D`Istanbul à Bali sans prendre l`avion - HEG-FR

Date: 28.03.2014
La Liberté
1700 Fribourg
026/ 426 44 11
www.laliberte.ch
Genre de média: Médias imprimés
Type de média: Presse journ./hebd.
Tirage: 39'425
Parution: 6x/semaine
N° de thème: 375.032
N° d'abonnement: 1089048
Page: 23
Surface: 25'407 mm²
D'Istanbul à Bali sans prendre l'avion
COUP DE CUR A 25 ans, Marc Surchat est passionné d'aventure. L'année dernière,
il a parcouru plus de 20000 kilomètres à travers l'Asie, par les terres et par les mers.
SYLVIE DERVEY
port. lise déplace ainsi un mois en stop car je n'ai pas pu obtenir de visa.»
Relier Istanbul à Bali sans passer par les au Kirghizistan, sillonne le Vietnam et
airs. Voilà le défi qu'a relevé Marc Sur- le Laos en moto et parcourt finalement Pour garder un souvenir de son
chat, 25 ans. «Au départ je voulais aller plus de 2000 kilomètres entre la Malai- voyage, le jeune homme a créé un blog
d'Istanbul jusqu'au Japon mais mon iti- sie et Bali à vélo.
sur lequel il a partagé photos et récits
néraire a évolué en cours de route», ex«Avant de partir, je ne m'étais pas de ses péripéties. «J'avais envie de faire
plique-t-il. L'idée de ce projet a germé fixé de limite de temps. J'avais plutôt quelque chose qui reste. Je voulais
en 2012 alors qu'il terminait sa forma- une limite d'argent», indique Marc. Il aussi inspirer d'autres personnes, leur
tion à la Haute Ecole de gestion de Frin'avait pas non plus d'itinéraire fixe. montrer que c'est possible.» De retour
bourg. «J'étais attiré par l'Orient», ra- «Les destinations de départ et de fin en Suisse depuis novembre passé,
conte le jeune homme pour qui le étaient sûres, mais pour le reste, je pla- Marc ne sait pas encore vraiment de
voyage mais surtout l'aventure sont une
nifiais pays après pays en recherchant quoi sera fait son avenir, mais une
véritable passion. «Depuis mon en- un maximum d'informations sur inter- chose est sûre, il sera plein
fance, je rêve d'être un aventurier
net»,
explique-t-il. Et d'ajouter: d'aventure (s). I
comme Mike Horn, qui m'a beaucoup
«J'adaptais mon itinéraire en fonction
inspiré, confie-t-il. Je sais que c'est un de ce qui était possible. J'ai par exem- Tout le détail sur http://marcsurchatch
monde difficile d'accès, que seule une ple dû renoncer à aller en Afghanistan
poignée d'aventuriers parviennent à se
faire un nom, mais je refuse d'abandonner avant même d'avoir essayé.»
Pour Marc, ce voyage est un pre-
mier pas dans cette direction. C'est
pourquoi il décide de le rendre un peu
plus difficile en s'imposant une
contrainte: il n'aura plus le droit de
prendre l'avion depuis Istanbul. «Ça
rend les choses plus compliquées au niveau des visas car il faut en obtenir un
pour chaque pays que l'on traverse.
D'un autre côté, ça donne le temps de
vraiment apprécier le pays», souligne-t-
il. Le jeune homme décide également
de tester différents moyens de trans- Au cours de sa traversée de l'Iran, Marc Surchat a notamment fait
l'ascension du Garedagh, culminant à 3950m. DR
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