COMITE CONSULTATIF DE LA RESERVE NATURELLE DE L
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COMITE CONSULTATIF DE LA RESERVE NATURELLE DE L
COMITE CONSULTATIF DE LA RESERVE NATURELLE DE L’ETANG DE BIGUGLIA COMPTE RENDU DE LA REUNION du 14 juin 2013 à Bastia Etaient présents en tant que membre du Comité Consultatif : Monsieur F. ORLANDI Conseil général de Haute-Corse, représentant le gestionnaire, représentant le Président de l’Office de l’Environnement de la Corse Madame J. CULIOLI Monsieur P. BELLAVIGNA Direction Régionale de l’Environnement du Logement et de l’Aménagement de Corse Mairie de Biguglia Monsieur E. GUYON Direction Départementale des Territoires et de la Mer Monsieur T. PLANET Madame C. PERGENT-MARTINI Monsieur O. GRANGER Madame D. LUCCHESI Concessionnaire du droit de pêche sur l’étang Présidente du conseil Scientifique de la RNEB Office national de la chasse et de la Faune sauvage Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres Propriétaire Direction Départementale de la cohésion sociale et de la Monsieur G. BATTINI Monsieur L. TASTEVIN protection des populations Madame C. ROL Monsieur C. PIETRI Communauté d’Agglomération de Bastia Fédération départementale des chasseurs de HauteCorse Etaient excusés : Monsieur P. VELLUTINI Monsieur RAMPON Directeur de l’Office de l’Environnement de la Corse Préfecture de Haute-Corse, représentant Monsieur le Préfet de la Haute-Corse Monsieur le Directeur Régional des Affaires Culturelles Etaient absents : Madame la Déléguée régionale de l’Agence de l’Eau Rhône, Méditerranée et Corse Monsieur le Directeur de l’aéroport Bastia-Poretta, représentant le Directeur général de l’Aviation Civile Monsieur le Délégué militaire départemental, représentant le Ministre de la Défense Monsieur le Directeur Départemental de la Sécurité publique Monsieur le Colonel commandant le groupement de Gendarmerie de Haute-Corse 1 Monsieur le Maire de Furiani Madame le Maire de Borgo Monsieur le Maire de Lucciana Monsieur le Président de l’Office de Développement Agricole et Rural de la Corse Monsieur le Président de l’Office d’Equipements Hydraulique de la Corse Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Haute-Corse Monsieur le Président de la Chambre d’Agriculture de Haute-Corse Monsieur le Président du SIVOM de la Marana Madame L. BERENI, propriétaire Monsieur V. BRONZINI de CARAFFA, propriétaire Monsieur le Président du Conservatoire des Espaces Naturels de CorseMonsieur le Président de l’association Cap Vert Monsieur le Président de la Fédération des Associations et Groupements d’Etudes Corses Monsieur le Directeur du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de Corse Monsieur le Président de l’association U Marinu Monsieur le Président du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel Monsieur l’ornithologue de la Direction Régionale de l’Aviation Civile du Sud-Est Etaient également présents : Monsieur P. BONETTI Monsieur F. GERONIMI Conseil Général de Haute-Corse Conseil Général de Haute-Corse Monsieur A. MAZZONI Conseil Général de Haute-Corse- Service Démoustication Monsieur G. VALENTINI Madame S. MARCHETTI Madame S. ETOURNEAU Madame C. STRA Monsieur P. POLI Réserve naturelle de l’Etang de Biguglia- CG2B Réserve naturelle de l’Etang de Biguglia- CG2B Réserve naturelle de l’Etang de Biguglia- CG2B Réserve naturelle de l’Etang de Biguglia- CG2B Réserve naturelle de l’Etang de Biguglia- CG2B Monsieur L. BRIANÇON Monsieur F. VALENTINI Pêcheur Office national de la chasse et de la Faune sauvage Monsieur B. BONNART Madame C. PIAZZA Madame M.L. CASTELLI Madame M. SAVELLI Monsieur P.J. ALBERTINI Direction Départementale des Territoires et de la Mer Office de l’Environnement de la Corse-CBNC Office de l’Environnement de la Corse Office de l’Environnement de la Corse Office de l’Environnement de la Corse L’ordre du jour est le suivant : 1. 2. 3. 