Semaine 11 - Ligue de Hockey Les Supers Croulants

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Semaine 11 - Ligue de Hockey Les Supers Croulants
Vendredi 18 novembre 2016 Semaine 11
Sommaire :
L’histoire derrière Michel Beaudoin ET Le retour de Daniel Boutin
Même si Monsieur O ne jouait pas vendredi, le blogueur s’est rendu à l’aréna pour assister au
retour de Daniel Boutin suite à des problèmes de santé, et pour rencontrer des fans.
Je dois admettre que je suis un peu songeur en ce qui concerne Daniel. Comme la plupart des
commentaires entendus, je me suis demandé s’il était prêt à revenir au jeu. Je suis certain qu’il
avait très hâte à son retour mais la santé est plus importante. En tout cas, bonne chance Daniel.
Pour ce qui est des fans, j’ai été gâté par 2 fans très enthousiastes de participer au blogue. Mais je
vais garder certains commentaires pour les mettre dans l’histoire derrière les joueurs concernés.
Cette semaine, nous découvrirons l’Histoire derrière Michel Beaudoin, un hockeyeur cultivé
puisqu’il se dit un lecteur assidu du blogue et qui a eu une vie chargée en dehors du hockey.
Comme c’était mon dernier sujet, j’ai demandé à 15 joueurs pour écrire leur histoire en espérant
obtenir 2-3 réponses positives. J’ai eu l’agréable surprise de recevoir 10 accords. Cela montre que
cette section intéresse les joueurs et moi aussi, même si cela me demande plus de travail. Pour
ceux que je n’ai pas encore contactés, ne vous inquiétez pas car je vais faire le tour de la ligue.
L’Histoire derrière… Michel Beaudoin
Né le 10 juillet 1959 à Val-d'Or en Abitibi, région qui se révèle être une véritable pépinière non
seulement d’arbres pour bâtir les patinoires, mais aussi de joueurs de hockey qui ont fait carrière
soit dans la LNH comme Pierre Turgeon et Éric Desjardins ou dans la LHSCSF comme Michel et
son frère Luc. Pour les férus d’astrologie, il est né sous le signe du cancer, ce qui explique
pourquoi il ne lâche jamais, raison qui a poussé Luc Lachance à le repêcher ces 2 dernières années.
Enfant, il préférait jouer au hockey et au baseball plutôt que de courir dans les bois. Il boxait
souvent avec son frère en utilisant leurs coudes de hockey comme gants de boxe. Mais comme Luc
avait trois ans de plus que lui, Michel a subi plus de KOT que de victoires.
Il a quitté son coin de pays à 16 ans pour entrer au CEGEP puis a gradué en relations industrielles
à Laval en 1982 et a obtenu ensuite un certificat en pédagogie tout en enseignant, comme Luc et
leurs parents.
Michel et Luc ont enseigné à des clientèles féminines délinquantes tous les deux. Lorsque Michel a
vu à quel point une polyvalente était un milieu dur pour Luc, il a choisi la facilité en devenant
enseignant en mathématiques à l'établissement de détention pour femmes de Québec en 1997.
C’était à l'époque où elles étaient incarcérées à la Maison Gomin, bien avant la série Unité 9. Il a
pu constater qu'elles étaient capables d'être aussi crues et vulgaires dans leurs propos que bien des
joueurs de hockey. Michel sera admissible à une libération sans condition d'ici 3 ans.
Veuf depuis 2012, il a une nouvelle flamme du nom de Julie,
suite à une date orchestrée en 2014 par sa belle-sœur.
Elle enseigne en loisir au CEGEP de Rivière-du-Loup et
habite Pohénégamook, soit à plus de 200 km de son cœur.
Mais comme l’a si bien dit le poète Honoré de Balzac :
L’amour ne connaît pas les distances.
Ils se voient les fins de semaine et c’est pourquoi il part vite
après les parties, contrairement au début de sa carrière.
Cette petite ville a sa propre légende, remontant au début de la
colonisation vers 1874, concernant la version locale du monstre du
Loch Ness dans son lac.
Voici d’ailleurs Michel à la recherche de Ponik la « bête du lac »
avec Julie la « belle du lac ».
