Rapport financier 2006 - Crédit Agricole Atlantique Vendée

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Rapport financier 2006 - Crédit Agricole Atlantique Vendée
Rapport financier 2006
Sommaire
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Chiffres-clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Principes et méthodes comptables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Commentaires sur le bilan social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Rapport de gestion du Conseil d’Administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Commentaires sur le compte de résultat social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Comptes de résultat et bilan consolidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Activités des filiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Participations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Ratios prudentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Suivi et contrôle des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Proposition de répartition du résultat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Certificats Coopératifs d’Investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Intérêts aux parts sociales des trois derniers exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Dividendes versés aux Certificats Coopératifs
d’Investissement des trois derniers exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Dividendes versés aux Certificats Coopératifs
d’Associés des trois derniers exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Evolution du capital social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Perspectives 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Résultats de la société au cours des cinq derniers exercices . . . . . . . . . . . . 11
Comptes sociaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
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Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Hors bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Compte de résultat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Annexes aux comptes sociaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
• Rapport général des commissaires aux comptes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
• Rapport spécial des commissaires aux comptes
sur les conventions réglementées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
• Comptes consolidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
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Préambule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Cadre général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Compte de résultat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tableau de variation des capitaux propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tableau des flux de trésorerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Notes annexes aux états financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
46
47
49
50
51
52
53
• Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
• Rapport du Président du Conseil d’Administration de
la Caisse Régionale Atlantique Vendée au titre de la LSF . . . . . . . . . . . . . . . 96
• Rapport des commissaires aux comptes
sur le rapport du Président du Conseil d’Administration . . . . . . . . . . . . . . . 107
• Projet de résolutions de l’Assemblée générale extraordinaire . . . . . . . . . 108
• Projet de résolutions de l’Assemblée générale ordinaire . . . . . . . . . . . . . . 109
• Conseil d’Administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
• Direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
1
Chiffres-clés
RUBRIQUES
(en millions d’euros et en unités)
2006
2005
12 388,0
10 982,6
1 234,9
1 142,9
+
8,04
113,0
113,0
+
0,00
Produit net bancaire
391,0
365,7
+
6,92
Résultat brut d’exploitation
168,7
154,1
+
9,49
85,3
77,9
+
9,56
2,6
2,3
Dividendes certificats coopératifs d’investissement
4,6
4,2
+
9,52
Dividendes CCA
6,4
5,8
+
9,52
71,7
60,1
+
19,32
3 129,1
2 709,3
+
15,49
+
12,24
en données sociales
Evolution %
Bilan
Total bilan
Fonds propres (capitaux propres + FRBG)
Capital social
+
12,80
Résultats
Résultat net
Intérêts aux parts sociales
Résultat conservé
+ 10,91
Activité
Réalisations de prêts
Encours des prêts (en principal)
10 561,3
9 409,6
Encours de la collecte
13 869,1
12 958,6
Nombre de comptes chèques
Nombre de comptes d’épargne
Nombre de comptes-services Crédit Agricole
+
7,03
+
1,76
519 555
510 580
1 196 226
1 071 735
323 075
309 433
+
4,41
+
11,62
Moyens
Effectif total au 31/12
2 189
2 124
+
3,06
Effectif réseaux
1 510
1 438
+
5,01
225
228
–
1,32
Nombre d’agences
Nombre de distributeurs automatiques de billets
344
357
–
3,64
Nombre de bornes de consultation
197
201
–
1,99
69
69
+
0,00
282 248
283 694
–
0,51
Sociétariat
Nombre de Caisses locales
Nombre de contrats de sociétaires de Caisses locales
Principes
et méthodes comptables
Les Etats financiers de la Caisse Régionale Atlantique
Vendée sont établis dans le respect des principes
comptables applicables aux établissements bancaires
et conformément aux règles définies par Crédit Agricole
SA, agissant en tant qu’Organe Central et chargée
d’adapter les principes généraux aux spécificités du
Groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales
dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale
Atlantique Vendée publie des comptes individuels et
des comptes consolidés.
2
Commentaires sur le bilan social
Le total du bilan s’élève à 12,4 milliards d’euros au 31 décembre 2006. Il est en hausse de 12,8 %
par rapport au 31 décembre 2005. Les évolutions les plus significatives sont les suivantes :
LE BILAN ACTIF
Avec 10,5 milliards d’euros, les opérations avec la clientèle
représentent 84,7 % du total de l’actif. Ce poste enregistre
une progression de 12,3 % par rapport au 31 décembre
2005, progression qui se justifie par le niveau très soutenu
des réalisations de prêts durant l’exercice 2006.
L’évolution de ce poste, en valeur absolue, explique une
très grande part de l’évolution du total bilan.
Les opérations avec la clientèle englobent 193,1 millions
d’euros de créances douteuses et litigieuses sur la clientèle, soit 1,82 % du total de l’encours des prêts, provisionnées à hauteur de 70,35 % (135,8 millions d’euros).
Les opérations interbancaires et assimilées s’élèvent à
129,7 millions d’euros, en augmentation de 23,9 %
par rapport au 31 décembre 2005. Cette évolution
s’explique essentiellement par :
• la position instantanée de notre compte ouvert à la
Banque de France pour la gestion des Réserves
Obligatoires (+ 21,5 millions d’euros),
• l’accroissement de notre encaisse globale positionnée
dans les GAB (+ 1,9 million d’euros).
Les opérations internes au CA représentent 220,3 millions d’euros, au 31/12/06. L’augmentation de 4,4 millions d’euros de ce poste s’explique principalement par
les évolutions suivantes :
• l’augmentation de nos dépôts réglementés (+ 9 millions d’euros),
• l’augmentation de nos disponibilités chez Crédit Agricole
Titres (+ 22,8 millions d’euros) et chez CA SA pour
notre compte « devises » (+ 9,2 millions d’euros),
• la diminution de nos placements monétaires à terme
auprès du réseau (– 27,4 millions d’euros),
• le remboursement par CA SA du prêt subordonné à
terme de 9,6 millions d’euros.
Les différents placements effectués dans le cadre de
notre gestion de trésorerie sont enregistrés dans la
rubrique opérations sur titres. Ces placements s’élèvent à 754,1 millions d’euros, en augmentation de
15,8 % par rapport au 31 décembre 2005. Cet accroissement porte principalement sur notre portefeuille
d’OPCVM monétaires et autres OPCVM.
Les valeurs immobilisées, composées de nos participations et de nos immobilisations, augmentent globalement de 21,3 % avec un total de 554,5 millions
d’euros. Cette évolution s’explique essentiellement par :
• la participation à l’augmentation de capital de notre
filiale SARL CAAVID (3,9 millions d’euros),
• la prise de participation dans Sacam International
pour 28 millions d’euros,
• l’accroissement de nos créances rattachées dans la
SAS La Boétie pour 65,2 millions d’euros,
• l’augmentation nette de nos immobilisations corporelles (+ 3,5 millions d’euros) liée principalement à
la construction du bâtiment Atlantica, à l’agrandissement du restaurant d’entreprise et aux agencements
« contact’s ».
Les autres actifs augmentent globalement de 29,3 millions d’euros en raison principalement de l’augmentation du poste concernant les bonifications à recevoir de
l’Etat sur les crédits d’impôts (+ 14,6 millions d’euros).
Les comptes de régularisation sont composés essentiellement des comptes d’encaissement, des comptes
de transfert et des comptes de produits à recevoir.
Concernant les comptes d’encaissement, leur importance peut varier sensiblement, d’une période sur
l’autre, en fonction de la date effective de traitement
des opérations composant l’échéance de fin de mois.
Ainsi, ces comptes d’encaissement représentent 26,5
millions d’euros au 31 décembre 2006 contre 51,9
millions d’euros au 31 décembre 2005.
Quant aux comptes de transfert et de produits à recevoir, ils
s’élèvent à 138,2 millions d’euros au 31 décembre 2006
contre 119,7 millions d’euros au 31 décembre 2005.
LE BILAN PASSIF
Le principal poste du passif, pour un montant de 7,4 milliards d’euros, est constitué par les opérations internes
au CA (59,9 % du total passif). Il est composé des
avances sur prêts, des emprunts et du compte de trésorerie Crédit Agricole SA.
Ce poste qui constitue la principale source de refinancement des prêts à la clientèle, a augmenté de 16,9 %
par rapport au 31 décembre 2005, soit + 1,07 milliard d’euros en valeur absolue.
A l’intérieur du poste opérations internes au CA, nous
enregistrons les variations suivantes :
• augmentation de 673 millions d’euros des comptes
d’avance auprès de CA SA,
• augmentation de 203 millions d’euros de notre découvert
chez CA SA,
• souscription auprès de CA SA d’un emprunt en blanc
de 200 millions d’euros.
Les opérations interbancaires et assimilées s’élèvent à
3
12,3 millions d’euros, en augmentation de 6,8 millions
d’euros. Cette évolution est fonction :
• de la position instantanée de comptes ouverts dans
nos livres par des Etablissements de crédit,
• de notre découvert sur notre compte ouvert chez
Sofinco (– 4,5 millions d’euros).
Les comptes créditeurs de la clientèle, d’un montant
global de 2 276 millions d’euros, enregistrent une
hausse de 14,3 % par rapport au 31 décembre 2005,
hausse consécutive aux augmentations des comptes
d’épargne à régime spécial (+ 10,8 millions d’euros),
des comptes à terme de la clientèle (+ 159,7 millions
d’euros) et des comptes ordinaires de la clientèle
(+ 114 millions d’euros).
L’encours des dettes représentées par un titre s’élève à
1 011 millions d’euros. Il comprend les certificats de
dépôts interbancaires et les BMTN. Cet encours diminue globalement de 111 millions d’euros, soit – 9,9 %.
L’émission par la Caisse régionale de certificats de
dépôts interbancaires a pour but de favoriser le respect
du ratio de liquidité.
Les provisions et dettes subordonnées s’élèvent globalement à 233 millions d’euros. Elles sont en baisse de
1,7 million d’euros suite aux principales variations suivantes :
• reprise nette de 3 millions d’euros de la provision
épargne-logement,
• dotation complémentaire nette de 3,4 millions d’euros de la provision pour risques opérationnels,
• diminution de 3,1 millions d’euros des comptes courants bloqués des Caisses locales.
Les Fonds pour Risques Bancaires Généraux représentent 136,7 millions d’euros. Ils sont en augmentation
nette de 18,9 millions d’euros suite aux mouvements
suivants :
• dotation de 20,4 millions d’euros de la provision
« risque crédit général »,
• reprise nette de 1,4 million d’euros de la provision
« risque de taux ».
Les capitaux propres, hors résultat, s’élèvent à 1 012,8
millions d’euros au 31 décembre 2006.
Les capitaux propres englobent :
• le capital social, constitué des parts sociales, des CCI
et des CCA, pour un montant de 113 millions d’euros,
• les primes d’émission pour 193,2 millions d’euros,
• les réserves pour 706,6 millions d’euros.
LE HORS BILAN au 31 décembre 2006
Les engagements donnés par la Caisse Régionale
Atlantique Vendée s’élèvent à 1 920 millions d’euros, en
augmentation de 1,8 % par rapport au 31 décembre
2005. Cette évolution s’explique essentiellement par
l’augmentation de nos engagements de garanties
(+ 49,4 millions d’euros).
Les engagements reçus s’élèvent à 2 892 millions d’euros,
en augmentation de 27,5 %. Ils comprennent les
accords de refinancement interne au Groupe Crédit
Agricole pour 0,3 million d’euros, les engagements sur
titres pour 1,4 million d’euros (réciprocité des engagements donnés sur titres) et les engagements de garantie pour 2 890 millions d’euros, constitués
principalement des engagements reçus de la clientèle.
Rapport de gestion
du Conseil d’Administration
EXERCICE
4
2006
Le produit net bancaire du Crédit Agricole Atlantique
Vendée connaît une évolution positive. En 2006, il est
en hausse de 25,3 millions d’euros soit 6,92 %. Les
progressions concernent essentiellement les commissions clients (+ 8,6 %) et la marge sur portefeuille en
hausse de 16,5 millions d’euros (+ 41,9 %).
La bonne maîtrise des risques de la Caisse régionale
justifie une charge limitée à 12,1 millions d’euros. Le
ratio créances douteuses sur le total des crédits s’établit à 1,82 % (taux qui a diminué de 0,10 point de base
entre 2005 et 2006). Le niveau de taux de couverture
des créances douteuses et litigieuses s’élève à 70,35 %
(y compris provisions individualisées).
Les charges de fonctionnement hors surcoûts liés aux opérations exceptionnelles sont en augmentation de 5,0 %.
Les surcoûts liés à la constitution du GIE Atlantica, affectés
en charges exceptionnelles, s’élèvent à 5,3 millions d’euros.
Le résultat brut d'exploitation ressort à 168,7 millions
d’euros en hausse de 9,5 % par rapport à 2005.
Enfin, le résultat net s’élève à 85,3 millions d’euros, il
est en augmentation de 9,6 % par rapport à 2005.
Commentaires
sur le compte de résultat social
LE PRODUIT NET BANCAIRE
PRODUIT NET BANCAIRE
Le produit net bancaire atteint 391 millions d’euros, il
est en augmentation de 6,92 % sur un an.
Les intérêts et produits assimilés s’élèvent à 511,5 millions d’euros contre 480,5 millions d’euros en 2005. Ils
sont constitués pour l’essentiel par les intérêts sur les
crédits à la clientèle et dans une moindre mesure par les
placements de trésorerie auprès de Crédit Agricole SA.
Les intérêts et charges assimilés à 332,5 millions d’euros
sont en hausse de 12,39 %. Cette hausse tient compte des
emprunts réalisés sous forme d’avances auprès de CA SA
pour faire face aux prêts à la clientèle.
Les revenus de titres constitués des dividendes perçus
par la Caisse régionale, sur son portefeuille de titres de
participation, atteignent 29,2 millions d’euros, en progression de 42,05 %.
Les produits des commissions passent de 142,6 millions
d’euros en 2005 à 150,6 millions d’euros en 2006, soit
une augmentation de 5,65 %. Ils englobent les commissions sur l’épargne et les ventes de services à la clientèle.
La fidélisation de la clientèle existante et l’intégration de
nouveaux clients permettent aux commissions de progresser. Cette augmentation est dans le même temps le
reflet de l’engouement de la clientèle pour les produits d’assurance-vie et son fort intérêt pour l’offre de produits IARD.
Les commissions versées sont égales à 20,9 millions
d’euros en 2006 contre 19,3 millions un an plus tôt. Il
s’agit essentiellement des charges sur les moyens de
paiement (cartes et chèques).
en milliers d’euros
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilés
Revenus des titres
Commissions produits
Commissions charges
Gain ou perte /
portefeuille de négociation
Gain ou perte /
portefeuille de placement
Autres produits
d’exploitation bancaire
Autres charges
d’exploitation bancaire
PNB
–
2006
2005
511 464
332 480
29 180
150 627
– 20 942
480 454
295 835
20 542
142 577
– 19 270
361
459
16 448
7 003
40 164
33 720
–
3 821
391 002
Evolution %
6,45
12,39
+ 42,05
+ 5,65
+ 8,68
+
+
–
+
21,35
134,88
+
19,11
3 949
–
3,23
365 700
+
6,92
–
Les gains sur opérations de portefeuille de placement
à 16,4 millions d’euros correspondent à des opérations
de plus-values suite à des cessions de titres. Ces produits sont liés à la conjoncture boursière de 2006.
Les autres produits nets d’exploitation s'élèvent à 40,2
millions d’euros en progression de 19,11 % sur un an.
Ce poste est constitué en grande partie des produits
concernant l’assurance décès et invalidité liée aux prêts.
Enfin, les autres charges nettes d’exploitation sont
égales à 3,8 millions d’euros en 2006.
LES CHARGES DE FONCTIONNEMENT
CHARGES DE FONCTIONNEMENT
en milliers d’euros
Frais de personnel
2006
2005
Evolution %
127 268
121 938
+
4,37
Autres frais administratifs
84 364
77 817
+
8,41
Dotation aux amortissements
10 704
11 895
222 336
211 650
Total charges de fonctionnement
–
10,01
+
5,05
Les charges de fonctionnement nettes progressent de
5,05 % par rapport à 2005. Ces charges ne comprennent pas les charges exceptionnelles engagées pour la
nouvelle structure informatique (GIE ATLANTICA).
contre 121,9 millions d’euros en 2005 progressent de
4,37 %. Ils englobent une enveloppe d'intéressement et
de réserve spéciale de participation de 10,1 millions
d’euros au titre de l'exercice 2006.
Le coefficient d’exploitation qui mesure la compétitivité
d’une banque s’élève à 56,86 % soit un gain de 1,01
point par rapport au 31/12/2005.
Les autres frais administratifs atteignent 84,4 millions
d’euros à fin 2006. Ils sont en augmentation de 8,41 %
par rapport à 2005.
Les charges de fonctionnement regroupent les frais de
personnel, les autres frais administratifs et les dotations
aux amortissements.
Les dotations aux amortissements à 10,7 millions d’euros sont en baisse de 10,02 %.
Représentant 57,2 % du total des charges de fonctionnement, les frais de personnel à 127,3 millions d’euros
Déduction faite des charges de fonctionnement, le résultat brut d'exploitation s'élève à 168,7 millions d’euros,
en progression de 9,49 % sur un an.
5
DU RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION AU RÉSULTAT NET
DU RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION AU RÉSULTAT NET
en milliers d’euros
2006
2005
RBE
168 666
Coût du risque
– 12 128
4 461
NS
Résultat d’exploitation
156 538
158 511
– 1,24
Résultat net sur immobilisations
154 050
Evolution %
410
861
FRBG et provisions réglementaires
– 18 996
6 209
Résultat exceptionnel
– 5 330
– 33 468
– 47 300
– 54 236
85 322
77 876
Charge fiscale
Résultat net
La variation du coût du risque d’une année sur l’autre
résulte des mouvements relatifs aux provisions sur
client douteux et litigieux et aux provisions collectives.
Concernant ces dernières, l’année 2006 se traduit par
une dotation de 2 millions d’euros, contre une reprise
de 3,4 millions l'an passé.
Le résultat d’exploitation s’élève à 156,5 millions d’euros en 2006.
Le résultat net sur les immobilisations ressort un produit de 0,4 million d’euros.
Le Crédit Agricole Atlantique Vendée a effectué en 2006
une dotation nette au Fonds pour Risques Bancaires
Généraux pour 19 millions d’euros. Elle résulte de la
dotation pour risque crédit général pour 20,4 millions
d’euros compensée par 1,4 million d’euros de reprise de
provision sur le risque de taux.
+
9,49
+ 12,79
+
9,56
Le résultat exceptionnel de – 5,3 millions d’euros correspond à des surcoûts liés à notre structure informatique (GIE ATLANTICA).
La charge fiscale de l'exercice 2006 s’établit à 47,3
millions d’euros, en diminution de 6,9 millions d’euros
par rapport au 31/12/2005.
Conformément à l'Article 223 quinquiès du Code Général
des Impôts, l'obligation est faite d'informer les sociétaires
sur les réintégrations de certains frais généraux. Au 31
décembre 2006, ont été réintégrés à ce titre :
• amortissements non déductibles sur véhicules 5 364
euros,
• loyers non déductibles sur véhicules 17 684 euros.
Le résultat net de 2006 s’élève à 85,3 millions d’euros.
Il est en hausse de 9,56 % sur un an.
Compte de résultat et bilan consolidés
Au bilan consolidé normes IAS les capitaux propres au
31 décembre 2006 atteignent 2 007 millions d’euros.
Ils progressent de 331 millions d’euros soit + 19,72 %
par rapport au bilan consolidé du 31 décembre 2005.
Cette évolution s’explique comme suit
(en millions d’euros) :
• Variation du capital des Caisses locales
• Distribution sur résultats 2005
• Variation de juste valeur de titres
disponibles à la vente
• Impôts différés
• Divers
• Résultat 2006
6
– 5,3
– 14,0
+ 249,2
– 10,2
– 0,1
+ 111,4
Au compte de résultat, le PNB consolidé atteint 398,7
millions d’euros. Il est en évolution de + 4,5 % par rapport 31 décembre 2005.
Les charges de fonctionnement nettes consolidées
atteignent 229,1 millions d’euros et progressent de
+ 2,3 % par rapport au 31 décembre 2005.
Le résultat net consolidé du Crédit Agricole Atlantique
Vendée s'élève à 111,4 millions d’euros.
Activités des filiales
L’activité des principales filiales se résume ainsi :
• SERVIMMO, EURL chargée de gérer un parc immobilier, a poursuivi en 2006 son activité de location et de
sous-location de locaux à la Caisse régionale pour le
site de Nantes.
• La SCI ALA, Société Civile Immobilière des Agriculteurs
de Loire-Atlantique, propriétaire d'une partie de l'immeuble de la Caisse régionale, a poursuivi en 2006 ses
activités.
• SCI LES TERRES NOIRES, chargée de gérer un parc
immobilier a poursuivi en 2006 son activité de location de locaux à la Caisse régionale pour le site de La
Roche-sur-Yon.
• SA CTCAM, détenue à 52,08 % par la Caisse régionale exerce une activité de télésurveillance.
Chiffres au 31/12/05
en milliers d’euros
• PATRI-INVEST, SARL au capital de 7 622,45 euros,
détenu à 90 % par la Caisse régionale et à 10 % par
UNIMMO, exerce une activité de courtage immobilier,
permettant à la clientèle d'investir directement dans
la pierre.
SERVIMMO
• SERVIMMO-PARTICIPATIONS, SARL au capital de
304 898,03 euros, a poursuivi en 2006 ses activités
de prises de participations.
CTCAM
Chiffre d’affaires
Résultat
71
–
SERVIMMO PARTICIPATIONS
12
54
PATRI-INVEST
862
SCI ALA
273
189
38
25 451
2 188
639
366
LES TERRES NOIRES
Participations
Le Crédit Agricole Atlantique Vendée détient des participations pour un montant total de 381,7 millions d’euros.
Sur ce montant, les actions de la SAS La Boétie, portant
les actions de CA SA depuis la mise sur le marché des
titres de CA SA en décembre 2001, représentent 302,18
millions d’euros et 3,12 % du capital de la SAS La Boétie.
Les autres participations significatives sont les suivantes :
%
SAS SACAM DÉVELOPPEMENT
3,10
UNI EXPANSION OUEST
15,20
IMMOBILIÈRE DE LA SEINE
1,64
SACAM FIRECA
3,11
CRÉDIT AGRICOLE TITRES
3,03
GROUPE CIF
10,90
COFILMO
14,67
SERVIMMO
100,00
Par ailleurs, les principaux mouvements enregistrés pour
2006 sur les titres de participation sont les suivants :
Acquisitions en euros
CAAVI DEVELOPPEMENT
CAAVI PARTICIPATION
GAMM VERT DEVELOPPEMENT
SACAM INTERNATIONAL
120 000
3 963 000
249 981
28 049 355
en milliers d’euros
22 620
4 275
2 394
2 320
1 761
760
639
3 201
Cessions en euros
AGROPLUS
CREDIT AGRICOLE BRETAGNE TV
SP GASTRONOME
105 232
306 000
845 820
RATIOS PRUDENTIELS
Ratio de Solvabilité Européen
Ratios prudentiels
(au 31/12/2006 en attente de confirmation par CA SA)
Ces trois ratios sont examinés par la Commission
Bancaire :
• le ratio de solvabilité européen qui rapporte les fonds
propres nets aux engagements pondérés du bilan et du
hors bilan s'élevait à 11,61 % au 31 décembre 2006 ; il
était donc supérieur à la norme exigée de 8 %.
• le coefficient de fonds propres et de ressources permanentes est apprécié par la Commission Bancaire au
niveau du Groupe Crédit Agricole. Il était de 78 % à fin
2005, la norme requise étant de 60 %.
• le coefficient de liquidité qui rapporte les liquidités aux
exigibilités à un mois s'élève à 142 % à fin 2006, il
dépasse la norme minimale de 100 %.
Coefficient de liquidité (au 31/12/2006)
Coefficient de Fonds Propres
et de Ressources Permanentes (au 31/12/2005)
%
11,61 %
Minimum
8%
78 %
60 %
142 %
100 %
Enfin, le ratio de contrôle des grands risques, complémentaire du ratio de solvabilité européen, permet de
s’assurer que les établissements de crédit ont une bonne
dispersion de leurs risques clientèle. Ces règles doivent
répondre aux critères suivants :
• les crédits à un même emprunteur ne doivent pas
excéder 25 % des fonds propres,
• la somme des crédits supérieurs à 10 % des fonds
propres nets ne doit pas dépasser 8 fois le montant
de ces derniers.
Au 31 décembre 2006, le Crédit Agricole Atlantique
Vendée respecte ces règles.
7
Suivi et contrôle des risques
Evolution 2005-2006
LE RISQUE CRÉDIT
(en milliers d’euros)
Encours total créances
Encours créances douteuses et litigieuses
Encours provisions affectées
CDL / CRÉANCES
Provisions / CDL
2006
2005
2004
en montant
10 636
9 475
8 527
+ 1 161
+ 12,25 %
193
182
191
+ 11
+ 6,04 %
+4
+ 3,03 %
136
132
137
1,82 %
1,92 %
2,23 %
70,37 %
72,45 %
71,71 %
Le risque crédit
Au 31 décembre 2006, l’encours des créances douteuses et litigieuses s’élève à 193 millions d’euros, en
hausse de + 6,04 % sur un an.
La politique active de prévention et de traitement des
risques permet d’abaisser à nouveau le ratio de
créances douteuses ramené à 1,82 % fin 2006 contre
1,92 % fin 2005. Le taux de provisionnement de ces
encours douteux se situe désormais à 70,37 %.
Le risque de change
Toutes les opérations en devises effectuées pour la
clientèle font l’objet d’un adossement systématique sur
le marché des changes.
Le risque de taux
Le risque de taux est mesuré trimestriellement en appliquant la méthode et l’outil proposés par Crédit Agricole
SA. Outre les actions définies au niveau du bilan, ce
risque est en partie couvert par des instruments de marché (principalement des swaps de taux d’intérêts). Le
suivi du risque de taux est présenté tous les semestres
au Conseil d’Administration de la Caisse régionale.
Le risque de marché
La Caisse régionale intervient sur des instruments finan-
en %
ciers à terme, pour le compte de la clientèle et pour son
propre compte (opérations de couverture).
En ce qui concerne l’activité titres pour compte propre,
la Caisse régionale gère des portefeuilles de transactions, de placements, d’investissements et de participations. L’ensemble des décisions stratégiques et risques
de gestion de ces portefeuilles est arrêté lors des
réunions du Comité Financier.
Les décisions opérationnelles relèvent du Comité de
Trésorerie. Elles sont mises en œuvre par le Trésorier,
sous l’autorité du Directeur Financier dans le cadre de
délégations.
Un reporting mensuel de gestion est communiqué au
Contrôle Comptable et Financier, à la Direction Générale
et au Comité de Direction
En outre, une communication est faite semestriellement
au Conseil d’Administration sur le suivi des placements
et des plus-values.
Enfin, chaque semestre, un scénario catastrophe
(baisse immédiate de 20 % des actions, hausse de 2 %
des taux d’intérêt, perte de 10 % en gestion alternative)
est calculé sur le portefeuille de titres de placement afin
d’en mesurer la perte maximale. Ces résultats sont présentés au Conseil d’Administration.
Proposition de répartition du résultat
Les comptes de l’exercice 2006 ont été arrêtés par le
Conseil d’Administration, en présence des commissaires
aux comptes, lors de sa séance du 16 février 2007,
lequel soumet à l’Assemblée générale des Sociétaires les
propositions suivantes :
• fixer à 4 % le taux net de l’intérêt annuel à servir aux
parts sociales. Chaque part sociale recevra un dividende de 0,61 euro ;
• fixer la rémunération des Certificats Coopératifs d’Investissement au titre de l’année 2006 à 3,45 euros par titre.
Chaque CCI recevra donc un dividende de 3,45 euros ;
• fixer la rémunération des Certificats Coopératifs Associés au titre de l’année 2006 à 3,45 euros par titre.
Chaque CCA recevra un dividende de 3,45 euros ;
En conséquence, le Conseil d’Administration du 16 février
2007 soumet à l’approbation de l’Assemblée générale
des Sociétaires, l’affectation suivante du résultat :
8
RÉSULTAT DE L’EXERCICE
REPORT À NOUVEAU
RÉSULTAT À AFFECTER
DOTATION À LA RÉSERVE
SPÉCIALE MÉCÉNAT
85 322 119,30 €
4 961,25 €
85 327 080,55 €
7 285,12 €
DOTATION À LA RÉSERVE LÉGALE
53 794 332,67 €
DOTATION À LA RÉSERVE FACULTATIVE
17 931 444,22 €
RÉSULTAT DISTRIBUÉ
INTÉRÊTS AUX PARTS SOCIALES
4 % x 4 212 949 x 15,25 euros
2 569 898,89 €
DIVIDENDES VERSÉS AUX CCI
3,45 euros x 1 339 425
4 621 016,25 €
DIVIDENDES VERSÉS AUX CCA
3,45 euros x 1 855 972
6 403 103,40 €
Certificats coopératifs
d’investissement
Au 31 décembre 2006, le nombre de Certificats Coopératifs
d'Investissement est de 1 339 425. La moyenne des
échanges quotidiens a été de 411 titres au cours de l'exercice. Le cours moyen de 2006 s'élève à 118,02 euros.
Le Crédit Agricole de Loire-Atlantique a souscrit en
1995 auprès de la société Philippe de Portzamparc un
contrat d'animation selon les règles de la Société de
Bourse Française.
Au 31 décembre 2006, la Caisse régionale détenait 1 506 titres soit 0,11% des CCI émis.
Cours du CCI de 2002 à 2006
Intérêts aux parts sociales
des trois derniers exercices
CAISSE RÉGIONALE ATLANTIQUE VENDÉE : pour une part sociale de 15,25 € (valeur nominale)
en euros
Net
Avoir fiscal ou abattement*
Brut
EXERCICE 2005
0,55
0,22
0,55
EXERCICE 2004
0,66
0,33
0,66
EXERCICE 2003
0,68777
0,343885
1,031655
Dividendes versés aux Certificats
Coopératifs d’Investissement
des trois derniers exercices
CAISSE RÉGIONALE ATLANTIQUE VENDÉE : pour un CCI de 15,25 € (valeur nominale)
en euros
Net
Avoir fiscal ou abattement *
Brut
EXERCICE 2005
3,15
1,26
3,15
EXERCICE 2004
2,76
1,38
2,76
EXERCICE 2003
2,87
1,435
4,305
9
Dividendes versés aux Certificats
Coopératifs d’Associés
des trois derniers exercices
CAISSE RÉGIONALE ATLANTIQUE VENDÉE : pour un CCA de 15,25 € (valeur nominale)
en euros
Net
Avoir fiscal ou abattement*
Brut
EXERCICE 2005
3,15
3,15
EXERCICE 2004
2,76
2,76
EXERCICE 2003
2,87
1,435
4,305
* Conditions prévues à l’article 158-3-2° du Code Général des Impôts ; abattement ou avoir fiscal auquel les sociétaires
peuvent prétendre en fonction de leur statut fiscal.
Évolution du capital social
Le capital est de 112 977 milliers d’euros au 31 décembre 2006 identique au 31 décembre 2005.
RÉPARTITION DE L’ ACTIONNARIAT
Nombres
Valorisation
% du
capital
Détenteurs
des titres
CCA
1 855 972
28 303 573 €
25,0 %
CA SA
CCI
1 339 425
20 426 231 €
18,1 %
Public
Parts sociales détenues
par les Caisses locales
4 134 600
63 052 650 €
55,8 %
Caisses
Locales
78 349
1 194 822 €
1,1 %
ET DÉTENTION DU CAPITAL
Autres parts sociales
Sociétaires
Perspectives 2007
Des perspectives de croissance et de développement rentable
En 2006, le Crédit Agricole Atlantique Vendée a mis
l’accent sur la qualité de la relation avec ses clients à
travers l’ensemble de son offre commerciale.
2006 a été également l’année de la création d’une filière
immobilière avec l’acquisition de trois agences immobilières et la mise en place d’un partenariat avec une quarantaine d’agences sur le territoire « Atlantique Vendée ».
Parallèlement en 2007, la Caisse régionale mènera à
son terme l’unification de son système d’information au
10
sein du GIE ATLANTICA.
Fort de ces bons résultats, le Crédit Agricole
Atlantique Vendée va poursuivre avec détermination
sa stratégie de conquête, en veillant à la satisfaction de ses clients et sociétaires, dans le cadre
d’une relation durable
Enfin, de nouvelles sources de croissance se profilent
déjà pour 2007 : élargissement de l’offre collecte
épargne et développement de la filière immobilière.
Résultats de la société
au cours des cinq derniers exercices
en milliers d’euros
2002
2003
2004
2005
2006
Capital en fin d’exercice
Capital social
112 977
112 977
112 977
112 977
112 977
Nombre de parts sociales
4 212 949
4 212 949
4 212 949
4 212 949
4 212 949
Nombre de CCI
1 339 425
1 339 425
1 339 425
1 339 425
1 339 425
Nombre de CCA
1 855 972
1 855 972
1 855 972
1 855 972
1 855 972
Opérations & résultats de l’exercice
Produit Net Bancaire
318 969
341 049
347 927
365 700
391 002
Résultat Brut d’Exploitation
121 533
134 569
136 355
154 050
168 666
Impôt sur les bénéfices
26 097
36 665
43 777
54 236
47 300
Résultat net
60 204
71 023
72 413
77 876
85 322
Bénéfice distribué
10 598
12 068
11 600
12 383
13 594
Résultat par titre (PS, CCI & CCA)
Résultat Brut d’Exploitation
16,40
18,16
18,41
20,77
22,77
Résultat net
8,13
9,59
9,77
10,50
11,52
Intérêt versé par part sociale
0,66
0,69
0,66
0,55
0,61
Dividende par CCI
2,44
2,87
2,76
3,15
3,45
Dividende par CCA
2,44
2,87
2,76
3,15
3,45
Personnel
Effectif moyen (CDI)
Masse salariale
1 897
1 981
1 999
2 005
2 077
65 284
66 310
67 208
68 148
71 801
11
A – Comptes sociaux
I – Bilan
BILAN AU 31 DÉCEMBRE
Actif
(en milliers d’euros)
ACTIF
Opérations interbancaires et assimilées
Caisse, banques centrales, CCP
Effets publics et valeurs assimilées (notes 5)
Créances sur les établissements de crédit (note 3)
Opérations internes au CA (note 3)
2006
2005
129 706
121 666
166
7 874
220 309
104 686
95 211
166
9 309
215 914
Opérations avec la clientèle (note 4)
10 496 294
Opérations sur titres
754 124
Obligations et autres titres à revenu fixe (note 5)
261 436
Actions et autres titres à revenu variable (note 5)
492 688
Valeurs immobilisées
554 511
Participations et autres titres détenus à long terme (notes 6 & 7) 447 139
Parts dans les entreprises liées (notes 6 & 7)
9 327
Immobilisations incorporelles (note 7)
2 257
Immobilisations corporelles (note 7)
95 788
Capital souscrit non versé
Actions propres
185
Comptes de régularisation et actifs divers
232 950
Autres actifs (note 8)
68 047
Comptes de régularisation (note 8)
164 903
12 388 079
TOTAL ACTIF
9 342 841
651 344
269 279
382 065
457 231
357 351
5 392
2 054
92 434
155
210 449
38 705
171 744
10 982 620
Passif
BILAN AU 31 DÉCEMBRE
(en milliers d’euros)
PASSIF
Opérations interbancaires et assimilées
Banques centrales, CCP
Dettes envers les établissements de crédit (note 10)
Opérations internes au CA (note 10)
Comptes créditeurs de la clientèle (note 11)
Comptes d’épargne à régime spécial
Autres dettes
Dettes représentées par un titre (note 12)
Comptes de régularisation et passifs divers
Autres passifs (note 13)
Comptes de régularisation (note 13)
Provisions et dettes subordonnées
Provisions pour risques et charges (note 14)
Dépôts de garantie à caractère mutuel
Dettes subordonnées (note 18)
Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) (note 17)
Capitaux propres hors FRBG (note 19)
Capital souscrit
Primes d’émission
Réserves
Écart de réévaluation
Provisions réglementées et subventions d’investissement
Report à nouveau (+/–)
Résultat de l’exercice
TOTAL PASSIF
12
2006
2005
12 380
5 660
12 380
7 419 721
2 275 634
42 763
2 232 871
1 010 712
201 708
58 263
143 445
233 056
121 900
5
111 151
136 771
1 098 097
112 977
193 227
706 566
5 660
6 345 443
1 990 638
31 964
1 958 674
1 122 154
141 084
32 702
108 382
234 713
120 948
5
113 760
117 775
1 025 153
112 977
193 227
646 445
5
85 322
12 388 079
– 5 372
77 876
10 982 620
Hors bilan
HORS BILAN AU 31 DÉCEMBRE
(en milliers d’euros)
2006
2005
ENGAGEMENTS DONNÉS
1 920 561
1 887 169
Engagements de financement
1 664 327
1 679 468
0
0
•en faveur d’établissements de crédit
•internes au Crédit Agricole
0
0
•en faveur de la clientèle
1 664 327
1 679 468
Engagements de garantie
254 754
205 343
•d’ordre d’établissements de crédit
21 751
11 861
•internes au Crédit Agricole
13 513
8 946
•d’ordre de la clientèle
219 490
184 536
Engagements sur titres
1 480
2 358
•titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise
0
0
•titres à livrer au Crédit Agricole
0
0
•autres engagements donnés
ENGAGEMENTS REÇUS
Engagements de financement
•reçus d’établissements de crédit
•internes au Crédit Agricole
•reçus de la clientèle
Engagements de garantie
•reçus d’établissements de crédit
•internes au Crédit Agricole
•reçus de la clientèle
Engagements sur titres
1 480
2 358
2 891 859
2 267 614
349
4 778
0
0
349
4 778
0
0
2 890 030
2 260 478
43 839
41 089
133 255
128 800
2 712 936
2 090 589
1 480
2 358
•titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise
0
0
•titres à recevoir du Crédit Agricole
0
0
1 480
2 358
•autres engagements reçus
13
II – Compte de résultat
COMPTE DE RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE
(en milliers d’euros)
Intérêts et produits assimilés (note 30)
Intérêts et charges assimilées (note 30)
Revenus des titres à revenu variable (note 31)
2005
480 453
– 332 479
– 295 835
29 180
20 542
Commissions (produits) (note 32)
150 627
142 577
Commissions (charges) (note 32)
– 20 942
– 19 270
361
459
Gains ou pertes sur opérations
des portefeuilles de négociation (note 33)
Gains ou pertes sur opérations
des portefeuilles de placements et assimilés (note 34)
16 448
7 003
Autres produits d’exploitation bancaire (note 35)
40 164
33 720
Autres charges d’exploitation bancaire (note 35)
– 3 821
– 3 949
PRODUIT NET BANCAIRE
391 002
365 700
Charges générales d’exploitation
– 211 632
– 199 755
•Frais de personnel (note 36.1)
– 127 268
– 121 938
•Autres frais administratifs (note 36.3)
– 84 364
– 77 817
Dotations aux amortissements et aux provisions
sur immobilisations incorporelles et corporelles
– 10 704
– 11 895
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION
168 666
154 050
Coût du risque (note 37)
– 12 128
4 461
RÉSULTAT D’EXPLOITATION
156 538
158 511
Résultat net sur actifs immobilisés (note 38)
RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT
Résultat exceptionnel (note 39)
410
861
156 948
159 372
– 5 330
– 33 468
Impôt sur les bénéfices (note 40)
– 47 300
– 54 236
Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées
– 18 996
6 208
85 322
77 876
RÉSULTAT NET
14
2006
511 464
III – Annexes aux comptes sociaux
RELATIFS À L ’ EXERCICE
NOTE 1 –
2006
Cadre juridique et financier
et faits caractéristiques de l’exercice
A – LE CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER
(paragraphe IV.2 de l’annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Atlantique
Vendée est une société coopérative à capital variable
régie par le livre V du Code monétaire et financier et la loi
bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à
l’activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse Régionale Atlantique
Vendée 69 Caisses locales qui constituent des unités
distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes
de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes
consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante,
intègrent également les comptes des Caisses locales.
