Jardin écologique DD jardin sec

Fiche ressource enseignant « un jardin à l’école » / Le jardin sec
Le jardin écologique
Le jardin sec
Utiliser la technique du paillis afin de limiter les pertes en eau par évaporation et garder un
sol meuble (voir la fiche sur le paillage). Un sol meuble bien amendé permettra à l’eau de
circuler et d’être rapidement disponible pour les racines des plantes (voir la fiche sur les
engrais verts et le compost).
Mettre en place des réserves d’eau (bassin, cuves, tonneaux, bac…) qui vont collecter des
eaux de ruissellement pour les stocker en attendant de les rendre disponibles durant des
périodes de déficit. Privilégier des arrosages parcimonieux adaptés aux besoins des plantes :
arrosoir, tuyau, goutte à goutte… toutes les parties du jardin ne s’arrosent pas de la même
façon. Oublier les canons d’arrosage qui gaspillent l’eau, ne différencient pas et abîment les
plantes. L’arrosage se fera en priorité sur le potager qui est le plus vulnérable. Les légumes
en période de croissance et de formation des fruits absorbent de 5 à 6 litres par mètre carré
et par jour quand il fait chaud. Il est impératif de répondre aux besoins régulièrement sous
peine de faire des récoltes maigres et coriaces ! Les semis et les jeunes plants du potager
sont à surveiller avec plus d’attention. Pour les légumes et les jeunes plantations, il faut
anticiper l’arrosage. Pas besoin d’un pluviomètre pour savoir quand arroser. Si la terre est
sèche à quelques centimètres sous le paillage, il faut arroser. La période idéale pour arroser
correspond aux jours de temps couvert. Matin ou soir ? L’arrosage du soir laisse aux plantes
toute la nuit pour se requinquer mais s’il fait chaud, l’eau fraîche risque de déclencher des
maladies cryptogamiques quand on arroser par aspersion. Le matin, l’arrosage se fait sur des
plantes refroidies par la fraîcheur de la nuit. On a moins d’écarts de température. Un bon
compromis pour l’aspersion est d’arroser très tôt le matin pour laisser les plantes s’abreuver
avant les heures chaudes.
Le choix des espèces en fonction des emplacements sera déterminant, certaines pratiques
comme la culture d’un gazon sont à proscrire. Ces choix pourront se faire sur des espèces
ornementales comme potagères.
Des espèces plus adaptées.
Privilégier certaines espèces voire certaines variétés au sein même d’une espèce.
Ornementales :
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Les iris et particulièrement les variétés classiques sont très résistants au déficit en eau estival
car ils sont déjà en dormance. Les rhizomes permettent le stockage des réserves pour la
plante. Planter des variétés à épanouissement échelonné.
Les plantes à bulbes d’espèces botaniques sont résistantes à la sècheresse du fin d’un cycle
rapide et d’une dormance pendant l’été. Plus les fleurs sont de taille réduite et moins la
plante est exigeante en eau. Bulbes : Perce-neige, Crocus, Muscaris, Narcisse, Tulipe…
Tous les rosiers ne sont pas égaux devant la sécheresse, certaines espèces sont plus
résistantes, particulièrement les rosiers les plus sobres avec de petites feuilles et fleurs.
Les espèces annuelles en semis :
Floraison (mai/juin) : Eschscholtzia, Coquelicot, Pavot, Nielle, Nigelle, Centaurée, Sauge,
Souci, Muflier…
Floraison (juillet/août/septembre) : Amarante, Coreopsis, Cosmos, Kochia, Lavatère,
Rudbeckia, Tournesol à petites fleurs, Lopezia, Artemisia…
Les aromatiques adaptées à la sécheresse apportent des parfums : Calament, Nepeta,
Origan, Sariette, Thym, Teucrium, Sauge…
Mais aussi des espèces plus arbustives : Euphorbes, Bruyères, Arbousier, Buddleia, Laurier,
Romarin, Buis, Myrte, Ciste…
Les graminées (Amourette, Calamagrostis, Cheveux d’ange, Eragrostis, Miscanthus…).
Les plantes à feuillage de souris (Ballote, Santoline, Stachys, Tanacetum, Teucrium).
Potagères :
Choix de légumes qui résistent à la sècheresse : ail (Violet de Cadours, Rose de Lautrec),
artichaut (Violet de Provence), bette (Poirée verte, Bette-épinard), betterave (De Chioggia,
Winter-Keeper), carotte (De Colmar, Violette), chou (De Saint-Jean, Cœur de bœuf), courge
courgette (courgette /Ronde de Nice/ courge/Melonnette de Vendée, Sucrine du Berry),
concombre (Marketer), laitue (Rougette de Montpellier, Romaine Forellenschluss, Gotte,
Oreilles du Diable, Batavia chou de Naples), haricot (nains /Pelandron, Reine des Pourpres,
Beurre de Rocquencourt/grimpants/Or du Rhin, Tarbais, Neckarkonigin), mâche (Coquille de
Louviers, Verte maraîchère), oignon échalote (Rayolle des Cévennes, De Mazères), petit pois
(Mangetout Carouby, Serpette d’Auvergne, Merveille de Kelvedon), piment (Espelette, Doux
long des landes), poireau (Bleu de Solaize), pomme de terre (prendre les variétés hâtives),
tomate (Matina, Opalka, Mirabelle, variétés russes et d’Europe de l’Est en général).
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