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DOSSIER DE PRESSE
15 ans d’activité
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CAVES DE COURTEN
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Dossier de presse
15 ans d'activité
du 14 au 28 novembre 2012
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TABLE DES MATIERES
Communiqué de presse et programme
page
3-4
« Ça n'arrive qu'aux vivants » - Frédéric Recrosio
Chansons drôles mais pas que
page
5-6
« Karim Slama Best of » - Karim Slama
page
7-8
« A part ça, la vie est belle » - Jean-Jacques Vanier
page
9-10
« Kaléidoscope » - Cie Opale
page 11-12
« Andromaque » - Cie les Epis Noirs
page
« Ensemble mais pas que ...»
Célina Ramsauer, Pascal Rinaldi et Sylvie Bourban
page 14-16
« DJ Wicky »
page
« Le chant du bouquetin » - Cie corsaire sanglot
page 17-19
Photographies de presse en couleurs
page
Renseignements pratiques
page 20-21
Spectacles
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Anniversaire en six actes et nouveau départ
Pour leurs quinze ans, les Caves de Courten s’offrent six soirées pleines de rires et
d’émotions. Entre le 14 et le 28 novembre, elles accueillent des artistes qui ont
contribué à leur succès. Cet anniversaire marque la fin des activités de l’Association
qui animait les lieux. Dès juin 2013, la salle sera entièrement gérée par la Ville de
Sierre.
Depuis 15 ans, une dizaine de passionnés sélectionnent et programment les événements théâtraux et
visuels des lieux. L’Association des Caves de Courten (ACDC) a réalisé son rêve dès 1998: faire vivre
ce petit théâtre aux formes brutes et chaleureuses, dans les fondations de la Maison de Courten, au
cœur de Sierre. Au fil des ans, grâce à la qualité de sa programmation et à l’ambiance unique de ses
murs, la salle a pris sa place dans le paysage culturel romand. 144 spectacles et 23 expositions ont
été présentés à une totalité de 30'000 spectateurs.
Cet anniversaire signe une réorientation des Caves et de leur gestion. L’espace sera désormais
entièrement conduit par la Municipalité, avec l’appui d’une nouvelle association. L’ACDC devient
l’ASAC: Association sierroise des Amis de la Culture, dont la mission sera de promouvoir et de
soutenir les activités des salles de spectacles de la ville. La Ville pourra ainsi exploiter au mieux la
complémentarité des Caves et de leur grand frère le Théâtre Les Halles.
Coups de coeur
Pour marquer le coup, l’ACDC propose six soirées pendant le mois de novembre. Des moments
pleins d’humour, de tendresse et de poésie, des coups de coeur qui ont frappé les lieux de leur talent
et de leur présence. Ouverture des feux le 14 novembre avec l’humoriste valaisan Frédéric
Recrosio, qui présente son spectacle de chansons «ça n’arrive qu’aux vivants…». Mises en musique
par Alain Roche, ces compositions révèlent une autre facette de l’artiste, pleine d’émotion et de
lucidité. Le lendemain, un autre humoriste romand occupe la scène des Caves de Courten: Karim
Slama et son « Best of ». Vendredi 16 novembre, place à Jean-Jacques Vanier, qui fut l’un des
piliers de l’émission de Laurent Ruquier «Rien à cirer» sur France Inter. Son spectacle «A part ça, la
vie est belle» se présente comme un récit aussi limpide qu’hilarant. La quatrième soirée invite le public
à un jeu de mots et de tarots, concocté par l’auteur Eric Masserey et la compagnie Opale. Les
spectateurs-joueurs découvriront certaines expressions françaises sous un jour nouveau.
Soirée spéciale le 24 novembre
Une semaine plus tard, le 24 novembre, les Caves organisent leur grande soirée d’anniversaire au
Théâtre Les Halles dès 19h, histoire d’inaugurer les synergies futures entre les deux salles. On y verra
le music-hall tragico-burlesque de Pierre Lericq et de sa bande des Epis noirs, intitulé
«Andromaque»; puis le concert «Ensemble, mais pas que…» avec Célina, Pascal Rinaldi et Sylvie
Bourban.
La reprise de la création «Le Chant du Bouquetin» de Pierre-Isaïe Duc, signera «le bouquet final» de
ces festivités le 28 novembre aux Caves de Courten COMPLET.
Spectacles aux Caves de Courten à 20h, ouverture des portes à 19h30. La soirée anniversaire
du 24 novembre débute à 19h au Théâtre Les Halles. Réservations: www.cavesdecourten.ch
Contacts: Jean-Michel Salamin, président de l’ACDC, +4179 251 53 48 / ou Rachel Pralong,
directrice artistique de l’ACDC + 4127 452 02 31 [email protected]
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Programme
Mercredi 14 novembre 20h
« ça n'arrive qu'aux vivants », durée 75’
Frédéric Recrosio
Jeudi 15 novembre 20h
« Best of de Karim Slama », durée 90’
Karim Slama
Vendredi 16 novembre 20h
« A part ça la vie est belle », durée 90’
Jean-Jacques Vanier
Samedi 17 novembre 20h
« Kaléidoscope », durée 75’
Cie Opale
Samedi 24 novembre
19h « Andromaque », durée 90'
Cie les épis Noirs
21h30 « Ensemble, mais pas que ... », durée 60'
Célina, Pascal Rinaldi, Sylvie Bourban
23h00 « DJ Wicky »
Mercredi 28 novembre 20h
« Le chant du bouquetin », durée 60’
Cie corsaire sanglot
Caves de la Maison de Courten, Rue du Bourg 30, CH – 3960 Sierre
Réservations : www.cavesdecourten.ch
Ouverture des Caves et vente des billets à 19h00
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Mercredi 14 novembre 2012 à 20h
« ça n'arrive qu'aux vivants »
Chansons
Durée : 75’
Chansons drôles mais pas que
Compositions, textes et chant : Frédéric Recrosio
Compositions, arrangements et piano : Alain Roche
Création lumière : Antoine Friderici
Conception son : Jérôme Burri
Collaboration artistique : Jean-Luc Barbezat
Construction décor : Cédric Berthoud
© Yan Seiler
Frédéric Recrosio est un homme de mots, un homme d’histoires – des histoires dans lesquelles des
sentiments trop forts font se bousculer les mots. Est-ce pour les dompter, pour les caresser, pour les
dresser en bouquets amoureux qu’il a décidé d’écrire des chansons ? Dans ses chansons, les
sentiments trop forts s’enivrent des mots, de leur douceur, de leur ferveur, de leur élan, de leur
chaleur. Dans ses chansons, les sentiments trop forts posent leurs mots sur des mélodies vraies – je
veux dire : des mélodies qui en dévoilent toute la vérité. Alors, quand il chante, Frédéric n’est pas
moins romantique, il n’est pas moins cruel. Il est peut-être moins cruel avec le romantisme…
Bertrand Dicale - Le Figaro, spécialiste en chanson française
Frédéric Recrosio est humoriste mais pas que
Comédien, il a créé et joué ses seul en scène "Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse" et
précédemment "Rêver, grandir et coincer des malheureuses" en Suisse, en France et au Québec. Par
ailleurs, il a participé à des aventures collectives comme "Los Dos", "Sion 2006 quand même" et la
"Revue de Cuche et Barbezat" et les présentations de galas télévisés (TSR, France 4) lors du Festival
du rire de Montreux. Auteur, et en parallèle à ses monologues, il a écrit pour d’autres ("Sion 2006
quand même", Yann Lambiel, Karim Slama, "la Revue de Cuche et Barbezat", Jérémie Kisling), dans
les journaux (Le Matin Dimanche et La Liberté). Par ailleurs, "rêver grandir et coincer des
malheureuses" a été adapté pour les Editions INTERVISTA de Luc Besson.
