Constelaciones_dossier pédagogique

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Constelaciones_dossier pédagogique
DOSSIER PEDAGOGIQUE
SAISON 2014-2015
2014
Constelaciones
COMPAGNIE ARACALADANZA
Spectacle de danse à partir de 4 ans
Séances scolaires : Mardi 17 mars 2015 – 10h et 14h30
Séance tout public : Mercredi 18 mars 2015 – 14h30
Au Prisme – Quartier des 7 Mares, 78990 Élancourt
Contact : Assistant de développement artistique : Adelin Métairie
01 30 51 75 35 / [email protected]
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Distribution
Idée originale et mise en scène : Enrique Cabrera
Chorégraphie : Aracaladanza
Interprètes : Carolina Arija Gallardo, Jorge Brea Salgueiro, Raquel de la Plaza
Húmera, Jonatan de Luis Mazagatos, Jimena Trueba Toca
Assistantes : Carolina Arija Gallardo, Raquel de la Plaza Húmera
Composition musique originale : Mariano Lozano P. Ramos, Luis Miguel Cobo
Musique : Numbers 1-4 – SimonJeffes.
Musicfor a foundharmonium –SimonJeffes
© 1976 EditionsPenguin Café Ltd.
Conception scénographique et des costumes : Elisa Sanz
Conception des lumières : Pedro Yagüe
Conception de vidéo en scène : Álvaro Luna
Conception des accessoires : Ricardo Vergne
Assistance marionnettes : El Nudo Compañía Teatral
Réalisation des costumes : Ángeles Marín, Paloma Martínez Torres
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Présentation
Après avoir embarqué le jeune public dans le monde de Bosch puis de celui de
Magritte, la troupe espagnole Aracaladanza le convie à plonger dans l'univers
des tableaux du célèbre peintre espagnol Miro.
Constelaciones invite à parcourir un monde où l'enfance et la création sont les
ingrédients d'une pièce délicieuse. Sur scène, ils sont cinq à danser les
matières, les pinceaux, les pigments et les émotions dans une explosion de
couleurs qui sont celles utilisées par Miro dans ses toiles : le rouge, le jaune, le
noir, le blanc, le vert et le bleu...
Pour rester proches de la matière, les danseurs dessinent des formes simples,
des lignes, des courbes, des cercles et des carrés et inventent avec beaucoup
de grâce et de joie les reliefs d'une géométrie imprévue, toujours en devenir.
La scène se transforme en un canevas géant où les corps apparaissent et
disparaissent au gré des formes qui s'inventent avec leur propre rythme.
Extraits vidéo de Constelaciones :
http://www.youtube.com/watch?v=2W1x-9Dr4o8
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Note d’intention
Si un écrivain doit écrire avec ses yeux et un peintre peindre avec l’ouïe,
comment un chorégraphe devrait-il chorégraphier?
Nous n’avons jamais su la réponse même si nous sommes persuadés qu’un
sourire nous aide dans ce rêve impossible de capter un univers.
Comme une attirance vile, impossible d’y échapper, Joan Miró s’est faufilé dans
nos rêves en propulsant l’imagination dans une explosion de couleurs qui nous
a guidés tout au long de ce périple jusqu’à Constelaciones.
Ce chemin comporte ses risques. Nous avons abandonné consciemment la
sécurité de ce que nous connaissions en échange de la liberté, inspirés par le
maître qui, dans son jeu, nous fait découvrir d’autres façons de regarder le ciel
et qui nous oblige à accepter et à cohabiter avec le rythme unique de chaque
travail, de chaque proposition, de chaque œuvre.
Miró nous a montré que la fidélité fait partie inhérente du patrimoine de
l’artiste et que celui-ci doit s’efforcer jusqu’au bout d'être fidèle à son intuition,
ce qui lui permettra de transmettre sa création.
Constelaciones est un cocktail de sensations dans lequel la couleur, les formes
et les jeux nous ont aidés à imaginer un univers repêché parmi les images avec
lesquelles Miró nous a constamment défiés. Le résultat est une œuvre
essentielle, moins figurative que ce à quoi Aracaladanza nous a habitués et
beaucoup plus ”spatiale”.
