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CEA-R-4S76 - CHOLLET Jean-Pierre, COLIN Jacques, GOUIN Jean EVALUATION EXPERIMENTALE DE LA SENSIBILITE D'UN DETECTEUR DE RAYONS X EN FONCTION CE L'ENERGIE ENTRE 1 keV ET 20 keV Sommaire. - Ce rapport d é f i n i t l a méthode expérimentale de mesure de l a s e n s i b i l i t é â basse énergie d'un détecteur de rayonnement X asso ciant un s c i n t i l l h t e u r plastique rapide type SPF ou NE 104 9 un photo multiplicateur RTC 56 DVP. Le générateur de rayonnement X monochroma tique e t l ' a p p a r e i l l a g e expérimental spécialement développé pour c e t t e étude font l ' o b j e t d'une description d é t a i l l é e . Les résultats d'étalon nage obtenus sont présentés sous forme de courbes e t de tableau'1"4 2 6 p . Commissariat à l'Energie Atomique - France CEA-R-4S76 - CHOLLET JeanPierre, COLIN Jacques, COUIN Jean EXPERIMENTAL EVALUATION OF AN X RAY DETECTOR SENSITIVITY TO 1 - 20 keV PHOTONS Summary. - This report contains an experimental technique t o measure an X-Ray detector s e n s i t i v i t y at low energies. The detector parts' are a 56 DVP photomuttipliers associated t o a f a s t p l a s t i c s c i n t i l l a t o r (SPF gr NE 104}. The monochromatic X Ray machine and the arrangement especially b u i l t for t h i s purpose are described with d e t a i l s . Figures end tables summarizes calibration r e s u l t s . 1974 .ommissariat a l'Energie Atomique - France z 6 p . g CEA-R-4S7B £ COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE u EA1 EVALUATION EXPERIMENTALE DE LA SENSIBILITE D'UN DETECTEUR DE RAYONS X EN FONCTION DE L'ENERGIE ENTRE 1 keV ET 20 keV par Jean-Pierre CHOLLET, Jacques COLIN, Jean GOUIN Centre d'Etudes de Bruyères-le-Châtel Rapport CEA-R-4576 <mmmmœmm 1974 SERVICE DE DOCUMENTATION Ca L.F.N - SACLAY B.P. n' 2, 9 1 190 - GIF-sur-YVETTE • T.ance - Rapport CEA-R-4576 - Centre d'Etudes de Bmyères-le-Châtel EVALUATION EXPERIMENTALE DE LA SENSIBILITE D'UN DETECTEUR DE RAYONS X EN FONCTION DE L'ENERGIE ENTRE 1 keV ET 20 keV par Jean-Pietre CHOLLET, Jacques COLIN, Jean GOUIN - Juillet 1974 - SOMMAIRE I - INTRODUCTION II - DEFINITION ET PRINCIPE DE LA MESURE 11.1 - Définition du détecteur 11.2 - Principe de la mesure III - DESCRIPTION DE L'APPAREILLAGE EXPERIMENTAL 111.1 - L e générateur X 111.2 - Le dispositif expérimental 111.3 - Le rayonnement de fluorescence IV - EVALUATION EXPERIMENTALE DE LA SENSIBIMTE IV. 1 - Données IV.2 - Mesura de l'énergie incidente et de la sensibilité du détecteur d étalonner V - PRESENTATION DES RESULTATS DE MESURE VI - DISCUSSION DE LA PRECISION DES MESURES VII - CONTROLE DE LA SENSIBILITE A L'AIDE D'UNE SOURCE DE C o VIII - CONCLUSION - ANNEXE i Tableaux I, I I , III, IV, V , VI Figures : 1 , 2, 3, 4 , 5, 5 bis, 6 , 7, 8, 9. 6 0 EVALUATION EXPERIMENTALE DE LA SENSIBILITE D'UN DETECTEUR DE RAYONS X EN FONCTION DE L'ENERGIE ENTRE 1 keV ET 20 kaV I - INTRODUCTION La distribution spectrale des rayonnements X entés, dans les phénomènes de fusion à haute tempe* rarure ou dans les plasmas est obtenue avec des détecteurs qui associent dei absorbeurs, des seintlllateurs plastiques rapides et des éléments photoélectriques. Cette mesure nous imposa de connaître la réponse du système de détection en fonction de l'énergie des photons incidents. Nous avons tenté dans une première étape d'utiliser les résultats obtenus dons la littérature spécialisée sur le rendement lumineux des sclntillateurs plastiques â faible énergie. L'exploitation de ces données nous a conduit à des différences, d'évaluation de la sensibilité de notre détecteur incompatibles avec la précision