On a pu l’entendre par ailleurs à la radio (RSR la Première, France Inter) et
le voir à la télévision (TSR, CANAL +, France 4)
BIOGRAPHIE
SCENE
• Création, écriture et jeu d’"AIMER, MURIR ET TRAHIR AVEC LA COIFFEUSE. ITINERAIRE DE
L'AMOUR NORMAL" en 2008 à Sion (450 représentations à ce jour, dans toute la Francophonie,
actuellement en tournée).
• Jeu dans la pièce de théâtre "LE BERET DE LA TORTUE" mise en scène par Etienne de Balasy,
création et tournée Suisse Romande dès août 2010.
• Création, écriture et jeu de "REVER, GRANDIR ET COINCER DES MALHEUREUSES.
BIOGRAPHIE SEXUELLE D'UN GARCON, PAS MIEUX" en 2003 (500 représentations dans toute la
Francophonie).
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• Lauréat du Devos d'or aux Devos de l'humour de Monnaie (F). Participation à de nombreux festivals
(Avignon, Paris fait sa comédie, Montreux, Le grand Rire Bleu (Québec), Marrakech (MAR), Rochefort
(B), Morges-sous-rire (CH), Caprices (CH), Monnaie (F), Seynod (F)...
• Co-écriture du spectacle de Karim Slama "KARIM SLAMA CHERCHE UN PEU D'ATTENTION" mise
en scène par Jean-Luc Barbezat en 2007.
• Création, écriture, jeu et assistanat de mise en scène de "SION 2006 QUAND MEME" (la cérémonie
d'ouverture), dans le rôle du porteur de flamme, à la Belle Usine de Fully, mise en scène par Jean-Luc
Barbezat (2006, 20 représentations exceptionnelles)
• Création, écriture et jeu dans "LA REVUE DE CUCHE ET BARBEZAT" mise en scène Michèle
Guigon (2003/2005)
• Création, écriture et jeu dans les spectacle des "LOS DOS" avec Frédéric Mudry. "GENTLEMAN
AGREEMENT" (2000) - "UN PEU DE POESIE, MERDE..." (1999-2000) - "EN CAS DE MALAISE..."
(1997-1999)
TELEVISION
• Chroniqueur dans "La Grosse Emission" (Comédie ! – 2008).
• Chroniqueur dans "L'EDITION SPECIALE" sur Canal + (2007)
• Chroniqueur dans "SCENES DE MENAGE" de la TSR1, animée par Martina Chyba (dès 2004)
• Jeu dans les faux reportages de l'émission "VERSO" de la TSR1 (24 n° jusqu'en 1999)
RADIO
• Chroniqueur de l'émission "LE FOU DU ROI" sur France Inter, animée par Stéphane Bern (dès
2007)
• Chroniqueur de l'émission satirique "LA SOUPE EST PLEINE"; "DEVINE QUI VIENT DINER" ; "LES
MOTS POUR LE LIRE"; "GRAINS DE SOUPE"; "L'EAU FERRUGINEUSE" sur RSR la Première.
EDITION
• Adaptation de "rêver, grandir et coincer des malheureuses" pour les Editions Intervista de Luc
Besson.
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Jeudi 15 novembre 2012 à 20h
« BEST OF de KARIM SLAMA »
Humour
Durée : 90’
Mise en scène : Jean-Luc Barbezat
Bande sonore : Jacques Zürcher
Création lumière : Alain Boon
Né à Lausanne de 16 avril 1976.
Marié, deux enfants.
2010
Reprise de Karim Slama cherche encore un titre pour son spectacle
Karim Slama cherche un peu d’attention (Suisse-Allemande)
Spectacle de fin d’année StilleKarcht, Casino Winterthur
Extrait dans l’émission de la télévision Suisse-Allémanique SF, Giaccobo/Müller
Présentation et jeu au 4ème Festival d’humour de Tunis
Reprise du Carnaval des Animaux, Opéra de Montpellier
2009
Karim Slama cherche un peu d’attention (dernières romandes et Suisse-Allemande +
scolaires)
Création et Tournée de « Karim Slama cherche encore un titre pour son spectacle »
Tournée romande et tessinoise au cirque Knie
2008
Tournée de Karim Slama cherche un peu d’attention + Suisse-Allemande
Le Carnaval des Animaux, mise en scène de Gérard Demierre, Compagnie Arts-En-Ciel
Gala du Festival du Rire de Montreux.