De par la loi bancaire, la Caisse Régionale Atlantique
Vendée est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne.
Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2006, la Caisse Régionale Atlantique
Vendée fait partie, avec 40 autres Caisses régionales,
du Groupe Crédit Agricole dont l’Organe central, au
titre de la loi bancaire, est le Crédit Agricole SA. Les
Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la
SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 54,73 % du
capital de Crédit Agricole SA, cotée à la bourse de Paris
depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit Agricole SA est détenu par
le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,26 %.
Par ailleurs, Crédit Agricole SA détient 15 144 404
actions propres, soit 1,01 %.
Pour sa part, Crédit Agricole SA détient 25,05 % du
capital de la Caisse régionale au travers de Certificats
coopératifs d’associés.
Crédit Agricole SA coordonne l’action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif,
technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son
rôle d’Organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en
charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon
fonctionnement, ainsi qu’au respect, par chaque Caisse
régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole SA à
hauteur de leurs fonds propres.
MÉCANISMES FINANCIERS
INTERNES AU CRÉDIT AGRICOLE
L’appartenance de la Caisse Régionale Atlantique
Vendée au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre
par l’adhésion à un système de relations financières dont
les règles de fonctionnement sont les suivantes :
1.1 – Comptes ordinaires
des Caisses régionales
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie
ouvert dans les livres de Crédit agricole SA, qui enregistre
les mouvements de fonds correspondant aux relations
financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou
créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes
au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».
1.2 – Comptes et avances à terme
Les ressources d’épargne (emprunts obligataires, bons
et comptes à terme assimilés, comptes et plans d’épargnelogement, compte sur livrets, PEP, etc.) sont collectées
par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole SA.
Elles sont transférées à Crédit Agricole SA et figurent à
ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites
aux Caisses régionales pour leur permettre d’assurer le
financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre réformes financières internes successives ont été
mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses
régionales, sous forme d’avances dites « avances miroirs »
(de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne
collectées), 15 %, 25 % puis 33,33 % et enfin 50 %
depuis le 31 décembre 2001, des ressources d’épargne
qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la
libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues
de la collecte, partagées entre les Caisses régionales et
Crédit Agricole SA, sont déterminées par l’utilisation
de modèles de replacement et l’application de taux de
marché.
Par ailleurs, 50 % des crédits entrant dans le champ
d’application des relations financières entre Crédit
Agricole SA et la Caisse régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché
auprès de Crédit Agricole SA.
15
Deux autres types d’avances sont à distinguer :
• les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts
à taux réduits fixés par l’Etat : celui-ci verse à Crédit
Agricole SA une bonification pour combler la différence
entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;
• les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur
de 50 % (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non
bonifiés : ces avances de Crédit Agricole SA sont
accordées aux Caisses régionales sur justification de
leurs engagements et ne peuvent être affectées qu’à
la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à
mesure du remboursement des prêts accordés.
SA sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes
les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
1.5 – Opérations en devises
Crédit Agricole SA étant leur intermédiaire auprès de la
Banque de France, les Caisses régionales s’adressent à
elle pour leurs opérations de change.
1.6 – Comptes d’épargne
à régime spécial
Les ressources d’épargne à régime spécial (comptes sur
livrets, livrets d’épargne manuelle, d’épargne-entre-
1.3 – Transfert de l’excédent
prise, d’épargne populaire, Codevi, comptes et plans
des ressources monétaires
des Caisses régionales
d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livret
jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le
Les ressources d’origine monétaire des Caisses régionales
(dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts
négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement
transférés à Crédit Agricole SA, où ils sont enregistrés
dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme
parmi les « Opérations internes au Crédit Agricole ».
compte de Crédit Agricole SA, où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole SA les enregistre à
son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
1.7 – Titres à moyen et long terme
émis par Crédit Agricole SA
Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses
1.4 – Placement des excédents de fonds
propres des Caisses régionales
auprès de Crédit Agricole SA
Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole
régionales et figurent au passif du bilan de Crédit
Agricole SA, en fonction du type de titres émis, en
« Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et
dettes subordonnées ».
B – LES FAITS CARACTÉRISTIQUES DE L’EXERCICE
Dans le cadre des opérations de développement à l’international effectuées par le Groupe Crédit Agricole, la
participation
financière
de
la
Caisse
Régionale
Atlantique Vendée s’est matérialisée de la sorte :
• souscription à hauteur de 28 049 K€ dans le capital
de la SAS SACAM International,
NOTE 2 –
• souscription d’un « Crédit Défaut Swap » (CDS) à
hauteur de 250 095 K€, comptabilisé en hors bilan,
pour accorder une protection en risque, via CA S.A.,
à l’opération de titrisation effectuée par CALYON.
Principes et méthodes comptables
Les états financiers de la Caisse Régionale Atlantique
Vendée sont établis dans le respect des principes
comptables applicables aux établissements bancaires
et conformément aux règles définies par Crédit Agricole
SA, agissant en tant qu’Organe central et chargée
d’adapter les principes généraux aux spécificités du
Groupe Crédit Agricole.
Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales
dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale
Atlantique Vendée publie des comptes individuels et
des comptes consolidés.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée n’a enregistré
16
• augmentation de 68 234 K€ des avances en compte
courant dans la SAS La Boétie, destinées à être capitalisées en 2007,
aucun changement de méthode comptable durant
l’exercice 2006.
Les changements de présentation des comptes par rapport
à l’exercice précédent concernent les points suivants :
• la Caisse Régionale Atlantique Vendée applique à
compter du 1 er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-02
du 31 mars 2006 relatif à la comptabilisation des
comptes et plans d’épargne-logement. Les dispositions de cet avis relatives aux modalités de constitution de la provision ont été anticipées sur l’exercice
2005, aussi les seuls changements sur l’exercice
2006 induits par le présent avis concernent l’infor-
mation fournie en annexe (voir note 15 ci-après) ;
cadre de la Loi Neiertz.
• la Caisse Régionale Atlantique Vendée applique également à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC
n° 2006-05 relatif à la comptabilisation de l’imposition forfaitaire annuelle. Cet avis tire les conséquences
comptables de la suppression de la déductibilité de
l’imposition forfaitaire annuelle sur l’impôt sur les
sociétés. Celle-ci devient une charge déductible du
résultat imposable à compter du montant payé en
2006. En conséquence, cette charge est désormais
comptabilisée dans la rubrique « Impôts et taxes ». Elle
s’élève à 110 K€ au titre de l’exercice 2006 ;
Parmi ces 35 474 milliers d’euros de crédits restructurés,
la Caisse Régionale Atlantique Vendée a mis en place
des crédits restructurés à des conditions hors marché
pour un montant de 10 094 milliers d’euros dont 4 830
milliers d’euros dans le cadre de la loi Neiertz.
• par ailleurs, la Caisse Régionale Atlantique Vendée
n’a pas conclu, au cours de l’exercice 2006, de
contrat de garantie financière assorti d’un droit de
réutilisation. Aussi n’a-t-elle pas eu à appliquer l’avis
CNC n° 2006-10 du 30 juin 2006 relatif à la comptabilisation des actifs donnés en garantie dans le
cadre de ces contrats ;
Créances douteuses
• en application du règlement CRC 2005.04 du
3/11/2005, et afin d'assurer la comparaison avec les
états financiers 2005, les termes « provisions pour
dépréciations, provisions pour risques et charges et
mouvements des provisions sur risques de contrepartie »
utilisés dans les présents états financiers correspondent
respectivement aux termes « dépréciations, provisions,
mouvements de dépréciation liés à un risque de contrepartie » tels que prévus dans le règlement susvisé.
2.1 – Crédits à la clientèle
Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan
de la Caisse Régionale Atlantique Vendée, le montant
des crédits restructurés n’est pas significatif. En conséquence, aucune décote n’a été comptabilisée lors de
l’enregistrement de tels prêts.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties
de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :
• lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois
mois au moins (six mois pour les créances sur des
acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les
collectivités locales, compte-tenu des caractéristiques
particulières de ces crédits). Par règle de prudence, la
Caisse Régionale Atlantique Vendée considère comme
créance douteuse toute créance ayant un retard égal
ou supérieur à trois mois et ceci quels que soient la
nature de la créance et le marché concerné.
• lorsque la situation d’une contrepartie présente des
caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé, on peut conclure à l’existence
d’un risque avéré.
Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur
valeur nominale.
• s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée applique le règlement du CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement CRC n° 2002-03 du 12 décembre
2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci,
les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :
Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus
tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de
la clientèle de particuliers et des limites résultant de
convention de droit ou de fait entre le client professionnel et la banque pour ses autres clientèles.
Créances restructurées
La Caisse Régionale Atlantique Vendée définit les
créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés
financières telles que l’établissement de crédit est
amené à modifier les caractéristiques initiales (durée,
taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.
Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :
• les créances dont les caractéristiques ont été renégociées
commercialement avec des contreparties ne présentant
pas de problèmes d’insolvabilité,
• les créances dont le tableau d’amortissement théorique
est modifié du fait de l’application d’une option ou
clause contractuelle prévue initialement au contrat
(exemple : pause et report d’échéance).
Le montant des créances restructurées détenues par la
Caisse Régionale Atlantique Vendée, au 31 décembre
2006, s’élève à 35 474 milliers d’euros, dont 6 690
milliers d’euros relatifs aux crédits restructurés dans le
Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale
Atlantique Vendée distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
– Créances douteuses non compromises
Les créances douteuses non compromises sont les
créances douteuses qui ne répondent pas à la définition
des créances douteuses compromises.
– Créances douteuses compromises
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives
de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
– Provisionnement du risque de crédit avéré
Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable
est prise en compte par la Caisse régionale par voie
de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de
provisions figurant au passif du bilan.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée constitue les
provisions correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours
17
douteux et douteux compromis.
– Traitement des dépréciations
La dépréciation calculée sur une créance douteuse est
enregistrée en coût du risque. Les dotations et reprises
de dépréciation pour risque de non recouvrement sont
inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur
comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du
passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêt.
– Provisionnement du risque de crédit non avéré
Par ailleurs, la Caisse Régionale Atlantique Vendée a
également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des
risques clientèle non affectés individuellement, tels que
les provisions filières. Ces dernières visent à couvrir des
risques précis pour lesquels il existe statistiquement
ou historiquement une probabilité de non-recouvrement
partiel, sur des encours non classés en douteux.
Risques-pays
Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors bilan,
portés par un établissement directement ou au travers
de structures dites de défaisance, sur des débiteurs
privés ou publics résidant dans les pays recensés par
la Commission Bancaire, ou dont la bonne fin dépend
de la situation de débiteurs privés ou publics résidant
dans de tels pays » (note de la Commission Bancaire du
24 décembre 1998) .
Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d’origine.
Le montant de ces créances pour la Caisse Régionale
Atlantique Vendée n’est pas significatif.
2.2 – Opérations sur titres
Les règles relatives à la comptabilisation des opérations
sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité
de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par
le règlement 95-04 du CRBF, le règlement 2000-02 du
Comité de la réglementation comptable et le règlement
CRC n° 2005-01, ainsi que par le règlement 2002-03
du Comité de la Réglementation Comptable en matière
de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.
La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement, et
titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction
de l’intention initiale d’utilisation des titres, intention
identifiée dans le système d’information comptable dès
leur acquisition.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée se trouve
concernée uniquement par les titres de transaction et
les titres de placement.
• soit détenus par l’établissement du fait de son activité
de mainteneur de marché, ce classement en titres de
transaction étant subordonné à la condition que le
stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et
d’un volume d’opérations significatif compte tenu des
opportunités du marché.
Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et
les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement
sur le marché dans des conditions de concurrence normale.
Sont également considérés comme des titres de transaction :
• les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion
spécialisée de portefeuille de transaction comprenant
des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres
instruments financiers qui sont gérés ensemble, et
présentant des indications d’un profil récent de prise
de bénéfices à court terme,
• les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans
le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un
marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.
Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne
peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation
et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur
sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou
passage en pertes.
Les titres de transaction sont comptabilisés à la date
de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais
exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.
La dette représentative des titres vendus à découvert
est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le
prix de vente des titres frais exclus.
A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au
prix de marché du jour le plus récent. Le solde global
des différences résultant des variations de cours est
porté au compte de résultat.
2 – TITRES DE PLACEMENT
Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits
parmi les autres catégories de titres.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition,
frais exclus.
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres
de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
La valeur d’inventaire est le prix de marché.
Les moins-values latentes constatées à l’arrêté comptable font l’objet de provision pour dépréciation.
La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de
remboursement d’un titre à revenu fixe est étalée de
façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
3 – PRIX DE MARCHÉ
1 – TITRES DE TRANSACTION
18
Sont considérés comme des titres de transaction les
titres qui, à l’origine, sont :
Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant,
les différentes catégories de titres, est déterminé de la
façon suivante :
• soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre
ou de les racheter à court terme ;
• les titres négociés sur un marché actif sont évalués au
cours le plus récent,
• si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas
ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas
coté, la Caisse régionale détermine la valeur probable
du titre de négociation du titre concerné en utilisant
des techniques de valorisation. En premier lieu, ces
techniques font référence à des transactions récentes
effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse régionale utilise des
techniques de valorisation couramment employées
par les intervenants sur le marché pour évaluer ces
titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques
produisent des estimations fiables des prix obtenus
dans des transactions sur le marché réel.
4 – DATES D’ENREGISTREMENT
La Caisse Régionale Atlantique Vendée enregistre
comptablement les titres classés en titres de transaction et en titres de placement à la date de négociation.
2.3 – Parts dans les entreprises liées,
titres de participation et autres
titres détenus à long terme
tissement et à la dépréciation des actifs.
Par conséquent, la Caisse Régionale Atlantique Vendée
applique à ce titre la méthode de comptabilisation des
actifs par composants. Conformément aux dispositions
de ce règlement, la base amortissable tient compte de
l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.
Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse régionale
sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de
conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient
pas à la modification de la base amortissable existant
au 31 décembre 2006.
L’application anticipée de ce nouveau règlement n’a pas
eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.
Les composants et durées d’amortissement suivants
ont été retenus par la Caisse Régionale Atlantique
Vendée, suite à l’application de la comptabilisation des
immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation.
COMPOSANTS
• Les parts dans les entreprises liées sont les parts
détenues dans des entreprises contrôlées de manière
exclusive, incluses ou susceptibles d’être incluses
par intégration globale dans un même ensemble
consolidable.
Foncier
non amortissable
Gros œuvre
25 à 50 ans
Second œuvre
20 à 40 ans
Installations techniques
10 à 25 ans
Agencements
• Les titres de participation sont des titres (autres que
des parts dans une entreprise liée) dont la possession
durable est estimée utile à l’activité de l’établissement
de crédit.
Durée d’amortissement
5 à 15 ans
Matériel informatique
3 à 7 ans
(dégressif ou linéaire)
Matériel spécialisé
2 à 10 ans
(dégressif ou linéaire)
Mobilier
8 à 10 ans
• Les autres titres détenus à long terme correspondent
à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles
durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise
émettrice, mais sans influencer la gestion de cette
dernière, en raison du faible pourcentage des droits
de vote détenus.
A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas
échéant, elles peuvent faire l’objet de provisions pour
dépréciation.
L’ensemble de ces titres est comptabilisé au coût
historique. Les frais accessoires à l’achat et à la vente
sont enregistrés en charges d’exploitation. A la clôture
de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque
leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.
Aux termes de conventions de garantie conclues par
les Caisses régionales de Crédit Agricole, au profit de
Crédit Agricole SA, la Caisse Régionale Atlantique
Vendée est engagée, dans la limite de ses fonds propres,
à couvrir une éventuelle insuffisance d’actif de Crédit
Agricole SA au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.
La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir,
compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments
qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la
valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue,
les capitaux propres, les cours moyens de bourse des
derniers mois.
2.4 – Immobilisations
La Caisse Régionale Atlantique Vendée applique par
anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement
du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amor-
2.5 – Conventions de garantie internes
A contrario, Crédit Agricole SA (dans le cadre de la mission
qui lui a été confiée par le Code monétaire et financier)
garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses régionales.
A ce titre, il a été constitué par Crédit Agricole SA, au
cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour Risques
Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ».
2.6 – Engagements en matière de retraite
et d’indemnités de fin de carrière
La Caisse Régionale Atlantique Vendée applique la
recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des
19
engagements de retraite et avantages similaires.
A ce titre, la Caisse Régionale Atlantique Vendée provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires
relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Engagements
Les écarts actuariels étant passés immédiatement en
résultat, le montant de l’engagement est égal à la valeur
actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à
la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle
préconisée par la recommandation.
La Caisse régionale cotise :
• d’une part, au régime des indemnités de fin de carrière. L’engagement, à ce titre, au 31 décembre 2006,
s’élève à 14 234 K€.
• d’autre part, aux autres engagements de retraite relevant d’un régime à prestations définies. L’engagement,
à ce titre, au 31 décembre 2006, s’élève à 17 814 K€.
2.9 – Impôt sur les bénéfices
(charge fiscale)
D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté
dans les comptes individuels.
La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution
sociale sur les bénéfices de 3,3 %.
2.10 – Conversion des opérations
en devises
Le régime de retraite, à cotisations définies, des salariés
de la Caisse régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes
d’engagements « retraite » mais enregistre en « frais de
personnel » le montant des cotisations correspondantes.
Les créances et les dettes monétaires ainsi que les
contrats de change à terme figurant en engagements
hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de
marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de
marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Provision comptable
Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges
et produits courus mais non payés ou perçus sont
convertis au cours de clôture.
La provision comptable doit correspondre aux engagements diminués des actifs du régime, c’est-à-dire la
juste valeur des cotisations versées dans le cadre de
polices d’assurance éligibles, gérées par la compagnie
d’assurance Prédica.
Au 31 décembre 2006, pour la Caisse Régionale
Atlantique Vendée, l’ensemble des engagements de
retraite et d’indemnités de fin de carrière était couvert par
la juste valeur des actifs gérés par Prédica. En conséquence, aucune provision n’a été comptabilisée à ce titre.
2.7 – Provision pour risques
sur GIE d’investissement
Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la
Caisse Régionale Atlantique Vendée constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de
compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt
et sur le résultat net, de la participation de la Caisse
Régionale Atlantique Vendée à certains GIE réalisant
des opérations de financement par crédit-bail ou des
opérations particulières. Cette provision d’exploitation
sera reprise au fur et à mesure des suppléments d’impôts que devra acquitter la Caisse Régionale Atlantique
Vendée au cours des exercices ultérieurs, de manière à
neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat net.
2.8 – Provision pour risques
et charges
La Caisse régionale enregistre dans ses comptes des provisions en couverture de risques ou de charges que des
événements survenus ou en cours rendent probables.
20
A ce titre, la Caisse régionale a, notamment, constitué
une provision pour risques opérationnels. Sur la base
d’un travail de recensement de ces risques dont l’incidence a été chiffrée à l’aide d’un outil du Groupe crédit
Agricole, la provision pour risques opérationnels a été
portée à 26 480 K€ au 31 décembre 2006, contre
23 001 K€ au 31 décembre 2005.
Dans le cadre de l’application des règlements CRBF
n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05
de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale
Atlantique Vendée a mis en place une comptabilité
multi-devises lui permettant un suivi de sa position de
change et la mesure de son exposition à ce risque.
Le montant global de la position de change opérationnelle
de la Caisse Régionale Atlantique Vendée s’établit à 9 K€.
2.11 – Fonds pour Risques Bancaires
Généraux (FRBG)
En application du règlement 90.02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour Risques Bancaires Généraux », la provision de propre assureur, la
provision pour risques de crédits non encore avérés et les
autres provisions pour risques bancaires généraux.
2.12 – Instruments financiers
à terme et conditionnels
Opérations d’échange de taux d’intérêt ou de devises
(swaps) :
La Caisse Régionale Atlantique Vendée utilise les
swaps de taux d’intérêt ou de devises essentiellement
aux fins suivantes :
• Couverture du risque de taux d’intérêt affectant un
élément ou un ensemble d’éléments homogènes.
Ces contrats sont valorisés symétriquement à l’élément
ou à l’ensemble d’éléments couverts.
• Couverture des risques de taux global de l’établissement sur l’actif, le passif et le hors bilan. Les
charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat.
NOTE 3 –
Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits
dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale
des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.
Créances sur les établissements de crédit
PAR DURÉE RÉSIDUELLE
CRÉANCES
<
3 mois
(en milliers d’euros)
> 3 mois
< 1 an
> 1 an
< 5 ans
>
5 ans
Total en
principal
Créances
rattachées
TOTAL
2006
TOTAL
2005
471
1 906
ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Comptes et prêts :
•à vue
470
470
•à terme
1
0
0
Valeurs reçues en pension
0
0
Titres reçus en pension livrée
0
0
7 403
7 403
7 403
7 403
7 403
7 873
7 874
9 309
7 874
9 309
Prêts subordonnés
Total
470
0
0
1
Provisions
Valeurs nettes au bilan
OPÉRATIONS INTERNES AU CA
Comptes ordinaires
40 511
Comptes et avances à terme
15 347
19 252
10 549
Prêts subordonnés
Total
55 858
19 252
10 549
40 511
30
40 541
8 457
3 697
48 845
1 925
50 770
68 844
128 900
128 900
97
128 997
138 612
132 597
218 256
2 052
220 308
215 913
220 308
215 913
Provisions
Valeurs nettes au bilan
Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux
établissements de crédit (externes et internes au Groupe
Crédit Agricole) s’élèvent à 136 400 K€.
Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à
9 804 K€.
NOTE 4 –
Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de
comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les
placements monétaires réalisés par la Caisse régionale
auprès de Crédit Agricole SA dans le cadre des Relations
Financières Internes.
Opérations avec la clientèle
ANALYSE PAR DURÉE RÉSIDUELLE
CRÉANCES
<
3 mois
(en milliers d’euros)
> 3 mois
< 1 an
> 1 an
< 5 ans
>
5 ans
Total en
principal
Créances
rattachées
TOTAL
2006
TOTAL
2005
OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE
Créances commerciales
Autres concours à la clientèle
49 297
49 297
521 920 1 220 135 3 543 822 5 139 915 10 425 792
69 636
49 297
48 328
10 495 428
9 364 576
Valeurs reçues en pension livrée
0
0
Crédit-bail et location
avec option d’achat
0
0
Location simple
0
Sous-total
Comptes ordinaires débiteurs
571 217 1 220 135 3 543 822 5 139 915 10 475 089
86 393
Provisions
Valeurs nettes au bilan
86 393
0
0
69 636
1 102
10 544 725
9 412 904
87 495
62 065
– 135 925
– 132 126
10 496 295
9 342 843
Parmi les créances sur la clientèle, 108 376 K€ sont
éligibles au refinancement de la banque centrale.
21
4.3 – OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE PAR AGENTS ÉCONOMIQUES
2006
(en milliers d’euros)
Encours
brut
Particuliers
dont
Provisions
Provisions
encours
sur encours sur encours
douteux
douteux non
douteux
compromis compromis compromis
51 382
4 416
38 295
4 846 353
7 852
56 798
3 055
41 537
32 381
10 214
26 693
1 187 236
15 612
32 590
9 873
26 790
1 016 891
7 444
31 692
2 015
27 481
1 174 282
6 989
31 752
1 857
27 384
17 813
0
90
0
44
2
2
0
2
0
2 135 184
8 360
24 684
3 421
20 796
1 406 218
9 542
17 623
3 647
15 484
852 981
3 618
0
13
0
787 354
527
1
12
0
76 293
517
2 509
319
2 217
73 522
697
2 383
394
2 091
10 632 220 50 412 142 738
20 398
115 526
9 474 967
41 221 141 147
18 840
113 286
Collectivités publiques
Autres agents économiques
TOTAL
dont
encours
douteux non
compromis
Encours
brut
978 974 14 936
Sociétés financières
Entreprises
dont
dont
Provisions
Provisions
encours
encours
sur encours sur encours
douteux
douteux non douteux douteux non
compromis compromis compromis compromis
5 554 084 15 537
Agriculteurs
Autres professionnels
2005
NOTE 5 –
Titres de transaction, de placement, d’investissement
et titres de l’activité de portefeuille
2006
(en milliers d’euros)
Transaction
Effets publics, valeurs assimilées :
Placement
2005
Titres de
l’activité du
portefeuille
Investissement
164
•dont surcote restant à amortir
•dont décote restant à amortir
TOTAL 2006
TOTAL 2005
164
165
0
1
0
Créances rattachées
1
1
Provisions
1
0
Valeurs nettes au bilan
0
165
0
0
165
166
Obligations et autres titres
à revenu fixe :
•émis par organismes publics
•autres émetteurs
– dont surcote restant à amortir
– dont décote restant à amortir
413
413
2 388
259 116
259 116
264 388
1 679
1 679
2 221
511
511
1 432
Créances rattachées
2 371
2 371
2 804
Provisions
– 464
– 464
– 302
261 436
269 278
492 873
382 229
Valeurs nettes au bilan
0
261 436
Actions et autres titres
à revenu variable
352
492 521
0
0
Créances rattachées
0
Provisions
0
–8
Valeurs nettes au bilan
352
492 521
0
0
492 873
382 221
Valeurs estimatives
352
754 122
0
0
754 474
651 665
Valeurs estimatives
Actions propres
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 67 241 K€ au
31/12/2006, contre 64 158 K€ au 31/12/2005.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée détient, en titres
de transaction, des CCI, en propre, pour un montant
global de 185 K€, soit 1 527 CCI.
La valeur estimative des titres de placement correspond
au dernier cours de bourse.
22
5.1 – TITRES DE TRANSACTION, DE PLACEMENT,
D’INVESTISSEMENT ET TITRES DE L’ACTIVITÉ DE PORTEFEUILLE
(hors effets publics et hors CCI détenus en propre par la Caisse régionale) :
VENTILATION PAR GRANDES CATÉGORIES DE CONTREPARTIE
Encours net 2006
CATÉGORIES
Encours net 2005
Administration et banques
centrales (y compris États)
1 977
Établissements de crédit
239 552
234 817
Sociétés financières
494 865
387 853
Collectivités locales
417
414
19 291
26 284
754 125
651 345
Entreprises, assurances
et autres clientèles
Divers et non ventilés
TOTAL
5.2 – VENTILATION DES TITRES COTÉS ET NON COTÉS À REVENU FIXE OU VARIABLE
2006
Obligations
et autres
titres à
revenu fixe
(en milliers d’euros)
Titres cotés
120 855
Titres non cotés (1)
138 674
Créances rattachées
2 371
Provisions
– 464
Valeurs nettes au bilan
Effets
publics et
valeurs
assimilées
2005
Actions et
autres titres
à revenu
variable
TOTAL
Obligations
et autres
titres à
revenu fixe
121 019
145 037
631 362
121 739
2 372
2 804
– 464
– 302
754 289
269 278
164
492 688
1
261 436
165
492 688
Effets
publics et
valeurs
assimilées
Actions et
autres titres
à revenu
variable
165
145 202
382 073
503 812
–8
– 310
382 065
651 509
1
166
TOTAL
2 805
(1) La répartition des parts d’OPCVM est la suivante :
• OPCVM français 492 688 K€
Dont OPCVM français de capitalisation 492 688 K€
• OPCVM étrangers 0 K€.
La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature
est la suivante au 31 décembre 2006 :
Valeur d’inventaire
(en milliers d’euros)
Valeur liquidative
OPCVM monétaires
348 820
366 397
OPCVM obligataires
57 528
63 799
OPCVM actions
OPCVM autres
TOTAL
86 340
99 663
492 688
529 859
5.3 – EFFETS PUBLICS, OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE :
ANALYSE PAR DURÉE RÉSIDUELLE
(en milliers d’euros)
Obligations et autres
titres à revenu fixe
Effets publics et
valeurs assimilées
Provisions
Valeurs nettes au bilan
<
3 mois
> 3 mois
< à 1 an
> 1 an
< à 5 ans
>
5 ans
Total en
principal
Créances
rattachées
TOTAL
2006
TOTAL
2005
1 184
11 337
185 555
61 453
259 529
2 371
261 900
269 580
0
0
164
0
164
1
165
166
– 464
261 601
– 302
269 444
23
24
FILIALES ET
PARTICIPATIONS
TOTAL PARTS DANS LES ENTREPRISES
LIÉES ET PARTICIPATIONS
•Autres sociétés globalisées
•COFILMO
14,67 %
378 155
5 462
638
6 100
3 977
120
789
1 259
4 275
28 049
2 320
22 620
Autres titres de participation
100 ,00 %
52,08 %
15,23 %
3,12 %
3,11 %
3,10 %
2 394
302 176
350
224
7 400
43 399
50 872
714 165
3,12 %
1,64 %
•Autres sociétés globalisées
•CAAVI DÉVELOPPEMENT
•CTCAM
Autres parts dans les entreprises liées
Participations dans
des établissements de crédit
Parts dans les entreprises liées détenues
dans des établissements de crédit
391
23 001
•UNI EXPANSION OUEST
PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR
D’INVENTAIRE EST INFÉRIEURE À 1 %
DU CAPITAL DE LA CAISSE RÉGIONALE
900 040
74 700
730 622
•SACAM INTERNATIONAL
•SACAM FIRECA
•SACAM DÉVELOPPEMENT
9 224 735
129 190
129 180
1 615 917
•IMMOBILIÈRE DE LA SEINE
•LA BOÉTIE
1 761
3,03 %
363 595
34 726
15 245
•CRÉDIT AGRICOLE TITRES
3 201
Autres titres de participation
100 ,00 %
3 201
•SERVIMMO
3 333
7 201
4 000
100 ,00 %
Brutes
376 063
4 293
638
4 876
350
120
789
1 259
4 275
28 049
1 526
22 620
302 176
2 394
1 760
362 855
3 201
3 872
7 073
Nettes
Valeurs comptables
des titres détenus
4 000
4 000
Réserve
Quote-part
et report
de capital
à nouveau
détenue
avant
en %
affectation
des résultats
•CAAVI PARTICIPATION
Capital
Autres parts dans les entreprises liées
Participations dans
des établissements de crédit
PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR
D’INVENTAIRE EXCÈDE 1 % DU
CAPITAL DE LA CAISSE RÉGIONALE
Parts dans les entreprises liées détenues
dans des établissements de crédit
(en milliers d’euros)
INFORMATIONS
FINANCIÈRES
82 253
5 286
5 286
1 119
1 119
6 988
68 780
80
75 848
0
8 063
25 451
0
0
0
0
0
0
71
0
Prêts et Montant des
PNB
avances
cautions et ou CA HT
consentis
avals
du dernier
par la société donnés par
exercice
et non encore la société
écoulé
remboursés
549
2 188
2 666
– 1 730
40 129
767 590
4 789
2 998
– 13
– 128
1 031
80
197
70
597
23 921
Résultats Dividendes
(bénéfice
encaissés
ou perte
par la
du dernier
société
exercice au cours de
clos) (1)
l’exercice
NOTE 6 – Tableau
des titres de participation et de filiales
6.1 – VALEUR ESTIMATIVE DES TITRES DE PARTICIPATION
2006
TITRES
(en milliers d’euros)
2005
Valeur
au bilan
Valeur
estimative
Valeur
au bilan
Valeur
estimative
8 460
14 445
4 380
9 395
1 119
971
1 123
971
25
25
42
42
Parts dans les entreprises liées
•Titres non cotés
•Titres cotés
•Avances consolidables
•Créances rattachées
•Provisions
– 276
Sous-total parts
dans les entreprises liées
– 153
9 328
15 441
5 392
10 408
445 463
999 758
352 738
657 013
•Avances consolidables
743
638
1 428
1 185
•Créances rattachées
225
225
152
152
Titres de participation
•Titres non cotés
•Titres cotés
•Provisions
– 2 068
Sous-total titres de participation
– 2 828
444 363
1 000 621
351 490
658 350
2 708
2 708
5 735
5 735
68
68
126
126
Autres titres détenus à long terme
•Titres non cotés
•Titres cotés
•Avances consolidables
•Créances rattachées
•Provisions
Sous-total autres titres
détenus à long terme
TOTAL
NOTE 7 –
2 776
2 776
5 861
5 861
456 467
1 018 838
362 743
674 619
Variation de l’actif immobilisé
IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
2006
(en milliers d’euros)
Valeur
en début
d’exercice
Augmentations
(acquisitions)
Diminutions
(cession,
échéance)
Parts dans les entreprises liées
5 351
3 954
–2
•Valeurs brutes
4 380
4 083
–3
Autres
mouvements
0
Valeur
à la fin de
l’exercice
9 303
8 460
•Avances consolidables
1 123
–4
1 119
•Provisions
– 152
– 129
5
– 276
Titres de participation
351 337
95 316
– 2 516
•Valeurs brutes
352 738
95 187
– 2 462
1 428
254
– 939
743
– 2 829
– 125
885
– 2 069
5 735
0
– 3 027
•Avances consolidables
•Provisions
Autres titres détenus à long terme
0
445 463
0
•Valeurs brutes
•Avances consolidables
Valeurs nettes au bilan
2 708
0
5 735
– 3 027
2 708
•Provisions
Créances rattachées
444 137
0
320
549
– 551
0
318
362 743
99 819
– 6 096
0
456 466
25
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
2006
RUBRIQUES
Valeur
en début
d’exercice
(en milliers d’euros)
Immobilisations corporelles
Augmentations
(acquisitions)
92 434
•Valeurs brutes
Diminutions
(cession,
échéance)
24 604
– 21 250
Valeur
à la fin de
l’exercice
Autres
mouvements
0
95 788
207 071
35 165
– 23 458
218 778
•Amortissements et provisions
– 114 637
– 10 561
2 208
– 122 990
Immobilisations incorporelles
2 053
204
0
18 357
347
0
18 704
– 16 304
– 143
0
– 16 447
94 487
24 808
– 21 250
•Valeurs brutes
•Amortissements et provisions
Valeurs nettes au bilan
NOTE 8 –
0
2 257
0
98 045
Les autres actifs et comptes de régularisation
(en milliers d’euros)
Autres actifs (1)
Montant 2006
Montant 2005
68 232
38 859
•Instruments conditionnels achetés
23
36
•Comptes de stock et emplois divers
38
38
67 891
38 594
95
36
185
155
164 901
171 745
48 586
67 282
9
14
•Débiteurs divers
•Comptes de règlement
•Capital souscrit non versé
•Actions propres
Comptes de régularisation
•Comptes d’encaissement et de transfert (1)
•Comptes d’ajustement et comptes d’écart
•Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers
•Produits à recevoir et charges constatées d’avance
•Charges à répartir
•Autres comptes de régularisation
Valeurs nettes au bilan
(1) Les montants sont indiqués en net et incluent les
créances rattachées.
