Euroteknika : l`implant a une santé de fer

10 JUIN 10
Hebdomadaire Province
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N° de page : 22
22 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
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Euroteknika : l'implant a une santé de fer
Installé dans sa nouvelle
usine de Sallanches, qu'il
vient d'inaugurer, le
fabricant dimplants
dentaires a toujours su
garder les reins solides,
malgré la crise. Sa recette :
avoir intégré à temps la
totalité de la chaîne de
production.
C'est un dentiste implantologue, le Dr Guy Hure qui mit au
point à Paris son premier implant, qu'il baptisa Universal,
après quatre années de recherche. Quand il le fit fabriquer
pour ensuite le commercialiser,
l'entreprise de conception Euroteknika était née. Nous sommes
alors en 1992. « La société
ayant pris de l'ampleur, le docteur Hure avait dû choisir enire l'implantologie et son activité industrielle », relate Dorothée Bouche, responsable commerciale d'Euroteknika à Sallanches.
La vallée de ('Arve pour
son savoir-faire industriel
Dix-huit ans plus tard, l'inauguration du producteur d'implants attirait, rue du Général-De-Gaulle à Sallanches, 200
invités, vendredi 4 juin. Quel
chemin parcouru depuis le rachat de la société en 2004 par le
premier groupe français de distribution de fournitures dentaires, GACD. Le nouveau propriétaire Armand Stemmer choisit
Alain Veillard, qu'il connaît
bien (il occupait un poste de cadre dirigeant chez un fabricant
d'implants) pour lui confier la
direction générale d'Euroteknika. Cet ingénieur en mécanique, originaire de Combloux, accepte à condition de travailler
dans sa vallée natale. Alain
Veillard, 50 ans, se souvient:
« Avec mon équipe (six personnes, Ndlr), on s'était installe
dans un appartement à Combloux avant de déménager une
première fois au 656, rue du
Général-De-Gaulle à Sallanches. »
Pourquoi la vallée de
l'Arve ? « Parce que je savais
que j'aurais ici les compétences humaines et techniques.
Puis, je voulais une vue sur le
mont Blanc pour recevoir nos
clients implantologues. »
À l'époque, la société ne se
consacrait qu'à la conception
d'implants. La fabrication était
confiée à un sous-traitant lyonnais pendant deux ans et demi.
Mais le projet d'Alain Veillard
est d'intégrer tous le processus
de production. En 2007, il rentre
sept machines-outils d'un coup.
Il recrutè des techniciens. « On
s'est lancé dans l'aventure de
la production. » La croissance
est là. Alors début 2009 (malgré
la crise), Armand Stemmer finance la construction d'une nouvelle usine de 3 DOO m2 dans la
même rue (au 726). Pour le députe UMP dè la circonscription,
Martial Saddier, « cette inauguration est un ballon d'oxygène ». Une bouffée d'air pour
unevallée qui était encore, il y a
quèlques mois, au bord de l'asphyxie.
JÉRÔME MEYRAND
EUROTEKNIKA
6262054200506/GTH/AJR/2
Le directeur général d'Euroteknika, Alain Veillard (à gauche)jivec
des personnalités locales, lors de l'inauguration, le 4 juin dernier.
Quand le fabricant d'implants dentaires décide d'intégrer la production en 2007 (auparavant celle-ci
était sous-traitée), il achète sept machines-outils et recrute des techniciens pour les piloter.
REPÈRES
65 salariés à l'usine de Salianches. L'effectif pourrait
monter à 76 en 2011 et jus-'qu'à 90 d'ici à 2012. L'entre-ï
prise avait démarré avec six salariés en 2004. Le service R
& D compte huit ingénieurs,
12 machines-outils composent l'atelier de production.
100 DOO implants sont produits chaque année pour >
2 000 praticiens.
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Exportations r 35 % du chiffre d'affaires.
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