Feeser Richard L`auteur et son oeuvre
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Feeser Richard L`auteur et son oeuvre
Richard FEESER (LM62-67, LF67-68) A écrit : Officier, pilote de chasse et Le dernier vol de John Takeguchi Né en 1947, à Moûtiers, en Savoie, Richard FEESER est très tôt attiré par le monde de l’aéronautique. Sa petite enfance est baignée par le clap-clap des hélicoptères Bell dévalant les montagnes pour atterrir sur le terrain de sport jouxtant la maison et par le ronronnement des lourds quadrimoteurs franchissant les Alpes, auxquels il prête des destinations de rêve. Il dévore les livres d’aviation relatant les exploits des Mermoz et Guillaumet ou ceux de Pierre Clostermann dans le fabuleux « Grand Cirque », et assemble de nombreuses maquettes d’avions, dont celle du Mirage III qu’il pilotera beaucoup plus tard. Elève à l’Ecole militaire préparatoire technique du Mans, puis au Prytanée militaire de La Flèche, il accède aux classes préparatoires aux grandes écoles avec l’ambition d’intégrer l’Ecole de l’air. C’est chose faite en 1968 où il rejoint Salon de Provence avec la promotion «René Bigand». Ses rêves d’aviateur deviennent alors réalité, avec une préférence marquée pour l’aviation de chasse où ils se réaliseront pleinement. Il fait carrière dans l’Armée de l’air comme pilote de chasse et de reconnaissance, occupant tous les niveaux de responsabilité de cette spécialité, jusqu’à celui de Chef de patrouille. Pendant ses temps libres, il fréquente assidûment les aéroclubs pour assouvir complètement sa passion sur avion léger et planeur. Sa vie opérationnelle bien remplie, avec plus de 4500 heures de vol, sur de nombreux types d’appareils, dont plus de 2000 heures sur Mirage III, lui permet d’aborder toutes les missions de l’aviation de combat, mais également celles du transport aérien militaire, sur bimoteur Transall et hélicoptères Alouette et Fennec. Après une formation opérationnelle sur F100 Super sabre à la 11ème Escadre de chasse à Toul, il est pilote à la 33ème Escadre de Reconnaissance de Strasbourg sur Mirage III R et RD, commande un Escadron de Défense Aérienne, le 2/10 « Seine », « Cercle de chasse de Paris », à Creil, sur Mirage III C, est le dernier Chef des opérations de la 10ème Escadre de Chasse (Mirage III et Mirage F1C) avant sa dissolution en 1985. Puis, commandant la Division des vols de l’Ecole de l’air, sur Fouga-Magister, il est chargé de la formation en vol des sous-lieutenants de l’Armée de l’air, des enseignes de vaisseau de l’Aéronautique navale, ainsi que de nombreux élèves officiers étrangers. Breveté de l’Ecole supérieure de Guerre Aérienne, il commande la Base Aérienne 181, Roland Garros, à Saint Denis de La Réunion (1992-1994), les Eléments français au Tchad, à N’Djamena (1996-1997), et occupe des fonctions importantes en état-major central, à la direction du personnel militaire de l’Armée de l’air, ainsi qu’au Collège Interarmées de défense où il passe le témoin aux plus jeunes. Retraité comme Colonel, après 32 années de service actif, il s’implique désormais dans la vie associative. Passionné d’histoire, il participe à la rédaction de différentes publications aéronautiques pour rester dans «le vent des hélices». Il est l’auteur de plusieurs romans qui révèlent avec humour les mille facettes de sa vie de globe-trotter, curieux de tout. Marié et père de quatre enfants, médaille de l’aéronautique, il est titulaire de plusieurs décorations françaises et étrangères. Texte prélevé dans : http://www.aviation-publications.com OFFICIER PILOTE DE CHASSE 30 pages, 15 x 21 cm, couverture souple. Préface du général Wolsztynski, chef d’État-Major de l’Armée de l’Air