Guide de l`enseignant - Association québécoise pour la maîtrise de l

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Guide de l`enseignant - Association québécoise pour la maîtrise de l
Guide de l’enseignant (SAE1)
Regards sur l’avenir énergétique du Québec
Deuxième année du deuxième cycle du secondaire, ST, STE
Réalisation
Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME)
Sous la direction de Marie-France Courtemanche-Bell
Comité de conception pédagogique de la Commission scolaire de l’Énergie (CSDE)
Nancy Brouillette, conseillère pédagogique en science et technologie
Michèle Grondin, enseignante en science et technologie, école secondaire Val-Mauricie
Michel Héroux, enseignant en science et technologie, école secondaire Val-Mauricie
Isabelle Lesieur, enseignante en science et technologie, école secondaire des Chutes
Marcel Jr. Trudel, enseignant en science et technologie, école secondaire Du Rocher
En collaboration avec :
Renée April, conseillère pédagogique en science et technologie, Commission scolaire de Montréal (CSDM)
Véronique Blais, conseillère d’orientation, CSDE
Carole Boivin, conseillère d’orientation, CSDE
Guy Lavallée, enseignant à l’école secondaire Val-Mauricie, CSDE
Annie L’Heureux, enseignante en géographie, école secondaire Val-Mauricie, CSDE
Geneviève Morin, conseillère pédagogique en science et technologie, CSDM
Richard Papineau, conseiller pédagogique en science et technologie, Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI)
Mélanie Rhainds, conseillère pédagogique en science et technologie, Commission scolaire de la Capitale
Julie Robidoux, conseillère pédagogique en mathématiques et en science et technologie, Commission scolaire des Chênes (CSDC)
Isabelle St-Hilaire, conseillère pédagogique en français, CSDE
Micheline Trépanier, conseillère d’orientation, CSDE
Huguette Vanlandeghem, conseillère pédagogique en science et technologie, Commission scolaire Marguerite-Bourgeois (CSMB)
Comité de conception scientifique
Eugène Gagné, ingénieur forestier, Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF)
Christophe Sibuet Watters, Ph. D., ingénieur, Chaire de recherche du Canada sur l’aérodynamique des éoliennes en milieu
nordique, École de technologie supérieure (ETS)
François Tétreault, B. Sc., biologiste, Réseau de distribution, Hydro-Québec
Jocelyn Millette, Ph. D., ingénieur, Laboratoire des technologies de l’énergie (LTE), Hydro-Québec
Philip Raphals, directeur général, Centre Hélios
Daniel Rousse, Ph. D., ingénieur, Université du Québec (UQ)
Jacques Goyette, Ph. D., Institut de recherche sur l’hydrogène, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Jaroslav Franta, ingénieur, Énergie atomique du Canada limitée (EACL)
Louis Lamarche, Ph. D., ingénieur, Département de génie mécanique, ETS
Nicolas Martin, candidat au Ph. D., ingénieur, Institut de génie nucléaire, École Polytechnique de Montréal
Yves Poissant, Ph. D., Programme photovoltaïque, Ressources naturelles Canada : CanmetÉNERGIE
Révision linguistique
Plein de sens
Graphisme
Line Jutras Design
Illustrations
François Escalmel
© Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie, 2009.
Dépôt légal : 2009
ISBN 978-2-9811155-4-6
ISBN 978-2-9811155-5-3 (PDF)
Imprimé au Canada
La reproduction, l’adaptation, la traduction ou la diffusion d’une partie ou de la totalité du Guide de l’enseignant de la situation
d’apprentissage et d’évaluation Regards sur l’avenir énergétique du Québec du projet Génergie sont autorisées en contexte
scolaire uniquement. La source doit toujours être clairement indiquée. Pour obtenir l’autorisation d’utiliser le matériel Génergie
à d’autres fins éducatives, veuillez communiquer avec l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME).
Utilisée dans ce guide sans aucune discrimination, la forme masculine ne vise qu’à alléger le texte.
Remerciements
L’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME) tient à mentionner la généreuse contribution
du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du gouvernement du
Québec, principal partenaire financier dans la réalisation du projet Génergie.
Cette situation d’apprentissage et d’évaluation n’aurait pu être élaborée sans la précieuse collaboration
des nombreux consultants scientifiques et techniques qui ont gracieusement offert leur expertise.
L’AQME désire également exprimer sa gratitude envers tous les enseignants et les conseillers pédagogiques
qui ont aidé à concevoir et à vérifier cette SAE. L’AQME souhaite aussi souligner la collaboration spéciale
de la Commission scolaire de l’Énergie qui a soutenu sans restriction le travail de ses enseignants,
conseillères pédagogiques et conseillères d’orientation.
Finalement, l’AQME tient à remercier très chaleureusement les membres du comité de travail qui ont su
orienter le développement global de Génergie en offrant leurs conseils et en favorisant le rayonnement
du projet dans le milieu scolaire et au sein de l’industrie de l’énergie.
Principal partenaire financier
Organismes collaborateurs
01
Légende
02
Documents à photocopier
pour les élèves
Un peu d’histoire
Lecture, recherche et
collecte de données
En bref
Réflexion
Principes scientifiques et
procédés technologiques
Discussion et exposé oral
Avantages et inconvénients
Expérience
Vues sur le monde
Les métiers et carrières
en énergie
B
Travail en équipe de base
E
Travail en équipe d’experts
G
Travail en groupe-classe
I
Travail individuel
Table des matières
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Légende . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
À propos de l’AQME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Portrait de la SAE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Synthèse des apprentissages ciblés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Méthodes d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Préparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Réalisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Intégration et réinvestissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Mot de la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
ANNEXES
Annexe 1 : Canevas de planification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Annexe 2 : Réponses aux questions d’activation des connaissances initiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Annexe 3 : Complément d’information sur les filières énergétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Annexe 4 : Symboles des unités de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
03
À propos de l’AQME
L’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME) est une association multisectorielle qui rassemble
les fournisseurs, les professionnels et les producteurs du milieu de l’énergie, ainsi que les consommateurs.
Au service de ses membres depuis 1985, l’AQME a fait des enjeux d’efficacité énergétique son cheval de
bataille et est devenue une référence incontournable dans le domaine. Organisme sans but lucratif neutre et
indépendant, l’Association travaille à structurer l’industrie en promouvant l’acquisition, le développement
et le partage de connaissances en maîtrise de l’énergie par le biais d’activités et de services adaptés aux
besoins des intervenants du milieu.
Présentation de Génergie
Le projet Génergie s’inscrit dans la volonté de l’AQME d’éveiller la jeunesse aux enjeux énergétiques
actuels et futurs. Par la conception d’outils et de services éducatifs traitant principalement d’efficacité
énergétique, l’AQME contribue à la mise en place de mesures favorisant l’épanouissement d’une relève
nombreuse et compétente en énergie. En créant un lien concret et dynamique entre le milieu scolaire
et le milieu professionnel de l’énergie, l’AQME offre aux jeunes une occasion de poser un regard différent
sur ce domaine en pleine effervescence.
Objectifs généraux
•
Stimuler l’intérêt des jeunes du secondaire et du collégial pour les enjeux liés à la maîtrise de l’énergie ;
•
Susciter une réflexion au sujet de la place qu’occupe l’énergie dans le développement
de la société québécoise ;
•
Développer la pensée critique des jeunes et du personnel enseignant à l’égard
des différentes filières énergétiques ;
•
Initier les jeunes et le personnel enseignant au concept de l’efficacité énergétique ;
•
Diffuser de l’information sur les carrières et les métiers en énergie ;
•
Contribuer à l’enrichissement de la culture scientifique et technologique des enseignants et de leurs élèves.
Questions et commentaires
Pour télécharger gratuitement le matériel éducatif de Génergie ou pour en connaître davantage sur
ce projet et l’AQME, nous vous invitons à consulter la page Internet www.aqme.org/genergie.aspx
ou à communiquer avec nous. C’est avec plaisir que nous vous appuierons dans votre démarche.
04
Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie
255, boulevard Crémazie Est, bureau 750
Montréal (Québec) H2M 1L5
Tél.: 514 866-5584
Téléc.: 514 874-1272
[email protected]
Portrait de la SAE
Cette situation d’apprentissage et d’évaluation (SAE) a été conçue pour les cours Science et technologie (ST)
et Science et technologie de l’environnement (STE) de la deuxième année du deuxième cycle du secondaire.
Elle donne la possibilité d’explorer, en classe, un grand nombre de concepts prescrits par le Programme de
formation de l’école québécoise (PFEQ) et qui touchent à un enjeu environnemental d’actualité : l’énergie.
Elle fournit aussi des outils d’évaluation par compétence (disciplinaires et transversales) et permet d’intégrer
l’approche orientante dans les cours de science et de technologie.
Sa valeur fondamentale ne consiste pas qu’à servir de passerelle pour la transmission de notions disciplinaires.
Elle permet aussi aux élèves de comprendre et de mesurer les conséquences environnementales, sociales
et économiques de leurs choix en matière de consommation énergétique. En effet, plus nous consommons
d’énergie, plus nous devons en produire, ce qui entraîne des répercussions importantes sur notre milieu
de vie. Cette SAE aborde donc les notions de production, de consommation et d’économie d’énergie et apporte
à vos élèves une nouvelle perspective sur le monde de l’énergie.