4. Approbation du compte rendu du comité consultatif du 20 avril 2012. Présentation du rapport d’activité 2012 par le gestionnaire. Information relative à l’état d’avancement du plan de gestion III de la RNEB. Autorisations du Comité Consultatif : Programme de démoustication pour 2013, 2 Programme des travaux d’entretien des canaux de drainage pour 2013, Demandes d’autorisation pour les études et aménagements : a. Aquascop – Réalisation de campagnes d’acquisition de données terrain en milieu lagunaire b. Conservatoire d’Espaces Naturels Corse – Inventaire des zones humides du bassin versant du Bevinco c. Laboratoire d’aérologie Observatoire Midi Pyrénées – Installation d’une station de mesure de la foudre sur la presqu’ile de San Damiano 5. Informations diverses. La séance débute à 10h15, F. ORLANDI accueille les participants et excuse le Directeur de l’OEC, P. VELLUTINI. Un tour de table est effectué. 1. Le compte rendu du comité consultatif du 20 avril 2012 est adopté à l’unanimité. 2. Présentation du rapport d’activité 2012 par G. VALENTINI (cf. document). Questions diverses : C. PIETRI demande des précisions sur l’impact des métaux lourds sur les poissons, et en particulier sur les organes reproducteurs (boutargue). Selon S. ETOURNEAU, le dosage effectué en 2009 ne montre aucun risque pour les consommateurs, les métaux étant principalement concentrés dans les viscères, cependant aucune étude spécifique ne concerne les gonades. Une étude sera prévue dans le plan de gestion. J. CULIOLI revient sur l’augmentation de la salinité et la tendance à la marinisation du bassin sud. S. ETOURNEAU précise que la salinité est en augmentation, sans parler toutefois de marinisation de l’étang. Les herbiers lagunaires caractéristiques sont en effet toujours bien implantés. C.PERGENT demande si les observations de najas ont été réalisées. D’après S.ETOURNEAU, cette espèce a été observée en 2010, avec une forte régression en 2011, probablement liée à l’évolution de la salinité. Concernant l’état de conservation des roselières, elle explique que le protocole RNF mis en place apporte des informations importantes sur la structure et la densité des peuplements. Ces données sont couplées avec les résultats des observations ornithologiques pour définir l’état de conservation de ce milieu. Pour J. CULIOLI, le suivi de la colonisation par des ligneux pourrait également contribuer à définir l’état de conservation. S. ETOURNEAU indique que le suivi de la dynamique végétale est intégré dans le plan de gestion. Un atterrissement est observé sur certaines zones, sans toutefois être significatif. Dans le cadre de la lutte contre les espèces invasives, C. PIAZZA demande quelles sont les méthodes de lutte mises en place contre le cnétophore. Il n’y a pour l’instant pas de solutions contre cette espèce, le prédateur naturel étant absent de Méditerranée, explique S. ETOURNEAU. Sur l’étang de Berre, cette espèce représente aujourd’hui 80% du zooplancton. 3 J. CULIOLI s’inquiète de l’absence de résultats récents pour les analyses d’eau. S. ETOURNEAU précise que le suivi de la qualité est prévu dans le plan de gestion, et que les analyses liées au suivi DCE demandent un temps de validation très long. P. POLI présente les suivis ornithologiques sur la réserve naturelle : des tadornes ont été observés en périphérie de l’étang l’an passé. Les aigrettes quant à elles ne sont pas nicheuses sur la RN, mais stationnent sur le lido. Par rapport à la problématique chasse, J. CULIOLI demande si cette pratique présente un risque pour la sécurité des personnes ou bien pour le dérangement des espèces. G. VALENTINI répond qu’il s’agit d’un problème majeur de sécurité sur un site accueillant du public, mais également un problème visà-vis des populations de cistudes. F. ORLANDI indique que cette activité est souvent pratiquée sur les secteurs où l’activité humaine est présente, ce qui pose problème. G. VALENTINI précise que la responsabilité pénale du gestionnaire est engagée en cas d’accident. Afin de s’adapter, les visites encadrées sur le Bevincu sont réalisées en dehors des périodes de chasse. L’installation d’une barrière permet de sécuriser le site par rapport aux promeneurs. F. ORLANDI souhaite connaître la position de la fédération de chasse sur le sujet. Selon C. PIETRI, un accord pour fermer la chasse aux abords immédiats des habitations est envisageable. Les chasseurs sont ouverts à la discussion et proposent une réunion technique avec le gestionnaire pour en