6e 2e trimestre Devoir de mathématiques n°5 Objectifs : chercher

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6e 2e trimestre Devoir de mathématiques n°5 Objectifs : chercher
6e
2e trimestre
Devoir de mathématiques n°5
Objectifs : chercher, raisonner, calculer, communiquer.
Les questions portent sur le conte russe Baba Yaga (voir en page 2). Les nombres indiqués dans le
conte sont ceux du tableau de personnalisation en dernière page.
Pour chaque exercice, écrire le ou les calculs, puis une phrase réponse.
Exercice 1
Combien de points de couture la petite fille a-t-elle dû défaire ?
Exercice 2
Quelle est l’ai e de la se viette ?
Exercice 3
Quelle distance la petite fille a-t-elle pa ou ue, depuis so d pa t de hez elle jus u’à so
auprès de son père ?
etou
Baba Yaga – Conte traditionnel russe
Dans une maisonnette de village vivait u e petite fille ui ’avait plus de
tait d jà assez vieu , se e a ia ;
u e v aie
a a , ’ tait u e
ais il e sut pas ie
a a . So p e, ui
hoisi . La ouvelle fe
e ’ tait pas
a ât e. Elle d testait la petite fille et lui pa lait durement. Elle lui
faisait ala e la poussi e du he i pe da t l’ t et la eige pe da t l’hive . Mais elle avait
beau être méchante, la petite-fille restait bien propre, ses yeux bleus brillants et ses cheveux
blonds bien coiffés.
« Comment vais-je fai e pou
’e d
a asse ? » so geait la
a ât e.
Un jour que son mari était allé au marché porter du blé, elle dit à la petite fille : « Va chez ma
sœu , ta o
e ta te et de a de-lui une aiguille et du fil pour te coudre une chemise. »
La petite fille mit son joli fichu rouge et partit. En route, comme elle était fine, elle se dit : « J’ai
u e o
e ta te, ’est v ai,
ais ui ’est poi t la sœu de
a
a ât e : ’est la sœu de
a v aie
a a . J’i ai d’a o d lui de a de o seil. »
Elle marcha (nombre a) km jusque chez sa tante qui la reçut avec un grand plaisir.
- Ta te, dit la petite fille, la fe
aiguille et du fil pou
e de
o
he papa
’e voie hez sa sœu lui de a de u e
e oud e u e he ise. Mais, d’a o d, je suis ve ue te de a de , à toi, u
bon conseil.
- Que tu as ie fait ! dit la ta te, et ue tu es fi e ! Ma sœu de ta
a ât e ’est aut e ue Ba a
Yaga, la cruelle ogresse ! Mais écoute-moi : il y a chez Baba Yaga un bouleau qui voudra te fouetter
les yeux, noue-le d’u
u a . Tu ve as une grosse barrière qui grince et qui voudra se refermer
toute seule, verse-lui de l’huile su les go ds. Les hie s voud o t te d vo e , jette-leur du pain.
Enfin, tu verras un chat qui te crèverait les yeux, donne-lui un bout de jambon. Avec du courage et
de la gentillesse tu seras plus forte que les méchants.
- Merci bien, ma tante, dit la petite fille.
Elle marche, elle marche, elle marche (nombre b) km... et arrive enfin à la maison de Baba Yaga.
Baba Yaga était en train de broder.
- Bonjour, ma tante.
- Bonjour ma nièce.
- Ma
- Bo . Je
e
’e voie ve s toi te de a de u e aiguille et du fil pou
’e vais te he he u e aiguille ie d oite et du fil ie
toi à ma place et brode.
La petite fille se mit au métier.
e oud e u e he ise.
la . E atte da t, assieds-
Baba Yaga avait brodé une très jolie fleur en soie rouge et jaune. La soie en était si luisante, les
ouleu s si vives ue ela pa aissait ie
to
a t da s la
aiso d’u e og esse.
La petite fille demanda à la fleur :
- Que fais-tu, toi qui es si jolie dans la maison de Baba Yaga ?
