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11 RUE BERANGER 75154 PARIS - 01 42 76 17 89 Page 1/1 01 OCT 13 Quotidien OJD : 119418 Surface approx. (cm²) : 169 N° de page : 30 11 RUE BERANGER 75154 PARIS - 01 42 76 17 89 AUTOFICTION Au Monfort théâtre, à Paris, la Canadienne crie, chante, hurle et déchante. Angela Laurier, à poil et à plume Page 1/1 L*ANGELA BETE de et par ANGELA LAURIER Le Monfort théâtre, 106, rue Brancion, 75O15- Jusquau 19 octobre teurs commencent à partir, même quand ils sont partis. Il est clair qu'on est ici un peu audelà d'une simple performance. Corps. Les deux précédents spectacles, a Canadienne Angela Laurier, née il y Déversoir et J'aimerais pouvoir rire, évoquaient a cinquante et un ans en Colombie-Bri- la folie, la famille (avec la participation sur tannique, a eu un parcours passable- scène d'un frère schizophrène), le corps, la ment rocailleux : enfant star sous l'emprise contorsion, les blessures. Dans l'Angela bête, d'-un gourou, gymnaste tôt brisée par l'exer- créé l'an dernier aux Subsistances de Lyon, cice, acrobate, contorsionniste, rejeton d'une Angela Laurier ressuscite avec un humour un famille de neuf enfants où rôdent la schizo- peu désespéré et une dérision scarifiante la phrénie et la dépression (lire son portrait dans petite fille torturée qui était vedette de shows Libération ll février 2010). télévisés, l'athlète dépouillée ses illusions, L*ANGELA BETE de etdupar ANGELA teurs commencent à partir, mêmedequand ils Thérapie. De tout cela, l'artiste fait des l'artiste de cirque qui en a bavé. Elle est ac LAURIER Le Monfort théâtre, sontEn partis. Il est clair ici un peu spectacles en se mettant les tripes à l'air. compagnée parqu'on quatreest musiciens qui autendent 106, rue Brancion, 75O15- Jusquau 19 octobre delà d'une simple performance. , une percutante toile sonore derrière ce tourchantant, criant, dansant, en se faisant mal, Les Mlondeux Laurler yoit œ tad moins noir Corps. précédents spectacles, en se mettant nue. Le dernier, i Angeia bete, ^ ^ écédentSi œmme œmédie mu_ a Canadienne Angela Laurier, née il y Déversoir et J'aimerais pouvoir rire, évoquaient emmené cet exercice autobiographique hors ^ ; <<j£ me lâche>jemefaisplaisir. Je ^ a a cinquante et un ans en Colombie-Bri- la folie, la famille (avec la participation sur normesassezoïnverslafragikteetleslimi- v^^tatmnsir^^m,eraam^ieuneSt tannique,tes, a eu unque parcours scène frère schizophrène), le corps, pour le publicpassablese sente parfois mald'un a ç^d^^^.^^ tout de la même ment rocailleuxI :aise. enfant sous l'emprise blessures. Dans d'un l'Angela G eststar d ailleurs ce qui fait la contorsion, valeur de luslesèsde Vol au-dessus nid debête, coucous d'-un gourou, gymnaste tôt brisée l'exerl'an dernier Subsistances cette autofiction : onpar ne sait ce quicréé est écrit d> Unaux Américain à Paris de Si ALyon, la est cice, acrobate, contorsionniste, rejeton d'une Angela Laurier ressuscite avec un humour un être etcequijaillitspontanementjcequireleve range,qui est la bête? Ça pourrait bien la poesie de la therapie de groupe Au un QmsetMajs },ours ? famille de neufdè enfants oùou rôdent la schizopeu désespéré une ajors dérision^scarifiante la point que, pour arrêter I epanchement, il faut * ^ sm deg La mise en scène phrénie et la dépression (lire son portrait dans petite fille torturée qui était vedette de shows partenaires vident l'athlète s documentalres texteg Libération du llque;les février 2010). d Ange a Laurier la télévisés, dépouillée deetses dillusions, htteralementdejascenealafmduspectacle. L-poétiques. onircirque Thérapie. DeCequine tout cela, l'artiste fait des l'artiste de qui en aC'est bavé.peut-être Elle estlà,acquand I empêche pas de revenir pour par- ^ transe ^ sublimé réner^ ^nzttsée, spectacles en seler mettant les tripesmême à l'air. En lescompagnée quatre musiciens qui tendent encore et encore, quand specta- qu£ par ^ spectade est lg plus séduisan't L AUTOFICTION Au Monfort théâtre, à Paris, la Canadienne crie, chante, hurle et déchante. Angela Laurier, à poil et à plume L , une percutante toile sonore derrière ce tourchantant, criant, dansant, en se faisant mal, Mlon Laurler yoit œ tad moins noir É.La. en se mettant nue. Le dernier, i Angeia bete, ^ écédentSi œmme ^œmédie mu_ emmené cet exercice autobiographique hors ^ ; <<j£ me lâche>jemefaisplaisir. Je ^ a