Modèle animal du SIDA : souris transgéniques pour le gène Nef du
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Modèle animal du SIDA : souris transgéniques pour le gène Nef du
Modèle animal du SIDA : souris transgéniques pour le gène Nef du VIH Contexte Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement ni vaccin contre le SIDA (Syndrome de l’ImmunoDéficience Acquise), correspondant au stade final des infections par le virus du VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) et caractérisé par des dommages du système immunitaire (diminution des cellules T CD4+) à l’origine d’infections opportunistes pouvant affecter le cœur ou le système nerveux. Malgré les progrès importants, le développement de modèles animaux permettant l’analyse des interactions entre le virus et les cellules hôtes demeure encore indispensable puisque les cellules de souris ne sont pas sensibles à l’infection par le VIH. Technologie Le Dr Paul Jolicoeur a mis au point un nouveau modèle animal du SIDA en développant des souris transgéniques qui expriment dans les cellules T CD4+ la protéine Nef du VIH (impliquée dans la réplication du virus et la progression de la maladie via la diminution des molécules CD4 à la surface des cellules). Ce modèle reproduit le phénotype du SIDA observé chez l’humain avec un syndrome multi-organes et une pathologie immunitaire très similaire. En effet, les souris montrent une perte des cellules T CD4+, l’activation des cellules T, une atrophie thymique ainsi que des pathologies au niveau du cœur, des poumons et des reins. Ce modèle ne requiert pas de manipulation du virus et permettrait de valider des molécules en développement pour le traitement du SIDA et d’identifier de nouvelles cibles et médicaments potentiels. Application La souris transgénique Nef propose un modèle sûr et pratique pour évaluer les traitements du SIDA, identifier de nouvelles cibles biologiques et de nouveaux médicaments et pour étudier les mécanismes biochimiques et cellulaires à l’origine de la progression de la maladie. Avantages compétitifs • Pathologie similaire au SIDA chez la souris avec un phénotype semblable au sida humain • Modèle sécuritaire: pas de manipulation et de modification des virus • Expression de Nef pourrait être inductible dans les cellules cibles • Identification de nouvelles cibles potentielles pour le traitement du sida • Modèle pertinent: déjà utilisé par plusieurs entreprises Prochaines étapes Caractérisation des mécanismes d’action de Nef au niveau cellulaire et moléculaire Contact Véronique Bougie, M.Sc. CLP. Directrice de projets, Développement des affaires Sciences de la vie Univalor (514) 340-3243 ext. 4451 [email protected] Paul Jolicoeur, MD, Ph.D. Professeur-chercheur Directeur de l'unité de recherche en Biologie moléculaire Institut de Recherche Clinique de Montréal (514) 987 5569 [email protected]