- Je suis prisonnière, dit la fleur. Veux-tu me rendre la liberté ?
- Oh : je veux bien, dit la petite fille.
- Alors, défais soigneusement, un à un, tous les points.
Pour coudre la fleur, Baba Yaga aurait du faire (nombre c) points de couture. Il lui en restait
(nombre d) à faire. La petite fille se mit à défaire les points. Elle soulevait la soie avec son aiguille,
sa s gâte l’ toffe.
- Doucement... doucement... disait la fleur. Merci bien.
Enfin, il ne resta plus su le
tie
u’u e t a e de fleu ,
a u e e tout petits t ous d’aiguille.
La petite fille était bien contente.
Soudain elle entend Baba Yaga qui dit à sa servante, dans la cour :
- Chauffe le bain et lave ma nièce soigneusement. Je veux la manger pour mon dîner.
La petite fille tremble de peur. Elle voit la servante qui entre et apporte des bûches et des fagots
et de plei s seau d’eau. Alo s elle fait u g a d effo t pou p e d e u e voi ai a le et gaie et
elle dit à la servante :
- Eh ! ma bonne, fe ds
oi s de ois et, pou appo te l’eau, se s-toi plutôt d’u e passoi e !
La servante éclate de rire et répond :
- Vous avez ie de l’à-propos, ma belle ! Et quel joli fichu rouge !
- Il est pour toi, dit la petite fille.
La servante, toute joyeuse, courut serrer le fichu dans son armoire.
La petite fille ega dait autou d’elle, de tous les ôt s. Le feu o
he i
e. Il avait eau t e u feu d’og esse, sa fla
à chanter dans le haud o ; et ie
e çait à fla
e da s la
e tait elle et lai e. Et l’eau o
e çait
ue e fût u e eau d’og esse, elle ha tait u e jolie ha so .
Mais i le feu i l’eau e pouvaie t e p he la petite fille d’ t e ie t iste. Elle so geait : « À
ette heu e, da s la
aiso de
a o
e ta te, j’au ais eu u ve e de thé ou de lait sucré et une
tartine de beurre. »
Cepe da t, Ba a Yaga s’i patie tait. De la ou , elle de a de :
- Tu brodes, ma nièce ? Tu brodes ma fille ?
- Je brode, ma tante, je brode.
Sans faire le moindre bruit, la petite fille se lève, va à la porte... Mais le chat est là, maigre, noir,
effrayant ! Avec ses yeux verts il regarde les yeux bleus de la petite fille. Et déjà il sort ses griffes
pour les lui crever.
Mais elle lui donna un morceau de jambon cru, délicieux, et lui demanda à voix basse :
- Dis- oi, je t’e p ie, o
Le hat
e t je peu
a gea d’a o d tout le ja
happe à Ba a Yaga ?
o , puis il lissa ses
ousta hes, puis il
po dit :
- Prends ce peigne et cette serviette, et sauve-toi. Ba a Yaga va ou i ap s toi. Si tu l’e te ds
approche , jette la se viette, et tu ve as ! Si elle te pou suit toujou s, olle e o e l’o eille o t e
la te e, et ua d tu l’e te d as su la oute, jette le peig e et tu ve as !
La petite fille e e ia le hat, p it la se viette et le peig e et s’e fuit.
Mais, à peine hors de la maison, elle voit deux chiens encore plus maigres que le chat, tout prêts à
la dévorer. Elle leur jette du pain tendre et ils ne lui font aucun mal.
Puis, ’est la g osse a i e ui g i e et ui veut se efe
l’e los ;
ais la petite
e pou l’e p he de sortir de
alig e lui ve se toute u e u ette d’huile su les go ds, et la a i e
s’ouv e la ge e t pou la laisse passe .
Le ouleau siffle et s’agite pou lui fouette les eu ,
ais elle le oue d’u
u a
ouge ; et voilà
que le bouleau la salue avec une belle révérence et lui montre le chemin. Elle court, elle court, elle
ou t...Cepe da t, le hat s’ tait
is à
ode . De la ou , Ba a Yaga de a de, e o e u e fois :
- Tu brodes, ma nièce ? Tu brodes ma fille ?