26
79
96 239
91 206
0
9
19 988
13 234
233 133
210 604
NOTE 9 –
Les provisions inscrites en déduction de l’actif
Solde au
31/12/2005
(en milliers d’euros)
Dotations
Reprises et
utilisations
Désactualisation
Autres
mouvts
Solde au
31/12/2006
Provisions déduites de l’actif
•Sur interbancaire
0
•Sur créances clientèle
132 126
41 941
– 36 855
– 1 287
135 925
•Sur opérations de crédit-bail
0
•Sur portefeuilles titres
(placement, TAP et investissement)
•Sur participations et autres titres
détenus à long terme
•Autres
Total des provisions - Actif
NOTE 10 –
309
1 189
– 1 034
2 981
253
– 889
661
96
– 522
136 077
43 479
– 39 300
464
–1
– 1 287
2 344
1
236
0
138 969
Dettes envers les établissements de crédit
ANALYSE PAR DURÉE RÉSIDUELLE
DETTES
<
3 mois
(en milliers d’euros)
> 3 mois
< 1 an
> 1 an
< 5 ans
>
5 ans
Total en
principal
Dettes
rattachées
TOTAL
2006
12 362
18
12 380
TOTAL
2005
ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Comptes et emprunts :
•à vue
12 362
•à terme
0
0
Valeurs données en pension
0
0
Titres donnés en pension livrée
0
0
Total
12 362
0
0
0
12 362
18
Valeurs au bilan
5 660
12 380
5 660
12 380
5 660
OPÉRATIONS INTERNES AU CA
Comptes ordinaires
386 248
386 248
780
387 028
185 847
Comptes et avances à terme
791 170 1 360 742 2 027 697 2 840 363
7 019 972
12 721
7 032 693
6 159 595
1 177 418 1 360 742 2 027 697 2 840 363
7 406 220
13 501
7 419 721
6 345 442
7 419 721
6 345 442
Total
Valeurs au bilan
Opérations internes au Crédit Agricole
Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole SA et nécessaires au financement
de l’encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (cf. Cadre Juridique et Financier).
27
NOTE 11 –
Comptes créditeurs de la clientèle
11.1 – ANALYSE PAR DURÉE RÉSIDUELLE
DETTES
<
3 mois
(en milliers d’euros)
> 3 mois
< 1 an
> 1 an
< 5 ans
>
5 ans
Total en
principal
Dettes
rattachées
TOTAL
2006
TOTAL
2005
Comptes créditeurs
de la clientèle
Comptes ordinaires créditeurs
1 978 033
Comptes d’épargne
à régime spécial :
42 763
•à vue
42 763
1 978 033
0
0
0
•à terme
Autres dettes envers la clientèle :
1 978 179
1 864 442
42 763
42 763
31 964
42 763
42 763
31 964
0
0
204 417
36 400
8 387
3 732
252 936
204 417
36 400
8 387
3 732
252 936
2 225 213
36 400
8 387
3 732
2 273 732
•à vue
146
1 757
254 693
1 757
254 693
1 903
2 275 635
1 990 639
2 275 635
1 990 639
0
•à terme
Valeurs données
en pension livrée
0
0
Total
94 233
94 233
0
Valeurs au bilan
11.2 – ANALYSE PAR AGENTS ÉCONOMIQUES
AGENTS ÉCONOMIQUES
2006
(en milliers d’euros)
Particuliers
1 230 178
1 084 547
Agriculteurs
112 722
100 214
Autres professionnels
409 259
344 150
Sociétés financières
Entreprises
Collectivités publiques
Autres agents économiques
TOTAL
NOTE 12 –
2005
8 123
549
444 074
376 767
2 268
13 077
69 011
71 334
2 275 635
1 990 639
Dettes représentées par un titre
ANALYSE PAR DURÉE RÉSIDUELLE
DETTES
<
3 mois
(en milliers d’euros)
> 3 mois
< 1 an
> 1 an
< 5 ans
>
5 ans
Total en
principal
Dettes
rattachées
TOTAL
2006
TOTAL
2005
Dettes représentées par un titre
Bons de caisse
64
3
67
Titres du marché interbancaire
2
0
69
69
0
Titres de créances négociables :
•émis en France (1)
646 914
341 371
17 000
1 005 285
5 358
1 010 643
•émis à l’étranger
0
0
Emprunts obligataires
0
0
Autres dettes
représentées par un titre
0
0
Total
646 978
341 374
17 000
Valeurs au bilan
(1) Les émissions de TCN de Caisses régionales sont
réputées être faites en France.
28
0
1 005 352
5 360
1 122 085
1 010 712
1 122 154
1 010 712
1 122 154
NOTE 13 –
Autres passifs et comptes de régularisation
(en milliers d’euros)
Autres passifs (2)
Montant 2006
Montant 2005
58 263
32 701
28
43
Opérations de contrepartie (titres de transactions)
Dettes représentatives de titres empruntés
Instruments conditionnels vendus
Comptes de règlement
0
Créditeurs divers
36 038
31 498
Versements restant à effectuer sur titres
22 197
1 160
143 445
108 383
35 593
24 993
355
454
104 824
82 695
2 673
241
201 708
141 084
Autres
Comptes de régularisation
Comptes d’encaissement et de transfert (1)
Comptes d’ajustement et comptes d’écart
Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers
Produits constatés d’avance
Charges à payer
Autres comptes de régularisation
Valeurs au bilan
(1) Les montants sont indiqués en net.
(2) Les montants incluent les dettes rattachées.
NOTE 14 –
Provisions pour risques et charges
(en milliers d’euros)
Solde au
31/12/2005
Provisions pour engagements de retraite
et assimilés
Dotations
Reprises
utilisées
Autres
Reprises
non utilisées mouvements
0
Provisions pour engagements sociaux
Solde au
31/12/2006
0
128
– 95
– 33
0
– 158
– 537
1 353
Provisions pour autres engagements sociaux
1 959
89
Provisions pour risques d’exécution
des engagements par signature
1 055
1 668
– 158
2 565
62 713
18 217
– 16 985
63 945
5 085
1 236
– 927
5 237
Provisions pour risques de déséquilibre
du contrat épargne-logement (3)
23 250
7 670
– 10 640
20 280
Provisions pour risques opérationnels (4)
23 001
6 560
– 2 630
– 451
26 480
3 758
202
– 1 921
120 949
35 642
– 4 961
Provisions pour risques fiscaux (1)
Provisions pour risques de crédit (2)
Provisions pour litiges
et garanties de passif
Autres provisions pour
risques et charges (5)
Valeurs au bilan
0
(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà
notifiés.
(2) Y compris les risques sectoriels. Les provisions filières
sont calculées à partir de l’encours de crédit pour
chacune des filières présentant des risques avérés.
Cet encours est multiplié par un taux déterminé représentant le niveau de risque sur cette filière, puis par
un taux de couverture optimum pour couvrir le risque.
A ce montant, il est déduit les provisions individuelles
déjà existantes.
0
– 157
2 039
– 29 731
0
121 899
(3) Voir note 15.
(4) La provision pour risques opérationnels est destinée
à couvrir les risques d’insuffisance de conception,
d’organisation et de mise en œuvre des procédures
d’enregistrement dans le système comptable, et
plus généralement dans le système d’information
de l’ensemble des évènements relatifs aux opérations de l’établissement.
(5) Y compris les provisions pour risques sur GIE
d’investissement.
29
NOTE 15 –
Epargne-logement
Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats
épargne-logement. Ces engagements sont relatifs,
d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans
le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une
durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargnelogement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du
contrat. Cette provision est calculée par génération de
plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes
d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des
générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte,
notamment :
• le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui
seront mis en place dans le futur. Ces estimations
sont établies à partir d’observations historiques de
longue période ;
• La courbe des taux observables sur le marché et ses
évolutions raisonnablement anticipées.
Les modalités de calcul de cette provision mise en œuvre
par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité
avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.
15.1 – ENCOURS COLLECTÉS AU TITRE DES COMPTES ET
PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT SUR LA PHASE D’ÉPARGNE
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
Plans d’épargne-logement :
• ancienneté de moins de 4 ans
• ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans
218 292
136 000
1 593 840
1 077 000
• ancienneté de plus de 10 ans
427 443
1 271 000
Total plans d’épargne-logement
2 239 575
2 484 000
Total comptes épargne-logement
Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement
809 401
807 000
3 048 976
3 291 000
L’ancienneté est déterminée par rapport à la date de
milieu d’existence de la génération des plans à laquelle
ils appartiennent.
Les encours de collecte sont des encours hors prime d’Etat.
15.2 – ENCOURS DE CRÉDITS OCTROYÉS AU TITRE
DES COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT
(en milliers d’euros)
Plans d’épargne-logement
Comptes épargne-logement
Total encours de crédits en vie octroyés
au titre des contrats épargne-logement
31/12/2006
31/12/2005
39 346
49 170
165 517
198 318
204 863
247 488
15.3 – PROVISION AU TITRE DES COMPTES ET PLANS D’ÉPARGNE-LOGEMENT
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
Plans d’épargne-logement :
• ancienneté de moins de 4 ans
1 160
• ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans
1 680
2 770
• ancienneté de plus de 10 ans
7 380
18 090
Total plans d’épargne-logement
10 220
20 860
Total comptes épargne-logement
10 060
2 390
Total provision au titre des contrats épargne-logement
20 280
23 250
L’ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d’existence de la génération des plans
à laquelle ils appartiennent.
30
01/12/2006
(en milliers d’euros)
Plans d’épargne-logement
20 860
Comptes épargne-logement
Total provision au titre des contrats épargne-logement
NOTE 16 –
Dotations
Reprises
– 10 640
2 390
7 670
23 250
7 670
31/12/2006
10 220
10 060
– 10 640
20 280
Engagements sociaux : avantages postérieurs
à l’emploi, régimes à prestations définies
VARIATION DE LA DETTE ACTUARIELLE
(en milliers d’euros)
Dettes actuarielles au 31/12/2005
Coût des services rendus sur la période
Effet de l’actualisation
2006
2005
29 212
1 267
24 755
1 046
1 101
1 295
– 856
– 597
1 325
32 049
2 713
29 212
2006
2005
Cotisation de l’employé
Modification / Réduction / Liquidation de plan
Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)
Indemnités de cessation d’activité
Prestations versées
(Gains) / pertes actuariels
Dettes actuarielles au 31/12/2006
CHARGE COMPTABILISÉE AU COMPTE DE RÉSULTAT
(en milliers d’euros)
Coût des services rendus sur la période
1 267
Effet de l’actualisation
1 046
1 101
1295
– 1 171
– 1 034
Amortissement du coût des services passés
1 709
2 362
Autres gains ou pertes
Charge nette comptabilisée au compte de résultat
2 906
3 669
Rendement attendu des actifs sur la période
2006
2005
29 273
1 171
24 805
1 034
Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime
– 384
351
Cotisations de l’employeur
2 890
3 675
0
5
– 856
32 094
– 597
29 273
VARIATIONS DE JUSTE VALEUR DES ACTIFS DES RÉGIMES
(en milliers d’euros)
Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2005
Rendement attendu des actifs
Cotisations de l’employé
Modification / Réduction / Liquidation de plan
Acquisition, cession (modification périmètre de consolidation)
Indemnités de cessation d’activité
Prestations versées
Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2006
Composition des actifs des régimes
La Caisse Régionale Atlantique Vendée a souscrit des
polices d’assurance éligibles auprès de la compagnie
d’assurance Prédica en couverture de ses différents
engagements. Les régimes souscrits sont des régimes à
prestations définies.
31
VARIATIONS DE LA PROVISION
2006
(en milliers d’euros)
(Provisions) / actifs au 31/12/2005
Cotisation de l’employeur
2005
61
50
2 890
3 675
Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)
5
Paiements directs de l’employeur
0
Charge nette comptabilisée au compte de résultat
(Provisions) / actifs au 31/12/2006
– 2 906
45
– 3 669
61
Rendement des actifs des régimes
tivement de :
Les rendements annualisés des actifs des différents
régimes gérés par Prédica s’élèvent à :
• 3,57 % pour le régime de retraite des cadres de direction,
• 4,00 % pour le régime de retraite des cadres de direction,
• 4,05 % pour le régime de retraite des présidents,
• 4,00 % pour le régime des indemnités de fin de carrière.
• 3,88 % pour le régime des indemnités de fin de carrière.
Hypothèses actuarielles utilisées
• Pour le personnel non cadre : 60 ans.
Les taux d’actualisation retenus par Prédica sont respec-
• Pour le personnel d’encadrement : 61 ans.
NOTE 17 –
Hypothèse retenue concernant
l’âge de départ à la retraite
Fonds pour Risques Bancaires Généraux
(en milliers d’euros)
Risque de crédit non avéré
Autres
Valeurs au bilan
NOTE 18 –
• 3,41 % pour le régime de retraite des présidents,
2006
2005
136 000
115 600
771
2 175
136 771
117 775
Dettes subordonnées
ANALYSE PAR DURÉE RÉSIDUELLE
DETTES
<
3 mois
(en milliers d’euros)
> 3 mois
< 1 an
> 1 an
< 5 ans
>
5 ans
Total en
principal
6 098
6 098
Dettes
rattachées
Montant
2006
10
6 108
Montant
2005
Dettes subordonnées
Dettes subordonnées à terme
Emprunts participatifs
0
0
Autres emprunts
subordonnés à terme
0
0
Dettes subordonnées
à durée indéterminée
0
C/C bloqués des Caisses locales
Valeurs au bilan
100 910
0
0
100 910
6 098
6 108
0
100 910
4 134
105 044
107 652
107 008
4 144
111 152
113 760
Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées
s’élève à 4 371 K€.
Les caractéristiques des principales dettes subordonnées
à terme sont les suivantes :
Nom
Radian
32
Souscription
décembre 1990
Nominal
Nombre
de titres
762,25 €
8 000
Date de
remboursement
17 décembre 2012
Taux
en %
Montant
de l’encours
4,59
6 097 960 €
NOTE 19 –
Variation des capitaux propres (avant répartition)
CAPITAUX PROPRES
(en milliers d’euros)
Solde au 31 décembre 2004
Capital
Primes
et réserves
(1)
(2)
112 977
780 353
Ecarts
conversion /
réévaluation
Provisions
réglementées
et subventions
d’investissement
Dividendes ou intérêts aux parts
sociales versés au titre de 2004
Résultat
Total
des capitaux
propres
72 413
965 743
– 11 600
– 11 600
Variation de capital
0
Variation des primes et réserves
0
Affectation du résultat social 2004
60 813
Report à nouveau débiteur
– 5 373
– 60 813
Résultat de l’exercice 2005
77 876
Autres variations
– 1 496
Solde au 31 décembre 2005
Dividendes ou intérêts aux parts
sociales versés au titre de 2005
112 977
0
– 5 373
77 876
– 1 496
834 297
0
0
77 876
1 025 150
– 12 382
– 12 382
Variation de capital
0
Variation des primes et réserves
0
Affectation du résultat social 2005
60 121
– 60 121
0
Report à nouveau débiteur
– 5 373
– 5 373
Résultat de l’exercice 2006
85 322
85 322
Report à nouveau créditeur
5 378
5 378
Autres variations
0
Solde au 31 décembre 2006
112 977
899 796
(1) Le capital social se décompose de la sorte :
•4 212 949 parts sociales d’une valeur nominale
unitaire de 15,25 €, pour un montant total de
64 247 472,25 €
•1 339 425 CCI d’une valeur nominale unitaire de
15,25 €, pour un montant total de 20 426 231,25 €
•1 855 972 CCA d’une valeur nominale unitaire de
15,25 €, pour un montant total de 28 303 573,00 €
0
0
85 322
1 098 095
(2) Les primes et réserves se décomposent de la sorte :
•Prime d’émission des CCI et CCA : 190 616 K€
•Primes et écarts de fusion : 2 611 K€
•Réserve légale : 454 040 K€.
•Réserves statutaires et contractuelles : 225 583 K€
•Réserves réglementées : 197 K€
•Autres réserves : 26 746 K€
Au 31 décembre 2006, la Caisse Régionale
Atlantique Vendée détient en propre 1 527 CCI pour
une valeur au bilan de 185 K€.
NOTE 20 –
Composition des fonds propres
FONDS PROPRES
(en milliers d’euros)
Capitaux propres
2006
2005
1 098 095
1 025 150
Fonds pour risques bancaires généraux
136 771
117 775
Dettes subordonnées
111 151
113 760
5
5
1 346 022
1 256 690
Dépôts de garantie à caractère mutuel
Total des fonds propres
33
NOTE 23 –
Opérations à terme en devises non dénouées
2006
OPÉRATIONS DE CHANGE
(en milliers d’euros)
À recevoir
Opérations de change au comptant
2005
À livrer
À recevoir
À livrer
0
0
0
0
Opérations de change à terme
67 101
67 092
49 990
49 976
•Devises
33 516
33 516
25 344
25 479
•Euros
33 585
33 576
24 646
24 497
67 101
67 092
49 990
49 976
•Devises
•Euros
Prêts et emprunts en devises
TOTAL
NOTE 24 –
Opérations sur instruments financiers à terme
TYPE D’OPÉRATION
(en milliers d’euros)
Opérations
de couverture
Opérations autres
que de couverture
Total
2006
Total
2005
OPÉRATIONS FERMES
Opérations de gré à gré (1)
2 008 204
•Swaps de taux d’intérêt
2 008 204
0
•FRA
2 008 204
1 872 306
2 008 204
1 872 306
0
•Instruments à terme ferme
sur actions et indices boursiers
0
•Autres contrats à terme
0
OPÉRATIONS CONDITIONNELLES
Opérations de gré à gré
•Instruments de taux d’intérêt
à terme conditionnels :
- achetés
- vendus
•Instruments de taux de changes
à terme conditionnels :
- achetés
- vendus
223 544
473 639
237 240
5 953
5 953
5 953
5 953
7 263
7 263
105 819
105 819
105 819
105 819
111 356
111 358
•Autres instruments à terme conditionnels :
- achetés
- vendus
TOTAL
2 231 748
(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes
doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options
de swap de taux), ou au cumul des achats et
ventes de contrats (autres contrats).
34
250 095
250 095
250 095
250 095
2 481 843
2 109 546
24 .1 – OPÉRATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME :
ENCOURS NOTIONNELS PAR DURÉE RÉSIDUELLE
Répartition par durée restant à courir
dont opérations
effectuées de gré à gré
Total
(en milliers d’euros)
<
1 an
Futures
Options de change
>
5 ans
0
0
0
211 637
0
0
0
0
0
0
0
0
232 820 1 227 306
548 079
Option de taux
FRA
Swaps de taux d’intérêt
de 1 an
à 5 ans
Swaps de devises
<
1 an
>
5 ans
<
1 an
de 1 an
à 5 ans
>
5 ans
211 637
232 820 1 227 306
0
0
0
3 962
7 944
0
3 962
Contrats de dérivés
de crédits
250 095
0
0
250 095
Sous-total
698 514 1 235 250
548 079
Caps, Floors, Collars
de 1 an
à 5 ans
dont opérations sur marchés
organisés et assimilés
548 079
7 944
Dérivés sur actions,
indices boursiers
et métaux précieux
Opérations de
change à terme
77 599
TOTAL GÉNÉRAL
56 446
148
776 113 1 291 696
548 227
698 514 1 235 250
77 599
548 079
56 446
148
776 113 1 291 696
548 227
0
0
0
0
0
0
24 .2 – INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME : JUSTE VALEUR
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Total
juste valeur
Encours
notionnel
Futures
Options de change
211 637
Options de taux
FRA
Swaps de taux d’intérêt
– 7 742
2 008 204
Swaps de devises
Caps, Floors, Collars
11 907
Dérivés sur actions,
indices boursiers
et métaux précieux
Sous-total
250 095
– 7 742
Opérations de
change à terme
TOTAL GÉNÉRAL
2 481 843
134 193
– 7 742
2 616 036
La juste valeur est renseignée coupon couru inclus.
24 .3 – INFORMATION SUR LES SWAPS : VENTILATION DES CONTRATS
D’ÉCHANGE DE TAUX D’INTÉRÊT ET DE DEVISES
CONTRATS
(en milliers d’euros)
Contrats d’échange de taux
Position
ouverte isolée
Microcouverture
1 180 064
Macrocouverture
Swaps de
transaction
828 140
Contrats assimilés (1)
(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1 er du règlement 90.15 du CRBF.
35
NOTE 25 –
Informations relatives au risque
de contrepartie sur produits dérivés
En 2006, il a été traité 40 opérations de swaps pour un
montant de 478 millions d’euros dont :
NOTE 27 –
• 22 opérations avec le Groupe Crédit Agricole pour 92 M€,
• 10 opérations avec la clientèle pour 40 M€,
• 8 opérations hors Groupe pour 346 M€.
Engagements donnés aux entreprises liées
La Caisse régionale est engagée, dans la limite de ses fonds
propres, à couvrir une insuffisance d’actif de Crédit Agricole
SA au bénéfice des tiers créanciers de celle-ci. Cette garantie générale au 31 décembre 2006 s’élève à 1 012 770 K€.
Notes sur le compte de résultat
NOTE 30 –
Produits nets d’intérêts et revenus assimilés
PRODUITS NETS D’INTÉRÊTS
(en milliers d’euros)
Produits d’intérêts
2006
2005
511 464
480 453
•Sur opérations avec les établissements de crédit
17 016
1 771
•Sur opérations internes au Crédit Agricole
42 785
40 480
439 240
421 066
6 602
7 690
•Sur opérations avec la clientèle
•Sur obligations et autres titres à revenu fixe
•Autres intérêts et produits assimilés
Charges d’intérêts
•Sur opérations avec les établissements de crédit
5 821
9 446
– 332 479
– 295 835
– 17 797
– 63
– 261 927
– 237 040
•Sur opérations avec la clientèle
– 18 954
– 29 079
•Sur obligations et autres titres à revenu fixe
– 31 828
– 19 064
– 1 973
– 10 589
178 985
184 618
2006
2005
6 602
7 690
•Sur opérations internes au Crédit Agricole
•Autres intérêts et charges assimilées
Total produits nets d’intérêts et revenus assimilés
NOTE 31 –
Revenus des titres
TITRES À REVENUS FIXES
(en milliers d’euros)
Titres de placement
CODEVI
Titres d’investissement
0
Opérations diverses sur titres
6 602
7 690
2006
2005
Parts dans les entreprises liées
3 501
344
Titres de participation et autres
titres détenus à long terme
25 680
20 104
Revenus des titres à revenus fixes
TITRES À REVENUS VARIABLES
(en milliers d’euros)
Titres de placement et titres
de l’activité de portefeuille
94
Opérations diverses sur titres
Revenus des titres à revenus variables
36
29 181
20 542
NOTE 32 –
Produits nets des commissions
2006
2005
(en milliers d’euros)
Produits
Sur opérations avec
les établissements de crédit
Charges
Net
Produits
Charges
Net
365
– 204
161
401
– 175
226
Sur opérations internes au Crédit Agricole
24 050
– 8 803
15 247
23 756
– 7 528
16 228
Sur opérations avec la clientèle
39 891
39 891
36 162
0
36 162
0
– 22
– 22
343
343
413
0
413
160
Sur opérations sur titres
Sur opérations de change
Sur opérations sur instruments financiers
à terme et autres opérations de hors-bilan
55
55
Sur prestations de services financiers (1)
85 847
– 11 742
74 105
Dotations / Reprises risques et charges
76
– 192
– 116
150 627
– 20 941
129 686
TOTAL
(1) Les prestations de services financiers se décomposent de la sorte :
123 308
•autres charges nettes de services financiers – 2 K€ ;
Solde des opérations sur portefeuille de négociation
Solde des opérations sur titres de transaction
Solde des opérations sur instruments financiers à terme
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés
Solde des opérations sur portefeuille de négociation
2006
2005
35
24
263
284
63
151
361
459
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
de placement et assimilés
TITRES DE PLACEMENT
(en milliers d’euros)
Dotations aux provisions
Reprises de provisions
Dotation ou reprise nette aux provisions
Plus-values de cessions réalisées
Moins-values de cessions réalisées
Solde des plus et moins-values de cessions réalisées
Frais d’acquisition
Solde des opérations sur titres de placement
NOTE 35 –
142 578 – 19 270
•commissions d’assurance-vie 17 998 K€ ;
(en milliers d’euros)
NOTE 34 –
160
70 141
•commissions d’assurance IARD 13 850 K€ ;
•produits nets de gestion d’OPCVM et de titres
11 729 K€ ;
•produits nets sur moyens de paiements 30 530 K€ ;
NOTE 33 –
0
81 686 – 11 545
Montant 2006
Montant 2005
– 1 189
– 584
1 034
457
– 155
– 127
19 334
7 485
2 731
– 127
16 603
7 358
0
– 228
16 448
7 003
Autres produits et charges d’exploitation bancaire
Les autres produits d’exploitation bancaire sont principalement constitués des produits liés à l’assurance
décès invalidité pour 31 443 K€.
Les autres charges d’exploitation bancaire enregistrent
les intérêts sur la réserve de participation des salariés
pour un montant de 238 K€, les versements aux fonds
de garantie pour 115 K€ et des charges diverses de
différences de caisse, vols de chéquiers, retraits frauduleux par cartes bancaires et autres charges diverses
d’exploitation bancaire pour un montant de 3 468 K€.
37
NOTE 36 –
Charges générales d’exploitation
36.1 – FRAIS DE PERSONNEL
FRAIS DE PERSONNEL
Montant 2006
(en milliers d’euros)
Montant 2005
Salaires et traitements (1)
72 046
68 746
Charges sociales
36 383
35 745
•dont charges de retraite
9 345
10 350
Intéressement
5 798
4 137
Participation
4 301
5 150
Impôts et taxes sur rémunérations
9 235
8 699
Transfert de charges
Total des frais de personnel
– 495
– 539
127 268
121 938
(1) Les refacturations de charges de frais de personnel
sont déduites du poste « salaires et traitements »
36 .2 – EFFECTIF PAR CATÉGORIE
(effectif moyen du personnel en activité au prorata de l’activité)
CATÉGORIES DE PERSONNEL
2006
Cadres
2005
437
425
TAM
786
931
Employés
999
774
TOTAL
2 222
2 130
•dont France
2 222
2 130
•dont étranger
Le montant global des rémunérations allouées pendant
l’exercice à l’ensemble des membres des organes d’administration et à l’ensemble des membres des organes de
direction en raison de leurs fonctions s’élève à 1 899 K€.
Le montant global des avances et crédits accordés pendant
l’exercice, à des conditions habituelles généralement
consenties au personnel, s’élève pour l’ensemble des membres des organes d’administration et de direction à 818 K€.
36 .3 – AUTRES FRAIS ADMINISTRATIFS
(en milliers d’euros)
Impôts et taxes
38
Montant 2006
Montant 2005
5 652
6 501
Services extérieurs
84 043
79 254
Transfert de charges
– 5 330
– 7 938
Total des frais administratifs
84 365
77 817
NOTE 37 –
Coût du risque
Montant 2006
(en milliers d’euros)
Montant 2005
Dotations aux provisions
– 57 988
– 33 610
•Provisions sur créances douteuses
– 55 342
– 33 003
•Autres provisions
Reprises de provisions
– 2 646
50 904
– 607
43 213
•Reprises de provisions sur créances douteuses
49 663
41 722
•Autres reprises de provisions
Variations des provisions
Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées
Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées
1 241
1 491
– 7 084
9 603
– 68
– 210
– 6 054
– 5 541
Décote sur prêts restructurés
Récupérations sur créances amorties
Pertes sur risques opérationnels
Coût du risque
NOTE 38 –
1 078
850
0
– 241
– 12 128
4 461
Résultat net sur actifs immobilisés
Montant 2006
Montant 2005
– 253
– 236
•Sur parts dans les entreprises liées,
participations et autres titres détenus à long terme
889
3 014
Dotation ou reprise nette aux provisions
636
2 778
0
0
636
2 778
47
0
(en milliers d’euros)
IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
Dotations aux provisions
•Sur titres d’investissement
•Sur parts dans les entreprises liées,
participations et autres titres détenus à long terme
Reprises de provisions
•Sur titres d’investissement
•Sur titres d’investissement
•Sur parts dans les entreprises liées,
participations et autres titres détenus à long terme
Plus-values de cessions réalisées
•Sur titres d’investissement
•Sur parts dans les entreprises liées,
participations et autres titres détenus à long terme
Moins-values de cessions réalisées
•Sur titres d’investissement
•Sur parts dans les entreprises liées,
participations et autres titres détenus à long terme
•Pertes sur créances liées à des titres de participation
Solde des plus et moins-values de cessions
•Sur titres d’investissement
•Sur parts dans les entreprises liées,
participations et autres titres détenus à long terme
SOLDE EN PERTE OU EN BÉNÉFICE
– 250
– 620
– 19
– 1 950
– 222
– 2 570
0
0
– 222
– 2 570
414
208
189
921
– 192
– 268
–3
653
411
861
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
•Plus-values de cession
•Moins-values de cession
SOLDE EN PERTE OU EN BÉNÉFICE
RÉSULTAT NET SUR ACTIFS IMMOBILISÉS
39
NOTE 39 –
Charges et produits exceptionnels
• La constitution du nouveau GIE informatique Atlantica,
issu de la fusion des 3 GIE Gicab et Dialog, a généré
des charges exceptionnelles pour un montant de
5 207 K€ pour la Caisse Régionale Atlantique Vendée.
NOTE 40 –
• La mutualisation, entre les différentes Caisses régionales
composant le GIE Atlantica, de la charge inhérente au
retour du personnel informatique au sein des Caisses
régionales, génère une charge exceptionnelle de
123 K€ pour la Caisse Régionale Atlantique Vendée.
Impôt sur les bénéfices
L’impôt sur les bénéfices de l’exercice s’élève à 51 027 K€.
de la SARL Servimmo Participations.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée est intégrée fiscalement avec sa filiale, la SARL Servimmo Participations.
L’impact d’impôt est répercuté intégralement au niveau
Par ailleurs, les comptes de la Caisse Régionale Atlantique
Vendée n’enregistrent aucune dette, ni créance d’impôt
différé.
2006
(en milliers d’euros)
Impôt société sur la partie
afférent au résultat courant
Impôt société sur la partie
afférent au résultat exceptionnel
TOTAL
NOTE 41 –
2005
Base
de l’IS
Base
de l’IS
IS
154 000
52 862
– 5 330
148 670
IS
166 347
58 016
– 1 829
– 7 938
– 2 733
51 027
158 409
55 283
Informations relatives aux résultats
des activités bancaires
La Caisse Régionale Atlantique Vendée exerce la quasi
totalité de son activité en France et dans les métiers
concernés par la banque de proximité. En consé-
quence, une ventilation des agrégats du compte de
résultat par secteur d’activité et par répartition géographique ne s’avère pas significative.
Autres informations
NOTE 44 –
Affectation des résultats
Le résultat net de l’exercice 2006 s’élève à
85 322 119,30 €, soit un résultat net par CCI, CCA ou
part sociale de 11,52 euros. La proposition d’affectation des résultats de l’exercice 2006 pour un montant
de 85 322 119,30 €, auquel s’ajoute le report à nouveau créditeur de 4 961,25 €, est présentée de la sorte
par le Conseil d’Administration à l’Assemblée générale
du 26 mars 2007 :
(en euros)
40
Montant à affecter
85 327 080,55 €
Dotation à
Versement
Versement
Versement
Dotation à
Dotation à
7 285 ,12 €
2 569 898 ,89 €
4 621 016,25 €
6 403 103,40 €
53 794 332 ,67 €
17 931 444,22 €
la Réserve Spéciale Mécénat
d’intérêts aux parts sociales au taux de 4, 328 % net
d’un dividende net de 3, 45 € par CCI
d’un dividende net de 3, 45 € par CCA
la Réserve Légale
la Réserve Facultative
NOTE 45 –
Publicité des honoraires
des commissaires aux comptes
Collège des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale Atlantique Vendée
(en milliers d’euros)
Audit
•Commissariat aux comptes, certification,
examen des comptes individuels et consolidés (1)
•Mission accessoires
Sous-total
Autres prestations
TOTAL
Cabinet
KPMG
94
2
96
0
96
%
98
2
100
100
Cabinet
Malevaut-Naud
77
2
79
0
79
%
97
3
100
100
(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou
du réseau à la demande des commissaires aux
comptes dans le cadre de la certification des
comptes.
Mise à disposition du rapport de gestion
Le rapport de gestion est disponible au Siège Social de la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Atlantique Vendée.
41
Rapport général
des commissaires aux comptes
EXERCICE CLOS LE
31
DÉCEMBRE
2006
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport
relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006, sur :
• le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée, tels qu'ils sont
joints au présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit,
d’exprimer une opinion sur ces comptes.
1 – Opinion sur les comptes annuels
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la
mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent
pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons
que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et
sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
2 – Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations,
nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
• Estimations comptables
Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe, la Caisse constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents
à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur
la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons revu les processus mis en place par la Direction pour identifier et
évaluer les risques de non recouvrement par des provisions individuelles ou collectives du bilan.
Comme indiqué dans la note 2.8 de l’annexe, la Caisse procède à des estimations comptables significatives portant
sur le risque opérationnel. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons revu les hypothèses retenues,
la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues.
La Caisse régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne-logement. Nous
avons reçu le processus mis en œuvre par la direction pour déterminer le montant de cette provision qui, comme indiqué dans la note 15, a été établie selon une méthodologie commune au Groupe Crédit Agricole.
Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués à leur valeur d’utilité en retenant une approche
multicritère comme indiqué dans la note 2.3 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous
avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans
leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
3 – Vérifications et informations spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications
spécifiques prévues par la loi.
42
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations
données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la
situation financière et les comptes annuels.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation
et de contrôle et à l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.
Paris La Défense et Chauray, le 26 février 2007
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit
Département de KPMG SA
SCP Malevaut-Naud
Pascal Brouard
Associé
Jean-Claude Naud
Associé
43
Rapport spécial
des commissaires aux comptes
sur les conventions réglementées
EXERCICE CLOS LE
31
DÉCEMBRE
2006
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de votre Caisse régionale, nous vous présentons notre rapport sur
les conventions réglementées.
Il ne nous appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions, mais de vous communiquer, sur
la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont
nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les
termes de l'article 92 du décret du 23 mars 1967, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise
en oeuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents
de base dont elles sont issues.
Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention conclue au cours de l'exercice et visée à
l'article L. 225-38 du Code de Commerce.
CONVENTIONS APPROUVÉES AU COURS D’EXERCICES ANTÉRIEURS
DONT L’EXÉCUTION S’EST POURSUIVIE DURANT L’EXERCICE
Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l'exécution des conventions
suivantes, approuvées au cours d'exercices antérieurs, s'est poursuivie au cours du dernier exercice.
1 – Opérations intervenues avec les sociétés civiles immobilières
Il s’agit de sociétés détenues par la Caisse régionale et ayant des dirigeants communs.
1.1 – Loyers
La Caisse régionale loue auprès de Sociétés Civiles des locaux à usage de bureaux moyennant un loyer ; ces opérations, enregistrées en charges sur l'exercice 2006, sont récapitulées dans le tableau ci-dessous :
Nom de la SCI
Les Terres Noires
Nature et lieu des biens loués
Montant HT du loyer en €
Bureaux Route d’Aizenay (La Roche-sur-Yon)
546 681
Bureaux Sainte-Hermine
35 833
Bureaux La Mothe Achard
30 153
Bureaux Les Essarts
18 589
Bureaux Le Victoria (La Roche-sur-Yon)
11 446
Les Sables
Bureaux Boulevard Arago (Les Sables-d’Olonne)
Bureaux Cours Dupont (Les Sables-d’Olonne)
SCI Challans
Bureaux Challans
SCIALA
Bureaux Route de Paris (Nantes)
TOTAL
44
42 464
100 244
88 933
189 408
1 063 751
1.2 – Avances financières
La Caisse régionale consent des avances financières aux sociétés civiles en vue d'assurer le financement des
investissements.
Les avances financières accordées aux sociétés suivantes n'ont fait l'objet d'aucune rémunération. Le solde de ces
avances au 31 décembre 2006 s'élèvent à :
• SCI Les Sables
820 000 €
• SCI Panoramic
457 375 €
• Le Perthuis
620 000 €
Par ailleurs, les avances financières accordées à la SCI CHALLANS et qui s'élevaient au 31 décembre 2006 à
1 095 766 € ont fait l’objet d’une rémunération au taux de 2,11 % l’an, correspondant à un montant d’intérêts de
24 635 €.
