Dossier de prod - Espace des Arts

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Dossier de prod - Espace des Arts
DOSSIER SPECTACLE
INSTANCE S / DA N S E
TÔZAÏ!...
Conception, chorégraphie Emmanuelle Huynh
Novembre 2014
mardi 18 à 21h
Renseignements et réservations
Tél: 03 85 42 52 12
[email protected] - www.espace-des-arts.com
ESPACE DES ARTS, SCÈNE NATIONALE - DIRECTION PHILIPPE BUQUET
5 bis, avenue Nicéphore Niépce – BP 60022 - 71102 Chalon-sur-Saône Cedex - Tél : 03 85 42 52 00 – www.espace-des-arts.com
© MARC DOMAGE
> durée : 1h environ
> lieu : Espace des Arts | Grand Espace
> tarifs : 6¤ à 15¤
TÔZAÏ!...
Conception, chorégraphie Emmanuelle Huynh
Collaboration, assistanat Pascal Queuneau
Sonographie Matthieu Doze
Lumières Sylvie Garot
Dispositif scénique Jocelyn Cottencin
Ressources Isabelle Launay
Collaborateur pour les recherches au Japon Patrick De Vos
Régie générale Christophe Poux
Fabrication et interprétation Katerina Andreou, Jérôme Andrieu, Bryan Campbell, Volmir Cordeiro, Madeleine Fournier,
Emmanuelle Huynh
Danseuses associées au travail Lisa Miramond et Sonia Garcia
Costumes Babeth Tensorer, Jocelin Cottencin
Production et diffusion Esther Welger-Barboza
Administration Extrapole
Production compagnie MÚA
Coproduction Centre national de danse contemporaine, Angers / L’apostrophe – Scène nationale de Cergy-Pontoise et
du Val d’Oise / Théâtre Garonne – Scène européenne, Toulouse / Le Théâtre Scène nationale de Saint-Nazaire / le Manège
de Reims / l’Arcadi Île–de–France / Le Musée de la Danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne
/ le Centre chorégraphique national de Caen – Basse Normandie dans le cadre de l’Accueil studio / le Centre
chorégraphique national de Grenoble dans le cadre de l’Accueil Studio 2014 / le Centre chorégraphique national
Montpellier Languedoc-Roussillon – programme de résidences
Avec le soutien de l’Ambassade de France / Institut français du Japon / du Collectif Danse Rennes Métropole
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L’avant des choses
Ma première pièce, Múa, s’est intéressée à ce qu’il y a avant l’événement, à la façon dont celui-ci s’origine.
Cette question, quelques 18 ans plus tard, resurgit. Au spectacle, j'ai toujours aimé le moment d'avant l'événement : la bascule de lumière quand il y en a une, et/ou le lever de rideaux. C’est le moment, le rituel qui
dit à tous : « Cela va commencer ». Et permet la bascule interne pour que chacun devienne spectateur. En
Europe, rideaux de fer, lourds drapés rouges, ors, noirs, velours, tissus, voiles, cyclo, peintures sur toiles,
prennent en charge ce moment, l'effectuent. Les spectateurs que nous sommes assistent, à chaque représentation, à ce dévoilement auquel nous ne prêtons plus vraiment attention. Comme si celui-ci ne faisait
qu'annoncer l’importance du moment à venir mais que lui-même s’effaçait, était l’effacement. J’aimerais
revenir sur ce moment et en faire le cœur de mon prochain travail. Le restaurer dans sa valeur d’événement en soi. La fréquentation des scènes japonaises classiques a renforcé mon intérêt pour cette activité
d’effacement/révélation. Au Bunraku, il y a souvent un premier lourd rideau d'apparat proche de la tapisserie qui accueille l’entrée du public. Il disparaît verticalement, par le haut des cintres. Il découvre un rideau rayé vert, noir, rouge qui disparait à son tour. Apparaît alors un rideau noir pendant qu’un accessoiriste
lui-même voilé vient présenter la pièce qui va être jouée. Alors qu’il sort en criant un long et étiré « Tôzaiiiiii…. » (« d’Est en Ouest …. ») dont on entend la résonance en coulisse, le rideau noir est chassé par un
corps enroulé dans le tissu même. La sihouette, qui court, est très perceptible dans ce dernier mouvement