débattre. J. CULIOLI revient sur la proposition d’une fermeture horaire de la chasse. G. VALENTINI indique que sur Fornagina, un arrêté départemental interdit la chasse. Il souligne que sur le GR20 par exemple, la pratique de la chasse cohabite avec un nombre important de visiteurs. Selon le représentant de la fédération, la cohabitation est facile si la réglementation est respectée par tous : en effet, un joggeur ne peut pas se trouver sur la réserve naturelle ou l’embouchure tandis que les chasseurs disposent de ce droit sur certaines parties. Une information au public est nécessaire. Le gestionnaire précise que dans les plans de gestion I et II, le site du Bevincu était ouvert au public, dans le plan de gestion III, l’ouverture sera exceptionnelle et encadrée par les agents de la réserve. La présence de promeneurs avec des chiens pose un problème pour la cistude, la sensibilisation est effectuée auprès des chasseurs. C. PIETRI demande quelle période pose le plus de problème pour la cistude, et note que le différentiel entre les chiens de chasse et les chiens des promeneurs est très important. La période hivernale présente peu de risque selon S. ETOURNEAU, l’espèce est vulnérable pendant la période de reproduction (printemps/été) et à l’automne. Pour O. GRANGER, la priorité est donnée à la sécurité en action de chasse. Il propose son aide pour des actions de communication auprès des chasseurs. L’importance de la surveillance réalisée par la RN et la notion d’espace surveillé pour le public sont mis en avant par les services de l’Etat, notamment avec le lien qui pourrait être fait avec les plans de contrôle. Le gestionnaire note toutefois une recrudescence des actes d’incivismes, en particulier des tirs de nuit sur les panneaux de signalisation. Information relative à la pratique de la pêche professionnelle dans la réserve naturelle effectuée par le gestionnaire En 2009, le droit de pêche a été accordé à M. PLANET pour une durée de 6 ans. Compte tenu des travaux, l’activité à débutée en 2010/2011. La pêche est pratiquée sur 80% de l’étang, les 20% 4 restant sont en réserve de pêche. Le gestionnaire considère M.PLANET comme un assistant de gestion sur le site. La présence du pêcheur 10 mois par an sur le site contribue grandement à diminuer les actions de braconnage. En ce qui concerne les espèces pêchées, les mulets représentent 90% des prises, qui s’élèvent en 2012 à 50 tonnes. C’est le même chiffre qu’il y a 10 ans, loin des 140 tonnes de la fin des années 90. Le pêcheur est dans l’obligation de laisser 1/3 de l’étang ouvert pour la circulation de l’anguille. La population d’anguilles subit un effondrement des stocks, lié à la situation au niveau mondial : l’espèce est en danger critique d’extinction d’ici 2045. Les anguilles jaunes et argentées sont pêchées dans l’étang. Le plan de gestion piscicole est en place depuis 2007/2008. La période de fermeture 31 mars au 31 juillet est maintenue. Uniquement 400 verveux sont installés sur le plan d’eau par le pêcheur. F. ORLANDI demande l’avis des pêcheurs concernant l’évolution de la population. Ce dernier indique que la population semble en baisse. Toutefois, le fait de laisser 1/3 de l’étang ouvert pour l’anguille permet aux autres poissons de s’échapper. Suite à une réunion du comité régional des pêches, l’augmentation de la maille à 56 mm pour laisser passer les anguilles, avec l’installation d’un barrage total a été proposé sur l’ensemble des étangs de Corse. La représentante de la DREAL indique que cette mesure doit être validée par les autorités compétentes. T. PLANET précise que des filets ont été financés donc pour lui la démarche est validée. J. CULIOLI remarque cependant que l’organisme financeur n’a pas la compétence pour autoriser ce type de mesure. M-L. CASTELLI indique que cela a été validé qu’à titre expérimental. F. ORLANDI demande la saisie des autorités compétentes pour validation. Les services de l’Etat s’inquiètent des impacts au niveau écologique d’un barrage total. Selon G. VALENTINI, cela pose un problème pour la libre circulation des eaux. Les débris végétaux en suspension viennent combler les filets très rapidement, ce qui peut favoriser l’apparition d’une