Etudier en Europe
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Etudier en Europe
PAYS : France RUBRIQUE : Etudier en europe u n i v… PAGE(S) : 2 DIFFUSION : 273111 SURFACE : 11 % JOURNALISTE : Diane Galbaud PERIODICITE : Quotidien 26 mai 2016 - Universites et Grandes Ecoles U N IVERSITÉS & GRAN DES ÉC OLES Etudier en Europe Reconnaissancedesdiplômes : peut mieux faire LE RAPPROCHEMENTdes systèmes d’enseignement supérieur européens a été amorcé en 1998 avec le processus de Bologne. Il s’esttraduit en France par la réforme Licence, master, doctorat (LMD) et la création de l’European Credit Transfer System (les crédits ECTS),en 2002. Validant le travail fourni par l’étudiant, cescrédits sont transférables d’un pays à l’autre. Logiquement, la reconnaissance des diplômes ne devrait donc plus poser de souci. Le processus est quasi automatique lorsque le séjour est organisé dans le cadre d’un programme européen comme Erasmus ou d’accords d’échanges bilatéraux. Mais la situation se corse en cas d’initiative individuelle. «Cela dépend du pays et de l’établissement d’accueil. Certaines procédures peuvent être longues et fastidieuses », prévient Claudia Gelleni, responsable du centre Enic-Naric France (Centre d’information sur la reconnaissance académique et professionnelle des diplômes). Concrètement, l’étudiant doit s’adresser au centre Enic-Naric du pays visé. Après plusieurs semaines, voire quelques mois, il obtiendra une « attestation de comparabilité » qui évalue son diplôme. «Si le diplôme est reconnu par le système éducatif d’origine, il le sera aussi dans le pays d’accueil »,assure Claudia Gellini. Les diplômes visés par l’Etat, par exemple d’écolesde commerce, entrent donc dans cette catégorie. Exemptées de cette procédure, sept professions (architecte, chirurgien-dentiste, infirmier en soins généraux, médecin, pharmacien, sage-femme, vétérinaire) bénéficient, elles, d’une reconnaissance automatique des diplômes entre les pays de l’Union européenne. p diane galbaud Tous droits de reproduction réservés