Le dernier volet de la trilogie que nous entamions par l’inspiration de El Bosco
et que nous poursuivions par l’haleine de Magritte a supposé pour nous un défi
créatif car Miró a exigé de nous un langage très précis et, dans un sens, très
différent de notre registre habituel.
Aracaladanza a toujours cru au pouvoir de l’imagination que nous considérons
beaucoup plus qu’un instrument puissant et essentiel pour changer la réalité.
Nous croyons fermement que c’est le début d’un périple interminable dans
lequel chacun est plus libre et, pour autant, meilleur.
Constelaciones tente d’être un signe dérisoire qui essaie de voler dans une
époque de désolation. Et c’est, en même temps, une aventure que nous
partageons, danseurs, décorateurs, techniciens et producteurs. Tous unis dans
un même rêve ; Amusez-vous bien !
Enrique Cabrera
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Qui inspire ce rêve ?
Le Maitre de la couleur, Joan Miró nous a toujours fascinés par son regard
limpide et transparent.
Sa façon artisanale de créer a réussi à percer les formes et les mouvements
pour créer un langage propre, lumineux.
Sa solide dextérité, fruit de son zèle et de son abnégation, a développé avec
brio des langages divers dans lesquels il a affirmé son compromis.
Sa poésie audacieuse a fomenté avec l’imagination des interprétations
oniriques qui, surpassant le surréalisme, rendent hommage à la Vie.
Méditerranéen d’esprit, Joan Miró nous a convaincus et inspirés pour revenir
jouer en scène et aspirer à transmettre un souffle d’émotion.
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Joan Miró
Imagine une plage. La mer est basse. Le sable est mouillé et lisse. Il n’y a pas
une seule empreinte de pas. C’est comme un tableau immaculé.
Tu as un bâton dans la main. Ou peut-être bien que non. Disons que tu as
seulement tes doigts…
Tu te penches.
Tu ne sais pas quoi dessiner. Tu ne peux pas gâcher le sable, bien que si tu
regardes au loin, tu peux voir que la plage est grande et qu’il y a beaucoup de
sable où personne n’a marché.
Et alors tu te décides et tu dessines et griffes et tu foules de tes pieds et de tes
mains.
Tu te rapproches du bord avec précaution. Tu sais qu’une vague peut te
mouiller. Et tu sais qu’elle peut effacer tes dessins, tes sculptures, tout ce que
tu as fait de tes mains.
C’est ainsi que Joan Miró créait quand il peignait, sculptait ou tissait.
Et c’est ainsi que nous avons fait pour inventer Constelaciones, qui est la
troisième œuvre de Aracaladanza, inspirée d’un plasticien.
Nous avons travaillé avec certaines couleurs et formes qu’utilisaient Miró et
nous leur avons donné un mouvement sur la scène.
Nous avons rêvassé des histoires qui n’ont aucun sens. Nous l’avons fait parce
que cela nous amuse.
Si nous pouvons réussir à ce que toi tu t’amuses, nous en serons heureux.
Et si en plus, quand tu sors de la représentation, des idées fusent et tu laisses
voler ton imagination, ce serait encore mieux !
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Joan Miró.
Artiste.
Constellations.
Rêve.
Ses couleurs nous amusent,
Nous jouons avec ses tracés,
Nous devinons ses intentions.
Des rouges élégants, des jaunes audacieux,
Des bleus attirants, des verts amusants.
E les noirs concentrés !
Une ligne, un carré
Une courbe, un cercle
Et un point et une rayure.
Il y a un œil, un visage
Il y a un poisson, une étoile
Jambes longues et des gros ventres.
Sur le sable nous dessinons
Tellement de magie et de miracles.
Ensuite l’eau l’efface
Et le laisse comme neuf.
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Autour de Constelaciones : pistes pédagogiques
Afin d’appréhender les influences de Constelaciones, nous vous conseillons de
faire découvrir aux élèves Joan Miró et son œuvre.
Joan Miró (1893-1983)
Peintre et sculpteur espagnol du XXème siècle, Joan Miró est une figure majeure
du surréalisme.
