VisionClinicFrEmail2.

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VisionClinicFrEmail2.
ENVIE DE VOIR CLAIR
SANS LUNETTES ET SANS LENTILLES
...
INTRODUCTION :
Vous présentez une anomalie de la réfraction et souhaitez remédier à cette anomalie par le biais
d’une intervention chirurgicale.
Cette brochure est destinée à vous fournir les éléments nécessaires pour comprendre le
principe et les effets des différentes techniques opératoires.
Vous trouverez dans la brochure …
Une information détaillée sur les différentes techniques de chirurgie réfractive (la chirurgie
des défauts de la vision) qui permettent de corriger la myopie, l’hypermétropie,
l’astigmatisme et la presbytie. Des informations sont également disponibles sur notre site
web : www.visionclinic.be.
Des informations sur les examens préopératoires à réaliser afin de définir si vous êtes un bon
candidat pour la chirurgie réfractive et, si c’est le cas, de choisir la technique qui vous
conviendra le mieux. Des informations sur le laser utilisé à la Vision Clinic et sur l’équipe qui
vous prendra en charge.
Nous espérons que cette brochure et la consultation préopératoire vous permettront de prendre
votre décision en toute confiance. N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous viennent
à l’esprit lors de la consultation avec le chirurgien.
Bonne lecture !
ACCÈS À LA VISION CLINIC :
La Vision Clinic est située sur l’avenue Franklin Roosevelt, l’une des plus prestigieuses avenues
de Bruxelles. La Vision Clinic fait partie de la Clinique des Nations, un centre de Médecine
privée ouvert depuis plus de 30 ans et où travaillent plus de 40 médecins.
L’accès est facile en voiture : l’avenue Roosevelt est l’un des grands axes de Bruxelles, dans le
prolongement de l’avenue Louise en direction du sud de Bruxelles, à quelques minutes à peine
du Ring à partir du Pont de Groenendael ou de la E411 et du Carrefour Leonard (via le
boulevard du Souverain), le parking est aisé. Un plan d’accès se trouve au dos de la brochure.
Des transports en communs sont également disponibles : Tram 94 - arrêt Boondael, Bus 41 arrêt Hippodrome, Train : gares de Boondael ou Boitsfort à quelques centaines de mètres.
Coordonnées du Centre
Coordonnées de l’Ophtalmologue
VISION CLINIC
127, avenue Franklin Roosevelt
1050 Bruxelles
Web : www.visionclinic.be
Tél. : + 32 (0)2/660.56.88
Email : [email protected]
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LES DÉFAUTS DE LA VISION :
Dans un œil normal, le trajet des
rayons lumineux est modifié par la
cornée et le cristallin pour leur permettre
de converger sur la rétine. En cas de
défaut de la réfraction les rayons
lumineux ne convergent pas sur la
rétine et induisent une vision floue.
L’importance du défaut est mesurée en
Dioptries.
L’œil myope est trop long.
Les rayons lumineux convergent en avant de la rétine.
Le patient myope voit flou de loin et net de près.
Certains patients sont persuadés que la myopie
régressera ou « s’équilibrera »avec l’age pour leur
permettre de lire.
En fait, après 45 ans, une myopie faible (de 3 Dioptries)
présente un avantage : le myope pourra lire sans
lunettes car sa myopie lui permettra de voir de près sans
accommoder … .
L’œil hypermétrope étant trop court, les rayons
lumineux convergent en arrière de la rétine.
L’hypermétropie apparaît avec l’age.
Le patient jeune est capable d’accommoder (de modifier
la courbure et la puissance du cristallin) pour compenser
partiellement ou totalement son hypermétropie. Avec le
temps, la capacité à accommoder diminue et
l’hypermétropie apparaît. Le patient se plaint
progressivement d’une vision de plus en plus floue de
près (presbytie précoce) et de loin. La forte stimulation
de l’accommodation peut induire des maux de tête.
