Le syndrome "Piro-like" chez le cheval - BEPS 2007
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Le syndrome "Piro-like" chez le cheval - BEPS 2007
Published in IVIS with the permission of the BEPS Close window to return to IVIS BELGIAN EQUINE PRACTITIONERS SOCIETY (BEPS) XXIVde Studiedag XXIVème Journée d'étude Met de medewerking van Avec la collaboration de JANSSEN ANIMAL HEALTH 10 NOVEMBRE 2007 - 10 NOVEMBER 2007 Auditoire G A2 CHU Leuven Herestraat, 49 3000 Louvain Auditorium G A2 UZ Leuven Herestraat, 49 3000 Leuven Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS Close window to return to IVIS Le contenu des textes publiés dans ce fascicule ainsi que des conférences n'engage que la responsabilité de leurs auteurs et n'engage en rien la responsabilité de la "Belgian Equine Practitioners Society" (BEPS). De inhoud van de gepubliceerde teksten en van de gegeven conferenties valt ter volledige verantwoordelijkheid van de auteurs en in geen geval van de "Belgian Equine Practitioners Society" (BEPS). La BEPS remercie vivement les collaborateurs des Facultés de Médecine Vétérinaire de Liège et de Gand qui ont assuré la réalisation et la traduction des textes de ce fascicule. De BEPS dankt de medewerkers van de Faculteiten Diergeneeskunde van Gent en Luik voor hun medewerking en vertaling van de teksten. 5 Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS Close window to return to IVIS DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DU SYNDROME « PIRO-LIKE » CHEZ LES EQUIDES 1 Dr. C. Sandersen , Dr PH Pitel2, Dr H. Amory1 1 Département des Sciences Cliniques, Faculté de Médecine Vétérinaire, Université de Liège, Bât. B 41 Sart Tilman, B 4000 Liège. 2 Laboratoire Départemental Franck Duncombe, 14053 Caen cedex 4, France INTRODUCTION Depuis quelques années, un syndrome rencontré chez des équidés a été dénommé par un groupe de vétérinaires français le syndrome „piro-like“. Ce syndrome englobe les pathologies infectieuses qui sont associées à un tableau clinique de fièvre récurrente d’origine inconnue, sans symptôme caractéristique. Le diagnostic différentiel de ce syndrome inclut en premier lieu la piroplasmose, qui peut se manifester par un tableau clinique très polymorphe et qui sévit partout en Belgique, mais aussi des pathologies infectieuses plus rares et plus mal connues et dont la distribution en Belgique est mal documentée. La plupart des pathologies inclues dans ce diagnostic différentiel se manifestent par des signes peu spécifiques tels que de la fièvre et de l’abattement, ou peuvent être asymptomatiques. Certaines de ces pathologies peuvent inclure de l’ictère. Elles peuvent aussi se manifester par des signes plus spécifiques tels que de la distension articulaires avec boiteries intermittentes pour la borréliose, une uvéite ou de l’avortement pour la borréliose et la leptospirose, et des pétéchies ou des oedèmes périphériques pour l’ehrlichiose et l’anémie infectieuse équine. PIROPLASMOSE (synonymes : babésiose, thélériose) Etiologie et épidémiologie • Parasite qui colonise les globules rouges • Deux agents chez le cheval : o Babesia caballi transmis par les tiques Dermacentor reticulatus et Dermacentor marginatus o Babesia equi (récemment rebaptisé Theileria Equi) transmis par les tiques Rhipicephalus bursa, R. turanicus, R. sanguineus et Hyalomma anatolicum • Theileria equi est plus fréquemment rencontré que Babesia caballi en Belgique et dans le sud de la France. En Camargue 64 % de chevaux sont séropositifs pour 97 Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS Close window to return to IVIS Theileria Equi contre 20 % pour Babesia caballi. Dans les régions du Nord de la France, par contre, c’est Babesia caballi qui est le plus