dossier de presse

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dossier de presse
DOSSIER DE PRESSE
LA VISITE
DE LA
VIEILLE
DAME
théâtre | de Friedrich Dürrenmatt | mise en scène Omar Porras | traduction
Jean-Pierre Porret | assistant à la mise en scène Fabiana Medina
MARDI 19 › VENDREDI 29 JANVIER 2016
MARDI, VENDREDI À 20H30
MERCREDI, JEUDI, SAMEDI À 19H30
DIMANCHE À 16H
tarifs › 27 € tarif normal 18 € +60 ans, billet découverte, groupe à partir de 8 personnes, carte famille nombreuse,
comités d’entreprise, collectivités, abonnés des théâtres partenaires, adhérents cinéma, médiathèque Pablo Neruda,
ACLAM et Conservatoire intercommunal de Malakoff, associations des Amis de la Maison des Arts de Malakoff et
des Z’amis du Conservatoire 13€ –30 ans, demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle, personnes handicapées
9 € –12 ans, bénéficiaires du RSA, –30 ans pour l’Association des Z’amis du Conservatoire et les élèves du Conservatoire intercommunal de Malakoff
le Théâtre 71 Scène Nationale
de Malakoff est subventionné par
avec le soutien
M° LIGNE 13 MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES - PÉRIPHÉRIQUE PORTE BRANCION
THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE DE MALAKOFF
3 PLACE DU 11 NOVEMBRE – 92240 MALAKOFF 01 55 48 91 00
SERVICES PRESSE
Zef Isabelle Muraour 01 43 73 08 88 – 06 18 46 67 37 – [email protected]
LA VISITE
DE LA VIEILLE DAME
l’équipe artistique
théâtre
de Friedrich Dürrenmatt
mise en scène Omar Porras
traduction Jean-Pierre Porret
assistant à la mise en scène Fabiana Medina
avec
Yves Adam, l’adjudant, le chef de train, un citoyen,
Laurent Boulanger, le mari n°7
Olivia Dalric, le proviseur, une citoyenne
Peggy Dias, le maire, un citoyen
Fanny Duret, Madame ILL, une enfant de chœur, une citoyenne
Karl Eberhard, Boby (Jacob Hühnlein), Monsieur Hofbauer, un citoyen
Philippe Gouin, Alfred ILL, la Mort
Adrien Gygax, le curé, un citoyen
Jeanne Pasquier, l’huissier, une enfant de chœur, la journaliste, la secrétaire
Omar Porras, Clara Zahanassian, le speaker
Gabriel Sklenar, une citoyenne
durée 1h50
scénographie Fredy et Omar Porras | masques Fredy Porras | lumières Mathias Roche | costumes Irene
Schlatter | musique originale Andrés Garcia, Omar Porras, Sarten | univers sonore Emmanuel Nappey
accessoires Laurent Boulanger | directeur technique Gabriel Sklenar
production Teatro Malandro | coproduction Théâtre de Carouge – Atelier de Genève, Maison de la Culture
d’Amiens, CNCDC Châteauvallon, Bonlieu – Scène Nationale d’Annecy | avec le soutien de la Ville de
Genève, la République et canton de Genève, Pro Helvetia, la Loterie Romande, la Fondation Leenaards, la
Fondation Ernst Göhner
TOURNÉE
2015 › 2016
22 sept › 11 oct 2015 TKM Théâtre Kléber-Méleau - Renens (Suisse) | +41 (0) 21 625 84 29
6 › 8 janv 2016 Bonlieu Scène nationale d’Annecy - Annecy | 04 50 33 44 11
12 & 13 fév 2016 Maison de la Culture d’Amiens | 03 22 97 79 79
19 › 29 janv 2016 Théâtre 71, Scène Nationale de Malakoff | 01 55 48 91 00
5 mars 2016 Teatro Sociale - Bellinzona (Suisse) | +41 (0) 91 820 24 44
10 › 12 mars 2016 Châteauvallon, CNCDC | 04 94 22 02 02
24 › 28 mars 2016 Festival Iberamericano - Bogota (Colombie) | +57 (1) 7 957 457
8 & 9 avril 2016 Théâtre de Corbeil-Essones - Corbeil-Essones | 01 69 22 56 19
21 & 22 avril 2016 Suisse - La Chaux-de-Fonds, TPR | +41 (0) 32 967 60 50
27 & 28 avril 2016 Le Carreau - Forbach | 03 87 84 64 30
4 & 5 mai 2016 Espace Malraux - Chambéry | 04 79 85 55 43
SYNOPSIS
« Je vous donne cent milliards, et pour ce prix je m’achète la justice. »
Claire Zahanassian, Acte I
Dans la petite ville de Güllen jadis prospère, tout n’est que misère et dénuement. Aucun train ne
s’arrête plus dans sa gare délabrée et c’est d’allocations que vivent ses habitants. Aujourd’hui
pourtant, ils sont en émoi : la milliardaire Claire Zahanassian doit arriver d’un instant à l’autre et
ils comptent bien lui soutirer quelques millions pour relancer les affaires. Elle avait fui la bourgade autrefois sous leurs quolibets, le ventre rebondi et délaissée par Alfred Ill. Rafistolée à coups
de prothèses, un septième mari au bras et deux autres en attente, un cercueil, une panthère
noire et des colosses à sa suite, elle revient riche et triomphante, prête à sortir Güllen de la
misère, mais à une condition : la tête de l’homme qui l’a abandonnée.