2007
Création du sketch de voltige « Airs Sports »
Tournée de Karim Slama cherche un peu d’attention + Suisse-Allemande
Direction artistique et jeu pour l’Event « 100 ans des Retraites Populaires »
Spectacle itinérant « Karim Slama cherche sa cigale et sa fourmi » pour les Retraites
Populaires
France2, duo avec Opoix dans « les 60 secondes pour rire »
Gala du Festival du Rire de Montreux
TSR, « Petit Monde de » : Philippe Cohen, Cuche et Barbezat
TSR, captation de « Karim Slama cherche un peu d’attention »
2006
Reprise et tournée du Médecin malgré lui ou le Toubib à l'insu de son plein gré
Cérémonie d’ouverture des jeux olympiques de Sion 2006 Quand Même
Rsr, grille d’été, Et si je vous dis
Revue de Cuche et Barbezat
Tournée de Karim Slama cherche un peu d’attention
Gala du Festival du Rire de Montreux
2005
Le médecin malgré lui ou le Toubib à l'insu de son plein gré d'après Philippe Cohen,
Confiture
Création et tournée du nouveau one-man-show, Karim Slama cherche un peu d'attention
La Revue de Cuche et Barbezat
Gala du Festival du Rire de Montreux
2004
Présentation de la « Bourse suisse au spectacle de Thune »
« Les Baby-Sitters », spectacle sonore et visuel. Prix coup de cœur du Festival
Morgessous-Rires
RSR, chroniqueur dans la nouvelle "Soupe", jusqu’en 2007
Folle Amanda, Théâtre Montreux Riviera
(+ Le Film 1, Exporacteurs, Forums, Meurtres et Mystères, Improsteurs, Soupe est Pleine,
impro)
2003
TSR : « Les Piques-Meurons », « Les P’tits Z’Aventuriers » et « Le Journal de la Playa»
« Les Exporacteurs », improvisation pour la Compagnie Confiture. Encore joué.
« Le Revue de Cuche et Barbezat »
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2002
2001
2000
1999
1997
1996
« Les Gaous (Jeunes, beaux mais détraqués) ». Long métrage d’Igor Sk et Jean-Marie
Poiré
Télévision Suisse Romande « La Playa », « La Nuit des Publivores »
One-man-show « Le Film 1 », prix spécial du jury « Nouvelles Scène 01 ». Joué jusqu’en
2004
TSR « Génération 01 »
« Mondial d'impro Juste Pour Rire 01 » à Montréal
Sketch avec « Cuche et Barbezat » pour Naftule Productions
Sketches d’intro des émissions de « La Soupe est Pleine à la RSR ». Réalisé jusqu’en
2004
« Mondial d'impro Juste Pour Rire 00 » à Montréal
« Les Oubliés de la Vigne » durant la fête des Vignerons
« Le Caméléon », théâtre forum, toujours actif
Spectacles d’improvisation et cours pour CréeAct. Toujours actif.
« Les Improsteurs », joué jusqu’en 2005
Equipe suisse d'improvisation professionnelle. Toujours actif.
En savoir plus sur Karim Slama
C’était le moment pour Karim Slama de se remettre à la tâche suite au succès de son dernier
spectacle « Karim Slama cherche un peu d’attention ». Il en a tant trouvé (d’attention) que celui-ci a
même dépassé les limites de notre Romandie pour faire découvrir son univers aux Français, Belges et
même…Suisses-Allemands. Bientôt 4 ans de tournée, plus de 150 représentations et toujours cette
même envie de faire encore mieux. Faire mieux parce que chaque spectacle apporte de nouveaux
outils à son art et de nouveaux objectifs artistiques. Pour son troisième one-man-show, Karim reste
fidèle à son metteur en scène Jean-Luc Barbezat et au concepteur de toutes ses bandes sonores
depuis 9 ans, Jacques Zürcher. Nouveau dans l’équipe, Karim a pris comme régisseur et créateur
lumière Alain Boon, ayant notamment travaillé sur les spectacles de Yann Lambiel et Marie-Thérèse
Porchet. Il y apporte là toute son expérience pour ajouter au son et au mouvement l’élément important
de la lumière.
Pour l’écriture, il s’est fait conseiller et aider par Julien Opoix, fidèle ami et comédien depuis les débuts
de Karim en improvisation ainsi que par Laurent Nicolet, ancien partenaire à la RSR sur l’émission la
Soupe. Le résultat de ce travail est une diversité de styles de sketches que Karim explore avec sa
gestuelle si personnelle qui fait sa marque de fabrique. En quelques années, Karim Slama est devenu
un membre incontournable du monde des humoristes romands. La qualité et l’originalité de ses
prestations sont unanimement reconnues par les professionnels et son public toujours plus grand. Il a
conquis les jeunes, les moins jeunes et les plus jeunes du tout...
Description
De plus en plus à l’aise dans son univers sonore, Karim Slama et Jean-Luc Barbezat ont désiré
continuer à évoluer dans cette discipline tout en essayant de varier les styles, les plaisirs et
s’approcher au mieux de l’univers de Karim. Il s’agit ici d’une succession de sketches mélangeant tant
des performances sonores que du jeu de comédien pur. Les sujets, très variés, nous font osciller entre
le vrai et le farfelu, entre le triste et le drôle, entre le commun et l’exceptionnel. Karim partage aussi
ses expériences en y mêlant autant ses bonheurs que ses craintes. « Être père, Les ados, Sortie à
ski, Le moustique, … » Il nous joue des inconnus, comme nos proches. « Le ventriloque, Mouloud, le
passionné de tuning, … ». Une multitude de situations mélangent danses, mimes et synchro. « Le
grand restaurant, vie d’un poisson, l’opéra et le Bollywood». Et c’est toujours avec sa spontanéité née
de son expérience de l’improvisation théâtrale que Karim vient s’exprimer, changeant parfois le
spectateur en spect – acteur. Ce dernier show, car malgré sa légèreté en est un, est à la fois simple et
étonnement précis. Sans prétention, sans politique, sans critique, juste un prétexte pour s’amuser.
