dossier pédagogique
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Moda i Design inspirowane Matką naturą ! Une exposition créée et produite par dossier pédagogique au palais de la culture et de la science à varsovie 03 novembre - 30 novembre 2016 4 l’EDITO de yann arthus bertrand 5 le mot de la commissaire d’exposition 6 le MOT du directeur de l’institut français de pologne 8 TEXTIFOOD C’EST quoi ? l’industrie 10 textile l’industrie 12 agroalimentaire 14 les solutions proposées par textifood Les 15 différents tissus et créations de l’exposition LES 23 PROPOSITIONS Pédagogiques LA 25 bibliographie lES 29 SOURCES 30 VENIR à l’exposition 2 Ces années passées à survoler la Terre, à photographier l’homme et ses traces m’ont transformé. Du haut de l’hélicoptère, je suis souvent pris d’un sentiment d’urgence. Comment faire prendre conscience au plus grand nombre que nous sommes chacun responsables personnellement de notre Terre ? Pourtant, lorsque j’ai entendu parler du développement durable pour la première fois, il m’a semblé que c’était une notion abstraite, absente du terrain et très éloignée de mes préoccupations immédiates. Aujourd’hui, je sais que cette expression porte en elle un grand humanisme. Être écologiste c’est avant tout respecter l’autre. J’ai rencontré des scientifiques qui m’ont appris qu’en malmenant notre planète, l’avenir du vivant était en jeu. J’ai pris conscience que pour une grande partie de l’humanité, la première préoccupation est de se nourrir, soi et sa famille et que j’étais un privilégié. Chaque rencontre a été pour moi un enseignement. Tous ces hommes ont été mes professeurs. Grâce à eux, j’ai compris que chacun de nos actes quotidiens est important : si je déverse un produit toxique dans mon évier, il rejoint une rivière, puis la mer, et de là, il peut polluer n’importe quel continent. Si j’achète du café du commerce équitable, je décide d’aider des gens à vivre autrement. Au fil des jours, des gestes simples sont devenus évidents, et gratifiants car ils donnent un sens à chacune de mes actions quotidiennes. [...] Le développement durable ne peut pas être limité au territoire personnel de l’environnement immédiat, il est international par nature. Toutes ces années, j’ai reçu en cadeau des images magnifiques. Aujourd’hui, mes photos ne doivent servir qu’à une chose : aider à cette prise de conscience. Je veux les offrir comme autant de présents que j’ai reçus. Yann Arthus-Bertrand photographe, reporter, réalisateur et écologiste français Edito réalisé dans le cadre de l’exposition pédagogique de Yann Arthus Bertrand «La biodiversité, tout est vivant, tout est lié» 4 - LE MOT - DE la commissaire d’exposition Caroline david Orange, citron, ananas, banane, noix de coco, ortie, café, riz, soja, maïs, betterave, lin, lotus, algues, champignons, vins, bières, coquillages et même crustacés… Tous ont en commun le fait de nous alimenter mais aussi de produire ou composer une fibre textile naturelle ou artificielle. Ces fibres viennent de tous les continents. Elles sont étudiées par des chercheurs du monde entier. Grâce à l’exposition Textifood vous partirez à leur découverte et vous comprendrez leur incroyable diversité. De la fibre au tissage et à la maille, en passant par les composites et les nontissés. Il s’agit de montrer que le textile devient de plus en plus technique, innovant et intelligent tout en s’inscrivant dans les problématiques actuelles liées au développement durable. tières de la création textile. Des artistes ont intégré le fruit des recherches de sociétés textiles axées sur la chimie du végétal. D’autres ont travaillé avec des fibres naturelles connues depuis des siècles et parfois oubliées. Certains, dans leurs laboratoires ont inventé de nouvelles matières toutes les plus incroyables les unes que les autres. A travers cette exposition, vous vous rendrez compte également que l’on peut faire du textile avec presque tout et que le textile est partout dans notrequotidien. Belle visite ! C’est aussi une promenade artistique, ludique et poétique à travers des fibres innovantes mais aussi millénaires qui défient les fron- 5 - LE MOT - du directeur de l’institut français de pologne stanislas pierret “Je me félicite que l’Institut français de Pologne organise conjointement avec la Ville de Varsovie, en novembre prochain, la très belle exposition TEXTIFOOD au Palais de la Culture et de la Science, initialement conçue et imaginée par Lille3000 pour l’Exposition Universelle de Milan dédiée au thème “Nourrir la Planète, Énergie pour la vie”. écoles d’Art du pays qui donnera la possibilité à un jeune lauréat d’obtenir une bourse en France. Ces évènements viendront non seulement nourrir cette exposition pendant l’automne 2016 mais permettront, j’en suis convaincu, de relancer la coopération franco-polonaise dans de nombreux secteurs (universitaire, scientifique, scolaire, artistique, économique) et d’enrichir le débat d’idées sur la question du développement durable avec la société civile polonaise. Je remercie vivement tous les partenaires institutionnels et privés de