recherches / 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 / . Nous avons donc été amené â construire un appareillage destiné â étalonner notre matériel de mesure avec des flux de royonnements X monochromatiques produits par les techniques de fluorescence habituelles. Le but du présent travail est de présenter le principe de la mesure, l'appareillage utilisé et les résultats obtenus avec le modèle de détecteur étudié. II - DEFINITION ET PRINCIPE DE LA MESURE l l . l - Définition du détecteur Le détecteur étudié est constitué par (figure 1) : - un scintîHateur plastique de 16 mm de diamètre et de 1 cm d'épaisseur, - une fenêtre de béryllium d'épaisseur 20 tun destinée à protéger le scintîHateur de la lumière, - un guide de lumière constitué par un faisceau de fibres de verre, - un photomultiplicateur d'électron RTC56 DVP (gain : 2.10 , courant d'obscurité inférieure 10 nA, linéarité 300 mA). La géométrie particulière de ce détecteur nous a été imposée par le type de mesure pour lequel il avait été élaboré. - 4 - 11.2 - Principe de l a La sensibilité S (E) c l 'énergie E d'un détecteur est par definition l e quotient de fa charge ( Q ) Coulombs créé dans le détecteur, par l'énergie ( E , N ) correspondant à N photons incidents d'énergie E. S(E) = - g - ^ p CoulombAeV incident (1) La dé» .Tiïnation de 5 ( E ) , E étant choisi, implique donc les mesures de N et de Q . Le principe de l'expérience consiste â envoyer sur le détecteur o étalonner, un faisceau de rayonnements monoértergëtïques connu puis a mesurer la charge correspondante produite. Dans l'intervalle d'énergie compris entre 1 et 20 k e V , nous avons utilisé successivement les photons caractéristiques d e 18 cibles fluorescentes excitées a u niveau K par le rayonnement de freinage issu d'une a n t i cathode en tungstène. La pureté et l'interui"* **e ce rayonnement sont déterminées avec un détecteur solide associé a un analyseur multîcanaux, puis, sont optimisées en fonction du débit sur l'anticathode, e t , de la haute tension. I I ! - DESCRIPTION DE L'APPAREILLAGE EXPERIMENTAL I I I . 1 - Le générateur X Pour exciter les cibles fluorescentes, on utilise un générateur de rayons X dont la haute tension est réglable de 1 a 25 k e V . Le rendement de fluorescence diminuant rapidement avec Z , ïl est nécessaire, avec les cibles de faible Z , d'avoir un tube à rayons X pouvant fonctionner à basse tension et ù forts débits. Ce tube, entièrement démontable, est constitué par : - une cathode en tantale a chauffage indirect, - une anode en tungstène refroidie par circulation d ' e a u , - une fenêtre de sortie du rayonnement en béryllium d'épaisseur 20 u.m. L'ensemble fonctionne sous un vide secondaire entretenu de l'ordre de 10 torr. Au bout d'une cinquantaine d'heures d e fonctionnement au régime maximum il est en général nécessaire de changer l a cathode, l'anode et la fenêtre de sortie en béryllium pour retrouver un débit de rayonnement satisfaisant à basse énergie. Le tableau suivant donne les caractéristiques maximum de débit et de tension utilisables : - 5 - Débit mA Tension kV too 1 300 3 500 4 500 10 333 IS 250 20 200 25 La fenêtre en béryllium ne pouvant résister à une pression différentielle de l'ordre de lo pression atmosphériquA, une vanne a tiroir télécommandée permet de l'isoler du reste de l'installation. H I . 