la raza latina - Hemeroteca Digital
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NÚM. 1." Madrid 15 de Knero de 1874. AÑO I. LA RAZA LATINA :F>E:RIOÜIOO usTTBR-isr^oioisr^iL. S e p u b l i c a e a M a d r i d d o s v e c e s a l m e s , e n f r a n c é s , i t a l i a n o , p o r t u g u é s y espafiol^ Abad y Aparicio (Hilario). About{E(iinon(l), journalisle, Jittérateur fraiifaia Alcalá Galiano (Antonio). B a t b i e , ex-iuinistre íie I'instruciion publique e n Francfí. Benavidcs (Antonio). Campoamor (Kamon). Camús (Alfredo Adolfo), n á n o v a s delCíSlillo ( A n l o n i o ) . CarramoJino (Juan Martin). Carrascosa (Pedro). Castelar (Kmilio). r a s t r o y Serrano ( J o s é ) . Corfberz d.'Medolheing (A), présidentde l a s o c i í t é d e s bibliolliéqufia populaires en Franco. Dupanloup, úvtque d'Orlóans, membrc de l'Académie franí^ise e t d e l ' A s s e m b l é e nationale Fanet (Paul), professeur d'histoire de la pbilosophie, á la Sorbonne de Paris Favre (Juics), membre d e FAcadéinie franfaise e t d e I'Asspmblée nationale Franck (A), professeur du Droit des gens (Sorbonne) riambetta (Léon), membre d e r A s s e m b l i i e nationale Girardin d e , publicitsle franfais. Giraud, Académie des scieoces París llaulevil\e d e , Hartzenbuch (Juan E u g e n i o ) . H u g o , (Victor), poéle franyais Hurtado (Antonio). Lahoulaye, professeur d'histoire et de législalion t o m parée, coUé^e d e France L b o e s l , écrivain b e l g e , López Serrano (Juan), Martin (Meliton). Molins (Marqués d e ) . Moraita (Miguel). Nielo (José Moreno). Nuñez d e Arce (Gaspar), Parieu d e , membre de l'Académie Palin, Sécrélaire genera! do r A c a d ú m i e francaíse Ilodriguez Sobrino (MaUas). Uodriguéz Rubí (Tomás). R y k e n s , directeur du college episcopal d e B n o r m a n d e (Ijiinl)ourg IloUandais) Sandeau, de l'.Ac démie francaise Torres Muftoz y Luna ( l í a m o n ) . Valera ( J u a n ) . Va\ero y Soto (Juan). Valero Tornos (Alvaro). Villemesaní de Fundador y Director: D. Juan Valero de Tornos AVERTISSEMENT Les événements^politiques qni mennent de s'accomjüir á Madrid mus ont mis dans TimpossiMUté matéríelle de faire paraitre le 1" Jamier ce j^Temier mtméro; par suite de V émotion profonde qui régnait, dans nos aleliers et dans nos horeaux, depuis qnelqnes jonrs. Nous 2mons done nos lectéurs d' exciiser ce retard ainsi que les inexactittídes de détail qtii auraientpu notes échapper. Notre procliain mtméro contiendra lerécit exact, OM point de me historiqíce, des diverses pitases des dits évenements. sé la foi; celle qui a la gloire d'avoir servi d'initiatrice á la civilisation moderno, par ses artistes, par ses poetes, par ses orateurs, ses tiative a aborder les problemes les plus ardus ce pas elle, enñn, qui a été l'éducatrice de la race germanique qui lui dispute aujourd'hui avec tant d'orgueil le sccptre et la couronne de l'empire de 1'intelligence? elle est dans l'actualité la civilisatrice de la race slave qui, peut fetre, s'apprftte a la venger, et dont, en tous cas, le dessein est de tout soumettre a sa suprématie dans u n avenir prochain, comme il est facile de s'en convaincre en observant son attitude dans cliaeune des convulsions du monde moderno. D'autres publicistes de plus de mórite et de plus d'autoritc d é montreront, dans le cours de cette publication, qu'il n'est ni juste ni logique de reconnaitre á la race germanique les qualités que ses enfants lui supposent; ils démontreront également la convenance de l'étroite unión des peuples latins. Quant a moi que la bonté de mes associés a place a la tete de La SOMMAlRe R a c e L a t i n e , je dois faire la déclaration que la revue n'excitera pas les passions politiques entre des peuples fréres. Nous traiterons les INTUODUCTION, par Don Juan Valoro do Tornos, ox-dcpuló aux Corles, doclcur en Jlroit.— D i s c o u i i s S u n LES RACES p u F Don Antonio Cánovas del CaslUlo, de rAcadémio cspagrnole questions dans la región élevée et sereine d u Droit, avec le ferme ex-doputé aux Cortés, ex-minislre, président de r A t h é n é e c s p a g n o l . - L A RACE LAT!XE,par propos de ne jamáis nous faire l'écho des détails de la politique pasDon Juan López Serrano, docieur en Droit.—Avis divcrs.