Liberté religieuse menacée en Inde

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Liberté religieuse menacée en Inde
Communiqué du 1er juin 2012
Rapport à l’ONU : l’Alliance évangélique mondiale demande l’abolition des lois
anti-conversion.
Liberté religieuse menacée en Inde
L’Inde, plus grande démocratie du monde, connaît aussi d’importants défis dans le respect des
droits humains. La liberté religieuse fait partie de ces défis comme l’ont soulevés plusieurs
Etats, lors de l’Examen périodique universel (EPU) qui s’est déroulé à Genève dans le cadre du
Conseil des droits de l’homme, le 24 mai dernier. L’Alliance évangélique mondiale avait attiré
l’attention des diplomates sur la situation des minorités religieuses dans un rapport préparé
conjointement avec l’Alliance évangélique indienne (EFI).
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Genève, le 1 juin 2012 (mm/th) – L’Alliance évangélique mondiale (AEM) et l’Alliance
évangélique indienne (EFI) ont rappelé, dans un rapport présenté en vue de l’Examen
périodique universel (EPU) de l’Inde au Conseil des droits de l’homme, que 6 Etats indiens ont
adopté des législations dites « anti-conversion », en contradiction avec le droit international
et la liberté religieuse. Ces lois sont le prétexte d’attaques et de discriminations à l’égard des
minorités religieuses, notamment chrétiennes.
Plusieurs Etats recommandent l’abolition des lois « anti-conversion »
Au cours de l’examen périodique de l’Inde, plusieurs Etats se sont dits sérieusement
préoccupés par les violences visant les minorités religieuses. L’Allemagne, l’Italie et les PaysBas ont ainsi spécifiquement recommandé que l’Inde abolisse ces lois « anti-conversion », une
recommandation que l’AEM et l’EFI avaient également présentée dans leur rapport. L’EFI a
d’ailleurs lancé une procédure judiciaire dans l’un des Etats indiens, en Himachal Pradesh,
remettant en question la constitutionnalité de ces lois.
Des lois qui alimentent la violence
Ces lois, déjà dénoncées par le Rapporteur spécial de l’ONU pour la liberté religieuse, sont le
fruit d’une propagande extrémiste s’opposant à la présence de chrétiens et de musulmans en
Inde. Elles exigent notamment qu’une personne désirant changer sa religion en informe le
responsable du district, avant que la cérémonie de conversion n’ait lieu. Ce climat
d’intolérance se traduit dans une violence qui va croissante d’années en années. En 2009,
selon les derniers chiffres officiels du gouvernement indien, les violences
intercommunautaires ont fait 125 victimes. Le Réseau évangélique suisse (SEARES) est très
sceptique quant à l’utilité de ces lois. Elles tendent davantage à restreindre la liberté
religieuse qu’à la protéger.
Pour plus d‘informations, contacter:
Michael Mutzner, représentant permanent de l’AEM à Genève: 076 587 00 12
Liens : Rapport de l’AEM et de l’EFI (en anglais)
Le Réseau évangélique suisse (SEARES) est un mouvement qui regroupe environ 590 Eglises évangéliques et paroisses
réformées en Suisse, 170 organisations chrétiennes ainsi que des membres individuels au sein de 81 sections locales. En
Suisse alémanique, il apparaît sous le nom de Schweizerische Evangelische Allianz (SEA). Avec ses deux branches
régionales, il représente quelque 250'000 chrétiens de conviction évangélique, dont un peu plus de 40'000 pour la Suisse
romande. Au plan international, il est affilié à l’Alliance évangélique mondiale, qui représente quelque 600 millions de
chrétiens avec ses 129 alliances nationales.
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