fréquent. Signes cliniques • Durée d'incubation : Theileria equi : de 10 à 19 jours Babesia caballi : de 7 à 30 jours • Signes cliniques aigus: pour la plupart non spécifiques et très variables d' un cas à l' autre: anorexie, abattement, perte de poids, fièvre, tachycardie, tachypnée, muqueuses roses pâles, jaunes pâles, jaunes franc ou congestives, avec ou sans pétéchies, coliques, impaction, diarrhée, urine foncée, jaune-orangé ou rouge-brun • Signes cliniques chroniques : inappétence, abattement, fatigabilité, baisse des performances, amaigrissement, muqueuses pâles, tachycardie modérée, œdèmes en régions déclives, fièvre récurrente, Examens complémentaires • Eventuellement anémie, thrombocytopénie, hyperfibrinogenémie, hypoalbuminémie, PAL, AST, ALT et GGT normales ou augmentées Diagnostic • Frottis sanguin : Babesia caballi visible 7 à 8 jours après l' infestation dans moins de 0.1% des globules rouges. Theileria equi visible 9 à 12 jours après l' inoculation dans 1 à 7% des globules rouges ; frottis plus sensible si effectué pendant une phase d’hyperthermie. • Fixation du complément : Anticorps contre Babesia caballi détectables entre 8 jours et 2 – 3 mois après l' infestation. Le test devient négatif 3-15 mois après l' élimination du parasite. La sérologie par fixation du complément est la méthode officielle de contrôle des chevaux lors de transports internationaux ; réactions croisées: entre Babesia caballi et Theileria equi ; faux positifs et faux négatifs existent. • Immunofluorescence indirecte : plus sensible que la fixation du complément ; anticorps détectables 3-20 jours après l' infestation par Babesia caballi ou Theileria equi. • ELISA utilisant des anticorps monoclonaux est actuellement mis au point pour la détection d' infestations par Theileria equi 98 Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS • Close window to return to IVIS PCR permet de détecter des infestations sub-cliniques et latentes, réalisée en routine par certains laboratoires. Traitement • L' imidocarb (Carbésia®) o Babesia caballi : 2 mg/kg IM 2 fois à 24 heures d’intervalle o Theileria equi : 4 mg/kg IM 3 à 5 fois à 72 heures d’intervalle Attention chez l’âne : jamais plus que 2 mg/kg • Pour Babesia caballi, le traitement préconisé ci-dessus permet la guérison clinique, une diminution du taux d' anticorps et une augmentation de l' hématocrite, ainsi que l' élimination du parasite. • Par contre Theileria equi ne peut pas être éliminé avec ce traitement. La guérison clinique est possible, et souvent constatée, mais les animaux restent porteurs du parasite, et risquent des récidives cliniques. • Effets secondaires de l' imidocarb : coliques, diarrhée, sudation, larmoiements, jetage nasal, myosis, abattement, décubitus prolongé BORRELIOSE (MALADIE DE LYME) Etiologie et épidémiologie • Spirochète Borrelia burgdorferi (11 espèces différentes) • Transmise par les tiques du genre Ixodes ricinus • Séropositivité élevée: o Jusqu’à 35 % des chevaux en Grande Bretagne en 1994 o Jusqu’à 48 % es chevaux en Allemagne en 1996 o Jusqu’à 50 % des chevaux aux USA en 2000 • De nombreux cas séropositifs sont asymptomatiques. • Les cas de véritable maladie de Lyme peu ou non discutables rapportés dans la littérature chez le cheval sont extrêmement rares. Signes cliniques • Fièvre modérée, léthargie, anorexie, raideur, myosite, arthrites avec distensions articulaires, boiteries sporadiques, fourbure, uvéite antérieure, amaigrissement chronique, (méningo)encéphalite, avortement. 