Une légèreté apportée avec professionnalisme. La vie, nos vies, sont donc le terreau de l’imaginaire,
transformé avec humour, décalage et poésie grâce à un univers sonore et visuel hors du commun. Il y
a dans «Karim Slama cherche encore un titre à son spectacle» du jeu, du mouvement, des
couleurs, des connivences et surtout un enjeu majeur, faire rire. Tellement de choses, qu’un seul titre
n’y suffirait pas.
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Vendredi 16 novembre 2012 à 20h
« A part ça la vie est belle »
Jeu : Jean-Jacques Vanier
Texte : François Rollin et Jean-Jacques Vanier
Mise en scène : François Rollin assisté de Delphine Gustau
Costume : Hélène Kritikos-Voisin
Lumière : Jean-Pierre Créance
A part ça production
France
Durée : 90’
© Jean Tholance
Il est question de lois des séries, de hauteurs de ponts et de longueurs d’élastique, de manteaux
neigeux ou pas, de trous autour d’une carotte…, tout ça pour parler de la mort de deux amis. Surtout,
n’attendez aucune logique, aucun artifice ; ne cherchez pas à vous prendre la tête : laissez-vous
surprendre par le talent de Jean-Jacques Vanier. Pour rire aux éclats.
La pièce
Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas un spectacle plus drôle, plus dingue et plus intelligent à la
fois ! Dans « A part ça, la vie est belle », coécrit et mis en scène par l’excellent François Rollin,
Vanier nous tient par le bout des zygomatiques et des neurones avec le sujet qui prête le plus à rire :
la mort. Il y a d’abord celle d’un premier ami qui a eu la mauvaise idée de sauter du pont de Juvisy
avec l’élastique prévu pour le pont de Fontainebleau. Erreur de casier… Et c’est au tour de Vanier de
s’élancer, suspendu au fil de son délire verbal. Yo-Yo flegmatique à la puissance comique irrésistible,
il rebondit d’interrogations existentielles en réponses absurdes, jusqu’au coma. Tiré d’entre les morts
par son fils qui le traite de casse-couilles, il se voit bien réincarné en carotte. Un légume phallique qui
vaut bien le gratin d’endives sur lequel il fantasmait… Mais arrêtons là ce déluge pornographique. A
part ça, Vanier, la vie est belle ?
« J’ai deux amis qui sont morts, un d’abord et l’autre après », dit-il dans un grand souci de clarté – il
débite son monologue virtuose d’un ton monocorde (affectueux et enthousiaste), au ras des
pâquerettes, sans faire le malin. Avec, derrière cette simplicité, toutes les subtilités d’une intelligence à
fleur de peau. Aspiré par son récit plutôt que par ses états d’âme, il raconte comme un enfant
raconterait ses vacances. Evidemment, il ne répond pas à la question qui le tarabuste : où sont
passés ses amis et y a-t-il une vie après la mort ? Mais en sortant de là, on est sûr d’une chose : il y a
une vie avant la mort.
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Jean-Jacques Vanier a joué :
Au théâtre
« Mon journal Intime » de J.J Vanier
« L’ours » et « La demande en mariage » de Tchekhov
« Comme des étoiles » de Cindy Lou Johnson
« L’envol du pingouin » de François Rollin et J.J Vanier
« Le Bourgeois Gentilhomme » de Molière
« A part ça la vie est belle. » de François Rollin et J.J Vanier
Au cinéma
« A la campagne », « Western », « Les femmes ou les enfants d’abord », « Attention fragile »
de Manuel Poirier
« La séparation » de Christian Vincent
« Tristan » de Philippe Harel
« Les amateurs » de Martin Valente
« Illumination » de Pascale Breton
A la radio, il a été un des piliers de l’émission de Laurent Ruquier « Rien à cirer » sur France Inter.
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Samedi 17 novembre 2012 à 20h
« Kaléidoscope »
Compagnie Opale
Lecture
Durée : 75’
Jeu : René-Claude Emery, Jacques Maitre
Anne Salamin, Olivia Seigne, Erika Von Rosen
Texte : Eric Masserey, Editions Bernard Campiche
La lecture
Les mots ont une belle allure ou une sale gueule. Osez, avec nous, le tarot des mots…
Il était une fois
Ils se connaissent à la ville. Ils sont amis, copains ou parents. L'une est comédienne, un second
plasticien, une troisième musicienne, d'autres touchent à l'expression corporelle. Ils se voient, ils
échangent. Fatalement, ils se retrouvent à la scène.
En 1985, la Compagnie Opale naît en même temps que son premier spectacle. "Trois gouttes vertes",
un intermezzo joyeusement délirant, séduit le public très officiel du Prix de l'Etat du Valais.
Premier prix, première reconnaissance publique. Anne Salamin, comédienne et metteur en scène,
lance une idée farfelue. Profitons de cet élan, dit-elle, et créons une troupe professionnelle. Farfelu,
parce que le Valais, ses sociétés, ses banques, ses sponsors, se tournent plus volontiers vers les
combats de reine que vers la création artistique. On lui dit: "bien sûr", "bravo", "comme cette idée est
belle"... On n'y croit pas trop.
Vingt ans plus tard, Opale est toujours là. La troupe a monté pas moins de quinze spectacles. Sans
jamais vendre son âme. Le professionnalisme, le souci permanent de qualité n'ont fait l'objet d'aucune
concession. L'approche artistique n'a pas changé. Le mélange des genres, entre théâtre, musique,
mouvement avait marqué la naissance d'Opale en 1985. Il reste la signature originale de la troupe.
Les comédiens se sont succédés au fil des ans. Normal. Il était, et il est toujours illusoire de vouloir
créer une troupe professionnelle permanente en Valais.
Anne Salamin persiste. Aussi patiente que têtue, elle monte ses spectacles avec trois bouts de ficelle
et deux clous, appelle les directeurs de salle, sollicite les Fondations. Quelques remarquables succès
l'encouragent. Les medias hors canton s'intéressent à cette troupe singulière. Les journalistes saluent
la qualité des spectacles. Des artistes d'ailleurs, comédiens ou metteurs en scène, rejoignent Opale le
temps d’un projet.
Opale signe. En 2005, La troupe fête ses vingt ans avec Marivaux et sa "Double inconstance". Une
pièce revisitée par le metteur en scène Daniel Wolf.