En trois actes d’une tragi-comédie féroce et jubilatoire, Friedrich Dürrenmatt démasque la versatilité des valeurs et des discours politiques, décapite les conventions et poursuit une réflexion
radicale sur la justice. Sous sa plume aux odeurs de souffre, amour, vengeance, cupidité,
conscience et morale mènent une danse macabre où le grotesque du monde se joue de la
vérité. Dürrenmatt révèle avec génie les mécanismes qui conduisent une collectivité à perdre
toute notion de bien et de mal au nom du sacro-saint argent. Difficile de ne pas entendre d’écho
à l’heure actuelle…
EN BREF
La Visite de la vieille dame + le Teatro Malandro = 3x
Pour la troisième fois depuis la fondation du Teatro Malandro, Omar Porras crée ce bijou vitriolé,
campant lui-même une vieille dame exubérante, « emperruquée » et en dentelles. Succès public
et critique dès sa première mise en scène, amplifié encore par la deuxième version dix ans plus
tard, sa Visite de la vieille dame lui vaut une reconnaissance internationale et une tournée mondiale. Un spectacle musical et festif, où le baroque d’Omar Porras épouse celui de l’auteur suisseallemand dans un pas de deux grinçant jusqu’à l’apocalypse.
SUR L’ŒUVRE
« Le monde a fait de moi une putain ; je veux faire du monde un bordel. »
Claire Zahanassian, Acte III
Qui ne connaît pas cette fameuse phrase de la milliardaire, prononcée en début du dernier acte ?
La Visite de la vieille dame donne à son auteur une célébrité immédiate, alors qu’il n’a pas
encore 40 ans. Créée en 1956 au Schauspielhaus de Zurich, la version française a lieu l’année
suivante et sera saluée par un Molière. Elle est présentée au Théâtre Marigny, à Paris, avec Sylvie
(ou Louise Sylvie, noms de scènes de Louise Pauline Mainguené) dans le rôle titre et Jean-Pierre
Grenier à la mise en scène. La pièce sera ensuite montée par les grands noms de la scène, dont
Peter Brook, Giorgio Strehler, Hubert Gignoux. Elle inspire également le petit et le grand écran.
Au cinéma, elle devient The Visit (1964) avec Ingrid Bergmann et Antony Quinn. En 1992, le
réalisateur sénégalais en fait une nouvelle lecture emblématique qu’il nommera Hyènes. À
l’opéra, en 1971, Gottfried von Einem compose la musique à partir du livret de Dürrenmatt et
Otto Schenk en signe la mise en scène. À l’origine, l’œuvre ne devait pas être une pièce de
théâtre, mais un roman intitulé Éclipse de lune dont le récit était né des nombreux voyages en
train que Dürrenmatt effectuait alors entre Neuchâtel, où il vivait, et Berne où était soignée sa
femme : « Même les trains directs, entre Berne et Neuchâtel, s’arrêtent à Ins et Kerzers ; si bien
qu’on est contraint de regarder ces deux minables petites gares, impatienté par cette
interruption qui ne dure d’ailleurs qu’une ou deux minutes ». Comme à cette époque-là l’écrivain
manquait d’argent, il a décidé de transformer le roman en pièce de théâtre, pensant qu’elle lui
rapporterait ainsi davantage.
NOTES DU METTEUR EN
SCÈNE
UN CADAVRE SUR LA PROSPÉRITÉ
C’est de son Konolfingen natal, de cette petite bourgade du canton de Berne, « propre, vernie,
mais truffée de secrets malsains, pareil à du chocolat blême, ou à du gruyère hanté », que
Friedrich Dürrenmatt s’inspire pour inventer les lieux de La Visite de la vieille dame, ses créatures
cruelles et truculentes, ses personnages si vrais, si réels et fascinants par la démesure de leur
grotesque : « le grotesque n’est qu’une expression sensible, un paradoxe sensible, à savoir la
forme de l’informe, le visage d’un monde sans visage » affirme-t-il. Le théâtre – et plus
généralement l’art – semble ici un prisme de visionnaire.