Veuillez noter que le canevas de planification de la SAE se trouve en annexe 1 du présent document.
Intention pédagogique
Amener l’élève à bien connaître les différentes filières et leurs principales caractéristiques afin qu’il puisse
porter un regard critique sur leur implantation ou leur développement dans un contexte québécois.
Objectifs spécifiques
Cette SAE offre à l’élève l’occasion d’explorer les différentes filières énergétiques développables sur le territoire
québécois. L’élève est ainsi amené à découvrir les principes scientifiques et technologiques généraux, de même
que les avantages et les inconvénients associés à chacune des sources d’énergie.
L’acquisition de ces connaissances vise à lui permettre de présenter une proposition de développement
énergétique intégré pour le Québec en tenant compte des trois principes fondamentaux du développement
durable (environnemental, social et économique).
Durée prévue
Six périodes (compter 2 périodes supplémentaires de 75 minutes pour les présentations orales).
05
Synthèse des apprentissages ciblés
Domaine général de formation (DGF) : Environnement et consommation
Intention éducative : « Amener l’élève à entretenir un rapport dynamique avec son milieu, tout en gardant
une distance critique à l’égard de la consommation et de l’exploitation de l’environnement.» (PFEQ, 2007, p. 9)
Axe de développement : connaissance de l’environnement
Compétences disciplinaires
•
Compétence 2 : Mettre à profit ses connaissances scientifiques et technologiques
•
Compétence 3 : Communiquer à l’aide des langages utilisés en science et en technologie
Compétences transversales
•
Compétence 1 : Exploiter l’information
Concepts prescrits
UNIVERS VIVANT
UNIVERS MATÉRIEL
Écologie
Transformations chimiques
•
Dynamique des communautés
(perturbations)
•
Dynamique des écosystèmes
(recyclage chimique)
•
Écotoxicologie* (contaminant)
Combustion
•
Photosynthèse et respiration
Organisation de la matière
•
Modèle atomique de Rutherford-Bohr
•
Modèle atomique simplifié*
TERRE ET ESPACE
•
Neutron*
Cycles biogéochimiques
Transformations nucléaires*
•
Cycle du carbone
Lithosphère
•
Radioactivité
•
Fission et fusion
•
Horizons du sol (profil)
Électricité
•
Ressources énergétiques
•
•
Épuisement des sols*
Transformation de l’énergie
Hydrosphère
06
•
Relation puissance et énergie électrique
•
Loi de la conservation de l’énergie
•
Bassin versant
•
Rendement énergétique
•
Circulation océanique
•
Distinction entre chaleur et température
•
Ressources énergétiques
Atmosphère
•
Effet de serre
•
Circulation atmosphérique
•
Masse d’air
•
Ressources énergétiques
•
Vents dominants*
Espace
•
Flux d’énergie émis par le Soleil
UNIVERS TECHNOLOGIQUE
Ingénierie mécanique
•
Caractéristiques des liaisons
des pièces mécaniques
•
Changements de vitesse
Ingénierie électrique
•
Fonction de transformation de l’énergie
* Concepts prescrits en Science et technologie
de l’environnement.
Stratégies
•
Inventorier le plus grand nombre possible d’informations scientifiques, technologiques
et contextuelles éventuellement utiles pour cerner un problème ou prévoir des tendances
•
Explorer diverses pistes de solution
•
Sélectionner des critères pertinents qui permettent de se situer au regard
d’une problématique scientifique ou technologique
Attitudes
•
Intérêt pour la confrontation des idées
•
Objectivité
•
Coopération efficace
•
Respect de la vie et de l’environnement
Éléments abordés par l’approche orientante
•
Connaissance de soi : amener l’élève à mieux connaître ses qualités et ses champs d’intérêt
•
Exploration des métiers et carrières : permettre à l’élève d’explorer différents métiers et carrières
en lien avec les filières énergétiques
Repères culturels
•
Efficacité énergétique
•
Principes du développement durable
•
Sommet de la Terre à Rio de Janeiro
•
Protocole de Kyoto
•
Survol historique des avancements scientifiques et technologiques en matière d’énergie
•
Distribution géographique des ressources énergétiques au Québec
07
Méthodes d’évaluation
Une grille d’évaluation descriptive à cinq niveaux a été élaborée pour chacune des compétences que
cible la SAE, soit la compétence 2 : Mettre à profit ses connaissances scientifiques et technologiques,
et la compétence 3 : Communiquer à l’aide des langages utilisés en sciences et en technologie. Ces grilles
sont disponibles à la fin du Cahier de l’élève.
Conçus dans un souci de rigueur et le respect du PFEQ, plusieurs outils d’évaluation permettent aussi
aux élèves d’effectuer individuellement ou en groupe des rétroactions pertinentes sur le développement
des compétences mobilisées dans cette SAE.
Par exemple, une grille d’auto-évaluation de la compétence transversale Exploiter l’information a été créée
pour permettre à l’élève d’évaluer son travail. Elle se trouve aussi à la fin du Cahier de l’élève.
Vous êtes invité à faire découvrir ces outils à vos élèves en début d’activité afin qu’ils gardent en tête
le développement de ces compétences.
Une section permettant aux élèves d’évaluer leur intérêt pour des métiers et carrières en énergie a été
préparée en collaboration avec des conseillères d’orientation. Vous la trouverez aux pages 16 et 17 du
Cahier de l’élève. Invitez vos élèves à y inscrire les informations qu’ils auront recueillies et leurs réflexions
concernant leur orientation professionnelle. Ils pourront se référer ultérieurement à cette section afin
d’effectuer une rétroaction sur l’évolution de leur intérêt pour différents sujets et d’alimenter leur projet
personnel d’orientation.
Nous désirons porter à votre attention le fait que nous ne prétendons pas que les outils d’évaluation de
cette SAE soient parfaits. Notez cependant qu’ils ont été testés en classe et qu’ils peuvent donc être utilisés
tels quels ou servir d’inspiration pour des grilles que vous créerez.
Par ailleurs, nous aimerions vous inviter à faire parvenir les outils que vous concevez à la coordonnatrice
du projet Génergie qui les rendra disponibles sur la page Internet du projet.
www.aqme.org/genergie.aspx
08
Préparation
Durée : 30 minutes
Activation des connaissances initiales
Pour commencer la situation d’apprentissage et d’évaluation, nous vous suggérons de discuter avec vos élèves
de la place qu’occupe l’énergie dans leur vie et de son importance dans notre société. Vous pouvez aussi leur
poser des questions pour les amener à réfléchir sur la notion d’énergie. Pour ce faire, consultez l’annexe 2.
Exploration d’innovations
Pour susciter l’intérêt de vos élèves envers les innovations technologiques en énergie, présentez-leur différents
exemples, dont quelques-uns sont donnés dans la fiche 1, intitulée Exemples d’innovations technologiques.
D’autres références sont également disponibles sur la page Internet de Génergie.
Présentation des filières
Il existe plusieurs manières de regrouper les sources d’énergie. Nous vous proposons d’utiliser
la nomenclature suivante :
•
Efficacité énergétique
•
Bioénergie (ex.: biomasse, biogaz, bioéthanol)
•
Énergie éolienne
•
Énergies fossiles (gaz naturel, charbon, pétrole)
•
Énergie hydraulique (ex.: hydroélectricité, marémotricité, énergie des vagues)
•
Énergie nucléaire (fission, fusion)
•
Énergie solaire (solaire actif [photovoltaïsme, photothermie], solaire passif)
•
Énergie thermique (géothermie, maréthermie)
Pour vous aider à présenter les différentes filières, consultez l’annexe 3 intitulée, Complément d’information
sur les filières énergétiques et les fiches 7 à 14. Il est fortement recommandé de conserver les informations
contenues dans l’annexe 3 pour vous-même. Les élèves doivent découvrir ces éléments au cours de
leur recherche documentaire. Vous pouvez cependant utiliser les références indiquées dans l’annexe 3
pour aider vos élèves à commencer leur travail de recherche. Notez que ces références ont aussi servi
à bâtir les fiches 7 à 14.
Il s’avèrerait intéressant que vous demandiez à vos élèves de qualifier l’exploitation énergétique du Québec.
Actuellement, le Québec produit principalement de l’électricité par le biais de la filière de l’énergie
hydraulique, mais aussi des filières nucléaire, thermique et éolienne. Pour connaître la quantité d’énergie
électrique produite par chacune des filières, consultez la page Internet suivante sur le site d’Hydro-Québec :
www.hydroquebec.com/developpementdurable/themes/index.html.
Mise en contexte (mandat et compétences)
Demandez aux élèves de lire la mise en contexte et de définir le mandat qui leur est confié. Assurez-vous
que tous ont bien compris les tâches qu’ils doivent accomplir. Précisez-leur quelles sont les compétences
disciplinaires et transversales évaluées et quels sont les critères qui s’y rattachent. Profitez de l’occasion pour
jeter un coup d’œil aux grilles d’évaluation situées à la fin de leur cahier.
09
Réalisation
Durée : 6 heures + 2 h 30 min pour les présentations orales
Organisation du travail
Présentation des stratégies de lecture
Cette SAE comporte une part importante de recherche documentaire. Nous vous suggérons de prendre
quelques minutes afin de revoir avec vos élèves des stratégies gagnantes pour réaliser cette tâche.
