2016-07-07 Uhlsport fournira les ballons de la Ligue 1 de football
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2016-07-07 Uhlsport fournira les ballons de la Ligue 1 de football
Exemplaire de athelia [Email:[email protected] - IP:80.13.194.74] La Ciotat Jeudi 7 Juillet 2016 www.laprovence.com Uhlsport fournira les ballons de la Ligue 1 de football L’entreprise implantée à AtheliaIIestle sponsor du gardien de but des Bleus L ’histoire a commencé en Allemagne juste après la Seconde Guerre mondiale. Depuis, l’entreprise Uhlsport a fait du chemin. Lorsqu’elle installe son siège social français à La Ciotat, en 199 2, la société ne pensait sans doute pas effectuer un tel parcours. "Précédemment, elle était distribuée par une entreprise bretonne", précise Thomas Bouvrande. Aujourd’hui, forte d’un succès et un essor fulgurant ces dernières années, elle compte pas moins de 24 salariés, implantés dans la zone Athelia II. "Uhlsport, à l’époque basé en Allemagne, a voulu créer sa propre filiale, face à un chiffre d’affaires grossissant", poursuit-il. Klaüs Uhl est un patron "profondément humain, pas forcément porté par le capitalisme industriel. Il demanda lors à son directeur de choisir l’endroit où il souhaiterait s’installer". Originaire de Marseille, ce dernier jette son dévolu sur La Ciotat. L’aventure démarre. En 1998, date importante, Klaüs Uhl se rtire, l’entreprise est face à un actionnariat compliqué. Elle sera rachetée par la famille Daiss, "qui est toujours propriétaire de la structure". Cette famille porte une entreprise de BTP, d’assurance, de traitements d’eau et de torréfaction de café. Gunter Daiss, 78 ans, "est un amoureux du foot". De fait, Uhl décide de changer de stratégie et "ne souhaite plus rester une mono-marque". La société mise alors sur Spalding (ballon de basket de la NBA), Gilbert (ballon de rugby) devenu aujourd’hui BLM. Et en 2002, elle crée sa propre marque de ballon de hand : Kempa. Avec BLK, elle devient le sponsor officiel du stade toulousain. "Ce club est référencé en troisième position des clubs de France (tous sports confondus), après le PSG, l’OM et juste avant Lyon", assure le Ciotaden. Les 24 salariés viennent de détrôner Adidas et Nike. L’entreprise fournira les ballons de Ligue 1 dès 2017 et pour une durée de cinq ans. / PHOTO R.A. Une aubaine pour la marque. Les sponsors sont gages de visibilité. Aujourd’hui, Hugo Lloris comme beaucoup de gardiens de but, parie sur la technicité de la marque. "C’est une longue histoire de partenariat avec cette corporation", précise Thomas Bouvrande. Et Uhlsport ti- re aujourd’hui son épingle du jeu grâce à son "identité gardien de but", car "nous répondons à tous ses besoins, et ce, avec 37 modèles de gants différents". Ainsi 85 % des joueurs de Ligue 1 et Ligue 2 jouent avec des gants Uhlsport. "Nous avions un tiers des gardiens qui LA PETITE HISTOIRE "C’est une très vieille et jolie histoire" que celle de l’entreprise, lâche Thomas Brouvande, directeur de Uhlsport France. Tout de suite après la Seconde Guerre mondiale est née l’entreprise familiale. Karl Uhl, le fondateur, est alors cordonnier. L’idée lui vient un jour de récupérer les chutes de cuir et d’en faire des crampons à clouer sous les chaussures. Il commence alors à les vendre à Adi Dassler, le fondateur d’Adidas. "Il devient alors fabricant de semelles de foot réputées". Puis dans les années 70, l’entrepreneur allemand décide de se diversifier. De la technique de fabrication du crampon découle alors celle des protège-tibias. On trouve peu d’éléments sur l’intérêt soudain de Karl Uhl pour les gardiens de but. Sans doute une amitié avec un certain Dino Zoff, footballeur italien considéré comme l’un des plus grands gardiens de but de l'histoire du football... "D’un point de vue commercial, cela pourrait paraître aberrant de se concentrer sur une personne sur 11, mais aujourd’hui, Uhl est le numéro 1 mondial !" conclut-il. ont débuté cet Euro 2016 !" souligne le directeur. Auparavant, Joël Bats, Bruno Martini, Fabien Barthez, Gregory Coupet et même Steve Mandanda... "Il y a forcément un lien affectif, car nous suivons nos joueurs depuis leur plus jeune carrière. Nous ne sommes pas qu’un sponsor. Avec nous, c’est une histoire de fidélité, pas d’argent", affirme Thomas bouvrande. Il décrit