Sauver les banques, acte II
Transcription
Sauver les banques, acte II
e t i d ter e t i d ter n n i i nbonus pour 2008. FRANCE Le présidentide lan Société Générale et son directeur général ont renoncé mardi à leur o o i t t c c 19odu u u d d o o r r r p p p e e e R R R e e t t i i d d r r e e t t n n i i n n P.20 Banques / Le «okern » se penche sur le dossier ce mercredi o i i t t c c Automobile du u u d d o o o r r r Un jeune patron p p p e Re Re pourR Toyota e e REYNDERS estime nécessaire un nouveau t t i i d d r r e e plan de sauvetage des banques belges. t t n n i i Vers un effort global de 30 milliards ? n n o o i i t t c c u u u d d d o o o r r Lpr p p e e e Le petit-fils R R R du fondateur de e e Toyota, 52 ans, t t i i d d r r est appelé à la e e t t n n i i rescousse. n n o o i i t t c c u u u d d d o o o P.21 r r r p p p e e e Paiements R R R V-Pay face à Maestro e e t t i i d d r r L’espace euroe e t t n n i i péen de paiement n n o o i i t t chamboule le marc c u u u d d d ché des cartes. o o o r r r p p p e e e R R R e e t t i i d d r r e e t t n n i i n n o o i i t t c c u u u d d d o o o r r r p p p e e e R R R e e t t i i d d r r e e t t Télécoms / n n i i n n o o i i t t c c u u u Vingt emplois perdus chez Phone House d d d o o o r r r p p p e e e RL R R e e t t i i d d r r e e t t n n i i n n o o i i t t c c u u u d d d o o o r r r p p p e e e Bruxelles R R R 1246 e e t t i i 414 Namur d d r r e e t t n n i i n n o o i i t t c c 546 u u u d d d o o o r r r p p p e e e R R R BEL 20 Taux belge Eurostoxx 50 2000 1900 1800 1700 4,4 4,2 4,0 3,8 2400 2300 2200 2100 14 15 16 1.802,74 19 20 2,02 % 14 15 16 4,22 17 20 0,96 % 14 15 2.200,80 16 19 Le Soir Mercredi 21 janvier 2009 l’économie 20 2,29 % Sauver les banques, acte II es autorités financières du pays (ministère des Finances, Banque nationale, CBFA) sont à nouveau sur les dents. Le dossier bancaire semble prendre une nouvelle inflexion avec, cette fois, le plongeon de KBC, le bancassureur flamand. Didier Reynders (MR), le ministre des Finances, a jugé mardi, dans un entretien accordé à l’agence Belga, qu’un « deuxième tour bancaire » serait vraisemblablement nécessaire. « Il faut qu’on s’y prenne suffisamment tôt pour éviter cette fois de devoir à nouveau sauver une banque en l’espace d’une nuit », dit-il. Le kern, ce mercredi, se penchera sur le dossier. « Vingt milliards avaient été dégagés pour la première intervention, ajoute Didier Reynders. Je n’ai pas d’idée pour la seconde vague. La Grande-Bretagne vient, elle, de mobiliser 100 milliards », fait-il valoir. Un observateur tente néanmoins une approximation : « Une vingtaine de milliards pour Fortis (en raison de l’amortissement d’ABN Amro), six milliards pour KBC, 1 milliard pour Dexia et 1 milliard pour Ethias, on devrait approcher de la trentaine de milliards », dit-il. « Je veux en tout cas éviter une intervention au cas par cas », ajoute Didier Reynders, qui note que ce nouvel effort pèsera sur les finances du pays. « On va devoir revoir notre programme de stabilité, on ne pourra pas être à l’équilibre en 2011 », dit-il. Selon nos informations, les experts de l’Etat planchent sur deux scénarios « structurels » afin d’éviter que les opérations de sauvetage ne se succèdent. L’alternative serait la suivante : instaurer des facilités d’augmentation de capital pour les grandes institutions bancaires du royaume ou créer un véhicule dans lequel seraient logés les actifs toxiques (notamment les fameux « subprimes ») de Fortis, KBC et autres Dexia. « Aucune décision n’est prise à ce jour et rien ne sera présenté au gouvernement avant la semaine prochaine. Les effets sur la dette publique des diverses solutions envisagées sont encore à évaluer », nous susurrait-on hier soir dans les coulisses gouvernementales où la « sortie » de Didier Reynders a surpris, voire « exaspéré » certains. « Il faut éviter cette fois de devoir à nouveau sauver une banque en l’espace d’une nuit » Didier Reynders, ministre des Finances En Bourse, les actions bancaires ont été sous haute pression, et particulièrement KBC. Ce mardi, en effet, le titre de la banque flamande a de nouveau dévissé, cédant 22,14 % pour tomber en clôture sous les 10 euros (à 9,95 euros). Ce plongeon fait suite à celui de 20,13 % lundi et de 21,57 % vendredi. En trois jours, le cours de KBC a donc été divisé par deux. Les craintes concernant son portefeuille de crédits structurés et l’évolution du marché de l’Europe centrale, ainsi que le marché irlandais, où KBC est très présente, sont mises en avant par les analystes pour expliquer cette plus grande sensibilité de KBC. La situation de BNP Paribas (– 13 % ce mardi) ou Fortis (– 10 %) est à peine meilleure. Ce mardi en fin d’après-midi, KBC a tenu un conseil d’administration « prévu depuis près d’un an », souligne la porte-parole de la banque. Depuis le début de la