2 - Le dispositif expérimental (Schémas n° 2 et 3 , photographie) _2 Dons une enceinte sous vide primaire ( 1 0 torr) on dispose un tiroir vertical équipé de quatre cibles fluorescentes, que l'an positionne successivement dans l'axe du faisceau émis par le tube a rayons X . Le rayonnement de fluorescence, produit par chaque c i b l e , est utilisé suivant un axe perpendiculaire â celui du faisceau excitateur. L? fonctionnement sous vide primaire permet de s'affranchir des phénomènes d'absorption et de diffusion des rayonnements X de basses énergies qui ont lieu avec de l'aîr 6 la pression atmosphérique. La haute tension et le débit du générateur X étant f i x ' pour la cible choisie, celle-ci est d'abord inclinée ù + 4 5 ° dans la direction d'un compteur proportionnel, utilisé comme moniteur, puis elle est inclinée a - 4 5 ° dans la direction d'un détecteur solide S î - L i qui permet de contrôler lo pureté du rayonnement et de mesurer le nombre de photons incidents. Les caractéristiques physiques du détecteur solide sont données plus l o i n . O n recommence le même processus avec les trois cibles restantes en changeant o, chaque fois lo haute tension et l e débit si cela s'avère nécessaire. Après avoir remis l'installation à la pression atmosphérique, on démonte le détecteur solide pour le remplacer par le détecteur X 4 étalonner. O n en profite pour : - retirer les collimateurs en plomb qui limitent les taux de comptages sur le détecteur 5 ï - L i à des valeurs acceptables, - mettre des collimateurs en plomb de plus grand diamètre afin de disposer d'un fl-jx suffisant sur le détecteur à étalonner qui fonctionne en "courant". Les caractéristiques physiques concernant ces collimateurs sont données plus loin ainsi que sur la figure 4 . Le vide étant de non/eau réalisé dans ''installation et les conditions de tension et de débit du générateur X reproduites pour chaque c i b l e , on incline alors successivement chacune d'entre elles vers le moniteur, puis, vers le détecteur â étalonner. Le courant débité par le détecteur est mesuré a l'aide d'un intégrateur de courant Ortec modèle 439 donnant une précision meilleure que 1 % pour des courants de l'ordre de 10 A. I I I . 3 - Le rayonnement de Hucfescence Quand an utilise les photons de freinage issus d'une anticathode en tungstène, il est possible de remarquer que : - l'émission du rayonnement de fluorescence apparaît lorsque la haute tension de FaneHcnnement du tube â rayons X est supérieure à l'énergie du niveau E „ de l'élément. - les bruits de fend dus aux rayonnement primaires diffusés par l'élément cible sont minimisés lorsque la H . T . ne dépasse pas deux â trois fais la valeur en énergie du niveau E „ . E K < V $ 2 à 3 fois E R Le rayonnement de fluorescence obtenu est constitué par plusieurs raies d'énergies voisines {VOIT Nuclear Tables Section A , 1970). O n distingue, pour simplifier, au niveau E „ ; - le groupe de raies d'énergie moyenne : E -p- • - le groupe de raies d'énergie n. jyenne -. E g - _ - le mélange des deux groupes de raies dont l'énergie pondérée est notée : E- E Tc5F = ^ N K - E K / | N K*ë K où N j , est le nombre de photons â l'énergie Ê „ , Nous donnons, suivant le tableau I , les caractéristiques physiques des carp- utilisés comme cibles fluorescentes ainsi que les énergies et les meilleures conditions d'excitation correspondantes obtenues. Nous donnons, suivant le tableau I I , les caractéristiques physiques des couples d'éléments utilisés comme cibles fluorescentes et comme filtres pour disposer d'un rayonnement "monochromatique'' d'énergie E „ j en éliminant la composante d'énergie Bg-_- . K(s Nous indiquons dans les mêmes tableaux les puretés expérimentales des rayonnements obtenues, définies par le rapport : Nombre de photons dans le pic de Fluorescence Es • a ou E., Nombre total de photons enregistrés entre zéro et l'énergie correspondant a la H . T . du générateur X . - 7 - Les