2 – Opérations intervenues avec les Caisses locales de Crédit Agricole
• Les avances financières accordées par les Caisses locales sous forme de comptes courants bloqués et qui s’élevaient à la clôture de l’exercice à 100 910 000 € ont fait l’objet d’une rémunération au taux annuel de 4,02 %
correspondant à un montant d’intérêts de 4 133 528 €.
• Les avances financières des Caisses locales sous forme de compte courant ordinaire qui s’élevaient à la clôture de
l’exercice à 4 706 840 € ont fait l’objet d’une rémunération au taux annuel de 2,12 % correspondant à un montant d’intérêts de 113 112 €.
3 – Opérations intervenues avec la société CTCAM
dont la Caisse régionale est administrateur et Monsieur MERLET le Président du Conseil d’Administration.
Votre Conseil d’Administration, en date du 17 octobre 2003, a autorisé une convention de mise à disposition par
la Caisse régionale de personnel de direction auprès de la société CTCAM.
Dans le cadre de l’application de cette convention, la Caisse régionale a facturé à la société CTCAM, au cours de
l’exercice 2006, un montant hors taxes de 165 305 €.
Fait à Chauray et Paris La Défense, le 26 février 2007
KPMG Audit
Département de KPMG SA
SCP Malevaut-Naud
Pascal Brouard
Associé
Jean-Claude Naud
Associé
45
B – Comptes consolidés
Comptes consolidés au 31/12/2006 arrêtés par le Conseil
d’Administration de la Caisse Régionale Atlantique
Vendée en date du 16 février 2007
1–
Préambule
1.1 – CADRE RÉGLEMENTAIRE
L’Union européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n°1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur
un marché réglementé, de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.
Ce règlement a été complété, par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n°1725/2003) portant application des
normes comptables internationales, et par le règlement
du 19 novembre 2004 (CE n°2086/2004) permettant
l'adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé,
• les révisions de la norme IAS 39 relative aux instruments financiers et de la norme IFRS 4 relative aux
contrats d’assurance et portant sur les contrats de
garantie financière,
• l’interprétation IFRIC 4 qui porte sur les conditions permettant de déterminer si un accord contient une location.
L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu
d’impact significatif sur la période.
2005 (CE n°211/2005), du 7 juillet 2005 (CE
Par ailleurs, il est rappelé que le Groupe n’applique pas
les normes, interprétations et amendements dont l’application n’est qu’optionnelle sur l’exercice.
n°1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n°1751/2005),
Ceci concerne en particulier :
du 15 novembre 2005 (CE n°1864/2005), du 8 novembre
• la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur
les instruments financiers,
ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE
n°2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février
2005 (CE n°1910/2005), du 21 décembre 2005 (CE
n°2106/2005), du 11 janvier 2006 (CE n°108/2006) et
du 8 mai 2006 (CE n°708/2006).
L'ordonnance du Ministère des finances du 20 décembre
2004 (n°2004/1382) permet aux entreprises d'opter
pour le référentiel IAS pour établir leurs comptes consolidés à partir de 2005, même lorsqu'elles ne sont pas
cotées. Cette option a été retenue pour l'ensemble des
entités du Groupe Crédit Agricole.
1.2 – NORMES APPLICABLES
ET COMPARABILITÉ
Les comptes annuels ont été établis conformément aux
normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles
qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au
31 décembre 2006.
Celles-ci sont identiques à celles utilisées et décrites
dans les états financiers du Groupe au 31 décembre
2005, et complétées par les dispositions des normes et
interprétations dont l’application est obligatoire pour la
première fois sur l’exercice 2006. Celles-ci portent sur :
• la révision de la norme IAS 19 relative aux avantages du
personnel et concernant les écarts actuariels ainsi que
les régimes groupe,
• les révisions de la norme IAS 39 relative aux instruments financiers et concernant la couverture de flux de
46
trésorerie au titre des transactions intra-groupe futures,
d’une part, ainsi que les conditions de l’utilisation de
l’option juste valeur d’autre part,
• l’amendement de la norme IAS 1 relatif aux informations complémentaires à fournir sur le capital,
• l’interprétation IFRIC 7 relative aux modalités pratiques de
retraitement des états financiers selon la norme IAS 29,
• l’interprétation IFRIC 8 relative au champ d’application
de la norme IFRS 2,
• l’interprétation IFRIC 9 relative à la réévaluation des
dérivés incorporés.
1.3 – FORMAT DE PRÉSENTATION
DES ÉTATS FINANCIERS
La Caisse Régionale Atlantique Vendée utilise les formats
des documents de synthèse (bilan, compte de résultat,
tableau de variation des capitaux propres, tableau des
flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC
n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.
En application du règlement CRC 2005.04 du
3/11/2005, et afin d'assurer la comparaison avec les
états financiers 2005, les termes « provisions pour dépréciations, provisions pour risques et charges et mouvements des provisions sur risques de contrepartie »,
utilisés dans les présents états financiers, correspondent
respectivement aux termes « dépréciations, provisions,
mouvements de dépréciation liés à un risque de contrepartie » tels que prévus dans le règlement susvisé.
2–
Cadre général
2.1 – PRÉSENTATION JURIDIQUE
DE L’ENTITÉ
L’entité inscrit :
Dénomination sociale :
Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée
Siège social de la société :
La Garde – Route de Paris – 44949 Nantes – France
Registre du commerce et des sociétés :
440 242 469 RCS Nantes
Immatriculation en date du 24 décembre 2001
Forme juridique :
Société coopérative de crédit à capital variable
Code APE :
651D
2.2 – ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ
DU GROUPE CRÉDIT AGRICOLE
Un groupe bancaire d’essence mutualiste
L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe
uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des
responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de
l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social
est détenu par 5,7 millions de sociétaires qui élisent
quelque 34 200 administrateurs. Elles assurent un rôle
essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité
avec les clients. Les Caisses locales détiennent la
majeure partie des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein
exercice. La SAS Rue La Boétie regroupe les Caisses
régionales et détient la majorité du capital de Crédit
Agricole SA. La Fédération Nationale du Crédit Agricole
(FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.
Crédit Agricole SA en qualité d’organe central du
Groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et
Art 511-32) à la cohésion du réseau du Groupe Crédit
Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code
monétaire et financier), au bon fonctionnement des
établissements de crédit qui le compose, au respect
des dispositions législatives et réglementaires qui leur
sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit
Agricole SA dispose des attributs du pouvoir et a la
capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun
des établissements qui lui sont affiliés.
AU 31/12/2006
5,7 millions
de sociétaires
2 573
Caisses locales
41
Caisses régionales
détenant ensemble,
via SAS Rue La Boétie,
le contrôle de
Crédit Agricole SA
25 %
54,7 %
Crédit Agricole SA
Fédération
nationale
du
Crédit Agricole
45, 3 %
Public
y compris auto-contrôle
47
2.3 – RELATIONS INTERNES
AU CRÉDIT AGRICOLE
Mécanismes financiers internes
Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole lui sont spécifiques.
Comptes ordinaires des Caisses régionales
Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie
ouvert dans les livres de Crédit Agricole SA, qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux
relations financières internes au Groupe. Ce compte,
qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au
bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et
créances sur établissements de crédit ».
Les ressources d’origine monétaire des Caisses régionales
(dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôt négociables), peuvent être utilisées par celles-ci au financement
de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement
transférés à Crédit Agricole SA, où ils sont enregistrés
dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme
parmi les « Opérations internes au Crédit Agricole ».
Placement des excédents de fonds propres des
Caisses régionales auprès de Crédit Agricole SA
Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole
SA sous la forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes
les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Comptes et avances à terme
Opérations en devises
Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons
et comptes à terme assimilés, comptes et plans
d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.)
sont collectées par les Caisses régionales au nom de
Crédit Agricole SA. Elles sont transférées à Crédit
Agricole SA et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses régionales pour leur
permettre d'assurer le financement de leurs prêts à
moyen et long terme.
Crédit Agricole SA étant leur intermédiaire auprès de la
Banque de France, les Caisses régionales s’adressent à
elle pour leurs opérations de change.
Quatre réformes financières internes successives ont
été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux
Caisses régionales, sous forme d'avances, dites
« avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux
ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis
33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles
ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de
la collecte, partagées entre les Caisses régionales et Crédit
Agricole SA, sont déterminées par l’utilisation de modèles
de replacement et l’application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des crédits entrant dans le champ
d’application des relations financières entre Crédit
Agricole SA et la Caisse régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché
auprès de Crédit Agricole SA.
Deux autres types d'avances sont à distinguer :
• les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts
à taux réduits fixés par l’Etat : celui-ci verse à Crédit
Agricole SA une bonification pour combler la différence
entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;
• les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50 %, les prêts non bonifiés : ces avances de
Crédit Agricole SA sont accordées aux Caisses régionales sur justification de leurs engagements et ne
peuvent être affectées qu’à la réalisation des prêts
pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles
sont reversées au fur et à mesure du remboursement
des prêts accordés.
Par ailleurs, des financements complémentaires à taux
de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole SA.
48
Transfert de l’excédent des ressources
monétaires des Caisses régionales
Comptes d’épargne à régime spécial
Les ressources d’épargne à régime spécial (comptes sur
livrets, d’épargne-entreprise, d’épargne populaire, Codevi,
comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales
pour le compte de Crédit Agricole SA, où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole SA les enregistre à son
bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Titres à moyen et long terme
émis par Crédit Agricole SA
Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole SA,
en fonction du type de titres émis, en « Dettes
représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».
Couverture des risques
de liquidité et de solvabilité
Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole
SA, la CNCA (devenue Crédit Agricole SA) a conclu en
2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant
notamment pour objet de régir les relations internes au
Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier
la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole SA d’assurer
son rôle d’organe central en intervenant en faveur des
Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées
au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole
SA enregistré auprès de la Commission des opérations de
bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.
En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA,
dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement
similaire affectant Crédit Agricole SA, les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses
créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette
garantie est égal à la somme de leur capital social et de
leurs réserves.
3–
Compte de résultat
(en millliers d’euros)
Notes
31/12/2006
31/12/2005
Intérêts et produits assimilés
6.1
522 798
474 950
Intérêts et charges assimilées
6.1
– 340 008
– 300 830
Commissions (produits)
6.2
155 739
156 485
Commissions (charges)
6.2
– 20 918
– 19 837
Gains ou pertes nets sur instruments
financiers à la juste valeur par résultat
6.3
1 774
16 355
Gains ou pertes nets sur actifs
financiers disponibles à la vente
6.4-8.4
45 204
24 673
Produits des autres activités
6.5
40 237
33 721
Charges des autres activités
6.5
– 6 077
– 3 949
PRODUIT NET BANCAIRE
Charges générales d’exploitation
6.6-9.1-9.4-9.6
Dotations aux amortissements et aux provisions pour
dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles
6.7
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION
Coût du risque
6.8
RÉSULTAT D’EXPLOITATION
Quote-part du résultat net
des entreprises mises en équivalence
3.3
Gains ou pertes nets sur autres actifs
6.9
Variations de valeur des écarts d’acquisition
3.6
RÉSULTAT AVANT IMPÔT
Impôts sur les bénéfices
6.10
398 749
381 568
– 218 618
– 212 020
– 10 460
– 11 895
169 671
157 653
– 11 973
6 730
157 698
164 383
36
653
157 734
165 036
– 46 328
– 47 057
111 406
117 979
111 406
117 979
Résultat net d’impôt des activités
arrêtées ou en cours de cession
RÉSULTAT NET
Intérêts minoritaires
RÉSULTAT NET – PART DU GROUPE
49
4–
Bilan
BILAN ACTIF
Notes
31/12/2006
Caisse, banques centrales, CCP
8.1
121 666
95 211
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
8.2
171 215
165 795
Instruments dérivés de couverture
4.4
29 859
15 962
Actifs financiers disponibles à la vente
8.4
1 590 006
1 209 589
Prêts et créances sur les établissements de crédit
4.1-4.3-8.5-8.6
153 745
225 323
Prêts et créances sur la clientèle
4.1-4.3-8.5-8.6
10 598 074
9 341 979
Ecart de réévaluation des portefeuilles
couverts en taux
4.4
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance
8.6-8.8
(en millliers d’euros)
31/12/2005
Actifs d’impôts courants
8.10
9 383
Actifs d’impôts différés
8.10
34 022
111 413
Comptes de régularisation et actifs divers
8.11
200 297
210 419
Actifs non courants destinés à être cédés
8.12
Participations dans les entreprises
mises en équivalence
3.3
Immeubles de placement
8.14
3 438
1 763
Immobilisations corporelles
8.15
92 352
86 641
Immobilisations incorporelles
8.15
78
20
13 004 135
11 464 115
Ecarts d’acquisition
3.6
TOTAL DE L’ACTIF
BILAN PASSIF
(en millliers d’euros)
Notes
31/12/2006
31/12/2005
Banques centrales, CCP
8.1
Passifs financiers à la juste valeur par résultat
8.2
5 902
3 707
Instruments dérivés de couverture
4.4
32 985
36 389
Dettes envers les établissements de crédit
4.3-8.7
7 427 448
6 345 056
Dettes envers la clientèle
4.1-4.3-8.7
2 269 822
1 985 567
Dettes représentées par un titre
4.2-4.3-8.9
1 010 712
1 122 154
– 3 276
15 642
Ecart de réévaluation des portefeuilles
couverts en taux
4.4
Passifs d’impôts courants
8.10
Passifs d’impôts différés
8.10
Comptes de régularisation et passifs divers
8.11
Dettes liées aux actifs non courants
destinés à être cédés
8.12
Provisions techniques des contrats d’assurance
8.17
Provisions pour risques et charges
8.18
Dettes subordonnées
Capitaux propres
•capitaux propres part du Groupe :
4.2-4.3-8.9
9 349
71 848
191 105
137 169
56 157
54 631
6 113
6 113
2 007 167
1 676 490
8.19
– capital et réserves liées
381 878
387 335
– réserves consolidées
934 780
831 403
– gains ou pertes latents différés
579 103
339 773
– résultat de l’exercice
111 406
117 979
13 004 135
11 464 115
•intérêts minoritaires
TOTAL DU PASSIF
50
57 029
282 731
131
– 118
– 12 352
100
12 944
1 500 823
339 760
13
188 733
193 226
– 81
– 591
0
97
Capitaux propres au 31 décembre 2006
934 780
578 993
110
111 406
2 007 167
– 591
0
Autres variations
0
111 406
Variation de l’écart de conversion
111 406
Quote-part dans les variations de CP des
entreprises associées mises en équivalence
Résultat au 31/12/2006
97
239 233
239 233
0
Variation de valeurs des titres
disponibles à la vente (IAS 39)
Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)
0
– 14 062
– 30
– 5 376
1 676 490
Effet des acquisitions/cessions
sur les minoritaires
– 14 062
14 062
Dividendes reçus des CR et filiales
Dividendes versés en 2006
– 30
13
– 5 376
Variation des titres auto-détenus
339 760
Augmentation de capital
0
935 371
– 51
194 109
Capitaux propres au 1er janvier 2006
193 226
0
0
– 103 917
103 917
1 676 490
Affectation du résultat 2005
831 454
Changement de méthodes comptables
Capitaux propres au 31 décembre 2005
117 979
0
– 164
Affectation résultat 2004
– 164
0
Autres variations
0
Variation de l’écart de conversion
– 73 599
131
117 979
Quote-part dans les variations de CP des
entreprises associées mises en équivalence
Résultat au 31/12/2005
Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)
117 979
– 12 352
85 951
57 029
0
0
Variation de valeurs des titres
disponibles à la vente (IAS 39)
73 599
758 019
0
– 51
100
– 151
Total des
capitaux
propres
part du
Groupe
Effet des acquisitions/cessions
sur les minoritaires
193 226
193 226
Résultat
net part
du Groupe
0
194 109
12 944
181 165
Capital
Variation
de juste
valeur des
dérivés de
couverture
Dividendes reçus des CR et filiales
Dividendes versés en 2005
Variation des titres auto-détenus
Augmentation de capital
Capitaux propres au 1er janvier 2005
(en milliers d’euros)
Primes et
réserves
liées au
capital
Variation
de juste
valeur des
actifs
disponibles
à la vente
Gains/pertes latents ou différés
Réserves
Elimination consolidées
Liés aux
des titres
part du
écarts de
autoGroupe
conversion
detenus
Capital et réserves liées
0
0
0
Capitaux
propres
part des
minoritaires
2 007 167
– 591
0
0
111 406
97
239 233
0
– 14 062
– 30
– 5 376
1 676 490
0
1 676 490
– 164
0
0
0
117 979
131
57 029
0
0
– 12 352
100
12 944
1 500 823
Total des
capitaux
propres
consolidés
5–
Tableau de variation des capitaux propres
51
6–
Tableau des flux de trésorerie
Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le
modèle de la méthode indirecte.
Les activités opérationnelles sont représentatives des
activités génératrices de produits de la Caisse
Régionale Atlantique Vendée, y compris les actifs
recensés dans le portefeuille de placements détenus
jusqu’à l’échéance. Les flux d’impôts sont présentés en
totalité avec les activités opérationnelles.
Les activités d’investissement représentent les flux de
trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations
dans les entreprises consolidées et non consolidées, et
des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres
de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille
« actifs financiers disponibles à la vente » sont compris
dans ce compartiment.
Les activités de financement résultent des changements
liés aux opérations de structure financière concernant
les capitaux propres et les emprunts à long terme.
La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les
créances et dettes auprès des banques centrales et
CCP, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à
vue auprès des établissements de crédit.
en milliers d’euros
Résultat avant impôts
Dotations nettes aux amortissements
des immobilisations corporelles et incorporelles
2006
2005
157 734
165 036
10 703
9 136
5 181
– 4 134
190
– 33
Dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations
Dotations nettes aux provisions
Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence
Perte nette/gain net des activités d’investissement
(Produits)/charges des activités de financement
Autres mouvements
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net
avant impôts et des autres ajustements
237
694
– 21 420
– 586
– 5 109
5 077
970 322
344 749
Flux liés aux opérations avec la clientèle
– 967 028
– 735 666
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers
– 217 433
417 888
22 492
7 910
– 71 998
– 96 893
Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs
provenant des activités opérationnelles
– 263 645
– 62 012
TOTAL flux nets de trésorerie générés par l’activité OPÉRATIONNELLE (A)
– 111 020
108 101
– 8 042
– 23 637
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles
– 16 397
– 18 608
TOTAL flux net de trésorerie lié aux opérations d’INVESTISSEMENT (B)
– 24 439
– 42 245
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires
– 19 438
592
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement
3 897
– 12 277
TOTAL flux net de trésorerie lié aux opérations de FINANCEMENT (C)
– 15 541
– 11 685
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers
Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence
Impôts versés
Flux liés aux participations
Effet de la variation des taux de change
sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)
Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie
et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)
– 151 000
54 171
– 79 149
– 133 320
95 211
97 694
•comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue
auprès des établissements de crédit
– 174 360
– 231 014
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture
– 230 149
– 79 149
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture
•caisse, banques centrales, CCP (actif & passif)
•caisse, banques centrales, CCP (actif & passif)
52
0
121 666
95 211
•comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue
auprès des établissements de crédit
– 351 815
– 174 360
VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE
– 151 000
54 171
7–
Notes annexes aux états financiers
1 – PRINCIPES ET MÉTHODES
APPLICABLES DANS LE GROUPE
1.1 – Principes et méthodes comptables
1.1.1 –
Le traitement
des immobilisations
(IAS 16, 36, 38, 40)
Le Groupe Crédit Agricole SA applique la méthode de
comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble
de ses immobilisations corporelles et incorporelles.
Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la
base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur
résiduelle des immobilisations.
Les terrains sont enregistrés à leur coût d’acquisition,
diminué des dépréciations éventuelles.
Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi
que le matériel d’équipement sont comptabilisés à leur
coût d’acquisition diminué des amortissements ou des
provisions pour dépréciation constitués depuis leur
mise en service.
Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût
d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.
Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de
production diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’achèvement.
Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs
durées estimées d’utilisation.
Les composants et durées d’amortissement suivants
ont été retenus par la Caisse Régionale Atlantique
Vendée suite à l’application de la comptabilisation des
immobilisations par composants. Il convient de préciser
que ces durées d’amortissement sont adaptées à la
nature de la construction et à sa localisation :
COMPOSANTS
Foncier
Durée d’amortissement
non amortissable
Gros œuvre
25 à 50 ans
Second œuvre
20 à 40 ans
Installations techniques
10 à 25 ans
5 à 15 ans
Agencements
Matériel informatique
3 à 7 ans
Matériel spécialisé
2 à 10 ans
Mobilier
8 à 10 ans
Les éléments dont dispose la Caisse Régionale
Atlantique Vendée sur la valeur de ses immobilisations
amortissables lui permettent de conclure que les tests
de dépréciation ne conduiraient pas à la modification
des valeurs inscrites au bilan.
cotisations de sécurité sociale, les primes payables
dans les douze mois de la clôture de l’exercice,
• les avantages à long terme (médailles du travail, primes
et rémunérations payables douze mois ou plus à la
clôture de l’exercice),
• les indemnités de fin de contrat de travail,
• les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes
en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.
1.1.2.1 – Engagement en matière de retraite,
de préretraite et d’indemnités de fin de
carrière – régimes à prestations définies
La Caisse Régionale Atlantique Vendée détermine à
chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages
similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux
accordés au personnel et relevant de la catégorie des
régimes à prestations définies.
A ce titre, une provision destinée à couvrir les indemnités
de départ à la retraite figure au passif du bilan en
« Provisions pour risques et charges ». Cette provision
est égale au montant correspondant aux engagements
concernant les personnels de la Caisse Régionale
Atlantique Vendée, présents à la clôture de l'exercice,
relevant de la nouvelle Convention Collective du Groupe
Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.
Une provision destinée à couvrir le coût des congés de fin
de carrière figure sous la même rubrique « Provisions
pour risques et charges ». Cette provision doit couvrir le
coût supplémentaire actualisé des différents accords de
départ anticipés signés par les entités du Groupe Crédit
Agricole qui permettent à leurs salariés ayant l’âge requis
de bénéficier d’une dispense d’activité.
Enfin, les engagements de retraite complémentaire, qui
génèrent des obligations pour les sociétés concernées,
font l’objet de provisions déterminées à partir de la
dette actuarielle représentative de ces engagements.
Les provisions figurent également au passif du bilan en
«Provisions pour risques et charges ».
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont
évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode
dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste
à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge
correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul
de cette charge est réalisé sur la base de la prestation
future actualisée.
Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se
regroupent en quatre catégories :
La Caisse Régionale Atlantique Vendée n’applique pas
la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts
actuariels constatés en résultat. De fait, la Caisse
Régionale Atlantique Vendée a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 § 93 qui
consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors
du résultat et à les présenter dans un état des variations des capitaux propres spécifique. Par conséquent,
le montant de la provision est égal à :
• les avantages à court terme, tels que les salaires,
• la valeur actuelle de l’obligation au titre des presta-
1.1.2 Les avantages au
personnel (IAS 19)
53
tions définies à la date de clôture, calculée selon la
méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,
• diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs
alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci
peuvent être représentés par une police d’assurance
éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement
couverte par une telle police, la juste valeur de cette
dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette
actuarielle correspondante).
Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale
Atlantique Vendée a souscrit des assurances auprès de
Prédica et d’ADICAM.
1.1.2.2 – Plans de retraite – régimes
à cotisations définies
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels
cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés
par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite,
de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont
pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages
correspondant aux services rendus par le personnel
pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale Atlantique Vendée n’a pas
de passif à ce titre autre que les cotisations à payer
pour l’exercice écoulé.
1.1.3 – Les instruments financiers
(IAS 32 et 39)
Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états
financiers annuels 2006 selon les dispositions de la
norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et
n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation
de l’option de la juste valeur. Il est toutefois précisé que le
Groupe Crédit Agricole n’a pas utilisé l’option de juste
valeur sur ses passifs financiers au 31 décembre 2006.
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie
futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier
ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière
à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du
passif financier.
La juste valeur est définie comme le montant pour
lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif
éteint, entre des parties bien informées, consentantes,
et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché
actif constitue la meilleure indication de la juste valeur
des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de
techniques de valorisation reconnues utilisant des données de marché « observables ».
1.1.3.1 – Les titres
1.1.3.1.1 – Classification des titres à l’actif
Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs
applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :
54
• actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature
ou sur option,
• actifs financiers disponibles à la vente,
• placements détenus jusqu’à l’échéance,
• prêts et créances.
Actifs financiers à la juste valeur par résultat /
affectation par nature ou sur option
Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies
titres dont le classement en actif financier à la juste
valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de
transaction – affectation par nature, soit d’une option
prise par la Caisse Régionale Atlantique Vendée.
Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par
résultat par nature sont des actifs ou passifs acquis ou
générés par l’entreprise principalement dans l’objectif
de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à
court terme ou à une marge d’arbitragiste.
La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur
par résultat sur option, quant à elle, permet de ne pas
comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés
incorporés à des instruments hybrides.
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur
par résultat sont initialement comptabilisés à la juste
valeur, hors coûts de transaction directement attribuables
à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat)
et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste
valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées
en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet
de provisions pour dépréciation.
Placements détenus jusqu’à l’échéance
La catégorie « Placements détenus jusqu’à l’échéance »
(éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux
titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse
Régionale Atlantique Vendée a l’intention et la capacité
de conserver jusqu’à leur échéance.
Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation
impérative de respecter l’interdiction de céder des titres
avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à
la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant
deux ans).
Au 31 décembre 2006, la Caisse Régionale Atlantique
Vendée n’a comptabilisé aucun titre dans cette catégorie d’actifs.
Titres du portefeuille « Prêts et créances »
La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs
financiers non cotés à revenus fixes ou déterminables.
Les titres sont comptabilisés au coût amorti selon la
méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles
provisions pour dépréciation.
En cas de signes objectifs de dépréciation, une provision
doit être constatée pour la différence entre la valeur
comptable et la valeur de recouvrement estimée en
valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.
Actifs financiers disponibles à la vente
La catégorie « Disponibles à la vente » est définie par la
norme IAS 39 comme la catégorie par défaut.
Selon les dispositions de la norme IAS 39, les principes
de comptabilisation des titres classés en « Disponibles
à la vente » sont les suivants :
• les titres disponibles à la vente sont initialement
comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de
transaction directement attribuables à l’acquisition et
coupons courus inclus,
• les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente
sont portés au compte de créances rattachées en
contrepartie du compte de résultat,
• les variations de juste valeur sont enregistrées en
capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces
variations sont extournées et constatées en résultat.
L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote/
décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en
résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif,
• en cas de signe objectif de dépréciation, significative
ou durable pour les titres de capitaux propres, et
matérialisée par la survenance d’un risque de crédit
pour les titres de dettes, la moins-value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est
extournée et la dépréciation durable est comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas d’amélioration ultérieure, cette dépréciation fait l’objet d’une
reprise par résultat pour les instruments de dette mais
pas pour les instruments de capitaux propres. En
revanche, pour ces derniers, la variation de juste
valeur positive en cas de reprise est comptabilisée
dans un compte de capitaux propres.
1.1.3.1.2 – Évaluation des titres
La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour
l’ensemble des instruments financiers classés dans
les catégories « Actifs financiers à la juste valeur par
résultat » ou « Disponibles à la vente ».
Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode
d’évaluation de base. A défaut, la Caisse Régionale
Atlantique Vendée utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes.
Lorsqu’il n’y a pas de prix coté pour un titre de capitaux
propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation
reconnue, la Caisse régionale retient des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que
la détermination de l’actif net réévalué ou toute autre
méthode de valorisation des titres de capitaux propres.
Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les
diverses techniques utilisées donnent des estimations trop
divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu
dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». (Cette
façon de procéder sera alors explicitement mentionnée.)
1.1.3.1.3 – Dépréciation
Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs
de dépréciation des actifs autres que ceux classés en
transaction.
Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative
de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres,
ou par l’apparition d’une dégradation significative du
risque de crédit matérialisée par un risque de non
recouvrement pour les titres de dette.
Sauf exception, la Caisse Régionale Atlantique Vendée
considère qu’une baisse significative ou durable est
présumée lorsque l’instrument de capitaux propres a
perdu 30 % au moins de sa valeur sur une période de
six mois consécutifs.
Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur
du titre est une condition nécessaire mais non suffisante
pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation. Cette
dernière n’est constituée que dans la mesure où la dépréciation se traduira par une perte probable de tout ou
partie du montant investi.
1.1.3.1.4 – Date d’enregistrement
La Caisse Régionale Atlantique Vendée enregistre à la
date de règlement livraison les titres classés dans la
catégorie «Titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres
titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans
laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de
négociation.
1.1.3.1.5 – Titres au passif (IAS 32)
Distinction dettes – capitaux propres
Un instrument de dette ou un passif financier constitue
une obligation contractuelle :
• de remettre des liquidités ou un autre actif financier,
• d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.
Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant
en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après
déduction de toutes ses dettes (actif net).
En application de ces définitions, les parts sociales
émises par les Caisses régionales et les Caisses locales
sont considérées comme des capitaux propres au sens
de l’IAS 32 et de l’interprétation IFRIC 2, et traitées
comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.
Rachat d’actions propres
Les actions propres rachetées par la Caisse Régionale
Atlantique Vendée n’entrent pas dans la définition d’un
actif financier et sont comptabilisées en déduction des
capitaux propres. Elles ne génèrent aucun impact sur le
compte de résultat.
1.1.3.2 – L’activité de crédit
Les crédits sont affectés principalement à la catégorie
« Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme
IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur
et, ultérieurement, au coût amorti selon la méthode
du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le
taux qui actualise exactement les flux de trésorerie
futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes
ainsi que les produits et coûts de transaction inté-
55
grables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.
Créances douteuses
Au 31 décembre 2006, la Caisse Régionale Atlantique
Vendée n’a pas pratiqué le coût amorti selon la méthode
du TIE car le seuil de signification n’était pas atteint.
Ce sont les créances de toute nature, même assorties de
garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :
Les prêts subordonnés, de même que les opérations de
pension (matérialisées par des titres ou des valeurs),
sont intégrés dans les différentes rubriques de créances,
en fonction de la nature de la contrepartie.
• lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois
mois au moins,
Les intérêts courus sur les créances sont portés au
compte de créances rattachées en contrepartie du
compte de résultat.
Les avances accordées par Crédit Agricole SA aux Caisses
régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole SA
un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la
clientèle distribués par les Caisses régionales, mais
éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole SA n’a pas
constitué de provision sur les avances aux Caisses
régionales.
En complément aux éléments d’information requis par
les normes IAS, le Groupe Crédit Agricole a maintenu les
informations antérieurement requises par le règlement
CRC 2002-03, applicable aux comptes individuels.
Ainsi, le Groupe Crédit Agricole distingue, parmi ses
créances dépréciées au sens des normes internationales,
les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées
pour cause de défaillance du client.
Créances dépréciées
Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées
en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles
présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances
ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base
individuelle ou sur base collective. Les dépréciations
sont constituées à hauteur de la perte encourue, égale
à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût
amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés
au taux d’intérêt effectif d’origine. Les dépréciations sont
enregistrées sous forme de provisions ou de décotes sur
prêts restructurés pour cause de défaillance du client.
• s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.
Le classement pour une contrepartie donnée des
encours en encours douteux entraîne par « contagion »
un classement identique de la totalité de l’encours et des
engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant
l’existence de garantie ou caution.
Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale
Atlantique Vendée distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :
Créances douteuses non compromises
Les créances douteuses non compromises sont les
créances douteuses qui ne répondent pas à la définition
des créances douteuses compromises.
Créances douteuses compromises
Ce sont les créances douteuses dont les perspectives
de recouvrement sont fortement dégradées et pour
lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Provisionnement du risque
de crédit sur base individuelle
Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable
est prise en compte par [l’entité] par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements
hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.
On distingue ainsi :
La Caisse Régionale Atlantique Vendée constitue les
provisions correspondant, en valeur actualisée au
taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses
pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et
douteux compromis.
• les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit
des créances douteuses assorties de provisions et des
créances restructurées pour cause de défaillance du
client assorties de décotes ;
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie
par contrepartie, peut être remplacée par une estimation
statistique des pertes prévisionnelles.
• les créances dépréciées sur base collective : il s’agit
des créances non dépréciées sur base individuelle,
pour lesquelles la dépréciation est déterminée par
ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.
Parmi les créances dépréciées sur base individuelle,
la Caisse Régionale Atlantique Vendée distingue les
créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances
douteuses compromises et non compromises.
56
• lorsque la situation d’une contrepartie présente des
caractéristiques telles qu’indépendamment de
l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;
Traitement des décotes
La Caisse Régionale Atlantique Vendée définit les
créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés
financières telles que l’établissement de crédit est
amené à modifier les caractéristiques initiales (durée,
taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.
La décote constatée lors d’une restructuration de créance
doit être enregistrée en coût du risque.
Toutefois, par rapport à l’encours de crédits comptabilisé
au bilan de la Caisse Régionale Atlantique Vendée, le
montant des crédits restructurés qui s’élève à 35 474 K€,
n’est pas significatif. En conséquence, aucune décote n’a
été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.
Traitement des dépréciations
La dépréciation calculée sur une créance douteuse est
enregistrée en coût du risque. Les dotations et reprises
de dépréciation pour risque de non recouvrement sont
inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur
comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du
passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêts.
Provisionnement du risque
de crédit sur base collective
Les séries statistiques et historiques des défaillances
clientèle démontrent l’existence de risques avérés de
non recouvrement partiel sur les encours non classés
en douteux. Afin de couvrir ces risques par nature non
individualisés, la Caisse Régionale Atlantique Vendée
a constaté, à l’actif de son bilan, des provisions sur
bases collectives telles que les provisions sectorielles.
1.1.3.3 – Les intérêts pris en charge
par l’Etat (IAS 20)
Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole
et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines
entités du Groupe Crédit Agricole SA accordent des
prêts à taux réduits, fixés par l’Etat. En conséquence,
ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux
accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini.
En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur
les prêts qui bénéficient de ces bonifications.
Les modalités de ce mécanisme de compensation sont
réexaminées périodiquement par l’Etat.
Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées
sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et
réparties sur la durée de vie des prêts correspondants,
conformément à la norme IAS 20.
1.1.3.5 – Les produits de la collecte
Compte tenu des caractéristiques des produits de collecte
dans le Groupe Crédit Agricole SA, ils sont comptabilisés dans la catégorie des « Autres passifs ».
L’évaluation initiale est donc faite à la juste valeur,
l’évaluation ultérieure au coût amorti.
Les produits d’épargne réglementée sont par nature à
taux de marché.
Les plans d’épargne-logement et les comptes
d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une
provision telle que détaillée au § 8.18.
1.1.3.6 – Les instruments dérivés
Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs
financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste
valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur
qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou
qu’ils entrent dans une relation de couverture.
La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan
est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier
de la relation de couverture de flux de trésorerie).
La comptabilité de couverture
La couverture de juste valeur a pour objet de réduire
le risque de variation de juste valeur d’un instrument
financier.
La couverture de flux de trésorerie a pour objet de
réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de
trésorerie futurs sur des instruments financiers.
Dans le cadre d’une intention de gestion de microcouverture, les conditions suivantes doivent être
respectées afin de bénéficier de la comptabilité de
couverture :
• éligibilité de l’instrument de couverture et de l’instrument couvert,
• documentation formalisée dès l’origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques
de l’élément couvert, de l’instrument de couverture,
la nature de la relation de couverture et la nature du
risque couvert,
1.1.3.4 – Les passifs financiers
• démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine
et rétrospectivement.
La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne
reconnaît deux catégories de passifs financiers :
L’enregistrement comptable de la réévaluation du
dérivé se fait de la façon suivante :
• les passifs financiers évalués par nature en juste
valeur en contrepartie du compte de résultat. Les
variations de juste valeur de ce portefeuille impactent
le résultat aux arrêtés comptables. Il est toutefois
précisé que le Groupe Crédit Agricole n’utilise pas
l’option de juste valeur sur ses passifs financiers.
• couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé
est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation
de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et
il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle
inefficacité de la couverture.
• les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe
tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est
enregistré en juste valeur à l’origine (produits et
coûts de transaction inclus), puis est comptabilisé
ultérieurement au coût amorti selon la méthode du
taux d’intérêt effectif.
• couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du
dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte
spécifique de capitaux propres recyclables pour la
partie efficace et la partie inefficace de la couverture
est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat
symétriquement aux opérations couvertes.
57
Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est-à-dire la couverture d’un groupe d’actifs
ou de passifs présentant la même exposition aux risques
désignée comme étant couverte), le Groupe documente
ces relations de couverture sur la base d’une position
brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.
La justification de l’efficacité des relations de macrocouverture se fait par le biais d’échéanciers. Par ailleurs,
la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit
se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.
Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux
de trésorerie ou de juste valeur a été documentée,
l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé
se fait selon les mêmes principes que ceux décrits
précédemment dans le cadre de la micro-couverture.
Toutefois, le Groupe Crédit Agricole SA privilégie pour
les relations de macro-couverture une documentation
de couverture en juste valeur telle que permise par la
norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne.
Dérivés incorporés
Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat
hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le
dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du
contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies:
• le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur
par résultat ;
• séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède
les caractéristiques d’un dérivé ;
• les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement
liées à celle du contrat hôte.
Prise en compte des marges à l’origine
sur les instruments financiers structurés
Selon la norme IAS 39, la constatation dès l’origine en
résultat des marges sur les produits structurés et sur les
instruments financiers complexes n’est possible qu’à la
condition que ces instruments financiers puissent être
évalués de manière fiable dès leur initiation. Cette condition est respectée seulement lorsque ces instruments
sont évalués en fonction de cours constatés sur un marché actif, ou en fonction de modèles internes « standard »
utilisant des données de marché « observables ».
Instruments traités sur un marché actif
S’il existe un marché actif, les prix disponibles sur ce
marché sont retenus.
Un marché est considéré comme actif si des cours sont
aisément et régulièrement disponibles auprès d’une
bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service
d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et
que ces prix représentent des transactions réelles ayant
cours régulièrement sur le marché dans des conditions
de concurrence normale.
Instruments traités sur des marchés non actifs
En l’absence de marché actif, la juste valeur est déterminée grâce à l’utilisation de méthodologies et de
modèles de valorisation intégrant tous les facteurs que
58
les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix.
La détermination de ces justes valeurs tient compte du
risque de liquidité et du risque de contrepartie.
• Instruments valorisés à partir de modèles internes
utilisant des données de marché observables :
lorsque les modèles utilisés sont basés notamment
sur des modèles standard (tels que des méthodes
d’actualisations de flux futurs, le modèle de Black &
Scholes), et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes
de volatilité implicite des options), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est
constatée immédiatement en compte de résultat.
• Instruments valorisés en fonction de modèles internes
utilisant des données de marché non observables :
dans le cas d’instruments valorisés à partir de
modèles utilisant des données non observables, le prix
de transaction est réputé refléter la valeur de marché
et la reconnaissance de la marge initiale est différée.
La marge est généralement constatée en résultat par
étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données
de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.
Le Groupe Crédit Agricole a décidé d’appliquer ces
dispositions en retraitant de façon rétroactive tous les
contrats en stock au 1 er janvier 2005.
1.1.3.7 – Les garanties financières et
engagements de financement
Un contrat de garantie financière est un contrat qui
impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés
pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en
raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes de l’instrument d’emprunt initiaux ou modifiés.
Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant
le plus élevé de celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs
éventuels et actifs éventuels », ou le montant initialement comptabilisé diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18
« Produits des activités ordinaires ».
1.1.3.8 –
Décomptabilisation
des instruments financiers
Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est
décomptabilisé en tout ou partie :
• lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie
qui lui sont liés arrivent à expiration, sont transférés
ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent
de fait à un ou plusieurs bénéficiaires finaux, et
• lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés
à cet actif financier sont transférés.
Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou
conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément
en actifs et en passifs.
Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie
sont transférés mais que seule une partie des risques et
avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la
mesure de son implication dans cet actif.
1.1.4 –
Les impôts
différés (IAS 12)
Cette norme impose la comptabilisation d’impôts différés
dans les cas suivants :
• un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour
toutes les différences temporelles imposables, entre
la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan
et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif
d'impôt différé est généré par la comptabilisation initiale du goodwill ou la comptabilisation initiale d'un
actif ou d'un passif dans une transaction qui :
– n'est pas un regroupement d'entreprises ; et
– n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice
imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.
• un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour
toutes les différences temporelles déductibles, entre
la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan
et sa base fiscale, dans la mesure où il est probable
qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences
temporelles déductibles pourront être imputées, sera
disponible, à moins que l'actif d'impôt différé ne soit
généré par la comptabilisation initiale d'un actif ou
d'un passif dans une transaction qui :
– n'est pas un regroupement d'entreprises ; et
– au moment de la transaction, n'affecte ni le bénéfice
comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale).
• un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de
crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est
probable que l'on disposera de bénéfices imposables
futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.
plus-value latente imposé au taux de droit commun.
En 2006, un impôt différé passif a été comptabilisé par
contrepartie des capitaux propres pour un montant de
9 686 K€.
L'impôt différé est comptabilisé dans le résultat net de
l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :
• soit par une transaction ou un événement qui est
comptabilisé directement en capitaux propres, dans
le même exercice ou un exercice différent, auquel cas
il est directement débité ou crédité dans les capitaux
propres ;
• soit par un regroupement d'entreprises.
Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si,
et seulement si :
• l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et
• les actifs et passifs d'impôts différés concernent des
impôts sur le résultat prélevés par la même autorité
fiscale :
a. soit sur la même entité imposable ;
b. soit sur des entités imposables différentes qui ont
l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit
de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours
duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient
réglés ou récupérés.
1.1.5 – Les provisions pour risques
et charges (IAS 37, 19)
La Caisse Régionale Atlantique Vendée a identifié l’ensemble de ses obligations (juridiques ou implicites),
résultant d’un évènement passé, dont il est probable
qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les
régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais
dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable.
Les taux d’imposition utilisés pour l’évaluation sont ceux
dont l’application est attendue lors de la réalisation de
l’actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces
taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.
Au titre de ces obligations, la Caisse Régionale
Atlantique Vendée a constitué des provisions pour
risques et charges qui couvrent notamment :
Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.
• les risques opérationnels,
Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une
actualisation.
Les plus-values latentes sur OPCVM, dans la mesure où
elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif
et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à
constatation d’impôts différés.
Les plus-values sur les titres de participation, tels que
définis par le Code général des impôts, et relevant du
régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les
exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2007, à l’exception d’une quote-part de frais et charges.
Parallèlement, un impôt différé doit être comptabilisé, par
contrepartie des capitaux propres, sur cette quote-part de
frais et charges. Cet impôt différé est égal à 5 % de la
• les engagements sociaux,
• les risques d’exécution des engagements par signature,
• les litiges et garanties de passif,
• les risques fiscaux,
• les risques liés à l’épargne-logement.
Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les
engagements aux conséquences défavorables des contrats
épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une
part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur
à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée
indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux
souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement
à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette
provision est calculée par génération de plan épargnelogement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-
59
logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible
entre les engagements relatifs à des générations différentes.
Les engagements sont établis en prenant en compte,
notamment :
• le comportement modélisé des souscripteurs, ainsi
que l’estimation du montant et de la durée des
emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces
estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période ;
• la courbe des taux observables sur le marché et ses
évolutions raisonnablement anticipées.
Les modalités de calcul de cette provision mise en
œuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en
conformité avec l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars
2006 sur la comptabilisation des comptes et plans
d’épargne-logement.
Des informations détaillées selon le modèle prévu sont
fournies au point 8.18.
1.1.6 – Les contrats
de location (IAS 17)
Conformément à la norme IAS 17, les opérations de
location sont analysées selon leur substance et leur
réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les
cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.
S’agissant d’opérations de location financière, elles sont
assimilées à une acquisition d’immobilisation par le
locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.
Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance
économique des opérations conduit à :
1.1.7 – Les opérations
en devises (IAS 21)
En application de la norme IAS 21, une distinction est
effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.
A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de
clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe
Crédit Agricole SA. Les écarts de change résultant de
cette conversion sont comptabilisés en résultat.
1.2 – Les principes et méthodes de
consolidation (IAS 27, 28, 31)
1.2.1 – Périmètre de consolidation
Les états financiers consolidés incluent les comptes de
la Caisse Régionale Atlantique Vendée et ceux de
toutes les sociétés dont la consolidation a un impact
significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble.
Le périmètre de consolidation de la Caisse régionale est
présenté au chapitre 3 de ces présentes annexes.
En application de ces principes généraux, tels que définis
par les normes IAS 27, IAS 28 (participations dans les
entreprises associées) et IAS 31 (participations dans les
coentreprises), le caractère significatif de cet impact peut
notamment être apprécié au travers de divers critères tels
que l’importance du résultat ou des capitaux propres de
la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé.
En particulier, le caractère significatif d’une société est
présumé lorsqu’elle satisfait aux conditions suivantes :
• constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,
• Ie total du bilan est supérieur à 10 millions d’euros
ou excède 1 % du total de bilan de la filiale consolidée qui détient ses titres ;
• décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts
et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé
amortissement financier,
• Ia Caisse régionale détient, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.
• constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale
à la différence entre :
– l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à
la clôture de l’exercice,
– la valeur nette comptable des immobilisations louées,
– la provision pour impôts différés.
Dans les comptes du locataire, les contrats de créditbail et de location avec option d’achat font l’objet d’un
retraitement qui conduit à la comptabilisation comme
s’ils avaient été acquis à crédit.
Dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été
acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
Au 31 décembre 2006, la Caisse régionale n’a procédé
à aucun reclassement de cette nature dans la mesure
où la charge de location financière ne présentait pas un
60
aspect significatif.
1.2.2 –
La consolidation
des Caisses régionales
Les normes de consolidation existant dans le référentiel
international sont définies en référence à des groupes
ayant des structures juridiques intégrant les notions
classiques de société-mère et de filiales.
Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s’inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa
structure dite de pyramide inversée.
Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du
5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création
des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31
mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses
régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920
qui crée l’Office National du Crédit Agricole, transformé
depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis
Crédit Agricole SA, dont le rôle d’organe central a été
rappelé et précisé par le Code monétaire et financier.
Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique,
financier, économique et politique, entre Crédit Agricole
SA, les Caisses régionales et les Caisses locales de
Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose,
notamment, sur un même mécanisme de relations
financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le
socle du Groupe Crédit Agricole.
Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et
attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole
Atlantique Vendée représentent les éléments principaux
qui caractérisent généralement la notion de sociétémère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique
commerciale communes, histoire partagée.
C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation
française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.
Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe
Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.
La maison-mère conventionnelle régionale est constituée
de la Caisse Régionale Atlantique Vendée et des 69
Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont
affiliées ; ses comptes sont constitués de l'agrégation des
comptes de ces différentes entités après élimination des
opérations réciproques.
1.2.3 – Les notions de contrôle
Conformément aux normes internationales, toutes les
entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou
sous influence notable sont consolidées, sous réserve
que leur apport soit jugé significatif. Au 31 décembre
2006, ces apports ne sont pas considérés comme
significatifs pour l’entité consolidante Caisse Régionale
Atlantique Vendée.
1.2.4 –
Retraitements et éliminations
Les retraitements significatifs nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées
sont effectués.
L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des
opérations internes au Groupe est éliminé.
Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs
entre les entreprises consolidées sont éliminées.
Toutefois, les moins-values obtenues sur la base d’un
prix de référence externe sont maintenues.
2 – JUGEMENTS ET ESTIMATIONS
UTILISÉS DANS LA PRÉPARATION
DES ÉTATS FINANCIERS
De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31 décembre 2006 exigent
la formulation d’hypothèses et comportent des risques et
des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.
Les résultats réels peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment :
• les activités des marchés nationaux et internationaux,
• les fluctuations des taux d’intérêt et de change,
• la conjoncture économique et politique dans certains
secteurs d’activité ou pays,
• les modifications de la réglementation ou de la législation.
Cette liste n’est pas exhaustive.
Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les
évaluations suivantes :
Instruments financiers évalués à leur juste valeur
Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré,
l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent
des données de marchés observables. Par exemple, la
juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur
les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.
Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la
méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie
qui sera retenue.
Il arrive cependant que des marges constatées à l’origine
sur certains produits structurés et instruments financiers
complexes soient établies à partir de modèles internes utilisant des données de marché non « observables ». Dans
ce cas particulier, les marges sont constatées au bilan et
reprises en résultat par étalement, puis, lorsque les données deviennent observables et que les modèles se standardisent, la marge résiduelle est constatée en résultat.
Régimes de retraites et autres
avantages sociaux futurs
Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de
retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se
fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de
taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires
et charges sociales élaborées par la direction. Si les
chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la
charge liée aux prestations de retraite peut augmenter
ou diminuer lors des exercices futurs.
Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est
également estimé par la direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu
fixe comprenant notamment le rendement des obligations.
Les dépréciations durables
Les titres de capitaux propres en portefeuilles (autres
que ceux de transaction) font l’objet d’une dépréciation
en cas de baisse durable ou significative de la valeur du
titre. En général, une baisse significative et durable est
présumée lorsque l’instrument a perdu 30 % au moins
de sa valeur sur une période de six mois consécutifs.
Cependant, la direction peut être amenée à prendre en
considération d’autres facteurs (types de placement,
situation financière de l’émetteur, perspectives à court
61
terme…) qui peuvent soit évoluer, soit se révéler
inexacts lors des exercices ultérieurs.
Provisions pour créances irrécouvrables
La valeur du poste « Prêts et créances » est ajustée par
une provision relative aux créances dépréciées lorsque
le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.
L’évaluation de cette provision sur base actualisée est
estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs,
notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que
les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de
façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du
montant de la provision.
Une provision collective sur encours sain est également
dotée. L’évaluation de cette provision fait appel à la
probabilité de défaillance affectée à chaque classe de
notation attribuée aux emprunteurs mais fait également
appel au jugement expérimenté de la direction.
Provisions pour risques et charges
L’évaluation d’autres provisions pour risques et charges
peuvent également faire l’objet d’estimations :
• la provision pour risques opérationnels pour lesquels,
bien que faisant l’objet d’un recensement des risques
avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et
le montant de l’impact financier potentiel intègre le
jugement de la Direction,
• les provisions pour risques juridiques qui résultent de
la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu
des éléments en sa possession au 31 décembre 2006,
• les provisions épargne-logement qui utilisent des
hypothèses d’évolution des comportements des
clients, fondées sur des observations historiques et
susceptibles de ne pas décrire la réalité des évolutions futures de ces comportements.
Constatation d’actif d’impôt différé
Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les
différences temporelles déductibles à condition que
soit jugée probable la disponibilité future d’un bénéfice
imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées.
3 – PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION
Le périmètre de consolidation, au 31 décembre 2006, est composé de la Caisse Régionale Atlantique Vendée et des 69
Caisses locales suivantes :
62
Caisses locales
Adresses
AIGREFEUILLE
2 rue de Vieillevigne
44140 AIGREFEUILLE
ANCENIS
80 place Charles-de Gaulle
44150 ANCENIS
BEAUVOIR-SUR-MER
15 rue Charles Gallet
85230 BEAUVOIR-SUR-MER
BOUAYE
70 rue de Nantes
44830 BOUAYE
CANTON DE BLAIN
Place de la Bascule
44130 BLAIN
CANTON DE MORTAGNE-SUR-SÈVRE Place de la Roseraie
85290 MORTAGNE-SUR-SÈVRE
CANTON DE ROCHESERVIÈRE
2 place de l’Église
85260 L’HERBERGEMENT
CANTON DE SAINT-FULGENT
43 rue du Général-de-Gaulle
85250 CHAVAGNES-EN-PAILLERS
CARQUEFOU
30 rue du 9 août 1944
44470 CARQUEFOU
CHAILLÉ-LES-MARAIS
2 place de Verdun
85450 CHAILLÉ-LES-MARAIS
CHALLANS
3 rue de Nantes
85300 CHALLANS
CHANTONNAY
14 rue Nationale
85110 CHANTONNAY
CLISSON
28-30 avenue du Général Leclerc
44190 CLISSON
COUËRON
2 boulevard François Blancho
44220 COUERON
DERVAL
Place du Bon Accueil
44590 DERVAL
ERDRE-ET-DONNEAU
1 rue du Château
44540 SAINT-MARS-LA-JAILLE
FONTENAY-LE-COMTE
21 rue du Port
85200 FONTENAY-LE-COMTE
GESVRES-ET-LOIRE
16 rue Aristide Briand
44360 SAINT-ÉTIENNE-DE-MONTLUC
GUEMÉNÉ-PENFAO
Place de l’Eglise
44290 GUEMÉNÉ-PENFAO
GUENROUET
Rue du Pont
44530 SAINT-GILDAS-DES-BOIS
GUÉRANDE
3 place du Marché-au-Bois
44350 GUÉRANDE
HERBIGNAC
8 rue Paul-de-la-Monneraye
44410 HERBIGNAC
HÉRIC
51 rue de l’Océan
44810 HÉRIC
LA CHAPELLE-SUR-ERDRE
1 rue des Châtaigniers
44240 LA CHAPELLE-SUR-ERDRE
Caisses locales
Adresses
LA CHÂTAIGNERAIE
3 avenue du Maréchal-Leclerc
85120 LA CHÂTAIGNERAIE
LA MEILLERAYE-DE-BRETAGNE
3 rue des Perrières
44520 MOISDON-LA-RIVIERE
LA MOTHE-ACHARD
58 rue Georges Clemenceau
85150 LA MOTHE-ACHARD
LA ROCHE-SUR-YON
21 rue des Halles
85000 LA ROCHE-SUR-YON
LEGÉ
1 rue Aristide Briand
44650 LEGÉ
LE LANDREAU
4 place Saint-Jean
44430 LE LOROUX-BOTTEREAU
LE POIRÉ-SUR-VIE
7 place du Marché
85170 LE POIRÉ-SUR-VIE
LES ESSARTS
12 place du Champ de Foire
85140 LES ESSARTS
LES HERBIERS
13 route Nationale
85500 LES HERBIERS
LES SABLES-D’OLONNE
17 cours Dupont
85100 LES SABLES-D’OLONNE
L’HERMENAULT
3 rue du Marais
85570 L’HERMENAULT
L’ILE D’YEU
43 Quai Carnot
85350 L’ILE-D’YEU
LOIRE-DE-RETZ
10 place de Retz
44680 SAINTE-PAZANNE
LUÇON
3 place du Petit Booth
85400 LUÇON
MACHECOUL-BOURGNEUF
6 rue de la Résistance
44270 MACHECOUL
MAILLEZAIS
2 rue de l’Abbaye
85420 MAILLEZAIS
MAREUIL-SUR-LAY
4 place des Halles
85320 MAREUIL-SUR-LAY
MONTAIGU
24 bis rue Amiral Duchaffault
85600 MONTAIGU
MOUTIERS-LES-MAUXFAITS
1 place Saint-Jacques
85540 LES MOUTIERS-LES-MAUXFAITS
MOUZEIL-LIGNÉ
42 rue des Acacias
44850 LIGNÉ
NANTES
Place de l’Écluse
44000 NANTES
NOIRMOUTIER
2 rue du Rosaire
85330 NOIRMOUTIER-EN-L’ÎLE
NORT-SUR-ERDRE
38 rue du Général Leclerc
44390 NORT-SUR-ERDRE
NOZAY
Route de Marsac
44170 NOZAY
PALLUAU
Rue du Maréchal-de-Lattre
85670 PALLUAU
PAYS DE CHÂTEAUBRIANT
10 place de la Motte
44110 CHÂTEAUBRIANT
PLESSÉ
1 place de l’Église
44630 PLESSÉ
PONTCHÂTEAU
9-11 rue de Nantes
44160 PONTCHÂTEAU
PORNIC
3 quai du Commandant L’Herminier
44210 PORNIC
POUZAUGES
Place du Maréchal-de-Lattre
85700 POUZAUGES
REZÉ
54 avenue de la Libération
44400 REZÉ-LES-NANTES
SAINTE-HERMINE
69 rue Georges Clemenceau
85210 SAINTE-HERMINE
SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE
2 et 4 quai de la République
85800 SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE
SAINT-HERBLAIN
9 avenue des Thébaudières
44800 SAINT-HERBLAIN
SAINT-HILAIRE-DES-LOGES
Place de l’Église
85240 SAINT-HILAIRE-DES-LOGES
SAINT-JEAN-DE-MONTS
56 rue du Général-de-Gaulle
85160 SAINT-JEAN-DE-MONTS
SAINT-JULIEN-DE-CONCELLES
7 place de l’Europe
44450 SAINT-JULIEN-DE-CONCELLES
SAINT-NAZAIRE
8 place du Commerce
44600 SAINT-NAZAIRE
SAINT-PHILBERT-DE-GRAND-LIEU
17 rue de la Poste
44310 SAINT-PHILBERT-DE-GRAND-LIEU
SAVENAY
1 place Guépin
44260 SAVENAY
SUD-ESTUAIRE
30 rue Neuve
44320 SAINT-PÈRE-EN-RETZ
TALMONT-SAINT-HILAIRE
12 rue Nationale
85440 TALMONT-SAINT-HILAIRE
VALLET
25 rue du Frère Luneau
44330 VALLET
VARADES
Rue du Maréchal Foch
44370 VARADES
VERTOU
7 rue de l’Ile-de-France
44120 VERTOU
63
3.1
– Les participations non consolidées
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Valeur
au bilan
AGRAL CONSULTANT
AGROPLUS
ATLANTIQUE INITIATIVE
% capital
détenu par
le Groupe
Valeur
au bilan
% capital
détenu par
le Groupe
0
1,07
0
1,07
99
2,63
248
2,63
4,54
0
0
ATTICA
144
144
CAAVI DÉVELOPPEMENT
120
100,00
CAAVI PARTICIPATION
3 872
100,00
CAM
1 633
1 575
3,05
0
0
0,00
CAVAC
CEDICAM
CLERCA SARTHE
233
1,66
0
37
100,00
233
1,66
0
57,00
COFILMO
666
14,71
689
14,67
COOP VENDÉENNE DU LOGEMENT
7,69
504
10,00
431
COURCELLES
4
5,28
3
3,08
CRÉDIT AGRICOLE BRETAGNE TV
0
13,33
0
13,33
1 760
3,03
1 761
30,30
CRÉDIT AGRICOLE TITRES
CRÉDIT AGRICOLE TRANSACTIONS
0
0
CRÉDIT IMMOBILIER FAMILIAL
337
10,90
117
CRÉDIT IMMOBILIER FRANCE VENDÉE
509
0,76
498
0,76
4 975
52,08
4 030
52,09
DUMAS FEUILLET
0
20,00
0
20,00
G-START
0
2,30
23
2,30
253
5,55
2
5,56
27,40
CTCAM
GAMM VERT DÉVELOPPEMENT
GFF FONT MOREAU
IMMOBILIÈRE DE LA SEINE
IO CONSEIL
LA BOÉTIE
LE PERTUIS
LNCI
MIROMESNIL
10,90
649
27,40
645
2 396
1,64
2 394
1,64
9
10,00
8
10,00
845 803
3,08
600 044
3,54
48
100,00
82
100,00
0
0
10
3,08
7
3,08
NANTES TV CABLE
3
3,76
3
3,76
PANORAMIC
0
100,00
0
100,00
PARTENAIRES LAZARE
0
PATRI INVEST
RADIAN
SACAM
SACAM ASSURANCES CAUTION
SACAM DÉVELOPPEMENT
SACAM FIRECA
SACAM INTERNATIONAL
SACAM MACHINISME
SACAM PARTICIPATIONS
SACAM PLEIN CHAMP
0
975
90,00
832
90,00
24
1,27
22
1,27
1 606
2,76
1 689
2,66
795
8,55
726
8,54
24 534
3,10
23 730
3,10
1 527
3,11
1 581
3,11
121
2,88
87
2,88
9
3,77
9
3,77
28 049
77
3,21
66
3,21
SACAM PROGICA
246
3,03
221
3,03
SACAM SANTEFI
83
3,10
129
3,01
SAEML VENDÉE
SAFER MAINE OCÉAN
64
31/12/2005
17
0,80
19
8,00
145
4,35
151
4,35
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Valeur
au bilan
SAFER POITOU CHARENTES
31/12/2005
% capital
détenu par
le Groupe
Valeur
au bilan
% capital
détenu par
le Groupe
3 684
6,41
3 684
SAMOA
28
2,50
28
2,50
SÉGUR
10
3,08
7
3,08
19,94
SEM DU GRAND PORT DE DAMVIX
SEM PALAIS DES CONGRÈS
SEM SABLES TOUR
SEM SAINT-HILAIRE
6,42
0
19,94
0
71
20,00
67
2,00
2
4,00
2
4,00
3
0,69
2
0,69
SEM SAINT-JEAN ACTIVITÉS
45
13,60
37
13,60
SEMMO
26
6,67
26
6,67
48,47
SEMPO SEM PORNICHET
2
4,85
0
SERVICAM
0
3,48
0
1,82
SERVIMMO
3 320
100,00
3 333
100,00
SERVIMMO PARTICIPATION
1 134
100,00
1 080
100,00
24
1,43
24
1,43
5
9,66
5
9,66
SICA HABITAT RURAL
SICAREX
SIRCA
2
4,08
6
4,08
SNP NOIRMOUTIER
0
46,15
0
46,15
4,34
SODEV
216
4,34
204
SOMAINTEL
399
12,67
416
3,33
23
23
99,00
0
693
SP 09/VENDÉE/SOFIPAR
SP GASTRONOME
SP SOCOPA/EPF
74
TLJ
68
1,66
40
0,26
UNI EXPANSION OUEST
74
7 003
15,20
5 792
15,23
UNIMO OUEST
4
6,23
4
6,23
UNIREL
1
8,00
1
8,00
VENDÉE IMAGES
3
2,00
VÉRITÉ
Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1)
0
7,81
0
7,81
938 382
657 783
(1) Dont 2 254 K€ comptabilisés en résultat au titre
de la dépréciation durable.
65
4 – GESTION FINANCIÈRE,
EXPOSITION AUX RISQUES
ET POLITIQUE DE COUVERTURE
La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse
Régionale Atlantique Vendée est assuré selon les principes d’organisation suivants :
Principes fondamentaux
Les principes d’organisation et les composantes des
dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale
Atlantique Vendée et communs à l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole sont :
• la couverture exhaustive des activités et des risques,
• la responsabilité de l’ensemble des acteurs,
• une définition claire des tâches,
• une séparation effective des fonctions d’engagement
et de contrôle,
• des délégations formalisées et à jour,
• des normes et procédures, notamment comptables et
de traitement de l’information, formalisées et à jour,
• des systèmes de mesure des risques et des résultats,
• des systèmes de surveillance et de maîtrise des risques,
• un système de contrôle comprenant des contrôles
permanents (dits de « 1er » et « 2e » degrés) et des
contrôles périodiques (3e degré : audit).
Pilotage du dispositif
Afin de veiller à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l’ensemble du périmètre de contrôle
interne de la Caisse Régionale Atlantique Vendée, trois
responsables distincts du Contrôle Périodique (Audit),
du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité
ont été identifiés.
Rôle de l’organe délibérant :
Conseil d’Administration
L’organe délibérant est informé de l’organisation, de l’activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué
dans la compréhension des principaux risques encourus
par l’entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé
des limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d’utilisation de ces
limites lui sont également communiqués. Il approuve
l’organisation générale de l’entreprise ainsi que celle de
son dispositif de contrôle interne.
En outre, il est informé, au moins deux fois par an, par
l’organe exécutif et les Responsables du Contrôle Interne
de l’activité et des résultats du contrôle interne.
de risques sont compatibles avec la situation financière et les stratégies arrêtées par l’organe délibérant.
Le Directeur Général définit l’organisation générale de
l’entreprise et s’assure de sa mise en œuvre efficiente
par des personnes compétentes. En particulier, il fixe
clairement les rôles et responsabilités en matière de
contrôle interne et attribue les moyens adéquats.
Le Directeur Général de la Caisse régionale préside le
Comité de Contrôle Interne et de Déontologie.
4.1 – Risque de crédit
L E RISQUE DE CRÉDIT désigne la possibilité de subir une
perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un
prêt ou de s’acquitter de toute obligation financière.
En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale Atlantique Vendée assume la
responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois,
au titre de ses missions d’organe central du réseau,
Crédit Agricole SA garantit la liquidité et la solvabilité
des Caisses régionales.
La distribution du crédit, sur l’ensemble des marchés,
s’appuie sur un dispositif complet de délégation qui
comporte quatre niveaux principaux : agence, marché,
direction, comités.
Les délégations intègrent des plafonds par projet et des
plafonds d’encours, ainsi que des exclusions systématiques liées, soit au statut de l’emprunteur (administrateur), soit à une situation particulière, interne ou
externe (retard, interdiction bancaire, FICP…).
Par ailleurs, les grilles de délégations contiennent
l’exclusion des clients hors territoire ayant des projets
hors territoire, ces dispositions étant l’application des
règles de territorialités du Groupe.
Enfin, les grilles de délégation intègrent la politique de
garantie de la Caisse régionale, politique se traduisant
selon les cas, soit par des obligations, soit par des
recommandations.
La politique de limites de risque de contrepartie mise
en place en 2003 et validée par le Conseil
d’Administration et le Comité de direction a été revue
en 2005. Outre le respect des réglementations (CRBF
93-05, Instruction 2000-02 de la Commission
Bancaire…), les limites fixées visent à : préserver les
équilibres fondamentaux de la Caisse régionale, maîtriser le risque de contrepartie, et permettre le développement durable du crédit. Des limites ont été fixées par
marché. La limite maximale (50 M€) est très inférieure
au seuil réglementaire Grands Risques de 10 % des
fonds propres puisqu’elle représente pour notre CR 5 %
des fonds propres au sens RSE du terme à juin 2006.
Les limites sont les suivantes :
66
Rôle de l’organe exécutif
• 50 M€ pour les collectivités publiques,
Le Directeur Général est directement impliqué dans
l’organisation et le fonctionnement du dispositif de
contrôle interne. Il s’assure que les stratégies et limites
• 30 M€ pour les grandes entreprises,
• 10 M€ pour la promotion immobilière,
• 4 M€ pour les marchés des professionnels et de
l’agriculture et les grandes associations,
• la mise en place et l’utilisation des nouveaux outils
liés à Bâle II,
• 1 M€ pour le marché des particuliers.
Il s’agit de limites en brut qui excluent toute pondération.
Elles ont un rôle d’alerte et peuvent être dépassées par
décision du Comité régional des engagements, autorisé
par le Conseil d’Administration.
En ce qui concerne les contreparties de droit privé les
plus élevées, la CR a opté pour un partage des risques
avec Foncaris, établissement de crédit, filiale à 100 %
de Crédit Agricole SA. Le seuil fixé pour adresser les
dossiers à Foncaris est très inférieur aux limites
contractualisées puisque ce partage intervient pour les
contreparties supérieures à 20 M€ et pour couvrir
50 % du risque. La Caisse régionale a également opté
pour une intervention de Foncaris à hauteur de 25 %
pour les engagements compris entre 15 et 20 M€.
En cas de défaut effectif, la Caisse régionale est indemnisée à hauteur de 50 % de sa perte résiduelle après mise
en jeu des sûretés et épuisement de tous les recours.
Le montant des dossiers en cours avec Foncaris
s’élève, au 31 décembre 2006, à 83 622 K€ au titre
des financements et à 89 631 K€ au titre des engagements par signature.
Les outils et systèmes nécessaires au respect de la
réglementation Bâle II sont aujourd’hui opérationnels :
• le logiciel Anadefi pour les marchés des professionnels, de l’agriculture et des entreprises, ainsi
que le logiciel « Luc »,
• le logiciel « Frane/oce » sur le marché des entreprises : la notation de tous les groupes de risque est
réalisée,
• « Mairicam »
publiques,
pour
l’approche
des
collectivités
• « Score Habitat » (progiciel de scoring pour aider à la
distribution du crédit habitat) sera intégré courant
2007 après notre bascule dans le SIA.
L’organisation mise en place pour s’assurer de la maîtrise et de la surveillance du risque s’articule de la
façon suivante :
C ONTRÔLE DES RISQUES . La Caisse Atlantique Vendée
dispose d’une unité Contrôle des risques dont les principales missions sont :
• de proposer et participer aux évolutions du système
d’information lié aux risques afin d’en optimiser la
gestion.
SUIVI DES LIMITES. Les limites ont été revues en 2005. Les
limites ne sont pas infranchissables, elles constituent des
alertes. La procédure de dépassement est précisée dans
le document qui définit la politique crédit de la Caisse
régionale. Lorsqu’un nouvel engagement est susceptible
d’atteindre ou de dépasser la limite fixée pour le marché,
ce dernier doit solliciter l’aval du Comité régional (composé d’un cadre de Direction et de représentants du
Conseil d’Administration).
Le contrôle des risques vérifie régulièrement le respect
des limites et en informe la Direction Générale, et l’intègre dans les reportings auprès du Conseil d ‘administration (une fois par semestre).
C OMITÉ DES RISQUES . Ce comité a pour vocation de
contribuer à la maîtrise des risques de contrepartie, de
s’assurer de la prise en charge, le plus en amont possible, des dossiers, de contribuer à améliorer l’efficience de la maîtrise des risques, de vérifier la bonne
application de la politique risque de l’entreprise et de
veiller au respect des missions des différents intervenants dans la gestion des risques.
Ses missions sont :
• suivre l’évolution des éléments de pilotage des
risques pour tous les marchés : encours sensibles
(risques latents, cotations dégradées, débiteurs
chroniques hors délégation, encours significatifs),
retards, CDL, contentieux, provisions, utilisation
des provisions,
• s’assurer du traitement de tous les retards selon les
règles de l’entreprise,
• s’assurer de la mise en œuvre par les services de
financement et de recouvrement, des orientations et
actions décidées par le Comité,
• statuer sur les dossiers à reclasser, à passer au
contentieux, à provisionner (ciblage et dossiers des
watch-list établies en revues de portefeuille),
• le reporting auprès du Conseil d’Administration, de la
commission « Risques », de la Direction, des marchés,
• détecter les zones de vulnérabilité (risque filière), en
vue d’éventuelles analyses et propositions d’actions
d’ajustement sur la distribution.
• la tenue de revues de portefeuilles régulières auprès
des différents marchés,
LES REVUES DE PORTEFEUILLES. Des revues de portefeuille
ont lieu régulièrement sur les différents marchés.
• l’animation du comité des risques,
La revue prévoit une présentation complète du dossier
par le chargé d’affaires et/ou le Directeur d’agence
Entreprises. Pour chaque dossier, une qualification
obligatoire de la contrepartie doit être portée ainsi
qu’une appréciation de synthèse. Les contreparties qui
méritent une attention particulière sont inscrites en
Watch-list pour un nouvel examen lors d’une revue
ultérieure. L’avis du marché est formalisé ainsi que
celui du Contrôle des Risques. Un reporting est effec-
• un suivi permanent et attentif des secteurs économiques fragiles ou qui pourraient le devenir,
• des alertes mensuelles auprès des marchés sur les
situations irrégulières,
• des alertes mensuelles pour optimiser la gestion des
provisions,
• la mise à disposition d’outils de suivi du risque et de
tableaux de bord,
67
tué au Directeur en charge du pilotage des risques et à
la Direction du marché concerné.
CONSEIL D’ADMINISTRATION. Semestriellement, une présentation de la situation des risques est faite devant le
Conseil d’Administration. Sont abordés les thèmes suivants : la situation globale des risques, la situation par
marché, un point sur les filières, la situation des engagements par rapport aux limites que s’est fixée la Caisse
régionale, un point sur les risques opérationnels.
C OMMISSION RISQUES. La Commission Risques est présidée par le vice Président de la Caisse régionale, est composée des membres du bureau du conseil, du Directeur
en charge du pilotage des risques et du responsable du
contrôle des risques. Elle se réunit trois fois dans l’année. Lors de ces réunions sont abordées : la situation
des risques de contrepartie, les risques filières, les dossiers entrés au Contentieux supérieurs à 200 K€ et tout
autre sujet lié aux risques (ex : risques opérationnels).
Les tableaux ci-dessous présentent l’exposition des
prêts et créances sur établissements de crédit et sur la
clientèle, ainsi que les dettes clientèle selon diverses
concentrations de risques.