« Dans un garage désaffecté, en 1993, en pleine crise de logement dans la cité de Calvin, notre
jeune groupe avait exploré pendant presque quatre mois ce texte, un des plus représentatifs de
la dramaturgie suisse. Une quantité énorme de matériaux fut récoltée pour les débuts de
l’exploration : pour nous, il ne s’agissait pas seulement de créer un spectacle, mais de mettre en
lumière l’espace-laboratoire que nous avions investi, en marge des théâtres dits institutionnels.
Nous voulions tisser des liens avec une génération de spectateurs, de citoyens, de rêveurs qui se
retrouvaient dans ce mystérieux et nouveau territoire où nous pouvions déjouer ce que nous
percevions comme des dysfonctionnements culturels par les stratégies du jeu et de la fiction.
Aujourd’hui, le Teatro Malandro souhaite continuer à explorer cette pièce, qui présente une
valeur cathartique, nous révèle à nous-mêmes, en nous confrontant à des êtres que nous évitons
et que même nous attaquons, mais qui finalement ne sont autres que nous-mêmes. De fait,
malgré son apparente abstraction comique, ambigüe et déconcertante où des malentendus font
évoluer – voire se métamorphoser – les personnages, La Visite de la vieille dame nous met face à
une œuvre qui ouvre sur un monde en crise où la nouvelle loi que les personnages mettent
implicitement en place – « la prospérité pour un cadavre » – peut se légitimer sans qu’aucun
d’entre eux ne risque exclusion ou condamnation.
Revenir sur cette œuvre du répertoire pour la Suisse comme pour notre compagnie, et y
reprendre à nouveau les masques, c’est aussi retrouver les protagonistes à l’aune d’une
dimension parodique, pour mieux prendre conscience des transformations du monde et de nos
propres évolutions – dans un double mouvement de distance et de rapprochement. Le masque
nous libère dans le rire et dans la nécessité des pleurs. Le masque se glisse dans tous les drames
avec le lyrisme du quotidien ; il dessine une grande fresque de notre état grotesque et débusque
l’effrayante ambivalence humaine.
Omar Porras
BIOGRAPHIES
FRIEDRICH DÜRRENMATT AUTEUR
« Deux personnes sont en train de boire du café ; ce n’est rien. Mais si vous savez qu’il y a du
poison dans leurs tasses, cela pourrait devenir du théâtre. »
Friedrich Dürrenmatt, cité dans L’Avant-scène théâtre, n° 249, 1961
Dramaturge, romancier, peintre et essayiste suisse d’expression allemande, Friedrich Dürrenmatt
laisse derrière lui une œuvre ample. Traduite dans plus de quarante langues, elle l’auréole d’une
renommée internationale et lui vaut de nombreuses distinctions, dont le Prix Georg Büchner, le
Grand Prix de la fondation Suisse de Schiller et le Prix autrichien de Littérature européenne. Fils
d’un pasteur, il naît en 1921, à Konolfingen dans le canton de Berne, où il passe son enfance et
étudie la littérature et la philosophie. Attiré très tôt par l’écriture et la peinture, il décide
d’interrompre ses études universitaires pour se consacrer pleinement à ces deux arts : « Il ne
s’agit pas de décider si je vais devenir un artiste ou non, car cela ne se décide pas, on le devient
par nécessité. (…) Dois-je peindre ou écrire ? Je me sens appelé par les deux », écrit-il à son père
en 1946. En 1952, il quitte sa région natale pour s’installer à Neuchâtel. C’est là qu’il crée la
majeure partie de son œuvre monumentale et qu’il meurt, en 1990, emporté par une crise
cardiaque.
Cet hédoniste, amateur de bons vins et connu pour sa joie de vivre, entre véritablement en
littérature en 1947, avec C’est écrit, une pièce qui fait scandale et qui lui colle une étiquette
d’écrivain non conformiste. Avec La Visite de la vieille dame (1956) et Les Physiciens (1961), il
confirme un style et une personnalité qui en font désormais un maître du théâtre. Dès ses
premières pièces, bien qu’il utilise l’effet de distanciation qui pourrait le rapprocher de Brecht, il
impose une dramaturgie originale dont il expose les principes dans son essai Problèmes de
théâtre (1955). Celle-ci s’exprime par une esthétique du grotesque, la seule capable de rendre
compte de la réalité. Chez lui, les grands héros tragiques n’existent plus, la comédie se charge
désormais des tragédies du monde et aucune doctrine ne sauvera l’humanité du chaos. Mais ce
n’est pas pour autant qu’il faut désespérer. Au contraire, Dürrenmatt invite à ne pas capituler, à
l’image de ce qu’il nomme l’« homme courageux » : s’il ne peut rien changer à l’état des choses,
il restaure toutefois en lui-même l’ordre perdu. C’est précisément le cas d’Alfred Ill, protagoniste
malheureux de La Visite de la vieille dame.
