Je te hais - WordPress.com

Je te hais
Contente-toi de ton lit de mort, crève, il n’y aura bientôt plus que la sève,
Pour te ronger, t’anéantir, dans une haine qui te coûtera le prix de supplices.
Après que tu jouisses, il faudra dans la rage extrême de mes compétences de colère,
Te plier à un joug que je t’imposerai par dégout, qui me vaudra la coupure sous ton cou.
Et dans les remparts de ce qui nous sépare, bien que ta tête foudroyée dans mes mains,
Je n’aurai de pitié que pour ce sol répugnant, sur lequel je ferai couler ton sang.
Assouvir un désir de te détruire, mettre en œuvre mon intellect, afin que ta gueule d’insecte,
Se retrouve en face de mes fenêtres, je ferme ta vie, je cours à ta perte.
Oublie qu’il y des règles, dans mon cœur meurtri les colombes ont des fusils,
Mes yeux braqués sur toi exploseront bientôt ta fierté, j’en ai la preuve ton sourire baissé.
Cerne mes menaces, je n’aime pas que l’on me fasse face,
Et pour toi qui m’agace, je m’engage à faire de ton corps un puzzle dégueulasse,
Je ne te frôlerai pas sans me déchainer, je n’ouvrirai ma bouche que pour cracher,
Te hurler tes torts, te les faire avouer, et te les faire payer.
Aies peur de la sueur qui escorte mes douleurs, ce n’est pas la chaleur,
Mes gestes brutaux atteindront ton orgueil, ma haine t’enverra au cercueil,
Et dans cet autre univers que tu appelleras l’Enfer,
J’aurais l’éternité de mes crocs acérés, pour te dépecer d’un mal qu’on ne peut t’enlever.
Je rugirai de t’avoir en esclave dans un monde où la terreur sera maître de ton épave.
Et dans cette force que tu m’inspires, mon regard que tu te surprendras de fuir
Aura dans tes entrailles l’effet d’une cisaille, et te rongera comme j’ai souffert de tes failles.
Raphaël