À cet effet, la fiche 2, intitulée Stratégies de lecture, présente deux aide-mémoire :
•
Le premier a pour but d’aider les élèves à employer des stratégies de lecture efficaces ;
•
Le second vise le développement de stratégies permettant de bien comprendre les différentes questions.
Présentation des stratégies de vérification des sources
Pour soutenir vos élèves dans leur recherche d’informations, nous vous proposons quelques pistes dans
la fiche 3 intitulée Stratégies de vérification de la fiabilité des sources.
Formation des équipes de base
Attribuez une région administrative à chacune des équipes de base constituées idéalement de quatre élèves.
Ces équipes devront proposer un plan de développement énergétique qui s’harmonise de manière réaliste
avec leur région administrative.
Photocopiez et remettez-leur ensuite la section de la fiche 4, intitulée Caractéristiques des régions
administratives du Québec, qui correspond à la région administrative qu’ils devront étudier. Notez que
dans cette fiche, les régions présentant des caractéristiques similaires sont regroupées.
Vous pouvez aussi laisser les élèves choisir leur région, mais dans ce cas, vous prenez le risque que certaines
régions ne soient pas retenues. Enfin, si vous désirez simplifier la tâche, vous pouvez aussi imposer à toute
la classe une même région administrative.
Choix préliminaire des filières énergétiques
En équipe de base, les élèves déterminent deux filières qu’ils jugent, de manière préliminaire, intéressantes
à développer. Il est important de leur souligner que leur plan de développement énergétique doit permettre
un aménagement durable du territoire et s’intégrer au réseau déjà en place. En d’autres termes, leur proposition
doit être la plus réaliste possible et s’appuyer sur des faits scientifiques et technologiques. Pour les aider,
revoyez la liste des filières énergétiques et invitez-les à délibérer des choix à faire.
10
Ils doivent justifier leur choix en utilisant les informations contenues dans la fiche 4. Il est aussi essentiel
qu’ils fassent appel à leurs connaissances antérieures en science et en technologie ou qu’ils se reportent
à des sujets d’actualité dont ils ont déjà entendu parler.
Les élèves doivent aussi nommer les responsables de chacune des filières imposées ainsi que de celles
qu’ils ont eux-mêmes choisies.
Exploration des filières énergétiques
Formation des équipes d’experts
Regroupez les élèves qui se documentent sur la même filière énergétique. Si l’équipe est trop nombreuse,
vous pouvez la scinder en deux sous-groupes.
Afin de vous aider à visualiser le fonctionnement des équipes, voici une représentation du « déplacement »
de l’élève 1a :
Élève 1a
Élève 4a
Équipe de base A :
région administrative
de la Mauricie
Élève 1a
Élève 2a
Élève 1d
Équipe d’experts:
filière de
l’énergie éolienne
Élève 3a
Élève 1b
Élève 1c
Remettez à chacune des équipes :
•
La fiche 5 intitulée Questions propres à chacune des filières énergétiques ;
•
Les fiches 7 à 14 présentant chacune des filières énergétiques.
Précisez-leur que la tâche consiste à :
•
Décrire la filière dans son ensemble et en souligner les impacts environnementaux, sociaux et économiques;
•
Répondre aux questions communes à toutes les filières ;
•
Répondre aux questions propres à leur filière.
Collecte de données
Comme première étape, proposez à vos élèves de lire la fiche de leur filière énergétique, de l’analyser et d’en
extraire les informations importantes concernant les principes scientifiques et technologiques. Demandez-leur
de trouver les impacts positifs et négatifs potentiels de leur filière (avantages et inconvénients).
Les élèves évaluent par la suite s’il leur manque des informations pour mener à bien leur présentation.
Invitez-les alors à consulter différents sites Internet ou à aller à la bibliothèque pour compléter leur recherche.
Des ressources sont suggérées sur la page Internet de Génergie.
Recherche d’informations sur un métier et une carrière en énergie
Rappelez aux élèves qu’ils doivent parler d’un métier et d’une carrière en lien avec leur filière énergétique
lors de leur exposé oral. Ils peuvent donc profiter de leur recherche documentaire pour se renseigner sur
ces métiers et carrières. La page Internet de Génergie contient des informations à ce sujet.
11
Identification des sources consultées
Soulignez à vos élèves qu’ils doivent présenter au moins trois sources d’information utilisées pour leur recherche
et justifier leur choix en indiquant comment ils ont procédé pour vérifier la fiabilité des sources consultées.
Réponses aux questions sur les filières énergétiques
Demandez à vos élèves de répondre aux questions communes à l’ensemble des filières qui se trouvent
dans le Cahier de l’élève et à celles propres à leur filière (fiche 5). L’information nécessaire pour répondre
correctement à ces questions se trouve dans les fiches 7 à 14. Les élèves devront avoir effectué
une recherche documentaire pour se renseigner sur les avantages et les inconvénients de leur filière.
Cependant, si des élèves ont de la difficulté à identifier des impacts, vous pouvez les aider en consultant
l’annexe 3.
Partage des informations
Après avoir réalisé leur recherche documentaire, les équipes d’experts présentent leurs résultats à la classe
sous forme d’exposés oraux. Cette étape est optionnelle. Vous avez aussi la possibilité de simplement donner
à chacune des équipes un droit de parole de quelques minutes pour qu’elle transmette des informations
importantes sur leur filière. Cet échange d’informations prend alors la forme d’une discussion informelle.
Proposez à vos élèves de rencontrer par la suite les experts des autres équipes qui ont travaillé sur des filières
dont ils souhaitent mieux connaître le potentiel de développement pour leur région. Cette approche valorise
les élèves et les incite à coopérer plus efficacement. Si vous optez pour les présentations orales, invitez les
élèves à consigner leurs notes dans leur cahier.
N’oubliez pas de leur mentionner qu’ils doivent présenter les impacts environnementaux, sociaux et
économiques de leur filière. De plus, invitez-les à se référer aux concepts prescrits suggérés pour chacune
des filières. Notez que la liste des concepts n’est pas exhaustive et que selon les recherches effectuées,
les concepts étudiés seront sensiblement différents. Vous pouvez cependant déterminer les concepts
sur lesquels vous souhaitez que les élèves se documentent. Certaines filières offrent un large éventail de
notions. Il vous est donc possible de faire des choix différents selon les objectifs pédagogiques inscrits
dans vos plans de cours.
Préparation du plan du rapport
De retour en équipe de base, les élèves se préparent à réaliser leur dernière tâche, la rédaction de leur rapport.
Définition des critères d’évaluation des filières énergétiques
12
Les élèves définissent les critères qu’ils croient les plus adéquats pour évaluer la pertinence de développer
ou d’implanter les différentes filières énergétiques dans leur région administrative. Pour y arriver, ils doivent faire
appel aux trois principes fondamentaux du développement durable (environnemental, social et économique)
et se servir des caractéristiques de leur région administrative. Ils doivent aussi justifier leur choix en se
basant sur au moins quatre concepts prescrits.
Voici quelques exemples de critères. Notez que cette liste n’est pas exhaustive.
•
Perturbation nulle ou faible sur les écosystèmes aquatiques ;
•
Réduction du taux d’émissions de gaz à effet de serre ;
•
Harmonisation avec le réseau de production et de distribution actuel ;
•
Réduction de la consommation d’énergie primaire pour la production de l’énergie finale ;
•
Utilisation des ressources énergétiques disponibles sur place ;
•
Rendement énergétique important ;
•
Acceptabilité sociale ;
•
Coûts économiques faibles ;
•
Effets sur la santé humaine nuls ;
•
Utilisation des infrastructures déjà en place ;
•
Production d’énergie propre ;
•
Contribution au développement des innovations technologiques protégeant l’environnement.
Présentation des arguments en faveur de deux filières
Après avoir établi leurs critères d’analyse, les élèves choisissent deux filières énergétiques qu’ils jugent
adéquates à développer dans leur région. Elles peuvent différer de celles choisies à l’étape préliminaire (page 10).
Invitez vos élèves à considérer en premier lieu la filière de l’efficacité énergétique. Il est important qu’ils
comprennent qu’il est essentiel d’essayer de réduire la consommation d’énergie avant de décider de produire
de nouvelles énergies, et ce peu importe la source d’énergie choisie (renouvelable ou traditionnelle). Il s’agit
du principe premier de l’efficacité énergétique.
Rappelez à vos élèves que le choix des filières est important, mais qu’il existe une multitude de possibilités
intéressantes pour chacune des régions. C’est pourquoi la justification de leur choix est primordiale. En effet,
leur argumentation constitue l’élément clé pour évaluer leur niveau de compréhension. Les arguments
qu’ils utilisent doivent donc, d’une part, être en lien avec les concepts scientifiques et technologiques ciblés
et, d’autre part, favoriser la mise en évidence des principes fondamentaux du développement durable.
Les élèves peuvent aussi se reporter aux informations contenues dans la fiche descriptive de leur région
administrative (fiche 4).
Rejet de deux filières énergétiques
Les élèves doivent maintenant rejeter deux filières énergétiques et en donner les raisons. Expliquez-leur
qu’ils doivent procéder comme dans l’exercice précédent, mais en ciblant deux filières qui, selon eux,
produisent des impacts négatifs majeurs ou comportent des limites importantes pouvant freiner leur intégration
dans la région ciblée.