Hugo Lloris comme un joueur "super professionnel", qui a le sens "du détail technique" et toutes les qualités pour servir son équipe ! Aujourd’hui, Uhlsport engendre plus de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires... "Nous allons fournir les ballons de Ligue 1, dès la saison 2017-2018, et ce pour une durée de cinq ans. Pour la première fois au monde ce ne sera pas un ballon Nike ou Adidas !" Dans ce match de David contre Goliath, l’avantage est... à La Ciotat ! Rislène ACHOUR [email protected] "Musique en Vacances" débute lundi Cela fait 21 ans que Roland Decherchi et toute l’équipe de l’Association Méditerranéenne d’Échanges Internationaux proposent aux Ciotadens le festival "Musique en Vacances". Cette année, du 11 au 24 juillet, le public va pouvoir entendre des duos intimistes ou de plus grandes formations orchestrales dans des répertoires classiques mais aussi gospel, jazz ou encore de musiques du monde. On applaudira des artistes locaux et internationaux dont certains se produisent très régulièrement à La Ciotat. Les concerts se dérouleront au théâtre du Golfe, à l’église Notre-Dame, à la salle Paul-Éluard, à la chapelle des Minimes ou sur la place de l’Escalet. 18 concerts sont à l’affiche dont 5 gratuits. C’est l’orchestre de chambre Henri Tomasi dirigé par Michel Camatte qui ouvrira et clôturera le festival. Le 12 juillet l’ensemble marseillais sera accompagné du trompettiste Jean-Marc Regoli pour un programme où la sarabande de Haendel et le concerto en ré de Torelli seront à l’honneur. Dix jours plus tard, l’ensemble à cordes sera en compagnie du guitariste Eric Franceries pour jouer notamment des danses norvégiennes de Grieg et le splendide concerto d’Aranjuez de Rodrigo… Ça buzz en ville LE BILLET La qualité allemande Par Frédérique GROS Depuis plusieurs années à La Ciotat, une forme de consensus s’est faite autour de la réussite des chantiers navals dans leur nouvelle vocation de maintenance et réparation. 34 entreprises installées sur le site, 700 emplois, 600 bateaux accueillis chaque année... Malgré les cicatrices longtemps ouvertes depuis la chute de la Normed, les chiffres sont annoncés comme une nouvelle chance pour la ville, une renaissance, une fierté même. Mais voilà qu’après l’attribution à l’entreprise allemande Blohm+Voss de l’exploitation de la Grande forme la semaine dernière, et les remous qu’elle a entraînés avec les deux opérateurs historiques que sont Monaco Marine et CompositeWorks, le discours change. Dans le Figaro Économie du week-end dernier, le directeur de la Semidep, Jean-Yves Saussol, justifie le choix de la société publique locale en ces termes : "Cela va changer l’image de La Ciotat. On va devenir un chantier où l’on fait de la qualité allemande, alors que, même si on fait un excellent travail ici, on nous accole l’étiquette "sud de la France"..." Maladresse ou pique ouvertement lancée à ses détracteurs ? Les entreprises qui font depuis des années vivre et rayonner le site naval ciotaden apprécieront sûrement ! DANSE FESTIVAL 1 5 Du gospel à la musique de chambre, il y en a pour tous les goûts ! / PHOTO I.M Côté musique classique, on notera le retour de l’orchestre symphonique de Briansk mais aussi la venue des jeunes musiciens internationaux qui font partie de la tournée de l’orchestre de chambre de Cologne. Ils jouent un répertoire classique et populaire plaisant comme cette année : L’Été de Vivaldi. Découvrir la musique arménienne, c’est le beau propos qu’offrira le duo de pianistes formé par Anahid Ter Boghossian et Nicolas Mazmanian. Un autre duo sera aussi agréable à entendre, celui des sœurs Graziano. L’une est pianiste, l’autre violoniste. Elles interpréteront un grand programme contemporain qui débutera par la mythique Médiation de Thaïs, de Jules Massenet. Côté musiques du monde, le public s’enchantera avec les voix du chœur d’hommes Alexandre Nevsky de Saint-Pétersbourg. Le Avalon Celtic Dances revient à la salle Paul Eluard pour son grand spectacle dédié aux claquettes irlandaises. C’est aussi dans cette salle que le public retrouvera le groupe du New Gospel Family, des jeunes sélectionnés et formés par Edgard Vandenbroucque qui misent toujours sur l’ambiance. La chanson napolitaine sera au cœur du concert donné par la pianiste Marie-France Arakelian