crise trophique. T. PLANNET précise que le barrage est placé à l’aide de chaines permettant de le relever si besoin. Le gestionnaire assume le décret autorisant la pêche et rappelle le rôle économique et sociologique. Il précise cependant qu’il faut en théorie assurer la libre circulation des eaux sur l’étang. En effet, une fois la crise détectée, il est trop tard pour agir. Il souligne toutefois les efforts du pêcheur à ce sujet. Concernant la pêche de l’anguille, C. PERGENT revient la nécessité de mettre en place un suivi de l’expérimentation. G. VALENTINI indique que l’expérimentation menée par l’IFREMER démontre que 50% des anguilles parviennent à s’échapper si 1/3 de l’étang est libre. J. CULIOLI rappelle que le plan Anguille a pour objectif un taux d’échappement des anguilles de 40%. La présidente du conseil scientifique remarque que selon le pêcheur, il n’est pas envisageable de laisser 1/3 du linéaire libre. Elle propose de trouver un compromis basé sur les résultats de l’expérimentation. F. GERONIMI souhaite qu’un protocole soit établit sous contrôle du conseil scientifique, en lien avec le pêcheur, afin d’évaluer l’impact des conditions de pêche, les volumes prélevés. Le directeur de la réserve propose d’inviter le pêcheur lors de la prochaine réunion du conseil scientifique du 26 juin. La présidente du conseil estime que l’ordre du jour chargé avec la présentation d’éléments du futur plan de gestion ne permet pas d’étudier cette question dans les meilleures conditions. Elle propose un rapport du conseil scientifique plus tard, avec la participation d’experts du domaine de la pêche. G. VALENTINI se chargera d’organiser une réunion spécifique à ce sujet au 2ième semestre 2013. La réflexion relative à la pêche et son impact mérite d’être rajoutée au 5 plan de gestion III. Le conseil scientifique ne comprend pas de personnes ressources compétentes en matière de pêche: il sera nécessaire de prévoir un référent scientifique. C. PERGENT met en avant l’importance de l’expérimentation par rapport aux évolutions futures de la réglementation. F. GERONIMI propose de parler d’expérimentation dans le plan de gestion afin de laisser le temps pour étudier les solutions proposées. Compte tenu des délais de validation du plan de gestion, M-L. CASTELLI approuve cette proposition afin de ne pas reporter les échéances à venir. 3. Information relative à l’état d’avancement du plan de gestion III de la RNEB. Le plan de gestion a été remanié suite au travail de concertation réalisé avec la DREAL, le gestionnaire et l’OEC. M-L. CASTELLI rappelle que le comité consultatif validera le plan de gestion avant le passage devant le Département de Haute Corse. J. CULIOLI précise que l’accord du préfet est nécessaire est nécessaire avant approbation du plan de gestion par l’Assemblée de Corse. 4. Autorisations du comité consultatif. Travaux d’assainissements et d’entretien 2013 : Concernant les travaux d’assainissement et d’entretien, A. MAZZONI indique que ces travaux seront réalisés en concertation avec les agents de la RN. J. CULIOLI demande des précisions sur le faucardage autour des stations de Telipteris. S. ETOURNEAU explique que les stations sont situées hors RN. Le faucardage n’a pas été effectué les années précédentes, ce qui a favorisé la formation d’embâcles et de gites à anophèles. Le faucardage sera effectué sur 1m, sur la rive opposée aux stations de Telipteris. Le responsable du service démoustication fait remarquer que 100 mètres de canal sont recouverts par les aulnes, ce qui empêche l’intervention des équipes de démoustication. J. CULIOLI souhaite qu’un suivi du Telipteris soit réalisé. Cette action est prévue dans le plan de gestion III selon S. ETOURNEAU. Avis favorable du comité consultatif avec prescription d’un suivi des stations de Telipteris Démoustication 2013 : Concernant la démoustication, G. VALENTINI explique que seul le BTi est utilisé sur la RNEB et le site N2000. M-L. CASTELLI rappelle aux membres du comité que la lutte anti adulte est interdite sur les plans d’eau. J. CULIOLI note un problème réglementaire entre les dates prévues et l’avis du comité consultatif. P. BONETTI propose la tenue d’un comité