Concentrations par agents économiques
Prêts et créances sur établissements de crédit
et sur la clientèle par agent économique
31/12/2006
(en milliers d’euros)
dont
encours
douteux
Encours
bruts
Provisions/
encours
douteux
dont
encours
douteux
compromis
Provisions/
encours
douteux
compromis
Particuliers
5 536 374
15 179
4 003
45 054
31 975
5 500 396
Agriculteurs
1 201 416
14 740
10 098
21 888
18 291
1 173 027
Autres professionnels
1 271 897
7 374
1 874
23 921
20 256
1 249 767
587
44
192 406
23 998
17 961
1 572 920
Institutions du secteur financier
Entreprises
Etat, administrations
et collectivités publiques
Autres agents économiques
Total
192 450
1 594 195
8 888
849 351
3 491
3 314
849 351
81 418
500
565
1 837
10 727 101
50 172
19 854
117 285
1 546
44 846
Provisions collectives
– 63 946
Valeurs nettes au bilan
10 598 074
31/12/2005
(en milliers d’euros)
79 307
90 073 10 617 174
Créances rattachées nettes
dont
encours
douteux
Encours
bruts
Provisions/
encours
douteux
dont
encours
douteux
compromis
Provisions/
encours
douteux
compromis
Total
Particuliers
4 817 384
7 183
3 055
31 429
41 934
4 772 395
Agriculteurs
1 187 236
15 612
9 873
32 590
26 790
1 150 573
Autres professionnels
1 174 282
6 989
1 857
31 752
27 384
1 145 041
2
2
2
0
0
0
1 432 212
9 542
3 647
17 623
15 484
1 413 081
787 354
527
12
1
Institutions du secteur financier
Entreprises
Etat, administrations
et collectivités publiques
Autres agents économiques
Total
Créances rattachées nettes
Provisions collectives
Valeurs nettes au bilan
68
Total
787 342
73 522
697
394
2 383
2 091
71 037
9 471 992
40 552
18 840
115 778
113 683
9 339 469
65 224
– 62 714
9 341 979
Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique
31/12/2006
(en milliers d’euros)
31/12/2005
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE
Particuliers
868 462
1 062 009
Agriculteurs
86 156
70 159
Autres professionnels
69 190
Institutions du secteur financier
12
Entreprises
357 572
278 360
Etat, administrations et collectivités publiques
196 701
257 796
Autres agents économiques
11 399
6 225
1 589 492
1 674 549
Particuliers
4 690
17 246
Agriculteurs
3 030
6 326
Total
ENGAGEMENTS DE GARANTIE EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE
Autres professionnels
11 726
1 198
1 582
154 917
202 698
2 178
Etat, administrations et collectivités publiques
2 558
2 671
Autres agents économiques
2 750
Institutions du secteur financier
Entreprises
Total
229 034
184 536
Dettes envers la clientèle par agent économique
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Particuliers
1 223 229
31/12/2005
1 078 433
Agriculteurs
112 666
100 214
Autres professionnels
409 011
344 150
Institutions du secteur financier
Entreprises
Etat, administrations et collectivités publiques
Autres agents économiques
Total
Dettes rattachées
Valeur au bilan
8 123
549
443 644
376 767
2 268
13 077
68 998
71 334
2 267 939
1 984 524
1 883
1 043
2 269 822
1 985 567
Concentrations par zone géographique
Prêts et créances sur les établissements de crédit
et sur la clientèle par zone géographique
Les prêts et les créances sur les établissements de
crédit et sur la clientèle ainsi que les différents engagements ont tous été réalisés en France.
4.2 – Risque de marchés
LE RISQUE DE MARCHÉS représente le risque d’incidences
négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de
fluctuations défavorables de la valeur des instruments
financiers à la suite de la variation des paramètres
de marchés, notamment : les taux d’intérêts, les taux
de change, le cours des actions, le prix des matières
premières, ainsi que de leur volatilité implicite.
L’organisation de la fonction Risques de marché au sein
de la Caisse Régionale Atlantique Vendée s’articule de la
manière suivante :
• Comité Financier composé de l’ensemble des membres
de la Direction et du responsable du service Finance.
Ce comité se réunit mensuellement. Il définit la politique
financière de la Caisse régionale. Il détermine la procédure de sélection des contreparties par rapport aux
fonds propres de la Caisse régionale et il fixe les
limites en fonction de la notation de la contrepartie.
Un reporting semestriel est effectué auprès du Conseil
d’Administration.
• Back-Office du service Finance :
– le Back Office effectue un contrôle quotidien, notamment sur les tickets d’opération remis par le Front
office et un contrôle de 1er degré trimestriel sur des
opérations ponctuelles (vérification en particulier
des autorisations, des délégations et des limites).
– un état comptable trimestriel des valeurs de mar-
69
ché est établi et un parallèle est effectué avec les
documents du Front Office.
– un logiciel de gestion de trésorerie est utilisé pour
enregistrer comptablement toutes les opérations
initiées par le Front Office en matière de gestion
des excédents, d’emprunts cash ou TCN, d’emplois
de Fonds Propres ou de produits de hors bilan.
– le Back Office en temps que comptabilité auxiliaire
est le correspondant privilégié des commissaires
aux comptes.
– le Front Office informe sur les emplois d’excédents
de Fonds Propres dans le cadre du reporting mensuel sur l’activité « gestion financière », à destination des membres du Comité de Direction.
Les lignes directrices de la politique de placement
de trésorerie, fixées par le Comité Financier sont les suivantes :
• respecter la réglementation bancaire et financière
(normes externes et internes au CAM),
• vérifier l’adéquation des stratégies en fonction des
marchés et de l’environnement tout en limitant les
risques, tant de contrepartie que de transformation,
de taux et de marché,
• objectif de contribution pérenne au PNB.
La politique sur les instruments financiers se limite
exclusivement à des opérations de couverture :
• macro-couverture pour couvrir le risque de taux global,
• micro-couverture lorsque l’objet est clairement défini
ou pour couvrir une opération avec la clientèle.
Aucune opération de transaction ou de spéculation
n’est autorisée sur les instruments dérivés.
Risques de taux
L E RISQUE DE TAUX correspond au risque de variation
de juste valeur ou au risque de variation de flux de
trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de
l’évolution des taux d’intérêt.
Le risque de taux est calculé à l’aide de l’applicatif
« Cristaux », développé par Crédit Agricole SA, dont le
principe repose sur la méthode des « gaps » comptables
dynamiques et statiques.
En 2006, les résultats ont été mesurés en encours
amortis (statiques) et comparés aux limites préalablement fixées par la Direction Générale et présentées au
Conseil d’Administration.
Ce calcul a été effectué trimestriellement et les résultats ont été communiqués au Directeur Financier et aux
membres du Comité Financier.
Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d’émission
31/12/2006
(en milliers d’euros)
EUR
Emprunts
obligataires
0
Taux fixe
31/12/2005
Dettes
subordonnées
à durée
déterminée
Dettes
subordonnées
à durée
indéterminée
6 098
0
Emprunts
obligataires
0
6 098
Dettes
subordonnées
à durée
déterminée
Dettes
subordonnées
à durée
indéterminée
6 098
6 098
Taux variable
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Total
0
6 098
0
0
6 098
0
Taux fixe
0
6 098
0
0
6 098
0
Taux variable
0
0
0
0
0
0
AUTRES DEVISES DE L’UE
Taux fixe
Taux variable
USD
Taux fixe
Taux variable
JPY
Taux fixe
Taux variable
AUTRES DEVISES
Taux fixe
Taux variable
(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables)
Opérations sur instruments financiers à terme : analyse par durée résiduelle
Les états ci-après se substituent au tableau de ventilation par DRAC du montant notionnel des dérivés figurant
dans les états financiers de l’exercice précédent. La juste
70
valeur des dérivés est ici classée par tranche de maturité
selon la même méthode utilisée pour la ventilation des
montants notionnels en 2005.
31.12.2006
Instruments dérivés
de couverture
juste valeur actif
(en milliers d’euros)
INSTRUMENTS DE
TAUX D’INTÉRÊT
Opérations sur
marchés organisés
≤ 1 an > 1 an > 5 ans
≤ 5 ans
0
0
0
31.12.2005
Opérations
Total
de gré à gré
en valeur
≤ 1 an
> 1 an > 5 ans de marché
≤ 5 ans
Total
en valeur
de marché
15
626
29 218
29 859
15 962
15
626
29 195
29 836
15 962
23
23
Futures
FRA
Swaps de taux d’intérêts
Options de taux
Caps-floors-collars
0
Autres instruments conditionnels
INSTRUMENTS
DE DEVISES ET OR
0
0
0
0
0
0
0
0
Opérations fermes de change
Options de change
AUTRES INSTRUMENTS
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Dérivés sur actions
& indices boursiers
Dérivés sur métaux précieux
Dérivés sur produits de base
Dérivés de crédits
0
Autres
Sous total
0
0
0
15
626
29 218
29 859
0
0
0
15
626
29 218
29 859
Opérations de change à terme
Valeurs nettes au bilan
0
31.12.2006
Instruments dérivés
de transaction
juste valeur actif
(en milliers d’euros)
INSTRUMENTS DE
TAUX D’INTÉRÊT
15 962
Opérations sur
marchés organisés
≤ 1 an > 1 an > 5 ans
≤ 5 ans
0
0
0
15 962
31.12.2005
Opérations
Total
de gré à gré
en valeur
≤ 1 an
> 1 an > 5 ans de marché
≤ 5 ans
Total
en valeur
de marché
401
2 210
3 047
5 658
3 707
401
2 173
3 047
5 621
3 707
Futures
FRA
Swaps de taux d’intérêts
Options de taux
Caps-floors-collars
37
37
Autres instruments conditionnels
INSTRUMENTS
DE DEVISES ET OR
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
31
31
31
31
0
Opérations fermes de change
Options de change
AUTRES INSTRUMENTS
0
0
Dérivés sur actions
& indices boursiers
Dérivés sur métaux précieux
Dérivés sur produits de base
Dérivés de crédits
Autres
Sous total
0
0
0
401
2 210
3 078
5 689
3 707
0
0
0
401
2 210
3 078
5 689
3 707
Opérations de change à terme
Valeurs nettes au bilan
71
31.12.2006
Instruments dérivés
de couverture
juste valeur passif
(en milliers d’euros)
INSTRUMENTS DE
TAUX D’INTÉRÊT
Opérations sur
marchés organisés
≤ 1 an > 1 an > 5 ans
≤ 5 ans
0
0
0
31.12.2005
Opérations
Total
de gré à gré
en valeur
≤ 1 an
> 1 an > 5 ans de marché
≤ 5 ans
Total
en valeur
de marché
20
1 704
31 261
32 985
36 389
20
1 704
31 233
32 957
36 389
28
28
Futures
FRA
Swaps de taux d’intérêts
Options de taux
Caps-floors-collars
0
Autres instruments conditionnels
INSTRUMENTS
DE DEVISES ET OR
0
0
0
0
0
0
0
0
Opérations fermes de change
Options de change
AUTRES INSTRUMENTS
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Dérivés sur actions
& indices boursiers
Dérivés sur métaux précieux
Dérivés sur produits de base
Dérivés de crédits
0
Autres
Sous total
0
0
0
20
1 704
31 261
32 985
36 389
0
0
0
20
1 704
31 261
32 985
36 389
Opérations de change à terme
Valeurs nettes au bilan
31.12.2006
Instruments dérivés
de transaction
juste valeur actif
(en milliers d’euros)
INSTRUMENTS DE
TAUX D’INTÉRÊT
Opérations sur
marchés organisés
≤ 1 an > 1 an > 5 ans
≤ 5 ans
0
0
0
31.12.2005
Opérations
Total
de gré à gré
en valeur
≤ 1 an
> 1 an > 5 ans de marché
≤ 5 ans
Total
en valeur
de marché
275
2 972
2 655
5 902
3 707
275
2 935
2 655
5 865
3 707
Futures
FRA
Swaps de taux d’intérêts
Options de taux
Caps-floors-collars
37
37
Autres instruments conditionnels
INSTRUMENTS
DE DEVISES ET OR
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Opérations fermes de change
Options de change
AUTRES INSTRUMENTS
0
0
Dérivés sur actions
& indices boursiers
Dérivés sur métaux précieux
Dérivés sur produits de base
Dérivés de crédits
0
Autres
Sous total
0
0
0
275
2 972
2 655
5 902
3 707
0
0
0
275
2 972
2 655
5 902
3 707
Opérations de change à terme
Valeurs nettes au bilan
72
Risque de change
L E RISQUE DE CHANGE correspond au risque de variation
de juste valeur d’un instrument financier du fait de
l’évolution du cours d’une devise.
Les seules opérations de change effectuées par la
Caisse Régionale Atlantique Vendée sont faites pour le
compte de la clientèle.
En conséquence, et dans la mesure il n’y a pas d’encaisse devises, la Caisse régionale ne se trouve jamais
en risque de change.
4.3 – Risque de liquidité
et de financement
L E RISQUE DE LIQUIDITÉ ET DE FINANCEMENT désigne la
possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas
en mesure de respecter ses engagements financiers en
temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils
arrivent à échéance.
Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que
les engagements au titre d’emprunts et de placement.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée en tant qu’établissement de crédit respecte les exigences en matière
de liquidité définies par les textes suivants :
• le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité,
• l’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du
22 avril 1988 relative à la liquidité,
• l’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du
20 avril 1989 relative aux conditions de prise en
compte des accords de refinancement dans le calcul
de la liquidité.
Le ratio dit « coefficient de liquidité » mesure la capacité d’un établissement de crédit à faire face, pendant
un certain délai, à une brusque interruption de tout ou
partie de ses ressources. Le rapport entre les liquidités
et les exigibilités doit être au moins égal à 100 %.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée, dans un souci
de prudence, s’est fixé un objectif de 120 %. Une prévision est établie avant chaque fin de mois par le service
Finances. En fonction de cette prévision, la Caisse régionale se procure la liquidité nécessaire pour se situer
dans l’objectif de 120 % par des emprunts en blanc
auprès de Crédit Agricole SA et des émissions de certificats de dépôts négociables. Tous les mois, le coefficient
réel est calculé, les variations par rapport au prévisionnel
sont analysées et les actions correctrices mises en œuvre.
Le ratio est communiqué mensuellement au Comité Financier.
Prêts et créances sur établissements de crédit
et sur la clientèle par durée résiduelle
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Prêts et créances émis sur les
établissements de crédit
(hors opérations internes au CA)
≤ 3 mois
> 3 mois
≤ 1 an
> 1 an
≤ 5 ans
> 5 ans
470
9 503
Total
9 973
Prêts et créances émis sur la clientèle
(dont crédit bail)
1 197 753
1 184 237
3 376 098
4 969 013
10 727 101
Total
1 198 223
1 184 237
3 376 098
4 978 516
10 737 074
Créances rattachées
71 099
Provisions
– 200 125
Valeurs nettes au bilan
31/12/2005
(en milliers d’euros)
Prêts et créances émis sur les
établissements de crédit
(hors opérations internes au CA)
10 608 048
≤ 3 mois
> 3 mois
≤ 1 an
> 1 an
≤ 5 ans
> 5 ans
1 903
0
Prêts et créances émis sur la clientèle
(dont crédit bail)
543 252
1 064 910
3 390 837
4 472 993
9 471 992
Total
545 155
1 064 910
3 390 837
4 480 396
9 481 298
Créances rattachées
0
7 403
Total
9 306
65 227
Provisions
– 195 237
Valeurs nettes au bilan
9 351 288
73
Dettes des établissements de crédit et de la clientèle
par durée résiduelle
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Dettes envers les établissements de
crédit (dont opérations internes au CA)
≤ 3 mois
828 175
> 3 mois
≤ 1 an
> 1 an
≤ 5 ans
> 5 ans
Total
1 717 925
1 942 962
2 924 867
7 413 929
Dettes envers la clientèle
2 219 420
36 400
8 387
3 732
2 267 939
Total
3 047 595
1 754 325
1 951 349
2 928 599
9 681 868
Dettes rattachées
15 402
Valeur au bilan
31/12/2005
(en milliers d’euros)
Dettes envers les établissements de
crédit (dont opérations internes au CA)
≤ 3 mois
955 912
> 3 mois
≤ 1 an
> 1 an
≤ 5 ans
> 5 ans
Total
1 325 593
1 928 600
2 127 348
6 337 453
Dettes envers la clientèle
1 969 833
8 141
5 768
782
1 984 524
Total
2 925 745
1 333 734
1 934 368
2 128 130
8 321 977
Dettes rattachées
Valeur au bilan
74
9 697 270
8 646
8 330 623
Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées
31/12/2006
(en milliers d’euros)
≤ 3 mois
> 3 mois
≤ 1 an
> 1 an
≤ 5 ans
> 5 ans
Total
DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE
Bons de caisse
64
3
67
Titres de créances négociables :
646 914
341 371
17 000
•émis en France
646 914
341 371
17 000
Titres du marché interbancaire
0
0
1 005 285
1 005 285
•émis à l’étranger
0
Emprunts obligataires
0
Autres dettes représentées par un titre
0
Total
646 978
341 374
17 000
0
Dettes rattachées
1 005 352
5 360
VALEUR AU BILAN
1 010 712
DETTES SUBORDONNÉES
Dettes subordonnées à durée déterminée
6 098
6 098
5
5
Dettes subordonnées à durée indéterminée
0
Dépôt de garantie à caractère mutuel
Titres et emprunts participatifs
Total
0
0
0
0
6 103
Dettes rattachées
10
VALEUR AU BILAN
31/12/2005
(en milliers d’euros)
6 103
6 113
≤ 3 mois
> 3 mois
≤ 1 an
> 1 an
≤ 5 ans
> 5 ans
Total
DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE
Bons de caisse
64
3
67
Titres de créances négociables :
804 162
263 921
52 000
•émis en France
804 162
263 921
52 000
Titres du marché interbancaire
0
0
1 120 083
1 120 083
•émis à l’étranger
0
Emprunts obligataires
0
Autres dettes représentées par un titre
0
Total
804 226
263 924
52 000
0
Dettes rattachées
1 120 150
2 004
VALEUR AU BILAN
1 122 154
DETTES SUBORDONNÉES
Dettes subordonnées à durée déterminée
6 098
6 098
5
5
Dettes subordonnées à durée indéterminée
0
Dépôt de garantie à caractère mutuel
Titres et emprunts participatifs
Total
Dettes rattachées
VALEUR AU BILAN
0
0
0
0
6 103
6 103
10
6 113
75
4.4 – Couverture des risques
de flux de trésorerie
et de juste valeur sur taux
d’intérêts et de change
Les instruments financiers dérivés utilisés dans le
cadre d’une RELATION DE COUVERTURE sont désignés en
fonction de l’objectif poursuivi :
• de couverture de valeur,
Couverture de juste valeur
Les couvertures de juste valeur modifient le risque de
variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe
causées par des changements de taux d’intérêts. Ces
couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux
fixe en éléments à taux variables.
Les couvertures de juste valeur comprennent notamment
la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes
subordonnées à taux fixe.
Couverture de flux de trésorerie
• de couverture de résultats futurs,
• de couverture d’un investissement net en devise.
Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument
couvert et l’instrument de couverture, ainsi que la
méthodologie d’appréciation de l’efficacité.
Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment
le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie
liés à des instruments portant intérêt à taux variable.
Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux
variable.
Instruments dérivés de couverture
31/12/2006
Valeur de marché
Valeur de marché
positive
négative
(en milliers d’euros)
31/12/2005
Valeur de marché
Valeur de marché
positive
négative
INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE
Micro-couverture
13 354
18 474
225
36 389
•dont couverture de juste valeur
12 897
18 131
188
36 372
457
343
37
17
16 505
14 511
15 737
29 859
32 985
15 962
•dont couverture de flux de trésorerie
•dont couverture d’investissements
nets à l’étranger
Couverture en taux de portefeuille
(macro-couverture de juste valeur)
Couverture en taux de portefeuille
(macro-couverture de flux trésorerie)
Total instruments dérivés de couverture
5 – AUTRES RISQUES
Les risques décrits ci-dessous font l’objet d’une évaluation et sont comptabilisés au passif du bilan dans la
rubrique « Provisions pour risques et charges ».
5.1 – Risques opérationnels
L E RISQUE OPÉRATIONNEL correspond à la possibilité de
subir une perte découlant d’un processus interne
défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur
humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié
à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.
En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « Europa » a permis de réaliser une cartographie,
pour l’ensemble des Caisses régionales et de leurs filiales,
permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques
opérationnels avérés et potentiels.
76
36 389
Depuis 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la
mise en œuvre du dispositif avec le déploiement de
l’outil « Olimpia » qui permet de collecter tous les risques
opérationnels survenus au sein de l’entité.
Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents
ainsi que leurs impacts financiers.
Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel, d’en analyser l’évolution et les composantes, afin
d’établir des priorités en matière d’actions correctrices
ou de politique de couverture via la mise en place de
polices d’assurance.
Par ailleurs, la cartographie des risques opérationnels
sera réactualisée en 2007 et sera mis en œuvre le chiffrage des scénarii majeurs nécessaires aux calculs des
fonds propres à affecter à la couverture des risques
opérationnels.
6
– NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT
6.1 – Produits et charges d’intérêts
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Sur opérations avec les établissements de crédit
31/12/2005
2 436
Sur opérations internes au Crédit Agricole
Sur opérations avec la clientèle
1 673
22 528
23 453
432 114
383 423
6 620
8 483
60 384
50 937
Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente
Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance
Intérêts courus et échus des instruments de couverture
Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes
Sur opérations de location-financement
Autres intérêts et produits assimilés
Produits d’intérêts
– 1 284
6 981
522 798
474 950
– 123
– 39
– 229 699
– 206 290
– 12 991
– 13 065
– 31 828
– 19 064
Sur opérations avec les établissements de crédit
Sur opérations internes au Crédit Agricole
Sur opérations avec la clientèle
Actifs financiers disponibles à la vente
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance
– 785
Sur dettes représentées par un titre
Sur dettes subordonnées
Intérêts courus et échus des instruments de couverture
– 237
– 694
– 65 130
– 60 893
– 340 008
– 300 830
Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes
Sur opérations de location-financement
Autres intérêts et charges assimilées
Charges d’intérêts
6.2 – Commissions nettes
31/12/2006
31/12/2005
(en milliers d’euros)
Produits
Charges
441
– 396
Sur opérations internes au Crédit Agricole
24 050
– 6 694
Sur opérations avec la clientèle
39 891
343
343
Sur opérations avec les établissements de crédit
Sur opérations sur titres
Sur opérations de change
Sur opérations sur instruments financiers
à terme et autres opérations de hors bilan
Net
Produits
Charges
401
– 175
17 356
23 756
– 5 560
39 891
36 161
45
0
Net
226
18 196
36 161
– 22
413
-22
413
5 166
– 2 086
3 080
14 069
– 2 535
85 848
– 11 742
74 106
81 685
– 11 545
– 137
– 137
2 988
– 90
2 898
•produits nets sur moyens de paiement
42 134
– 11 603
30 531
39 809
– 11 454
28 355
•assurance
13 850
13 850
13 530
Prestations de services bancaires et financiers
•produits nets de gestion d’OPCVM
•autres
Produits nets des commissions
–2
29 862
155 739 – 20 918
29 864
134 821
25 358
11 534
70 140
13 530
–1
25 357
156 485 – 19 837
136 648
77
6.3 – Gains ou pertes nets sur instruments financiers
à la juste valeur par résultat
31/12/2006
(en milliers d’euros)
31/12/2005
Dividendes reçus
Plus ou moins-values latentes ou réalisées
sur actif/passif à la juste valeur par résultat
1 750
16 212
17
142
7
1
1 774
16 355
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés
Inefficacité des couvertures de juste valeur
Inefficacité des couvertures de flux de trésorerie
Gains ou pertes nets sur instruments financiers
à la juste valeur par résultat
6.4 – Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
Dividendes reçus
28 607
19 562
Plus ou moins-values de cessions réalisées
sur actifs financiers disponibles à la vente
16 377
5 279
220
– 168
45 204
24 673
31/12/2006
31/12/2005
Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)
Plus ou moins-values de cessions réalisées
sur actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance
Gains ou pertes nets sur actifs financiers
disponibles à la vente
6.5 – Produits et charges nets des autres activités
(en milliers d’euros)
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation
Participation aux résultats des assurés
bénéficiaires de contrats d’assurance
Autres produits nets de l’activité d’assurance
Variation des provisions techniques des contrats d’assurance
Produits nets des immeubles de placement
– 283
Autres produits (charges) nets
34 443
29 772
Produits (charges) des autres activités
34 160
29 772
6.6 – Charges générales d’exploitation
(en milliers d’euros)
Charges de personnel
Impôts et taxes
Services extérieurs et autres charges
31/12/2006
31/12/2005
127 267
121 939
5 687
6 518
85 664
91 499
Transferts de charges
Charges d’exploitation
– 7 936
218 618
212 020
6.7 – Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation
des immobilisations corporelles et incorporelles
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
10 317
11 890
143
5
10 460
11 895
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
ET INCORPORELLES D’EXPLOITATION
Dotations aux amortissements
Dotations aux provisions pour dépréciation
Total
78
6.8 – Coût du risque
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
Dotations aux provisions
– 57 988
– 33 728
Provisions pour dépréciation des prêts et créances
– 57 010
– 33 121
– 978
– 607
Reprises de provisions
51 061
45 600
Provisions pour dépréciation des prêts et créances
49 978
44 096
1 083
1 504
Provisions pour dépréciation des titres détenus
jusqu’à l’échéance (hors risque de taux)
Provisions pour risques et charges
Provisions pour dépréciation des titres détenus
jusqu’à l’échéance (hors risque de taux)
Provisions pour risques et charges
Variation des provisions
– 6 927
11 872
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées
– 6 054
– 5 541
– 70
– 210
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées
Récupérations sur prêts et créances amorties
1 078
Autres pertes
850
– 241
Coût du risque
– 11 973
6 730
6.9 – Gains ou pertes nets sur autres actifs
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation
Plus-values de cession
Moins-values de cession
Titres de capitaux propres consolidés
36
31/12/2005
653
189
921
– 153
– 268
0
0
36
653
Plus-values de cession
Moins-values de cession
Gains ou pertes sur autres actifs
6.10 – Impôts
(en milliers d’euros)
Charge d’impôt courant
Charge d’impôt différé
Charge d’impôt de la période
31/12/2006
31/12/2005
– 49 254
– 56 188
2 926
9 131
– 46 328
– 47 057
Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés
dans les capitaux propres, durant l’exercice 2006, s’élève
à 10 286 K€.
7 – INFORMATIONS SECTORIELLES
Compte tenu de la définition des secteurs d’activité
retenus, et de leurs critères de présentation tels que
définis ci-dessus, l’ensemble des activités de la Caisse
Régionale Atlantique Vendée se situe dans le secteur
« Banque de proximité en France ».
79
8 – NOTES RELATIVES AU BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2006
8.1 – Caisse, banques centrales, CCP
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Actif
Caisse
35 106
Banques centrales, CCP
86 560
Total
121 666
31/12/2005
Passif
Actif
Passif
30 067
65 144
0
95 211
0
8.2 – Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat
Actifs financiers à la juste valeur par résultat
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Actifs financiers détenus à des fins de transaction
5 856
3 871
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
165 359
161 924
Juste valeur au bilan
171 215
165 795
Dont titres prêtés
Actifs financiers détenus à des fins de transaction
31/12/2006
(en milliers d’euros)
31/12/2005
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée
Titres détenus à des fins de transaction
167
164
167
0
•effets publics et valeurs assimilées
•obligations et autres titres à revenu fixe
- titres cotés
- titres non cotés
167
•actions et autres titres à revenu variable
0
- titres cotés
164
164
- titres non cotés
Instruments dérivés
5 689
3 707
Juste valeur au bilan
5 856
3 871
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option
31/12/2006
(en milliers d’euros)
31/12/2005
Créances sur la clientèle
Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée
Titres détenus à des fins de transaction
165 359
161 924
165 359
0
•effets publics et valeurs assimilées
•obligations et autres titres à revenu fixe
- titres cotés
165 359
- titres non cotés
•actions et autres titres à revenu variable
- titres cotés
0
161 924
0
161 924
165 359
161 924
- titres non cotés
Juste valeur au bilan
80
31/12/2005
Passifs financiers détenus à des fins de transaction
31/12/2006
31/12/2005
Instruments dérivés
5 902
3 707
Juste valeur au bilan
5 902
3 707
(en milliers d’euros)
Titres vendus à découvert
Valeurs données en pension
Titres donnés en pension livrée
Dettes envers la clientèle
Dettes envers les établissements de crédit
8.3 – Instruments dérivés de couverture
L’information détaillée est fournie à la note 4.4 relative à
la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste
valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.
8.4 – Actifs financiers disponibles à la vente
31/12/2006
(en milliers d’euros)
31/12/2005
Titres évalués à la juste valeur
Effets publics et valeurs assimilées
164
Obligations et autres titres à revenu fixe
649 131
139 072
•titres cotés
119 589
139 072
•titres non cotés
529 542
Actions et autres titres à revenu variable
938 382
1 070 517
938 382
663 336
1 587 677
1 209 589
•titres cotés
407 181
•titres non cotés
Total des titres disponibles à la vente
Total des créances disponibles à la vente
Créances rattachées
2 329
Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)
1 590 006
1 209 589
(1) Dont – 2 254 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances.
Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres à revenu fixe
Juste
valeur
Gains
latents
164
1
649 131
40 224
31/12/2005
Pertes
latentes
200
Actions et autres titres à revenu variable
Titres de participation non consolidés
Juste
valeur
139 072
407 181
938 382
562 642
156
663 336
Créances disponibles à la vente
Créances rattachées
Valeur au bilan des actifs financiers
disponibles à la vente
2 329
602 867
356
1 209 589
Impôts différés
1 590 006
– 23 586
– 69
– 7587
Gains et pertes latents sur actifs financiers
disponibles à la vente (net IS)
579 281
287
339 761
81
8.5 – Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle
Prêts et créances sur établissements de crédit
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
ETABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Comptes et prêts
470
1 903
Prêts subordonnés
7 403
7 403
Titres non cotés sur un marché actif
2 100
Valeurs reçues en pension
Titres reçus en pension livrée
Autres prêts et créances
Total
Créances rattachées
9 973
9 306
1
3
9 974
9 309
Provisions
Valeur nette
OPÉRATIONS INTERNES AU CRÉDIT AGRICOLE
Comptes ordinaires
40 673
8 545
Comptes et avances à terme
48 846
66 642
Prêts subordonnés
52 200
138 500
141 719
213 687
2 052
2 327
Titres non cotés sur un marché actif
Total
Créances rattachées
Provisions
Valeur nette
143 771
216 014
VALEUR NETTE AU BILAN
153 745
225 323
Ventilation des prêts et créances sur la clientèle
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
49 297
48 327
10 430 481
9 336 589
OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE
Créances commerciales
Autres concours à la clientèle
Titres reçus en pension livrée
Prêts subordonnés
Titres non cotés sur un marché actif
76 700
4 041
6 846
Avances en comptes courants d’associés
80 190
19 148
Comptes ordinaires débiteurs
86 392
61 082
10 727 101
9 471 992
Créances nées d’opérations d’assurance directe
Créances nées d’opérations de réassurance
Total
Créances rattachées
Provisions
Valeurs nettes au bilan
71 098
65 224
200 125
195 237
10 598 074
9 341 979
0
0
0
0
10 598 074
9 341 979
OPÉRATIONS DE CRÉDIT BAIL
Crédit-bail immobilier
Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées
Total
Créances rattachées
Provisions
Valeurs nettes au bilan
TOTAL
82
8.6 – Provisions inscrites en déduction de l’actif
31/12/05
(en milliers d’euros)
Variation de
périmètre
Dotations
Reprises et
utilisations
60 158
18 217
– 55 270
– 16 984
Ecart de
conversion
Autres
mouvts
Sur créances
interbancaires
Sur créances clientèle
•dont provisions collectives
31/12/06
0
195 237
62 713
200 125
63 946
Sur opérations
de crédit-bail
0
Sur titres détenus
jusqu’à l’échéance
0
Sur actifs disponibles
à la vente
Sur autres actifs
Total des provisions
sur l’actif
1 891
106
– 326
583
2 254
662
96
– 522
1
237
584
202 616
Autres
mouvts
31/12/05
65 951
62 713
195 237
62 713
197 790
0
60 360
– 56 118
01/01/05
Variation de
périmètre
Dotations
Reprises et
utilisations
34 326
– 40 987
(en milliers d’euros)
0
Ecart de
conversion
Sur créances
interbancaires
Sur créances clientèle
•dont provisions collectives
0
135 947
Sur opérations
de crédit-bail
0
Sur titres détenus
jusqu’à l’échéance
0
Sur actifs disponibles
à la vente
Sur autres actifs
Total des provisions
sur l’actif
1 891
665
136 612
0
41
– 44
34 367
– 41 031
1 891
662
0
67 842
197 790
8.7 – Dettes sur établissements de crédit et sur la clientèle
Dettes envers les établissements de crédit
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
12 382
5 679
12 382
5 679
18
8
12 400
5 687
381 521
179 129
ETABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Comptes et emprunts
Valeurs données en pension
Titres donnés en pension livrée
Total
Dettes rattachées
Valeur au bilan
OPÉRATIONS INTERNES AU CRÉDIT AGRICOLE
Comptes ordinaires créditeurs
Comptes et avances à terme
7 020 026
6 152 645
Total
7 401 547
6 331 774
13 501
7 595
Valeur au bilan
7 415 048
6 339 369
VALEUR AU BILAN DES DETTES
ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT
7 427 448
6 345 056
Dettes rattachées
83
Dettes envers la clientèle
31/12/2006
31/12/2005
1 975 847
1 863 976
42 763
31 964
249 329
88 584
Total
2 267 939
1 984 524
Dettes rattachées
Valeur au bilan
1 883
2 269 822
1 043
1 985 567
(en milliers d’euros)
Comptes ordinaires créditeurs
Comptes d’épargne à régime spécial
Autres dettes envers la clientèle
Titres donnés en pension livrée
Dettes nées d’opérations d’assurance directe
Dettes nées d’opérations de réassurance
Dettes pour dépôts d’espèces reçus
des cessionnaires et rétrocessionnaires
en représentation d’engagements techniques
8.8 – Actifs financiers détenus
jusqu’à l’échéance
La Caisse régionale ne possède pas d’actif financier
détenu jusqu’à l’échéance.
8.9 – Dettes représentées par un titre
et dettes subordonnées
31/12/2006
31/12/2005
67
67
Titres de créances négociables
1 005 285
1 120 083
•émis en France
1 005 285
1 120 083
1 005 352
1 120 150
5 360
2 004
1 010 712
1 122 154
6 098
6 098
5
5
6 103
6 103
(en milliers d’euros)
DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE
Bons de caisse
Titres du marché interbancaire
•émis à l’étranger
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
Total
Dettes rattachées
Valeur au bilan
DETTES SUBORDONNÉES
Dettes subordonnées à durée déterminée
Dettes subordonnées à durée indéterminée
Dépôt de garantie à caractère mutuel
Titres et emprunts participatifs
Total
Dettes rattachées
Valeur au bilan
84
10
10
6 113
6 113
8.10 – Actifs et passifs d’impôts différés
31/12/2006
(en milliers d’euros)
31/12/2005
IMPÔTS DIFFÉRÉS – PASSIF
Actifs disponibles à la vente
7 587
Couvertures de flux de trésorerie
10 799
Autres différences temporaires
Autres impôts différés passif
53 462
Total impôt différé passif
0
71 848
37 823
39 766
1 884
2 181
IMPÔTS DIFFÉRÉS – ACTIF
Provisions pour risques et charges non déductibles
Charges à payer non déductibles
Couvertures de flux de trésorerie
636
Autres impôts différés actif
– 6 321
69 466
Total impôt différé actif
34 022
111 413
En 2006, les impôts différés sont présentés au bilan
consolidé en net après compensation des créances et
dettes, lorsqu’ils concernent une même entité et une
même administration fiscale.
Dans la mesure où ces montants ne sont pas significatifs,
cette compensation n’a, au titre de 2005, pas été
retraitée.
8.11 – Comptes de régularisation actif, passif et divers
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
55 554
38 668
38
68
55 421
38 564
95
36
144 743
171 751
48 575
67 282
COMPTES DE RÉGULARISATION ACTIF
Autres actifs
Comptes de stocks et emplois divers
Gestion collective des titres Codevi
Débiteurs divers
Comptes de règlements
Capital souscrit non versé
Autres actifs d’assurance
Parts des réassureurs dans les provisions techniques
Comptes de régularisation
Comptes d’encaissement et de transfert
Comptes d’ajustement et comptes d’écarts
Produits à recevoir
Charges constatées d’avance
Autres comptes de régularisation
43
14
72 315
87 124
3 813
17 322
19 997
9
200 297
210 419
63 428
28 824
Créditeurs divers
41 016
27 427
Versement restant à effectuer sur titres
22 197
1 160
215
237
127 677
108 345
35 583
24 993
Valeur nette au bilan
COMPTES DE RÉGULARISATION PASSIF
Autres passifs (1)
Comptes de règlements
Autres
Comptes de régularisation
Comptes d’encaissement et de transfert (2)
Comptes d’ajustement et comptes d’écarts
33
Produits constatés d’avance
42 186
21 878
Charges à payer
49 875
61 474
191 105
137 169
Autres comptes de régularisation
Valeur au bilan
(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.
(2) Les montants sont indiqués en nets.
85
8.12 – Actifs et passifs liés aux actifs non courants destinés à être cédés
La Caisse régionale ne possède pas d’actifs et passifs liés
aux actifs non courant destinés à être cédés.
8.13 – Participations dans les entreprises mises en équivalence
La Caisse régionale ne possède pas de participations dans
les entreprises mises en équivalence.
8.14 – Immeubles de placement
31/12/05
Variations Augmentations Diminutions
de périmètre (acquisitions) (cessions et
échéances)
(en milliers d’euros)
Valeur brute
4 682
Amortissements et provisions
Valeur nette au bilan
– 67
– 2 919
1 763
0
Écart de
conversion
Autres
mouvements
1 963
– 243
23
– 310
1 986
Solde
31/12/06
6 578
0
–1
– 3 140
–1
3 438
Y compris immeubles de placement donnés en location simple.