raies L d'énergie inférieures â 1 '<eV ainsi que les électrons Auger sont éliminés par les fenêtres d'entrée en béryllium des détecteurs. Quand les énergies d-s raies L atteignent 2 â 3 keV (molybdène) on utilise un filtre de 400 U,m d'aluminium pour les faire disparaître. La figure 9 montre le spectre du rayonnement de fluorescence du cuivre, non Filtré, puis filtré par 15 urn de nickel, obtenu avec le détecteur Sï-Lt, IV - EVALUATION EXPERIMENTAI DE LA SENSIBILITE IV.1 - Données Le schéma de la figure 4 précise la géométrie employée pour les étalonnages. L'implantation respective de lo cible et du détecteur solide est Indiquée sur le schéma du haut, le faisceau de fluorescence Kt 2 défini par des collimateurs en plomb de section avoisinnanî 10 mm , les rayons du Faisceau, les plus inclinés, font avec l'axe un angle de 0,3°. L'implantation ce la cible et du détecteur à étalonner est montrée sur le schéma du bas, le faisceau 2 2 de fluorescence est élargi, il avoisine 1cm au niveau de la cible et 2 cm ou niveau du détecteur. Les rayons du faisceau, les plus Inclinés font avec l'axe un angle éj/al â 1 °, Nous pouvons donc supposer sans risque d'erreur appréciable, que les faisceaux incidents sur les détecteurs sont des faisceaux parallèles à l'axe. Les diamètres de tous les collimateurs ont été contrôlés au comparateur (précision + 0,02 mm) ; on a trouvé pour les couples de collimateurs côté détecteui du détecteur solide $ = 3,656 mm côté cible j = 3,642 mm côté détecteur $ = 1 5 , 9 6 mm côté cible § = 11,23 mm du détecteur à étalonner La distance de la cible au collimateur du détecteur Sï-Li est de 95,3 cm. La distance de la cible ou collimateur du détecteur à étudier est de 99,3 cm. Nous admettons une imprécision de £ 0,2 cm sur ces distances pour tenir compte de l'inexactitude de la définition du faisceau due à l'épaisseur des collimateurs. L'erreur de concentrlcïtê sur l'axe du faisceau ne dépassant pas 0,03 mm par construction pour chaque couple de collimateurs, nous négligerons son influence dans la suite des calculs. Le détecteur solide Si-Li est constitué par : - du silicium d'épaisseur 3 mm 2 - d'une fenêtre en or d'épaisseur 40 iig/cm - d'une F*-.être de protection en béryllium d'épaisseur 25 u.m. r Une bonne approximation du endement intrinsèque R (Eï du dérecteur Si-L», représentant le rapport de la somme des coups enregistrés duns le pic de fluorescence et le pic d'échappement au nombre total de photons incident normalement a la fenêtre d'entrée, est donnée par : -ww<("•>„, -w>A«-<"V R(E) = e {)*/? 'a r (}*/? ( f x)_ , ( p x ) . e • ( H / f > « •'?>•)« 2 * ' f f î ' ' d'absorption massique en énergie exprimé en cm / g du béryllium, de l'or et du silicon-.. é )/> ' ty/f V ant e s c o e c e , a 2 étant les épaisseurs des éléments correspondar^ exprimées en g/cm . , ( p x)ç, La courbe de la figure 6 donne R (E) en fonction de l'énergie et le tableau III, Tes voleurs numériques obtenues ainsi que les imprécisions calculées correspondantes. L'erreur sur R provient : - des erreurs sur les sections efficaces relevées dans UCRL50 174 Sec. I. (l'erreur sur f/ P*. domine au-dessous de 5 keV et l'erreur sur p / / ç * domine au-?dessus de 13 keV). - des erreurs admissibles sur les épaisseurs des constituants du détecteur. -4 • l'erreur sur l'épaisseur de la fenêtre de béryllium : +10 cm. "" 2 - l'erreur sur l'épaisseur de la fenêtre d'or : + 2,5 g/cm . -2~ - l'erreur sur l'épaisseur du silicium : +10 cm. Le détecteur solide est relié ?. un analyseur d'amplitude multicanaux fnterrechnique DIDAC 4000 équipé d'un convertisseur C 44 8. IV.2 - Mesure de l'énergie incidente et de la sensibilité du détecteur ô étalonner Soit n-j* le nombre d'impulsions enregistré dan* ••; pic a fluorescence a l'énergie E par Is détecteur solide pendant le temps t . Le nombre de photons incident n si - le détecteur solide est donc : n " DS R(Ë) Soit N le nombre de photons încidenU sur le détecteur à étalonner pendant lo même durée de temps. Avec les valeurs indiquées en IV.1 et sur les schémas de la figure 4 on obtient facilement : / ^ 2 n_ . 