règlement intérieur
1.17.6 – Utilisation des réseaux informatiques
Tout utilisateur d’un réseau informatique de l’École Supérieure d’Art
et Design Toulon Provence Méditerranée s’engage à ne pas effectuer
d’opérations qui pourraient avoir pour conséquence :
306
des risques encourus. Outre les règles déontologiques, l’utilisation
d’un système informatique quel qu’il soit, est soumis au respect d’un
certain nombre de textes de lois. Leur non-respect est donc passible de
sanctions pénales (amendes et éventuellement emprisonnement, allant
jusqu’à 5 ans d’incarcération et 300 000€ d’amende, en particulier pour
les gestionnaires des dits systèmes).
Pour information des extraits de textes concernant :
- La fraude informatique : « […] l’accès ou le maintien frauduleux dans un système informatique […] la
falsification, la modification, la suppression ou l’introduction
de traitements dans un système dans le but d’en fausser le comportement, […] sont considérés comme des délits […] La tentative de ces délits relève des mêmes peines […] » (loi dite Godfrain).
- La protection des logiciels : « […] la copie de tout logiciel autre que ceux du domaine public est interdite […] » (loi du 5 janvier 1985).
- La confidentialité : « […] l’utilisateur d’un système informatique ne doit pas tenter de lire ou de copier les
fichiers d’un autre utilisateur sans son autorisation… »
L’École Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée
se réserve le droit d’engager des poursuites au niveau pénal
indépendamment des sanctions administratives vis-à-vis de toute
personne ayant directement ou indirectement participé à la violation de
la présente charte.
1.18 – Droits à l’image et droits d’auteur
1.18.1 – Droit à l’image
Lors de l’inscription, il est demandé à l’étudiant de signer une
autorisation permettant à l’établissement de le photographier et/ou
le filmer et à diffuser, le cas échéant, ces images sur les supports de
communication de l’École (site Internet, catalogues, documents de
communication…) durant sa scolarité.
1.18.2 – Droit d’auteur
Il est demandé à l’étudiant, lors de son inscription, d’autoriser
l’établissement à user de la possibilité de diffuser et reproduire sur
les supports de communication de l’École (site Internet, catalogues,
documents de communication…), les travaux qu’il aurait réalisés dans le
cadre de sa scolarité.
307
Chapitre 2 : Règlement intérieur des
ateliers techniques
L’École Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée
dispose d’ateliers spécialisés pour la réalisation des travaux des
étudiants dans le cadre de leur pratique artistique : fer, volume, bois et
maquette.
2.1 – Conditions d’accès aux ateliers
2.2 – Usage des ateliers
L’usage des ateliers est réservé à la réalisation de travaux entrant dans le
cadre du cursus et suivis par un enseignant, sauf autorisation spéciale et
expresse.
2.3 – Horaires d’ouverture
Les horaires d’ouverture sont organisés en fonction des cursus
étudiants et des pratiques amateurs. Ils sont tenus à la connaissance des
étudiants par voie d’affichage public. Tout changement ou organisation
particulière liés à un événement ou un projet spécifique, sera signalé dès
que possible afin que chaque étudiant ou usager puisse organiser son
agenda en conséquence.
2.4 – Règles de sécurité
L’accès aux machines-outils fait l’objet d’une formation pendant le
cursus. Toutefois, les travaux nécessitant l’usage des machines-outils,
d’équipements (fours céramiques) spéciaux sont interdits en dehors
de la présence du personnel spécialisé (responsable technique ou
professeur) de l’établissement.
2.4.1 - Consignes à respecter
L’étudiant doit respecter les règles élémentaires de chaque atelier : la
tenue vestimentaire doit être adaptée. Cela exclut :
- Les vêtements amples, écharpes, pendentifs susceptibles Règlement intérieur
L’accès aux ateliers techniques est réservé exclusivement aux étudiants
dûment inscrits, aux stagiaires (sous convention de stage), aux
personnes inscrites dans les pratiques amateurs, au personnel de l’École,
ainsi qu’aux personnes dûment autorisées par l’École (partenaires,
intervenants, spécialistes, entreprises, etc…). Pour certains ateliers
spécialisés (Fer et Bois) l’accès aux machines-outils n’est pas autorisé
pour les périscolaires. En cas de dommages affectant des personnes
non autorisées à circuler dans l’École, la responsabilité de l’ESADTPM ne
saurait en aucun cas être engagée.