pression à la baisse sur le cours, André Bergen, le patron de KBC, a toujours dit qu’il n’avait pas besoin de capital additionnel dans les circonstances actuelles. « Il n’y a pas pour l’instant de discussion avec le gouvernement, ni flamand ni fédéral, sur une nouvelle injection de capital », a assuré André Bergen au quotidien De Tijd de mardi. « Mais si, ajoutait-il, le marché dit demain que nous avons besoin d’un ratio de capital dur de 10 %, ce sera différent de la situation d’aujourd’hui. » Si KBC devait être recapitalisée, il est à craindre que les actuels actionnaires privés, les « familles », Cera et la holding KBC Ancora (23,15 %), ne puissent suivre. La puissance financière des familles s’affaiblit à mesure que fond leur patrimoine en KBC. Quant à KBC Ancora, elle a 570 millions d’euros de dette, et certains de ses prêteurs devraient lui demander, après la baisse du cours de KBC, d’augmenter le montant de ses garanties. Bref, s’il y a une recapitalisation, l’État devrait être à nouveau le principal contributeur. « Cette décision britannique et le fait que tout le monde vende des actions bancaires signifient que la seule solution, aujourd’hui, est de nationaliser le système », juge Bruno Verstraete, de la société de gestion d’actifs Nautilus. La taille de bilan de KBC (356 milliards d’euros fin 2007) est équivalente grosso modo au PIB de l’État belge. Celle de Dexia est le double, et celle de Fortis, quand le groupe était encore intégré, le triple. « La question est de savoir : est-ce que la “SA Belgique” sera capable de payer ? », note encore Bruno Verstraete. ■ JOAN CONDIJTS © SHIZUO KAMBAYASHI/AP. BREF TRANSPORTS La ponctualité des trains dépasse les 90 % en 2008 KBC a encore plongé de 22 % © BELGA. PIERRE-HENRI THOMAS Le groupe forcé de revoir ses ambitions à la baisse suite à la crise En 2008, 90,2 % des trains circulant en Belgique sont partis/arrivés à l’heure ou n’ont enregistré que des retards de cinq minutes au maximum, a annoncé mardi le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire Infrabel. En 2007, la ponctualité atteignait 89,2 %, le plus mauvais résultat depuis 10 ans. 14.288 trains ont été supprimés soit 1,1 % du nombre total de trains. Il s’agit aussi d’une amélioration par rapport à 2007. (b.) AUTOMOBILE Volkswagen annonce du chômage partiel pour 2/3 de ses employés en Allemagne e patron de Phone House Belgique, Bernd Bosch, veut soigneusement éviter le mot « restructuration », mais ça y ressemble méchamment. La chaîne spécialisée dans la distribution de téléphones portables a supprimé ces derniers jours une vingtaine d’emplois sur les 526 qui constituent l’effectif belge. Les licenciements ont principalement lieu au siège central et non dans les magasins. Deux points de vente où le trafic était trop faible vont néanmoins fermer leurs portes. Mais pas question de dégarnir les forces de vente à l’heure où elles sont plus importantes que jamais. Pourquoi le siège ? « Nous sommes une société internationale et nous avons décidé de créer davantage de synergies entre nos filiales dans les pays voisins, (Pays-Bas, Allemagne, France.), explique Bernd Bosch. Ces pertes d’emplois s’inscrivent dans le cadre plus large d’un plan d’économies qui touche tous les domaines, insiste-t-il. Comme tout le secteur de la distribution de détail, nous sommes touchés par la crise. Les bud- gets dépensés par les consommateurs se réduisent. Nous devons adapter notre structure de coût à cette situation afin de pouvoir faire face. » Il reconnaît au passage que les objectifs ambitieux qui avaient été fixés au début de l’année dernière, à savoir 25 % de parts de marché dans le GSM et 10 % dans les ordinateurs porta- bles grand public, ne seront pas atteints et que la rentabilité ne sera peut-être pas au rendezvous au terme de l’année fiscale (31 mars). Phone House exploite 86 magasins en Belgique. Elle est la propriété du groupe américain Best Buy et de l’anglais Carphone Warehouse. ■ JEAN-FRANÇOIS MUNSTER Le groupe allemand Volkswagen va imposer du chômage partiel pour deux tiers de ses 92.000 employés en Allemagne sur une semaine en février. Cette annonce intervient peu après la décision de BMW de mettre 26.000 de ses employés au chômage partiel pendant deux mois à compter du 1er février. (afp) S O L D E S 12159290 Porte d’Orient 1232 ch. de Waterloo 1180 Uccle (Vivier d’Oie) Tél: 02/373 80 08 Porte d’Orient 378 ch. de Marche 5100 Jambes - Erpent Tél: 081/31 20 79 Autre magasin à Lille www.lesoir.be s s Buffet Oxford en teck naturel 1780 ¤ (225 x 50 x h.231) -30% ¤ Meuble TV 2 portes en teck (l.90 x p.60 x h.133) 690 ¤ ¤ - 40% www.portedorient.com parking, magasins climatisés s Table de salon en teck (100 x 110 x h.25) 780 ¤ - 30% Ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h30. Namur de 9h30 à 18h00 ¤ Prix à emporter à concurrence du stock du 3 au 31 janvier 2009 1NL BIS