1852 complot de la reine-blanche
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1852 complot de la reine-blanche
1852 COMPLOT DE LA REINE-BLANCHE L’empire venait d’être rétabli par 8 millions de suffrages dans la personne de Louis-Napoléon Bonaparte. Le nouvel Empereur proclama l’amnistie du 8 février 1853. Quelques milliers de proscrits rentrèrent en France sous la condition de ne rien faire désormais contre le gouvernement. Le Comité révolutionnaire et la Révolution à Londres, le Comité de Jersey, composés des vaincus du 2 décembre 1851 et de 1848, avaient organisé la lutte des républicains contre l’Empire. Déjà, la police avait découvert le complot de la Reine-Blanche, à Paris. D’après l’accusation, les armes saisies étaient de véritables machines infernales ayant pour objet de canonner, de fusiller, de miner, d’incendier. Mais avant que les inventeurs de ces engins aient eu le temps d’en faire usage, la police avait éventé la mèche, et le 30 juin 1852, treize personnes furent arrêtés. Le 18 septembre 1852, le Tribunal de police correctionnel de police de Paris prononça les peines qui allèrent de quinze mois à trois ans de prison. A quelque temps de là, lors du voyage du Prince-président dans le Midi, le préfet de police de Marseille, avait mis la main sur une conspiration dont les auteurs se proposaient de foudroyer, à l’aide d’une machine de leur invention, le Prince-président et son escorte. C’était une machine monstrueuse composée de quatre énormes bouches à feu et de deux cent-cinquante canons de fusil. On était en train de la braquer quand des agents s’introduisirent dans la maison, où ils arrêtèrent un forgeron du nom de Baecler et un autre individu du nom de Gaillard. Attentats et complots contre Napoléon III, histoire complète des attentats et des complots jusqu'à ce jour, accompagnée de portraits et de gravures. 1870./Gallica-BNF