10,50 . 10.42 / 961.5 . 99.3 . 795 N " ZOO . 99 • I 953 . 7E8.5 . 998 •| f 3 3,12 . 1 0 ' + 0,12 . 10" 3 (3) Les mesures de r w et de ta charge Q délivrées par le détecteur à étalonner sont faites successivement en se référant a un moniteur constitué par un compteur proportionnel. On corrige la valeur de - r p en la multipliant par le rapport n ' c p / n>. . p n ' p et .£p sont les valeurs des comptarjes du moniteur obtenuus pendanr les mesures respectives de Q et n - . s La valeur de l'énergie incidente K sur le détecteur â étalonner est **tnr -. k - % s (41 6,12.10 * IV.3 - Mesure de la sensibilité La sensibilité est d'après (1) : 6,12.10" S (E) = n 3 . Q . R(E). n = — ; — DS • • " CP (5) E L'évaluation expérimentale de la sensibilité du détecteur consiste donc à mesurer pour chaque cible Fluorescente utilisée ; n D S , n c p et Q Ces mesures sont répétées au ir oins six Fois à chaque énergie considérée et l'imprécision sur b (E) est nilculée en tenant compte ; - des Imprécisions sur le* données et lâs mesures (aî-e sous pie estimée 6 0,5 %) - des fluctua tiens statistique dos comptages ' N ^ 2 v N) - des écarts types sur les mesures de Q : , — v « „ n- 1 V - PRESENTATION DES RESULTATS DE MESURE Deux modèles de seintîdateurs plastiques ont été reidnus pour équiper le détecteur : - le S.P.F. Fabriqué par R.T.C. - le NE 104 fabriqué par Nuclear Entreprises. Las résultats des mesures de la sensibilité du détecteur sont présentés en fonction de l'énergie entre 1 et 18 keV, avec chaque scïntiflateur, en utilisant les rayonnements X d'énergie Moyenne É' " , produit* par 16 ft 18 cibles fluorescentes. Ces résultats sont complétés avec le S.P.F. per ceux obtenus en employant des rayonnements de fluorescence d'énergie E„ (Tableau V - Figures 5 et 5 bis). I3ur examen montre que |« détecteur, équipé d'un scintillateur NE 104 est environ 1,4 fais plus sensible que celui équipé a \ n S.P.F, On peut noter dans les deu> -as, l'existence d'un maximum de sensibilité à 7,5 keV ; à cette énergie les estimations montrent que les scintnl --_ - ccuîdérés absorbent entièrement le rayonnement incident alors que la fenêtre en béryllium d'épaisseur 20 u,m l'atténue de façon négligeable. Quand l'énergie augmente le scintillateur absorbe de moins en moins l'énergie et la sensibilité déçoit. - 10 Quand l'énergie diminue, la sensibilité décroît plu: rapidement que celle due à l'absorption du rayonnement incident dans le fenêtre en b é r y l l i u m . La figura 8 montre les résultats expérimentaux obtenus pour !e détecteur équipé du scintlllateur S . P . F . et du scîntïllaraur NE 104, après normalisation de S ( E L - S (E) N E 1 M c l'énergie 7,5 et keV, La courbe en traits pleins (T (~) fonction de l ' é n e r g ' j des sclntillateurs S . P . F . est une h "ne approximation expérimentale de la réponse en et N E 1 0 4 . La courbe en tirets représente le facteur de transmission d'une fenêtre béryllium d'épaisseur 20 La comparaison des deux courbes montre ayti le coefficient d'efficacité quantlque lumineux fcm. des scinrlllateurs S . P . F . et NE 104 décroît avec l'énergie du rayonnement X en-dessous de 7,5 IceV. V i - D I S C U S S I O N DE LA PRECISION