Michel a 4 beaux-fils
et 5 petits-enfants par alliance :
Marc-Antoine (Georges-Étienne, Simone
et Arthur);
Geoffroy (Samuel et Dominic);
Frédéric;
Simon.
Sûrement un des plus jeunes grands-pères
de la ligue.
Julie est mère de deux grandes filles :
Laurence, une physiothérapeute (avis aux
vieux éclopés de la ligue);
Gabrièle.
Michel a intégré la ligue vers 1989-90, avec son frère Luc et André Caron. Ce dernier a été le seul
retenu pour débuter la saison suite au camp d'entraînement (Michel a été coupé comme un certain
Michael Jordan à son année universitaire mais qui a connu un certain succès dans la NBA).
Mais, comme les gérants de l'époque avaient autant de flair qu'aujourd'hui, c'est Léo-Pierre Émond
qui a fini par le repêcher et il a été échangé aux Rouges de Pierre Bélanger après quelques matchs.
Pour le bénéfice des plus jeunes, mentionnons que dans le temps les recrues participaient à un
camp d’entraînement comme dans la LNH et qu’il y avait une période d’échanges au début de la
saison. Mais les temps ont changé. Maintenant on accepte n’importe qui car on manque de
prospects et les échanges sont impossibles à cause du plafond salarial.
Sa carrière comme hockeyeur :
 Fiche en carrière :
o 254 buts - 278 passes - 532 points - 335 minutes de punition - 428 parties;
o 1 tour du chapeau – 16 buts victorieux (à égalité au 9e rang), sans compter les années
manquantes.

Ses plus beaux souvenirs :
o Les analyses bien arrosées d'après-match (NDLR : La Ligue du vieux poêle) au
Jac & Gil. La réglementation concernant l'alcool au volant était moins sévère et on
avait des informations privilégiées sur les barrages routiers via certains coéquipiers
agents de police de Ste-Foy;
o Sa première coupe remportée sur les puissants Blancs après que Pierre Bélanger
(NDLR : Le Sam Pollock de la LHSCSF du temps) eût convaincu les autres gérants de
leur céder Daniel Asselin, après la période des échanges, car les Blancs étaient trop
dominants. Luc lui en parle encore. Quelle injustice pour lui qui jouait pour les Blancs;
o Comme Luc était meilleur marqueur que lui, Michel garde fièrement dans ses souvenirs
l'année 2005-2006 où il a obtenu 6 points de plus que Luc, malgré le fait que Luc
l'ait, involontairement semble-t-il, blessé pendant qu’il l’aidait à déménager.

Sa plus grande déception :
o Malgré leurs nombreuses années dans la ligue, n’avoir jamais pu jouer avec son frère
car leurs rangs de repêchage (NDLR : Secrets dans le temps) étaient incompatibles.

Ses réflexions philosophiques :
o Joueur qui donne toujours son 110% même si cela paraît de moins en moins chaque
année. Selon lui, l'important pour les BOYS, c'est la DURETÉ... DU MENTAL;
o Il n’a pas de gardien préféré si ce n'est celui qui lui permet de marquer des buts. Il croit
que s’il avait joué plus d'années contre Jacques Bussière plutôt qu'avec lui, ses
statistiques personnelles seraient sans doute meilleures. Mais comme il est un joueur
d'équipe, elles comptent peu;
Malheureusement, Julie lui a demandé de se garder une petite gêne concernant ses talents
personnels qu'elle ne souhaite pas partager. Pourtant, on a tous vu Michel sous la douche.
Les 3 étoiles Sylvain-Paquet
Pascal Blais
DataDis (Bleus)
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
Gilles Perron
DataDis (Bleus)
Alain Bureau
Toitures des 2 Rives (Rouges)
Pascal a bien fait de remplacer ses gants Fisher Price par d’autres achetés aussi chez ToyRUs;
Gilles : Monsieur O commence à être jaloux de ses nombreuses sélections;
Alain : Beau retour en force après une absence de près de 2 ans.
Le Coin des fans
Sandra Jacques (heureusement pour elle sans lien de parenté avec
André), la conjointe de Christian Imbeault, le gardien des Rouges.
Même si elle a été traumatisée par une photo de Monsieur O avec son
T-shirt tricoté sexy, elle voulait un selfie à la Justin Trudeau avec le
blogueur après la partie.