Textifood et forme des vœux pour que cette exposition attire un très large public et mobilise, à travers notre dispositif culturel des Alliances, des lectorats, de l’Institut Français, les établissements scolaires, universitaires et professionnels. Puisse le lotus, figure emblématique de cette exposition, symbole de vie et de sagesse chez les orientaux, grâce à ses innombrables rhizomes, s’épanouir dans le cœur des générations futures !” Cette exposition d’envergure au caractère « futuriste » se situe à la croisée du domaine de l’Art, de la science et de l’économie. Elle présente des créations artistiques notamment des vêtements, accessoires et objets comme la sculpture du Lotus géant du grand artiste coréen Choi Jeong Hwa toutes réalisées en référence aux fibres insolites et innovantes qu’elles soient naturelles (à partir du bananier par exemple) ou artificielles (à partir de poisson ou de la bière). Il s’agit également, à travers cette exposition qui s’appréhende tout d’abord sur le plan esthétique, de réfléchir à une utilisation plus responsable de nos ressources en présentant une autre utilisation possible de nos produits agroalimentaires du quotidien, dans l’optique d’une meilleure maitrise de l’appauvrissement des ressources naturelles Cette exposition exceptionnelle sera jalonnée pendant toute sa durée par un cycle de conférences sur la mode mais aussi sur l’architecture et l’urbanisme, des rencontres avec des professionnels français et polonais de la mode, des programmes éducatifs élaborés pour les jeunes polonais sur la question de l’environnement et enfin un concours de mode avec l’ensemble des 6 L’exposition invite le designer à considérer la multitude de possibilités offertes par les ressources naturelles pour une conception plus éco-citoyenne de ses œuvres. Pour le grand public, il s’agit de réfléchir à une utilisation plus responsable de nos ressources en présentant une autre utilisation possible de nos produits agoalimentaires du quotidien. Textifood dans la lignée des expositions Futurotextiles présente des fibres issues d’espèces végétales voire animales, dont une partie est comestible et l’autre est utilisée pour la création textile. Textifood fait écho au thème de l’Exposition Universelle de Milan 2015 : “Nourrir la planète, énergie pour la vie”. L’exposition a été présentée au Pavillon France / Lille Europe, au Palazzo delle Stelline, Institut Français Milano, du 1er mai au 14 juillet 2015. Elle a rencontré un franc succès. Les créations artistiques exposées mettent donc en valeur les synergies possibles entre l’industrie agroalimentaire et l’industrie textile. Au-delà de son aspect purement artistique, l’exposition TEXTIFOOD présente des innovations technologiques qui pourraient potentiellement réduire notre impact environnemental. L’exposition a déjà été présentée en France, en Corée ou encore en Chine, elle arrive à présent dans la capitale polonaise pour un mois au sein du Palais de la Culture et de la Science à Varsovie. Ces fibres viennent de tous les continents. Elles sont étudiées par des chercheurs du monde entier afin de répondre aux besoins d’une planète qui se doit d’être de plus en plus responsable. Pour illustrer ces étoffes souvent méconnues, lille3000 a fait appel à des designers et stylistes conscients de la nécessité d’une croissance intelligente et durable et qui proposent ici des créations intégrant des fibres qui utilisent souvent les résidus des récoltes. L’exposition s’articule en deux temps : - la partie pédagogique qui présente les procédès scientifiques et technologiques de fabrication des différents textiles à partir de ressources naturelles du quotidien Des artistes comme Coralie Marabelle, Christine Phung, Design Percept, L’Herbe Rouge , A+ZDesign®, Egide Paris, ont intégré le fruit des recherches de société textiles axées sur la chimie du végétal et le traitement de la biomasse. - la partie artistique où l’on peut observer le résultat des collaborations entre scientifiques et artistes. Cette dernière prend la forme d’objets, d’accessoires ou encore de vêtements. D’autres ont intégré des fibres naturelles connues depuis des siècles et presque oubliées comme Éric Raisina Em Riem, Ditta Sandico, Kristian Von Forselles, Dognin, Nina Gautier… L’exposition sera dirigée par CAROLINE DAVID et produite par Lille3000. Certains dans leurs laboratoires comme Donna Franklin & Gary Cass, Jonas Edvard, ou Orange Fiber ont créé des matières innovantes et sans aucun doute visionnaires. L’exposition Textifood propose une réponse à la question de la valorisation des ressources naturelles et de la réutilisation des déchets de l’industrie agroalimentaire, au travers de créations artistiques réalisées à partir ces fibres innovantes. 