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[Bulletin de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France [Bulletin de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais]. 1895-1981. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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BULLETIN DE COMMISSION LA DÉPARTEMENTALE DES MONUMENTS DU HISTORIQUES PAS-DE-CALAIS TOME IV, 5e Livraison CALAIS IMPRIMERIE 28, QUAI DES ORPHELINS DE L'YSER, 28 — 472 M. le St-Venant a demandé, par lettre du 29 les armes au novembre, quelles étaient sculptées naguère fronton de l'hôtel de ville de sa commune, détruit par les bombardements de l'ennemi, en 1918, et que l'on va rétablir dans son état antérieur. Il a été répondu que, d'après l'écusson l'Epigraphie (t. II. p. 281, rédigé par M. de Loisne), de ce fronton, a été rétabli autrefois martelé, après 1892, portant les armes de St-Venant : de gueules à deux bars adossés, accompagnés de 3 trèfles (et non tresses) d'or. maire de M.lePrésidentet x' siècle trouvée M. Rodière exposent que l'étoffe persane du en juillet, dans la châsse de St-Josse, porte une de la dater, et, a de ce chef une valeur inscription permettant et peut-être au monde. archéologique exceptionnelle unique Informé cherchait à acquérir cette que le musée du Louvre le bureau de la Commission, en vertu de sa pièce rarissime, du patrimoine artischarge qui est de veiller à la conservation de notre a fait des démarches à la tique département, Préfecture et à l'Evêché, afin de s'opposer à toute aliénation. M. le Préfet a, en effet, transmis au maire de St-Josse l'ordre de ne se prêter à aucune cession. Toutefois, pour être les plus éminents, et aussi agréable à un de nos collègues aux orientalistes de Paris, désireux pour donner satisfaction d'étudier à loisir ce précieux tissu, le bureau de la Commission, sur la proposition de M. Bauvin, a pris l'initiative d'un projet de dépôt temporaire (deux ou trois ans) au musée du Louvre, en sauvegardant tous les droits de la commune et de l'église de St-Josse, qui rentreraient en possession de l'objet à l'expiration du délai fixé. Le Louvre et accepte la combinaison, l'on n'attend l'assentiment la plus que (sollicité par du conseil municipal de St-Josse. Préfecture) La Commission se félicite de cette heureuse concilie tous les intérêts en cause. M. Rodière fait la communication suivante négociation, qui : Par l'initiative de M. François de Bernes, marquis de Longvilliers, les monuments funéraires de l'église de Longvilliers, qui étaient menacés de viennent d'être sauvegardés et remis en honneur. destruction, Les six dalles funéraires dans l'Epigraphie (t. IV, canton publiées de s'user dans le dallage. La plus d'Etaples. pp. 61 à 65) achevaient ancienne date du xive siècle et concerne un personnage du inconnu, - 473 - nom de Li Gers ou Leclerc. Les autres sont des épitaphes seigneuriales des xviie et xvme aux relatives familles de Sourhouette du siècles, de Montbéthon et de Bernes, transmis Halde, de Lumbres, qui se sont la possession de la terre et châtellenie successivement de Longvilliers. La plus précieuse de ces pierres tombales est celle d'Antoine de et de Longvilliers, mort en 1676, après Lumbres, seigr d'Herbinghem avoir été longtemps ambassadeur de France aux diètes de Pologne et Il a laissé des relations et mémoires. Ses armoiries, d'Allemagne. sur la dalle. sont figurées inédites, les monuments M. de de faire redresser qui précèdent, a encore assurer la conservation de cinq voulu autres Longvilliers tombales de sa famille, se trouvaient dans diverses pierres qui jadis églises : Offrethun (église St Firmin) (3), et qui, (1), Montreuil (2), Wailly Non content restaurations auraient démolitions, d'églises, par suite des révolutions, été détruites de longues si le regretté Arnold de années, marquis depuis ne les eût pieusement recueillies. Grâce à son fils, tous ces Longvilliers souvenirs ont trouvé un asile dans la belle église de Longvilliers ; les enchâssées dans les murailles des chapelles du tombales, pierres sont transsept, désormais assurées de traverser les siècles. les dalles ramenées On remarque notamment, d'Offrethun, parmi où François de Bernes, mort en 1617, est revêtu de son armure. un curieux du travail au des tombiers de Marquise exemple siècle. J'ai tenu à signaler à la et que l'on voudrait entendue, tombales pierres disparaissent Commission voir imitée peu cette restauration en tant de communes à peu sous celle C'est XVIIe si bien où les des pas des le frottement fidèles. Autre communication de M. Rodière : de Perthes, à Abbeville, un portrait Il existe au musée Boucher peint sur bois, représentant un homme en buste, vêtu de noir, avec rabat et de dentelles, et longs cheveux sur les épaules. manchettes Un collier orné de coquilles sur sa poitrine une grande médaille de forme suspend St Jacques De la main échancrée, représentant qui tient son bourdon. tient également un bourdon. droite le personnage En celle un écu à senestre, d'argent est un artichaut. de la pointe haut En bas, la légende très mutilée LE 188E MAYEVR LO 1681 - - - à 3 plantes de sinople, 2 et 1 ; : EN L'AN || 2E MAYEVR t. III, canton de Marquise, p. 737-38. (1) Voir Épigraphie, id. t. IV, canton de Montreuil, p. 47. Cette dalle, coupée en (2) Voir trois a servi pendant cent ans de margelle à une cuve de tannerie. morceaux, (3) Voir id. id. p. 263.