Discours de soutenance - Institut Saint

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Discours de soutenance - Institut Saint
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Discours de soutenance
Pr Răzvan Andrei Ionescu,
Institut Saint Serge, Paris
02 06 2013
Votre Eminence,
Monsieur le Doyen de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint Serge, et Cher Père,
Messieurs les Membres du jury,
Chers Pères, frères et sœurs dans le Christ,
Je tiens tout d’abord à vous exprimer ma chaleureuse gratitude, pour l’intérêt que vous portez aux
résultats de ma recherche. C’est un honneur pour moi de vous faire partager les conclusions de cette
thèse de doctorat. Je me réjouis par avance du dialogue qui suivra mon exposé et qui permettra sans
nul doute d’approfondir, ensemble, les interrogations et les questionnements qui ont animé ce travail.
Je précise dès le départ que mon intérêt pour les relations entre la théologie orthodoxe et la
science n’est pas exclusivement d’ordre académique. Mais c’est animé de questionnements
existentiels que j’ai entamé et que je poursuis cette recherche. Sans tomber dans la confession
publique, je souhaite commencer l’exposé de ma recherche par quelques considérations d’ordre
personnel qui éclaireront les raisons de ce cheminement.
L’histoire de mes préoccupations commence au sein de ma famille, il y a environ vingt ans, par la
nécessité dans laquelle je me suis trouvé de traduire pour mon père, et dans son langage, la réalité
nouvelle que le Seigneur me faisait la grâce de découvrir dans mon cœur à travers ma conversion au
Christ. Mon père, parti au Seigneur il y a environ huit ans, était de formation scientifique. En effet, il
était le vice-recteur de l’Université « Politehnica » de Roumanie. Je précise que, malgré le fait d’avoir
été baptisé dans mon enfance, je n’ai fait que beaucoup plus tard le choix d’intégrer la vie de l’Eglise,
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ce qui me donne le sentiment d’être toujours un converti. Ma conversion donc, si on peut le dire ainsi,
est de date plus récente que mon baptême, et c’est elle qui a déclenché ma quête théologie-science.
Cette quête, en quoi consiste-t-elle ? Ayant pris conscience profondément, du fait que le
Seigneur a quelque chose d’essentiel à transmettre à tous les êtres humains, y compris les
scientifiques, je me suis pris de passion pour la recherche des liens, existants ou possibles, entre les
préoccupations propres aux scientifiques dans leur vie professionnelle, et la vie selon les
commandements du Seigneur. Et ces liens existent nécessairement, et partout. Dès qu’un scientifique
reçoit un petit rayon de lumière de la grâce divine dans son cœur, cette dernière l’inspire pour
réévaluer son travail, sa vie professionnelle, dans une perspective spirituelle. Alors, le tâtonnement
intérieur entre théologie et science surgit en lui-même, fruit de cette expérience nouvelle et
personnelle. De même, si certaines découvertes scientifiques interpellent la conscience de l’homme de
foi qui vit, même d’une manière très simple, la vie de l’Eglise, ce dernier va chercher intimement le
conseil et l’inspiration d’En-haut afin de pouvoir aborder ces connaissances avec discernement, et
ainsi le dialogue commence dans son cœur. Il me semble donc que le dialogue théologie-science surgit
d’abord à l’intérieur de l’homme avant de s’extérioriser et de se formaliser dans nos sociétés et dans la
vie de l’Eglise.