En regard de son œuvre dramaturgique, ses romans ont suscité moins d’intérêt, probablement à
cause du préjugé qui veut que la littérature policière soit un genre mineur. Or, si les fictions de
Dürrenmatt sont souvent des romans policiers, elles mettent en place une métaphysique et
conduisent une réflexion philosophique sur la justice et le droit, la morale et la culpabilité
notamment. Parmi ses romans et ses nouvelles les plus connus : La Panne, Le Juge et son
bourreau, Le Soupçon, La Promesse.
Quant au peintre, il est resté dans l’ombre de l’écrivain : « Par rapport à mes œuvres littéraires,
mes dessins ne sont pas un travail annexe, mais des champs de bataille, faits de traits et de
couleurs, où se jouent mes combats, mes aventures, mes expériences et mes défaites d’écrivain »,
commente-t-il en 1978. Son œuvre picturale est vaste, regroupant peintures, dessins,
lithographies, collages. Elle réinterprète principalement des motifs mythologiques, bibliques et
religieux.
OMAR PORRAS METTEUR EN SCÈNE, COMÉDIEN
Né à Bogota en Colombie, Omar Porras se forme à la danse et au théâtre au cours de diverses
expériences artistiques. À Paris, il suit des cours à la Sorbonne et travaille à la Cartoucherie de
Vincennes ; à Pontedera (Italie), il fréquente le Work Center de Grotowski. Au cours de ces
années d’apprentissage, où il se consacre avec succès au théâtre de rue, il accumule un savoir
pratique et théorique qu’il continuera de développer. C’est en 1990 qu’il fonde à Genève le Teatro
Malandro, centre de création, de formation et de recherche où il développe une démarche
créative très personnelle. Sa technique théâtrale, axée sur le corps du comédien, sa projection
dans l’espace et l’utilisation de masques, s’inspire à la fois de la tradition occidentale
(notamment de la biomécanique) et orientale (théâtres balinais, indien et japonais).
Omar Porras mêle l’art de l’acteur et de la marionnette à la danse et à la musique ; il place le
mouvement au centre de sa recherche théâtrale, dans un travail d’harmonisation entre l’acte et
la parole. Dès ses débuts, le metteur en scène se tourne vers les grands textes, en explorant aussi
bien les auteurs du passé – Faust de Marlowe (1993), Othello de Shakespeare (Comédie de
Genève, 1995), Les Bakkhantes d’Euripide (2000), Ay ! QuiXote d’après Cervantès (Théâtre de Vidy
– Lausanne, 2001) et aussi Pedro et le Commandeur de Lope de Vega (Comédie Française - Paris,
2006), Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht (Théâtre Forum Meyrin, avril 2007) – que
les modernes et les contemporains – La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt (1993
et 2004), Strip-tease de Slawomir Mrozek, Noces de sang de García Lorca (1997). Il a signé la mise
en scène d’El Don Juan d’après Tirso de Molina en japonais avec la troupe japonaise du SPAC au
Shizuoka Performing Arts Center. En 2011 Omar Porras présente Solo Bolivar, un solo qu’il
interprète accompagné de quatre comédiens-chanteurs japonais. En 2011-2012, Omar Porras
signe deux nouvelles créations avec le Teatro Malandro : L’Eveil du printemps d’après Frank
Wedekind et une pièce chorégraphique avec Guilherme Botelho de la Compagnie Alias : Les
Cabots. En 2012, il s’immerge plusieurs mois au Japon pour créer une version détonante de
Roméo et Juliette qui réunit des acteurs européens et japonais. En 2013, Omar Porras signe La
Dame de la mer d’après Henrik Ibsen, créé au Théâtre de Carouge. Parallèlement, il a réalisé
plusieurs spectacles musicaux et mises en scène d’opéra. En 2014, Omar Porras reçoit l’Anneau
Hans Reinhart, la plus haute distinction théâtrale suisse. Il a été nommé à la direction du Théâtre
Kléber Méleau à Renens, dont il a pris la tête en juillet 2015. Au Théâtre 71, il a présenté L’Éveil du
printemps, Roméo et Juliette, et cette saison pour les 25 ans de la compagnie, L’Histoire du
soldat.