Ses premières peintures montrent une certaine influence du fauvisme et du
cubisme. Toutefois son installation à Paris dans les années 20 et sa rencontre
avec les surréalistes marque un tournant dans son travail.
A partir de 1930, il montre une volonté de s’éloigner du mouvement et se
consacre au collage.
Puis, au début de la Seconde Guerre Mondiale, au cours de son séjour dans un
petit village de la côte normande, il est inspiré par le ciel et peint une série de
23 petites toiles qui est intitulée Constellations.
Elles sont réalisées sur un support de papier de 38 × 46 cm que l'artiste imbibe
d'essence et frotte jusqu'à obtenir une texture rugueuse. Il ajoute alors la
couleur en conservant une certaine transparence pour obtenir l'aspect final
désiré. Sur cette couleur de fond, Miró dessine avec des couleurs très pures
pour créer le contraste.
L'iconographie des Constellations veut représenter l'ordre cosmique : les
étoiles font référence au monde céleste, les personnages symbolisent la terre
et les oiseaux sont l'union des deux.
Créer son tableau à la manière de Miró
Vous pouvez amener les élèves à créer une œuvre en utilisant les mêmes
éléments qu’utilisait Joan Miró dans ses tableaux : un fond de couleur, des
formes simples, des couleurs « pures » (les couleurs primaires : magenta - cyan
- jaune ; voire les couleurs secondaires : violet - orange - vert).
Vous trouverez sur ce site une activité interactive qui vous donnera quelques
idées : http://education.francetv.fr/activite-interactive/joan-miro-o10709
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Ressources
• Site de la fondation Joan Miró de Barcelone : www.fundaciomiro-bcn.org
• Quelques ouvrages pour se familiariser avec le travail de Miró :
Dessiner avec Joan Miró, Ana Salvador, Édition Gallimard
jeunesse, 2007
Joan Miró, Sylvie Delpech et Christian Leclerc, Édition Palette,
Collection Art en Formes, 2007
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La trilogie de la peinture
Regarder un tableau et se laisser aller. Place à la fantaisie et au voyage vers de
nouveaux univers. Rêver!
L’admiration pour un instant précis qui offre des images puissantes, figées dans
notre rétine depuis l’enfance, nous a toujours poursuivis depuis que nous
ouvrions des livres de classe.
Tout particulièrement, les œuvres de trois maîtres sans apparente connexion :
El Bosco, Magritte et Miró.
Chaque fois que nous voyions les six petits monstres se promener dans un
tableau ; lorsque les pommes vertes, très vertes, se suspendaient dans les airs
et les rouges se fondaient avec les bleus parfaits, l’émotion s’emparait de nous.
Nous ne le savions pas mais l’étincelle était bien là.
Un jour, Aracaladanza a ressenti le besoin irrésistible d’entrer dans un musée,
celui du Prado. Le Jardin des Délices nous appelait. Et nous l’avons vu. Et nous
l’avons observé, analysé, étudié. Il nous a émus, et nous avons pris une
décision : un jour il allait falloir mettre en scène tout ce qu’il nous a inspiré.
A ce moment-là nous étions absorbés par d’autres idées, mais le sentiment
était fort et le désir a grandi.
Pourtant cela ne s’est pas arrêté à un seul tableau.
Une obsession a commencé à nous envahir: fouiller dans nos souvenirs et
goûter la magie de nos peintres favoris.
C’est alors que nous avons réalisé qu’il était absurde de choisir, car avec le
temps et la patience, nous pourrions rendre hommage à ceux qui nous ont
rendus heureux.
C’est à ce moment là qu’est née la trilogie !
Les pièces ont commencé à s’emboîter. D’abord, El Bosco, puis Magritte. Et
enfin, en dessert savoureux, Miró. D´abord, Pequeños Paraísos. Puis Nubes. Et
ensuite Constelaciones.
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Il s’agit de la première trilogie d’Aracaladanza, mais nous avons la sensation
que cela pourrait ne pas être la seule. Il y a toujours eu des musiciens qui
retentissent dans notre imagination.