—DE L'INTERET DE L'ITALIE DE sionnée. s * ü N i R AUX RACES LATINES par Mr. Julcs Favre de l'Académie Francaisc. ex-mcmbre du Défenseurs des intéréts d'une race, les colonnes de notre journal í^ouvernenient. de la défcnse nationale. mcnibro de rAssemblóe.—FORMATION ET CAseront ouvertes a la majeure partie des écrivains du monde latin RACTERE P E LA N A T i O N A L i T E PORTUGAISE. pftr Don Juan A l c a U Galiano, doclcur en Droit, nos coUaborateurs; laissant a cnacunla liberté de ses maniíestations cx-consul d'Espa^nc en PorUig-al.—PHILOSOPHIE'DU SENS COMMU.X, par Meliton Martin. sans engagernótre solidarité. Dans les manifestations qui lui seront propres, la Revue L a R a c e L a t i n e sera catholique, remplissant sa mission sous les auspices SUMARIO d'une loi historique. En efiet, toutes les fois qu'il a paru dans le monde u n colosse menacant de détruire l'équilibre des nationalités, l'instinct de l a INTRODUCCIÓN, por D. Juao Valero de Tornos,-PARTE EDITORIAL.-DISCURSO SOBRE LAS R.AZAS, por el Excelentísimo Sr. O . Antonio Cánovas del C a s l i l l o . ~ L A RAZA LATI.XA, por D. Juan conservation a provoqué la formation d'une coalition pour lui résisLópez S o n - a n o . - s t i E L T O s . - C O L A B O R A C I O N . - D E L ÍNTERES QUE TIENE ITALIA DE UNIRSE A ter. Dans l'actualité, c'est l'empire Teutonique qui se présente avec LAS RAZAS LATINAS, por Juli > Favn'.—FORMACIÓN Y CARACTERES DE LA NACIONALIDAD PORd'immenses forces matérielles dont la France a deja eu a souffrir; de TUGUESA, por D . Antonio A l c a h l (¡aliano ( h i j o ) . - F i L O s o F i A DEL SENTIDO COMÚN, por Don la dans l'Europe latine une autre tendauce a se grouper pour la déMeliton Martin. fense, des intéréts communs, laquelle, prauant comme trait d'imiou le principe catholique formo une ligue contrel'ambition germanique. Cette Revue, comptant pour coUaborateurs effectifs l a majeure partie des notabilités européennes; s'adressant a u n public dé plus A NOS LECTÉURS de soixante millious d'habitants; ne laissant rieu a désirer sous le rapport tjpograpliique, cette Revue, dis-je, sera l'interpréte fidéle du sentimcnt d'unión commun aux peuples latins. Elle réunirait Le teehmcisme de la philosopliie allemande qui en empéclie la toutes les conditions, si son fondateur-Directeur n'avait a. demander vulgarisatioa plus encoré que sa profondeur; rindifférence propre pardon a ses illustres lectéurs de son obscurité dans les lettres et a la politique utilitaire; la constemation produite en Europe p a r l a dans la politique; il compte sur leur indulgence, en raisou des quaderniére guerre dontles phases se sont développées a u mépris e t e n lités de la publication. Je ne puis ni ne dois terminer ees lignes sans témoigner publiviolation flagrante du droit des gens; l'apathie de l a race latine, quement ma reconnaissance et celle de l'entrepise a u x gouvertelles sont les causes sous l'empire desquelles cette race a laissé sans protestation se reproduire l'afñnnation de la prétendue supé- nements de France, de Belgique, de Portugal et d ' E s p a g n e , qui, penetres de l'importance et de l'impartialité de ce journal, ont fait riorité de la race germanique, et, qui plus est, son exégése. L'indolence est propre au génie; l'activitó est le lot de la médio- tant pour épargner des entraves. Je commettrais un acte de noire cvité; autrement j e ne m'expliquerais pas comment, la race latine ingratitude si je ne constatáis combien a coutribué a l a formation comptant dans son sein tant d'hommes supérieurs, j e sois le pro- de cette entreprise mon cber ami le distingue typographe, Don Juan moteur de la publication de cette revue. Aussi bien, je manquerais Aguado, qui a tout mis a notre dispositiou, sa notable intelligence ^ un devon- sacre si je ne donuais un tómoignage public de gratitu- ses relations á Tétranger, ainsi que l'immense matériel d'iinprimerie de aux pubucistes qui, de toutes les nations de l'Europe, ont répon- de l'important établissement qui porte son nom. Nous lui dovons du a mou appel - pour élever, comme le dit l'un des plus illustres, que la Revue La R a c e L a t i n e , imprimée en quatre laiigues, soit un boulevart d intelligence a la défense de notve race latine, la race u la hauteur des meilleurs oevres typographiqucs. bui occupe le poste d'honneur de i'hlstoire, la premiére qui a embrasJUAN VALERO DE TORNOS. © Biblioteca Nacional de España