Le père prodigieux

 Le père prodigieux Culte 20160313 Daniel Pottier Raconter l’histoire Luc 15v11‐32 «Puis il poursuivit : – Un homme avait deux fils. Le plus jeune lui dit : « Mon père, donne‐moi ma part d’héritage, celle qui doit me revenir un jour. » Et le père fit le partage de ses biens entre ses fils. Quelques jours plus tard, le cadet vendit tout ce qu’il avait reçu et s’en alla dans un pays lointain. Là, il gaspilla sa fortune en menant grande vie. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays‐là et il commença à manquer du nécessaire. Alors il alla se faire embaucher par l’un des propriétaires de la contrée. Celui‐ci l’envoya dans les champs garder les porcs. Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les caroubes que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait. Alors, il se mit à réfléchir sur lui‐même et se dit : « Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent, alors que moi, je suis ici à mourir de faim ! Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils. Accepte‐moi comme l’un de tes ouvriers. » Il se mit donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison, son père l’aperçut et fut pris d’une profonde pitié pour lui. Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l’embrassa longuement. Le fils lui dit : « Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils … » Mais le père dit à ses serviteurs : « Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez‐le lui ; passez‐lui une bague au doigt et chaussez‐le de sandales. Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez‐le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir, car voici, mon fils était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et je l’ai retrouvé. » Et ils commencèrent à festoyer dans la joie. Pendant ce temps, le fils aîné travaillait aux champs. Sur le chemin du retour, quand il arriva près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait. Le garçon lui répondit : « C’est ton frère qui est de retour. Ton père a tué le veau gras en son honneur parce qu’il l’a retrouvé sain et sauf. » Alors le fils aîné se mit en colère et refusa de franchir le seuil de la maison. Son père sortit et l’invita à entrer. Mais lui répondit : « Cela fait tant et tant d’années que je suis à ton service ; jamais je n’ai désobéi à tes ordres. Et pas une seule fois tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais quand celui‐là revient, « ton fils » qui a mangé ta fortune avec des prostituées, pour lui, tu tues le veau gras ! » « Mon enfant, lui dit le père, tu es constamment avec moi, et tous mes biens sont à toi ; mais il fallait bien faire une fête et nous réjouir, puisque ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, puisqu’il était perdu et voici qu’il est retrouvé. »» Luc​
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15:11‐32​
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http://bible.com/21/luk.15.11‐32.bds Introduction Une parabole appelée : La parabole du fils prodigue ou du fils perdu. Je trouve que cette parabole est mal intitulée. Pourquoi ? 1) Il n’y a pas qu’un seul fils de perdu, mais deux ! Wasquehal, culte du Dimanche 13 mars 2016 2) Mais surtout parce que le personnage central n’est pas le fils…mais le père. Il est incroyable ! Il est remarquable ! Il est prodigieux ! Ce n’est pas la parabole du fils prodigue, mais celle du père prodigieux ! Il représente le père céleste – Il est l’image de Dieu ! Ma vie spirituelle dépend de l’image que j’aurai de lui, ​
de mon père céleste ​
! Beaucoup de croyants ont une mauvaise image de Dieu et cela impacte : ‐ Leur façon de l’aimer ‐ Leur façon de le servir ‐ Leur façon de le prier ‐ Leur façon d’accomplir leur marche chrétienne ‐ Leur façon de se comporter avec les autres I Que nous apprend cette parabole du père prodigieux ? Des leçons pour des personnes non croyantes, comme pour des chrétiens de longue date. a) Puisque Dieu a décidé de gouverner le monde par l’amour, il se retrouve impuissant dans certaines situations. Le plus jeune fils veut partir, Il réclame sa part d’héritage et le père la lui donne et le laisse partir sans discuter. Pour deux raisons : 1) Il sait que la décision du fils est irrévocable. 2) Il ne veut pas lui imposer son amour Pourtant il sait que son fils va souffrir loin de la maison, mais il n’a aucune puissance pour le retenir. Nous touchons, un aspect important du caractère de Dieu. Dieu n’a pas la puissance de vous imposer quelque chose. Il a décidé de gouverner les hommes par l’amour. Il y a des choses pour lesquelles Dieu n’a pas de puissance ! Il ne peut pas imposer son amour ! Il ne peut pas nous sauver de force ! Cela répond à ces questions : S’il y avait un Dieu : Pourquoi les guerres – La maladie – La misère Les hommes ont choisi de vivre sans Dieu. Actes 14:16‐17 ​
«Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les nations suivre leurs propres voies, quoiqu’il n’ait cessé de rendre témoignage de ce qu’il est, en faisant du bien, en vous dispensant du ciel les pluies et les saisons fertiles, en vous donnant la nourriture avec abondance et en remplissant vos cœurs de joie. » Malgré le rejet des hommes Dieu continue de les bénir. Wasquehal, culte du Dimanche 13 mars 2016 Cet aspect du caractère de Dieu est également vrai pour le croyant​
: Il ne peut vous forcer à rester près de lui, à faire les bons choix ! Je suis responsable de ma vie spirituelle. Dieu ne peut pas tout faire si je ne lui demande pas b) L’amour de Dieu est inconditionnel Le père continue d’aimer son fils ! Il ne l’aime pas moins, il l’aime tout autant ! Son amour est inconditionnel ! Romains 5:8 ​
« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Le salut n’est pas une récompense pour les justes, mais un cadeau pour les coupables ! J’ai besoin de comprendre cette dimension de l’amour de Dieu. Psaumes 139 :5‐7‐8‐9​