Nubes
Pequeños Paraísos
Constelaciones
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L’univers fascinant d’Aracaladanza
Depuis maintenant 18 ans, Aracaladanza partage avec son public un univers
fascinant, qui, par son regard, traversé par l’imagination et la danse, peut
embellir la réalité et la transformer comme par magie.
Et pour invoquer cette magie, il suffit de prononcer le nom même de la
compagnie, et les portes du trésor s’ouvrent.
Prix National de Théâtre de l’enfance et la jeunesse en 2010, pour son
"compromis" avec ce public et son "exigence esthétique, artistique et
technique" ; Primée à plusieurs reprises au FETEN (Foire Européenne de
Théâtre pour Enfants), gagnante de plusieurs Prix Max, reconnue par la
critique, suivie par le public ; invitée par des festivals nationaux et
internationaux, Aracaladanza se distingue par sa façon de travailler singulière,
en mettant en scène de nouvelles visions de l’imagination, et ses spectacles
exquis adressés à un public de jeunes enfants et d’adolescents, avec des
histoires simples, qui, à travers les costumes, la musique, le rythme et le
mouvement, savent aussi faire entrer le spectateur adulte dans un monde
fantastique, qui ne demande qu’à se renouveler dans les rêves.
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La compagnie Aracaladanza
Fantaisie, imagination et magie. Voici les ingrédients essentiels du travail
d’Aracaladanza, compagnie de danse contemporaine madrilène, dont le travail
rigoureux a été reconnu par Le Prix National de Théâtre pour l’Enfance et la
jeunesse 2010.
Le travail de pionnier réalisé en Espagne par la compagnie dirigée par Enrique
Cabrera est devenu une référence de qualité au niveau européen.
Ses productions, ont, de plus, été récompensées par d’importants prix tels que
le Prix Villa de Madrid à la Meilleure Chorégraphie en 2005 pour le spectacle
¡Nada…Nada!, ou les prix remis lors des éditions successives de FETEN :
Meilleur Spectacle de Danse, Meilleure Bande Sonore, Meilleure Conception
des Lumières (1999) pour Ana y el arco de colores. Meilleurs costumes (2001),
pour Maletas ; Meilleur Spectacle (2003), pour Visto y no visto, Meilleure
Conception des Costumes et Caractérisation (2005) pour ¡Nada…Nada! ;
Meilleur Spectacle, Meilleure Musique Originale (2007) pour Pequeños Paraísos
et Meilleur Spectacle (2010) pour Nubes.
En 2008, Aracaladanza, a été récompensée par 3 Prix Max (Prix National des
Arts de la Scène en Espagne) pour Pequeños Paraísos (Meilleur spectacle pour
la jeunesse, Meilleure conception des costumes et Meilleure scénographie). En
2011 pour Nubes, par 2 Prix Max (Meilleur spectacle pour la jeunesse et
Meilleure Conception des costumes), ayant été finaliste des Prix Max pour la
Meilleure conception des Lumières pour ces deux spectacles.
De plus, Aracaladanza, a été la première compagnie de danse espagnole et la
première spécialisée dans les spectacles pour la famille et la jeunesse, qui ait
obtenu 3 Prix Max Arts de la Scène lors d’une même édition.
Mais pour Aracaladanza la reconnaissance la plus importante est d’avoir le
privilège de fasciner un public essentiel aujourd’hui et pour l'avenir de la danse
espagnole. Elle l’a fait tout au long de son histoire, avec 3 pièces de courte
durée, 11 productions de moyenne et grande dimension, 4 spectacles de rue et
pour espaces non conventionnels ; 2 travaux consacrés aux bébés et 7
commandes chorégraphiques nationales et internationales.
Durant les 5 dernières années, la compagnie a levé le rideau à plus de 1.000
reprises, visité des festivals internationaux en Afrique, Europe, l’Australie et en
Asie ; maintenu une étroite collaboration avec des compagnies argentines de
théâtre et de marionnettes et a foulé les scènes de l’Allemagne, l’Australie, la
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France, la Hollande, l’Irlande, du Royaume Uni, du Maroc, de Hong-Kong et de
Taïwan. A maintes reprises invitée des festivals internationaux de danse du
monde entier : le Sadler’s Wells Theatre de Londres et El Mercat de les Flors de
Barcelone. De plus, ses grandes productions présentent toujours leurs
premières au Théâtre de la Abadía de Madrid, qui coproduit aussi
Constelaciones.