99 Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS • Close window to return to IVIS Dans une étude expérimentale, 7 poneys soumis à une infection par la borréliose ont montré une séroconversion mais aucun signe clinique ni aucune lésion histopathologique n’ont été mis en évidence. Diagnostic • Sérologie couplée : un haut titre d’anticorps lors d’une prise de sang réalisée à une seule reprise n’est pas suffisant pour poser un diagnostic de borréliose. • Tests d’immunofluorescence et ELISA : peuvent être réalisés sur sérum, liquide céphalo-rachidien ou synovie mais sensibilité et spécificité respective est fortement discutée. • Western blot : pour confirmer le diagnostic en cas de résultat positif, idéalement, ce dernier test doit avoir été développé localement car il existe de grandes variabilités du profil plasmidique et protéique entre les souches de Borrélia isolées. • PCR : commence à être développé par certains laboratoires ; peut être réalisé sur sang entier, liquide céphalo-rachidien, ou liquide synovial ; plus sensible et plus spécifique que les sérologies, mais une PCR positive ne signifie pas une maladie, mais plutôt la présence de l’agent pathogène. Traitement • Prévention : Répulsifs tels que la perméthrine • Traitement : o Oxytétracycline 6.6 mg/kg IV 2 X/jour o Doxycyline 10 mg/kg PO 2 X/jour mais faible biodisponibilité o Ceftiofur 2.2 mg/kg IM 2 X/jour moins efficaces La réponse clinique devrait être obtenue endéans les 2 à 4 premiers jours de mise en place du traitement. La durée de traitement est inconnue. Certains auteurs préconisent 3 semaines de traitement, mais chez des chevaux qui ne sont pas traités dès le début de la maladie, la durée de traitement nécessaire pourrait être beaucoup plus longue. LEPTOSPIROSE Etiologie et épidémiologie • Zoonose à répartition mondiale 100 Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS • Close window to return to IVIS Spirochètes, deux espèces principales : o les Leptospira interrogans qui contiennent principalement des sérogroupes dont les souches ont un rôle pathogène : L. australis, L. Autumnalis, L. Bataviae, L. Bratislava, L. canicola, L. grippotyphosa, L. Hardjo, L. icterohaemorrhagiae, L. pomona, L. pyrogenes, et L. Serjoe o les Leptospira biflexa dont les souches sont des saprophytes • Jusqu’à 80 % des chevaux sains possèdent des anticorps contre leptospira spp. mais les cas cliniques sont très rares et incluent principalement des avortements et des uvéites. Signes cliniques • Les leptospires atteignent l’espace vasculaire via la conjonctive, le naso-pharynx, la cavité buccale, l’œsophage, l’intestin grêle ou les muqueuses génitales, suivi par une bactériémie 4 à 10 jours après l’infection • Uvéite aigue ou récurrente : Dans plusieurs études, il a été démontré que la leptospirose, qu’elle soit expérimentale ou naturelle, peut être suivie 12 à 24 mois plus tard par de l’uvéite, avec un isolement de leptospires dans l’humeur aqueuse, et une détection de hauts taux d’anticorps tant au niveau sérique qu’au niveau de l’humeur aqueuse. Cependant, l’uvéite récurrente associée à la leptopsirose est actuellement considérée comme une maladie à médiation immunitaire dont les mécanismes exacts ne sont pas encore déterminés. • Avortement et mortalité périnatale : l’avortement provoqué par une infection à leptospires se produit après 6 mois de gestation et la jument affectée présente une sérologie très positive. Si l’avortement se produit tard dans la gestation et si le poulain survit, ce dernier montre de la faiblesse et de l’ictère. Des lésions spécifiques macroscopiques et microscopiques sont trouvées au niveau du placenta, et post mortem au niveau principalement du foie et des reins. • De façon anecdotique, la leptospirose a été rapportée comme étant la cause d’un dysfonctionnement rénal ou hépatique sur quelques rares cas cliniques équins. Cependant, ces cas sont très peu documentés et les preuves d’une relation entre les signes observés sur ces cas et la leptospirose sont peu crédibles. 