Bilan des travaux de la table ronde sur

Bilan des travaux de la table ronde sur :
« Promouvoir les vecteurs clés de l’enseignement supérieur :
Gouvernance, Innovation et Employabilité »
Dans le cadre des travaux de la Septième Conférence islamique des Ministres de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, tenue du 25 au 26 Safar
1436 H/ 18-19 décembre 2014 à Rabat, Royaume du Maroc, sous le haut patronage de
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Souverain du Royaume du Maroc ;
En vue de renforcer les résultats de la Conférence, enrichir son bilan et approfondir ses
thèmes, une table ronde a été tenue au siège de l’ISESCO à Rabat, sous le thème
« Promouvoir les vecteurs clés de l’enseignement supérieur : Gouvernance,
Innovation et Employabilité ». Cette table ronde s’est penchée, en détail, sur les
vecteurs clés de l’enseignement supérieur dans le monde islamique, la situation actuelle
et les perspectives d’avenir, à travers les exposés/présentations des intervenants dont les
noms suivent : Dato’ Prof. Dr. Asma Ismail FASc, Directrice générale de
l’Enseignement supérieur au ministère de l’Education de Malaisie, Dr Mamadou Ndoye,
Consultant international en éducation de la République du Sénégal et Dr Abdelhafid
Debbarh, Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche
scientifique et de la Formation des cadres, Royaume du Maroc.
Les débats inscrits dans le cadre de la table ronde ont souligné le caractère urgent et
prioritaire qui devrait être accordé au traitement des questions relatives au
renforcement des systèmes d’enseignement supérieur et à l’amélioration des
performances des universités en vue de réaliser l’excellence dans l’enseignement
supérieur. La finalité est d’en faire un moyen efficient pour garantir le succès des plans
nationaux de développement, répondre au mieux aux besoins actuels des économies du
savoir et renforcer les capacités scientifiques, technologiques et d’innovation pour
atteindre une croissance économique durable.
Par ailleurs, les interventions ont mis en exergue le besoin d’apporter davantage de
réformes pour améliorer les systèmes de gouvernance dans le secteur de
l'enseignement supérieur, d’assurer la mise à niveau des capacités professionnelles des
responsables de la gestion des universités, de développer des partenariats et d’adapter
les procédures et mécanismes qui satisferont au mieux aux normes et critères
internationaux. Les débats ont été axés également sur la nécessité de faciliter le
transfert vers la haute technologie et les domaines de recherche avancée à travers la
mise en place d’une collaboration entre les centres de recherche scientifique et le
secteur industriel en vue de permettre aux Etats membres de renforcer leur
compétitivité sur le marché mondial.
Au terme de leurs débats, les participants ont fortement recommandé la nécessité de
créer un environnement propice à l'innovation dans les universités et institutions de
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recherche, aptes à transformer les résultats de recherche en innovations utiles pour la
société. De même, il a été proposé la mise en place de bureaux de licenciations
technologiques, de leurs propres entreprises et d’incubateurs scientifiques et
technologiques au sein des universités. La finalité est d’en renforcer la coopération
avec le secteur industriel, intensifier la coordination et l’action commune entre les
universités, les entreprises et les bureaux de travail pour la réalisation de ces objectifs.
Suite à des délibérations approfondies, les intervenants ont exhorté à redoubler
d’efforts en vue d’adapter les curricula aux besoins du marché de l’emploi et d’y
intégrer toutes les nouvelles connaissances et les compétences requises pour la
formation des étudiants y compris les compétences relatives à la gestion du temps, au
renforcement de la confiance, au leadership et à l’entreprenariat. Le but est de garantir
à ces étudiants la réussite dans leur carrière professionnelle et renforcer les
opportunités d’emploi, en vue de réduire le chômage parmi les diplômés de
l’enseignement supérieur dans le monde islamique.
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