L’œil astigmate présente des anomalies de courbure
cornéenne. De manière imagée, on peut considérer que
l’oeil a la forme d’un ballon de rugby plutôt que la forme
d’un ballon de football. Ce défaut induit une vision floue
de loin comme de près avec un dédoublement de l’image
perçue ainsi que des maux de tête.
La presbytie est la perte de la vision nette de près avec les années. Pour voir net de près, l’œil
doit accommoder de 3 Dioptries. La capacité à accommoder diminue avec le temps suite à la
perte de l’élasticité du cristallin. Les plaintes de presbytie apparaissent entre 45 ans (age auquel
on atteint la limite des 3 Dioptries d’accommodation nécessaires pour voir net de près) et 60 ans
(age auquel l’œil n’est plus capable d’accommoder du tout). Le myope restera capable de voir
de près sans lunettes.
3
LA CHIRURGIE REFRACTIVE :
Les moyens de correction classiques (lunettes, lentilles de contact) ont pour but de modifier le
trajet des rayons lumineux et de rendre une image nette en replaçant les rayons lumineux sur la
rétine.
Différentes techniques chirurgicales, regroupées sous le nom de chirurgie réfractive permettent
de traiter les défauts visuels (myopie, hypermétropie, astigmatisme) : la kératotomie radiaire, le
laser Excimer (PRK, LASEK, LASIK, EpiLASIK), et les implants intra-oculaires. La chirurgie
réfractive a fortement progressé ces dernières années et permet aujourd’hui de proposer une
correction définitive de la plupart des défauts oculaires avec d’excellents résultats visuels (en
terme d’acuité mais aussi de qualité visuelle).
D’autres techniques telles que les anneaux cornéens ou la thermokératoplastie au laser existent
également. Il s’agit de techniques marginales qui ne seront pas abordées dans ce document.
LES MOTIVATIONS PERSONNELLES :
Parmi les motivations des patients, citons :
- La volonté de ne plus être dépendant de sa correction optique (lunettes mouillées par la
pluie, embuées, perdues dans la maison, les difficultés à la piscine, …)
- L’intolérance aux lentilles de contact (allergies, yeux secs, …)
- Les motivations professionnelles (police, aviation, …)
LES RESULTATS :
Le but de la chirurgie réfractive est de rendre le patient indépendant de sa correction optique. Le
résultat recherché ne peut cependant jamais être garanti car il dépend de phénomènes de
cicatrisation avec des variations individuelles.
L'ophtalmologue a un devoir d'information et une obligation de moyens (mettre tous les moyens
en oeuvre pour obtenir les meilleurs résultats). Il n'a pas d'obligation de résultat. Une correction
complémentaire par lunettes, lentilles de contact ou par réintervention peut parfois être
nécessaire.
LES RISQUES LIES A L’INTERVENTION :
Les risques liés à l’opération sont faibles (1%) mais ils doivent toujours être pris en
considération. Il n’existe pas de chirurgie sans risques …
Les autres moyens de correction optique comportent également des risques qui ne doivent pas
être sous estimés.
Par exemple, porter des lentilles de contact pendant un an expose l’oeil au même risque
infectieux qu’une intervention chirurgicale.
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LA CONSULTATION PREOPERATOIRE :
La consultation préopératoire est un moment essentiel au cours duquel le patient doit poser un
maximum de questions. Beaucoup de candidats à la chirurgie réfractive se sont renseignés
avant de se présenter en consultation. Les informations qu’ils ont pu trouver sont de qualité
variable et une mise au point est souvent utile.
Une série d’examens préopératoires sont nécessaires avant de choisir la technique la plus
adéquate : déterminer la meilleure correction optique, analyser la forme de la cornée et sa
puissance (kératométrie, topographie cornéenne), l’épaisseur de la cornée (pachymétrie), son
diamètre, le diamètre de la pupille, la pression oculaire (tonometrie), la longueur de l’œil
(échographie, biométrie), examen orthoptique (œil dominant, vision binoculaire, stéréoscopie)..