101 Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS Close window to return to IVIS Diagnostic • Sérologie par immunofluorescence ou par micro-agglutination (technique de référence) ; des réactions croisées entre différents sérotypes sont possibles ; les résultats sont variables en fonction des laboratoires ; la sérologie couplée, avec une augmentation d’au moins 4 fois du titre entre les 2 prélèvements, est meilleure pour poser le diagnostic. • Evidence des leptospires dans l’urine en contraste de phase ou en coloration à l’argent. • Certains laboratoires travaillent sur le développement de tests PCR. Ces tests sont prometteurs en matière de diagnostic • La culture peut prendre jusqu’à 6 mois. Elle n’est pas proposée en routine de diagnostic. Traitement • L’utilité et la nature du traitement controversées o pénicilline (10 à 15.000 UI/kg IM BID) pendant 1 semaine, ou o streptomycine (10 mg/kg IM BID) pendant 1 semaine, ou o oxytétracycline (5-10 mg/kg IV) pendant 1 semaine • Aucune étude n’a démontré qu’avec de tels traitements, l’excrétion des leptospires dans l’urine est diminuée. • La meilleure indication d’une antibiothérapie est la jument qui a séroconverti en fin de gestation, afin de prévenir l’avortement et la mortalité néonatale et pour réduire l’excrétion des leptospires dans le milieu. • L’utilisation d’antibiotiques chez des chevaux présentant une uvéite induite par la leptospirose ne se justifie par contre pas, puisque sur ces cas l’uvéite est la conséquence d’un phénomène immuno-induit. • Aucun vaccin contre la leptospiroe n’est disponible sur le marché à l’heure actuelle en médecine équine. Les vaccins développés dans d’autres espèces ne sont pas conseillables chez le cheval. 102 Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS EHRLICHIOSE EQUINE Close window to return to IVIS (synonyme : ehrlichiose granulocytique équine ou anaplasmose équine) Etiologie et épidémiologie • Causée par la rickettsie Anaplasma phagocytophilum (ancien nom : Ehrlichia equi) transmise par les tiques du genre Ixodes. • Cas cliniques et/ou des sérologies positives rapportés aux Etats-Unis, Brésil, Suède, Grande Bretagne, Allemagne, Suisse, France, Espagne, Italie. • A ne pas confondre avec l’ehrlichiose monocytique équine (ou potomac horse fever) provoqué par la rickettsie Neorickettsia Risticii (ancien nom : Ehrlichia risticii). Signes cliniques • Durée d' incubation : de 3 à 20 jours • Signes cliniques : fièvre (38.5 à 41.6 °C) dans les premiers jours, suivie après 3 à 5 jours de dépression, léthargie, anorexie, oedèmes des membres, pétéchies, ictère, ataxie, orchite, manque de volonté à se déplacer, arythmies cardiaques (rare). • Maladie auto-limitante après 10 à 14 jours • Très rarement la maladie se complique d’une coagulation intravasculaire disséminée sévère avec vasculite et thromboses pouvant entraîner la mort. Examens complémentaires • L’analyse de sang met en général en évidence une leucopénie avec lymphopénie, de l’anémie, de la thrombocytopénie, et une augmentation de la bilirubine non conjuguée. Diagnostic • Frottis sanguin périphérique : peut mettre en évidence des morulas d’A. phagocytophilum sous forme de corps d’inclusions intracytoplamiques dans 1 à 30 % des neutrophiles ou les éosinophiles circulants. • Sérologie couplée : une augmentation d’au moins un facteur 4 du taux d’anticorps en immunofluorescence endéans 3 à 4 semaines est considérée comme positive. • Des tests PCR ont été récemment mis au point pour le diagnostic de l’ehrlichiose équine et devraient s’avérer très utiles pour le diagnostic de cette maladie à l’avenir. En effet, sur des infestations expérimentales, ils