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NÉCROLOGIE
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HUBERT LAROUSSE
(1882-1964)
La pharmacie bordelaise aussi bien d’officine qu’industrielle, porte le deuil
d’Hubert Larousse. Elle vient de perdre un de ses membres les plus éminents,
qui, pendant un demi-siècle, a donné l’exemple de la dignité, la conscience
professionnelle, du labeur acharné qui conduit à la réussite.
Né en 1882 à Parentis-en-Born, il fut diplômé en 1904. Après avoir installé
son officine il fondait en 1912 ses Laboratoires et mit au point sa fameuse
farine Larousse, fort connue et utilisée en France et à l’étranger, et qui a
été distribuée exclusivement par les pharmaciens. Son activité et sa science
galénique l’amenèrent à créer d’autres spécialités qui, sans avoir eu
l’importance de la farine, ont été et sont encore souvent prescrites.
Grâce à ses connaissances générales et spécialement pharmaceutiques, il a
pu former de nombreux stagiaires, auxquels non seulement il donna un
enseignement théorique et pratique remarquable, qui conduisait souvent ses
stagiaires au prix de stage, mais encore il leur montra l’exemple de la plus
scrupuleuse honnêteté et de la parfaite conscience professionnelle.
Il fut récompensé par son élévation à la dignité de chevalier de l’Ordre
de la Santé publique, chevalier des Palmes académiques.
Ancien élève de la Faculté de Bordeaux et grand sportif, il mit au service
du sport son dynamisme et ses qualités d’organisateur.
Il fut un des fondateurs du Bordeaux Etudiant Club et un des pionniers de
la fondation du sport estudiantin par l’Université elle-même. Les beaux
terrains du Stadium universitaire, qui permettent à la jeunesse universitaire
et scolaire de s’ébattre au grand air, sont dus à sa ténacité, à ses
innombrables démarches et à ses relations.
Dès 1930, grâce à Larousse et à son ami Fournier, Bordeaux fut la première
ville française à posséder des installations sportives appartenant à l’Université.
Il était lui-même un véritable sportif, et tous les anciens du B.E.C. se
souviennent qu’il y a peu d’années encore, à l’âge où beaucoup préfèrent un
fauteuil, Larousse jouait sa partie de pelote basque.
Enfin les Bordelais ne doivent pas oublier qu’ils doivent en grande partie
leur splendide parc des sports à cet organisateur infatigable, car il fut
l’administrateur délégué de la Société Parc des sports de Bordeaux-Lescure,
puis ensuite fondateur du Parc des sports municipal, l’organisation actuelle.
Jusqu’en 1933 les sports scolaire et universitaire marchaient en ordre
dispersé ; il lança l’idée et fut, il faut le reconnaître, le principal artisan de leur
unification, en contribuant pour une large part à la création de l’O.S.S.U.
(Office du sport scolaire et universitaire).
D’ailleurs, ses grands mérites sportifs furent reconnus officiellement par
l’attribution de la médaille d’or de l’éducation physique.
Nous, les membres de la Société de pharmacie, qui le connaissions bien,
exprimons notre profond chagrin et nos regrets de la disparition d’un
confrère qui avait su attirer l’estime de tous par son amabilité, sa parfaite
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courtoisie, son labeur acharné et efficace, ses hautes qualités de l’esprit et du
cœur.
Nous partageons l’immense douleur qu’éprouvent Mme Larousse, M. le
Doyen et Mme Tayeau, M. et Mme J.-P. Larousse et tous ses petits-enfants ;
puissent la sincérité de nos condoléances, les nombreuses marques de
sympathie dont ils ont été l’objet, atténuer la peine immense que leur cause sa
disparition.
G. V.
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REVUE DES LIVRES
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De la cause au traitement des rhumatismes. Etiologie bio-électronique,
traitement curatif, catalytique et tissulaire, par le docteur Henry PICARD
Libraire S.A. Maloine, édit., Paris, 1964, 182 pages, 20 radiographies.
Attaché au Centre de Recherches biologiques dirigé par le docteur
J. Menetrier, ancien secrétaire général de la Fondation Carrel, le docteur
Picard a orienté ses recherches vers la question des terrains rhumatisants.
Partant de constatations sur l’effet des catalyseurs métalliques, l’auteur
remonte aux orientations diathésiques provoquées par inhibitions
catalyliques in vivo.
Ces inhibitions coïncident avec des modifications des constantes électroniques
(pH, rH2, résistivité) et conduisent à l’inactivation des enzymes.
La thérapeutique proposée relance par des réactions en chaîne les
catalyseurs inhibés et fait intervenir des métaux préparés en solution à une
dilution précise,
En complément de ces éléments de base, l’auteur utilise la sérothérapie
tissulaire spécifique de Thomas, les auto-vaccins ainsi que l’hydrothérapie
générale et thermale.
La cicatrisation de lésions arthrosiques évoluées et la stabilité des
résultats est un phénomène qui surprend.
Cet ouvrage, à la fois théorique et pratique, s’adresse à tous les
scientifiques.