Élaboration du plan du rapport
Proposez à vos élèves réunis en équipe de base de mettre sur papier les idées qu’ils ont développées au
cours de l’activité. Invitez-les par la suite à bâtir leur plan de rapport. Pour les soutenir dans leur démarche,
demandez-leur de se référer à la fiche 6 intitulée Rédaction du rapport. Ce modèle a été validé par des
personnes-ressources en français.
Rédaction du rapport
Demandez à vos élèves de rédiger leur rapport en équipe de base. Vous pouvez vous libérer de l’aspect
« apprentissage de la langue » en vous adjoignant un professeur de français. Cette aide vous permettra
vous permettra de mieux soutenir vos élèves dans l’acquisition des concepts scientifiques et technologiques
et le développement de leurs compétences disciplinaires et transversales.
Finalement, proposez à vos élèves d’utiliser la liste de vérification se trouvant dans leur cahier et qui a été
élaborée pour les aider à n’oublier aucun élément important.
13
Intégration et réinvestissement
Durée : 1 heure
Retour sur le développement énergétique au Québec
Laissez vos élèves discuter en groupe-classe de ce qu’ils retiennent le plus du développement énergétique
au Québec. Vous pouvez aussi leur proposer de voter pour les filières dont l’implantation ou le développement
à plus grande échelle dans la province serait pertinent.
Invitez-les à réfléchir sur leurs habitudes de consommation énergétique et demandez-leur de déterminer
des comportements qu’ils pourraient modifier afin de réduire leur consommation d’énergie au quotidien.
L’hydrogène
À titre d’activité de réinvestissement, vous pouvez discuter du cas de l’hydrogène. Interrogez vos élèves
sur la nature de cette substance : s’agit-il d’un gaz, d’une source d’énergie ou d’un vecteur énergétique ?
Par la suite, invitez vos élèves à lire et à discuter des informations contenues dans la fiche 15, intitulée
L’hydrogène. Demandez-leur pourquoi l’hydrogène n’est pas considéré comme une filière énergétique
en soi. Invitez-les à inscrire leur réponse dans leur cahier. Vous pouvez compléter votre intervention en
les amenant à réfléchir sur les impacts environnementaux induits par ce type d’énergie.
Je me découvre et j’élargis mes horizons…
Cette SAE offre aux élèves une occasion particulière d’explorer leur intérêt pour les métiers et carrières en
science et technologie. Pour leur permettre de pousser plus loin leur réflexion, proposez-leur de compléter
la section Je me découvre, j’élargis mes horizons… incluse dans le Cahier de l’élève.
Notez qu’en tant qu’enseignant en science et technologie, vous pouvez contribuer significativement au
développement d’une relève plus nombreuse et plus motivée en science et en technologie. Enseigner tout
en orientant ses élèves, c’est possible ! Vous pouvez aussi faire appel à votre conseiller d’orientation pour
vous accompagner dans la réalisation de cette activité.
Pour soutenir vos élèves dans l’exploration des métiers et carrières en énergie, consultez la liste d’outils de
références disponible sur la page Internet de Génergie.
Évaluation de la compétence transversale Exploiter l’information
14
Toujours dans le but d’amener vos élèves à prendre conscience des apprentissages qu’ils ont réalisés,
invitez-les à compléter la grille d’auto-évaluation de la compétence transversale ciblée dans cette SAE :
Exploiter l’information. Cette grille se trouve à la fin du Cahier de l’élève, juste avant les grilles d’évaluation
des compétences disciplinaires.
Mot de la fin
L’AQME et ses partenaires souhaitent que cette SAE ait répondu pleinement à vos attentes et vous invitent
à leur faire parvenir vos commentaires et suggestions.
Si vous avez apprécié cette SAE et souhaitez réaliser d’autres activités sur le thème de l’énergie, consultez
le Répertoire des visites techniques en entreprise disponible sur la page Internet de Génergie à l’adresse
suivante : www.aqme.org/genergie.aspx. Vous y découvrirez des occasions formidables d’entrer en contact
avec le milieu de l’efficacité énergétique et l’industrie de l’énergie !
Le défi énergétique du Québec est un enjeu d’actualité important et il s’avère primordial que la jeunesse
y soit sensibilisée. En ayant réalisé les activités proposées dans ce guide, vous avez participé à éveiller
la conscience de la génération montante. En espérant que cela portera ses fruits, toute l’équipe de Génergie
vous remercie pour le geste que vous venez de poser en faveur d’un développement et d’une consommation
énergétiques plus responsables.
Merci !
15
ANNEXE 1
Canevas de planification
Description de la SAE
Regards sur l’avenir énergétique du Québec
Cette SAE offre aux élèves une occasion d’explorer les différentes filières énergétiques pouvant être
développées sur le territoire québécois. Ils sont ainsi amenés à découvrir les principes scientifiques et
technologiques généraux de même que les avantages et les inconvénients associés à chacune de ces
sources d’énergie. L’acquisition de ces connaissances vise à leur permettre de présenter une proposition
de développement énergétique pour le Québec en tenant compte des trois piliers du développement
durable (l’environnement, l’aspect social et l’économie).
Durée prévue
•
Six périodes (compter 2 périodes supplémentaires de 75 minutes pour les présentations orales).
Les indications de temps sont données uniquement à titre de suggestion. L’enseignant est invité
à adapter la SAE en fonction du contexte de sa classe.
Clientèle
•
Élèves de la deuxième année du deuxième cycle du secondaire
Disciplines
•
Science et technologie, français et projet personnel d’orientation
Ressources et références utiles
Organismes
•
Agence de l’efficacité énergétique (AEE)
•
Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME)
•
Fonds en efficacité énergétique de Gaz Métro
•
Hydro-Québec
•
Ressources naturelles Canada : Office de l’efficacité énergétique
Sites Internet
•
CyberSciences Junior [http://www.cybersciences-junior.org/junior/fr/index.html]
•
Gouvernement du Québec : Portrait de l’énergie au Québec
[http://www.gouv.qc.ca/portail/quebec/pgs/commun/portrait/economie/ressourcesnaturelles/energie/?lang=fr]
•
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (Québec) : Répertoire Projet personnel d’orientation
(PPO)[http://www.repertoireppo.qc.ca/fr/index.html]
•
Ressources naturelles Canada : CanmetÉNERGIE
[http://canmetenergy-canmetenergie.nrcan-rncan.gc.ca/fra/energies_renouvelables/rescer.html]
•
Techno-science.net [http://www.techno-science.net]
16
Cédéroms
•
L’ère de l’énergie, version Windows, [logiciel payant], Saint-Augustin-de-Desmaures,
Productions Cotardi, 2005. [http://www.cotardi.com]
Pour obtenir des ressources supplémentaires, consultez la bibliographie de chacune des filières
énergétiques présentée en annexe 3.
Présentation des stratégies de vérification des sources
Formation des équipes de base
•
•
Identification des sources consultées
Réponses aux questions sur les filières énergétiques
•
•
Recherche d’informations
sur un métier et une carrière en énergie
Collecte de données
•
•
Formation des équipes d’experts
•
Exploration des filières énergétiques
Choix préliminaires des filières énergétiques
Présentation des stratégies de lecture
•
Organisation du travail
RÉALISATION
Mise en contexte (mandat et compétences)
Présentation des filières
Exploration d’innovations
Activation des connaissances initiales
PRÉPARATION
DÉROULEMENT
Ressources supplémentaires
sur les métiers et carrières
(www.aqme.org/genergie.aspx)
Livres
•
•
Ordinateurs avec accès Internet
Fiches 5 et 7 à 14
•
•
Cahier de l’élève
•
Guide de l’enseignant (annexe 3)
Fiche 4
•
•
Guide de l’enseignant (page 9 et annexe 3)
•
Fiches 2, 3 et 4
Fiches 7 à 14
•
•
Guide de l’enseignant (page 9 et annexe 3)
•
Cahier de l’élève
Internet (www.aqme.org/genergie.aspx)
•
•
•
Fiche 1
•
10 minutes
5 minutes
10 minutes
5 minutes
•
•
•
3 heures
+ durée variable
30 minutes
30 minutes
8 h 30 min
•
•
•
Guide de l’enseignant (annexe 2)
30 minutes
DURÉE
•
MATÉRIEL
E
B
G
G
G
G
G
Déroulement de la SAE
selon les trois phases du processus d’apprentissage
17
Auto-évaluation de la compétence transversale
Exploiter l’information
•
Cahier de l’élève
Cahier de l’élève
•
•
Fiche 15
•
L’hydrogène
Je me découvre et j’élargis mes horizons...