YVES ADAM
Né à Bienne en 1970, ville où il passe toute son enfance et dans laquelle il découvre le théâtre au
sein de deux troupes de théâtre amateur. Parallèlement il poursuit ses études et une formation
d’enseignant. Mais le désir de théâtre étant plus fort, il décide d’entreprendre une formation
complète de théâtre au conservatoire de Lausanne (SPAD). Il y rencontre entre autres André
Steiger, Martine Paschoud et Hervé Loichemol. Depuis sa sortie du conservatoire en 1996, il a
joué dans près de cinquante spectacles grâce auxquels il a tissé des liens de fidélité dans le
travail. Il a ainsi régulièrement retrouvé la compagnie Pasquier-Rossier avec laquelle il a
interprété Brainard, Harms, Cami, Shakespeare, Brecht, Jarry & Delle Piane. Parmi les liens fidèles
figurent aussi Anne-Cécile Moser (Shakespeare, Strindberg, Musset, Carli), Yann Pugin (Steinauer,
Guelpa, Bouchard), Simone Audemars (Corneille, Pavlovsky, Shakespeare). Mais il a aussi joué
sous la direction de Gisèle Sallin (Sallin), Anne Schwaller (Büchner), Philippe Mentha (G. B. Shaw),
Martine Charlet (Marivaux), Robert Bouvier (O’Neill), Anna van Bree (Goetz, Bertholet), Anne
Bisang (Shaw), Andrea Novicov (Shakespeare), Gérard Desarthe (Giraudoux), Gérard Diggelmann
(Dahl, Eugène, Romain), Claude Stratz (Golding), Hélène Cattin (Guénoun), Patrice Caurier et
Moshe Leiser (A. Thomas, opéra d’après Shakespeare), Hervé Loichemol (Voltaire), Aline Steiner
(Tartar), Laure Donzé (C. Rebetez). Autant d’auteurs et metteurs en scène différents que de styles
et esthétiques variés. Il reste toujours au contact de l’enseignement par quelques remplacements
dans les écoles obligatoires et dès 2008, parallèlement à son activité de comédien, il mêle avec
passion ses deux métiers en enseignant le théâtre au Conservatoire de Fribourg (classes de
certificat amateur et classe pré-professionnelle).
PEGGY DIAS
Elle se forme de 1993 à 1995 à l’École Parenthèses à Paris, dirigée par Lucien Marchal et travaille
avec François Kergourlay sur Jean Tardieu et avec Ludovic Lagarde sur le théâtre de Tchekhov. De
1995 à 1997, elle étudie à l’École du Théâtre National de Chaillot, menée par Philippe du Vignal.
Elle travaille alors avec Michel Lopez sur Valère Novarina, avec Abbès Zahmani sur Witkiewicz et
avec Pierre Vial sur Don Juan. En parallèle, elle suit une formation de chant classique au
Conservatoire de Savigny-sur-Orge avec Sylvie Martinelli et prend des cours particuliers avec
Christiane Legrand, Valérie Philippin et Nicolas Kern. Elle se passionne pour le jeu masqué et suit
des stages de masques avec Christophe Patty et Mario Gonzalez, sous la direction duquel elle
travaille dans Scapin en 2001, dans L’île du Docteur Mario en 2003 et dans Georges Dandin en
2007. Elle participe à deux stages auditions au Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine, le
premier en 1997 où elle commencera à répéter sur Le dernier Caravansérail et le deuxième en
2002. Elle joue dans des spectacles de rue avec les compagnies Annibal et ses éléphants
(Attention au chien, en 1996) et Oposito (À la vie, à l’amour en 2004 et Kori Kori en 2014). Elle
joue et chante aussi dans des spectacles de cabaret (C’est au chat noir en 1999 et Cabaret
Maupassant en 2002). En 2004, elle crée sa propre compagnie avec un spectacle de chansons
théâtralisées Faut bien qu’on aime ! qu’elle reprend par la suite en le transformant en tour de
chant. En 2008, elle débute sa collaboration avec Omar Porras et le Teatro Malandro. Ensemble,
ils collaborent sur Les Fourberies de Scapin de Molière, de 2008 à 2011 ; L’Éveil du printemps de
Frank Wedekind de 2011 à 2013. Elle rejoint la compagnie Les sans cou pour le spectacle
d’improvisation Masques et Nez en 2014. Parallèlement au jeu, Peggy Dias enseigne,
principalement l’art du masque, sous ses différentes formes (masque neutre, masque de
caractère). De 2003 à 2005, elle assiste Christophe Patty au Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique de Paris. Elle anime également de nombreux ateliers et stages pour professionnels,
pour amateurs et en milieu scolaire, notamment à l’École du Théâtre National de Chaillot, à la
Maison des Conservatoires de Paris, à l’École Pierre Debauche de Agen. Dernièrement, elle a
donné un stage sur Tchekhov à des étudiants en Licence d’Études Théâtrales à l’Université de
Rennes 2.