Quel petit garçon n’a pas rêvé de devenir pilote de chasse, de ceux à qui l’on confie les plus beaux fleurons de l’industrie aéronautique ? Beaucoup de rêveurs, peu d’appelés et encore moins d’élus. Encore plus rares sont ceux qui, comme Richard Feeser, sont en mesure de nous faire partager leur carrière et leur passion avec autant de talent. Les chasseurs véhiculent une image mitigée parfois irritante de personnages volontiers hâbleurs. Rien de cela dans Officier pilote de chasse, où l’auteur, après plus de 4600 heures de vol, se raconte, sans chichis et avec une bonne dose d’humour, dans toutes les facettes de son métier. Si une bonne part de ses narrations ont pour cadre l’habitacle d’un appareil en vol, nombreuses sont ses évocations de la vie au sol. Cela se lit, ou plutôt se dévore comme un roman, tant le texte est enlevé et rythmé. Si l’on sourit de bon cœur au tribulations terrestres très "laverduriennes", on se retrouve réellement pris dans l’action, vivant les vols "de l’intérieur", au commandes de Fouga Magister, Lockheed T-33, Mystère IV, NA F-100 Super Sabre, Mirage III... Distrayant livre de souvenirs, certes, mais également témoin d’une époque qui s’éloigne déjà, Officier pilote de chasse est l’exemple du livre qu’on a du mal à refermer. Bonne idée : les photos ou dessins de l’auteur sont réparties de manière à illustrer judicieusement les propos de l’auteur. Un effort a été visiblement fait pour que cet ouvrage soit accessible et compréhensible par tous, y compris les néophytes. Au bout du compte, un livre fort sympathique, sans fard ni forfanterie, sincère, tonique et vivant ; le compagnon idéal pour les vacances ou un week-end. Ph. Ballarini LE DERNIER VOL DE JOHN TAKEGUCHI 168 pages, 15 x 21,5cm, couverture souple À sa discrète première parution en 2003, nous écrivions de ce roman atypique : « Un gamin malicieux, un employé d’agence de voyages qui rêve de devenir pilote de ligne, son attirante collègue à qui il n’ose se déclarer, un pilote japonais kamikaze qui aurait tout aussi bien être aux commandes d’un Hellcat, Osiris et une nuée de dieux d’un panthéon universel et composite, voici un aperçu des personnages-clés de ce roman aussi original que prenant... sans oublier le fil conducteur : l’avion, en l’occurrence un Mitsubishi A6M Zéro. L’unité de temps : de 1944 à 2003. L’espace : essentiellement le ciel, dans toutes ses acceptions. Si un jour un garçonnet inconnu vous confie pour la journée une maquette d’avion de chasse, soyez sur vos gardes, surtout si le jouet que vous aviez déposé derrière le taille-crayon se retrouve près du plumier. Vous pourriez bien être à votre insu au centre d’une histoire allégorique et fantastique tout droit sortie de la plume fluide d’un conteur-pilote-poète à l’imagination aussi riche qu’érudite. Attention ! Ce livre est dangereux ! Dès qu’on y entre, on a un mal fou à en sortir avant la fin de l’histoire. Dédié par l’auteur à "tous ses frères, pilotes de chasse", ce conte empreint de poésie et d’une fraîcheur dénuée de niaiserie, respire l’aviation par toutes ses pages. Vous avez dit "mystique de l’aéronautique" ? En tout cas, un pur régal à déguster lentement ; le dévorer rapidement serait un gâchis, même si c’est tentant. Évidemment, un conte aéronautique aussi bien mené ne pouvait que convaincre un éditeur à lui donner l’audience qu’il mérite. C’est désormais chose faite. Maintenant, il suffit simplement de se laisser emmener. Petite confidence : nous nous sommes laissés dire que l’auteur ne pouvait pas abandonner ses personnages et cet univers onirique, qu’une suite était donc en cours de rédaction. Nous en salivons à l’avance. » F. Marsaly & Ph. Ballarini