01/01/05
Variations Augmentations Diminutions
de périmètre (acquisitions) (cessions et
échéances)
(en milliers d’euros)
Valeur brute
4 705
Amortissements et provisions
Valeur nette au bilan
11
– 2 782
1 923
0
Écart de
conversion
Autres
mouvements
– 34
– 157
20
– 146
– 14
Solde
31/12/05
4 682
– 2 919
0
0
1 763
Y compris immeubles de placement donnés en location simple.
8.15 – Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)
31/12/05
(en milliers d’euros)
Variations
de périmètre
Augmentations
(acquisitions,
regroupements
d’entreprises)
Diminutions
(cessions et
échéances)
Écart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/06
IMMOBILISATIONS
CORPORELLES D’EXPLOITATION
Valeur brute
198 359
Créances
rattachées (1)
– 213
14 057
212 203
0
Amortissements
et provisions
0
– 111 718
Valeur nette au bilan
86 641
0
– 10 317
2 184
– 10 530
16 241
– 119 851
0
0
92 352
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
Valeur brute
16 324
Amortissements
et provisions
201
– 16 304
Valeur nette au bilan
20
– 143
0
– 143
(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations
données en location simple.
86
16 525
– 16 447
201
0
0
78
01/01/05
(en milliers d’euros)
Variations
de périmètre
Augmentations
(acquisitions,
regroupements
d’entreprises)
Diminutions
(cessions et
échéances)
Écart de
conversion
Autres
mouvements
Solde
31/12/05
IMMOBILISATIONS
CORPORELLES D’EXPLOITATION
Valeur brute
179 340
24 628
– 5 609
198 359
Créances
rattachées (1)
0
Amortissements
et provisions
– 102 927
Valeur nette au bilan
76 413
0
– 11 526
2 735
13 102
– 2 874
– 111 718
0
0
86 641
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
Valeur brute
16 232
Amortissements
et provisions
92
– 16 090
Valeur nette au bilan
16 324
– 214
142
0
– 122
– 16 304
0
0
0
Écart de
conversion
Autres
mouvements
20
(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations
données en location simple.
8.16 – Ecarts d’acquisition
La Caisse régionale n’est pas concernée par les écarts
d’acquisition.
8.17 – Provisions techniques des contrats d’assurance
La Caisse régionale n’est pas concernée par les provisions
techniques des contrats d’assurance.
8.18 – Provisions pour risques et charges
31/12/05
(en milliers d’euros)
Risques sur
les produits
épargne-logement
Risques d’exécution
des engagements
par signature
Risques
opérationnels
Variations
de périmètre
Dotations
Reprises
utilisées
Reprises
non utilisées
31/12/06
23 250
7 670
– 10 640
20 280
1 117
1 668
– 173
2 612
23 001
6 560
– 2 630
– 451
–1
26 479
Engagements
sociaux (retraites)
et assimilés (1)
2 086
89
– 253
– 569
1 353
Litiges divers
3 907
1 236
– 157
– 926
4 060
Participations
0
Restructurations
0
Coûts de mise en
œuvre des synergies
0
Autres risques
et charges
Provisions pour
risques et charges
1 270
54 631
0
202
– 99
17 425
– 3 139
1 373
– 12 759
0
–1
56 157
(1) dont 1 353 K€ au titre de la provision pour
médaille du travail.
87
La provision épargne-logement est constituée, notamment, à partir des bases statistiques et historiques du
Groupe, afin de couvrir le risque de déséquilibre du
contrat épargne-logement, contrat dont les modalités
de fonctionnement ont été fixées par les pouvoirs
publics. Il inclut une phase préalable d’épargne et, le
cas échéant, une phase de crédit dont les taux sont
fixés et révisés par les pouvoirs publics. Dans ces
conditions, cette provision permet d ‘assurer l’équilibre
financier prospectif du contrat, en couvrant le risque
net découlant, d’une part de l’encours de collecte excé-
dentaire, et d’autre part de l’engagement d’accorder
des prêts à taux réduit à l’échéance de la phase
d’épargne.
La provision pour risques opérationnels est destinée à
couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus
généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des évènements relatifs aux opérations de l’établissement.
Provision épargne-logement
Encours collectés au titre des comptes
et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
Plans d’épargne-logement :
• ancienneté de moins de 4 ans
• ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans
218 292
136 000
1 593 840
1 077 000
• ancienneté de plus de 10 ans
427 443
1 271 000
Total plans d’épargne-logement
2 239 575
2 484 000
809 401
807 000
3 048 976
3 291 000
Total comptes épargne-logement
Total encours collectés au titre
des contrats épargne-logement
L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de
milieu d'existence de la génération des plans à laquelle
ils appartiennent.
Les encours de collecte sont des encours hors prime
d'Etat.
Encours de crédits octroyés au titre des comptes
et plans d’épargne-logement
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
Plans d’épargne-logement
39 346
49 170
Plans d’épargne-logement
165 517
198 318
Total encours de crédits en vie
octroyés au titre des contrats
épargne-logement
204 863
247 488
31/12/2006
31/12/2005
Provision au titre des comptes
et plans d’épargne-logement
(en milliers d’euros)
Plans d’épargne-logement :
• ancienneté de moins de 4 ans
• ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans
1 680
2 770
• ancienneté de plus de 10 ans
7 380
18 090
Total plans d’épargne-logement
10 220
20 860
Total comptes épargne-logement
10 060
2 390
Total provision au titre
des contrats épargne-logement
20 280
23 250
L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de
milieu d'existence de la génération des plans à laquelle
ils appartiennent.
88
1 160
31/12/2005
Dotations
Reprises
(en milliers d’euros)
Plans d'épargne-logement
Comptes épargne-logement
Total provision au titre
des contrats épargne-logement
20 860
– 10 640
2 390
7 670
23 250
7 670
8.19 – Capitaux propres
8.19.1 –
Composition du capital
au 31 décembre 2006
La Caisse Régionale Atlantique Vendée est une
société coopérative à capital variable, soumise
notamment aux articles L. 512-20 et suivants du
Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole,
aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux
dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre
1947 portant statut de la coopération.
Son capital est composé de parts sociales cessibles
nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats
Coopératifs d’Investissement et de Certificats Coopératifs
d’Associés.
Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité
de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit
inconditionnel de refuser le remboursement des parts.
RÉPARTITION DU CAPITAL
DE LA CAISSE RÉGIONALE
(en milliers d’euros)
Autres
mouvements
31/12/2006
10 220
10 060
– 10 640
0
20 280
La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du Conseil d’Administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par
conséquent leur qualité de capital social au regard des
normes IFRS.
Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans
droit de vote émises pour la durée de la société et
représentatives de droits pécuniaires attachés à une
part de capital. Leur émission est régie par les titres II
quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.
A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs
détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la
proportion du capital qu’ils représentent.
Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à
justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement
négociables.
Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des
Caisses locales qui lui sont affiliées.
Nb de
titres au
01/01/2006
Nb de
titres
émis
Nb de
titres
remboursés
Nb de
titres au
31/12/2006
Certificats coopératifs d’investissements (CCI)
1 339 425
1 339 425
•dont part du public
1 337 919
1 337 919
0
0
•dont part Crédit Agricole SA
•dont part auto-détenue
Certificats coopératifs d’associés (CCA)
1 506
1 506
1 855 972
1 855 972
0
0
•dont part du public
•dont part Crédit Agricole SA
1 855 972
Parts sociales
4 212 949
5
•dont 69 Caisses locales
4 134 600
5
•dont administrateurs de la CR
•dont Crédit Agricole SA
•dont parts du public
Total
1 855 972
–5
4 212 949
4 134 605
57
57
1
1
78 291
7 408 346
5
–5
78 286
–5
7 408 346
La valeur nominale des titres est de 15,25 € et le montant total du capital est 112 977 K€.
89
8.19.2 – Résultat par action
Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en
divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions
ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en
circulation.
Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale Atlantique Vendée
sont composés de parts sociales, de CCI et de CCA.
Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi
n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut
8.19.3 –
de la coopération, la rémunération des parts sociales
est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publié par le ministre
chargé de l’économie.
La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée
annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires
et doit être au moins égale à celle des parts sociales.
Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant
tant sur la composition des capitaux propres qu’aux
caractéristiques de leur rémunération, les dispositions
de la norme IAS 33 relative à la communication du
résultat par action, sont inappropriées.
Dividendes versés par
la Caisse Régionale Atlantique Vendée
Année de rattachement du dividende
Par CCI
Par CCA
Par part sociale
2003
2,87 €
2,87 €
0,68777 €
2004
2,76 €
2,76 €
0,66 €
2005
3,15 €
3,15 €
0,55 €
Prévu 2006
3,45 €
3,45 €
0,61 €
(montants nets)
8.19.4 – Dividendes
Les montants relatifs aux dividendes versés au cours de
l’exercice 2006 figurent dans le tableau de variation
des capitaux propres.
8.19.5 –
Affectations du résultat et
fixation du dividende 2006
L’affectation du résultat et la fixation du dividende
2006 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée
générale de la Caisse Régionale Atlantique Vendée du
26 mars 2007.
Le texte de la résolution est le suivant :
L’Assemblée générale approuve l’affectation du résultat
de l’exercice d’un montant de 85 322 119,30 euros telle
qu’elle lui est proposée par le Conseil d’Administration.
En conséquence, l’Assemblée générale décide d’affecter
cette somme augmentée du report à nouveau créditeur
de 4 961,25 euros comme suit :
Montant à affecter
Dotation à la réserve
spéciale mécénat
85 327 080,55 €
7 285,12 €
Versement d'intérêts aux
parts sociales au taux de
4,328 % net
2 569 898,89 €
Versement d'un dividende
net de 3,45 € par CCI
4 621 016,25 €
Versement d'un dividende
net de 3,45 € par CCA
6 403 103,40 €
Dotation à la réserve légale
53 794 332,67 €
Dotation à la réserve facultative
17 931 444,22 €
9 – AVANTAGES AU PERSONNEL ET AUTRES RÉMUNÉRATIONS
9.1 – Détail des charges de personnel
(en milliers d’euros)
Salaires et traitements (1)
31/12/2005
71 551
68 207
Cotisations au titre des retraites
(régimes à cotisations définies)
6 388
6 571
Cotisations au titre des retraites
(régimes à prestations définies)
2 957
3 779
Autres charges sociales
27 037
25 396
Intéressement
5 798
4 137
Participation
4 301
5 150
Impôts et taxes sur rémunération
Total charges de personnel
90
31/12/2006
9 235
8 699
127 267
121 939
(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 245 K€ - Dont autres avantages à long terme : médailles du travail pour 158 K€
9.2 – Effectif moyen
Effectifs
31/12/2006
31/12/2005
France
Cadres
437
TAM
786
931
Employés
999
774
2 222
2 130
Total
425
9.3 – Avantages postérieurs à l’emploi
régimes à cotisations définies
Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels
cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés
par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes
n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des
cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas
suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages
correspondant aux services rendus par le personnel
pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par
(en milliers d’euros)
conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole SA n'ont
pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.
9.4 – Avantages postérieurs à l’emploi,
régimes à prestations définies
Pour plus d’information sur le contenu de ces tableaux,
voir le Corpus Normes comptables IAS/IFRS, chapitre
1.4.11 « les avantages du personnel, point 6 », cas
pratiques : avantages postérieurs à l’emploi – régimes à
prestations définies (pages 51 et suivantes).
31/12/2006
31/12/2005
VARIATION DETTE ACTUARIELLE
Dette actuarielle au 31/12/2005
29 212
24 755
Coût des services rendus sur la période
1 267
1 046
Effet de l’actualisation
1 101
1 295
Prestations versées (obligatoire)
– 856
– 597
(Gains)/pertes actuariels
1 325
2 713
32 049
29 212
31/12/2006
31/12/2005
Ecart de change
Coût financier
Cotisations de l’employé
Modification/réduction/liquidation de plan
Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)
Indemnités de cessation d’activité
Dette actuarielle au 31/12/2006
(en milliers d’euros)
DÉTAIL DE LA CHARGE COMPTABILISÉE AU RÉSULTAT
Coût des services rendus sur l’exercice
1 267
1 046
Effet de l’actualisation
1 101
1 295
– 1 171
– 1 034
1 709
2 362
2 906
3 669
Coût financier
Rendement attendu des actifs sur la période
Amortisement du coût des services passés
Amortisement des gains/(pertes) actuariels
(Gains)/pertes sur les réductions et liquidations
(Gains)/pertes sur la limitation de surplus
Charge nette comptabilisée au compte de résultat
91
(en milliers d’euros)
31/12/2006
31/12/2005
VARIATION DE JUSTE VALEUR DES ACTIFS
DU RÉGIME ET DES DROITS À REMBOURSEMENT
Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 32/12/n-1
29 273
24 805
Rendement attendu des actifs
1 171
1 034
(Gains)/pertes actuariels sur les actifs du régime
– 384
351
Cotisations de l’employeur
2 890
3 675
Ecart de change
Cotisations de l’employé
Modification/réduction/liquidation de plan
Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)
5
Indemnités de cessation d’activité
Prestations versées
Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n
9.5 – Autres engagements sociaux
La Caisse Régionale Atlantique Vendée provisionne le
montant de la dette actuarielle représentative de
l’engagement au titre des médailles du travail. Au 31
décembre 2006, cet engagement s’élève à 1 353 K€.
Un accord d’intéressement a été conclu en 2005 entre la
Direction et les Organisations Syndicales pour la mise en
place d’un système de rémunération qui associe
collectivement les salariés à la bonne marche et à la
– 856
– 597
32 094
29 273
réussite financière de l’entreprise. Cet accord prévoit une
approche commune de l’intéressement et de la
participation pour les exercices 2005, 2006 et 2007.
9.6 – Rémunérations de dirigeants
Le montant global des rémunérations allouées pendant
l'exercice à l'ensemble des membres des organes
d'administration et à l'ensemble des membres des organes
de direction en raison de leurs fonctions s’élève à 1 899 K€.
10 – ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE
31/12/2006
31/12/2005
ENGAGEMENTS DONNÉS
1 919 080
1 888 495
Engagements de financement
1 654 782
1 679 467
65 290
4 918
1 589 492
1 674 549
758 513
1 017 802
4 716
4 095
753 797
1 013 707
(en milliers d’euros)
Engagements en faveur d’établissements de crédit
Engagements en faveur de la clientèle
•ouverture de crédits confirmés
– ouverture de crédits documentaires
– autres ouvertures de crédits confirmés
•autres engagements en faveur de la clientèle
830 979
656 747
Engagements de garantie
264 298
209 028
Engagements d’ordre d’établissements de crédit
35 264
20 806
•confirmations d’ouverture de crédits documentaires
10 564
3 509
•autres garanties
24 700
17 297
Engagements d’ordre de la clientèle
229 034
188 222
•cautions, avals et autres garanties
15 461
7 442
127 557
97 484
•cautions immobilières
•garanties financières
•autres garanties d’ordre de la clientèle
ENGAGEMENTS REÇUS
104
104
85 912
83 192
2 986 234
2 358 335
Engagements de financement
349
4 778
Engagements reçus d’établissements de crédit
349
4 778
2 844 248
2 214 742
131 312
124 154
2 712 936
2 090 588
Engagements reçus de la clientèle
Engagements de garantie
Engagements reçus d’établissements de crédit
Engagements reçus de la clientèle
•garanties reçues des administrations publiques et assimilées
•autres garanties reçues
Autres engagements reçus
92
990 996
887 342
1 791 940
1 203 246
141 637
138 815
11 – JUSTE VALEUR DES ACTIFS
ET PASSIFS COMPTABILISÉS
AU COÛT
LA JUSTE VALEUR d’un instrument financier est le montant
pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette
réglée entre des parties avisées, consentantes dans une
transaction conclue à des conditions normales.
Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent
les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont
susceptibles de changer dans d’autres périodes en raison de
l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.
Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain
nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans
la mesure où ces modèles présentent des incertitudes,
les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat
des instruments financiers concernés.
Dans la pratique, et dans une logique de continuité de
l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers
pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate
pour la valeur estimée ci-dessous.
31/12/2006
(en milliers d’euros)
Valeur
au bilan
31/12/2005
Valeur
de marché
estimée
Valeur
au bilan
Valeur
de marché
estimée
Actifs
Prêts et créances sur les établissements de crédit
153 745
153 745
225 323
225 323
10 598 074
10 737 049
9 341 979
9 602 405
3 438
3 438
1 763
1 763
Dettes envers les établissements de crédit
7 427 448
7 367 569
6 345 056
7 163 778
Dettes envers la clientèle
2 269 822
2 269 822
1 985 567
1 985 567
Dettes représentées par un titre
1 010 712
1 010 712
1 122 154
1 122 154
6 113
6 113
6 113
6 113
Prêts et créances sur la clientèle
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance
Immeubles de placement
Passifs
Dettes subordonnées
Pour les instruments financiers, la meilleure estimation
correspond au prix de marché de l’instrument lorsque
celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et
diffusés).
En l’absence de marché ou de données fiables, la juste
valeur est déterminée par une méthode appropriée
conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées
sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur
de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.
Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les
valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la
méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui
est la plus couramment utilisée.
La valeur des immeubles de placement est, quant à
elle, estimée « à dire d’expert ».
changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable
sur la juste valeur, car les taux de ces instruments
s’ajustent fréquemment aux taux de marché,
• des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous
considérons que la valeur de remboursement est
proche de la valeur de marché,
• des instruments réalisés sur un marché réglementé
(ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix
sont fixés par les pouvoirs publics,
• des passifs exigibles à vue,
• des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.
12 – ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS
À LA CLÔTURE
Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs
de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il
s’agit notamment :
La Caisse régionale n’a enregistré aucun événement
• des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les
décembre 2006.
postérieur à la date de clôture de l’exercice pouvant
avoir une incidence sur l’arrêté comptable au 31
93
Rapport des commissaires aux
comptes sur les comptes consolidés
EXERCICE CLOS LE
31
DÉCEMBRE
2006
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons procédé au contrôle
des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Atlantique Vendée relatifs à l'exercice clos le
31 décembre 2006, tels qu'ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre
audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.
1 – Opinion sur les comptes consolidés
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la
mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les
données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons
que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans
l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi
que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
2 – Justification des appréciations
En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations,
nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
• Estimations comptables
Comme indiqué dans la note 1.1 « Principes et méthodes comptables » de l'annexe, la Caisse constitue des provisions
pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives
retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons revu les processus mis
en place par la Direction pour identifier et évaluer les risques de non recouvrement par des provisions individuelles ou
collectives du bilan.
Les modes d’évaluation des actifs financiers disponibles à la vente sont exposés dans la note 1.1 « Principes et méthodes
comptables » de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant
conduit à la détermination des valeurs retenues pour les principaux actifs classés dans cette catégorie.
Comme indiqué dans la note 2 de l’annexe, la Caisse procède à des estimations comptables significatives portant sur le
risque opérationnel. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence
des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues.
La Caisse régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne-logement (note 1.1
« Principes et méthodes comptables »). Nous avons revu le processus mis en œuvre par la direction pour déterminer le
montant de cette provision qui a été établie selon une méthodologie commune au Groupe Crédit Agricole.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur
ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
94
3 – Vérification spécifique
Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la
vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du Groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler
sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Paris La Défense et Chauray, le 26 février 2007
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit
Département de KPMG SA
SCP Malevaut-Naud
Pascal Brouard
Jean-Claude Naud
Associé
Associé
95
Rapport du Président du Conseil
d’Administration de la Caisse
Régionale Atlantique Vendée
au titre de la LSF relatif
à l’exercice 2006
(Code monétaire et financier, art. L. 621-18-3
Code de commerce, art. L. 225-37 et L. 225-68)
Mesdames, Messieurs les sociétaires,
En complément du rapport de gestion établi par le Conseil d’Administration, je vous rends compte, dans le présent
rapport annexe, des conditions de préparation et d’organisation des travaux de ce dernier ainsi que des procédures
de contrôle interne mises en place par la Caisse Régionale Atlantique Vendée.
Il est précisé que le présent rapport a été établi sur la base des travaux des Responsables du Contrôle Périodique,
du Contrôle Permanent, du Contrôle de la Conformité, du Secrétariat général, de la Direction Financière, du service
Juridique notamment.
Il a été finalisé sur la base de la documentation et des reportings disponibles au sein de la Caisse régionale au titre
du dispositif réglementaire de contrôle interne. En outre, des échanges réguliers, portant sur le contrôle interne et
les risques de la Caisse régionale, sont intervenus en cours d’exercice, entre le Président du Conseil
d’Administration, le Directeur Général et les responsables des fonctions de contrôle, notamment au sein du Conseil
d’Administration (en particulier au moyen des présentations semestrielle et annuelle sur le contrôle interne et les
risques). Enfin, le présent rapport a été présenté au Conseil lors de sa séance du 16 février 2007.
I – PRÉPARATION ET ORGANISATION
DES TRAVAUX DU CONSEIL
1 – Présentation du Conseil
La Caisse régionale est administrée par un Conseil d’Administration nommé par l’Assemblée générale.
Les administrateurs sont nommés pour trois ans ; ils sont renouvelables par tiers chaque année.
Le Conseil élit chaque année son Président et constitue son bureau.
A titre transitoire, le Conseil d’Administration peut nommer, parmi les membres fondateurs, des auditeurs libres
sans voix délibérative, pour un mandat d’un an renouvelable.
Les fonctions de Président du Conseil d’Administration et de Directeur Général sont dissociées. Ainsi, la Direction
Générale est assurée par une personne physique distincte du Président, qui a été nommée par le Conseil
d’Administration et qui porte le titre de Directeur Général, il s’agit de Monsieur Bernard MERLET.
Rôle et fonctionnement général du Conseil
Il n’existe pas à ce jour de règlement interne au Conseil d’Administration, sauf en ce qui concerne les règles déontologiques
auxquelles les membres du Conseil d’Administration sont soumis ; ces règles strictes concernant les restrictions ou interdictions d’intervention des administrateurs sur les titres émis par la Caisse régionale, leur sont rappelées à chaque fois
qu’ils sont amenés à disposer d’informations non encore rendues publiques.
Le Conseil d’Administration est régulièrement informé de la situation financière de la Caisse Régionale Atlantique
Vendée, de son activité, de ses risques et de ses résultats.
96
Deux fois par an, le Conseil d’Administration arrête les comptes semestriels sociaux et consolidés, fait le point sur
la mise en œuvre de la politique financière de la Caisse régionale, et fait le bilan du dispositif de contrôle interne
et de déontologie, conformément au règlement CRBF 97-02.
Il valide annuellement les grandes orientations et les budgets de l’année à venir, ainsi que les évolutions de la politique tarifaire ; il est informé de tout lancement de nouveau produit ou service.
Les grands dossiers de décision soumis au Conseil d’Administration font l’objet d’une préparation préalable par le
Bureau du Conseil.
Le Conseil d’Administration s’est réuni treize fois au cours de l’année 2006, et le taux de participation de ses
membres a été en moyenne de plus de 82 %.
En 2006, treize administrateurs ont suivi selon le cas, de une à trois journées de formation, soit plus d’un administrateur sur deux. Un séminaire de deux journées a par ailleurs été organisé pour l’ensemble des membres du
Conseil d’Administration en décembre 2006.
Conventions « réglementées » et « déclarables »
Conventions « réglementées »
Les conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs ont continué à produire leurs effets durant l’exercice
2006 ; il s’agit principalement de conventions de location de bureaux auprès de Sociétés Civiles Immobilières pour
un montant de 1 063 751,78 € hors taxes, d’avances financières pour investissements consenties à des Sociétés
civiles pour un montant global de 3 017 776,49 €, de comptes courants bloqués par les Caisses locales à la Caisse
régionale pour un montant de 100 910 000 €, d’une convention de cautionnement avec la Caisse locale de La Rochesur-Yon. Aux termes d’une convention de cautionnement en date du 12 décembre 1988 et de son avenant du 21
octobre 1991, signés avec la Caisse locale « DEV 85 », convention dont les effets ont été repris par la Caisse locale
de La Roche-sur-Yon conformément au traité de fusion en date du 15 février 2005, la Caisse régionale, en contrepartie de la caution apportée sur un encours de prêts consentis aux bénéficiaires visés à l’article 1 de la dite convention plafonné à 45 734 705 €, rémunérée par la Caisse régionale par une commission de cautionnement de 0,10 %.
Il existe également une convention de mise à disposition de personnel de Direction auprès de la Société CTCAM.
Conformément aux dispositions légales, ces conventions ont été transmises aux commissaires aux comptes qui présenteront leur Rapport Spécial sur ce point à l’Assemblée générale des sociétaires.
Conventions dites « déclarables »
Il s’agit des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales et significatives pour l’une des parties soit en raison de leur objet soit en raison de leur implication financière.
Conformément à la législation, la liste et l’objet de ces conventions ont été communiqués par le Président du Conseil
d’Administration au Conseil d’Administration et aux commissaires aux comptes.
Principes et règles arrêtés pour déterminer la rémunération des mandataires sociaux
Conformément à la Convention Collective des Cadres de Direction de Caisses régionales :
• la rémunération du Directeur Général comprend une partie fixe définie conventionnellement sur la base d’un
nombre de points et une partie variable,
• les avantages en nature du Directeur Général portent sur un logement et un véhicule de fonction.
Les principes et les règles arrêtés pour déterminer l’indemnité compensatrice de temps passé du Président de la
Caisse régionale sont fixés dans le cadre établi par l’article L 512-36 du Code monétaire et financier.
2 – Présentation des Comités
L’article 18 des statuts de la Caisse régionale stipule que le Conseil d’Administration fixe la composition des Comités
chargés d’examiner les demandes de prêts. Ces Comités agissent par délégation du Conseil d’Administration.
Trois Comités de Prêts décisionnels fonctionnent à la Caisse Régionale Atlantique Vendée :
• un Comité des prêts régional qui statue sur les demandes de financement concernant des entreprises pour lesquelles les engagements de la Caisse régionale dépassent 4 M€ et 6 M€ pour les collectivités locales.
• deux Comités de prêts de proximité, l’un en Loire-Atlantique, l’autre en Vendée, qui statuent sur les demandes de
financement concernant les emprunteurs dont l’encours de prêts à la Caisse régionale dépasse les montants suivants :
• 0,8 M€ pour les particuliers, professionnels, agriculteurs et associations,
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• 1 M€ pour les entreprises,
• 1,5 M€ pour les opérateurs immobiliers.
Le Comité de prêts régional est composé des membres du Bureau et du Directeur Général ou de son représentant,
avec voix consultative ; il se réunit autant que nécessaire à l’issue d’une réunion de Bureau ou de Conseil
d’Administration. En 2006, il s’est réuni 24 fois et a statué sur 146 demandes de financement. Des comités et
réunions sont organisés chaque mois par les Caisses locales.
Les Comités de prêts de proximité sont composés des membres du Bureau et par rotation sur trois semaines des
autres administrateurs et, avec voix consultative, d’un membre de la Direction ou de son représentant ; ils se réunissent chaque semaine. En 2006, ils se sont réunis 52 fois sur chaque département et ont statué globalement sur
2316 demandes de financement.
En sus de ces trois comités de prêts, une commission Risques, présidée par le Vice-Président Délégué de la Caisse
Régionale Atlantique Vendée et composée des membres du bureau du Conseil d’Administration, du Directeur en
charge du pilotage des risques et du responsable du contrôle des risques se réunit chaque trimestre. Lors de ces
réunions sont abordés : la situation des risques de contrepartie, les risques filières, les dossiers importants entrés
en recouvrement contentieux et tout sujet lié aux risques par marchés, par secteurs géographiques notamment.
3 – Pouvoirs du Conseil d’Administration
et délégation au Directeur Général
Conformément à la loi sur la coopération et aux statuts, le Conseil d’Administration a tous les pouvoirs pour agir au
nom de la Caisse régionale et faire ou autoriser tous les actes et opérations relatifs à son objet social. Il peut déléguer tout ou partie de ses pouvoirs.
Le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale Atlantique Vendée a conféré au Directeur Général l’ensemble des pouvoirs nécessaires au fonctionnement de l’entreprise ; ces pouvoirs étant néanmoins limités dans les domaines suivants :
• Distribution du crédit : le Directeur Général dispose, avec la faculté de substituer, dans la limite inférieure des pouvoirs
accordés aux Comités de prêts (cf chapitre 2 ci-dessus), des pouvoirs lui permettant de décider de l’attribution des
crédits, à l’exclusion de ceux accordés à lui-même, aux membres de sa famille, aux administrateurs de la Caisse
régionale, aux personnes morales dont le ou les dirigeant(s), un (ou des) administrateurs(s) sont administrateurs
de la Caisse régionale, et aux personnes morales dans lesquelles le Directeur Général ou la Caisse régionale est
associé ou actionnaire.
• Mutation des immeubles sociaux : le Directeur Général dispose avec faculté de substituer à un cadre de direction
dans la limite de 300 000 € par opération, des pouvoirs pour acquérir et céder tous immeubles appartenant à la
Caisse régionale dans la limite de 450 000 € par opération.
• Prise de participations : le Conseil d’Administration est seul compétent pour engager les fonds propres de la Caisse
régionale sous forme de prise de participations.
Au-delà de ces limites, le Conseil d’Administration est seul compétent.
II – PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE
Définition du dispositif de contrôle interne
Le dispositif de contrôle interne est défini, au sein du Groupe Crédit Agricole, comme l’ensemble des dispositifs
visant la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité, la sécurité et l’efficacité
des opérations. Cette définition et les principes qui en découlent sont en cohérence avec les travaux du groupe de
Place menés sous l’égide de l’AMF.
Ce dispositif et ces procédures comportent toutefois les limites inhérentes à tout dispositif de contrôle interne, du fait
notamment d’insuffisances de procédures ou de systèmes d’information, de défaillances techniques ou humaines.
Il se caractérise donc par les objectifs qui lui sont assignés :
• performance financière, par l’utilisation efficace et adéquate des actifs et ressources du Groupe ainsi que la protection contre les risques de pertes ;
• connaissance exhaustive, précise et régulière des données nécessaires à la prise de décision et à la gestion des risques;
• conformité aux lois et règlements et aux normes internes ;
• prévention et détection des fraudes et erreurs ;
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• exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et établissement en temps voulu d’informations comptables et financières fiables.
Les dispositifs mis en œuvre dans cet environnement normatif procurent un certain nombre de moyens, d’outils de
reportings au Conseil, à la Direction Générale et au management notamment, permettant une évaluation de la qualité des
dispositifs de contrôle interne mis en œuvre et de leur adéquation (système de contrôle permanent et périodique,
information sur la mesure et la surveillance des risques, plans d’actions correctrices, etc.).
Il est rappelé que le dispositif de contrôle interne mis en œuvre par la Caisse Régionale Atlantique Vendée, s’inscrit dans un
cadre de normes et de principes rappelés ci-dessous (« références ») et déclinés d’une façon adaptée aux différents niveaux
du Groupe Crédit Agricole afin de répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux activités bancaires.
1 – Textes de référence en matière de contrôle interne
Références internationales émises notamment par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire
Références légales et réglementaires
• Code monétaire et financier, règlement CRBF 97-02 modifié relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d’investissement.
• Recueil des textes réglementaires relatif à l’exercice des activités bancaires et financières (établi par la Banque de
France et le CCLRF).
• Règlement général de l’Autorité des marchés financiers.
Références propres au Crédit Agricole
• Recommandations du Comité Plénier de Contrôle Interne des Caisses régionales : mise en œuvre du règlement
97-02 modifié par l’arrêté du 31 mars 2005, relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises d’investissement au sein des Caisses régionales.
• Corpus et procédures relatives notamment à la comptabilité (Plan comptable du Crédit Agricole), à la gestion
financière, aux risques et aux contrôles permanents.
• Charte de déontologie du Groupe Crédit Agricole.
Références internes à la Caisse Régionale Atlantique Vendée
• Pour le réseau des agences de proximité : « Le guide des contrôles au 1 er degré en agence » diffusé auprès de
chaque point de vente est mis à jour régulièrement. Ce document reprend les principes généraux d’organisation
et de mise en œuvre du contrôle interne dans le réseau. Il définit le rôle et les fonctions de chacun des acteurs
participant au dispositif : les agences de proximité, les agences Habitat, les agences de secteur, la direction du
réseau et le Responsable du Contrôle permanent de la Caisse régionale. Le planning annuel des contrôles adapté
selon la nature des points de vente, figure dans ce document de référence ainsi que chacune des différentes fiches
descriptives de contrôle.
• Pour les services du siège : « Le guide Contrôle Interne du Service… » est diffusé auprès de chaque service du
siège. Ce document comprend plusieurs parties : les principes généraux d’organisation et de mise en œuvre du
contrôle interne ; la description des activités et le recensement des procédures du service ; la planification et la
description détaillée des contrôles ; la réalisation des contrôles et les éléments de reportings. Le rôle et les fonctions des acteurs participant au dispositif sont clairement définis (Chef de service, Cadre de direction, Service
Contrôle Permanent).
2 – Principes d’organisation du dispositif de contrôle interne
Principes fondamentaux
Les principes d’organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale Atlantique
Vendée et communs à l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole sont :
• la couverture exhaustive des activités et des risques,
• la responsabilité de l’ensemble des acteurs,
• une définition claire des tâches,
• une séparation effective des fonctions d’engagement et de contrôle,
• des délégations formalisées et à jour,
• des normes et procédures, notamment comptables et de traitement de l’information, formalisées et à jour,
• des systèmes de mesure des risques et des résultats,
99
• des systèmes de surveillance et de maîtrise des risques,
• un système de contrôle, comprenant des contrôles permanents (dits de « 1er » et « 2 e » degrés) et des contrôles
périodiques (3e degré : audit).
Pilotage du dispositif
Afin de veiller à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés cidessus sur l’ensemble du périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale Atlantique Vendée, trois responsables
distincts du Contrôle périodique (Audit - Inspection), du Contrôle permanent et du Contrôle de la Conformité ont été
désignés (PV du Conseil d’Administration du 24 mars 2006 et lettres à l’Organe Central des 25 janvier et 22 mars
2006) dans le cadre des récentes évolutions réglementaires (arrêté du 31 mars 2005, en vigueur depuis le 1 er janvier 2006). Les responsables du Contrôle périodique et du Contrôle permanent sont directement rattachés au
Directeur Général de la Caisse régionale et rapportent notamment à son Conseil d’Administration.
Rôle de l’organe délibérant : Conseil d’Administration
L’organe délibérant est informé de l’organisation, de l’activité et des résultats du contrôle interne. Il est impliqué
dans la compréhension des principaux risques encourus par l’entreprise. A ce titre, il est régulièrement informé des
limites globales fixées en tant que niveaux acceptables de ces risques. Les niveaux d’utilisation de ces limites lui
sont également communiqués. Il approuve l’organisation générale de l’entreprise ainsi que celle de son dispositif de
contrôle interne.
En outre, il est informé au moins deux fois par an, par l’organe exécutif et par les trois responsables des fonctions
de contrôle, de l’activité et des résultats du contrôle interne. Les présentations au Conseil d’Administration au titre
de l’année 2006 ont eu lieu le 20 janvier et le 21 juillet 2006.
Les Responsables des fonctions de contrôle présentent chaque année au Conseil d’Administration le rapport annuel
sur le contrôle interne pour l’exercice précédent, conformément à la réglementation bancaire et aux principes du
Groupe Crédit Agricole. Ainsi, le Conseil d’Administration qui s’est tenu le 20 janvier 2006 a pris connaissance de
l’activité et des résultats du contrôle interne pour l’exercice 2005.
Le rapport annuel sur le contrôle interne relatif à l’exercice 2006 sera présenté au Conseil d’Administration du 25
mai 2007, et sera transmis aux commissaires aux comptes une présentation de la situation arrêtée au 30 juin 2006
ayant été réalisée devant le Conseil d’Administration le 21 juillet 2006.
Rôle de l’organe exécutif
Le Directeur Général est directement impliqué dans l’organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il
s’assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveau de fonds propres,
résultats) et les stratégies arrêtées par l’organe délibérant.
Le Directeur Général définit l’organisation générale de l’entreprise et s’assure de sa mise en œuvre efficiente par des
personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui
attribue les moyens adéquats.
Il veille à ce que des systèmes d’identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l’organisation de
l’entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient
régulièrement reportées.
Il s’assure que le dispositif de contrôle interne fait l’objet d’un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son
efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d’identifier et des
mesures correctrices proposées, notamment dans le cadre du comité de contrôle interne qui se réunit trimestriellement
sous sa présidence.
Contrôle interne consolidé : Caisses locales et filiales
Conformément aux principes en vigueur au sein du Groupe, le dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale
Atlantique Vendée s’applique sur un périmètre large visant à l’encadrement et à la maîtrise des activités et à la
mesure et à la surveillance des risques sur base consolidée.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée s’assure de l’existence d’un dispositif adéquat au sein de chacune de ses
filiales porteuses de risques (CA-TITRES, ATTICA, UEO, GIE ATLANTICA, MOAD) afin de permettre une identification et une surveillance consolidée des activités, des risques et de la qualité des contrôles au sein de ces filiales,
notamment en ce qui concerne les informations comptables et financières. Ces entités établissent un rapport annuel
de contrôle interne qui est intégré dans le rapport annuel de contrôle interne de la Caisse régionale adressé à la
Commission Bancaire via la Direction du Contrôle interne Groupe de l’organe central (Crédit Agricole SA).