OLIVIA DARLIC
En 1997, Olivia Dalric entre au Studio Théâtre dirigé par Jean-Louis Martin-Barbaz. Elle intègre
ensuite la compagnie et joue, sous la direction du metteur en scène, le rôle de la mariée dans La
Noce chez les petits bourgeois de Brecht. En 1999, elle rencontre Patrick Pelloquet, directeur et
metteur en scène du Théâtre Régional des Pays de la Loire, et travaille avec lui dans La Tempête
de Shakespeare et dans La Cagnotte de Labiche. Elle enchaîne avec une production de JeanClaude Drouot qui la met en scène dans Cinna de Corneille. Parallèlement, elle suit une
formation de deux ans axée sur le corps à l’école internationale Jacques Lecoq. Elle y découvre
entre autres le jeu masqué et, à sa sortie, elle interpréte Azdak dans Le Cercle de craie caucasien
de Brecht et Falstaff dans Les Joyeuses commères de Windsor de Shakespeare, aux Rencontres
internationales de Haute-Corse 14 dirigées par Robin Renucci. Par ailleurs, elle nourrit sa
démarche d’actrice en développant une dimension pédagogique inspirée de sa propre
formation. Toutefois, elle privilégie avant tout le travail de la scène et un fidèle compagnonnage
avec quelques compagnies de théâtre indépendantes. En 2007, elle joue au Théâtre 13 à Paris
dans Le Mandat de Nicolaï Erdman mis en scène par Stéphane Douret. En 2009, elle rencontre
Omar Porras et le Teatro Malandro. C’est le début d’une longue collaboration qui se poursuit
aujourd’hui encore : sous la direction du metteur en scène, elle joue dans Les Fourberies de
Scapin de Molière, dans L’ Éveil du printemps de Wedekind, dans La Dame de La Mer d’Ibsen. En
novembre 2014, elle fait partie de la création de L’Ascension de Jipé par Le Munstrum Théâtre à
La Filature de Mulhouse. Depuis février 2015, on peut la voir dans Le portable du mort de Sarah
Ruhl, mis en scène par Emily Wilson au Théâtre du Lucernaire à Paris.
FANNY DURET
Fanny Duret est comédienne et clown occasionnel, diplômée de l’école Dimitri en Suisse
italienne en 2013. Elle étudie par la suite avec le maître Philippe Gaulier l’art du clown et du
Vaudeville à Paris. Elle commence sa carrière professionnelle en 2014, dans un spectacle de
théâtre de mouvement mis en scène par Mario Perrotta, créé et tourné en Italie, puis participe à
la création et joue dans un spectacle de clown avec Plague of Idiots – une compagnie formée
d’anciens élèves de Philippe Gaulier – à Londres. La même année, elle participe à un stage de jeu
masqué avec Omar Porras.
KARL EBERHARD
Né en 1985, Karl Eberhard commence le théâtre au lycée Molière en 2000. Il intègre ensuite
plusieurs écoles (Studio-théâtre d’Asnières, Conservatoire du XIe arrondissement), tout en jouant
parallèlement dans différentes pièces. En 2006, il entre au Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique à Paris et suit les cours de Daniel Mesguich. Durant ses études, il fonde sa propre
compagnie, le Théâtre Nomade, dont le but est d’apporter le théâtre au cœur des villages. Il
monte ainsi de nombreux projets itinérants. Fort de sa rencontre et de son travail au Conservatoire avec l’acteur et metteur en scène Mario Gonzalez, il oriente sa compagnie vers un théâtre
de tréteaux et de masques. En 2009, il rejoint la troupe du Teatro Malandro pour la création des
Fourberies de Scapin dans une mise en scène d’Omar Porras, et participe à une importante
tournée de plus de deux ans qui lui permet de développer davantage encore son goût pour un
théâtre masqué et populaire. En 2011, il travaille avec Frédéric Maragnani dans Baroufs, d’après
Goldoni. L’année suivante, il joue sous la direction d’Hélène Mathon dans 100 ans dans les
champs, puis, en 2013, dans Time for Outrage, d’après Gallet et Gabily mis en scène par Jean
Philippe Albizzati. En 2014, il campe le rôle de Sancho dans Notre Quichotte de Sylvain Levey,
sous la direction de Grégory Benoît.
PHILIPPE GOUIN
Philippe Gouin est comédien, chanteur, musicien, danseur. Il intègre le Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris (classe de chant) en 1993 en suivant parallèlement des cours d’art
dramatique au cours Florent avec Philippe Joiris et Michel Fau. Il joue ensuite sous la direction
de plusieurs metteurs en scène renommés tels que Philippe Calvario, Omar Porras (dans les rôles
de Sancho Panza, Alfred Ill, Don Juan, le Narrateur dans la première création de L’Histoire du
Soldat en 2003), Yvan Pommet (pour une adapatation de La Métamorphose de Kafka) ou
Dominique Pitoiset dans une commande faite à Wajdi Mouawad
Le Soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face. Ces pièces sont représentées en Suisse au
Théâtre de Vidy Lausanne E.T.E., à Paris au Théâtre de la Ville, dans les Centre Nationaux de toute
la France et à l’étranger (Angleterre, Italie, Amérique latine, Belgique, Japon). Il fonde la
compagnie de La Rascasse au sein de laquelle il écrit et met en scène plusieurs spectacles
(Nanterre Amandiers, scène nationale de Bordeaux). Au sein de la Compagnie Kicekafessa, il met
en scène les spectacles jeune public (Alice aux pays des merveilles, L’histoire même pas vraie de
mon ami Pierrot, La chèvre de M. Seguin) et se produit en tant que chanteur, compositeur,
interprète sous le nom de FiFi Gouin. On le retrouve dans des films de Jean-Louis Lorenzi, des
courts métrages et dans le Pantin de Mallory Grolleau (long-métrage, 2014) ainsi que La fille du
14 Juillet d’Antonin Peretjatko avec Vincent Macaigne et Vimala Pons (Quinzaine des réalisateurs,
2013).