Il est également important de s’assurer que votre défaut est stable.
Si ce n’est pas le cas, mieux vaut reporter l’intervention.
Le port de lentilles de contact peut induire des erreurs lors des examens préopératoires (les
lentilles peuvent modifier la forme de la cornée). Il est dès lors demandé aux porteurs de lentilles
de contact de ne pas porter de lentilles pendant un minimum de 24 heures en cas de lentilles
souples et d’une semaine en cas de lentilles rigides. Dans certains cas les mesures ne seront
pas fiables et un second examen sera nécessaire après avoir prolongé la période sans lentilles.
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LES TECHNIQUES OPERATOIRES :
Vous trouverez ci-dessous un aperçu des principales techniques utilisées en chirurgie
réfractive :
-
-
La kératotomie radiaire
Le laser Excimer
o La Photokératectomie réfractive (PRK)
o Le LASEK
o L’EpiLASIK
o Le LASIK
o Le FemtoLASIK
Les implants phaques
La chirurgie du cristallin
LA KERATOTOMIE RADIAIRE :
Principe :
Des incisions profondes sont réalisées dans la cornée avec un couteau diamant. Les incisions
modifient la forme et la puissance de la cornée qui s’aplatit.
Indications :
Elle permet de traiter des myopies jusqu’à 4- 5
Dioptries (incisions radiaires) et des astigmatismes
faibles (incisions arciformes).
Technique Chirurgicale :
L’intervention est réalisée en ambulatoire.
Elle dure 20 minutes et est indolore.
L’anesthésie est réalisée par gouttes oculaires
Conclusions :
Ce type d’opération, utilisée depuis 1976, a été
régulièrement pratiqué au cours des années 80. Le
développement des lasers Excimer (plus précis) au
cours des années 1990 a progressivement réduit les
indications de la kératotomie radiaire à certaines
indications exceptionnelles. Cette technique est à déconseiller aujourd’hui dans la plupart des
cas car le globe oculaire est fragilisé par les incisions, des fluctuations journalières de la
réfraction sont possibles et la stabilité de la correction n’est pas assurée à long terme.(risque
d’hypermétropisation)
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LE LASER A EXCIMERES :
Principe :
La chirurgie au laser à excimères a pour principe
de modifier la forme de la cornée en réalisant
une ablation localisée de tissu cornéen. La
modification de la courbure de la cornée permet
de corriger le défaut réfractif.
Le laser va aplatir la cornée du myope, faire
bomber la cornée de l’hypermétrope et
« arrondir » la cornée de l’astigmate.
Le laser excimer est utilisé dans différentes
techniques opératoires : PRK, LASEK,
EpiLASIK, LASIK, FemtoLASIK.
Ces différentes techniques, par leurs résultats,
s’avèrent être aujourd’hui des procédures
chirurgicales efficaces, prévisibles, sures et
offrant des résultats stables à long terme.
Avantages communs aux différentes techniques :
- Pas de fluctuations visuelles ;
- Précis ;
- Stabilité des résultats à long terme (pas d’hypermétropisation) ;
Inconvénients communs aux différentes techniques :
Les 4 techniques (PRK, LASEK, LASIK, EpiLASIK) peuvent induire des éblouissements et une
perception de halos de nuit autour des sources lumineuses. Ce phénomène, d’autant plus
fréquent que le défaut à corriger est important, diminue progressivement avec le temps.
Après toute chirurgie au laser à excimères, le port de verres filtrant les ultraviolets est
nécessaire pendant 1 an en cas d’exposition solaire. Une exposition prolongée aux ultraviolets
peut, en effet, entraîner une perte d’une partie de la correction (régression).
Les Contre-indications au traitement pas laser excimer :
-
Certaines maladies rhumatismales et auto-immunes
La présence d’une cataracte ou d’une dégénérescence maculaire
Des anomalies de la périphérie rétinienne non traitées
Certaines pathologies de la cornée (kératocône, cornée très fine, …)
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Le Matériel :
Le laser excimer utilisé à la Vision Clinic est le dernier modèle de laser Allegretto : le Wavelight
Allegretto Eye Q 400 Hz.