Toute cette trajectoire n’aurait pas pu se faire sans l’appui constant du
Ministère de la Culture et de la Communication de Madrid depuis déjà
plusieurs années.
Site de la compagnie : http://www.aracaladanza.com/
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Enrique Cabrera – metteur en scène et chorégraphe
Enrique Cabrera, né à Buenos Aires (Argentine) en 1960 et résident en Espagne
depuis 1989, est le fondateur et la véritable âme d’Aracalandanza, compagnie
qu’il fonde après l’obtention du Prix au Meilleur Chorégraphe concédé par la
VII Concours Chorégraphique de Madrid en 1994 et qui lui permet de participer
à l’American Danse Festival (EU).
Persuadé, depuis ses débuts, que la source d’inspiration provient de la création
pour les publics les plus jeunes, il investit tout son talent avec comme seule
exigence : offrir un travail scénographique d’une qualité maximale au niveau
technique et artistique.
Son travail avec les objets et éléments scénographiques est devenu sa marque
de fabrique, reconnaissable dès le lever de rideau.
Sa conception de l’acte de scène a permis que de nombreux artistes de renom
s’associent à ses projets et se sentent partie prenante de l’acte de création.
Directeur artistique et chorégraphe de tous les spectacles présentés par
Aracaladanza, depuis sa création, Enrique Cabrera a été sollicité pour
collaborer avec plusieurs organisations britanniques. Il a ainsi dirigé des ateliers
de création au The Place (Londres) et à Ipswich (Royaume-Uni), lieux dans
lesquels il a travaillé en 2006, avec un groupe de danseurs adolescents non
professionnels, pour monter un spectacle appelé Dancing on the News.
Le très bon accueil dans le monde anglo-saxon de son travail, où la danse pour
public familial essaie de se frayer un chemin comme en Espagne
précédemment, a interpelé la compagnie britannique Bare Bones qui l’a invité
à développer le projet Anywhichway, présenté en première au Royal Opera
House de Londres en 2005.
De plus, l’agence DanseXchance, résidente à Birmingham (Royaume Uni) lui a
commandé une pièce sur les sens. Dénommée DanceSense, elle a été
présentée en première en avril 2008, puis à nouveau au printemps 2010, et
réalise actuellement une tournée au Royaume-Uni. Cette chorégraphie fait
partie d’un projet éducatif plus large, consacré à l’apprentissage des sens et
adressé au public scolaire britannique.
Mais si le travail de création est important, celui de l’enseignement ne l’est pas
moins. Tout comme l’étude. Il a réalisé un travail éducatif avec des enfants de
tous âges ainsi qu'avec des adolescents qu'il a dirigés lors d’ateliers de danse,
d’improvisation et de composition dans plusieurs villes d’Espagne, du
Royaume-Uni et d’Argentine.
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Il a été invité à plusieurs reprises par l’agence britannique DanceEast pour
organiser des ateliers de création chorégraphique et pour créer des pièces
chorégraphiques pour de jeunes danseurs non professionnels et pour des
professeurs de danse. Le Dundee College (Ecosse) a également invité le
chorégraphe à donner des cours à des professionnels spécialisés dans le travail
auprès du jeune public.
De même, l’Université de Nottingham a décidé de s’associer avec le
chorégraphe et lui a demandé non seulement de donner un cours magistral
mais aussi de transmettre à un groupe de professionnels britanniques sa
passion pour le monde de la création pour les plus petits. Le projet, développé
pendant plusieurs années, a vu naître deux pièces : It´s mine et Sea of Clothes,
qui est toujours en tournée actuellement, puis a mené la résidence de 6
danseurs britanniques pendant 3 semaines au siège de la Compagnie
Aracaladanza.
D'autre part, le soutien international pour son travail de création lui a valu en
2002 une invitation à l'école de danse The London Contemporary Dance School
(The Place) pour tenir le rôle principal et pour diriger un atelier de création
dirigé aux artistes au sein du festival international The Catch (Londres).