8 L’industrie du textile L’industrie textile transforme des matières premières fibreuses en tissus qui servent ensuite à l’élaboration de vêtements pour la grande consommation. Selon l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, la production mondiale de textile s’élèverait à environ 500 milliards de dollars (1). L’activité textile a été un des principaux moteurs de la croissance des pays dits industrialisés et a favorisé le décollage économique des autres pays dits en développement. À l’origine, l’industrie textile utilisait seulement des matières premières naturelles d’origine végétale ou animale, que l’on appelle «fibres naturelles». Ces fibres sont des substances produites par des plantes et des animaux qui peuvent être filés en filaments, fil ou en corde allongée. Aujourd’hui, l’industrie utilise principalement quatre fibres textiles naturelles : le coton, le lin, la laine et la soie. Les années 1970 ont été marquées par l’arrivée des fibres synthétiques dans l’industrie textile. Le velours, le polyester, le nylon, le spandex et le lycra sont alors devenus les nouvelles matières premières « à la mode ». Les fibres synthétiques sont issues de dérivés du pétrole (polyester, polyamide,...) et participent donc à l’appauvrissement des ressources naturelles. Près des deux tiers des vêtements vendus dans le monde contiennent des fibres synthétiques en 2015. (2) - LA CULTURE DU COTONLa culture cotonnière est la troisième culture la plus consommatrice d’eau d’irrigation. Environ 5263 litres d’eau sont nécessaires pour produire un kilogramme de coton. Outre le gaspillage de l’eau, la culture de cette plante nécessite énormément d’engrais et de pesticides. Elle utilise 11% des produits pesticides mondiaux alors qu’elle ne représente que 2,5% de la culture mondiale. (5) (6) En 2015, 58% de la production mondiale de fibre était artificielle et synthétique, contre seulement 42% de part de marché pour les fibres naturelles, elles mêmes dominées par les fibres de cotons à 38%. (4) Finalement, 96% des productions textiles aujourd’hui sont donc soit synthétiques ou artificielles, soit issues de la culture la plus polluante au monde, celle du coton. Certains scientifiques spécialisés estiment que l’avenir verra la fabrication de nouvelles fibres à une échelle nanométrique, à partir de sources renouvelables, pour pallier la rareté des fibres naturelles, et suivre le rythme de la demande. L’exposition Textifood a pour vocation de montrer que nous en prennons le chemin... Aujourd’hui, l’industrie textile utilise trois fibres dans la création de tissu : - Les fibres naturelles - Les fibres artificielles - Les fibres synthétiques Les fibres artificielles proviennent de la transformation de la cellulose et sont mieux connues sous le nom de « viscose ». Leur marché pèse 830 millions d’euros pour 568 millions d’euros de produits fabriqués en France. (3) 10 L’industrie agroalimentaire L’industrie agroalimentaire est l’ensemble des activités industrielles qui transforment des matières premières issues de l’agriculture, de l’élevage ou de la pêche en produits alimentaires destinés essentiellement à la consommation humaine. En 2012, l’industrie agroalimentaire réalise un chiffre d’affaires de 180 milliards d’euros et emploie 518 700 salariés (hors tabac) dans plus de 60 000 entreprises dans le monde. (7) production alimentaire gaspillée. Les ressources naturelles engagées pour la création des aliments consommables jetés provoquent l’utilisation inutile du tiers des terres agricoles. Le gaspillage alimentaire résulte de multiples causes. La source des pertes alimentaires change à chaque étape de la chaîne agroalimentaire. Cette dernière peut intervenir autant lors de la production, de la livraison, du stockage que de la mise à disposition. (9) Depuis le début du XXème siècle, l’industrie agroalimentaire a connu un long processus de concentration dicté par la quête des économies d’échelle : produire plus pour faire baisser les coûts. Fusions et acquisitions ont conduit à l’émergence de grandes multinationales issues d’un petit groupe de pays : États-Unis, Europe et Japon. À côté de ces mastodontes qui dominent le secteur, on trouve toutefois quantité d’entreprises de taille plus modeste : dans l’Union européenne, les PME représentent toujours 49 % du chiffre d’affaires et 63 % des emplois dans l’industrie agroalimentaire. (8) - le gaspillage alimentairedéfinition Il n’y a pas de définition officielle et commune aux pays de l’Union Européenne. En France, la définition retenue dans le cadre du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire est la suivante : toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée. Chaque année, environ un tiers de la production alimentaire est gaspillé mondialement. La quantité de nourriture gaspillée mondialement est quatre fois supérieure aux besoins alimentaires actuels des populations souffrant de la faim (Stuart, 2013). On estime à 1,3 milliards de tonnes par an de Source : « Pertes et gaspillages alimentaires dans le monde », FAO, mai 2011 Ce graphique montre qu’en fonction de la région du monde où l’on se trouve, le gaspillage n’a pas lieu aux mêmes étapes de la chaîne alimentaire. Dans les pays dit « développés », le gaspillage alimentaire a lieu aussi bien lors des étapes de production à distribution que lors de la consommation, ce qui n’est pas le cas dans les pays en voie de développement. (9) Néanmoins, il semblerait que le gaspillage et les pertes alimentaires dans la production reste majoritaire dans toutes les régions du monde. La valorisation de ces dêchets paraît alors la solution la plus efficace pour lutter contre le gaspillage. 