Le périmètre de contrôle interne de la Caisse régionale comprend également l’ensemble des Caisses locales affiliées
(dont une liste nominative figure en annexe au présent rapport) pour lesquelles des diligences analogues sont réalisées. L’organisation et le fonctionnement des Caisses locales sont étroitement liés à la Caisse régionale et contrô-
100
lés par celle-ci : contrôle permanent annuel par le Directeur d’agence concerné, en qualité de Secrétaire de la Caisse
locale du ressort de l’agence, dans le cadre d’un contrôle intégré dans le planning annuel de l’agence ; contrôle périodique du Service Audit lors de ses missions générales dans les points de vente. Les contrôles effectués portent principalement sur le respect du formalisme lié au fonctionnement (tenue des registres, procès-verbaux), sur la conformité
des dossiers de financement ainsi que sur l’utilisation des budgets. L’ensemble constitué de la Caisse régionale et des
Caisses locales affiliées bénéficie d’un agrément collectif en tant qu’établissement de crédit.
Les Caisses locales font collectivement appel public à l’épargne avec la Caisse Régionale Atlantique Vendée à
laquelle elles sont affiliées. Le présent rapport concerne donc à la fois la Caisse Régionale Atlantique Vendée et les
Caisses locales affiliées.
3 – Description synthétique du dispositif de contrôle interne
et de maîtrise des risques auquel est soumis l’entreprise
a. Mesure et surveillance des risques
La Caisse Régionale Atlantique Vendée met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise
de ses risques (risques de contrepartie, de marché, de placement et d’investissement, de taux d’intérêt global, de liquidité,
opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne. Ces
dispositifs ont fait l’objet d’un renforcement dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole de préparation de
l’entrée en vigueur du nouveau ratio international de solvabilité « BALE II ».
Les principaux facteurs de risques auxquels est exposée la Caisse Régionale Atlantique Vendée et notamment certains
secteurs économiques ou certaines filières comme l’aviculture et la viticulture font l’objet d’un suivi particulier. En outre,
les principales expositions en matière de risques de crédit bénéficient d’un mécanisme de contre-garantie interne au Groupe.
Pour les principaux facteurs de risque, la Caisse Régionale Atlantique Vendée a défini de façon précise et revoit chaque
année les limites et procédures lui permettant d’encadrer, de mesurer, surveiller et maîtriser les risques.
Ainsi, pour les principaux facteurs de risque, il existe un dispositif de limites qui comporte :
• des limites globales, des règles de division des risques, d’engagements par filière, notamment sur le marché des
entreprises, par facteur de risque de marché, formalisées sous la forme de Politique risque et de Politique Crédit
de la Caisse Régionale Atlantique Vendée. Ces limites établies en référence aux fonds propres ou aux résultats de
la Caisse Régionale Atlantique Vendée ont été validées par l’organe exécutif et présentées à l’organe délibérant.
• des limites opérationnelles (contreparties / groupe de contreparties, tables, opérateurs) cohérentes avec les précédentes, accordées dans le cadre de procédures strictes : décisions sur la base d’analyses formalisées, notations,
délégations, double regard (double lecture et double signature) lorsqu’elles atteignent des montants ou des
niveaux de risque le justifiant.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée mesure ses risques de manière exhaustive et précise, c’est-à-dire en intégrant l’ensemble des catégories d’engagements (bilan, hors- bilan) et des positions, en consolidant les engagements
sur les sociétés appartenant à un même groupe, en agrégeant l’ensemble des portefeuilles et en distinguant les
niveaux de risques.
Ces mesures sont complétées d’une évaluation régulière basée sur des « scénarios catastrophes », appliqués aux
expositions réelles et aux limites.
Les méthodologies de mesure sont documentées et justifiées. Elles sont soumises à un réexamen périodique afin de
vérifier leur pertinence et leur adaptation aux risques encourus.
La Caisse Régionale Atlantique Vendée assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi
permanent des dépassements de limites et de leur régularisation, du fonctionnement des comptes, par une revue périodique trimestrielle des principaux risques et portefeuilles, portant en particulier sur les « affaires sensibles », et par un
suivi permanent de tous les autres. La correcte classification des créances fait l’objet d’un examen trimestriel au regard
de la réglementation en vigueur (créances douteuses notamment). L’adéquation du niveau de provisionnement aux
niveaux de risques est mesurée mensuellement par le service Contrôle des risques en liaison avec les marchés.
Les anomalies identifiées, les classifications comptables non conformes ainsi que les cas de non respect des limites
globales ou des équilibres géographiques et sectoriels sont rapportés aux niveaux hiérarchiques appropriés à savoir la
Direction des Risques ou la Direction générale.
b. Dispositif de contrôle permanent
Des contrôles permanents opérationnels sont réalisés au sein des agences et des services de la Caisse Régionale
101
Atlantique Vendée, sur la base des manuels de procédures décrivant les traitements à réaliser ainsi que les contrôles
afférents. Ces contrôles portent notamment sur le respect des limites, de la politique « risque et crédit », des règles
de délégation, sur la validation des opérations et leur correct dénouement.
Dans le cadre de la mise en œuvre des modifications du règlement 97-02 sur le contrôle interne, des unités spécialisées de contrôle permanent de dernier niveau, indépendantes des unités opérationnelles, intervenant sur les
principales familles de risques encourus par la Caisse régionale, sont regroupées sous l’autorité du Responsable du
Contrôle Permanent. Un Responsable du Contrôle de la Conformité est rattaché à celui-ci.
Des guides de contrôles ont été diffusés auprès de chaque point de vente et de chaque service du siège décrivant
les principes généraux d’organisation et de mise en oeuvre des contrôles, les rôles et fonctions de chacun des
acteurs. Un descriptif de chaque contrôle ainsi que le planning annuel figurent dans ces documents de référence
qui sont régulièrement actualisés.
Les résultats des contrôles sont formalisés par le biais de fiches de contrôle homogènes et standardisées et font l’objet de reportings périodiques Ces informations sont analysées et synthétisées par le service contrôle permanent et
permettent d’avoir une communication adaptée avec l’encadrement supérieur et particulièrement avec la Direction
générale de la Caisse régionale. Les responsables des fonctions de contrôle sont également destinataires des principaux reportings et il en est fait un compte rendu dans le rapport de contrôle interne destiné au Conseil
d’Administration, à Crédit Agricole SA, aux commissaires aux comptes, et à la Commission bancaire. Les anomalies détectées par ces moyens font l’objet de plans d’actions correctrices.
L’extension du dispositif à des services et filiales non encore couverts notamment dans le domaine de l’immobilier
est prévue sur l’année 2007 et la mise à jour des contrôles liée aux modifications de procédures consécutives à
la Bascule informatique Atlantica de mars 2007 va s’opérer sur le 1er semestre 2007. De plus, dans le cadre d’une
démarche Groupe, un plan d’action sera mis en place en 2007 visant à renforcer le dispositif de contrôle permanent de la Caisse régionale.
Il est précisé, comme indiqué ci- avant, que le dispositif fera l’objet d’une adaptation du fait des évolutions en
cours et futures, et notamment le changement du système d'information et la migration vers le système d’information Atlantica (SIA). Dans ce contexte, une attention particulière est donnée au maintien de la qualité des opérations et d’un dispositif de contrôle interne adéquat.
Les procédures et les contrôles portent également sur les Caisses locales affiliées, dans le cadre du pouvoir général
de tutelle exercé par la Caisse régionale sur leur administration et leur gestion, en ce qui concerne :
• la distribution de crédits,
• le fonctionnement statutaire de la Caisse locale,
• la souscription de parts sociales,
• l’utilisation des budgets.
Les contrôles de premier degré sont assurés par le Directeur d’agence concerné, en qualité de Secrétaire de la Caisse locale
du ressort de l’agence. Les contrôles de deuxième degré sont réalisés par les services compétents de la Caisse régionale.
c. Des dispositifs de contrôle interne particuliers recouvrent :
• Les systèmes d’informations, pour lesquels Les Directeurs Généraux des Caisses régionales adhérentes à la communauté ATLANTICA ont souhaité intégrer les concepts de contrôle interne au plus haut niveau de leur organisation et mettre en œuvre une Gouvernance communautaire conforme aux lois et règlements.
• Cette forte volonté s'est traduite :
• par la création du Comité Audit Contrôle et Sécurité chargé d'organiser, de piloter le dispositif de contrôle
interne sur les activités communautaires et de rendre compte directement à l'instance regroupant les Directeurs
Généraux, conformément aux exigences réglementaires et de gouvernance ;
• par la signature en 2006 d'une convention cadre de contrôle interne.
Les nouvelles fonctions de Responsable du Contrôle Permanent (ainsi que Responsable de la Sécurité du
Système d'Information) et de Responsable du Contrôle Périodique figurent dans l'organigramme du GIE informatique. Une mesure du niveau de sécurité est régulièrement réalisée et les insuffisances relevées font l'objet
de plans d'amélioration.
• La définition opérationnelle, le déploiement et le test de plans de continuité d’activités, intégrant les plans de
secours informatiques en application du règlement CRBF 2004-02, les actions menées en lien avec les travaux
issus du Groupe Sécurité de la Communauté des Caisses régionales Atlantica et des travaux entrant dans le cadre
de la mise en oeuvre du dispositif « Bâle II ».
102
• L’encadrement des prestations de services « essentielles » externalisées, pour lequel une actualisation des contrats de
sous-traitance et une mise à niveau des procédures de contrôle ont été engagées.
• La prévention et le contrôle des risques de non-conformité aux lois, règlements et normes internes relatives notamment aux activités de services d’investissement, à la prévention du blanchiment de capitaux et la lutte contre le
financement du terrorisme. Des moyens spécifiques d’encadrement et de surveillance des opérations sont mis en
œuvre : formation du personnel, adoption de règles écrites internes, accomplissement des obligations déclaratives
vis-à-vis des autorités de tutelle, etc. Ces dispositifs font l’objet d’un suivi renforcé par le Responsable du Contrôle
de la Conformité de la Caisse régionale, sous la coordination de la Direction de la Conformité de Crédit Agricole SA.
Des axes d’amélioration ont été identifiés notamment dans le domaine de la connaissance des clients et font l’objet d’un plan de mise en conformité.
d. Dispositif de contrôle interne de l’information comptable et financière
Rôles et responsabilités dans l’élaboration et le traitement de l’information comptable et financière
La Direction comptable et financière de la Caisse régionale assure la responsabilité de l’élaboration de ses états
financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et de la transmission à Crédit Agricole SA des données collectées, nécessaires à l’élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit Agricole.
La Caisse régionale se dote, conformément aux recommandations du Groupe en matière de contrôle permanent, des
moyens de s’assurer de la qualité des données comptables et de gestion transmises au Groupe pour les besoins de la
consolidation, notamment sur les aspects suivants : conformité aux normes applicables, notamment IFRS, concordance
avec les comptes individuels arrêtés par son organe délibérant, réconciliation des résultats comptables et de gestion.
Le contrôle permanent de dernier niveau de l’information comptable et financière est assuré par une équipe dédiée,
rattachée hiérarchiquement au Responsable du Contrôle Permanent de la Caisse régionale depuis le 1er mars 2006.
Une charte du contrôle comptable, adoptée le 04/11/2002, définit notamment le périmètre de couverture des
contrôles, les rôles et responsabilités au sein de la Caisse (Direction Financière, Comptabilité Générale, centres
comptables décentralisés), les procédures d’organisation et de fonctionnement des contrôles permanents.
Le dispositif de contrôle comptable est complété par l’approbation des comptes des Caisses régionales réalisée par
Crédit Agricole SA en application de l’article R 512-11 du Code monétaire et financier préalablement à leur
Assemblée générale ainsi que par les contrôles de cohérence réalisés dans le cadre du processus de consolidation.
Procédures d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière
La documentation de l’organisation des procédures et des systèmes d’information concourant à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière est assurée par le livre des procédures comptables de la Caisse régionale,
présent au service Comptabilité Générale et dans chacun des services de comptabilité décentralisée pour leur domaine.
L’information financière publiée par la Caisse régionale s’appuie pour l’essentiel sur les données comptables mais
également sur des données de gestion.
Données comptables
La Caisse régionale établit des comptes individuels et consolidés selon les normes comptables du Groupe Crédit
Agricole, diffusées par la Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit Agricole SA.
La Caisse régionale met en œuvre les systèmes d’information comptable, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par
Crédit Agricole SA, lui permettant d’élaborer les données dans les conditions de sécurité satisfaisantes.
La Caisse régionale dispose de processus d’alimentations comptables automatisées et de contrôles qualitatifs lui
permettant de respecter les délais et la sécurisation préconisés par le Groupe Crédit Agricole dans le cadre du Projet
comptable 2006-2008.
Données de gestion
Lorsque les données publiées ne sont pas directement extraites des informations comptables, il est fait généralement mention de la définition afin d’en faciliter la compréhension.
Les données de gestion publiées par la Caisse régionale, font l’objet, lorsque cela est possible, d’une réconciliation
avec les données comptables et sont établies selon des méthodes et des modes de calcul permettant d’assurer la
comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Description du dispositif de contrôle permanent comptable
Les objectifs du contrôle permanent comptable visent à s’assurer de la couverture adéquate des risques majeurs,
susceptibles d’altérer la qualité de l’information comptable et financière et sont présentés ci-après :
103
• conformité des données au regard des dispositions légales et réglementaires et des normes du Groupe Crédit Agricole,
• fiabilité et sincérité des données, permettant de donner une image fidèle des résultats et de la situation financière de
la Caisse régionale et des entités intégrées dans son périmètre de consolidation,
• sécurité des processus d’élaboration et de traitement des données, limitant les risques opérationnels, au regard de l’engagement de la Caisse sur l’information publiée,
• prévention des risques de fraudes et d’irrégularités comptables.
Le contrôle comptable de dernier niveau s’appuie sur l’évaluation des risques et des contrôles des processus comptables
gérés par les services opérationnels :
• contrôles de la comptabilité de 1er degré assurés par les centres comptables décentralisés, rattachés aux Directions de la Caisse,
• contrôles de 2e degré exercés par la Direction Financière.
Cette évaluation permet au Responsable du Contrôle Permanent de la Caisse régionale la définition d’éventuelles actions
correctives, à engager au niveau des opérations et de l’organisation des contrôles afin de renforcer, si besoin, le dispositif d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière.
Le Responsable du Contrôle Permanent rend compte périodiquement au Directeur Général de la Caisse régionale de
l’avancement des travaux de structuration du contrôle permanent comptable et d’évaluation du dispositif de contrôle permanent comptable en place dans l’entité.
Relations avec les commissaires aux comptes
Conformément aux normes professionnelles en vigueur, les commissaires aux comptes mettent en œuvre les diligences qu’ils jugent appropriées sur l’information comptable et financière publiée :
• audit des comptes individuels et des comptes consolidés,
• examen limité des comptes consolidés semestriels,
• lecture d’ensemble des supports de présentation de l’information financière publiée.
Dans le cadre de leur mission légale, les commissaires aux comptes présentent au Conseil d’Administration de la
Caisse régionale les conclusions de leurs travaux.
e. Contrôle périodique (audit)
Le service Audit, désormais recentré sur des missions de contrôle périodique (3e degré), en application du règlement 9702 modifié, et indépendant des unités opérationnelles, intervient sur la Caisse régionale (siège et réseaux) mais aussi sur
toute entité relevant de son périmètre de Contrôle Interne.
Les missions d’audit sont réalisées par des équipes dédiées, selon des méthodologies formalisées, conformément à un plan
annuel validé par le Directeur Général. Les missions visent à s’assurer du respect des règles externes et internes, de la
maîtrise des risques, de la fiabilité et l’exhaustivité des informations et des systèmes de mesure des risques. Elles portent
en particulier sur les dispositifs de contrôle permanent et de contrôle de la conformité.
Le plan annuel d’audit s’inscrit dans un cycle pluriannuel, visant à l’audit régulier et selon une périodicité aussi rapprochée
que possible, de toutes les activités et entités du périmètre de Contrôle Interne.
Les missions réalisées par le service Audit, ainsi que par l’Inspection Générale Groupe font l’objet d’un dispositif formalisé de
suivi. Pour chacune des recommandations formulées à l’issue de ces missions, ce dispositif permet de s’assurer de
l’avancement des actions correctrices programmées, mises en œuvre selon un calendrier, en fonction de leur niveau de priorité.
Conformément aux modalités d’organisation communes aux entités du Groupe Crédit Agricole, décrites ci- avant, et
aux dispositifs et procédures existants au sein de la Caisse Régionale Atlantique Vendée, le Conseil
d’Administration, la Direction Générale et les composantes concernées de l’entreprise sont tenus informés avec précision du contrôle interne et du niveau d’exposition aux risques, ainsi que des éventuels axes de progrès enregistrés
en la matière, et de l’avancement des mesures correctrices adoptées. Cette information est retranscrite notamment
au moyen du rapport annuel sur le contrôle interne et sur la mesure et la surveillance des risques, mais aussi par
des reportings réguliers d’activité, des risques et de contrôles.
Le Président du Conseil d’Administration, Roger GOBIN
104
A NNEXE 1
Liste des Caisses locales affiliées à
la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Atlantique Vendée
Caisses locales
Adresses
AIGREFEUILLE
2 rue de Vieillevigne
44140 AIGREFEUILLE
ANCENIS
80 place Charles-de Gaulle
44150 ANCENIS
BEAUVOIR-SUR-MER
15 rue Charles Gallet
85230 BEAUVOIR-SUR-MER
BOUAYE
70 rue de Nantes
44830 BOUAYE
CANTON DE BLAIN
Place de la Bascule
44130 BLAIN
CANTON DE MORTAGNE-SUR-SÈVRE Place de la Roseraie
85290 MORTAGNE-SUR-SÈVRE
CANTON DE ROCHESERVIÈRE
2 place de l’Église
85260 L’HERBERGEMENT
CANTON DE SAINT-FULGENT
43 rue du Général-de-Gaulle
85250 CHAVAGNES-EN-PAILLERS
CARQUEFOU
30 rue du 9 août 1944
44470 CARQUEFOU
CHAILLÉ-LES-MARAIS
2 place de Verdun
85450 CHAILLÉ-LES-MARAIS
CHALLANS
3 rue de Nantes
85300 CHALLANS
CHANTONNAY
14 rue Nationale
85110 CHANTONNAY
CLISSON
28-30 avenue du Général Leclerc
44190 CLISSON
COUËRON
2 boulevard François Blancho
44220 COUERON
DERVAL
Place du Bon Accueil
44590 DERVAL
ERDRE-ET-DONNEAU
1 rue du Château
44540 SAINT-MARS-LA-JAILLE
FONTENAY-LE-COMTE
21 rue du Port
85200 FONTENAY-LE-COMTE
GESVRES-ET-LOIRE
16 rue Aristide Briand
44360 SAINT-ÉTIENNE-DE-MONTLUC
GUEMÉNÉ-PENFAO
Place de l’Eglise
44290 GUEMÉNÉ-PENFAO
GUENROUET
Rue du Pont
44530 SAINT-GILDAS-DES-BOIS
GUÉRANDE
3 place du Marché-au-Bois
44350 GUÉRANDE
HERBIGNAC
8 rue Paul-de-la-Monneraye
44410 HERBIGNAC
HÉRIC
51 rue de l’Océan
44810 HÉRIC
LA CHAPELLE-SUR-ERDRE
1 rue des Châtaigniers
44240 LA CHAPELLE-SUR-ERDRE
LA CHÂTAIGNERAIE
3 avenue du Maréchal-Leclerc
85120 LA CHÂTAIGNERAIE
LA MEILLERAYE-DE-BRETAGNE
3 rue des Perrières
44520 MOISDON-LA-RIVIERE
LA MOTHE-ACHARD
58 rue Georges Clemenceau
85150 LA MOTHE-ACHARD
LA ROCHE-SUR-YON
21 rue des Halles
85000 LA ROCHE-SUR-YON
LEGÉ
1 rue Aristide Briand
44650 LEGÉ
LE LANDREAU
4 place Saint-Jean
44430 LE LOROUX-BOTTEREAU
LE POIRÉ-SUR-VIE
7 place du Marché
85170 LE POIRÉ-SUR-VIE
LES ESSARTS
12 place du Champ de Foire
85140 LES ESSARTS
LES HERBIERS
13 route Nationale
85500 LES HERBIERS
LES SABLES-D’OLONNE
17 cours Dupont
85100 LES SABLES-D’OLONNE
L’HERMENAULT
3 rue du Marais
85570 L’HERMENAULT
L’ILE D’YEU
43 Quai Carnot
85350 L’ILE-D’YEU
LOIRE-DE-RETZ
10 place de Retz
44680 SAINTE-PAZANNE
105
106
Caisses locales
Adresses
LUÇON
3 place du Petit Booth
85400 LUÇON
MACHECOUL-BOURGNEUF
6 rue de la Résistance
44270 MACHECOUL
MAILLEZAIS
2 rue de l’Abbaye
85420 MAILLEZAIS
MAREUIL-SUR-LAY
4 place des Halles
85320 MAREUIL-SUR-LAY
MONTAIGU
24 bis rue Amiral Duchaffault
85600 MONTAIGU
MOUTIERS-LES-MAUXFAITS
1 place Saint-Jacques
85540 LES MOUTIERS-LES-MAUXFAITS
MOUZEIL-LIGNÉ
42 rue des Acacias
44850 LIGNÉ
NANTES
Place de l’Écluse
44000 NANTES
NOIRMOUTIER
2 rue du Rosaire
85330 NOIRMOUTIER-EN-L’ÎLE
NORT-SUR-ERDRE
38 rue du Général Leclerc
44390 NORT-SUR-ERDRE
NOZAY
Route de Marsac
44170 NOZAY
PALLUAU
Rue du Maréchal-de-Lattre
85670 PALLUAU
PAYS DE CHÂTEAUBRIANT
10 place de la Motte
44110 CHÂTEAUBRIANT
PLESSÉ
1 place de l’Église
44630 PLESSÉ
PONTCHÂTEAU
9-11 rue de Nantes
44160 PONTCHÂTEAU
PORNIC
3 quai du Commandant L’Herminier
44210 PORNIC
POUZAUGES
Place du Maréchal-de-Lattre
85700 POUZAUGES
REZÉ
54 avenue de la Libération
44400 REZÉ-LES-NANTES
SAINTE-HERMINE
69 rue Georges Clemenceau
85210 SAINTE-HERMINE
SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE
2 et 4 quai de la République
85800 SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE
SAINT-HERBLAIN
9 avenue des Thébaudières
44800 SAINT-HERBLAIN
SAINT-HILAIRE-DES-LOGES
Place de l’Église
85240 SAINT-HILAIRE-DES-LOGES
SAINT-JEAN-DE-MONTS
56 rue du Général-de-Gaulle
85160 SAINT-JEAN-DE-MONTS
SAINT-JULIEN-DE-CONCELLES
7 place de l’Europe
44450 SAINT-JULIEN-DE-CONCELLES
SAINT-NAZAIRE
8 place du Commerce
44600 SAINT-NAZAIRE
SAINT-PHILBERT-DE-GRAND-LIEU
17 rue de la Poste
44310 SAINT-PHILBERT-DE-GRAND-LIEU
SAVENAY
1 place Guépin
44260 SAVENAY
SUD-ESTUAIRE
30 rue Neuve
44320 SAINT-PÈRE-EN-RETZ
TALMONT-SAINT-HILAIRE
12 rue Nationale
85440 TALMONT-SAINT-HILAIRE
VALLET
25 rue du Frère Luneau
44330 VALLET
VARADES
Rue du Maréchal Foch
44370 VARADES
VERTOU
7 rue de l’Ile-de-France
44120 VERTOU
Rapport des commissaires aux
comptes sur le rapport du Président
du Conseil d’Administration de
la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Mutuel Atlantique Vendée
établi en application de l’article L.225-235 du Code
de commerce, sur le rapport du Président
EXERCICE CLOS LE
31
DÉCEMBRE
2006
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée
et en application des dispositions de l'article L. 225 235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre caisse conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du
Code de commerce au titre de l'exercice clos le 31 décembre 2006.
Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d'organisation
des travaux du Conseil d’Administration et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société.
Il nous appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans
le rapport du Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable et financière.
Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en
œuvre de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du Président,
concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable
et financière. Ces diligences consistent notamment à :
• prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de
contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans
le rapport du Président ;
• prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant les
procédures de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et
financière, contenues dans le rapport du président du Conseil d’Administration, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article L. 225-37 du Code de commerce.
Paris La Défense et Chauray, le 26 février 2007
Les commissaires aux comptes
KPMG Audit
Département de KPMG SA
SCP Malevaut-Naud
Pascal Brouard
Associé
Jean-Claude Naud
Associé
107
Assemblée générale extraordinaire
du 26 mars 2007
PROJET DE RÉSOLUTIONS
PREMIÈRE RÉSOLUTION
TROISIÈME RÉSOLUTION
article 17-1 des statuts
article 18-2 des statuts
La Caisse régionale est administrée par un Conseil
d’Administration composé de 22 membres, au maximum, personnes physiques agissant à titre personnel,
pris parmi les sociétaires et nommés par l’Assemblée
générale.
Le Conseil d’Administration peut nommer des auditeurs
libres – deux au maximum – pris parmi les sociétaires
des Caisses locales ; le mandat des auditeurs libres est
d’un an, renouvelable. Le Conseil peut cependant mettre
fin, à tout moment, à ce mandat, sans motif et sans
délai. Les auditeurs libres, en cas de vote, n’ont pas de
voix délibérative. Les dispositions de l’article L 511-33
du Code monétaire et financier ainsi que celles de l’article 17 alinéas 4, 5 et 6 des statuts, s’appliquent pendant la durée de leur mandat.
DEUXIÈME RÉSOLUTION
article 18-1 des statuts
Le Conseil élit chaque année son Président et constitue
son bureau de 10 administrateurs dont le Président. En
cas de vote et d’égalité de voix au sein du bureau, la
voix du Président est prépondérante.
QUATRIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur
d'une copie ou d'un extrait certifié conforme du présent
procès-verbal pour l’accomplissement des formalités
de publicité ou autre qu’il y aura lieu.
108
Assemblée générale ordinaire
du 26 mars 2007
PROJET DE RÉSOLUTIONS
PREMIÈRE RÉSOLUTION
CINQUIÈME RÉSOLUTION
L'Assemblée générale, après avoir pris connaissance du
rapport de gestion du Conseil d'Administration, du rapport du Président, du rapport général des commissaires
aux comptes et du rapport du commissaire aux comptes
sur les comptes consolidés, approuve le rapport de gestion, le bilan, les comptes de la Caisse régionale, ainsi
que les comptes consolidés de l’exercice clos le 31
décembre 2006 qui lui sont présentés.
Il est rappelé que les intérêts aux parts qui ont été distribués au titre des trois exercices précédents sont de :
Exercice
Intérêts
aux parts (€)
Avoir
fiscal (€) ou
abattement
Revenu
global (€)
2005
0,55
0,22*
0,55
2004
0,66
0,33*
0,66
2003
0,68777
0,343885
1,031655
En conséquence, l'Assemblée générale donne aux administrateurs quitus de leur gestion pour l'exercice écoulé.
(*) sous réserve que le sociétaire puisse prétendre à l’abattement en fonction
de son statut fiscal
DEUXIÈME RÉSOLUTION
SIXIÈME RÉSOLUTION
En application de l’article L 511-39 du Code monétaire
L’Assemblée générale fixe à 6 403 103,40 euros la rémuné-
et financier, l'Assemblée générale, après avoir entendu la
ration des Certificats Coopératifs d’Associés (CCA), au titre
lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes
de l’année 2006, à raison de 3,45 euros par CCA en net.
sur les conventions visées par l'article L 225-38 et sui-
Cette rémunération sera mise en paiement le 25 mai 2007.
vants du code de commerce, approuve ces conventions.
TROISIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée générale, sur le rapport du Conseil
d’Administration statuant en application de l’article 223
quater du code général des impôts, approuve le montant
global s’élevant à 23 048,28 euros des charges non
déductibles visées à l’article 39-4 de ce code, ainsi que
le montant s’élevant à 7 681,99 euros, de l’impôt sur
les sociétés acquitté sur ces dépenses.
SEPTIÈME RÉSOLUTION
Il est rappelé que les dividendes versés aux porteurs de
CCA au titre des trois derniers exercices sont de :
Exercice
Dividendes
(€)
2005
3,15
2004
2,76
2003
2,87
Avoir
fiscal ou
abattement (€)
Revenu
global (€)
3,15
2,76
1,435
4,305
QUATRIÈME RÉSOLUTION
L’assemblée Générale fixe le montant de l’intérêt aux
parts à 0,61 euro par part, soit un montant total de
revenus distribués de 2 569 898,89 euros.
HUITIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée générale fixe à 4 621 016,25 euros la
rémunération des Certificats Coopératifs d’Investis-
Ces distributions sont éligibles à l’abattement prévu par
sement (CCI), au titre de l’année 2006 à raison de 3,45
l’article 158-3-2° du Code Général des Impôts, abatte-
euros par CCI en net. Ces versements sont éligibles à
ment auquel les sociétaires peuvent prétendre en fonc-
l’abattement prévu par l’article 158-3-2° du Code
tion de leur statut fiscal.
Général des Impôts, abattement auquel les sociétaires
Les intérêts seront mis en paiement le 25 mai 2007.
peuvent prétendre en fonction de leur statut fiscal.
Cette rémunération sera mise en paiement le 25 mai
2007.
109
NEUVIÈME RÉSOLUTION
Il est rappelé que les dividendes versés aux porteurs de
CCI au titre des trois derniers exercices sont de :
(€)
Avoir
fiscal ou
abattement (€)
Revenu
global (€)
Le prix maximum d’achat des CCI est de 200 euros
par titre (hors frais).
2005
3,15
1,26*
3,15
2004
2,76
1,38*
2,76
Le prix minimum de vente des CCI est de 50 euros
par titre (hors frais).
2003
2,87
1,435
4,305
Exercice
Dividendes
(*) sous réserve que le sociétaire puisse prétendre à l’abattement en fonction
de son statut fiscal
DIXIÈME RÉSOLUTION
L'Assemblée générale approuve l'affectation du résultat
de l'exercice d'un montant de 85 322 119,30 euros telle
qu'elle lui est proposée par le Conseil d'Administration.
En conséquence, l’Assemblée générale décide d'affecter
cette somme augmentée du report à nouveau créditeur
de 4 961,25 euros comme suit :
Dotation à la Réserve Spéciale Mécénat
7 285 ,12 €
Intérêts aux parts sociales
2 569 898,89 €
Rémunération des Certificats
Coopératifs d’Associés
6 403 103 ,40 €
Rémunération des Certificats
Coopératifs d’Investissement
4 621 016 ,25 €
Dotation à la Réserve Légale
53 794 332 ,67 €
Dotation à la Réserve Facultative
17 931 444,22 €
TOTAL
85 327 080 ,55 €
ONZIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée générale ratifie les souscriptions de parts
sociales, de Certificats Coopératifs d’Associés et de
Certificats Coopératifs d’Investissement. L’Assemblée
générale constate qu’il n’y a pas eu d’émission ou de
retrait sur les Certificats Coopératifs d’Associés et sur les
Certificats Coopératifs d’Investissement. Elle ratifie les
souscriptions et approuve les remboursements de parts
sociales intervenus au cours de l’exercice. Compte tenu
de ces opérations, le capital social au 31 décembre
2006 s’élève à 112 977 276,50 euros, montant identique au 31 décembre 2005.
DOUZIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée générale Ordinaire autorise le Conseil
d’Administration, conformément aux dispositions de
l’article L 225-209 du code de commerce, à faire acheter par la Caisse régionale ses propres Certificats
Coopératifs d’Investissement dans la limite de 1 % du
nombre de certificats coopératifs d’investissement
compris dans de capital social, soit 13 394 CCI en vue
d’assurer la liquidité de ces titres et la régularisation
110
des cours par un prestataire de services d’investissement, dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme
à la charte de déontologie de l’AFEI reconnue par
l’Autorité des Marchés Financiers.
Le montant maximum des fonds destinés à la réalisation de ce programme de rachat de certificats coopératifs d’investissement sera de 2 678 800 euros.
La présente autorisation, qui annule et remplace la
précédente, est accordée pour une durée qui ne
pourra excéder 18 mois à compter de la présente
assemblée, jusqu’au 30 septembre 2008.
TREIZIÈME RÉSOLUTION
Conformément aux dispositions de l’article L 512-36 du
Code monétaire et financier et aux recommandations de
la Fédération Nationale du Crédit Agricole, l’Assemblée
générale fixe à 400 000 euros la somme globale allouée
aux administrateurs, à raison de leurs fonctions, au titre
de l’exercice ouvert le premier janvier 2007.
QUATORZIÈME RÉSOLUTION
L'Assemblée générale constate que, conformément aux dispositions de l’article 17 des statuts, le Conseil
d’Administration a, par tirage au sort, le 21 février 2003,
défini quels seront les administrateurs qui doivent solliciter le
renouvellement de leur mandat d’administrateur en 2007.
Sont concernés : Madame Marie-Thérèse AUBRY,
Messieurs Dominique ALAITRU, Georges ALLAIS,
Gilbert BOURASSEAU, Aimé CHAUVIN, Luc JEANNEAU, Guy MARQUET et Jean-Pierre SIMON.
L’Assemblée générale propose le renouvellement des
mandats d’administrateurs de : Madame Marie-Thérèse
AUBRY, Messieurs Dominique ALAITRU, Georges
ALLAIS, Gilbert BOURASSEAU, Aimé CHAUVIN, Luc
JEANNEAU, Guy MARQUET et Jean-Pierre SIMON.
QUINZIÈME RÉSOLUTION
L'Assemblée générale décide de renouveler en qualité
de commissaires aux comptes titulaires pour une durée
de 6 ans :
• le cabinet KPMG Audit ; Monsieur Franck Noël,
signataire.
• le cabinet SAS MALEVAUT-NAUD et Associés ;
Monsieur Jean-Louis Gouttenègre, signataire.
Leurs fonctions prendront fin à l'issue de l'Assemblée
générale des sociétaires appelés à statuer sur les
comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2012.
SEIZIÈME RÉSOLUTION
L'Assemblée générale décide de renouveler en qualité de
Commissaire aux Comptes suppléant pour une durée de 6
ans le cabinet KPMG Audit ; représenté par Monsieur Rémi
TABUTEAU et de nommer, pour une durée de 6 ans le cabinet ROUXEL TANGUY, représenté par Madame Emmanuelle
ROUXEL.
Leurs fonctions prendront fin à l'issue de l'Assemblée générale des sociétaires appelés à statuer sur les comptes de
l'exercice clos le 31 décembre 2012.
DIX-SEPTIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur
d'une copie ou d'un extrait certifié conforme du présent
procès-verbal pour l’accomplissement des formalités
de publicité ou autre qu’il y aura lieu.
111
Conseil d’Administration de la Caisse Régionale
de Crédit Agricole Atlantique Vendée
au 1er janvier 2007
Président
Roger GOBIN
Vice-Président Délégué
Dominique ALAITRU
Vice-Présidents
Aimé CHAUVIN
Francis MONNEREAU
Secrétaire
Marie-Thérèse AUBRY
Secrétaires Adjoints
Yolande AUBINEAU
Robert JAROUSSEAU
Joseph AUDOIN
Guy MARQUET
Gilbert BOURASSEAU
Georges VINET
Administrateurs
Georges ALLAIS
Gérard GAUTIER
Guy BOURMAUD
Luc JEANNEAU
Patrick BOURON
Christian MAJOU
Jacques BRANGER
Michel MALIDAIN
Michelle BRUNET
Daniel MEILLERAIS
Jean-Pierre SIMON
Auditeur libre
Jacques LEBLANC
Direction
Directeur Général
Bernard MERLET
Directeur Général Adjoint
Nicolas LANGEVIN
Directeurs
Services Bancaires et Assurances
Claude BESNARD
Finance, Juridique et Pilotage
Nicolas DUMONT
Financement de l’Immobilier
et des Particuliers
Jean-Paul GOINEAU
Entreprises et International
Jacques RABILLER
Agriculture, Professionnels
et Gestion de Patrimoine
Louis HAOND
Réseau et Distribution
Michèle GUIBERT
Ressources Humaines,
Organisation et Logistique
Jean-Marie JOYEUX
Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée
Siège social : Route de Paris – Nantes
Adresse postale : 44949 Nantes Cedex 9
Tél. 02 40 30 55 55 – Télécopie 02 40 30 55 77
www.ca-atlantique-vendee.fr
Edité par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Atlantique Vendée
Société Coopérative à Capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit
440 242 469 RCS Nantes – Société de courtage d’assurance – N° TVA FR 57 440 242 469
Siège social : Route de Paris, 44949 Nantes Cedex 9
Conception, réalisation : Rédactuel – Graphisme : Le Kwalé
SERVICES FINANCE ET COMMUNICATION
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