« Où irai‐je loin de ton esprit, et où fuirai‐je loin de ta face ? Si je monte aux cieux tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t'y voilà. Si je prends les ailes de l'aurore, et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira » David parle ici des hauts et des bas auxquels nous faisons face dans la vie. Il veut dire : « il y a des moments où je suis tellement béni, que j’ai l’impression d’être au ciel. » « Si je monte aux cieux tu y es » A d'autres moments je me sens comme dans un enfer, condamné et inutile. Mais peu importe où je me trouve, Seigneur, ou combien ma condition est misérable. « Si je me couche au séjour des morts, t'y voilà​
»t Je ne peux pas échapper à ton implacable amour. (Ça ne veut pas dire qu’il cautionne) Même si je suis désobéissant, même si je pêche, Il ne s’arrête jamais de m'aimer. Ton amour pour moi est un amour passionné. Le savoir est important : Le savoir va changer ma façon de marcher avec lui. Exemple : Jean Jean 21:7​
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Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre​
: C’est le Seigneur ! Et Simon Pierre, dès qu’il eut entendu que c’était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture, car il était nu, et se jeta dans la mer. » Jean 21:20​
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« ​
Pierre, s’étant retourné, vit venir après eux le disciple que Jésus aimait​
, celui qui, pendant le souper, s’était penché sur la poitrine de Jésus, et avait dit : Seigneur, qui est celui qui te livre ? » c) Cet amour rend Dieu déterminé à ne pas se satisfaire de la perte de son fils. Chaque jour le père espère son retour ! Il va au bout de sa propriété et il scrute l’horizon. Wasquehal, culte du Dimanche 13 mars 2016 Psaumes 14:2 ​
« L’Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, Pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu. » Chaque jour, 60 000 personnes dans le monde deviennent chrétiennes en acceptant Jésus comme sauveur ! Dieu veut que tous les hommes soient sauvés ! Sa détermination est intacte ! Parce que son amour est intact ! C’est pour cela que je suis certain que l’œuvre va se poursuivre au milieu de nous ! Il faut garder l’espérance pour nos familles ! Il a le même comportement pour les croyants Il ne se satisfait pas de leur éloignement. Exemple : le fils aîné – Il est allé au‐devant de lui V 28 ​
« Son père sortit, et le pria d’entrer. » Il est physiquement dans la maison, mais il est loin de son père ! ​
Dieu ne se résigne pas à perdre quelqu'un. d) Cet amour le pousse à courir vers nous. Dès qu’il le voit le père court vers son fils cadet. Ce n’est pas une habitude en orient, les personnes âgées ne courent pas…C’est presque indécent ! Ce n’est pas digne de son âge ! Pourquoi le fait‐il ? Bien sûr, il est pressé de le revoir, mais pas uniquement ! Ce fils avait mis sur la maison de ses parents l’opprobre, c’est‐à‐dire la honte ! Selon la loi, il devait être lapidé. Deut. 21 : 18​
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"Si un homme a un fils indocile et rebelle, n'écoutant ni la voix de son père, ni la voix de sa mère, et ne leur obéissant pas même après qu'ils l'ont châtié, le père et la mère le prendront, et le mèneront vers les anciens de sa ville et à la porte du lieu qu'il habite. Ils diront aux anciens de sa ville, Voici notre fils qui est indocile et rebelle, qui n'écoute pas notre voix, et qui se livre à des excès et à l'ivrognerie. Et tous les hommes de sa ville le lapideront, et il mourra. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi, afin que tout Israël entende et craigne." Le père se disait, si je l’entoure, ils n’oseront pas le lapider au risque de me toucher ! C’est l’image de la croix ! Romains 6:23​
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« Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus‐Christ notre Seigneur. » Nous n’irons pas tous au paradis comme le dit une chanson. Romains 8:33​
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« Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! » Même ​
si je mérite le jugement Dieu veut me sauver e) Cet amour le pousse à pardonner Wasquehal, culte du Dimanche 13 mars 2016 Sur la base de la confession et de la repentance ! Luc 15v18‐19​
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« ​
18 Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, 19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite‐moi comme l’un de tes mercenaires. » V21‐22​
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« 21 Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. 22 ​
Mais le père dit​
à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez‐lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. » Dieu n’a pas besoin d’enquête ! ​
Pour pardonner. Ce que lui dit le fils lui suffit “j’ai péché.” Certains refusent la générosité de Dieu. Tout y est: ‐ La robe, symbole du pardon (Esaïe 61:10; Zacharie 3:3‐5) ‐ Les chaussures, symbole de la liberté (les esclaves ou prisonniers marchaient pieds nus). ‐ la bague, insigne de filiation et insigne faisant fonction de sceau (Une véritable carte de crédit)​
ce sceau dont ne s’est pas servi le fils aîné. J’ai la possibilité de jouir de toutes les bénédictions de Dieu et de toutes ses promesses. Le fils aîné ne savait pas se réjouir, il vivait dans l’obéissance mais pas dans la joie. « Tout ce que j’ai est à toi » « Nous avons tout pleinement en lui » Conclusion La parabole s'arrête brutalement. On aimerait savoir ce que l'aîné répondit à son père, comment il réagit. A nous d’écrire la fin ! Le cadet comprend la dimension du pardon et de la confession. Wasquehal, culte du Dimanche 13 mars 2016