Cahier de l’élève
•
Cahier de l’élève
Ordinateur
•
Retour sur le développement énergétique au Québec
INTÉGRATION ET RÉINVESTISSEMENT
Ressources de contenu
•
Élaboration du plan du rapport
•
Cahier de l’élève
Rejet de deux filières énergétiques
•
Ressources de contenu
Fiches 4 et 6
Cahier de l’élève
Cahier de l’élève
•
•
Présentation des arguments en faveur de deux filières
•
Rédaction du rapport
•
Définition des critères d’évaluation des filières énergétiques
•
Préparation du plan du rapport
•
•
MATÉRIEL
Partage des informations
DÉROULEMENT
18
1 heure
+ durée variable
1 heure
2 h 30 min
•
•
•
•
5 minutes
5 minutes
30 minutes
20 minutes
1 heure
•
•
•
DURÉE
I
I
G
G
B
B
E
ANNEXE 2
Réponses aux questions d’activation
des connaissances initiales
Cette annexe trace un portrait global de l’énergie et donne des éléments de réponses pour vous aider à
amener vos élèves à découvrir par eux-mêmes ce domaine en pleine effervescence. Son contenu ne doit
cependant pas leur être transmis tel quel. Il a plutôt été pensé pour vous permettre de mieux maîtriser
le sujet. Si vos élèves émettent des réponses erronées, invitez-les simplement à s’interroger davantage et
à vérifier leurs propos.
Qu’est-ce que l’énergie ?
Le mot «énergie» vient du grec energeia, qui signifie «force en action». L’énergie permet d’accomplir un travail
ou une action et correspond donc au résultat de la puissance de l’action multiplié par le temps de réalisation.
Ainsi, plus une action demande de la puissance et du temps, plus elle consomme de l’énergie. Il est important
de comprendre que bien que nous parlions couramment de consommation d’énergie, il s’agit en fait de
transformation énergétique. Une forme d’énergie peut se convertir par elle-même en une autre selon les
paramètres à l’intérieur desquels elle se trouve. Voici la liste des formes d’énergie généralement reconnues :
•
Mécanique (moteur, engrenage, muscles)
•
Calorifique ou thermique (chaleur)
•
Ondulatoire (lumière et laser)
•
Cinétique (mouvement en physique et vitesse de réaction en chimie)
•
Potentielle (puissance estimée)
•
Chimique (réaction chimique)
•
Électrique (électricité)
•
Nucléaire (fission ou fusion d’atomes)
Le Soleil constitue la source directe et, dans certains cas, indirecte, de tous les types d’énergies exploitées
sur Terre, sauf de l’énergie nucléaire. En effet, bien que l’activité solaire soit produite par le biais de la fusion
nucléaire, l’énergie nucléaire que nous utilisons est produite indépendamment du Soleil.
19
Quelles sont les sources d’énergie ?
Il existe plusieurs manières de regrouper les sources d’énergie. Elles peuvent d’abord être classées en
deux catégories : les énergies primaires et les énergies secondaires.
Les énergies dites primaires résultent directement de phénomènes naturels comme le vent, le rayonnement
solaire ou la chaleur interne de la Terre. Elles peuvent découler de processus naturels de transformation,
tel que le phénomène de fossilisation. La réaction nucléaire entre aussi dans cette catégorie.
Les énergies dites secondaires sont issues de la transformation volontaire effectuée par l’être humain
d’une énergie primaire en une autre. L’hydrogène constitue l’exemple parfait. Veuillez noter que la question
de l’hydrogène sera explorée lors de l’étape de réinvestissement des apprentissages.
Les sources d’énergie peuvent aussi être regroupées selon qu’elles sont considérées comme renouvelables
ou non renouvelables. Le terme « énergie propre » est aussi souvent utilisé pour désigner les énergies
renouvelables. En principe, une énergie propre est une énergie non polluante. Bien que la majorité des
spécialistes jugent les énergies renouvelables non polluantes, certaines de ces dernières causent des
dommages importants à l’environnement. Pour cette raison, une partie de la communauté scientifique
s’oppose à ce que les termes « énergie renouvelable » et « énergie propre » soient considérés comme
synonymes. Quant aux énergies non renouvelables, elles sont souvent qualifiées d’énergies traditionnelles,
car elles sont les plus largement utilisées.
Enfin, les sources d’énergie peuvent être classées selon la nature première de la ressource ou selon
le résultat obtenu à la suite d’un procédé de transformation. Voici quelques exemples :
Nature de la ressource
•
Vent (éolien)
•
Soleil (solaire)
•
Atome (nucléaire)
•
Eau (hydraulique)
•
Chaleur de la terre (géothermie)
•
Bois (biomasse)
•
Déchets agricoles, forestiers et urbains (biomasse)
Résultats obtenus à la suite d’un procédé de transformation
•
Solaire photovoltaïque
•
Hydroélectricité
•
Mazout
•
Hydrogène
•
Essence
•
Bioéthanol
20
Quelles sont les sources d’énergie utilisées au Québec ?
Le Québec utilise plusieurs sources d’énergie qu’il produit ou capte (l’hydroélectricité, l’énergie solaire,
la géothermie, l’énergie éolienne, l’énergie nucléaire et la bioénergie) ou importe (les énergies fossiles,
c’est-à-dire le pétrole, le gaz naturel et le charbon). Voici une proposition de classification de ces énergies
selon qu’elles sont considérées comme renouvelables ou traditionnelles.
Énergies renouvelables
•
Bioénergie
•
Énergie éolienne
•
Énergie hydraulique
•
Énergie solaire
•
Énergie thermique
Énergies traditionnelles ou non renouvelables
•
Énergies fossiles
•
Énergie nucléaire
Ce classement des sources d’énergie ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique internationale.
Des spécialistes en énergie estiment que certaines sources ne peuvent être considérées comme renouvelables car
elles exercent un impact important sur des composantes environnementales, en détruisant notamment les habitats.
L’hydroélectricité exploitée à grande échelle au Québec en est un exemple.
Selon les données actuelles, le Québec utilise majoritairement de l’électricité (environ 40 %), principalement
issue de l’hydroélectricité (97,6 %). Les filières de l’énergie nucléaire (2,2 %), de l’énergie thermique
traditionnelle (0,15 %) et de l’énergie éolienne (0,05 %) satisfont le reste de cette demande.
(Source : Notre action en six thèmes. Énergies renouvelables et efficacité énergétique, Hydro-Québec, 2009.)
Les produits pétroliers (environ 37 %), le gaz naturel (13 %), la biomasse (9 %) et le charbon (1 %) comblent
la portion restante des besoins en énergie. (Source : Gros plan sur l’énergie. Consommation d’énergie
par forme, ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, 2008.)
Il faut aussi souligner les efforts croissants que la province déploie pour assurer le développement de la filière
de l’efficacité énergétique. L’économie et l’utilisation plus rationnelle de l’énergie sont en effet de plus en plus
privilégiées. En outre, les secteurs de l’innovation et de la recherche en énergie s’avèrent très dynamiques au
Québec. Des recherches sur de nouvelles sources d’énergie exploitables, comme les bactéries, sont
notamment effectuées !
Vue sur le monde
21
Fait intéressant, de l’an 1900 à l’an 2000, la population mondiale a environ quadruplé alors que
la consommation énergétique pour la même période s’est multipliée par 20 ! C’est pourquoi l’énergie
représente actuellement un enjeu de premier ordre. Pourrons-nous continuer ainsi ? Sera-t-il possible de
répondre aux besoins énergétiques de toutes les populations ? Quelles solutions se révèleraient gagnantes
à long terme ? Voilà plusieurs questions qui font actuellement l’objet de recherches importantes, tant sur
le plan environnemental, que social ou économique.
ANNEXE 3
COMPLÉMENT D’INFORMATION SUR LES FILIÈRES ÉNERGÉTIQUES
Les références fournies pour chacune des filières ont aussi servi à bâtir les fiches 7 à 14.
Filière de l’efficacité énergétique
Avantages et inconvénients (impacts)
La filière de l’efficacité énergétique présente de nombreux avantages et est en train de devenir un élément
incontournable dans le développement énergétique des sociétés.
Bien qu’elle requière parfois l’injection de capitaux initiaux importants, elle s’avère économiquement très
avantageuse à long terme. En effet, elle permet aux organismes et aux collectivités qui investissent dans
des programmes d’encouragement à l’innovation technologique et dans des campagnes d’information et
de sensibilisation sur la réduction de la consommation énergétique de réaliser des économies substantielles en
coûts de production et de gestion des ressources. Soulignons cependant que la rentabilité de ces investissements
s’avère parfois difficile à calculer, car elle est évaluée en fonction de scénarios de développement potentiel
du besoin énergétique.
Sur le plan environnemental, cette filière réduit les impacts négatifs qu’engendre notre demande en énergie
puisqu’elle nous amène à diminuer notre consommation énergétique. Elle contribue à abaisser les émissions
de gaz à effet de serre et les risques d’épuisement ou de raréfaction des ressources énergétiques, et à éliminer
les probabilités de contamination des écosystèmes par des explosions nucléaires ou des marées noires
par exemple.
D’un point de vue social, elle permet, entre autres, d’éviter la destruction ou l’utilisation des terres cultivables
pour la production d’énergie (ex.: culture du maïs pour la production de biocarburant), et aide ainsi à
prévenir les famines. Comme elle favorise la réduction de la consommation énergétique, elle atténue les
tensions géopolitiques et les risques de guerre dans les pays qui la développent et l’exploitent. De plus,
elle donne à la population l’occasion de prendre part activement au développement énergétique de la société.
La collectivité peut ainsi agir de manière plus concrète et en fonction de ses valeurs pour bonifier sa qualité
de vie et celle des générations futures.