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Esprit de la Compagnie
La ligne d’Opale n’est pas toute droite. En plus de vingt ans, au gré des rencontres et des lieux,
l’identité de la compagnie a évolué. Voici ce qui la caractérise :
Des lieux inattendus. Quand elle le peut, la compagnie explore des espaces qui ne sont pas prévus
pour le théâtre : les gradins d’une salle de spectacle, un court de tennis, les chambres d’un Château,
un pré au lever du jour, un ancien arsenal, etc.
Une création contemporaine. La signature d’Opale porte la marque d’aujourd’hui. Quel que soit le
texte. La compagnie met en scène Molière ou Marivaux en leur donnant une résonnance très actuelle.
Elle sert également des auteurs contemporains, tels que Koltès, Gracco Gracci, Raymond Farquet,
Eric Masserey, Corinna Bille.
S’engager en Valais. Opale travaille pour un théâtre professionnel dynamique en Valais. Elle n’hésite
pas à donner leur chance à de jeunes comédiens fraîchement formés.
Une préférence pour le travail de création en équipe. Opale mêle théâtre, arts visuels et
mouvement depuis sa naissance. Elle privilégie la collaboration avec d’autres artistes de la scène et a
signé plusieurs créations collectives.
Un intérêt pour des sujets ayant trait à la place des femmes dans la société.
Anne Salamin
Elle dirige Opale avec rigueur et enthousiasme. Anne Salamin est comédienne et metteur en scène.
Elle a initié une vingtaine de spectacles pour la compagnie qu'elle a fondée avec d'autres artistes en
1985. Dans ses travaux, elle privilégie une approche contemporaine des textes classiques, et explore
volontiers les terres fertiles de la recherche théâtrale.
Diplômée de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Genève, elle s’est également formée dans
l’atelier d’Alain Knapp à Paris. Avec la Cie Opale, elle participe au Festival Rilke à Sierre (2000-2009),
monte notamment « Les Femmes Savantes » de Molière sous la direction d’Alain Knapp, et,
« Sallinger », de Koltès, en coproduction avec la Cie Anadyomène, dirigée par Erika von Rosen.
Membre comédienne du collectif Iter, elle joue sous la direction du metteur en scène italien Walter
Manfrè (1999-2006) et du metteur en scène suisse Guillaume Béguin (2009).
Les Créations : « La Confession », « Le Voyage », « les Voix Humaines » et « Les Prétendants » ont
été présentées en Suisse Romande et à Paris.
Sur la scène alternative bernoise, Anne Salamin a interprété en solo « Maquillage», œuvre du
compositeur Guiseppe Giorgio Englert mis en scène par Matthias Peter.
Elle enseigne le théâtre au Conservatoire de Sion depuis 1987 et à l’Ecole de Théâtre de Martigny
depuis 2007.
Elle a, par ailleurs, reçu en octobre 2012 le Prix culturel de la Ville de Sierre.
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Samedi 24 novembre 2012 au Théâtre les Halles
A 19h
« Andromaque »
Texte, musiques et mise en scène : Pierre Lericq
Assistants Lucas Bléger et Nicolas Lepont
Avec Anaïs Ancel (Hermione), Muriel Gaudin
(Andromaque), Fabrice Lebert (Oreste) et Pierre
Lericq (La Mort, Pyrrhus)
Atelier Théâtre Actuel
France
Durée : 90’
Oreste aime Hermione, mais elle aime Pyrrhus, qui aime Andromaque…
Hermione, Andromaque, Pyrrhus et Oreste, « Andromaque fantaisie barock », music-hall dont le
personnage de La Mort est le maître de cérémonie, où comme dans une chanson, comme dans un
numéro, les personnages balancent perpétuellement entre le burlesque et le tragique. Paroles et
musiques s’entrelacent à la manière des chants du choeur, autour des parcours de ces quatre
personnages prisonniers de leurs rapports au pouvoir et à l’amour. Pierre Lericq joue avec les mots et
avec ses personnages à la fois forts et lâches, naïfs et cyniques, absurdes par nature et dans
l’incapacité de surpasser leurs peurs pour atteindre la liberté.
"La mise en scène est avant tout pour moi une énergie inspirée de la Comedia ou du clown. Chaque
scène et chaque chanson se construisent comme un numéro, et doivent se suffire à elles-mêmes. Le
texte est un tremplin pour le comédien pour trouver le rythme et l’émotion juste. A travers la danse, le
chant et l’interprétation, sans quatrième mur, l’acteur et/ou le personnage est amené à atteindre sa
propre démesure burlesque et poétique dans des scènes rigoureusement chorégraphiées.
Les personnages viennent de terminer une guerre et ont un nouveau monde à construire, c’est
pourquoi je souhaite les voir évoluer dans un chantier, une grande bâche sur le sol, des palettes, des
cubes de bois percussifs (type Cajon) chaque élément n’étant pas seulement un choix esthétique
mais pouvant servir d’instrument de musique. Les comédiens seront toujours sur le plateau, la bâche
déterminant l’aire de jeu, ils pourront ainsi être vue et jouer d’un instrument (guitare électrique, basse,
bouzouki…) autour de l’espace et être le personnage dans l’espace".
Pierre Lericq
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Samedi 24 novembre 2012 au Théâtre les Halles
A 21h30
« Ensemble mais pas que… »
Concert
Durée : 60’
Célina Ramsauer : chant et accordéon
Pascal Rinaldi : chant et guitare
Sylvie Bourban : chant et piano
Un tour de chant inédit, tour à tour en solo, en duo, en trio, au cœur d’un même univers
Célina Ramsauer
La particularité de Célina est d’être auteur, compositrice, interprète, accordéoniste, comédienne et
productrice mais c’est également son ouverture d’esprit et son besoin d’apprendre, elle dit d’ailleurs «
le fait d’être autodidacte dans mon métier aurait pu être un frein à ma carrière artistique si je n’avais
pas eu le bonheur de pouvoir autant voyager avec mes spectacles , c’est dans ces moments là que
j’apprends, que les gens des quatre coins du monde m’apprennent mon métier. »
Parcours artistique
Des tournées, spectacles sur les cinq continents.