horizontal. Parfois, suivant l’intrigue de la pièce, le rideau bleu ciel, appelé Asagimaku, masquant la préparation d’un décor, est lâché subitement depuis les cintres afin de ménager un effet de surprise et d’accélération dans le récit. Il y a là une véritable chorégraphie verticale, horizontale tant du dévoilement que
de l’effacement. Le théâtre est une machine à voir et le rideau est sa paupière. Le théâtre met en scène
l’acte de voir autant qu’il construit des images. Le rideau scande, découpe, sépare, permet l’éllipse, la formation de l’image, du sens, sa transformation. Comme le battement de paupière ou le sommeil restaurent
et permettent de continuer de voir. Dans le cri « Tôzai », j’entends un appel, une ouverture. L’événement à
venir est déjà vivant dans cet appel. Le théâtre comme ouverture et battement permanent. Tôzai !..., la pièce
chorégraphique éponyme, fera de cette « annonciation » son sujet. Tôzai !... se pense comme un mille feuille
d’ouvertures, comme un effeuillage de rideaux permanent.
La danse de l’avant
À ce moment de notre recherche, une figure se détache : Sambaso. Sambaso est une figure de l’avant. Au
Bunraku encore, sa danse a lieu avant la représentation elle-même, devant le rideau, pour préparer la scène ;
à un moment où le public entre, s’installe et ne prête pas forcément attention à la scène. Ce sont des artistes en formation qui l’exécutent. Sambaso, figure populaire, nettoie, chasse ce qui est néfaste, mais aussi
prépare la scène, sème afin que du nouveau advienne. Sa danse, très dynamique, est faite d’étranges bonds
de « grue » et répond, dans un rapport tendu, à un tambourin. C’est une figure associée aux forces du perpétuel recommencement de la vie. En studio, j’ai commencé de travailler cette gestualité de la préparation
de l’espace, le découpage très géométrique de celui-ci et aussi le rythme vif, emporté et la durée resserrée
que doit recouvrir « cet avant ». Une piste émerge que des Sambaso successifs viennent rythmer la pièce
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de leur différentes façons d’interpréter cette danse qui est une sorte de « Sacre » en soi même. Quelle danse
se trouve nichée, pliée dans les rideaux avant que le spectacle ne commence ? Dans les plis des rideaux
persistent des danses que l’on n’a pas vues, que l’on n’a pas bien vues, qui ne sont pas encore arrivées, ou
que l’on ne peut voir. Des danses qui célèbrent à leur manière leur propre apparition, leur recouvrement
aussi. Nos corps les dévoileront, les déplieront, les inventeront, les restaureront. Nous naviguerons entre
bains de l’histoire, anachronisme et ferons surgir notre propre danse de l’avant. Tôzai !...
Emmanuelle Huynh
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Emmanuelle Huynh
Emmanuelle Huynh a fait des études de philosophie et de danse. En 1994, elle bénéficie d’une bourse Villa
Médicis hors-les-murs pour un projet au Viêtnam et crée, à son retour, le solo Múa qui inscrit la collaboration avec des artistes de champs différents au cœur de son travail. Elle poursuit avec le duo Tout contre
(1998), puis Distribution en cours, qui place un astrophysicien et sa recherche sur les trous noirs au centre de
la danse (2000) ; Bord, tentative pour corps, textes et tables, avec des textes de Christophe Tarkos (2001) ; Numéro (2002) ; A Vida Enorme/episode 1 (2003). Sont créés ensuite Heroes (2005), Le Grand Dehors, conte pour aujourd’hui (2007), Monster Project (2008) avec le chorégraphe japonais Kosei Sakamoto, Cribles, légende
chorégraphique pour 1 000 danseurs au festival Montpellier Danse 2009. Elle crée Augures, une pièce pour sept
interprètes, en 2012 aux Rencontres Chorégraphiques et Spiel, un duo avec Akira Kasai au Festival d’automne 2012. Emmanuelle Huynh dirige le centre national de danse contemporaine d’Angers (CNDC) de février 2004 à décembre 2012, et refonde l’école en 2004, en créant notamment un nouveau cursus, Essais, qui
dispense aujourd’hui un Master. Elle réactive sa compagnie MUA au 1er janvier 2013.