Ce laser bénéficie des caractéristiques suivantes :
- Il sculpte la cornée avec un petit spot gaussien de 0,95 µm de diamètre qui permet de
traiter la surface de la cornée de manière très régulière et homogène
- Il s’agit du laser le plus rapide actuellement : il travaille à une fréquence de 400 Hz et est
capable de traiter une dioptrie toutes les deux secondes. Ceci améliore la fiabilité des
résultats en évitant le dessèchement de la cornée pendant l’intervention.
- Il est équipé d’un système de poursuite oculaire (eyetracker) qui contrôle la position de
l’œil 400 fois par seconde et permet de garantir un centrage parfait du traitement
- Le profil du traitement respecte la forme « prolate » de la cornée et améliore la qualité
visuelle postopératoire (vision nocturne, perception de halos, …)
- Il permet des traitements personnalisés en fonction de la forme de la cornée (Q-Value ou
« wavefront optimized ») par aberrometrie (aberromètre, A-CAT,
« wavefront personnalised ») ou par topographie (Topographe, Oculyser, T-CAT).
Les Résultats :
Le Laser Allegretto a été
homologué par la FDA (Food and
Drug Administration) aux EtatsUnis après avoir obtenu les
meilleurs résultats lors des tests
cliniques :
Il peut traiter :
- la myopie jusqu’à 12
Dioptries
- l’hypermétropie jusqu’à 6
Dioptries
- l’astigmatisme jusqu’à 6
Dioptries
Du point de vue visuel, 89% des patients ont obtenu une vision de 10/10ème après chirurgie,
61% une vision de 12/10ème et 25% une vision de 15/10ème.
86% des patients ont obtenu une réfraction comprise entre +0,50 et -0,50 Dioptries de la
réfraction attendue et 93% une réfraction comprise entre +1 et -1 Dioptrie de la réfraction
attendue. Ces résultats permettent une vision compatible avec les activités quotidiennes sans
lunettes. Des lunettes peuvent parfois rester nécessaires pour certaines activités visuellement
« exigeantes » (la conduite de nuit par exemple). En cas de correction insuffisante un traitement
complémentaire peut toujours être envisagé.
Il est important d’avoir à l’esprit que moins le défaut à corriger est important, plus le résultat
postopératoire sera fiable et que ces statistiques reprennent des patients traités jusqu’à 12
Dioptries.
Les résultats les plus intéressants concernent la qualité visuelle postopératoire et la qualité
visuelle nocturne. Les patients ont évalué leur plaintes visuelles pré et postopératoire sur une
échelle de 0 à 10. La qualité visuelle postopératoire était supérieure à la qualité visuelle
préopératoire dans la plupart des cas (3,2 contre 4,1)
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Les traitements personnalisés :
Il y a deux types de traitements personnalisés : les traitements guidés par aberrométrie et les
traitements guidés par topographie.
Les traitements guidés par aberromérie :
La myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme constituent 90% des défauts visuels, les 10%
restants sont les « aberrations d’ordre supérieur». Ces aberrations sont responsables d’une
qualité visuelle imparfaite alors que la vision est de 10/10ème.
Le traitement personnalisé permet de mesurer et de traiter ces aberrations pour améliorer la
vision postopératoire. Cette technique est dérivée de l’astronomie où elle est exploitée pour
améliorer la qualité des images des télescopes. L’image imparfaite est analysée et modifiée afin
d’en soustraire les aberrations et offrir une image claire, sans aberrations optiques.
Le traitement personnalisé est intéressant chez les patients qui présentent une quantité
importante d’aberrations d’ordre supérieur. Il permet d’améliorer l’acuité et la qualité visuelle
postopératoire, la vision du contraste et la vision nocturne. Ce type de traitement est également
intéressant pour retraiter les patients se plaignant de leur qualité visuelle après chirurgie
réfractive.
