Tranche-‐Cul - Espace Libre

Communiqué pour diffusion immédiate – Montréal, 7 novembre 2014 Du 4 au 20 décembre, Espace Libre présente Tranche-­‐Cul de JEAN-­‐PHILIPPE BARIL GUÉRARD
« La lutte pour la survie est toujours la plus forte entre les individus d’une même espèce. » — Charles Darwin, De l’origine des espèces En décembre, Espace Libre présente Tranche-­‐Cul, une création du Théâtre En Petites Coupures, la dernière œuvre du jeune artiste Jean-­‐Philippe Baril Guérard, qui signe ici texte et mise en scène, dont une première mouture percutante avait été présentée sous forme de laboratoire en juillet 2013 dans le cadre de Zone Homa. Quinze comédiens dans une scénographie immersive porteront la parole virulente du jeune auteur dont le texte sera publié à la fin novembre chez Dramaturges Éditeurs. Ces messieurs et mesdames Tout-­‐le-­‐monde déversant lieux communs et propos fielleux sauront faire rire (jaune) les spectateurs. Les dérives de la liberté d’expression Photo : Robert Desroches Spectacle attendu par le public et la critique, Tranche-­‐Cul décortique avec éloquence la mécanique insidieuse de la violence verbale qui sévit largement sur la place publique. Nous sommes en proie au culte de l’opinion. La section éditoriale des journaux épaissit à vue d’œil. Presque tout ce qui se publie en ligne est assorti d’une section pour les commentaires où l’on peut publier anonymement. On peut facilement mettre en ligne un vidéo pour commenter l’actualité ou faire de la propagande. N’importe quel illuminé peut intervenir sur une ligne ouverte ou écrire un blogue et se rire d’années de recherches scientifiques crédibles. Les journaux télévisés passent autant de temps à relater les nouvelles qu’à les faire commenter par des panélistes ou, pire encore, par des gens dans la rue à travers des vox-­‐pop. Tranche-­‐Cul est un miroir grossissant à la suprématie de l’éditorial. Le droit à tous d’avoir une tribune ne signifie pas le droit de tout dire dans l’espace public. Les personnages de la pièce profitent de leur court moment de gloire pour hurler tout ce qui leur traverse l’esprit, sans filtre, et usant de tous les sophismes possibles et imaginables pour défendre l’indéfendable. Ils sont xénophobes, misogynes, dangereusement égoïstes, comme si tout le monde s’était entendu pour déverser son fiel comme dans une ligne ouverte de radio-­‐poubelle. Et c’est là le propos de la pièce : quelles atrocités peut-­‐on défendre au nom de la liberté d’expression ? Quand le coup de gueule devient-­‐il de l’incitation à la violence ? La violence intime peut-­‐elle être la synecdoque de la violence massive, globale ? Source : Espace Libre / RELATIONS DE PRESSE : Karine Cousineau Communications 514 382-­‐4844 / [email protected] Communiqué pour diffusion immédiate – Montréal, 7 novembre 2014 Les personnages de Tranche-­‐Cul semblent comiques par leur démesure, mais ils sont parmi nous. La seule différence, c’est que dans la pièce, ils hurlent leurs insanités tout droit à la gueule de leur victime, plutôt que de se terrer derrière un pseudonyme, ou de prêcher à leurs amis convertis. Jean-­‐Philippe Baril Guérard qui s’intéresse notamment à la part d’animalité en chaque être humain poursuit avec ce nouvel opus la réflexion amorcée dans Baiseries et Ménageries, deux spectacles déjantés explorant la sexualité des Y et la perversion sexuelle, et Warwick, une fiction très documentée sur le retour à la vie civile des soldats déployés en Afghanistan. Tranche-­‐Cul est en quelque sorte une consolidation de ces deux chemins divergents : un spectacle basé sur un texte abrasif, où la démesure est à l’honneur, mais solidement ancré dans son contexte social. Un contexte où le droit à l’opinion galvaudée devient une arme de destruction massive. Jean-­‐Philippe Baril Guérard : auteur et metteur en scène de Tranche-­‐Cul Né à Plessisville en 1988, diplômé en 2009 de l’École de théâtre du cégep de Saint-­‐Hyacinthe, Jean-­‐
Philippe Baril Guérard est auteur, metteur en scène et comédien. On l'a vu notamment sur les planches de La Licorne (Contes urbains, 2009) et du TNM (L'école des femmes, 2011 et Cyrano de Bergerac, 2014). Il a écrit plusieurs pièces et contes, dont Le damné de Lachine et autres contes crades, Baiseries, Warwick. Son dernier spectacle de contes urbains, Ménageries, a été publié sous forme de recueil illustré aux Éditions de Ta Mère en 2012 et en France, chez Naïve, en 2013. Avec les Éditions de Ta mère, il a également coécrit le roman Les cicatrisés de Saint-­‐Sauvignac : histoires de glissades d'eau, et collaboré au recueil de nouvelles Maison des jeunes. En novembre, deux nouveaux ouvrages seront publiés : son premier roman solo intitulé Sports et divertissements aux Éditions de Ta Mère et le texte dramatique de Tranche-­‐Cul chez Dramaturges Éditeurs. Tranche-­‐Cul est sa troisième mise en scène d’un de ses propres textes après Baiseries, en 2010, et Ménageries, en 2012, produite avec sa compagnie, le Théâtre En Petites Coupures, fondée en 2010. DU 4 AU 20 DÉCEMBRE Du mardi au samedi à 20h à Espace Libre, 1945 rue Fullum, Montréal Vendredi 5 décembre à 19h : suivi d’un entretien avec un invité mené par Paul Lefevbre Jeudi 11 décembre à 19h : suivi d’un échange avec l’équipe artistique mené par Geoffrey Gaquère > Texte et mise en scène JEAN-­‐PHILIPPE BARIL GUÉRARD > Distribution Pierre-­‐Yves Cardinal, Olivier Gervais-­‐Courchesne, Karine Gonthier Hyndman, Marie-­‐Claude Guérin, Mathieu Handfield, Andrée-­‐Anne Lacasse, Jean-­‐Sébastien Lavoie, Manon Lussier, Bruno Marcil, Pierre-­‐Louis Renaud, Maude Roberge-­‐Dumas, David Strasbourg, Anne Trudel, Guillaume Tremblay > Conception Cloé Alain Gendreau et Estelle Charron (costumes), Vincent De Repentigny (éclairage), Marie-­‐Pier Fortier (scénographie), Andrée-­‐Anne Garneau (assistance à la mise en scène et régie), Benoit Landry (conception sonore et composition musicale) > Production Théâtre En Petites Coupures Billetterie : 514 521-­‐4191 / www.espacelibre.qc.ca Source : Espace Libre / RELATIONS DE PRESSE : Karine Cousineau Communications 514 382-­‐4844 / [email protected]