En ce qui me concerne, c’est en raison de ma conversion que j’ai voulu suivre, une fois mes
études d’ingénieur finies, les cours de la Faculté de Théologie Orthodoxe à Bucarest. Et c’est là que
j’ai eu la révélation du fait que je ne devais pas nécessairement « oublier » mes préoccupations
professionnelles pour vivre la vie nouvelle en Christ, mais que je pouvais faire œuvre utile en essayant
de bâtir des ponts de réflexion et de dialogue entre le monde des scientifiques et celui des chrétiens,
étant participant des deux. Façon de convertir ma formation scientifique, afin de la mettre au service
du Seigneur. J’ai ressenti tout cela comme un appel venant de la part de l’Eglise, ce qui explique aussi
mon attitude actuelle : pour celui qui vit la vie de l’Eglise, il me semble que l’appréciation des
possibilités de rencontre théologie-science demande non seulement une attitude d’honnêteté
intellectuelle, ou l’exercice d’une compétence de cet ordre facilement développée en nous par le
milieu académique contemporain, mais aussi le discernement spirituel engendré par l’expérience
d’ordre théologique, résultat de la vie ecclésiale. Sans une prise en compte des manifestations
concrètes de la vie en continuité directe, selon l’Esprit, avec les témoignages de vie des Saints Pères de
l’Eglise, notre évaluation des rapports possibles entre théologie et science risque de prendre la forme
réductionniste d’une analyse sur le plan strict du créé, dépourvue par conséquent de l’apport
irremplaçable de l’inspiration donnée par la grâce de Dieu. J’insiste donc sur le fait que, au-delà des
exigences d’ordre scientifiques propres à un travail universitaire, ma thèse se veut avec l’aide de
Dieu une démarche de théologie propre à l’espace ecclésial.
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L’approche des rapports entre théologie et science soulève d’abord un problème d’ordre
herméneutique : dans quelle perspective voulons-nous faire cette étude ? Ce sujet peut-t-il constituer
un véritable thème de réflexion théologique ? C’est la question que je me suis posée dès le premier
chapitre de ce travail. Elle est d’autant plus pertinente aujourd’hui que les questionnements générés
par les découvertes scientifiques s’intensifient au sein de la société, et que les problématiques y sont
formulées à partir de points de vue le plus souvent étrangers à la vie ecclésiale. En effet, ceux qui
prennent position actuellement sur ce thème, ont le plus souvent une formation scientifique, prolongée
d’une réflexion d’ordre métaphysique ou philosophique, avec des ouvertures potentielles vers la
théologie, mais ils ne sont pas nécessairement des pratiquants au sens religieux du terme. La rigueur
intellectuelle de certaines de leurs démarches, incontestable du point de vue de leur ancrage dans la
méthodologie de type scientifique, ne constitue pourtant pas une garantie de leur efficacité sur le plan
spirituel, qu’elles ignorent souvent. Ainsi, on ne peut y voir que de simples radiographies
intellectuelles ou culturelles de réalités qui par leur essence, sont impossible à circonscrire au pouvoir
d’investigation donné exclusivement par les compétences humaines.
La réponse que j’ai voulu donner par ma thèse est qu’une véritable « herméneutique de
l’Esprit », serait nécessaire, je veux dire une interprétation du fait scientifique nourrie de l’expérience
spirituelle ecclésiale et résultant de la vision offerte à l’exégète par la présence et le travail de l’Esprit
Saint en lui, vision grâce à laquelle il peut saisir les conséquences spirituelles de l’interaction des
différents types de connaissance chez l’homme. D’où l’intérêt majeur que je porte aux textes
patristiques qui nous délivrent une vision spirituelle concernant les rapports entre théologie et science ;
ils sont malheureusement peu utilisés au regard de la multitude d’analyses d’ordre méthodologique et
intellectuel de ces mêmes rapports, qui dérivent d’approches herméneutiques ne prenant que peu ou
pas du tout en considération l’expérience ecclésiale. Et c’est ici une des exigences, et aussi des
particularités de ma proposition, dans le cadre actuel des recherches en théologie et science en
général.