Les traitements guidés par
topographie :
Le traitement guidé par topographie
permet de corriger des anomalies
importantes de la forme de la cornée
comme l’astigmatisme irrégulier,
après greffe de cornée, infection ou
maladie de la cornée. Il permet
également de retraiter des patients
souffrant d’irrégularités de la cornée
après chirurgie réfractive antérieure
(décentrement du traitement, petite
zone optique).
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LA PRK OU PHOTOKERATECTOMIE REFRACTIVE :
Historique :
La PRK est pratiquée depuis les années 1980.
Indications :
- Myopie : jusqu’à 5 Dioptries
- Hypermétropie : jusqu’à 3 Dioptries
- Astigmatisme : jusqu’à 3 Dioptries
Technique chirurgicale :
L’intervention est réalisée en ambulatoire sous anesthésie locale (par
gouttes oculaires).
Le traitement laser est appliqué à la surface de la cornée après avoir
gratté mécaniquement une couche superficielle de tissu (l’épithelium) qui
repousse spontanément après l’intervention.
L’intervention est indolore, et dure 10 minutes par œil. Le traitement laser
dépend du défaut à corriger mais est très court (2 secondes par dioptrie).
Evolution Postopératoire :
La phase postopératoire est douloureuse pendant 2 à 3 jours et il faut compter 4 à 5 jours pour
obtenir une vision compatible avec ses activités quotidiennes. La qualité visuelle s’améliore
fortement durant le premier mois postopératoire. De discrets changements peuvent encore
apparaître au cours des 6 mois suivants.
Complications possibles :
- perception de halos et d’éblouissements la nuit autour des sources lumineuses
- infection postopératoire (très rare : 0,1%)
- décentrement du traitement
- sur ou sous correction
Conclusion :
La PRK est une bonne technique chirurgicale.
Le développement du LASIK, du LASEK et de l’EpiLASIK ont réduit ses indications car ces
nouvelles techniques offrent une plus grande fiabilité et un meilleur confort postopératoire.
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LASEK – EpiLASIK :
Historique :
Le LASEK est pratiquée depuis 1999. L’EpiLASIK depuis 2004. Il s’agit d’améliorations de la
technique de la PRK.
Indications :
Les indications sont les mêmes que la PRK :
- Myopie : jusqu’à 5 Dioptries
- Hypermétropie : jusqu’à 3 Dioptries
- Astigmatisme : jusqu’à 3 Dioptries
Ces techniques sont également à envisager lorsque la cornée est trop fine pour réaliser un
LASIK ou lorsque les activités du patient sont susceptibles de l’exposer à un choc oculaire
(profession, activités sportives, …) qui pourrait éventuellement induire un déplacement tardif du
capot du LASIK.
Technique chirurgicale :
L’intervention est réalisée en ambulatoire sous anesthésie locale (par
gouttes oculaires).
Le traitement laser est appliqué à la surface de la cornée après avoir
décollé la couche superficielle (l’épithelium) à l’aide d’alcool dilué (LASEK)
ou à l’aide d’un EpiKératome (EpiLASIK) proche du microkératome utilisé
dans le LASIK ;
L’intervention est indolore, et dure 15 minutes par œil. Le traitement laser
dépend du défaut à corriger mais est très court (2 secondes par dioptrie).
Evolution Postopératoire :
Le confort postopératoire immédiat est variable : la douleur peut être absente comme très
présente. Si la douleur est présente, elle disparaît habituellement après 24 à 48 heures.
Comme pour la PRK, il faut compter 4 à 5 jours pour obtenir une vision compatible avec ses
activités quotidiennes. La qualité visuelle s’améliore fortement durant le premier mois
postopératoire. De discrets changements peuvent encore apparaître au cours des 6 mois
suivants.