12 les solutions apportées par textifood Les artistes de Textifood travaillent avec DEUX TYPES DE FIBRES dans la conception de leur création : - Des fibres naturelles - Des fibres artificielles. L’exposition Textifood démontre qu’il est possible de tisser avec de nouveaux végétaux tels que l’agave, l’ananas, le riz, le baobab, l’ortie ou encore les coquillages, ouvrant ainsi le champs des possibles pour l’industrie du textile. Grâce à ces nouvelles perspectives, on peut imaginer les nouvelles générations porter des vêtements plus respectueux de l’environnement. Les scientifiques de Textifood ont conçu de nouveaux tissus à partir de fibres artificielles provenant par exemple du café, de l’eucalyptus, du lait, des agrumes, de la betterave, du poisson, du vin, de la bière ou encore de la canne à sucre. Ces nouveaux procédés de fabrication ont la capacité de révolutionner l’industrie du textile en offrant de nouveaux outils de créations. L’exposition Textifood propose une réponse à la question de la valorisation des ressources naturelles et de la réutilisation des déchets de l’industrie agroalimentaire, au travers de créations artistiques réalisées à partir de fibres innovantes. L’exposition invite le designer à considérer la multitude de possibilités offertes par les ressources naturelles pour une conception plus éco-citoyenne de ses œuvres. Pour le grand public, il s’agit de réfléchir à une utilisation plus responsable de nos ressources en présentant une autre utilisation possible de nos produits agoalimentaires du quotidien. Les créations artistiques exposées mettent donc en valeur les synergies possibles entre l’industrie agroalimentaire et l’industrie textile. Synergie bien peu connue et qui mérite d’être mise au premier plan. Au-delà de son aspect purement artistique, l’exposition Textifood présente des innovations technologiques qui pourraient potentiellement réduire notre impact environnemental. 14 Ce mollusque aux allures d’escargot plat est avant tout un régal pour les papilles. Appelé également Haliotis tuberculata, il vit en eaux peu profondes, froides à tempérées. La coquille est nacrée, irisée, teintée de bleu de rose et de vert. Atelier Tamiya Raden (Jp) Mise au point en 1977, la technique du tissu Raden consiste à incruster la nacre provenant du coquillage à la surface du papier washi, avant de le tailler en fines lamelles qui sont ensuite tramées sur un métier à tisser artisanal. Les matières obtenues s’appliquent aujourd’hui aux vêtements et aux accessoires de mode les plux luxueux. 15 Chiara Vigo (It) La chair de la pinna nobilis est parfaitement comestible. Elle est même réputée pour sa saveur piquante et ses vertus aphrodisiaques. Le byssus, ou «Soie des mers» provient de la pinna nobilis, un grand mollusque bivalve qui produit des filaments. Lesquels, grâce à de méticuleux traitements -- cardage, lavage et filage -- produisent un tissu fin, soyeux au toucher, et ignifuge. Aujourd’hui, la pinna nobilis est une espèce protégée. Chiara Vigo, en Sardaigne, a mis au point le prélèvement du byssus sans porter atteinte à l’animal. Elle est aujourd’hui la seule à perpétuer la tradition du tissage du byssus. www.chiaravigo.com 16 Singtex (Tw) Le café : à boire ou à... porter ! Les usages du marc de café sont nombreux : ce dépôt noir possède des vertus nettoyantes, désodorisantes, cosmétiques et constitue pour certains un support incontournable pour lire l’avenir ! Le sien, en tout cas, semble parfaitement assuré, puisque a été mise au point, à base de marc de café, une fibre textile aux propriétés remarquables (contrôle des odeurs, protection U.V., séchage rapide) dont s’emparent depuis peu les 17 Maison de Mode / L’Herbe Rouge (Fr) Styliste L’Herbe Rouge, maison de mode française, a été créée en 2008 par Arielle Levy et Thibaud Decroo. Les vêtements « Torréfactions» créés spécialement pour l’exposition TEXTIFOOD sont le résultat d’un concept novateur : un vêtement écologique à base de café, du fil à la teinture. Dessinés par l’Herbe Rouge, les vêtements sont tricotés dans le fil S.Café® par Sophie Dalla Rosa. Véritable sculpteuse de maille. Il est teint avec du marc de café par Ysabel de Maisonneuve, experte en couleur textile. L’histoire de ces pièces modulables s’inspirent du processus de fabrication et de consommation du café, rappelant par ses effets torsadés le motif ou la texture des grains ou filtres à café. Design : Arielle Levy et Thibaud Decroo Tricot : Sophie Dalla Rosa Teinture : Ysabel de Maisonneuve www.lherberouge.com Torréfactions, 2015 L’Herbe Rouge Vêtement en « maille couture » tricotée avec le fil S.Café ®. 