308
d’être pris dans les éléments rotatifs ;
- Les vêtements en matières inflammables pour les travaux de soudure ou proches d’une source thermique.
Les étudiants devront porter obligatoirement les accessoires de sécurité
fournis par le responsable d’atelier : lunettes, tablier cuir, masques,
gants, etc. l’École ne fournit pas les chaussures de sécurité. Il revient à
chaque étudiant, sous sa seule responsabilité, d’utiliser les chaussures
adaptées à certains travaux et manutention.
2.4.2 – Comportements
Chaque étudiant et/ou utilisateur se doit de respecter strictement les
consignes suivantes :
- L’utilisation des appareils électriques, électroportatifs, et de l’outillage doit se faire conformément à leur destination
et aux prescriptions des constructeurs.
- Le comportement des étudiants ou utilisateurs lors des travaux doit être compatible avec la destination des ateliers.
- Tous les étudiants ou utilisateurs doivent veiller scrupuleusement au respect des consignes de sécurité
vis-à-vis des autres utilisateurs.
Rappel : Chaque étudiant est responsable des dommages causés aux
personnes, biens mobiliers et immobiliers présents dans l’École et qu’il
doit garantir au titre de la responsabilité civile.
2.5 – Nettoyage des outils
Après utilisation des machines et du matériel, les étudiants doivent
impérativement nettoyer et ranger les accessoires, l’outillage et l’espace
de travail. Les matériaux fournis par l’École sont mis à disposition par
les responsables d’ateliers ou par les professeurs dans la seule mesure
où ils sont utilisés pour des exercices et projets entrant dans le cadre
pédagogique. Ils ne sont pas en libre-service.
309
Chapitre 3 : Règlement intérieur de la
bibliothèque
3.1 – Horaires d’ouverture
Les horaires d’ouverture aux publics sont affichés à l’extérieur des
locaux. Tout changement ou fermeture non prévu doit être signalé dès
que possible par voie d’affichage public. Les plages hebdomadaires
de fermeture aux usagers sont consacrées au travail spécifique
d’informatisation du fonds existant, du catalogage, de la gestion
biblio-économique, de la préparation des marchés publics, des
commandes, de la réception des livraisons, de la maintenance des
rangements et des ouvrages.
3.2 – Conditions d’inscription
3.3 – Conditions d’accès
La bibliothèque-médiathèque est accessible au personnel de l’École,
aux professeurs et aux étudiants inscrits dans le cursus pour le prêt et la
consultation.
En revanche elle est accessible, aux horaires d’ouverture, uniquement
pour la consultation sur place, aux personnes fréquentant les ateliers de
pratiques amateurs et aux personnes extérieures à l’établissement, ayant
acquitté un droit d’inscription annuel de 30€.
Dans le cadre de partenariats ponctuels ou de conventions avec des
services, ou structures du bassin métropolitain, le prêt d’ouvrage est
possible sous certaines conditions définies au cas par cas. Les enfants
mineurs ne sont admis qu’en compagnie d’un adulte (parent, enseignant,
assistant).
3.4 – Prêt
Certains documents sont par nature exclus du prêt (usuels, livres
d’artistes…).
Le prêt est réservé aux étudiants et enseignants sur présentation de leur
carte nominative.
