prix des incorruptibles 2016 premieres impressions

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prix des incorruptibles 2016 premieres impressions
PRIX DES INCORRUPTIBLES
2016 PREMIERES IMPRESSIONS
Les élèves de 6e1 se sont réunis au CDI pour un « cercle de lecture » autour de leurs lectures des
livres du Prix des Incorruptibles. La discussion a été animée : chacun devait parler de son livre
préféré et répondre à ceux qui l’avaient moins aimé.
Voici un compte rendu des débats (les excellentes photos sont de Gautier).
Amin a préféré Géant le livre de Jo Hoestland (Magnard jeunesse). Il a aimé que le livre se termine
sur un happy end (une fin heureuse) mais plusieurs camarades ont des critiques à formuler : l’histoire
est prévisible, certain ont été choqués par le destin du père tout en regrettant que l’ensemble soit un
peu banal, sans émotion fortes. L’une des originalités du livre, la découverte du rôle des échasses
utilisées par les bergers pour garder les troupeaux est considérée comme mal exploitée.
Marya a adoré L’Ascenseur de Nadia Coste (Editions Syros). Elle est en désaccord avec Amin qui
n’aime pas les histoires ou l’on joue avec le temps (l’ascenseur permet au permet au personnage
principal un voyage temporel). Elle aime que l’histoire fasse peur et qu’il y ait un vrai suspense ! Il est
aussi question de jeux vidéos ce qui ne gâte rien. L’un des thèmes du roman, le harcèlement, est jugé
intéressant mais plusieurs ne comprennent pas le comportement du héros : il est trop passif ! Mila
pense que c’est réaliste : quand on est harcelé on a peur on ne sait plus quoi faire, on se réfugie dans
le silence. Paul trouve bizarre que le « futur » dans le livre soit notre présent, Maria explique que
c’est un livre qui concerne plus le rapport avec son propre passé que ce qui se déroulera dans un
futur que nous ne connaissons pas.
Corentin aime Banzaï Sakura (il ne faut jamais embêter une japonaise) de Véronique Delamarre
Bellégo (Oskar). Encore une histoire où le harcèlement joue un rôle, avec cette fois une composante
xénophobe (lorsque l’on s’attaque sans raison aux étrangers). La narration est originale : l’héroïne
s’adresse directement à son journal. On apprend beaucoup de choses sur la culture japonaise, des
habits japonais au Sumo, en passant par les samouraïs et les fêtes traditionnelles. On s’identifie
facilement à l’héroïne qui est très courageuse.
Keshava a choisi Une voix en or de Véronique Petit (Oskar). Il a aimé que le héros, qui a de grosses
difficulté à l’école (il n’arrive pas à apprendre à lire) ait un autre talent (une voix « en or »). Il a bien
compris que pour débloquer son problème de lecture, il suffisait qu’il ait un objectif qui compte pour
lui. Louis trouve que le blocage psychologique qui handicape le héros est un peu absurde : selon lui, à
l’âge où l’on apprend à lire on doit être capable de dépasser ses difficultés psychologiques. Une
question sur ce livre : est-ce que les filles n’y sont pas caricaturées, de façon peu féministe, comme
des écervelées parfois un peu méchantes ? Margot le compare à un autre roman qui évoque aussi les
blocages psychologiques qui freinent la réussite scolaire : Eliot peut mieux faire de Chantal Cahour
(Oskar).
Alyssa a beaucoup aimé Qui veut le cœur d’Artie Show ? (Nathan) qui parle d’amour avec humour.
Gautier a bien repéré que l’originalité du récit réside dans le fait que l’on change de narrateur et de
style d’écriture constamment. Le texte juxtapose des extraits de journaux intime, des lettres, des
coupures du journal du collège des calligrammes, des pastiches, le tout dans une enquête que tout le
monde a trouvé astucieuse, avec un vrai dénouement. Keshava s’interroge : est-il possible de tomber
amoureux aussi souvent que le serial lover du livre, est-ce réaliste ?
Pour Gaspard Lulu, d’Agnès Lacor (Bayard), est un excellent livre émouvant. Il aime l’idée qu’un jeune
partagé entre deux familles puisse finalement trouver une solution pour ne quitter ni l’une ni l’autre.
On s’attache vraiment au personnage et l’idée qu’il associe les gens à des couleurs est très originale.

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