Venu à l’Institut Saint Serge à Paris en 2000 avec une bourse de la part du gouvernement
français, j’ai entamé ma recherche par une maîtrise dirigée par Monsieur le Professeur Jean-François
Colosimo sur l’héritage des Pères grecs concernant le dialogue entre la théologie orthodoxe, la
philosophie et la science. Je le remercie du fond de mon cœur pour m’avoir encouragé dans cette
direction. Nous pouvons dire aujourd’hui que cette recherche préliminaire n’était que le germe de ma
thèse actuelle. J’ai pu produire entre temps plusieurs ouvrages en roumain qui expriment au cours du
temps l’avancement de ma réflexion : Théologie orthodoxe et science, 2005 – première édition (2006 –
deuxième édition) et Dictionnaire de théologie orthodoxe et science, en 2009 (les deux en
collaboration avec Adrian Lemeni). Il s’agit de deux « premières » dans la littérature théologique de
mon pays.
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L’expérience acquise m’a encouragé à entamer le travail effectif de rédaction de ma thèse à partir
de 2007 sous la direction du Monsieur le Professeur Michel Stavrou. Celle-ci, comme son titre
l’indique, explore la question des rapports entre la théologie orthodoxe et la science : THÉOLOGIE
ORTHODOXE
ET
SCIENCE
:
CONFLIT,
INDIFFÉRENCE,
INTÉGRATION
OU
DIALOGUE ? et elle a pour sous-titre : Comment définir aujourd’hui une attitude orthodoxe
conséquente à l’égard de la science ? Dans le paysage français, il me semble qu’elle constitue
également une première, à ma connaissance. La littérature à ce propos est quasi-inexistante. Il s’agit
donc d’une innovation au sujet d’une problématique très peu explorée dans l’Orthodoxie, au regard de
ce qui existe dans les milieux catholiques, protestants ou autres.
La difficulté de ce type d’entreprise est évidente. Essayer de circonscrire l’univers de
questionnements et de prises de positions qui traverse toute l’histoire du christianisme jusqu’à nos
jours, était une gageure. Ce thème de recherche risquait fort d’être trop large pour un travail correct. Je
devais donc faire œuvre de synthèse : une expression de l’Orthodoxie dans le contexte plus large
des recherches issues de tous horizons, et qui se devait de faire connaître la spécificité de cette
théologie par rapport à d’autres perspectives herméneutiques. Cette spécificité s’exprime par
une conscience théologique éminemment apophatique (le discours ne peut jamais épuiser la
réalité), par des expressions antinomiques de la foi, et à travers le témoignage d’une
intelligibilité du monde qui laisse entrevoir le Logos divin. Elle détermine ainsi l’unicité et
l’originalité des relations entre théologie et science telles qu’elles peuvent s’élaborer dans ce
contexte de la Tradition orthodoxe. Il s’agit d’une richesse unique que je devais faire connaître
dans le contexte plus large et multidisciplinaire de la problématique : « science et religion ».
Au fur à mesure, la structure de ma table des matières s’est précisée. J’avais pensé initialement à
trois parties. La première partie devait constituer une introduction générale à la problématique et à la
typologie des rapports entre science et théologie telle qu’elles se reflètent dans la littérature thématique
actuelle. Je précise que c’est le chercheur américain Ian G. Barbour qui m’a fourni la meilleure source
d’inspiration concernant cette typologie. Puis, je devais préciser également ce qu’est la théologie
orthodoxe afin de pouvoir identifier par la suite ce qu’on appelle une typologie des rapports entre
celle-ci et les diverses préoccupations d’ordre scientifique.
La deuxième partie de ma thèse devait valoriser la théologie, et l’expérience spirituelle propre à
l’espace ecclésial. Malheureusement, on fait très peu référence à la Sainte Tradition de l’Eglise dans
les études actuelles sur science et religion. J’ai donc dû combler ce manque en étudiant
l’investissement des Pères de l’Eglise, tout au long de l’histoire, sur ce sujet des relations théologiescience. L’expérience apologétique de l’Eglise des premiers siècles a été d’une grande aide.
