O et C TOPO - Arts et Mouvements

Transcription

O et C TOPO - Arts et Mouvements
C’est en 1895, que Louis Lumière a inventé le cinéma à LA CIOTAT.
C'est dans le salon du Palais Lumière à La Ciotat que se déroula le 21 septembre 1895, la
première présentation, dans cette ville, auprès de 150 invités, du cinématographe, et, c’est toujours à
La Ciotat que se trouve le plus ancien cinéma du monde : l’EDEN.
Les séances du Cinématographe Lumière au Salon indien du Grand Café à Paris étaient
accompagnées au piano…
Puis vint l’orgue…
La première alliance de l’Orgue et du Cinéma a eu lieu à Paris, lors de l’Exposition Universelle de
1900 où dans la grande Salle des fêtes, on avait installé un écran géant de vingt mètres de base et
un grand orgue construit par Charles Mutin, successeur de Cavaillé-Coll. Ainsi des organistes
pouvaient improviser avec talent lors des projections des films du Cinématographe Lumière et
notamment : « l’arrivée d’un train en gare de La Ciotat », « Le repas de bébé», «l’arroseur arrosé »…
Charles Mutin, successeur de Cavaillé-Coll devait par la suite réaliser de grandes orgues pour le
Cirque d’Hiver, exploité en Cinéma par la société Pathé de 1907 à 1923 et pour le Gaumont Palace à
Paris.
Toutes les grandes salles s’équipèrent alors de cet instrument complet par excellence.
Et c’est ainsi que dans les trois grandes salles de cinéma de Marseille : l’Odéon au 162 de la
Canebière, le Pathé Palace au 110 de la Canebière, et le Rialto au 31 de la rue Saint-Ferréol, de belles
orgues ont été installées.
Ainsi l’orgue devenait le complément du cinéma muet et lors de chaque séance, chaque
organiste, chaque improvisation donnait au film une intensité différente…
L’orgue avec sa magnificence et ses timbres variés, a su par sa présence dans les salles de
cinéma, se faire complice du cinéma et donner aux premiers films toute leur puissance, toute leur
valeur.
Les premiers films étant accompagnés à l’orgue, et, LA CIOTAT berceau du cinéma, possédant
un orgue romantique d’une très grande pureté, apprécié par tous les organistes qui viennent y jouer, il
est naturel, alors que Marseille se prépare à devenir la capitale culturelle de l’Europe en 2013, qu’Arts
et Mouvements veuille recréer dans cette ville, cette magie : « Orgue et Cinéma »
Une féerie que vous propose
Arts et Mouvements
Le mardi 10 novembre à 20 heures, en l’église Notre Dame de l’Assomption à La
Ciotat, nombreux sont ceux qui sont venus vivre des moments d’émotion : des
improvisations sur la projection de films tournés entre 1895 et 1904, dont les 4
premiers films du septième Art, réalisés par les frères Lumière en 1895 : « La sortie des
usines Lumière », « le repas de bébé », « l’arroseur arrosé » et « l’arrivée d’un train en
gare de La Ciotat ».
A l’orgue François Mader, Paolo ORENI, Organiste Concertiste, improvise une
musique différente pour chaque séquence et met en valeur les voix de ce magnifique
instrument ainsi que les images du film.
La complicité de l’orgue et du cinéma est totale, les spectateurs sont conquis.
Ces improvisations à l’orgue pour accompagner la projection de films, un
évènement proposé par Arts et Mouvements en partenariat avec « La Ciotat, Berceau du
Cinéma », seront renouvelées chaque année, et particulièrement en 2013.
Dans le cadre d’ORGUE ET CINEMA à LA CIOTAT, les autres concerts d’orgue
organisé par Arts et Mouvements, font une large part aux musiques de films.
, improvisations sur la projection d’un film
muet, un évènement produit par
Arts et Mouvements en partenariat avec LLaa CCiioottaatt,,
B
Beerrcceeaauu dduu C
Ciinnéém
maa, qui sera renouvelé chaque année et particulièrement en 2013
.
Dans le plus ancien cinéma du monde, l’EDEN, restauré, les Ciotadens se
pressent pour la séance inaugurale. Le rideau se lève et les spectateurs
émerveillés voient « l’arrivée d’un train en gare de La Ciotat » sur une musique
improvisée aux Orgues de François Mader de l’église Notre Dame de
l’Assomption, retransmise par la magie du numérique.
Ce rêve de Ludovic Baudot, organiste ciotaden, notre conseiller pour les orgues,
ce rêve de nombreux Ciotadens, nous pouvons et nous devons le réaliser.
Ce jour là ce n’est pas un train qui entrera en gare de La Ciotat, c’est La Ciotat et
la Provence qui retrouveront un pan de leur patrimoine.
Arts et Mouvements

Documents pareils