Complications possibles :
Les complications possibles sont les mêmes qu’après
une PRK, à savoir :
- perception de halos et d’éblouissements la nuit
autour des sources lumineuses
- infection postopératoire (très rare : 0,1%)
- décentrement du traitement
- sur ou sous correction
Conclusions :
Le LASEK et l’EpiLASIK sont les techniques de surface les plus récentes. Elles améliorent le
confort postopératoire par rapport à la PRK et permettent de traiter la plupart des défauts
oculaires avec d’excellents résultats et un taux de complications extrêmement faible. La reprise
des activités quotidiennes ne doit toutefois pas être envisagée avant 4 à 5 jours, période
pendant laquelle la vue est plus ou moins trouble et la sensibilité des yeux variable.
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LASIK - FemtoLASIK :
Historique :
Le LASIK est pratiquée depuis 1990.
Indications :
- Myopie : jusqu’à 10 - 12 Dioptries,
- Hypermétropie : jusqu’à 5 Dioptries,
- Astigmatisme : jusqu’à 5 Dioptries
Technique chirurgicale :
L’intervention est réalisée en ambulatoire sous anesthésie locale (par
gouttes oculaires).
Le traitement laser est appliqué ou dans son épaisseur après avoir réalisé
la découpe d’un volet cornéen à l’aide d’un microkératome (LASIK) ou
d’un laser femtoseconde (FemtoLASIK, LASIK « tout Laser », …)
L’intervention est indolore, et dure 15 minutes par œil. Le traitement laser
dépend du défaut à corriger mais est très court (2 secondes par dioptrie).
Evolution Postopératoire :
Dans les heures qui suivent l’opération, la vision est un peu floue. Il n’y a pas de douleur mais
une sensation de grains de sable dans les yeux. Habituellement la vision est compatible avec
les activités quotidiennes dés le lendemain.
Il est demandé aux patients de ne pas frotter leurs yeux pendant les 3 premières semaines et de
porter des coquilles transparentes pour protéger leurs yeux la nuit afin de le pas induire un
déplacement du capot.
La qualité visuelle s’améliore fortement durant le premier mois postopératoire. De discrets
changements peuvent encore apparaître au cours des 3 mois suivants.
Complications possibles :
Les complications possibles sont les mêmes qu’après une
PRK, à savoir :
- perception de halos et d’éblouissements la nuit autour
des sources lumineuses
- infection postopératoire (très rare : 0,1%)
- décentrement du traitement
- sur ou sous correction
Il faut ajouter à ces complications, les complications liées à la
découpe du volet cornéen ou « capot » (1 à 2%) :
- Complications pouvant survenir lors de l’intervention et
pouvant nécessiter le report de l’intervention de 3 mois
avec une nouvelle découpe : découpe décentrée,
button hole (capot mal découpé), free cap (capot libre),
- Complications postopératoires pouvant nécessiter de soulever le capot : plis du capot,
DLK (kératite, inflammation postpératoire), invasion épithéliale, …
Conclusions :
Le LASIK est la technique offrant la réhabilitation la plus rapide et le plus grand confort. La
reprise des activités quotidiennes est habituellement possible dés le lendemain. La découpe
dans la cornée expose toutefois l’œil à certaines complications.
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PRK, LASIK, LASEK, EpiLASIK, FemtoLASIK, … Quelle technique choisir ?
- Le LASEK est une PRK améliorée (moins de douleur, récupération visuelle plus rapide, moins
de risque de réaction inflammatoire de la cornée (haze)), il est par conséquent préférable de
réaliser un LASEK qu’une PRK.
- Le LASEK et la PRK sont des traitements de surface avec une phase postopératoire +/douloureuse (2 à 3 jours) et une récupération visuelle relativement lente (4 à 5 jours).
- Le LASIK est une technique non douloureuse (sensation de corps étranger pendant 24 h.) et
offre une récupération visuelle plus rapide mais nécessite une découpe dans la cornée.