consultatif en début d’année (janvier/février) pour obtenir les autorisations avant le début de la campagne de lutte anti vectorielle. F. ORLANDI souhaite que le gestionnaire présente les demandes d’autorisation pour 2014 lors du comité consultatif de validation du plan de gestion III prévu en fin d’année. J. CULIOLI demande au gestionnaire de préciser dans la note d’information que seul le BTi est utilisé. Elle relève la création d’un nouveau sentier aux abords du Bevincu, alors que l’étude d’incidence prévoyait la limitation de la fréquentation à ce niveau. G. VALENTINI précise que ce secteur n’est pas d’une zone de nidification, qu’il s’agit probablement d’une anomalie du rapport. Il propose une étude ornithologique sur cette zone dès l’an prochain pour confirmer. P. POLI indique une erreur sur la 6 potentielle nidification du héron garde-bœuf et de l’aigrette. Il s’agit de secteurs dortoirs lors de l’hivernage. Selon le gestionnaire, il ne s’agit pas d’ouvrir un sentier, mais des layons pour permettre l’accès aux services de démoustication. Les layons seront réalisés en décembre ou janvier. Ces saignées sur des petits tronçons (30/50 mètres) faciliteront la prospection. C. PIAZZA soulève le problème global de la démoustication sur l’avifaune. Pour le gestionnaire, cela ne pose pas de problème au niveau de la nidification, il s’agit cependant d’un impact important sur les ressources alimentaires. A. MAZZONI indique que vu l’urbanisation importante en périphérie de la RN, la demande en lutte vectorielle est très élevée de la part de la population. J. CULIOLI suggère une communication accrue sur les moyens passifs de lutte. M-L. CASTELLI rappelle que le BTi concerne uniquement les stades larvaires. L’utlisation d’’anti adulte est réservée à la lutte en cas de contamination vectorielle. L’utilisation du BTi entraine toutefois un impact néfaste sur le taux de reproduction de l’avifaune consommant des diptères. Avis favorable du comité consultatif Aquascop : J. CULIOLI indique qu’il s’agit d’une étude pilotée par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse dans le but de définir des indicateurs de qualité hydromorphologique pour les lagunes. Avis favorable du Comité Consultatif Cartographie des zones humides sur le bassin versant par le CEN Corse : Dans le cadre du SAGE, une cartographie complète des zones humides sur le bassin versant de l’étang, afin de mieux appréhender le fonctionnement global du bassin versant. Cette étude ne présente aucun impact pour les habitats et espèces d’intérêt communautaire. Avis favorable du Comité consultatif Laboratoire d’aérologie : Il s’agit d’implanter un dispositif pour une durée de 4 ans afin d’étudier les impacts de foudre. Selon le gestionnaire, l’impact visuel est négligeable. Le site a été choisi afin d’empêcher les dégradations éventuelles. D’autres sites étaient envisagés sur les terrains du conservatoire du littoral, mais plus exposés. Les contraintes de l’installation nécessitent un site dégagé, sans perturbations électromagnétiques (maisons, lignes EDF,…). Le premier choix s’était porté sur les collines environnantes. Le dispositif nécessite le passage de personnel tous les 2 mois. Les données sont transmises en continue par GSM. Les agents de la réserve accompagneront les personnes sur le site. J. CULIOLI précise que s’agissant d’une modification de l’état ou de l’aspect de la réserve, une demande devra être adressée au Préfet de Corse qui se prononcera après avoir recueilli les avis du CSRPN, du CdS et de la commune. Le dossier devra insister sur le fait qu’il s’agisse du seul endroit convenable dans la région bastiaise. Avis favorable avec abstention des services de l’Etat 7 5. Informations diverses Un suivi leste macrostigma va être mis en place sur la réserve naturelle, dans le cadre du Plan Régional d’Action (PRA) odonates piloté par l’OEC ; une formation sera dispensée par l’OEC. Deux spécialistes du Muséum National d’Histoires Naturelles (MNHN) vont visiter la réserve et l’écomusée. Dans le cadre de la thèse d’A. GAVINI, des sondes de pressions vont être installées par l’IFREMER. F. ORLANDI remercie l’ensemble des participants. La séance est levée à 12h45. 8