Séjour sportif dans le Cantal

Transcription

Séjour sportif dans le Cantal
SEJOUR RAQUETTES AU LIORAN JANVIER 2015
LUNDI 12 JANVIER
Départ entre 6 heures 50 et 7 heures d’Orléans pour toutes les voitures, nous nous retrouvons à l’aire des
volcans d’Auvergne vers 9 h15 pour une pose café d’une demi-heure. Le temps est calme, le soleil fait son
apparition, il est même très gênant pour les chauffeurs, il est juste en face. Arrivés au VVF de Font de Cère à
1240 m d’altitude vers11h30 avec un beau soleil. Nous trouvons un paysage de printemps, sans neige.
Installation dans nos appartements très spacieux. Déjeuner à 12 h15 au restaurant Le GLIZIOU, au menu :
Flan de poireaux / salade verte, Filet de dorade, riz sauvage / fenouil, buffet de fromages blanc et ses sauces,
accompagnés de rosé et de vin rouge.
Nous retrouvons Jacques que nous avions comme guide l’année dernière. Il nous donne rendez-vous à13 h30
dans le hall avec Dominique que nous ne connaissons pas.
Nous prenons la navette jusqu’à la station, puis nous montons au Plomb du
Cantal par le téléphérique, notre ascension se fait en 20 minutes. Nous
sommes 22 participants et nous restons tous ensemble, nous empruntons un
sentier en escalier qui nous conduit jusqu’au sommet.
Le ciel est dégagé et nous avons une vue à
360°, le panorama est magnifique. Nous voyons
au nord le massif du Cézallier et les Monts Dore,
en arrière plan, la chaîne des Puys et le puy de
Dôme; au nord-est, les Monts du Forez; à l’est, les monts de la Margeride et le
massif du Pilat; au sud-est, l’Aubrac, le mont Lozère et en arrière plan le mont
Aigual, distant de plus de 100 km; à l’ouest, au-delà de la vallée de la Cère, les
autres volcans du massif: le puy Griou 1690 m, le puy de Peyre-Arse, le puy
Mary 1787 m, le puy Chavaroche 1739 m et au-delà, les monts du Limousin et
les collines du Périgord. Nous apercevons même au loin le mont Blanc.
Le plomb du Cantal est le point culminant des monts du Cantal. Ses 1855
mètres en font le deuxième plus haut sommet du Massif Central après le puy
de Sancy 1886 m. Situé au centre du département du Cantal, il constitue la
ligne de crête entre les vallées de la Cère, de l’Alagnon et de Brezons, de part
et d’autre des communes de Saint-Jacques-des-Blats à
l’ouest et d’Albepierre à l’est.
Nous marchons jusqu’au puy du Rocher 1813 m, il est le
deuxième sommet le plus élevé du massif après le plomb
du cantal. Il se situe entre les vallées de l’Alagnon et du Lagnon. Devant nous se dresse
le Col de Rombière1506 m, le bec de l’Aigle 1700 m, le téton de Vénus 1669 m, nous
apercevons le buron restaurant de MEIJE COSTES, où nous avions déjeuner les
années précédentes. Nous revenons sur nos pas pour reprendre le téléphérique.
Arrivée à la station, quelques personnes prennent la navette pour retourner au VVF, et
les autres continuent à pieds, nous arrivons au VVF à 17 h30. Il a fait très beau toute
l’après-midi.
Le soir l’apéritif est offert par le VVF, un PELOU (Crème de châtaigne, Sirop de châtaigne et Vin blanc sec)
suivi du dîner : Salade des burons, potée Auvergnate, Tarte Myrtille.
Soirée : jeux de tarot, belote ou société au choix.
MARDI 13 JANVIER
Petit déjeuner à partir de 7 h30, buffet à volonté.
A 9 heures nous partons en voiture pour le Col de Prat de Bouc. Nous emmenons nos guides Dominique et
Bernard. Nous prenons la direction de Murat, nous passons à Albepierre et arrivons au parking du Col de Prat
de Bouc 1392 mètres, après une demi-heure de route. Le thermomètre affiche - 2,5°. Il fait très beau, le soleil
brille et les sommets sont dégagés. Nous partons tous ensemble, nous empruntons une piste de ski de fond,
nous voyons le Mamelon du Plomb du Cantal et le Puy du Rocher où nous étions la veille. Nous allons jusqu’à
une ruine de buron, Bernard nous explique le déclin de l’activité des burons.
Au XIX° siècles la pratique de la transhumance et de l’estivage se développe. Les montagnes se peuplent
durant l’été et de nombreux burons sont construits. Au début du XX° siècle 1200 burons sont en activité, vers
1960 encore 600 et aujourd’hui il ne reste plus que 3 burons qui fabriquent le SALERS.
Le buron est pratiquement enterré, et le toit de lauzes touche presque le sol du coté de la cave. Les plus
anciens burons avaient seulement deux pièces : la fromagerie et la cave. Les plus récents un étage.
Nous sommes face au plateau du Cézalier 1650 mètres, il est situé entre les Monts Dore et les Monts du
Cantal, il est composé principalement de pâturages, entre mai et octobre il accueille des troupeaux de vaches
de race Salers, Aubrac, Montbéliarde, destinés à la production de lait et de viande.
Après une petite pose au milieu des myrtilles, nous revenons en passant par les prairies d’estives, nous