- La PRK, le LASEK et le LASIK donnent des résultats strictement comparables pour les
myopies faibles et moyennes (jusqu’à 5 - 6 D) mais la découpe de la cornée au cours des
procédures de LASIK expose l’œil à des risques potentiellement plus graves.
- Le taux de complications lié à la découpe lors d’un LASIK est statistiquement évalué à +/- 1%.
Dans la plupart des cas, ces complications ne sont pas graves et n’ont pas d’impact sur le
résultat.
- En cas de faible myopie, le choix du LASIK par le candidat se fera, par conséquent, sur base
de critères de confort ou éventuellement d’obligations professionnelles mais au prix d’un
risque légèrement plus élevé.
- Le LASIK est par contre indiqué en cas de myopie supérieure à 5 dioptries car il permet
d’éviter le phénomène du haze (réaction inflammatoire postopératoire de la cornée avec
apparition d’un voile pouvant retarder la récupération visuelle) et de diminuer le risque de
régression. Il s’agit également de la technique de choix du traitement de l’hypermétropie
(jusqu’à 5 dioptries).
- Votre ophtalmologue vous aidera dans le choix de la technique la plus appropriée à votre
situation en fonction des résultats de l’examen oculaire et du vos occupations quotidiennes.
A propos du FemtoLASIK …
Le FemoLASIK est un LASIK où le capot n’est plus réalisé
avec un microkératome mais avec un laser Femtoseconde.
Le concept de LASIK « tout laser » ou de découpe du
capot sans lame peut paraître séduisant. Cette technique
présente des avantages mais également des inconvénients.
Les avantages sont une plus grande précision de l’épaisseur
du capot, la capacité de traiter certaines cornées qui
présentent une courbure anormale et un taux de
complications plus faible pour un chirurgien inexpérimenté.
Les inconvénients sont : une intervention plus longue, une
récupération visuelle plus lente (oedeme du capot
postopératoire), un taux plus élevé d’inflammation
postopératoire (Syndrome inflammatoire idiopathique), un
risque plus élevé de complications comme la kératite
lamellaire diffuse (DLK) ou l’invasion épithéliale. Enfin,
l’usage du Laser Femtoseconde peut induire des difficultés
de poursuite de l’œil par l’eyetracker du laser excimer.
En conclusion, à l’heure actuelle, un LASIK traditionnel avec un microkératome de la dernière
génération reste une option thérapeutique valable. La technique FemtoLASIK ne présente de
réel avantage que dans certaines indications spécifiques (cornée très fine ou de courbure
anormale).
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CHIRURGIE INTRAOCULAIRE :
LES IMPLANTS PHAQUES
Historique :
L’implant phaque le plus connu est l’implant Artisan ou Iris-Claw
(implant attaché à l’iris). Cet implant est utilisé depuis 1986.
Depuis 2006, une variante pliable de l’implant (Artiflex) permet
de l’injecter dans l’œil par une incision de 3 mm.
Indications :
Cette intervention est indiquée pour les myopies fortes (> à 10 - 12 dioptries) et les
hypermétropies fortes (> à 5 dioptries). Des lentilles ont également été développées plus
récemment pour le traitement de l’astigmatisme. Il s’agit de la seule technique possible pour le
traitement des gros défauts réfractifs. Une combinaison de cette technique et d’un traitement
laser (excimer ou lasik) est possible afin d’obtenir un résultat optimal (technique appelée « Bioptics »).
Technique chirurgicale :
Il s’agit d’une intervention chirurgicale réalisée sous anesthésie
générale avec mise en place d’une lentille intra-oculaire
généralement devant l’iris (implants préiriens : Artisan, Artiflex,
Verysise, Icare, …) ou parfois derrière l’iris (implants
précristalliniens : PRL, ICL, …)
Evolution postopératoire :
La récupération visuelle est rapide (24 heures la plupart du temps) et indolore. Les patients
doivent être suivis annuellement pour contrôler l’état de leur cristallin et vérifier que la cornée
tolère la présence de l’implant (comptage des cellules endothéliales).