- Je brode,
a vieille ta te, je
ode,
po d le hat d’u e voi t s i polie.
Furieuse, Baba Yaga se précipite dans la maison.
Plus de petite fille !
Elle court au métier à broder : Plus de jolie fleur ! A la place, le chat avait brodé une queue de
souris !
Elle rosse le chat et crie :
- Pourquoi ne lui as-tu pas crevé les yeux, traître ?
- Eh ! dit le hat, voilà lo gte ps ue je suis à to se vi e, et tu e
os, ta dis u’elle
’a do
du ja
’as ja ais do
le plus petit
o .
Baba Yaga rosse les chiens.
- Eh ! disent les chiens, voilà longtemps que nous sommes à ton service, et nous as-tu jeté
seule e t u e vieille
oûte ? Ta dis u’elle ous a do
Baba Yaga secoue la barrière.
du pai te d e !
- Eh ! dit la barrière, voilà longtemps que je suis à ton se vi e et tu e
goutte d’huile su les go ds, ta dis u’elle
’as ja ais
is u e seule
’e a ve s toute u e u ette !
Ba a Yaga s’e p e d au ouleau.
- Eh ! dit le ouleau, voilà lo gte ps ue je suis à to se vi e, et tu e
ta dis u’elle
’a pa
d’u
’as ja ais pa
d’u fil,
eau u a de soie !
- Et moi, dit la servante, à qui pourtant on ne demandait rien, et moi, depuis que je suis à ton
se vi e, je ’ai ja ais eçu de toi-
e u e lo ue, ta dis u’elle
’a fait adeau d’u joli fi hu
rouge !
La servante grimpe dans le cerisier pour échapper à la méchante femme.
- Va, tu ne perds rien pour attendre ! lui crie Baba Yaga. Je vais rattraper la petite fille et la
mangerai malgré vous tous. Et ne sois pas si fière de ton fichu rouge ! demain je le vendrai à la
gitane, pour du tabac.
Toute noire de colère, Baba Yaga saute dans un mortier, et, jouant du pilon, effaçant ses traces
ave so
alai, elle s’ la e à t ave s la a pag e.
Après (nombre e) km parcouru depuis la maison de Baba Yaga, la petite fille colle son oreille contre
la terre : elle entend que Baba Yaga approche.
Alors elle jette la serviette, et voilà que la serviette se change en une large rivière ! La serviette
mesurait seulement (nombre f) cm sur (nombre g) cm.
Baba Yaga est bien obligée de s’a
te . Elle g i e des de ts, oule des eu jau es, ou t à sa
aiso , fait so ti t ois œufs et les a
e ; et les œufs oive t toute l’eau jus u’à la de i e
goutte ; et Baba Yaga reprend sa course.
La petite fille est loi . Elle olle l’o eille contre la terre ; elle entend le pilon sur la route ; elle jette
le peigne... Et voilà que le peigne se change en une forêt touffue !
Ba a Yaga essaie d’ e t e . I possi le ! Elle veut a att e les g os sapi s à oups de de ts,
elle se brise toutes les de ts, si ie
u’elle e peut plus, à ette heu e,
ais
a ge de petits e fa ts,
ni même de poulet.
La petite fille
oute : plus ie . Elle ’e te d ue le ve t ui passe da s les sapi s ve ts et oi s
de la forêt. Pourtant elle continua de courir très fo t pa e u’il o
e çait à fai e uit, et elle
pensait : « mon papa doit me croire perdue ».
Le vieux paysan était revenu du marché. Il avait demandé à sa femme :
- Où est la petite fille ?
- Qui le sait ? répondit la marâtre. Voilà trois heures que je l’ai e vo e fai e u e o
issio
hez
sa tante. Elle est peut-être allée dans le bois cueillir des mûres, ou bien elle joue à la marelle sur la
place.