Références
ANTOINE, Blandine et Élodie RENAUD. Le tour du monde des énergies, Paris, Éditions JC Lattès, 2008, 427 p.
BARRÉ, Bertrand. Atlas des énergies : quels choix pour quel développement ? Paris, Autrement, 2007, 79 p. (Atlas Monde).
BATTIAU, Michel. L’énergie : un enjeu pour les sociétés et les territoires, Paris, Ellipses, 2008, 201 p. (Carrefours).
BAUQUIS, Pierre-René et Emmanuelle BAUQUIS. L’énergie d’aujourd’hui et de demain,
Paris, Autrement, 2007, 95 p. (Monde d’aujourd’hui).
22
BENHADDADI, Mohamed et Guy OLIVIER. Dilemmes énergétiques, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2008, 198 p.
DESSUS, Benjamin. Énergie, un défi planétaire, Paris, LeBelin, 1999, 208 p. (Débats).
LAPONCHE, Bernard. Maîtriser la consommation d’énergie, Paris, Le Pommier, 2004, 125 p. (Le collège de la cité; 5).
LAROCHE, Jean-Claude. Le défi énergétique : de l’épuisement des ressources au développement durable,
Paris, Éditions de Paris, 2006, 141 p.
ASSOCIATION QUÉBÉCOISE POUR LA MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE (AQME).
« Publications et références : Portrait de l’efficacité énergétique », [en ligne], 2007.
[http://aqme.org/Afficher.aspx?section=39&langue=fr] (Consulté le 10 avril 2009).
CANADA. MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES. « Information pour les enseignants : Introduction
à l’efficacité énergétique et au changement climatique », dans Office de l’efficacité énergétique, [en ligne].
[http://oee.nrcan.gc.ca/clubducalendrier/enseignants/enseignants_changeClimatique.cfm?attr=0] (Consulté le 17 avril 2009).
Filière de la bioénergie
Avantages et inconvénients (impacts)
La filière de la bioénergie possède de nombreux avantages. D’un point de vue environnemental, elle est
considérée comme étant «carbone neutre», ce qui veut dire qu’elle capte et émet une quantité équivalente de
gaz carbonique. De plus, en réduisant la dépendance des sociétés envers les énergies fossiles, elle favorise
la diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette diminution est cependant conditionnelle
au bon entretien des installations (chaudières).
Sur les plans économique et social, cette filière génère de nouvelles occasions d’affaires puisqu’elle favorise
le développement technologique en promouvant la valorisation de ressources souvent perçues comme des
déchets inutilisables (boues industrielles, résidus forestiers, déchets agricoles, etc.). De ce fait, l’exploitation
de cette filière crée des emplois qui profitent souvent aux habitants de la ville ou de la région où s’installe
une usine de bioénergie.
En nous basant sur le bilan énergétique des différentes sources de bioénergie, nous constatons que certaines
utilisations et certains procédés de transformation s’avèrent beaucoup plus performants que d’autres,
et donc plus avantageux. Par exemple, l’utilisation du bois densifié donne un bilan de 1: 6, soit une unité
d’énergie fossile pour la production de 6 unités d’énergie équivalentes sous forme de chaleur. À titre de
comparaison, l’emploi de l’éthanol cellulosique donne un rapport de 1: 4,4 à 1: 6,6 et celui de l’éthanol tiré
du maïs, de 1: 1,7. Ainsi, le très faible bilan énergétique de ce dernier rend cette option moins intéressante.
Quant aux impacts négatifs, nous pouvons en relever plusieurs si nous tenons compte de l’ensemble
des paramètres qui interfèrent tout au long du processus d’extraction, de production, de transport,
de consommation et de disposition des déchets finaux de cette ressource énergétique. L’exploitation
des terres agricoles pour la culture des végétaux qui servent de ressources premières peut notamment
exercer une incidence néfaste sur la sécurité alimentaire, et contribuer à la hausse des prix des aliments,
à l’augmentation du degré de vulnérabilité de certaines populations, à l’épuisement des sols et à la
diminution de la disponibilité d’eau potable. Il faut donc demeurer prudent et prendre en considération
tous les paramètres qui entrent dans le développement de cette filière.
Références
URGELLI, Benoit. « Synthèse du biodiesel par transestérification », dans Actualisation continue des connaissances
des enseignants en sciences (ACCES), [document PDF en ligne], 2006.
[http://acces.inrp.fr/eedd/climat/dossiers/energie_demain/biomasse/biodiesel.pdf] (Consulté le 5 février 2009).
AGENCE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE (ADEME).
« Biomasse énergie : une alternative durable pour vos projets », [document PDF en ligne], 2007.
[http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=49249&p1=00&p2=0805&ref=17597] (Consulté le 5 février 2009).
ASSOCIATION GRENOBLOISE POUR L’ÉTUDE ET LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉNERGIE SOLAIRE (AGEDEN).
« Le bois-énergie », [en ligne], 1999.
[http://www.ageden.org/Particuliers/Filiere-energetiques/Energies-renouvelables/Le-bois-energie] (Consulté le 5 février 2009).
DE CHERISEY, Hugues, Claude ROY et Jean-Christophe POUET pour le compte de l’Agence
de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). « La valorisation de la biomasse : guide d’information
à l’attention des administrations et des établissements publics », [document PDF en ligne], 2007.
[http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=47137&p1=00&p2=0805&ref=17597] (Consulté le 5 février 2009).
VAN DE TEENE, Laurent, Girard PHILIPPE et CENTRE DE COOPÉRATION INTERNATIONALE EN RECHERCHE
AGRONOMIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT. « Le point sur la gazéification de la biomasse »
[Dossier cogénération], dans Institut technique des bioénergies (ITEBE), [document PDF en ligne], 2003.
[http://www.itebe.org/telechargement/revue/Revue8/Revue8FR/FR8page25.pdf] (Consulté le 5 février 2009).
23
Filière de l’énergie éolienne
Avantages et inconvénients (impacts)
Pour l’énergie éolienne, deux atouts environnementaux s’imposent d’emblée. Cette forme d’énergie est
considérée comme renouvelable puisqu’elle est produite à partir du vent, une ressource inépuisable.
De plus, les éoliennes n’émettent aucun gaz à effet de serre (GES) lorsqu’elles génèrent de l’électricité.
Ce sont plutôt la fabrication, le transport, l’installation et la maintenance des éoliennes qui induisent la
majorité des coûts environnementaux. S’ajoutent le bruit, dû à la rotation des pales, et la pollution visuelle.
Mais bien que le bruit soit inévitable pendant le fonctionnement, cette nuisance devient secondaire lorsque
les éoliennes sont installées loin des zones habitées. Quant à la pollution visuelle, elle fait souvent l’objet
de débats visant à déterminer l’emplacement des parcs à éoliennes, car personne ne désire voir ces géants
près de chez lui. Des accommodements demeurent cependant souvent possibles. N’oublions pas que
cette technologie procure aux communautés locales et régionales une certaine autonomie énergétique et
que l’intégration au réseau de distribution d’électricité se fait aisément.
Au nombre des impacts environnementaux négatifs, notons enfin la détérioration de la flore avoisinant les
parcs à éoliennes ainsi que l’augmentation du risque de mortalité de certaines espèces de chauves-souris
et d’oiseaux.
La vulnérabilité des éoliennes au vent et à la température constitue un inconvénient important, car elle influence
directement le rendement énergétique. En effet, une éolienne correctement située produit de l’électricité
environ 35 % du temps. C’est que la majorité requiert des vents de 10 à 90 km/h pour fonctionner. En dehors
de cette zone, elles doivent être arrêtées. Il est aussi généralement reconnu que des vents d’une vitesse
moyenne de 16 à 18 km/h doivent souffler sur la région ciblée pour que les installations éoliennes soient
considérées comme viables. De nouveaux modèles acceptent cependant des vents de 4 à plus de 200 km/h.
En ce qui concerne la température de l’air, elle doit idéalement demeurer fraîche, sans toutefois descendre
trop bas. En effet, plus l’air est frais, plus il est dense. Ainsi, les vents frais déploient plus de force, ce qui
augmente la vitesse de rotation des pales et induit une plus grande production d’énergie.
Du côté économique, l’énergie éolienne produite par des installations industrielles se révèle plus rentable
que celle générée par des installations domestiques. Cette différence résulte de la hauteur du mât et de la
taille du rotor. En général, le capital initial investi dans un parc d’éoliennes devient rentable après une période
d’environ 10 ans.
Références
GIPE, Paul. Le grand livre de l’éolien, Paris, L’Observatoire des énergies renouvelables (Observ’ER), 2007, 508 p.
24
HLADIK, Jean. Energétique éolienne : applications pratiques, chauffage éolien, production d’électricité, pompage, Québec,
Presses de l’Université du Québec, 1984, 207 p.
LE GOURIÉRÈS, Désiré. Les éoliennes : théorie, conception et calcul pratique, Goudelin (Côtes d’Armor),
Éditions du Moulin Cadiou, 2008, 306 p.