Complications possibles :
- il s’agit d’une intervention intraoculaire
- dans certains cas (pupille large) les patients peuvent se
plaindre de halos
- risque faible d’hypertonie oculaire, de décompensation
cornéenne, de cataracte, d’infection (0,1%) et
d’inflammation intra-oculaire
En cas de complications, la lentille intraoculaire sera retirée et l’œil reviendra dans la plupart des
cas à son état antérieur. En cas de cataracte, une opération de cataracte pourra être réalisée.
En cas de décompensation cornéenne, une greffe de cornée est parfois nécessaire. Ces
complications sont rares.
Conclusions :
Les implants intra-oculaires donnent d’excellents résultats mais sont à réserver aux cas où les
autres techniques ne peuvent être réalisées car il s’agit malgré tout d’une intervention
intraoculaire. Il est plus difficile de traiter un astigmatisme avec cette technique.
14
LA CHIRURGIE DU CRISTALLIN :
Historique :
La chirurgie du cristallin existe depuis des millénaires. La
technique actuelle, la phacoémulsification du cristallin, date de
1967. Elle permet de retirer le cristallin à travers une petite
incision de 3 mm qui ne nécessite généralement pas de suture.
Indications :
Cette intervention permet de traiter la myopie et l’hypermétropie mais pas l’astigmatisme. Elle
peut être intéressante lorsqu’une cataracte commence à apparaître chez un candidat à une
chirurgie réfractive (la cataracte est souvent plus précoce en cas de forte myopie). Elle peut
également être envisagée après 50 ans (quand le patient perd sa capacité accomodative).
Enfin, cette technique est depuis peu proposée aux patients souhaitant résoudre leur problème
de presbytie (problèmes de vision de près après 45 ans). Il s’agit de la technique PRELEX :
PREsbyopic Lens EXchange. Le cristallin est remplacé par une lentille intraoculaire multifocale
(Restor, Rezoom, Technis Multifocale) ou pseudoaccommodative qui leur permet de voir de loin
et de près sans lunettes.
Technique :
Il s’agit également d’une intervention chirurgicale (la même que
l’intervention de cataracte). Elle est réalisée sous anesthésie par
gouttes avec mise en place d’une lentille intra-oculaire à la place
du cristallin.
Evolution postopératoire :
La récupération visuelle est rapide (24 heures la plupart du temps) et indolore. L’implant
monofocal leur donnera une bonne vision de loin (lunettes nécessaires pour la lecture, solution à
privilégier dans la plupart des cas) ou de près (lunettes nécessaires pour la vision de loin).
L’implant multifocal doit être comparé à des verres type « double foyer ». Il offrira une vision de
loin et de près sans lunettes mais la vision intermédiaire (ex : ordinateur) restera imparfaite.
L’implant pseudoaccommodatif donne des résultats assez variables et souvent insuffisants en
vision de près.
Complications possibles :
- il s’agit d’une intervention intraoculaire ;
- Le patient perd toute capacité accommodative (la vision de loin est parfaite mais la
lecture est impossible sans lunettes sauf si une lentille multifocale est
implantée en fin d’intervention) ;
- Les implants multifocaux offrent une bonne vision de loin et de près.
La vue reste floue à distance intermédiaire
- Les implants multifocaux peuvent induire une réduction de la vision
du contraste et la perception de halos autour des sources
lumineuses.
- Pour être efficace, l’implant multifocal doit être choisi de manière à
corriger parfaitement la vision de loin. Aussi précises soient les
mesures préopératoires, une petite marge d’erreur est toujours
possible. Dans ce cas, soit l’implant devra être retiré et remplacé par
un autre, soit une intervention au laser devra être programmée pour
corriger le défaut résiduel.
- Certaines complications peuvent survenir : décollement de rétine, œdème rétinien postopératoire, infection (0,1%), inflammation. Ces complications sont rares.
Conclusions : Cette technique doit être réservée à certaines indications très précises et ne
sera que rarement proposée.
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