18 Umorfil (Tw) Sorte de carpe exotique d’eau douce, le Tilapia est abondamment élevé et consommé partout dans le monde. Le poisson peut mesurer de 5 à 50 centimètres. Umorfil Beauty Fiber ® est une nouvelle fibre textile composée de peptide de collagène provenant des écailles de ce poisson et de cellulose. Umorfil® récupère ces écailles pour produire une fibre aux vertus hydratantes, antistatiques et anti UV. www.umorfil.com © Umorfil 19 Christine Phung (Fr) Styliste Morgane Baroghel-Crucq (Fr) Designer Textile Créatrice de mode française, Christine Phung a travaillé pour de nombreuses marques très prestigieuses. En 2011, elle crée sa propre marque, puis gagne le Grand prix de la Création de la Ville de Paris et l’ANDAM en 2013. Entre contemporanéité et savoir-faire traditionnels revisités, sa ligne se situe entre archi-couture contemporaine et sportswear luxueux. La créatrice textile Morgane Baroghel-Crucq créé des matières issues d’expérimentations. Ces recherches reposent sur la rencontre des techniques textiles avec des matériaux innovants. Elles se situent de manière transversale aux champs d’application du Design. Ensemble, elles ont créé pour Textifood une robe aux volumes organiques. Cette robe est tissée à la main, faite de fils de métal, de lin et de fibres de collagène de poisson, fibres créées spécialement pour l’occasion par la société Umorfil. « Exocet Dress » emprunte son nom au poisson volant, aux reflets métalliques, évoquant un lien entre la mer, la terre et l’air, lorsqu’il vole hors de l’eau. www.morganebaroghel-crucq.com www.christinephung.com www.umorfil.com Exocet Dress, 2015 Fils de métal, lin et fibres Umorfil® Graines de lin Tilapia 20 Gary Cass / Donna Franklin (Au) Micro’Be’Fermented, 2007 / © Gary Cass & Donna Franklin. Cette robe, créée par des chercheurs de l’Université d’Australie, est réalisée à partir d’un élément pour le moins original : du vin. Plus précisément, elle est fabriquée avec du tissu bio qui s’est développé grâce à des bactéries acetobacter. Ces bactéries sont à l’origine de la transformation du vin en vinaigre. Mais les scientifiques ont découvert qu’elles possédaient d’autres “vertus”. Le processus de création de ce tissu : il se forme une couche d’écume sur la surface du vin, qui est récoltée et séchée sur mannequin pour obtenir la forme désirée. Après avoir séché, le tissu conserve sa forme. Le résultat donne naissance à des petites fibres qui s’apparentent à la cellulose de coton. www.bioalloy.org 21 Garry Cass & Donna Franklin (Au) Avec la technique de la biosynthèse, il est possible de matérialiser la fermentation de la bière et ainsi de lui donner l’aspect d’une matière textile. La Beer Dress est issue du processus de formation bactérienne de la bière. Gary Cass, chercheur australien a développé une matière issue du procédé de fabrication de la bière et a réalisé une robe, inspirée par la fleur de houblon, dessinée par Donna Franklin. www.bioalloy.org The Beer Dress, 2015 Garry Cass et Donna Franklin © Garry Cass et Donna Franklin 22 les propositions pédagogiques Piste 1 : Le monde de la mode et des stylistes Avant la visite. Préparer les élèves au vocabulaire de la mode, des vêtements, des couleurs, à l’aide d’images ou de vidéos : Collège : Expliquez-nous... la haute couture – France info https://www.youtube.com/watch?v=cLVQxsVuhxE Lycée : La haute couture à Paris, une exception française – France 24 https://www.youtube.com/watch?v=PxExcwA4s5c Pendant la visite Visite de l’exposition orientée par les guides et prise de notes, de croquis pour les réalisations à venir. Après la visite Primaire : réalisation d’un défilé « haute couture » avec des matériaux de récupération, sur des poupées ou sur les élèves Collège, lycée : écriture d’articles, réalisation de croquis en vue de réalisations plastiques. Piste 2 : Education au développement durable – Le recyclage intelligent Participation au concours de l’Institut Français de Pologne : présentation d’un projet de recyclage intelligent. Le projet sera présenté sur le site de l’Institut Français de Pologne dès le mois d’octobre 2016. Avant la visite. Sensibiliser les élèves à la notion de développement durable et de sauvegarde de l’environnement. Exemple de supports vidéo utilisables en fonction du niveau de vos élèves (du primaire au lycée) : http://education.francetv.fr/matiere/developpement-durable/cm2/video/fabriquer-du-papier-recycle http://education.francetv.fr/matiere/developpement-durable/cm1/video/le-recyclage-ou-la-transforma tion-des-vetements http://education.francetv.fr/matiere/developpement-durable/cm1/video/des-gestes-ecologiques-et-des- vacances-durables 23 Pendant la visite Visite de l’exposition orientée par les guides sur la question du développement durable avec presentation de procédés de fabrication des tissus. Après la visite (novembre à mars) 1-Réaliser en classe une présentation du projet de recyclage intelligent sous la forme d’un diaporama commenté, d’une vidéo, d’une saynète de théâtre, d’une affiche, … 2-Présenter le projet dans le cadre du concours* « développement durable » pendant le mois de la francophonie *L’appel à concours sera publié sur le site de l’institut français à partir du mois d’octobre 2016. 