Filière des énergies fossiles
Avantages et inconvénients (impacts)
L’accessibilité et le coût d’extraction relativement peu élevé des ressources fossiles constituent
les deux avantages majeurs de cette filière. En effet, parce qu’elles sont relativement accessibles,
ces ressources coûtent moins chères à extraire que d’autres utilisées pour remplir les mêmes fonctions
(ex.: transport, chauffage, production industrielle). Cependant, leur coût d’exploitation pourrait augmenter,
car il est probable que les futurs puits de pétrole et de gaz naturel soient plus difficiles d’accès
(ex.: puits très profonds en mer ou situés dans des régions hostiles à l’être humain telles que la région
polaire de l’Arctique). Les distances plus importantes à parcourir pour le transport accroîtraient alors
les risques de catastrophes écologiques comme les marées noires.
L’excellent rendement énergétique des énergies fossiles représente un autre avantage. À titre d’exemple,
un litre d’essence contient en moyenne 33 MJ, alors que l’éthanol en contient 21,3.
De plus, ces ressources sont faciles à transporter, car elles peuvent être entreposées dans de simples
réservoirs. Pour établir une comparaison, un litre d’hydrogène liquide (-253 °C), qui libère environ 10 MJ,
doit être contenu dans des batteries au plomb pesant environ 330 kg ou dans des batteries NiCd d’environ
165 kg. L’hydrogène est donc moins commode à transporter que les carburants fossiles.
Au chapitre des impacts négatifs, les énergies fossiles contribuent au réchauffement planétaire en libérant
des gaz à effet de serre (GES) et des particules libres lors de leur combustion. Leur raffinage est aussi
souvent très polluant.
L’extraction des ressources pétrolifères des sables bitumineux en Alberta pose à la fois un inconvénient
et un avantage. Comme elle exige une très grande quantité d’eau, elle met potentiellement en péril cette
ressource vitale. Cependant, elle demeure très rentable sur le plan économique et crée de nombreux
emplois régionaux.
D’un point de vue social, l’exploitation des ressources pétrolifères entraîne souvent une polarisation de la
population (des personnes deviennent très riches, alors que d’autres s’appauvrissent). De plus, leur répartition
non uniforme sur le globe génère des conflits humains et de nombreuses guerres.
Références
BAUQUIS, Pierre-René et Emmanuelle BAUQUIS. L’énergie d’aujourd’hui et de demain, Paris,
Autrement, 2007, 95 p. (Monde d’aujourd’hui)
TOTAL. « Pétrole et gaz. Le gisement : La roche mère », dans planete-energies.com, [en ligne], 2008.
[http://www.planete-energies.com/contenu/petrole-gaz/gisements/roche-mere.html] (Consulté le 29 juin 2009).
TOTAL. « Pétrole et gaz : Qui produit, qui consomme le pétrole », dans planete-energies.com, [en ligne], 2008.
[http://www.planete-energies.com/contenu/petrole-gaz/societes-petrolieres/consommateurs.html] (Consulté le 29 juin 2009).
WAUTELET, M., D. DUVIVIER et O. VAN OVERSCHELDE. Le pétrole: une énergie irremplaçable…, [document PDF en ligne], 2008,
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[http://lamap.inrp.fr/?Page_Id=10&Action=2&Element_Id=367&DomainScienceType_Id=7] (Consulté le 29 juin 2009).
25
Filière de l’énergie hydraulique
Avantages et inconvénients (impacts)
Fiable, efficace et souple, l’énergie hydraulique est généralement considérée comme une ressource renouvelable.
Elle est aussi souvent perçue comme une énergie propre, car elle n’émet que peu de gaz à effet de serre,
son transport s’effectuant par des câbles électriques. Cette classification ne fait cependant pas l’unanimité
puisque plusieurs impacts majeurs liés à la création des réservoirs ont été rapportés. En effet, les installations
hydroélectriques dont l’aménagement oblige à modifier les plans d’eau détruisent les écosystèmes et mettent
en péril la survie de certaines espèces animales et végétales. L’inondation des terres perturbe entre autres
la reproduction, la migration et la dispersion de poissons comme l’esturgeon, l’alose et le saumon. Pour pallier
ce problème, des frayères ont été aménagées au pied des barrages, favorisant ainsi la reproduction des espèces
menacées. Cette mesure a permis d’accroître le rendement de ces zones de pêcherie.
L’augmentation du taux de mercure dans l’eau, principalement pendant les 10 premières années qui
suivent la création d’un réservoir, constitue une autre préoccupation majeure. Elle est liée au processus
de déforestation et d’immersion des terres. Il semble toutefois que le taux de mercure revienne près de
la normale environ 20 ans après la création du réservoir.
Comme autre impact, social celui-ci, mentionnons les fluctuations occasionnelles des niveaux d’eau qui
causent certains désagréments aux plaisanciers.
Sur le plan économique, signalons que les centrales au fil de l’eau permettent d’économiser sur les coûts
de transport de l’énergie puisqu’elles peuvent être construites près des grands centres urbains. Notons
aussi que la facture d’électricité des particuliers et des entreprises pourrait augmenter afin d’éponger les
coûts engendrés par le développement de nouvelles installations.
En terminant, un mot sur les hydroliennes. Polyvalentes et moins dommageables que les centrales hydrauliques,
elles offrent de nombreuses applications sur le plan technologique. Elles peuvent être constituées en réseau
ou utilisées en circuit isolé. En contexte fluvial, elles peuvent fonctionner toute l’année. Puisque leurs turbines
tournent généralement à une faible vitesse de rotation, comprise entre 20 et 300 tr/min, les impacts négatifs
du bruit et de la turbulence de l’eau sur la faune et la flore aquatiques demeurent peu élevés. Par contre,
le risque qu’un bateau ou un nageur heurte une hydrolienne demeure présent.
Références
FOIX, André et Michel USSEL. Les microcentrales : turbine Francis, production de l’énergie électrique et régulation
électronique, Bayac, Éditions du Roc de Bourzac, 1993.
GILES, Ranald V., Jack B. EVETT et Cheng LIU. Mécanique des fluides et hydraulique : cours et problèmes, 2e éd.,
Montréal, Québec, McGraw Hill, 2000, 364 p. (Schaum).
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[http://vision2025.uqac.ca/enjeuenergie/Hydroelectricite.pdf] (Consulté le 24 février 2009).
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[http://www.hydroquebec.com/comprendre/centraleamaison/index.html] (Consulté le 24 février 2009).
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[http://www.oreg.ca] (Consulté le 16 mars 2009).
QUÉBEC. MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES ET DE LA FAUNE DU QUÉBEC.
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[http://www.mrnf.gouv.qc.ca/energie/statistiques/statistiques-production-electricite.jsp] (Consulté le 30 juin 2009).
Filière de l’énergie nucléaire
Avantages et inconvénients (impacts)
Cette filière présente l’avantage d’être concurrentielle sur le plan économique en raison des coûts d’exploitation
relativement faibles des centrales nucléaires, et ce, bien que le coût de fabrication de ces dernières
représente un investissement de l’ordre de plusieurs milliards de dollars. Au coût d’exploitation de la centrale,
il faut additionner celui de la gestion des déchets nucléaires, qui se répercute automatiquement sur le prix
de l’électricité. Cependant, des études concluent que le coût de l’énergie nucléaire est comparable à celui des
centrales au charbon ou au gaz. Il est de plus important de spécifier que ces études incluent uniquement le coût
de la gestion des déchets nucléaires et non pas celui des autres filières. Nous pouvons donc extrapoler que
les centrales nucléaires sont encore plus rentables que les centrales à combustibles fossiles qui rejettent
des gaz à effet de serre et des cendres à haute teneur en métaux lourds dans l’environnement. Par ailleurs,
l’importante puissance électrique d’une centrale nucléaire et la durée de vie d’un réacteur (environ 40 ans)
assurent un approvisionnement énergétique stable sur une longue période. Enfin, la disponibilité de la ressource
primaire, l’uranium, contribue à rendre l’énergie nucléaire très attrayante.
D’un point de vue environnemental, l’énergie nucléaire se révèle profitable, car elle n’émet aucun gaz à effet
de serre direct. Cependant, les risques associés aux bris et aux accidents potentiels représentent des menaces
importantes pour le bien-être et la survie des espèces, tout particulièrement pour l’être humain. Afin de réduire
à la valeur zéro les probabilités d’accidents, la sûreté des réacteurs est constamment vérifiée et perfectionnée.
Néanmoins, l’industrie nucléaire demeure encore relativement mal perçue par le grand public.
Finalement, définir si l’énergie nucléaire est une énergie renouvelable ou non renouvelable s’avère
problématique : certains experts la considèrent comme une énergie propre, car elle n’émet pas de CO2,
alors que d’autres soulignent sa production de déchets radioactifs.
Rappelons que dans un avenir prochain, des réacteurs pourront fonctionner en utilisant moins de matière
fissile, voire en réutilisant les déchets actuels. Ces nouveaux procédés réduiraient considérablement les
impacts négatifs sur l’environnement et permettraient à la filière de l’énergie nucléaire d’être mieux accueillie
au sein de la population.
Références
LIGOU, Jacques. Introduction au génie nucléaire, 2e éd., Lausanne, Presses polytechniques et
universitaires romandes, 1997, 445 p.
CANADA. MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT. Réseau canadien des scénarios de changements climatiques (RCSCC),
[en ligne], 2007, date de révision le 18 mars 2007.
[http://www.cccsn.ca/index-f.html] (Consulté le 19 mars 2009).