DES MESURES L'imprécision sur la déterminât! OÎS de la sensibilité provient d'une part, de la méconnaissance des épaisseurs et des sections efficaces des constituants du détecteur solide, et d'autre part, aux erreurs expérimentales. L'erreur sur le rendement du détecteur solide Si—Lî est surtout importance à basse énergie (25 % à 1,25 k e V ) , e l l e est due principalement à l'incertitude sur la valeur du coefficient d' transmission de la fenêtre en béryllium. Cette erreur diminue pour devenir négligeable entre 5 keV et 13 keV {R,~ =j#= 1 ) . Au-dessus de 13 keV apparaît l'incertitude sur le coefficient d'absorplkn du silicium ( 2 % à l 8 k e V ) . Les imprécisions expérimentales «r.l pour origine : - la géométrie des collimateurs 2 % - les fluctuations statistiques des comptages 2 % a 20 % - l'étalonnage de l'intégrateur de courant 1 % J L'imprécision globale de ïa mesure de sensibilité onnée dens le tableau I V est de l'ordre de 5 % entre 5 et 18 k e V , elle augmente à basse énergie (20 % ri 1,5 keV) pour atteindre 50 % a 1,25 kev*. Les mesures a basse énergie ne peuvent être améliorées qu'à la condition de munir les détecteurs et le tub& à rayons X de fenêtres en béryllium moins épaisses. O n pourrait améliorer l a precision des mesures à 1,25 k e V d'un facteur 1,8 en rtîlisant des Fenêtres en béryllium de 10 u m d'épaisseur (limite technologique actuelle). V I I - C O N T R O L E DE LA SENSIBILITE A L'AIDE D ' U N E SOURCE DE c / j 0 Les étalonnages et les contrôles de sensibilité de plusieurs détecteurs de même modèle, avec les raies de fluorescence nécessitent des moyens importaiits. Pour simplifier, il est p. .posé de compare.* la réponse d'un détecteur X étalon a celles de fous les autres détecteurs, auprès d'une source de Co miné le rapport de la sensibilité S (7,5 IceV) par celle à 1 250 keV S (Co (+) Nota , après avoir déter- ) du détecteur «talon. : Le coefficient d'efficacité quantlque lumineux représente le rapport He l'énergie lumineuse produite par le scintlllateur a l'énergie X absorbée. Le schéma du dispositif expérimental est indiqué Figure 7 . La sourt/e de Co est positionnée à environ un mètre du détecteur, e l l e est fortement collimarée, te rayonnement qu'elle émet, est défini au niveau du détecteur par un collimateur en plomb de diamètre 16 mm et d'épaisseur 100 mm. Le détecteur est r e l i é à un intégrateur de courant Ortec modèle 4 3 9 . L'activité de la source le jour de la mesure étant de : 2,94 . 1 0 - 3 a a 4% près on peut calculer facilement I t nombre K de keV incident sur le détecteur à l'aide des paramètres géométriques relevés Figure 7 : 3 K = 2.2,94.10- .l 50_J,7,,0 U , 2 4 . TT . 97.9 ,,r,î76* . _ 4 M IQ 6 U e V / s . A (Pour simplifier la source émet deux gammas de I 250 keV par désintégration et l'autoabsorption dans lo source est négligée). Lo mesure du courant débité par le détecteur équipé d'un scintillateur S . P . F . étant de : = 81 . 10 Ll sensibilité S (Co A à I % près (courant d ' o b urité du P . M . déduit) ! est donc 6 0 S (Co ) * 1,790 . 1 0 " S !7.5keV) x 2 , 7 . ) 0 M c A e V incident + - 1 3 # Le rapport 6 0 S (Co ) 1,8 . 