Le parcours acrobatique en hauteur : une activité ludique mais pas

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Le parcours acrobatique en hauteur : une activité ludique mais pas
Immeuble Atrium
5, place des Vins de France
75573 PARIS CEDEX 12
Contact presse : Armelle Madelaine
T : 01 45 66 20 44 – [email protected]
Paris, le 20 juin 2011
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le parcours acrobatique en hauteur :
une activité ludique mais pas sans risque
Se déplacer d’arbre en arbre sur des ponts de singes, glisser sur des tyroliennes, se pendre à des lianes…
avec les parcours acrobatiques en hauteur (PAH), les fans d’Indiana Jones ou de Tarzan, qu’ils soient petits
ou grands, peuvent s’en donner à cœur joie. A la fois ludiques et sportives, les activités proposées sur ces
« parcours aventure » procurent frissons et sensations fortes.
Après avoir été informé des caractéristiques des différents ateliers comme des règles de sécurité à observer
et avoir testé ses capacités dans un atelier « témoin », le pratiquant s'engage seul sur le parcours de son
choix. Il évolue en assurant lui-même sa sécurité au moyen d'une « ligne de vie ». Ce système, qui le relie à
un câble de sécurité, nécessite de sa part la manipulation d’un mousqueton.
Dotée de 600 parcours acrobatiques en hauteur sur son territoire, la France est le premier pays au monde
en nombre d’infrastructures. Dix à vingt nouveaux sites se créent chaque année.
L'augmentation constante de la fréquentation des parcours acrobatiques (+ 6.5 % par an) et le signalement
d'accidents ont motivé l'examen de ce sujet par la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC).
Dans son avis adopté le 12 mai 2011, la CSC formule plusieurs recommandations destinées à garantir une
meilleure sécurité aux pratiquants.
Elle demande aux pouvoirs publics de rendre obligatoire le contrôle technique de la structure par des
organismes d'inspection accrédités et indépendants. Effectué sous la responsabilité d’un seul intervenant, il
doit porter non seulement sur les équipements (par exemple : la présence d'un système de freinage passif
sur les tyroliennes) mais aussi sur l'état des arbres utilisés comme supports.
En outre, les normes européennes NF EN 15567-1 et 2 sur les PAH, actuellement en cours de révision,
doivent intégrer de nouvelles exigences de sécurité relatives à l'initiation des pratiquants et à leur
information, à la conception des ateliers et au port d'équipements de protection individuelle, le cas échéant
les gants et le casque. Ainsi, la CSC recommande-t-elle la mise en place d’une signalétique de couleur sur
les parcours (du vert, « le plus facile », au noir, « le plus difficile ») à l’instar de celle en vigueur sur les pistes
de ski.
Quant aux exploitants de ces structures, il leur incombe notamment de concevoir des ateliers d'initiation
véritablement formateurs et de veiller à ce que ceux-ci soient suivis par tous les pratiquants sous la conduite
d'un professionnel. Ce dernier doit s'assurer que les difficultés inhérentes aux différents parcours et les
consignes de sécurité ont bien été comprises, en particulier des enfants.
S’il est important d'installer et d'entretenir garde-corps et filets antichute ainsi que de prévoir des
échappatoires sur les ateliers les plus difficiles, la présence, en nombre suffisant, de surveillants à portée de
voix et prêts à intervenir rapidement en cas de problème est tout aussi indispensable.
Avant tout considérée comme un loisir et pratiquée en famille ou entre amis, cette activité impose cependant
vigilance et rigueur. La CSC invite donc les pratiquants occasionnels à ne pas présumer de leurs forces et à
choisir des parcours adaptés à leur condition physique et à leur capacité à évoluer en hauteur. Elle leur
recommande de suivre systématiquement les ateliers d’initiation, d’exiger de l'exploitant des équipements de
protection individuelle et de les porter tout au long du parcours.
Les avis de la CSC son consultables sur son site internet http://www.securiteconso.org
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