Des lieux prestigieux tel L’Olympia de Paris, Centre National des Arts d’Ottawa, Les Francofolies
A travaillé entre autre avec Luc Plamondon, Georges Moustaki, Francis Cabrel, Marc Berthoumieux,
Christophe Battaglia, Georges Seba, Pierre Barouh, Henri Dès.
30 ans de Chanson Francophone et 23 ans de productions.
Discographie
1994 Album « A Vous »
1999 Album « Célina »
2003 Album « Aucune Frontière »
2006 Album « Ensemble au-delà des Frontières »
2008 Album « Tout et trois fois rien »
2009 Single « Ensemble »
2009 Single « Qui sommes-nous »
2010 Single « J’ai besoin de toi » en duo avec Henri Dès, en faveur de la Fondation FORCE pour la
recherche sur le cancer des enfants
2011 Album « ENSEMBLE »
Vidéo Clip
2009 « Lettre à Monsieur Moustaki »
2009 « Qui sommes-nous » en faveur des droits de l’enfant
2009 « Ensemble »
2011 « La petite Tonkinoise »
Filmographie
2010 « La cour de création » de et avec Francis Cabrel, Réalisation Patrick Savey
2011 « Passe-moi les jumelles » La petite Tonkinoise
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Pascal Rinaldi
Pascal Rinaldi, auteur, compositeur, interprète, arrangeur autodidacte, a d'abord été libraire pour faire
sérieux (pas longtemps...). Puis il a quitté les livres pour entrer dans la chair des mots, y mettre des
notes et les enrober de sons. Outre ses propres chansons, plusieurs albums à son actif, il collabore à
de nombreux projets, prêtant sa plume, ses mélodies, ses arrangements à d'autres chanteurs,
d'autres projets en musique ou en théâtre, au gré des rencontres, des amitiés, des coups de cœur ou
simplement pour mettre du beurre dans les épinards.
Libraire de formation, homme de plume et de lettres, Pascal Rinaldi est un artisan des mots, mieux, un
orfèvre qui aime ciseler couplets et refrains pour nous faire partager sa sensibilité à fleur d'âme et de
peau, sa générosité et son humanité nourrie du doute et de la fragilité. C'est avec son dernier album
que nous avons découvert celui qui, après avoir tiré "Le diable par la queue", entre les vagues de ses
"40èmes rugissants" et une réjouissante humeur libertine, nous offrait un disque plus grave, marqué
par les blessures intimes, et cette "Inconsolable besoin de consolation" qui donne son titre à l’album.
De "Merde à la mort " et son chant de combat à l’incitation à jouir de la vie, à s’aimer ici et maintenant
("Il faut qu’on se touche "), de ces "Zones de turbulences" où tout valdingue à la mélancolie de cette
"Belle indolence", entre ce cri tragique contre l’insoutenable et cet appel à l’amour comme seul salut,
le disque reste marqué par cette urgence à vivre, à aimer face à ces gouffres, ces abîmes qui nous
entraînent. Mais Pascal est aussi homme d’humour et d’ironie ("Toujours les mêmes ", "Des billes et
des balles "), ou de tendresse ("Un os de seiche, un caillou blanc ") qui, entre ballades élégantes,
musiques métissées et rythmes chaloupés, illustre ses textes par un travail musical remarquable :
Voilà un artiste en pleine maturité dont le propos intimiste, qui va du singulier vers le pluriel, touche
par sa profonde humanité. A découvrir absolument ! Qu'il y soit seul ou accompagné, cette drôle de
"luciole" illumine la scène.
Sylvie Bourban
Née en Suisse, Sylvie Bourban a grandi en chantant dans différentes chorales. À l’âge de 16 ans, elle
est déjà une soliste dans la chorale de son village et se produit régulièrement dans un piano-bar. Très
tôt, elle est allée au conservatoire classique, où elle a étudié le piano et le solfège. À l’âge de 18 ans,
elle déménage à Lausanne, où elle étudie la technique vocale à l’EJMA, jusqu’à ce qu’elle gagne une
bourse du prestigieux Berklee College of Music de Boston.
Lors de son séjour à Boston, Sylvie Bourban s’immerge dans l’interprétation de standards de Jazz, la
musique instrumentale pour chanteurs, la musique Latine et Brésilienne, et elle étudie la composition.
En 2008, elle reçoit un Diploma with a Major in Professional Music, Summa Cum Laude du Berklee
College of Music, Boston, MA.
Sylvie aime les défis, les langues saugrenues et la composition. Elle a suivi des études de
composition de paroles et de musique dans l’un des établissements actuellement les plus réputés
dans le monde du Jazz et des musiques actuelles. Elle s’est plongée durant 3 ans à l’étude de
compositeurs dans les styles de musique latine, brésilienne et jazz, et a composé de nombreuses
œuvres pour différentes formations musicales allant du solo à un orchestre entier.
Entre 2009 et 2011, elle a composé, produit et interprété 3 albums. En avril 2012, son nouvel opus
“aussi pour les petits” a vu le jour sous la production artistique de Magda Giannikou et les
arrangements de Juan Andrés Opsina.
Elle a travaillé en Juin 2012 à une création en coproduction avec la Belle Usine (Fully) pour
l’enregistrement d’un CD en public et une résidence à la Belle Usine. Cette création comportera
morceaux originaux et musique improvisée. Les musiciens participant à ce projet avec elle sont:
Mattias Windemo et Marcel Papaux. Le CD verra le jour à la fin de l’année 2012. Elle a enregistré et
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joué avec des musiciens venant de Suisse, USA, Suède, Colombie, Chili, Israël, Japon, Mexique,
Angleterre et Grèce.
Le style de Sylvie est unique. Elle s’est imprégnée du savoir de ses professeurs tels que John
Medeski, Cyro Baptista, Billy Martin, Chris Wood, Jamey Haddad, Hal Crook, Bob Stoloff, Dominique
Eade, Fernando Brandao, Kenwood Dennard, et a participé à des ateliers avec Bobby McFerrin, Rosa
Passos et Bill Frisell. Son inspiration s’épanouit dans un grand nombre de genres musicaux différents.