Règlement intérieur
L’inscription, renouvelable de date à date, est valable un an. Pour tout
emprunt de document, il devra être fait état d’un statut d’enseignant,
d’étudiant ou de chercheur. La carte de lecteur, délivrée lors de
l’inscription sur présentation d’une pièce d’identité (carte d’identité,
passeport ou permis de conduire), et de la carte d’étudiant, est
personnelle, individuelle et nominative. Elle doit être présentée
pour tout emprunt. Les détenteurs d’une carte doivent signaler tout
changement de patronyme, de lieu de résidence ou de numéro de
téléphone ainsi que toute perte éventuelle de cette carte.
310
Le prêt de livres et de documents est limité en nombre (5 maximum) et
en durée (1 mois maximum).
3.4.1 – Perte ou détérioration des biens empruntés
- En cas de perte ou de détérioration, les emprunteurs sont tenus de remplacer le document : dans le cas où l’ouvrage est épuisé, il leur sera proposé l’achat d’un ouvrage équivalent en prix.
- En cas de perte ou de détérioration d’un DVD, l’utilisateur
ne pouvant acquérir ce document avec les droits de prêt et de consultation sur place, il devra acquitter la somme forfaitaire de 30 euros.
3.4.2 – Quitus
Tout résultat d’évaluation et de passage en année supérieure ne sera
délivré à l’étudiant par le secrétariat pédagogique, que sur présentation
du quitus délivré par la personne en charge de la bibliothèque, attestant
que l’étudiant a restitué tous les documents empruntés.
3.4.3 – Sanctions
En cas de retard prolongé dans la restitution des documents,
l’emprunteur s’expose à une suspension provisoire ou définitive des
prêts.
3.5 – Photocopies
Afin de respecter les droits d’auteurs et de la propriété intellectuelle,
les photocopies ne sont autorisées que selon les conditions (nombre et
type) contractualisées annuellement entre l’École et le Centre français
d’exploitation du Droit de Copie. L’École Supérieure d’Art et Design ne
pourra être tenue pour responsable en cas d’utilisation abusive.
3.6 – Utilisation des outils multimédia
Les postes Internet sont entièrement réservés à la recherche
documentaire ; étudiants et enseignants en sont donc les utilisateurs
prioritaires. Pour consulter, l’utilisateur doit s’inscrire auprès de
la personne en charge de la bibliothèque. En cas d’affluence, la
personne en charge de la bibliothèque attribue à chacun une plage de
consultation d’une demi-heure, sur réservation.
Le téléchargement, les « chats », forums, commentaires de blogs, les
commandes et paiements en ligne, les e-mails (envoi / réception),
la consultation et création de messageries ne sont pas autorisés.
L’utilisation de clé USB, portable, baladeur, cd audio, cd-rom, et
311
dvd cd-rom autres que ceux de la bibliothèque n’est pas autorisé.
L’impression de documents est soumise à l’autorisation de la personne
en charge de la bibliothèque.
L’usager s’engage à utiliser à des fins privées et non commerciales, les
impressions réalisées.
3.7 – Accès – Sécurité
Le responsable de la médiathèque peut être amené à :
- Refuser l’accès en cas d’affluence ou de danger pour l’ordre ou la sécurité des biens ou des personnes ;
- Contrôler les issues et demander aux usagers de présenter le contenu de leurs poches, sacs, sacoches ou bagages, dans le cas d’un constat d’infraction ;
- Exclure toute personne ayant consciemment détérioré les documents, matériels ou équipements.
Selon les circonstances et pour ces opérations le responsable pourra
avoir recours à l’agent de sécurité chargé de l’École.
3.8 – Interdictions
L’utilisation des téléphones portables est interdite dans l’enceinte
de la bibliothèque de même que l’utilisation de baladeurs et d’iPod.
Il est strictement interdit de boire et manger dans l’enceinte de la
bibliothèque. La prise de photographies ou de films vidéo est soumise à
l’autorisation préalable de la personne en charge de la bibliothèque.
3.9 – Dons
Toute personne qui souhaite faire un don de documents, ouvrages
à la bibliothèque-médiathèque de l’École Supérieure d’Art et Design
est invitée à en informer au préalable le/la responsable du Centre de
documentation ou son représentant qui pourra le soumettre, le cas
échéant, à la décision de sa collectivité.