ADRIEN GYGAX
Né en 1985, Adrien Gygax commence par se former à la pantomime à la Scuola Dimitri en 2005.
Son parcours le mènera, entre autres, à suivre des cours à Londres (Spymonkey, Aitor Basauri), à
Paris (Théâtre du Soleil, Ariane Mnouchkine ; Académie Internationale de Comédie Musicale ;
École internationale de théâtre, Philippe Gaulier), en Italie (Commedia dell’arte, Antonio Fava) et
à Lausanne (La Manufacture, Omar Porras). Au théâtre, il joue dans : La Revue de Cuche et
Barbezat, Compagnie Broadway 2014 ; Place Two Bi(centenaire) de Robert Sandoz, L’outil de la
ressemblance 2014 ; Hotel California de Noam Perakis, Compagnie Broadway 2014 ; Every Last
Trick de Paul Hunter, Spymonkey & Told by an idiot 2014 ; Roméo et Juliette d’Omar Porras, Teatro
Malandro 2013 ; Shake !!! William Speare de Aitor Basauri, The Last Baguette 2010-2013 ; Vol direct
pour Broadway de Noam Perakis, Compagnie Broadway 2012 ; Le Président et les présidentes de
A.Raboud, R.Balestra, HETSR 2012 ; L’Éveil du printemps d’Omar Porras, Teatro Malandro 20112012 ; Cabaret de John Durand, Compagnie Broadway 2011 ; Un Violon sur le toit de Jacint
Margarit, Evaprod 2011 ; Starmania de Thierry Romanens, Couleur Prod 2010-2011 ; Jesus Christ
Superstar de John Durand, COJC 2010 ; Et si on allait à l’opéra ? de Jacint Margarit, Evaprod 2009 ;
Ce soir on improvise de Jacint Margarit, Cie Mandragore 2009 ; Touwongka de Jacint Margarit,
Evaprod 2007-2009 ; Clemenceau de Jacques Duparc, ARC Musical 2006-2008 ; Le Livre de la
jungle de Brice Tripard, MC Production 2006. Au cinéma, il joue sous la direction d’Olivier Rihs
(Achtung, Fertig, WK !, 2013) et de Frédéric Pajak (En souvenir du monde, 2009).
JEANNE PASQUIER
Née à Genève en 1989, Jeanne Pasquier commence très jeune à s’intéresser au théâtre et intègre
les ateliers du Théâtre Spirale à l’âge de huit ans. Après dix ans d’apprentissage auprès de Michele
Millner et de Patrick Mohr avec lesquels elle collabore régulièrement, elle part à Bruxelles où elle
étudie à l’Ecole Internationale de Théâtre Lassaad, une école de théâtre de mouvement où elle
travaille différents styles de théâtre (le masque, la pantomime, la tragédie…) toujours basés sur le
corps. Elle obtient la bourse du pour-cent culturel Migros en 2009. Ayant obtenu son diplôme,
elle revient à Genève pour jouer dans Albahaca, mis en scène par Michèle Millner. Puis, elle
intègre le Teatro Malandro, dirigé par Omar Porras, avec lequel elle joue dans L’Éveil du
printemps (2011-2013) et dans La Dame de la Mer (2013-2014). Elle joue également à la Comédie
de Genève dans Récits de Femmes (2013-2014). Parallèlement, elle joue aussi de la clarinette
dans divers groupes à Genève.