Enfin, la troisième partie devait appliquer les conclusions des premières deux parties à des
situations concrètes de nos jours. Je précise que c’est uniquement en fin de thèse que j’ai pu diviser la
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troisième partie en deux directions, une concernant les préoccupations de recherche au sein des
disciplines théologiques, et une deuxième concernant les préoccupations de recherche au sein des
disciplines scientifiques. La deuxième direction est la plus visible, elle est issue naturellement du
contexte tout nouveau d’une science beaucoup plus consciente de ses limites structurelles que celle de
Temps Modernes, d’où la possibilité d’un dialogue renouvelé entre science et théologie. J’ai pu ainsi
faire la connaissance, en France, de certains parmi les plus grands acteurs qui travaillent dans cette
direction, en tant que scientifiques ou philosophes des sciences.
La première direction fut, par contre, une surprise pour moi, car elle m’a permis la découverte
d’écrits de théologiens orthodoxes contemporains qui s’intéressent aux articulations entre charisme et
science à l’intérieur de l’espace ecclésial. On en arrive ainsi à affirmer la possibilité d’une coopération,
d’une synergie entre charisme et science, entre culture sacramentelle et liturgique ecclésiale et culture
scientifique et technique, entre inspiration par la grâce divine incréée et épanouissement de
l’intelligence humaine créée. Cela signifie la possibilité, nouvelle, de se situer avec courage au centre
de l’intersection cruciforme de ces deux dimensions de la connaissance, orientées l’une vers Dieu et
l’autre vers le monde. Nous pouvons voir se profiler des rapports de dialogue, de coopération, voire
même, dans un certain sens, d’intégration entre les deux, dans la mesure où la science concourt par ses
moyens spécifiques à l’édification du discours théologique. Pour tout cela il nous faut par contre un
discernement spirituel.
L’originalité de notre démarche consiste à reconnaître à la théologie sa pleine dimension
d’œuvre divino-humaine. Notre approche est ainsi théologique. À l’école des Saints Pères qui firent
entendre au cours des siècles la voix de la Sainte Tradition de l’Église, nous identifions la spécificité
de la démarche théologique par rapport à celle de la science: se démarquant à la fois des
préoccupations métaphysiques ou « mystiques » détachées de la réalité concrète, des philosophies ou
des sciences dépourvues de toute dimension verticale, ainsi que de certaines « théologies » dites
naturelles n’offrant que des démonstrations intellectuelles de l’existence de Dieu, la théologie est
dans son aspiration ultime, comme l’affirme clairement Vladimir Lossky, voie expérimentale d’union
avec Dieu. Prenant forme de discours ou de réflexion nourris par la vie en Christ, elle n’est en réalité
qu’une mise en pratique de l’enseignement issu de la vie terrestre, divino-humaine, du Fils de Dieu
incarné.
Ma thèse veut être une réponse au nombre impressionnant d’ouvrages qui étudient les rapports
de la culture théologique avec les autres cultures, y compris scientifiques ou techniques, et dans
lesquels les analystes contemporains se contentent souvent d’une approche culturelle strictement
horizontale, et ignorent délibérément, pour des raisons plus ou moins connues, qui peuvent être
académiques ou simplement intellectuelles, la véritable dimension de la théologie chrétienne, qui est
verticale et horizontale simultanément. En ce qui me concerne, j’ai dû quitter l’image que semblait
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vouloir imposer la lecture de Barbour, celle d’une rencontre sur le plan strictement horizontal des
deux initiatives, scientifique et religieuse, dans laquelle les deux se définissent principalement au
niveau des compétences humaines - propres aux manifestations du créé. Ceci, afin de pouvoir tenir
pleinement compte, dans une approche tridimensionnelle, du croisement entre la « verticale » propre
à l’action des énergies divines chez l’homme et l’« horizontale » propre à ses énergies et compétences
naturelles, qu’elles soient dirigées vers un quête d’ordre scientifique, philosophique ou théologique.