arrivons au buron à midi. Nous avons fait 6 km 400 avec un dénivelé de 200 mètres environ.
Un peu d’histoire sur le buron du Col de Prat de Bouc : au XIX ème siècle, durant la belle saison, le buron
servait de relais de diligence entre le bassin d’Aurillac et le pays de St Flour.
Au XX ème siècle, le relais s’est transformé en buron, c’était une ferme d’altitude que les paysans occupaient
seulement l’été lorsque leur troupeau de vaches était à l’estive. Sur place ils fabriquaient les fromages de
Salers et de Cantal.
Ce n’est que dans les années 1970 que le buron a pris sa destination actuelle
de restaurant d’altitude. Il se compose de deux salles : une de 80 places et une
de 30 places avec une cheminée, qui est fermée actuellement pour cause de
normes de sécurité. Dommage, c’était beaucoup plus intime.
Nous sommes donc dans la grande salle, au
menu : Salade auvergnate, aligot / saucisse,
tarte aux myrtilles, vin rouge, café + eau de vie
de prunes et poires sorties du sac.
Nous repartons vers 14 heures, nous prenons les voitures pour redescendre à
Albepierre, nous passons dans le village puis nous stationnons les voitures sur
un petit arrêt au bord de la route.
Nous partons par la route, un milan royal chasse au-dessus des prairies, il cherche le campagnol terrestre qui
fait toutes ses buttes de terre que nous voyons dans les prairies. Les paysans
sont dans les champs pour épandre le lisier, ce n’est pas très agréable, nous
continuons le chemin pour arriver au-dessus de Murat. Nous allons jusqu’au
rocher de Bredons et l’église Saint Pierre de Bredons du XI ème siécle, sur la
commune d’Albepierre- Bredons ; dommage elle est fermée, il aurait fallu
prendre la clé à la mairie, mais nos guides n’y avait pas pensé... Il est 16h45 et
nous avons déjà fait presque 5 km avec 200 mètres de dénivelé en descente,
nous devons remonter pour aller chercher les voitures et beaucoup de
personnes sont déjà bien fatiguées, donc Bernard propose que les personnes
ayant assez marché descendent jusqu’à la ferme à 1 km 400, et que les chauffeurs ainsi que quelques
personnes remontent chercher les voitures. Nous arrivons au voiture à 17 h15 avec une marche très soutenue
et avons fait 7 km 600 dans l’après-midi. Nous rejoignons avec les voitures le reste du groupe à la ferme, nous
achetons du fromage.
Nous avons donc fait plus de marche l’après-midi que le matin, aujourd’hui nos guides n’étaient pas très
organisés et ne se préoccupaient pas vraiment du groupe, ce n’est pas Jacques ou Gilbert !!! Nous arrivons
au VVF à 18 heures, il fait encore 6°.
Rendez-vous à 19 h pour l’Apéritif offert par les PBLA, c’est sympa. Kir à la myrtille avec du Pounti Auvergnat
(gâteau salé à base de feuilles de blettes, lard fumé et pruneaux).
Martine remet un pin’s à Anne, Christiane et Didier qui viennent pour la première fois à un séjour organisé par
les Pieds Blancs.
Ce soir, soirée espagnole : jambon de pays / petits carrés d’omelette / concassé de tomates, paëlla, salade :
ananas/ pêche/ poire/ sauce chocolat, brownies aux amandes.
Soirée : jeux comme la veille.
MERCREDI 14 JANVIER
Petit déjeuner à partir de 7 h30, buffet à volonté.
Il ne fait pas très beau, le vent a soufflé très fort toute la nuit et il a plu. La pluie a cessé de tomber mais il y a
encore du vent.
Rendez-vous dans le hall à 9 heures pour les
plus courageux, nous sommes 16 personnes au
départ ce matin. Nous restons à l’abri du vent en
faisant un parcours dans la vallée d’Alagnon en
partant directement du VVF. Le ciel est nuageux
mais il ne fait pas froid, nous traversons la
rivière Alagnon qui passe dans la forêt de sapins
et d’épicéas. Six petits ruisseaux constituent la source de l'Alagnon près du
Lioran. Elle se jette dans l'Allier au saut du Loup, commune de Beaulieu dans
le Puy de Dôme. Nous allons jusqu’à une réserve d’eau des canons à neige, le niveau est très bas. Nous
revenons par la forêt, nous traversons en bas d’une piste de ski bien verglacée. Juste avant notre arrivée au
centre le grésil fait sont apparition, il est 11h 45. Nous allons nous changer, nous chargeons les bagages dans
la voiture puis nous allons déjeuner.
Salade Auvergnate, filet mignon / purée patate douce / chou romanesco, fruits.
Nous partons à 13 h30 avec la grisaille, mais après quelques kilomètres nous voyons le soleil, la route est
sèche et agréable jusqu’à Orléans. Nous arrivons tous vers 18 heures.
Notre séjour s’est passé avec un paysage et un temps de printemps. Nous n’avons pas chaussé les raquettes
mais nous avons fait de belles balades sous le soleil.
J’ai fait le compte-rendu et Jean-Marie s’est occupé d’insérer les photos.
CHANTAL

Documents pareils