Katerina Andreou
Après ses études en droit à l’Université d’Athènes Katerina Andreou a été formée en danse à l’École Supérieure de Danse d’État d’Athènes. En Grèce elle a travaillé avec les compagnies de danse Creo, Hellenic
Dance Company, Iris Karayan et depuis 2010 elle mène des projets chorégraphiques en participant au 5e
concours international pour chorégraphes « No Ballet » en Allemagne. De 2011 à 2013, elle intègre Essais,
le master international en création chorégraphique du Centre National de la danse contemporaine d’Angers (CNDC) dirigé par Emmanuelle Huynh. Pendant la formation, elle rejoint Transfabrik avec les écrivains
et critiques Franz Anton Cramer et Yvanne Chapuis. Dans le cadre du CNDC elle a conçu trois pièces, Manèges, Manèges vs Rbel fter m Heart et Sable. Son solo Manèges a été présenté au « Festival Critique » au CNDC
Angers et au Festival « Passage Recherche » à Weimar.
Jérôme Andrieu
Formé à la danse contemporaine au CNSM de Paris, Jérôme Andrieu a été un interprète régulier de Daniel
Larrieu, participant pendant 13 ans à toutes les créations de la compagnie ainsi qu'à la reprise de pièces de
répertoire, dont l’emblématique Waterproof. Une longue expérience le lie à Mié Coquempot dont l’écriture
chorégraphique entretient un rapport étroit avec la musique contemporaine . Cette démarche vise aussi les
arts plastiques comme en témoigne la pièce Trace inspirée du mouvement Gutai qu’ils ont créée ensemble
au Japon à l’occasion d'une résidence à la Villa Kujoyama à Kyoto. Il apprécie la démarche d'Herman Diephuis, rencontré chez Mathilde Monnier, qui focalise l'attention des interprètes sur des intentions presque
théâtrales, tout comme celle de Fanny de Chaillé qui, non sans humour, lui fit d'abord prétendre être mannequin puis victime d'un tremblement de terre ! Amateur de montage vidéo, Jérôme a réalisé de courts
films dont Rewind, Sur-prise dans le cadre d’un projet initié par Rachid Ouramdane, et Démonstration pour
Stéphanie Aubin. Il a réfléchi à la mutation et l’uniformisation des corps auprès de Laure Bonicel, fait
mauvais genre avec Alain Buffard et la ronde (Cribles) en compagnie d’Emmanuelle Huynh. Sa rencontre
avec Joanne Leighton a commencé par un jeu autour du cadavre exquis et se poursuit en 2013 sous la forme
d’un solo. Cette année, par ailleurs, il accompagne le travail de Pauline Simon et s’associe à Betty Tchomanga et Oriane Déchery pour une pièce à jouer au pied de bâtiments en ruines…
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Bryan Campbell
Bryan Campbell, artiste chorégraphique américain basé à Paris, fait ses études à la Tisch School of the Arts
(New York US) et la Salzburg Experimental Academy of Dance (AT). Ensuite il est invité à participer à
ex.e.r.ce 09/10 au CCN de Montpellier. Il crée deux pièces, Research for the quadruped protagonist et QUADRUPED PROTAGONIST, qui sont produites au Théâtre de la Cité Internationale (Paris), l’Espace Bernard
Glandier (Montpellier), GogolFest (Kiev UA), Movement Research (New York US), KUNSTKOMPLEX (Wuppertal D), et Beursschouwburg (Bruxelles BE). Il obtient deux résidences à PACT Zollverein (Essen D), ainsi
qu’une résidence de recherche, TanzRecherche, à Wuppertal initiée par le NRW Kultursekretariat. Il est récemment engagé comme interprète dans des créations de David Wampach, Loïc Touzé, et Jana Unmüssig.