- Quelle d ôle d’id e ! Il ’ a pas e o e de
û es au ois et il fait ie t op uit, à ette heu e,
pour jouer à la marelle.
Enfin la petite fille, tout en courant, les joues plus roses que jamais, arriva chez son père. Elle
venait de parcourir en tout (nombre h) km depuis la maison de Baba Yaga. Il lui demanda :
- D’où vie s-tu, ma gentille ?
- Ah ! dit-elle, petit p e,
a
e
’a e vo e hez
a ta te
chercher une aiguille et du fil pour me coudre une chemise ; mais ma
tante, figure-toi, ’est Ba a Yaga, la uelle og esse !
Et elle raconta toute son histoire. La marâtre, qui se tenait cachée,
l’e te dit, et vit o
ie l’ho
e tait e
u’elle se sauva, t s loi , t s loi , et o
ol e. Elle eut si peu
e la evit ja ais.
Depuis e te ps, la petite fille et so p e vie t e pai . J’ai pass
da s leu village ; ils
la he, les gâteau
’o t i vit e à leu ta le. La appe était bien
ie f ais et leu
œu o te t.
Tableau de personnalisation
a
b
c
d
e
f
g
h
ABOUDOU Saouda
4,4
13,0
1 131 217
871
7,8
23
37
14,9
AHAMADA Ayad
4,4
10,0
1 207 337
904
7,6
22
36
11,7
ANDREU Océane
3,3
14,0
1 007 968
578
5,1
26
34
14,1
BAHLOUL Aya
3,3
11,0
1 216 015
716
5,2
20
33
13,1
BELATTAR Inès
3,6
11,0
1 242 029
858
3,9
20
37
11,4
BOUNEKHLA Ayman
4,2
11,0
1 279 355
822
4,7
20
36
11,5
CIRAMI Thomas
4,1
11,0
1 379 105
874
3,9
20
37
11,5
D C V Clara
3,3
15,0
1 293 164
907
6,0
30
30
15,8
DAHAN Alexia
4,9
10,0
1 164 085
552
3,9
28
40
11,3
F-V Nestor
4,8
13,0
1 005 485
935
8,7
21
35
14,1
GALOIN Maxime
3,9
15,0
1 055 934
798
5,7
30
36
15,9
HABES Islam
4,7
13,0
1 179 525
535
6,5
25
37
15,5
H Khachik
3,5
13,0
1 187 437
875
7,9
23
36
12,5
H Vahe
4,7
12,0
1 090 217
589
10,0
24
37
15,7
LOS Clara
3,4
14,0
1 304 279
601
6,3
30
31
15,8
MANOUNI Farouk
4,4
11,0
1 459 780
725
5,3
26
30
14,2
MATRONE Gaëtan
4,3
11,0
1 208 608
710
8,6
26
33
14,0
MAURIN Nicolas
3,1
10,0
1 090 186
867
4,4
28
30
10,9
MERABTI Sarah
4,8
11,0
1 488 333
734
7,4
26
31
13,5
MESSAOUD Nélia
3,3
10,0
1 357 586
921
3,7
23
36
10,9
N'GONGA Mathis
3,8
14,0
1 248 750
655
7,5
20
39
14,3
PHUNG Hugo
4,6
13,0
1 274 523
935
7,4
27
37
14,6
PLAZA Anaé
3,0
11,0
1 246 695
900
5,3
25
40
12,2
PRIORE Fabian
5,0
15,0
1 389 868
680
7,2
27
39
16,2
ROY-ALI Oriane
3,4
12,0
1 410 537
978
5,1
30
30
12,1
SAÏDI Alex
4,9
14,0
1 269 729
677
7,4
29
36
17,0
SILEM Chaïma
3,5
12,0
1 331 267
930
5,6
21
35
14,4
SIMON Ethan
4,8
10,0
1 477 092
554
4,4
20
39
11,1
TARAN Kayliah
4,8
11,0
1 403 813
675
4,2
25
36
11,8