Règlement intérieur
312
Chapitre 4 : Les ateliers de pratique
amateur
Les cours publics proposés par l’École Supérieure d’Art et Design Toulon
Provence Méditerranée peuvent prendre la forme suivante :
- Pratique sous forme de cours ou ateliers (dessin,
peinture, sculpture sur bois, reliure, terre/céramique, gravure, photographie argentique et numérique) ou de stages thématiques
- Théorique (histoire des arts).
4.1 – Inscriptions
4.1.1 – Modalités d’inscription
Les inscriptions se font sur place auprès du régisseur (secrétariat
pédagogique) à compter de la seconde semaine de septembre. En
l’absence des pièces justificatives sollicitées et du paiement du (ou des)
atelier(s), aucune inscription ne peut être effective. Toute inscription
est annuelle ou ponctuelle (stages). Les inscriptions en cours d’année
sont possibles. Toutes les inscriptions se font dans la limite des places
disponibles. Toute modification intervenant au cours de l’année
(changement d’adresse, changement de cours, numéro de téléphone…)
doit être signalée à l’administration.
4.1.2 – Droits d’inscription
Les droits d’inscription sont fixés par le Conseil d’Administration. Ils ne
peuvent en aucun cas être revus a posteriori notamment au regard de la
quantité de cours effectivement suivis. Aucun remboursement ne peut
intervenir en cas de non suivi des cours pour raisons personnelles (sauf
cas de force majeure).
4.2 – Organisation
4.2.1 – Calendrier pédagogique
L’enseignement est dispensé de septembre à juin selon le calendrier
pédagogique à l’exception des périodes de vacances scolaires et des
jours de fermeture exceptionnelle de l’établissement. Des événements
ou circonstances particulières peuvent nécessiter des modifications,
voire des annulations de séances.
4.2.2 – Assiduité
Une présence assidue aux cours est souhaitable. Les changements
d’atelier ou de cours sont exceptionnels. Ils s’effectuent auprès
du secrétariat en fonction des places disponibles, après avis des
313
enseignants concernés.
4.2.3 – Élèves mineurs
Les enfants doivent être accompagnés et récupérés par leur
représentant légal à la sortie de l’établissement. Dès leur sortie de
l’école, ils se trouvent sous la responsabilité de leur représentant légal.
4.2.4 – Conduite et discipline
Aux cours comme aux intercours, il est exigés de l’ensemble des élèves
une attitude correcte, dans le respect des personnes, des biens et des
lieux (ranger les outils, les tables, nettoyer sa place…). Les injures, les
menaces, les violences écrites, verbales ou physiques sont proscrites.
Toutes dégradations graves des équipements, volontaire ou par
négligence, seront facturées à leurs auteurs à leur coût de réparation
ou de remplacement. Les manquements au règlement intérieur et aux
règles de conduite de l’École peuvent faire l’objet de sanctions pouvant
aller jusqu’à l’exclusion définitive des cours.
Règlement intérieur
4.2.5 – Fournitures et matériel
Le matériel courant est à la charge des élèves. Il convient d’attendre
les précisions des enseignants qui seront communiquées lors de
l’inscription avant tout achat.
Le matériel de l’école et les salles de cours ne sont pas accessibles en
dehors des horaires de cours et sans la présence de l’enseignant. Les
élèves doivent veiller à leur matériel, qu’il s’agisse de leurs effets et
affaires personnelles, ou des travaux produits dans le cadre de l’École.
En cas de vol, disparition ou destruction accidentelle ou volontaire,
l’École ne saurait être tenue responsable.
314
Direction de la publication : Jean-Marc Réol
Rédaction : Équipe pédagogique de l’École Supérieure d’Art et Design
Toulon Provence Méditerranée, Jean-Marc Réol et Estelle Arnaud.
Conception : collective, dans le cadre d’un workshop sous la direction
d’Hugues Coudurier.
Impression : Hémisud
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NOTES
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