En 2014 il crée MARVELOUS, un projet d’édition et performance.
Volmir Cordeiro
Volmir Cordeiro est né en 1987 au Brésil. Diplômé en théâtre à l'Université Fédérale de l'État de Rio de Janeiro, il est actuellement étudiant au sein de la formation ESSAIS au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Depuis 2004, il se consacre à la création en danse contemporaine. Volmir a travaillé avec
les chorégraphes brésiliens Alejandro Ahmed (Grupo Cena 11), Cristina Moura, Naiá Delion, Renato Linhares et intérprete chez Lia Rodrigues de 2008 à 2011. Il a crée avec Michel Reilhac et Amael Mavangouve
la chorégraphie Rougi pour le Bal Moderne 2012. Son dernier travail, Ciel, a été conçu et présenté au Centre National de Danse Contemporaine d'Angers et au Festival Panorama de Dança à Rio de Janeiro.
Madeleine Fournier
Madeleine Fournier, danseuse, interprète et chorégraphe, s’est formée à la danse au Conservatoire National Régional de Paris et au CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh. Elle y a rencontré entre
autres, Isabelle Launay, Vera Mantero, Léa Gauthier, Ko Murobushi. En 2006, elle a été stagière danseuse
au sein de la compagnie DCA Philippe Decouflé pour la création de Sombrero. En 2010 elle reçoit la bourse
DanceWEB dans le cadre du festival Impulstanz à Vienne. Depuis 2007 elle a collaboré avec divers chorégraphes et arstistes visuels en France, en Allemagne et en Belgique, Odile Duboc (Rien ne laisse présager de
l’état de l’eau, Trois Boléros, Insurrection), Anna Konjeztky (Tagebuch), Laure Bonicel (Bad seeds), Emmanuelle
Huynh (Cribles), Fabrice Lambert (Solaire, Faux Mouvement), Sara Manente (Faire un four), Fanny de Chaillé
et Philippe Ramette (Passage à l’acte), Loïc Touzé (Ô Montagne), Moser et Schwinger et Boris Achour. Depuis
2008 elle collabore avec Jonas Chéreau dans un travail de recherche chorégraphique. Ensemble ils ont créé
le duo Les interprètes ne sont pas à la hauteur, présenté dans divers contextes (église, galerie, studio, théâtre)
et dernièrement Sexe symbole (pour approfondir le sens du terme) présenté au festival Artdanthé à Vanves en
2013. Elle suit aussi des études de sociologie/ethnologie à distance à l’université de Strasbourg.
Pascal Quéneau
Après une formation d’art dramatique auprès de Blanche Salant au Centre Américain à Paris, Pascal Quéneau travaille au théâtre, au cinéma et à la télévision. Son intérêt pour la danse se précisant au fil du temps,
il engage des collaborations avec de nombreux chorégraphes parmi lesquels : Boris Charmatz, Emmanuelle
Huynh, Olivia Grandville, Anne Collot, Maguy Marin, Dominique Brun, Véra Mantero, Nathalie Collantes,
Christian Rizzo, Cécile Proust, Lisa Nelson, Simone Forti, Julyen Hamilton, Le Quatuor Knust… Tout en
participant à de nombreuses performances dans différents contextes et maintenant un travail pédago-
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gique depuis des années, Pascal Quéneau ne cesse parallèlement de diversifier ses activités et d’accompagner des projets artistiques comme collaborateur à l’écriture, au son, à la conception et à l’organisation, ou
au travail sur l’interprétation.