24 lA BIBLIOGRAPHIE L’ensemble des oeuvres présentées dans cette bibliographie sont disponibles à l’emprunt auprès de la Médiathèque de l’Institut Français de Pologne à Varsovie. Plus d’information sur www.institutfrancais.pl OUVRAGES Généraux Le Changement climatique expliqué à ma fille Jean-Marc Jancovici Voilà un petit livre qui va à coup sûr passionner les adolescents. Pas seulement parce qu’il propose un état des lieux parfaitement clair de la planète, mais surtout parce que la nécessaire révolution des modes de pensée les concerne au premier chef Climat, le vrai et le faux Valérie Masson-Delmotte L’augmentation de l’effet de serre est-elle déjà en train de modifier le climat ? Est-ce le seul facteur qui va contrôler l’évolution du climat ? Quel serait le rythme naturel du climat, s’il n’y avait pas ces impacts des activités humaines ? Les scientifiques sont-ils capables de décortiquer les rouages de la machine climatique ? Comment se situe le changement climatique en cours vis-à-vis des turbulences passées de la longue histoire du climat de notre planète ? Qu’est-ce qu’un changement climatique acceptable ? Ce petit livre répond clairement à toutes ces questions autant qu’on peut y répondre ! Mal de Terre Hubert Reeves ; Frédéric Lenoir Notre planète va mal : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l’eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d’extinction effarant des espèces vivantes, etc. La situation est-elle vraiment dramatique ? Que penser des thèses qui contestent ce pessimisme ? À partir des données scientifiques les plus crédibles — et de leurs incertitudes —, Hubert Reeves dresse un bilan précis des menaces qui pèsent sur la planète. Pour un pacte écologique Nicolas Hulot Nous le savons : l’activité humaine est en train de bouleverser les équilibres naturels qui ont rendu notre planète habitable - des équilibres qui ont mis des millions d’années à s’instaurer. Le compte à rebours a commencé. Ce livre est le résultat du travail de l’écologiste engagé Nicolas Hulot qui propose un nouveau mode d’action pour les dirigeants politique. Etre consom’acteur Emmanuelle Vibert ; Hélène Binet ; Lionel Le Néouanic Un petit guide pour découvrir les petits gestes permettant de préserver l’environnement au quotidien, dans la cuisine, la salle de bain, le garage, la penderie, l’atelier, la chambre des enfants... Pierre Rabhi, semeur d’espoirs : entretiens Pierre Rabhi ; Olivier Le Naire Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi défend un mode de société plus respectueux de l’homme et de la nature. Il est fondateur de l’association Terre & Humanisme et du mouvement Colibris. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont, chez Actes Sud, Éloge du génie créateur de la société civile - tous candidats (2011), Vers la sobriété heureuse (2010) et Manifeste pour la Terre et l’Humanisme (2008). Longtemps critique littéraire puis grand reporter, Olivier Le Naire est aujourd’hui rédacteur en chef adjoint du service société et sciences de L’Express, où il traite également des questions d’environnement, d’histoire et de patrimoine. Vers la sobriété heureuse Pierre Rabhi “Pierre Rabhi a vingt ans à la fin des années cinquante, lorsqu’il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu’ont largement commencé à dessiner sous ses yeux ce que l’on nommera plus tard les Trente Glorieuses. 25 Après avoir dans son enfance assisté en accéléré, dans le Sud algérien, au vertigineux basculement d’une pauvreté séculaire, mais laissant sa part à la vie, à une misère désespérante, il voit en France, aux champs comme à l’usine, l’homme s’aliéner au travail, à l’argent, invité à accepter une forme d’anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique, point de dogme intangible. L’économie ? Ce n’est plus depuis longtemps qu’une pseudo économie qui, au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l’humanité en déployant une vision à long terme, s’est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d’élever la prédation au rang de science. Le lien filial et viscéral avec la nature est rompu ; elle n’est plus qu’un gisement de ressources à exploiter – et à épuiser. Au fil des expériences de vie qui émaillent ce récit s’est imposée à Pierre Rabhi une évidence : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d’une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé “mondialisation”. Ainsi pourrons nous remettre l’humain et la nature au cœur de nos préoccupations, et redonner, enfin, au monde légèreté et saveur”. ouvrages spécifiques Deux économistes face aux enjeux climatiques Roger Guesnerie; Nicholas Herbert Stern; Gabriel Zucman Et si l approche économique du réchauffement climatique était la plus efficace pour convaincre les climato-sceptiques de l urgence d agir ? Dans ce petit livre limpide, deux grands économistes répondent d abord à ces questions toutes simples : Combien cela nous coûte et coûtera si nous ne faisons rien ? Combien cela nous coûterait-il d agir différemment ? Trzeci brzeg w poszukiwaniu ekorozwoju La Troisième rive. A la recherche de l’écodéveloppement Ignacy Sachs ; Michal Warchala (Traducteur) ; Regina Greda (Traducteur) Ignacy Sachs est un des socio-économistes les plus remarquables de notre époque. Connu dans le monde entier, il est l’un des premiers à avoir travaillé sur le concept de l’écodéveloppement, une croissance économique au service du développement social, respectueuse de la nature. Voyage aux pays du coton : Petit précis de mondialisation Erik Orsenna « Cette histoire commence dans la nuit des temps. Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs. On peut imaginer qu’il approche la main. L’espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton. Depuis des années, quelque chose me disait qu’en suivant les chemins du coton, de l’agriculture à l’industrie textile en passant par la biochimie, de Koutiala (Mali) à Datang (Chine) en passant par Lubbock (Texas), Cuiabá (Mato Grosso), Alexandrie, Tachkent et la vallée de la Vologne (France, département des Vosges), je comprendrais mieux ma planète. Les résultats de la longue enquête ont dépassé mes espérances. Pour comprendre les mondialisations, celles d’hier et celle d’aujourd’hui, rien ne vaut l’examen d’un morceau de tissu. Sans doute parce qu’il n’est fait que de fils et de liens, et des voyages de la navette. » Le Pari de la décroissance Serge Latouche Le terme “ décroissance “ sonne comme un défi ou une provocation, même si nous savons bien qu’une croissance infinie est incompatible avec une planète finie. L’objet de cet ouvrage est de montrer que si un changement radical est une nécessité absolue, le choix volontaire d’une société de décroissance est un pari qui vaut la peine d’être tenté pour éviter un recul brutal et dramatique. Vous êtes fous d’avaler ça ! : Un industriel de l’agroalimentaire dénonce Christophe Brusset Matières premières avariées, marchandises trafiquées, contrôles d’hygiène contournés, Christophe Brusset dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l’industrie agroalimentaire. Ingénieur de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux, à 44 ans, il a décidé de « faire aujourd’hui son devoir » et de briser la loi du silence. Piment indien rempli de crottes de souris, thé vert de Chine bourré de pesticides, faux safran marocain, viande de cheval transformée en bœuf, confiture de fraises sans fraises, origan coupé aux feuilles d’olivier, etc. Les arnaques qu’il révèle sont nombreuses mais ses conseils rassemblés dans son « guide de survie en magasin » devraient vous permettre d’en déjouer la plupart. « Soyons directs, ce qui intéresse les industriels, c’est votre argent. Pas votre bonheur ni votre santé ! » ouVrages jeunesse Les Plantes qui puent, qui pètent, qui piquent Lionel Hignard, Auteur ; Alain Pontoppidan, Auteur ; Yann Le Bris, Illustrateur Les plantes ne sont pas toujours aussi inoffensives qu’elles en ont l’air : les unes griffent, les autres dégagent une odeur insupportable, d’autres encore brûlent ou ne vous lâchent plus ! Ce livre documentaire, écrit par deux passionnés du règne végétal, traite avec sérieux et humour de ces plantes aux vertus si désagréables pour nous mais qui leur permettent de se défendre et ainsi de survivre. Regroupées par type de comportement ou d’adaptation (mauvaise odeur, sécrétion collante ou baveuse et autres armes 26 tranchantes...), près de trente espèces de plantes sont décrites de façon détaillée L’Environnement Jean-Baptiste de Panafieu Pourquoi l’air, l’eau, les plantes et les animaux sont-ils indispensables à notre vie ? Comment les activités humaines ont-elles épuisé et pollué notre planète ? Est-il encore possible de la protéger durablement ? A travers un parcours en 60 étapes, découvre les richesses de notre planète, les dangers qui la menacent et les gestes quotidiens à faire pour préserver son avenir. Co to jest? Ekologia, energia odnawialna, ocieplenie klimatu, recycling Charline ZeitounAuteur ; Peter Allen, Illustrateur ; Maria Zawanowska, Traducteur “Ekologia, energia odnawialna, ocieplenie klimatu, recykling - to kolejna książka z serii Co to jest? wprowadzająca dzieci w świat nauki poprzez zabawę i proste doświadczenia, dzięki którym mogą łatwiej zrozumieć zjawiska zachodzące w otaczającym świecie i zaobserwować ich zastosowanie w życiu codziennym. Budzi w dziecku ciekawość świata i przemienia je w prawdziwego odkrywcę.” “Tom ten odpowiada m.in. na pytania: co to jest dziura ozonowa, ocieplenie klimatu, powiększanie się obszarów pustynnych, kwaśne deszcze... Nasza planeta jest stale zagrożona. Ale co to dokładnie jest zanieczyszczenie środowiska? Ile gatunków zwierząt i roślin ginie co roku? Czy energia nuklearna jest niebezpieczna? Co można zrobić, żeby wstrzymać proces niszczący Ziemię?” “Autorzy podkreślają, jak ważne jest życie na Ziemi i dlaczego należy je chronić. Proponują 15 doświadczeń wyjaśniających zagadnienia z dziedziny ekologii, energii odnawialnej, ocieplenia klimatu i recyklingu”. L’écologie à petits pas François Michel, Auteur ; Marc Boutavant, Illustrateur Déjà auteur de nombreux documentaires destinés aux jeunes, François Michel est enseignant, géologue et guide de haute montagne. En 80 pages, il se propose ici d’exposer aux enfants les