Vous auriez dû voir la face de Christian lorsqu’il m’a vu tendrement
enlacé avec sa blonde à sa sortie de la patinoire. Dommage que je n’aie
pas pensé à le prendre en photo.
Elle voulait savoir si Monsieur O faisait des ventes de garage l’été pour se débarrasser de ses gilets
sexy (NDLR : Il les vend sur Kijiji à des collectionneurs qui sont prêts à payer une fortune).
Comme elle a Christian en garde partagée, elle vient le voir aux 2 semaines. Elle vient de réaliser
qu’il lui reste environ 20 ans sans avoir de vendredi libre avec Christian si on compare ses 42 ans
avec les 63 de Monsieur O. En plus, avant de connaître Christian elle n’aimait pas le hockey. Mais
comme le dit le vieil adage Qui prend conjoint prend sport.
Elle avait une crotte sur le cœur suite à une victoire de Monsieur O sur Christian. Je la cite : Je
vous ai vu garder les buts l’autre fois et vous avez eu des méchants coups de m***, de luck. C’est
sûr que cela n’était pas organisé pour pogner la rondelle de même, avec des pirouettes et tomber
assis sur la rondelle. Est-ce que c’était calculé? Lors d’une partie c’était vraiment quelque chose.
Je me disais Ben non, voyons donc. C’était hallucinant de voir cela. Tu (NDLR : Elle ne me
vouvoyait plus) m’as fait rire. C’est le plus beau compliment reçu par Monsieur O comme gardien
depuis Va chier Savard grogné par François Jobin lors d’une partie il y a quelques années.
Elle me parlait comme si j’étais en cause alors que je ne suis que le blogueur. En fait, elle parlait
de Monsieur O en croyant que c’était moi, ce qui n’est pas certain (NDLR : Moi-même je ne sais
pas toujours qui je suis).
Au péril de sa vie, le blogueur a été voir Christian dans la chambre pour ses impressions. Il me
comprenait d’être tombé sous le charme de cette fille si sympathique. Il avait bien ri du selfie mais
il était surtout content que l’entrevue soit finie et avait hâte de montrer le blogue aux enfants.
Mon 2ième fan est Vianney Simard, le beau-père de Richard Demers (propriétaire
de Toitures des 2 Rives, commanditaire des Rouges et joueur des Bleus).
Il a été très surpris de savoir qu’il y avait un blogue sur le site de la ligue et énervé
d’en être la prochaine vedette. Il trouvait que le blogue était une bonne idée pour
les joueurs.
Il a bien aimé jouer au hockey pendant longtemps dans son jeune temps. Mais
après son hockey mineur, il a changé de sport.
Il trouve le calibre de jeu intéressant. Il se dit que cela doit être fatiguant car il n’y avait pas
beaucoup de joueurs par équipe (NDLR : Il manquait plusieurs joueurs). Il croit que les joueurs
sont en forme (NDLR : Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire car la seule forme de la majorité des
joueurs est la forme ronde). Il y a de bons et de jeunes patineurs et cela paraît dans le jeu selon lui.
Il trouve que Richard suit mieux le rythme du jeu comme défenseur que la dernière fois comme
avant où cela était trop vite pour lui (NDLR : Pas sûr que Richard va sourire). Il se débrouille bien.
Richard est venu jouer vendredi même s’il partait dans le Sud à 2H00 samedi matin car il aime
jouer. C’est Vianney et sa femme qui vont garder ses enfants.
Échos du mercredi 16 novembre
 Les Bleus du vendredi ne sont pas venus jouer pour garder leurs forces. Seul Gilles Perron
avait une raison valable d’être absent suite à un voyage à Montréal;
 Monsieur O n’a jamais douté de la victoire et il l’avait prédit à ses coéquipiers dans la chambre
avant la partie;
 Un jeune nouveau gardien soit notre coéquipier avant et défenseur David Dubé qui peut dire
qu’il a fait le tour des positions au hockey (NDLR : Mais pas du kamasutra).
Réflexions philosophiques
 Après le selfie, les joueurs n’oseront plus amener leur blonde par crainte du blogueur;
 Tiens, pas de citations bibliques cette semaine. Je vais devoir aller me confesser.
À+.
Michel