Passant avec une troublante facilité de l’un à l’autre, elle tisse son propre son et style, unissant ses
multiples influences, avec toujours le même ingrédient, une sensibilité toujours à fleur de peau et son
amour pour l’interaction entre musiciens.
Dès 23h30 DJ Wicky
Animation musicale par notre fidèle membre du comité Stéphane Wicky.
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COMPLET
Mercredi 28 novembre 2012 aux Caves de Courten
A 20h
« Le chant du bouquetin »
Durée : 60’
Texte et jeu : Pierre-Isaïe Duc
Scénographie et costumes : Isabelle Pellissier
Création sonore et musique : Christophe Ryser
Création lumière : Patrick 'Lulu' Jacquérioz
Administration et communication : Barbara Giongo
Originaire de Chermignon, le comédien Pierre-Isaïe Duc retrouve ses racines dans un monologue de
son cru: beaucoup d'humour, de tendresse et quelques clichés sont au rendez-vous de son spectacle!
L'histoire
Un petit pays. Pour l’empaillé, le plus beau pays du monde. C’est le jour du défilé. Au bord de la route,
il attend la fanfare de son village. Il marmonne des dictons de chez lui. On entend de la musique au
loin.
Des fanfares défilent. Des voitures passent. C’est le fleuve de la vie qui coule devant lui. Le Chant du
Bouquetin est un poème sonore de chez nous qui raconte le poids des origines. Un désir de se
questionner sur les racines, sur le là d’où l’on vient pour mieux comprendre le là d’où viennent les
autres. Car dans une société si petite soit-elle (un village, une fanfare) se trouve aussi le monde tout
entier !
Le texte
Depuis longtemps, j’avais envie de travailler avec mon accent d’origine, de l’employer comme de la
matière sonore, d’utiliser le patois pour ses résonances si particulières. Enfant, dans le bistrot de mes
parents, j’écoutais les clients s’engueuler ou se chambrer avec des formules truculentes et
incompréhensibles pour qui n’est pas un habitué du lieu. Et aussi les dictons campagnards qui sont
souvent un condensé de l’esprit d’une région et contre lesquels on ne peut s’élever puisqu’ils nous ont
été transmis par les ancêtres. Comme le dit si bien Uli Windisch dans son livre « Lutte de clan, lutte de
classe » :
« Le fondement de ce monde n’est pas la déduction, mais une longue tradition d’exactitude... Ce n’est
pas la cohérence du propos qui importe, mais l’ancienneté de la connaissance qui en est le garant.
Une telle manière de penser craint le changement et l’innovation parce qu’ils menacent les
fondements même de la vie sociale… Un autre élément, propre à ce monde, est la force de contrainte
avec laquelle les valeurs dominantes sont imposées à tous les individus. »
(Uli Windisch, Lutte de clan, lutte de classe)
Et puis la fanfare ! Chaque village en possède une et comme disait mon grand-père :: « La gloire,
c’est lorsque que la fanfare vient te chercher à la gare et te ramène au village ! C’est le maximum ! »
Travailler toute cette pâte pour en faire un poème sonore de chez nous qui raconte le poids des
origines. Un désir de se questionner sur les racines, sur le là d’où l’on vient pour mieux comprendre le
là d’où viennent les autres, a été le moteur de mon travail d’écriture.
Le travail de mise en scène s’attachera à découvrir l’universel et la poésie au travers de l’anecdote
régionale et personnelle. Car dans une société si petite soit-elle (un village, une fanfare) se trouve
aussi le monde tout entier.
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Ne crache pas trop loin le crachat retombe sur toi. (Proverbe de chez nous)
Se rendre compte que la situation est désespérée, mais qu’elle n’est pas grave
(P. Watzlawik, sagesse hongroise)
Intention de mise en scène
Du jazz théâtral
Lors de son précédent spectacle « Le canapé de Paméla » d’après des poèmes de Robert Desnos, la
Cie Corsaire Sanglot avait associé plusieurs artistes qui tous travaillaient en même temps à la
construction du spectacle : Isabelle Pellissier, aux décors et costumes, Christophe Ryser, pour
l’univers sonore, la musique et à l’interprétation, Pierre-Isaïe Duc. Cette équipe est ici reconduite dans
le même esprit et le même désir de créer un spectacle où la matière sonore et musicale ainsi que le
décor et
les accessoires se mêlent au texte afin de trouver la note juste. Comme du jazz. Un trio de jazz
basique (contrebasse - piano - batterie) dont les instruments seraient la scénographie, l’univers
sonore et le texte.
Cette démarche sert de base à notre travail de répétitions et permet de mettre en place une grille sur
laquelle se greffe l’interprétation. Lors des représentations, cette recherche permanente de la justesse
dans l’instant présent donnera au comédien une liberté totale quant aux orientations émotionnelles à
donner à chaque partie du spectacle. En respectant scrupuleusement le texte. Et ceci chaque soir de
manière nouvelle. Réinventer sans cesse en fonction du public, de l’instant présent. Comme un clown.
Du jazz théâtral burlesque.
CORSAIRE SANGLOT
La Cie Corsaire Sanglot a créé son premier spectacle « Le Canapé de Paméla » sur des poèmes de
Robert Desnos en 1999 dans la célèbre salle de la Cave 12 à Genève. Une tournée dans différents
cafés et autres bistrots valaisans et vaudois, puis une opportunité de reprendre ce spectacle au T 50
s’est offerte en mai 2004.
Lors de cette reprise, un constat s’est imposé à nous de façon évidente : nous étions prêts pour une
deuxième aventure. Le désir de créer ensemble était toujours là, les expériences de chacun (bonnes
et mauvaises) nous poussaient à recreuser notre sillon.
On n’apprend pas à chier à ceux qui ont la diarrhée (proverbe de chez nous)
Chacun sa peur. (R Kippling)
Pierre-Isaïe Duc : texte et jeu
Pierre-Isaïe Duc a suivi une formation de comédien à Paris. Dès sa sortie de cours, il travaille sous la
direction de metteurs en scènes tels que Patrice Kerbrat, Jacques Hadjdaje, Jacques Connort, JeanPierre Loriol. En Suisse, il travaille avec Oskar Gómez Mata, Denis Maillefer, Anne Bisang, Orélie
Fuchs, Francy Schori, Jacques de Torrenté, Catherine Sümi, Denis Rabaglia, Daniel Wolf...