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[http://www.cea.fr] (Consulté le 19 mars 2009).
ÉNERGIE ATOMIQUE DU CANADA LIMITÉE (EACL). Fournir davantage, [en ligne], 2009.
[http://www.aecl.ca/site4.aspx] (Consulté le 19 mars 2009).
HYDRO-QUÉBEC. « Réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2 », dans Hydro-Québec : projets de construction, [en ligne], 2003.
[http://www.hydroquebec.com/gentilly-2] (Consulté le 19 mars 2009).
INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SURETÉ NUCLÉAIRE (IRSN). « Rubrique Information », [en ligne], 2009.
[http://www.irsn.fr/index.php?page=Informations] (Consulté le 19 mars 2009).
INTERNATIONAL ATOMIC ENERGY AGENCY (IAEA). Nucleus : for Nuclear Knowledge and Information, [en ligne], 2007.
[http://nucleus.iaea.org/NUCLEUS/nucleus/Content/index.jsp] (Consulté le 19 mars 2009).
27
Filière de l’énergie solaire
Avantages et inconvénients (impacts)
Les énergies solaires thermiques et photovoltaïques (PV) offrent de multiples avantages sur le
plan environnemental.
Cette énergie est renouvelable et les technologies qui permettent d’en tirer profit ne produisent aucune
émission de gaz à effet de serre ou d’autres formes de pollution durant leur période d’exploitation, qui
est d’environ 30 ans. De plus, les technologies solaires photovoltaïques s’avèrent particulièrement propres,
car elles font appel à des matériaux abondants et non toxiques, comme le silicium. Les constructeurs de
panneaux recyclent aussi les modules PV à la fin de leur vie utile, ce qui réduit la quantité de déchets
produits par cette filière.
Au Québec, les cellules solaires génèrent de 7 à 15 fois plus d’énergie pendant leur durée de vie utile
qu’elles n’en requièrent pour leur fabrication, ce qui les rend très concurrentielles.
Autre avantage : les technologies solaires fonctionnent silencieusement et peuvent êtres discrètement
intégrées dans les bâtiments. Ainsi, bien qu’elles soient encore parfois méconnues du grand public,
elles sont généralement très bien acceptées.
De plus, leur coût d’entretien est minimal et les panneaux n’ont pas à être déneigés s’ils sont inclinés
à 45° ou plus.
Cependant, ces technologies demandent des investissements initiaux importants qui ne s’avèrent rentables
que sur une période de 10 à 15 ans (pour les systèmes solaires thermiques) et parfois de plus de 20 ans
(pour les systèmes PV raccordés au réseau). Par ailleurs, ces systèmes ne produisent pas toujours la quantité
de puissance nécessaire au fonctionnement de grands bâtiments et d’usines, car ils ne génèrent de l’électricité
que lors des périodes d’ensoleillement. Cette particularité complique l’intégration des grandes centrales
photovoltaïques au réseau électrique et limite pour le moment le taux de pénétration de cette technologie
à grande échelle à moins de 30 % de la puissance totale.
Références
CANADA. MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES.
« Cartes d’ensoleillement et du potentiel d’énergie solaire photovoltaïque du Canada », [en ligne].
[https://glfc.cfsnet.nfis.org/mapserver/pv/index_f.php] (Consulté le 24 février 2009).
CANADA. MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES.
« Énergies renouvelables : systèmes solaires photovoltaïques – publications », dans CanmetÉnergies, [en ligne], 2009.
[http://canmetenergy.nrcan.gc.ca/fra/energies_renouvelables/pv_autonomes/publications.html] (Consulté le 24 février 2009).
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NATIONAL RENEWABLE ENERGY LABORATORY (NREL). « Solar Research », dans Science & Technology, [en ligne], 2009.
[http://www.nrel.gov/solar] (Consulté le 24 février 2009).
PELLAND, Sophie, et autres. « Le développement des cartes de la ressource photovoltaïque du Canada »,
dans Ressources naturelles Canada : CanmetÉnergies, [en ligne], 2006.
[http://canmetenergy-canmetenergie.nrcan-rncan.gc.ca/fra/energies_renouvelables/pv_autonomes/publications/2006046.html]
(Consulté le 24 février 2009).
SOLARBUZZ. World Solar Energy News Headlines, [en ligne], 2009.
[http://www.solarbuzz.com] (Consulté le 24 février 2009).
Filière de l’énergie thermique
Avantages et inconvénients (impacts)
Les systèmes géothermiques permettent de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre,
dans la mesure où l’électricité nécessaire à leur bon fonctionnement provient d’une source d’énergie propre.
Puisque ces systèmes utilisent la température du sol, ils présentent l’avantage de produire une énergie
plus constante, car la température du sol d’une région demeure relativement stable à une même profondeur.
Au Québec, en hiver, elle se maintient généralement entre 10 et 12 °C à une profondeur d’environ 3 mètres,
alors que la température de l’air peut varier de 30 °C.
Autre avantage : les systèmes géothermiques sont très silencieux, ce qui facilite l’acceptabilité sociale
de cette filière.
Le coût d’installation initial très élevé, surtout dû aux forages, constitue le seul inconvénient majeur.
Un certain nombre d’années est nécessaire pour récupérer cet investissement. Pour évaluer la rentabilité
d’un système géothermique, il faut connaître avec précision sa taille ainsi que le coût de l’électricité.
Actuellement, la géothermie est très utilisée pour des applications commerciales et industrielles, mais
peu dans le domaine résidentiel. Toutefois, elle gagnera en popularité au fur et à mesure que le coût de
l’électricité augmentera et que les technologies de forage s’amélioreront. En attendant, différents paliers
de gouvernements ainsi que les fournisseurs d’électricité comme Hydro-Québec ont mis sur pied des
programmes de subventions, afin que cette filière puisse mieux pénétrer le marché.
Références
LUND, John W., Derek H. FREESTON et Tonya L. BOYD. « Direct application of geothermal energy :
2005 Worldwide review », Geothermics, vol. 34, 2005, p. 691-727.
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IEA Heat Pump Center Newsletter, vol. 23, no 4, 2005.
HANOVA Jana, Hadi DOWLATABADI et Lynn MUELLER. « Ground Source Heat Pump Systems in Canada :
Economics and GHG Reduction Potential », dans Resources for the Futur (RFF), [document PDF en ligne], mai 2007.
[http://www.rff.org/RFF/Documents/RFF-DP-07-18.pdf] (Consulté le 16 mars 2009).
HUGHES, Patrick J. « Geothermal (Ground-Source) Heat Pumps : Market Status, Barriers to Adoption, and Actions to
Overcome Barriers », dans U.S. Department of Energy : Information Resources, [document PDF en ligne], décembre 2008.
[http://www1.eere.energy.gov/geothermal/publications.html] (Consulté le 16 mars 2009).
TECHNO-SCIENCE.NET. « Énergie maréthermique », [en ligne], 2004.
[http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3389] (Consulté le 16 mars 2009).
29
ANNEXE 4
Symboles des unités de mesure
30
Symbole
Unité
Symbole
Unité
Bq/kg
14 C
CH4
CO2
D 2O
EJ
GJ
H2
2H
3H
H 20
Hz
J
kcal
kg
kg/m3
becquerel par kilogramme
carbone 14
méthane
dioxyde de carbone
eau lourde
exajoule
gigajoule
hydrogène
deutérium
tritium
eau
hertz
joule
kilogramme-calorie
kilogramme
kilogramme par mètre cube
km/h
kW
kWh
m2
Ma
MJ
m/s
MW
MWe
Ni-Cd
PW
tr/min
Tep
TWh
V
W
kilomètre à l’heure
kilowatt
kilowattheure
mètre carré
million d’années
mégajoule
mètre par seconde
mégawatt
mégawatt électrique
nickel-cadmium
petawatt
tour par minute
tonne équivalent pétrole
térawattheure
volt
watt
Bibliographie
BERTRAND, Denis et Hassan AZROUR. Réapprendre à apprendre au collège, à l’université et en contexte
de travail : gestion et maîtrise des compétences transversales, Montréal, Guérin, 2004, 717 p.
CHAMBERLAND, Gilles, Louisette LAVOIE et Danielle MARQUIS. 20 formules pédagogiques,
Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, 2003, 176 p.
COMITÉ DE FRANÇAIS DE L’ÉCOLE SECONDAIRE DU ROCHER. Stratégies de lecture. Aide-mémoire
à l’enseignant, Shawinigan, Commission scolaire de l’Énergie, 2008, 3 p. [document interne].
INTERNATIONAL ENERGY AGENCY (IEA). World Energy Outlook 2008 Edition,
Paris, IEA Publications, 2008, 569 p.
RIOUX, Marie-José. Internet et ses sources d’information en pratique, Paris, L’Harmattan, 2002, 154 p.
SARRASIN, Nicolas, et Dany DUMONT. Le petit guide de l’Internet, Montréal,
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CANADA. MINISTÈRE DES RESSOURCE NATURELLES. « Cartes d’ensoleillement
et du potentiel d’énergie solaire photovoltaïque du Canada », [en ligne], 2009.
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L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions ! Parce que ça rapporte,
j’agis maintenant !, Québec, Gouvernement du Québec, [document PDF en ligne], 2008.
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32
Notes