A partir d’une incursion historique dans la vie de l’Eglise, j’ai pu montrer combien les Saints
Pères, surtout à partir de l’époque des Apologistes, ont su relever le défi de l’acceptation du dialogue
avec les représentants de la culture scientifique et philosophique de leur temps, puis, une fois les
compétences des deux démarches, théologique et scientifique-philosophique, affirmées et reconnues,
montrer leur discernement. Ainsi, la méthodologie sélective des Pères nous apparaît aujourd’hui
comme normative, elle devrait se reproduire à chaque époque : l’inculturation de l’Evangile, la
purification de la culture, la dénonciation des idéologies rendant artificiels et falsifiant les rapports
entre théologie et science, la transfiguration du monde (y compris celui des scientifiques), voici autant
d’aspects qui témoignent du caractère exceptionnel de leur réflexion.
Le développement de cette culture du dialogue a traversé les siècles jusqu’à nos jours, et fortifie
encore la conscience ecclésiale, nous invitant aujourd’hui à tirer nos propres conclusions en continuité
avec le travail de réflexion théologique des Pères, sur les sujets d’actualité qui préoccupent l’Eglise.
Selon moi, la méthode de dialogue patristique dépasse largement le cadre d’une articulation de
différents savoirs, elle est une ouverture manifeste devant les mystères de la vie et de l’existence du
cosmos, offerts à la lecture humaine par les agissements conjugués de la grâce et des dons naturels de
connaissance. Il me semble également possible d’affirmer, à l’intérieur cette fois-ci de préoccupations
de recherche scientifique, et dans le contexte tout nouveau d’une science beaucoup plus consciente de
ses limites structurelles que celle de Temps Modernes, la possibilité d’un dialogue entre la science et
la théologie orthodoxe qui tienne compte de la richesse et du mystère de la vie sacramentelle
permettant de produire un discours théologique inspiré, prophétique, si nécessaire à l’homme en quête
de sens d’aujourd’hui. Ceci, sans pouvoir prétendre aucunement à des convergences obligatoires entre
les conclusions actuelles des diverses disciplines scientifiques, et les perspectives théologiques issues
de la vie ecclésiale.
Le contexte actuel est sans aucun doute passionnant : les nouveaux concepts à partir desquels la
physique du vingtième siècle se définit, avec sa logique contradictoire et ses notions d’incertitude et de
probabilité, les limites épistémologiques mises en évidence par l’astrophysique actuelle ou par la
nouvelle orientation épistémologique de facture godëlienne en mathématiques, les recherches
contemporaines concernant l’intelligence artificielle et les limites de la raison computationnelle, sont
autant de repères qui invitent à une réflexion renouvelée au sein des sciences à propos des
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« certitudes » et de « l’espoir » que la modernité professait. Un nouveau champ de réflexion est
désormais ouvert. La théologie, quant à elle, ne peut pas se tenir à l’écart de cette réalité nouvelle. Elle
est invitée au dialogue par l’apparition, au sein même de la démarche des scientifiques, d’une
conscience nouvelle des propres limites de leurs connaissances, et c’est un signe évident du
dépassement de l’idéologie scientiste des Temps Modernes qui fut si nuisible à l’esprit de foi.
Ma thèse se veut être une invitation à la découverte d’un dossier passionnant. J’espère qu’elle
incitera d’autres personnes à poursuivre le chemin, sur le territoire qu’elle commence à défricher. Car
son sujet, bien loin de nous mettre en mesure d’apporter des réponses toutes faites, ne fait qu’ouvrir
des espaces nouveaux, comme cela le fut à chaque époque, et découvre un horizon qu’on ne peut
atteindre, étant donné l’ampleur du défi actuel. Les relations entre science et théologie orthodoxe me
semblent toujours être, au terme de ce travail, un sujet inépuisable. J’espère avoir pu donner, en
grandes lignes, les contours d’une problématique qui intéresse la vie de l’Eglise depuis toujours.
Puisse mon travail entrer dans la lignée des ouvrages ayant pour vocation d’être un des éléments de
réponse de l’Eglise aux préoccupations de l’homme d’aujourd’hui.