Son travail d’enseignement comprend des cours, des séminaires, des ateliers
de danse et des cours magistraux. Un exemple emblématique : le cours Danse
et école à l’intention des professeurs de l’enseignement primaire de Castilla y
León, cofinancé par la Direction Générale de l’Education de Castilla León et le
Fond Social Européen.
Sans oublier les différents cours sur l’éducation des jeunes et la gestion
culturelle qu’il a suivis ces dernières années. Parmi ces cours, celui organisé par
la Direction Générale de l’Education de la Communauté de Madrid en 1994
intitulé La création de spectacles de danse pour publics scolaires. Au cours de
l’année 2002, il assiste au séminaire international, organisé par l’Instituto
Complutense de Ciencias Musicales sur la Diffusion de la danse en Espagne.
Enrique Cabrera a été invité à faire partie du jury de présélection des œuvres
présentées au Concours Chorégraphique de Madrid en 2004 et en 2007.
En 2005, le Ministère de la Culture l’invite à participer au jury de sélection des
danseurs pour l’obtention d’une bourse pour étudier à l’étranger.
Il collabore également activement au programme Trasdanza pour lequel il a
préparé la chorégraphie “Cinco taburetes y no me puedo sentar”.
En 2010, il est invité par Teresa Nieto à participer comme interprète du
spectacle ”Tacita a Tacita”, à l’occasion du 20ème anniversaire de la compagnie
de Teresa Nieto en Compañía.
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Articles de presse
“Les couleurs dansent, les textures, les émotions, et même la matière : la
peinture et les touches de peinture. Ils dansent et sautent, rient, roulent,
jouent, se cambrent, volent se décomposent, peignent.”
“…le spectacle réussit ce que l’on voit rarement dans un spectacle familial : que
le public finisse par applaudir à tout rompre entre les bravos.”
“Comme la peinture, la danse parle d’elle-même. Il est agréable de penser que
ce qui se passe sur scène pourrait très bien se passer chaque nuit devant les
tableaux accrochés à la Fundación Joan Miró ou de n’importe quel autre
musée. De ce fait, assister au spectacle dans une sale de musée serait extra. A
lui, cela lui plairait.”
El País (Cataluña), Clara Blanchar, 5 mars 2013
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“À travers une série de tableaux colorés et élégants, des éléments
scénographiques apparaissent et disparaissent au gré de la fantaisie du
chorégraphe Enrique Cabrera.”
“Élégante, créative et décalée …”
“Le final est une explosion de couleurs : les danseurs lancent des morceaux de
tissus de différentes couleurs en l'air, donnant ainsi vie à une toile surréaliste,
se construisant par une superposition de couleurs en second plan. Les 500
spectateurs conquis font une standing ovation. »
La Provence.com (Ed. Istres), Arnaud François, 12 février 2013
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“Constelaciones, une poétique alchimie unissant danse et peinture.”
“Grâce à une recherche subtile des lumières sur le plateau, les cinq danseurs
prêtent vie aux tableaux du grand peintre surréaliste, pour le plus grand plaisir
des spectateurs. ”
La Provence.com (Ed. Istres), Arnaud Diaz, 6 février 2013
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“…et il réussit à ce que la scène se transforme en un énorme tableau où
apparaissent et disparaissent des corps et des formes qui créent peu à peu des
poésies multiples, belles, sensorielles, d'une grande plasticité.”
“Le résultat est percutant et va au delà de l'inspiration sur l'esthétique de Joan
Miró.”
Revista digital de las artes escénicas, Adolfo Simón, 28 décembre 2012
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“Ils sont uniques, beaux et exquis. La facture technique de la compagnie de
danse contemporaine pour enfants est impeccable et la meilleure chose qu'on
puisse voir”
“Constelaciones est un chef d'oeuvre.”
Cadena Ser, Prado Campos, 27 décembre 2012
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“Un spectacle impeccable. Une explosion de la couleur. Surréalisme conceptuel
sur scène. Lumière. Couleur. Lumière. Couleur. Joie”.
“Ce n'est pas qu'on puisse le manquer. Il faut y retourner.”
hoyenlacity.com, Iria F. Silva, 18 décembre 2012
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