se sont avérés positifs 2 à 3 jours 103 Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS Close window to return to IVIS avant l’apparition des signes cliniques, et jusqu’à 4 à 9 jours après la disparition de ces derniers. Traitement • L’administration d’oxytétracycline 7 mg/kg IV SID pendant 5 à 7 jours, s’est avérée efficace pour diminuer la sévérité et la durée des signes cliniques, mais sans traitement, la maladie est en général auto-limitante. ANEMIE INFECTIEUSE EQUINE Etiologie et épidémiologie • Synonymes : swamp fever ou fièvre des marais. • Causée par un lentivirus de la famille des retroviridés. • Répartition mondiale, surtout localisée dans les régions chaudes et humides ; les foyers sont fréquents en Amérique, en Afrique, en Asie, en Australie, et en Europe méridionale et orientale. Des foyers sporadiques ont été diagnostiqués entre 2004 et 2006 en Italie, en France, en Irlande et en Allemagne. En ce qui concerne l’Union européenne, seule la Roumanie est officiellement touchée de façon endémique. • Transmission par la piqûre d’un insecte hématophage d’un cheval porteur du virus, puis piqûre d’un animal sain. • Transmission transplacentaire et iatrogène (inoculation sanguine par du sérum, sang, aiguilles ou matériel chirurgical ou dentaire contaminé par exemple) possible. • Un cheval atteint devient porteur du virus à vie. Signes cliniques • Période d’incubation : 1 à 3 semaines, parfois plus. • Signes cliniques o En phase aigue : forte fièvre (40-41°C), dépression, l’anorexie accompagnées d’une thrombocytopénie. diathèse hémorragique avec pétéchies et épistaxis o En phase chronique (après la phase aigue): épisodes récurents de fièvre et de dépression avec thrombocytopénie o Une maladie chronique débilitante peut se développer (rare) avec amaigrissement, oedèmes déclives, anémie et éventuellement mort 104 Proceedings of the Annual Meeting of the Belgian Equine Practitioners Society - Leuven, Belgium 2007 Published in IVIS with the permission of the BEPS • Close window to return to IVIS Certains chevaux sont porteurs asymptomatiques (soit après une maladie chronique, soit sans aucun signe clinique préalable). Examens complémentaires • Thrombocytopénie et parfois leucocytose neutrophilique, élévation des enzymes hépatiques (GGT, LDH), hyperbilirubinémie, hypoalbuminémie. • Avec l’évolution au stade chronique, une anémie peut s’installer. • Chez les porteurs asymptomatiques, une hyperglobulinémie peut s’installer. Diagnostic • Test de Coggins (sérologie par immunodiffusion radiale) : la méthode de référence. Ce test est négatif en phase aigue et peut prendre jusqu’à 45 à 60 jours pour devenir positif, mais ensuite le cheval atteint est séropositif à vie. Une sérologie couplée n’est donc pas nécessaire pour le diagnostic. • A l’autopsie d’un cheval qui meurt d’anémie infectieuse en phase fébrile, une hypertrophie généralisée des ganglions, une hépato- et une splénomégalie, des hémorragies au niveau des séreuses et des muqueuses, de l’œdème sous ventral, et des thrombi intra-vasculaires peuvent être observés. • Les lésions histopathologiques sont caractérisées par une nécrose et une dégénérescence graisseuse du foie, et des accumulations de macrophages et de lymphocytes dans plusieurs organes. Traitement Maladie à déclaration obligatoire en Europe. Dès lors, lorsqu’un foyer est détecté, toutes les mesures nécessaires doivent être mises en place par l’état membre affecté pour éradiquer la maladie. BIBLIOGRAPHIE Piroplasmose Brüning A. Equine piroplasmosis an update on diagnosis, treatment and prevention. British Vet. J., 1996, 152 :139-149. Christmann U., Sandersen C., Lhonneux JF, Losson B, Amory H. 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