5% lu - 1 15 4 (E) étant la fonction iéponse du modèle de détecteur étudié normalisée â 1 a 7,5 keV on obtient la sensib i l i t é de tous les détecteurs de même typ». par lo Formule empirique suivante 5 : 6 0 (E) c / k e V Incident = 15 . <r (E) . S ( C o ) c A e V incident A géométrie f i x é e , les précisions relatives obtenues sur les valeurs de sensibilité des détecteurs de même modèle ne dépendent que des précisions relatives sur les mesures des I, soit : 2 % . - VIII - 12 - CONCLUSION La sensibilité du détecteur X proposé a été étudiée d'abord avec un scintillateur S . P . F . puis avec un scîntîllateur N E 104 en régime permanent, e t , à très basse énergie à l'aide des rayonnements de fluorescence issus d'un dispositif expérimental réalisé par les auteurs de ce t r a v a i l . Les mesures de sensibilité d'un lot de détecteurs de même modèle étant facilitées par l'emploi d'une source de Co . l e s auteurs de ce rapport se proposent, dans une prochaine étape, de donner une méthode pour étalonner des détecteurs de rayons X , peu sensibles, équipés d'un photomulHpIïcateur XP 1 1 4 3 . - 13 - BIBLIOGRAPHIE 1 1 1 J.B. BlRKS, F.D. BROOKS Scintillation response of anthracene to soft Xrays. Physical Review, Vol. 94, p. 1800, 1954. ( 2 I J . M . FOWLER and C.E. ROOST Response of anthracene and stilbene tal low energy protons and X rays. Physical Review, Vol. 98, n° 4, p. 996, 1955. [ 3 I G . T . WRIGHT Scintillation response of phosphors at low energy particles. Physical Review, Vol. 96, p. 569, 1954. 14] L. EVAN BAIUIY Fluorescent yield in the phosphor NE 102 for X rays from 4 to 17 keV. Journal of applied phv.ics. Vol. 34, n° 10, October 1963, pp. 3008 et 3009. [51 J . H. ADLAM and J . N . 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A (1970) Cible Energie Niveau atomique koV Etat physique Epaisseur E keV keV K*f> keV Pureté chimique Générale-.,, X h.T. en kV Débit mA fureté du rayonnement E K<(Î Mg 1,305 1,255 1,255 pui'ille (Vitrée 2 mm 99,99 3,2 320 99 AI 1,560 1,487 1,487 feuille 6/urn 99,99 3,5 320 99 SOftm 99,999 4,5 300 99 99 5 250 97 7 250 92 96 Si 1,839 1,739 1,838 1,742 feuille S 2,472 2,307 2,468 2,314 pastille 2 mm Ca 4,037 3,690 4,012 3,721 pastille C O . C a + araldlte 1 mm Tl 4,966 4,508 4,931 4,551 feuille 11 75 Va 5,465 4,949 5,427 4,999 pas Ille poudre Va + araldlte 1 mm ? . 11 200 91 Cr 5,989 5,411 5,947 5,467 pastille poudre Cr + araldlte 1 mm ? 17 40 95 Mn 6,539 5,895 6,492 5,959 M n oxyde + support plastique 200 fim ? 20 20 92 Fe 7,112 6,400 7,039 6,470 Fe oxyde + support plastique 200pm ? 20 32 89 Co 7,709 6,925 7,649 7,003 pat'dre Co + araldite ? 20 20 96 L 25 Jim 1 mm ? 99,9 Ni 8,332 7,472 8,265 7,558 fei.lle 15 urn 99,9 24 20 96 Cu 8,981 6,041 8,907 8,136 Fet lie 45 u m 99,9 25 20 96 poi. dre Z n + aratdite 1 mm ? 25 20 95 pasiille G e 1 mm 99,999 25 2J 96 Zn 9,659 8,631 9,572 8,735 Ge 11,104 9,876 10,983 10,005 Se 12,658 11,210 12,503 11,372 p a . dre Se + oraidi'e 1 mm ? ?5 100 82E Rb 15,200 13,375 14,980 13,596 hyr'roxyde Rb + araldite 1 mm ? 25 160 94 Y 17,038 14,933 15,200 Zr 17,998 15,746 17,700 Mo 20,000 17,443 19,648 ih feuille 65 pm 99,9 25 160 16,035 feille 90 pm 99,9 25 160 95 94 l ' 17,781 faille 250um 99,9 25 160 931 u . .. 1 5 % -17- TABLEAU II Rayonnement de fluorescence d'énergie £ Ener pie Cible FMrreE^ l E w K*~ Niveau atomique keV Epaisseur Pureté du rayonnement Va 4,949 5,427 T! 4,966 25 95 Cu 6,041 8,907 Ni 8,332 15 96 Zr 15,748 17,700 Y 17,038 65 93 Ma 17,443 19,648 Zr 17,998 90 93 TABLEAU HI Rendement du détecteur solide (Valeurs et précision des sections efficaces relevées dans UCRL 50 174) E R dR/R 1,25 0,225 21 1,487 0,409 14 1,74 0,555 9 2,317 0,710 6 3,719 0,900 1,5 4,55 0,940 1 4,998 0,955 0.6 5,467 0,947 0,1 5,959 0,975 6,472 0,985 7,006 0,9» 7,563 0.990 8,142 0,995 8,744 0,998 keV % 11,38 1 " " " " " " " » 13,6 1 0,15 15,2 0,990 0,30 17,78 0,097 0,9 20 0,938 1,6 25 0,760 3,7 30 0,537 6,7 10,01 1 - 18 - TABLEAU IV Cible Energie Ko<(3 kev - Sensibilité détecteur monté ovee5.P.F. 1 0 _ 1 3 Précision Sensibilité détecteur monté % avec NE 104 1 0 ~ C / k e V C/keV 13 Mg 1,25 0,56 50 Al 1,487 0,74 20 1,00 