Parallèlement, il s’intéresse à la mise en scène et devient l’assistant de Georges Werler sur trois
spectacles dont un au Studio-Théâtre de la Comédie-Française.
En 1993, il fonde le théâtre du Moribond avec lequel il créera six spectacles. Toutes les productions
de cette compagnie valaisanne ont tourné en Suisse et en France avec, pour certaines, un réel
succès (plus de 100 représentations pour un travail sur Karl Valentin, 60 représentations pour un
travail sur Dino Buzzati sur le Giro d’Italie à vélo). Le dernier spectacle du Moribond, « La symphonie
levrette requiem » d’après Roland Dubillard à été repris au Théâtre Loup en 2003.
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En 1999, il fonde avec Christophe Ryser et Isabelle Pellissier, la Cie Corsaire Sanglot qui est basée à
Genève.
Christophe Ryser : univers sonore
Musicien et contrebassiste, Christophe Ryser fait ses études au conservatoire de musique à Genève,
puis chez Tibor Varga à Sion. Il participe à de différents projets musicaux tels que : La Fanfare du
Loup, Baltazar (quintet de jazz avec Thomas Danzeisen), Claude Tabarini (trio jazz), Elisabeth
Marchand (pop rock), Ilôrkestra dirigé par Yves Massy.
Il compose et joue également pour le théâtre : « Adèle à ses raisons » dans une mise en scène de
Pierre Blein au festival de Pélussin (France), « Courir, c’est merveilleux » d’après Dino Buzzati par le
théâtre du Moribond (tournée en Suisse Romande et France), « La symphonie levrette, requiem »
sur des textes de Roland Dubillard par le théâtre du Moribond, « Le Canapé de Pamèla » sur des
poèmes de Robert Desnos par la Cie Corsaire Sanglot
Musicien et comédien dans « Oz » spectacle pour enfants joué entre autres au Théâtre du Loup par la
Cie Labiscou, mais aussi dans « le Cabaret d’avant-guerre » de Loulou.
N’ayant jamais renié le milieu punk-rock dont il est issu, ce chercheur est toujours à l’affût de
nouvelles expériences musicales. Ce qui lui permet entre autres de toucher aussi bien à la poésie
sonore (Efbeka Cd Alertez les muqueuses), qu’au jazz expérimental ainsi qu’à la musique classique.
Dans les arts, les théories ne valent pas grand-chose. Paul Valery
Mieux vaut un vilain ravaudage qu’un joli trou. (proverbe de chez nous)
Isabelle Pellissier : décor et costumes
Au théâtre, elle crée les décors et accessoires de spectacles mis en scène par Georges Werler,
Jacques Hadjaje, Jean-Luc Borgeat, J.-P. Loriol ou J.-L. Burnier, Denis Maillefer entre autres.
Pour le cinéma, elle a notamment créé le décor de Michu (court-métrage de Denis Rabaglia) et de
Archi-kitsch (court-métrage de Charles Widman).
Elle travaille régulièrement pour le Grand-Théâtre de Genève.
Elle a collaboré à toutes les créations du Théâtre du Moribond depuis 1995.
Patrick Jacquérioz : création lumière
Il arrive dans le monde du spectacle par le biais de la sonorisation du groupe rock Baramine au début
des années 80. Il sera ensuite sonorisateur de différents groupes, effectuant plus de 400 concerts en
tournée ou événementiels.
Il est initié à la mise en éclairage de spectacles à la fin des années 80 et poursuit depuis sa formation
son et lumière sur le tas. Régisseur son et lumière aux Caves du Manoir à Martigny de 1987 à 1994, il
est en charge de l’accueil technique d’environ 150 spectacles de type cabaret et d’environ 150
concerts rock. Régisseur lumière de différentes compagnies, dès 1990 il accompagne plus de 200
spectacles en tournée ou événementiels. Enfin, depuis 1990, il est également technicien d’accueil
lumière au théâtre du Crochetan à Monthey.
Concepteur lumière depuis 1989, il a réalisé plus de 35 éclairages de spectacle.
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PHOTOGRAPHIES HAUTE DEFINITION
Disponibles auprès du secrétariat au 027 452 02 31 ou à [email protected].
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Association des Caves de Courten
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CH – 3960 Sierre
tél. : ++ 41 (0) 27 452 02 31
fax : ++ 41 (0) 27 452 02 51
[email protected]
Adresses pour les interviews
« ça n’arrive qu’aux vivants »
Frédéric Recrosio
Chemin des Collines 14a
1950 Sion
Tél. : 078 771 92 86
0033 6 83 55 52 79
[email protected]
www.recrosio.ch
« Best of Karim Slama »
Karim Slama
Prod FMR
Avenue Haldimand 87
1400 Yverdon-les-Bains
Tél.
: 076 374 65 66
: 024 425 49 72
[email protected]
www.prodfmr.ch
« Andromaque »
Les Epis Noirs
Atelier Théâtre actuel
103, Rue de la Boétie
75008 Paris
Tél.
: 0033 (0)1 53 83 94 94
[email protected]
www.atelier-theatre-actuel.com
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« A part ça, la vie est belle »
A part ça productions
30, Rue de Fécamp
F – 75012 Paris
Tél. : 0033 6 03 40 87 12
[email protected]
« Kaléidoscope »
Cie Opale
Madame Anne Salamin
Route de Mura 60
3960 Sierre
Tél. 079 293 29 87
[email protected]
www.compagnieopale.ch
« Ensemble mais pas que… »
Anilec Productions
Célina Ramsauer
CP 807
3960 Sierre
Tél.
: 079 342 72 83
[email protected]
www.anilecproductions.ch
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Cie Corsaire sanglot
M. Pierre-Isaïe Duc
Av. Ste-Clotilde 5
1205 Genève
Tél. 022 781 71 21
[email protected]
Le technicien du Festival
Pascal Wahlen
tél. : 078 681 19 65
[email protected]
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