OMAR PORRAS ET LE TEATRO MALANDRO
En 1990, sur le site du Théâtre du Garage — haut lieu de la culture alternative genevoise —, Omar
Porras fonde le Teatro Malandro. Il lance cette aventure collective avec la mise en scène d’Ubu
roi d’Alfred Jarry qui s’affirme comme un manifeste de la démarche de la compagnie. S’ensuit
une autre étape fondamentale en 1994 : la première création de La Visite de la vieille dame de
Friedrich Dürrenmatt qui vaudra à Omar Porras et à sa troupe une reconnaissance nationale et
internationale. Le Teatro Malandro se donne dès l’origine une vocation de centre de création, de
formation et de recherche. Il se distingue par une pratique théâtrale artisanale, qui allie le geste
chorégraphique à la musique, tout en valorisant le texte, principalement les œuvres du répertoire. Sa démarche mêle librement les traditions occidentales et orientales dans un processus
d’hybridation singulier. Axée sur le mouvement, elle met au centre le travail du corps de l’acteur
et l’utilisation des masques. De 2003 à 2011, la compagnie jouit d’une résidence au Théâtre
Forum Meyrin qu’elle quitte en 2012 pour s’installer à la Cité Bleue. Par ailleurs, le Teatro Malandro bénéficie d’une convention tripartite entre la Ville de Genève, le Canton de Genève et Pro
Helvetia depuis 2011.
ÉCLAIRAGES AUTOUR DE
LA VISITE DE LA VIEILLE DAME
› retrouvez tous les détails sur www.theatre71.com
EXPOSITION
DÜRRENMATT / PORRAS
› du 19 au 29 janvier 2016
Friedrich Dürrenmatt, fils de pasteur, (Konolfingen, 1921 – Neuchâtel, 1990), a avant tout acquis
une notoriété internationale avec ses pièces de théâtre ainsi qu’à travers les adaptations
cinématographiques de ses romans policiers tels que Le Juge et son bourreau ou La Promesse.
Ses essais philosophiques et son œuvre autobiographique, de même que son œuvre picturale
sont moins connus. À l’occasion des représentations de La Visite de la vieille dame, le Centre
Dürrenmatt de Neuchâtel, qui regroupe environ mille œuvres originales, et le metteur en scène
Omar Porras proposent une exposition mêlant vidéo et dessins.
› au foyer aux heures d’ouverture du bar
ATELIER
FABRICATION DE MASQUES AVEC ALARIC CHAGNARD
› sam 23, 30 janv et 6 fév
Fasciné par cet objet mystérieux qu’est le masque, à la fois œuvre de création, outil pour l’acteur
et support d’un dialogue avec l’ailleurs, Alaric Chagnard se lance dans une recherche plastique
de formes. Cette quête l’emmène sur les pas des grandes civilisations du masque, à travers des
voyages de travail (Mali, Burkina Faso, Bali, Corée du Sud). En trois samedis, il vous guide dans sa
fabrication et vous invite à faire résonner la marque de fabrique du Teatro Malandro (L’Histoire
du soldat et La Visite de la vieille dame) et les mots d’Omar Porras : « Les masques sont le
symbole majeur du théâtre : la théâtralité, la révélation, la transformation, l’extraordinaire, la
fusion entre la réalité et le rêve… Je trouve que le théâtre contemporain a beaucoup oublié cette
tradition qui assure une transgression entre le mythe et le présent, entre l’origine et l’avenir. »
› au Conservatoire Henri Dutilleux Place Hunebelle, Clamart
› renseignements et inscriptions | 01 55 48 91 12 [email protected]
70 € tarif normal, 46 € tarif abonné et demandeur d’emploi
ACCÈS
La salle du théâtre est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour mieux vous accueillir,
pensez à réserver 48h avant et à vous signaler à votre arrivée.
métro 10 min de Montparnasse, ligne 13 station Malakoff-Plateau de Vanves, sortie 2
(à 3 min à pied du théâtre)
bus 126 de la Porte d’Orléans – arrêt Gabriel Péri-André Coin
bus 191 de la Porte de Vanves – Gabriel Péri-André Coin
vélib’ / autolib’ à la sortie du métro et autour de la place
voiture périphérique porte Brancion puis direction Malakoff centre-ville
parking VINCI rue Gabriel Crié, entre le théâtre et La Poste
BAR
Ouvert 1h avant et 1h après les représentations, il vous accueille pour boire un verre, grignoter
ou goûter ses spécialités maison. Un endroit convivial pour partager autour des spectacles.
> si vous êtes nombreux, n’hésitez pas à réserver – Malik Rabah 06 58 27 60 52.
WANDERER SEPTET
YVES ROUSSEAU
SCHILLER
YVES BEAUNESNE
RÉGIS HUBY
YANN APPERRY
OMAR PORRAS
L’HISTOIRE DU SOLDAT
LA VISITE DE LA VIEILLE DAME
CONCERTS-BRUNCHS
LES ANGES AU PLAFOND
ADRIEN M/CLAIRE B
IN-PULSE
DAVID LESCOT
ANNE-LAURE LIÉGEOIS
L’ART DE LA COMÉDIE
PATRICK PINEAU
ALBAN RICHARD
MOUTIN FACTORY 5TET
MARTO!
MOBY DICK
TRIO OPUS 71
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3 PLACE DU 11 NOVEMBRE 92240 MALAKOFF
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