différentes pollutions, dégradations et destructions qu’on peut exercer à l’encontre du monde qui nous entoure, ainsi que des moyens simples et quotidiens pour y remédier. filmographie Mondialisation(s) : préambule Paris : Ministère des Affaires Etrangères « L’île aux fleurs » commence comme un cours d’économie pour enfants : qu’est-ce qu’une tomate, qu’est-ce qu’un homme, qu’est-ce que l’argent ? À chaque mot nouveau, Jorge Furtado apporte une définition à l’aide d’animations humoristiques. Nous suivons donc le parcours d’une tomate ordinaire, cultivée, emballée, jetée jusqu’à son arrivée à l’île aux fleurs. Et puis, la farce vire à la dénonciation. Entre documentaire et essai poético-politique, le réalisateur décompose simplement les mécanismes de la mondialisation. “Un film indispensable, drôle, corrosif... “ “Après les violences de Seattle et de Gênes, lors des sommets du G8, survient le 11 septembre avec ses répercussions mondiales. L’idéologie du Bien contre le Mal, celle d’une guerre entre les cultures et la confrontation des religions s’inscrivent aussi dans le cadre de la mondialisation...” Notre poison quotidien Marie-Monique Robin, Metteur en scène, réalisateur “Au cours des 30 dernières années, le cancer, les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) ou auto-immunes, le diabète et les dysfonctionnements de la reproduction n’ont cessé de progresser. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C’est à cette question que répond “Notre poison quotidien”, fruit d’une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. S’appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de représentants des agences de règlementation – comme la Food and Drug Administration (FDA) américaine ou l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) –, le film montre que la cause principale de l’épidémie est d’origine environnementale : elle est due aux quelques 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement, et principalement notre alimentation, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale...” Home Yann Arthus Bertrand Un hymne à la terre, belle, dynamique et fragile Home est un documentaire sur l’état de la Terre vue du ciel, qui montre la pression que l’homme fait subir à l’environnement et les conséquences que cela entraîne sur le changement climatique. Yann Arthus-Bertrand ne le présente pas comme un film catastrophe mais comme un message d’espoir, en rappelant qu’il reste 10 ans pour agir4. Les thèmes abordés sont tous en relations avec l’environnement : le manque d’eau, la déforestation, la fonte des glaces ou encore l’épuisement des ressources naturelles. Demain Cyril Dion et Mélanie Laurent Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent partent avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter. PRESSE 27 ADOLESCENT Phosphore Avril 2016 « On mange quoi ? Se régaler sans abimer la planète » Sciences et vie Octobre 2014 « Face aux agressions humaines : l’incroyable force de la nature” ADULTES Sciences et Avenir Septembre 2014 « Les aliments qui protègent vraiment » L’Expansion Avril 2016 « Agriculture, sortir de la crise, c’est possible » Terre sauvage Edition spéciale « Les nouveaux paysans réinventent l’agriculture » Terre sauvage Février 2014 « C’est possible ! Avec la nature ils inventent la société du futur » La Recherche Mars 2016 « Un dossier accablant : pesticides et santé » 28 Sources biliographiques des fiches “industrie textile” et “industrie agroalimentaire” (1) Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, Rapport 2014 (2) Christine Browaeys ; Article Institut Français de la Mode ; 2 avril 2013 (3) Anne MICHUD et Blandine GIUSTINI ,“Les fibres cellulosiques à usage textile” Mai 2009 (4) International wood textile organisation ; “Le textile en chiffre”, edition 2007 (5) site internet de http://www.bioaddict.fr/article/coton-preferez-le-bio-a46p1.html’>Coton : préférez le bio ! ; consulté le 25 mai 2016 (6) site internet de http://www.encyclo-ecolo.com/Coton ; consulté le 25 mai 2016 (7) INSEE 2012 (8) Gabriel Hassan “Industrie agroalimentaire : la montée des émergents”, Alternatives Internationales Hors-série n° 015 , mai 2014 (9) Iris Simard Tremblay, “Comment réduire le gaspillage alimentaire dans l’industrie agroalimentaire au Québec ?” Références : - « Pertes et gaspillages alimentaires dans le monde », FAO, mai 2011 - Source GIA (Global Industry Analysts), 2012 29 venir à l’exposition Si vous souhaitez faire visiter l’exposition Textifood à votre classe, prennez contact avec nous afin que nous organisions au mieux votre venue. ACCès PARTENAIRES DE L’EXPOSITION Exposition ouverte tous les jours de 9h à 18h. - Entrée gratuite - Partenaire stratégique Adresse Plac Defilad 1 - Warsawa 4ème étage Partenaire métro Partenaire transport M1, arrêt “Centrum” TRAM 7, 9, 22, 24, 25, 77 BUS 117, 127, 128, 151, 158, 171, 175, 411, 507, 517, 520, 521 et 525, arrêt “Centrum” CONTACTS Xavier Wasson, Attaché Coopération Education [email protected] Leïla Martinez, Chef de projet Textifood [email protected] 30 organisateurs de l’exposition