Jocelyn Cottencin
Après une double formation en art et architecture, Jocelyn Cottencin s’intéresse à différents domaines des
arts dit appliqués - notamment le design, l’architecture, le graphisme. Considérant la typographie comme
un matériau graphique et plastique, Jocelyn Cottencin l’expérimente à travers différentes formes : la performance, l’intervention dans l’espace public, l’installation, le dessin, le livre, l’espace scénique comme
dans Vocabulario en 2007 réalisé avec Tiago Guedes et I Can’t Believe The News Today, réalisé à Pau en 2009.
Il collabore depuis une dizaine d’année avec le chorégraphe Loïc Touzé et a conçu les dispositifs scéniques
de plusieurs pièces dont LOVE (2003), 9 (2007), La Chance (2009) et récemment Gomme (2011) et Ô MONTAGNE (2012). En 2009, il travaille avec la chorégraphe Emmanuelle Huynh pour la création de la pièce
Cribles. En 2010, il prend part au projet J’ai tout donné d’Alain Michard pour le Centre Culturel Colombier et
y réalise le Centre de documentation, installation mêlant architecture et mobilier. Dans le cadre de la manifestation Estuaires à Nantes, il développe ECHOES une installation lumineuse sur l’île de Nantes qui est présentée à la Nuit blanche à Paris en 2012. En janvier 2013, il inaugure un projet de 1% réalisé pour la nouvelle
« Mediathèque Auditorium » (l’écho) au Kremlin Bicêtre. Dans ce cadre, il créé l’installation pérenne Red
Squares. Fondateur de LieuxcommunsTM en 2001, plateforme de travail autour du graphisme et de l’art
imprimé, Jocelyn Cottencin intervient dans différentes écoles françaises et étrangères, il enseigne depuis
2005 à l’École européenne supérieure d’art de Bretagne.
Matthieu Doze
Matthieu Doze étudie la danse auprès de Joëlle Faure à Marseille, au Merce Cunningham Studio à New
York, puis au sein de la deuxième cellule d'insertion professionnelle de la compagnie Bagouet à Montpellier. Il sera interprète à la création de Necesito et So schnell les deux dernières pièces de Dominique Bagouet,
ainsi que dans des reprises du Saut de l’ange, Les petites pièces de Berlin, Meublé sommairement, puis enfin dans
ONE STORY, as in falling la pièce que Trisha Brown viendra réaliser avec les danseurs de la compagnie bagouet en 1992. Toujours d'abord interprète, il fait route ensuite ou encore avec Daniel Larrieu, Olivia Grandville, Alain Buffard, le Quatuor Albrecht Knust, Loïc Touzé, Christian Rizzo, Emmanuelle Huynh, Fanny de
Chaillé, Claudia Triozzi... Depuis 1995, attentif aux rencontres, il coopère aussi bien avec des plasticiens, des
cinéastes, des metteurs en scène, des musiciens, des photographes... Depuis sous eXposé, performance pour
un danseur, deux assistants, et trois projecteurs super8 présenté à Tours dans la cave d'un café en 1996, son
travail cherche à projeter le corps, ses mouvements, ses gestes, dans des espaces singuliers toujours soucieux d'ici et de maintenant, de poétique et de politique, à travers des performances, des installations, des
films, des partitions sonores... En 2009, il est assistant et performer pour The host and the cloud live et film
de Pierre Huyghe. En 2010, il est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyôto. En 2011, il présente Je ne suis pas une
acquisition récente à Paris (FRAC-Île de France). En 2012, il accompagne comme assistant le projet I am what
I am de Magali Caillet. En 2013, il rejoint la Cie RAMa comme assistant, dramaturge et sonographe pour En
amour il faut toujours un perdant, puis Un goût exquis qui sera créée en 2014. TÔZAÏ!... sera sa quatrième partition sonore pour le travail d'Emmanuelle Huynh, après Le grand dehors (2007), Shinbai, le vol de l'âme (2009),
et Spiel (2012).
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