Si le grain ne meurt - GALERIE HELENE LAMARQUE

Communiqué de presse
Si le grain ne meurt
Peintures de Christian Schoeler
Exposition du 13 septembre au 3 octobre 2009
Vernissage : samedi 12 septembre 2009, à partir de 18h
La Galerie Hélène Lamarque et Don’t Projects ont le plaisir d’annoncer Si le grain ne meurt,
une exposition d’œuvres récentes du peintre Christian Schoeler.
« Il existe un genre de roman issu du siècle des lumières en Allemagne que l’on appelle le
Bildungsroman. Ce sont littéralement des romans d’éducation ou de formation, des narrations
qui examinent la métamorphose psychologique et morale de l’enfant en un adulte. Plusieurs
romans, parmi les meilleurs des deux derniers siècles – de Flaubert, Dickens et Hesse – font
partie de cette catégorie. Il est intéressant de constater que beaucoup de ces histoires sur le
passage à l’âge adulte traitent de la première inspiration sexuelle (de A Room with A View de
EM Forster au Bouddha de Suburbia de Hanif Kureishi). C’est justement ce moment de
transition qui forme le point central de la peinture de l’artiste allemand Chirstian Schoeler.
« Si le grain ne meurt, la première exposition de l’artiste à Paris, à quelques mètres de
l’ancienne adresse d’André Gide, fait allusion au roman autobiographique de ce dernier qui
explore le voyage du garçon à l’homme. Gide est l’un des premiers auteurs à explorer
l’homosexualité ouvertement dans son œuvre. L’examen personnel de la formation culturelle
et sexuelle de son célèbre roman résonne dans les portraits intimes de Schoeler. Il est fasciné
par les définitions de la masculinité et de la jeunesse. Les peintures à l’huile et les aquarelles,
hypnotiques et délicates, sont imprégnées de la confusion et de la vulnérabilité qu’il voit en
ses sujets. Travaillant à partir de la photographie et de l’observation de la vie, Schoeler semble
s’intéresser particulièrement à la fragilité de la jeune peau ; souvent, ses figures ne sont que
partiellement vêtues. Ses embruns de peinture créent une atmosphère mélancolique autour de
ses sujets. La sienne est une œuvre de sensibilité et de beauté. Les petites peintures intenses
évoquent les personnages idéalisés de l’œuvre d’Elizabeth Peyton et la brume lancinante et
nuageuse de James McNeil Whistler. Tout comme Gide puisait dans sa vie pour son roman, le
travail de Schoeler est fortement inspiré par sa propre autobiographie. La relation personnelle
à ses sujets picturaux se révèle dans l’intimité de la façon dont il les peint. Bien qu’il les
dépeigne avec un sens certain de l’idéal, Schoeler fait ressortir la dimension émotionnelle de
ses sujets – leur mélancolie, leur confusion, leur ennui, leur vulnérabilité. Dans un certain sens
l’œuvre constitue un véritable autoportrait de l’artiste – son propre désarroi intérieur et sa
relation au monde.
« Né à Hagen, Allemagne, en 1979, Schoeler a fait ses études à l’Akademie der bildenden
Künste, Munich. Il habite et travaille à Düsseldorf. Ses peintures ont été exposées à Londres,
New York, Cologne et Miami, et ont été publiées dans les magazines AnOtherMan, Dazed &
Confused, Vogue Homme International et Esquire UK. » - Francesca Gavin, Londres, juillet
2009
Exposition du 13 septembre au 3 octobre 2009.
La galerie est ouverte du mardi au samedi, de 14h30 à 19h30.
Contacts presse :
Hélène Lamarque / Johannes E. Hoerning
Galerie Hélène Lamarque
37, rue Vaneau
75007 Paris
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