Si 1,742 1,20 16 1,50 S 2,317 1,55 10 2,34 fa 3,719 2,11 7 3,48 Ti 4,55 2,32 6 3,50 Va 4,998 2,48 5 3,85 Cr 5,447 2,47 5 3,77 Mn 5,959 2,49 5 3,48 Fe 6,472 2,89 4 Cp 7,004 2,73 4 3,88 Ni 7,543 5 3,89 Cu 8,143 2,58 5 4,00 Zn 8,744 2,73 4 3,94 Ge 10,015 2,35 5 3,58 Se 11,38 2,35 5 3,29 Rb 13,402 1,42 4 2,39 Zr 14,04 1,12 4 1,45 Mo 17,787 0,92 5 1,22 TABLEAU V Cible Energie E^ keV Sensibilité détecteur avec 3 S.P.F. 10""' C/keV incident Précision % Va 4,949 2,39 5 Cu 8,041 2,57 4 Zr 15,770 1,19 4 Mo 17,443 0,89 4 - 19- TABUAU VI FoncHon réponse <T(E) E keV •r(E) E lceV <r(E) 1,25 0,150 10 0,925 2 0,510 11 O.BoO 3 0,720 12 0,770 4 0,840 13 0,666 5 0,920 14 0,570 6 0,970 '5 0,487 7 0,995 16 0,470 8 0,995 17 0,370 9 0,970 18 0,330 a 7,5 keV (E) = 1 par définition. SufptdjPM PROTOTYPE DU DÈTTCTEUR D E • RATOHNEHINT X ! V*™» liboulc.it) Figure 1 - HT 20 - MM •* S ImpriMiMite 1 E R Sélecteur AoQOcoraw wt*i | ftrf» DIAP05ITIF TAU* CXPERIMCNTAL x Nuiira du Figure Flo» 2 cWoi^oi Ar|wi.rU)iiM« *o.« AKnmtttfMA T H T DllPOamr EXPERIMENTAL : Etalonna^* du Fjgure 3 dtactcui- 21 - n N . 1 0 . 5 0 . 10,42 J 9 6 I . 5 . 9 3 3 . 785 \ 20Q . 99 * \ 953 . 759~5 . 8981 . , , ,„J «M»-"» t * Figure 4 WHtftW • 'rfllMjf : tte iffit' t~TfT 33H 1LM. yfeStH'f J T J : H!: K' :: ff • I 1 ; ïïï|ii ||i:fê:ffii ; ; • . : ! n |ff |if| ^MfJH^ i t t j fr ^t Tl"f" "TT i-4-j-T+rr | ! : • 5^*-* ffiisï*: • * • * * « • -Hf+-i-i >- • • • r • • m - -F T T- i -î +1 jft + ï " ' î _ __î _ ^ j_ x i L , _ : : i t t a l + l q: : ffi(ti..J.j rjiiBi m^i * X »|4T :. x i i+-, " ^aPixwttfpfe* i t i + i . . ri» R J : • & - . " j " - ^ = : * n + .; ; :t- tlfi }fflaSffi:± T irr : 4 - 1 . ; •' 11 ttffP "''^ )fi I i j l t l 1 à B 'igure L .1 -A !"! . ;. h -4B î j T l ÎT iSilillË ^ r i ï T mml rtateiefcsr > - I 1 T* lljf'fe T l H "t* T TaTT HtfTT ; IT libiliU . j n Ifoiicti 1 : Il ^FrftmtT+r- • -r - • t ù r - 22 - - ! *G)n]*A - » .-.& MiiibiUU en function • 51 I . , * - i-T-r-i r : ••[- - r- - • - ' - . .. < • .% , / . "T"S i . i M.MV9B; - ,A : */ ' !L | - I . ! < * . i . ( i r< v " 1 _L • •^SLTÎ j ! »*K; J_I A' -- X X . fri J. l l '! IX ' ! L ' • _1 : -• ._- "1 i '- 1 J l :T > • J r . . i - - - • • > ; -• ! J' « • • . 1 iiu j_j , 9 - i ; ! ! I 1i I xx -tfrr ;- t T > j v * i 4- - • 1. ;; : i i - :;:i.|-!.:: ..1 ; . . . ; . i v '.i- • m^ > ) • L. - f!f r . : ..;. .j.. .,l : , . •i lit i . : 1 I-!- . . .PHaiHP.L.f 'Jr-f— m | - ^ - j •• \~y• • t • i. 1 . . A. " * î -À- : l i c A_ - •; del finis. loll rrnti » ii a tS H : i - -r-i-T-lt n» 7 Figure 6 : tttmiitirrithtrtI hI ! I ;i^^fHî ^i±i^Hmt4 Ji 1 iiirnilTmTF UUUlSlnllu»î*< BBBX:::::::::: , i i , ;;aa^r""a''Tr'^'?Fii'iwffTra:nn'»wwfli».TffUiia;:aK:;si;t;iiiaB • « » • • * • • > • • SB • • • • r i a •via I * » • • • • » • » • • • • • • :::::::::::::::::::^:::;:::;:::::;::::::BHQUBUB:::U:::::::::::::::::::B :::::::::::::::::::::::::::::;:::::i:::::ni[sniiRHU:;:3u::»:>::::::ii::::u ;:::::::::::;:--.;::::-.i3:i::r::::a::::::nBBUBBe:::::sK:::::^:::i:::::a ::::::::::::;v»:::::::::::::::E::i::s3itBBRiln!iBii::::::aa::::a:H:::a Figure 7 SPPft16+aO[lBe Bf9 1 Saura Ce * I , ^ ^SO. Pfrchvr* . Vtru'cn lnwlw4ire> Ifi «Ct3!J\ le 19^l/M N 3 n — (jeomcfcrie de let mesure de sensibilité du detccfceurX - version labo. Figure 8 bitHi-riiTÎi : i"!"!- !"lf ^ - T + i - ^ ± i ± h t t 4 : . . . . ' , t ' r 1 î " I t i "' | i î J R * » " ! : BT ''typ^rF^^ • I ' 1' ! 1 1 1 1' . i , . rfn'PlwL<# J ï . i • ! s "t PÈ » k- L! C .; 1 . • 5 ' ;|; + y J * - * - r - . . T > - .. 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Cmvre Filtre Nickel 1 s.10 CuK« CUKK CuKfb Visualisation Visualiaabiori linéaire logarithmique