et le ténor Luca Lombardo et les traditions de la Corse seront chantées par le trio Meridianu. Les plaisirs du jazz ne sont pas non plus oubliés puisque l’on retrouvera sur la scène du théâtre du Golfe, Clémentine Coppolani et l’Alpha mais aussi Daniel Huck et le Gilles Alamal trio. Enfin le grand invité des derniers jours du festival sera sans doute l’Allemagne et sa ville de Singen jumelée avec La Ciotat. Le public retrouvera non seulement les jeunes de l’orchestre du lycée de Hegau mais aussi le groupe des Ghostriders avec du blues et du Rock’n Roll… Lundi 11 juillet à 18 h, il ne faudra pas manquer en prélude : "Ma pianiste est romantique", le nouveau spectacle proposé par la pianiste Myrtille Calmes et le conteur ciotaden Hervé Deroeux. Avec sa verve et son humour, il livrera des potins amoureux aux temps de Georges Sand tandis que la pianiste interprétera des nocturnes de Chopin ou le rêve d’amour de Franz Liszt. Isabelle MASSON Tous les détails du programme sur amei-festival-laciotat.com La billetterie est ouverte au 12 rue Gueymard- La Ciotat ou u04 42 83 08 08. L’Académie de danse au rythme du cirque L'Académie de danse et ballet de la troupe municipale, la plus ancienne école de danse locale, a présenté, lors de deux soirées à la capitainerie du Port-Vieux, son 48e gala de fin d'année. Ce spectacle a réuni plus de 800 spectateurs, rien que pour la première représentation du vendredi 24 juin. En prélude et exceptionnellement, Nathalie Rowenzweig-Bourgoin, directrice de l'Académie, fortement émue, a pris la parole "On dédie ce gala à Serge Reynald, décédé en ce début du mois de juin à l'âge de 89 ans. Il a fondé en 1968 l'Académie. C'était un très grand personnage, qui a énormément fait pour la ville et l'Académie, je sais qu'il nous regarde ce soir de là-haut. " Après cet hommage, les 250 élèves de 3 à 74 ans se sont mis en action pour ouvrir ce gala par une première partie sur le thème très festif du cirque. Tous en piste ! Les danseurs sont entrés par le milieu de la scène, sous la toile du "Cirque de l'Académie", de passage dans la ville. Dans des styles de danse classique, Broadway, hip-hop, new style et moderne, ce thème a Les danseurs ont offert 2 h 30 de spectacle très rythmé. / PHOTO F.P permis de voir un authentique spectacle d'art vivant, avec tour à tour les numéros de funambules, de lions, de tigres, de lanceurs de couteaux, de Charlots, de petits clowns, de mimes, de dompteurs, des éléphants ou encore des contorsionnistes. A noter l’énorme prestation, notamment dans "Carmen", de Tom Leonardelli, 17 ans, seul danseur de l'école, qui pratique depuis l'âge de 9 ans la danse classique. Le tout s’est terminé par une gigantesque parade aux costumes extravagants et aux couleurs multicolores qui a mis le public en fête. F.P. Studio Danse Passion : un gala aux 4 saisons À l'invitation de la municipalité ciotadenne, l'association saint-cyrienne Studio Danse Passion se produit depuis 11 ans à la salle Paul-Eluard et fait pratiquement toujours salle comble. À l’image de cette 26e édition et ce, malgré la concurrence rude des matches de l'Euro... C'est dire l'engouement que suscite cette école, qui compte 80 élèves à partir de 4 ans. Ancienne élève de Colette Armand, la chorégraphe et professionnelle issue de l'école nationale Roland Petit de Marseille, Corinne Millet, dirige depuis maintenant 26 ans cette école et a remporté de nombreux prix lors de concours internationaux. Ses mises en scène, veillent à mettre en valeur les prestations chorégraphiques et sont toujours finement recherchées. Cette année, Corinne Millet avait choisi comme thème :"Les saisons de la danse". Dans le style classique, les élèves ont réalisé des chorégraphies de haut niveau technique avec beaucoup de grâce, de pointes et gestes amples. Des chorégraphies poétiques pour les 80 danseuses. / PHOTO F.P. Les tableaux tels que "Comme un air de printemps", "La ronde des oiseaux","La plage" ou encore "Les flocons de neige", étaient autant de moments poétiques au travers des saisons qui passent inéluctablement. Il y avait également au programme du modern’jazz et du free-jazz, pour des moments très dynamiques et colorés. Par son talent, Corinne Millet réalise chaque année un véritable tour de force et rencontre un succès toujours plus grand. F.P.