Le Cerbère - Collège du Val de Rance

Transcription

Le Cerbère - Collège du Val de Rance
Le Cerbère
Erwan, 15 ans, adolescent, habitant à Plouër s/ Rance, fut invité à une fête par son ami
Gérard. Il demanda à son père de l’emmener à la fête. Celui-ci refusa car sa voiture avait un
problème technique. Erwan, très deçu, pensa y aller à pied mais son père le lui déconseilla. Il
désobéit, prépara ses affaires, et s’en alla.
Dehors, il faisait noir et la rue où Erwan habitait était sombre. Soudain, il entendit les
couvercles des poubelles claquer. « Bof, se dit-il, sûrement le chat des voisins » et il reprit sa
route. Il arriva dans une rue nommée « Rue de la Torture » qui faisait une centaine de mètres.
Il commençait à la traverser quand il entendit un grognement venant de derrière. Il se retourna
: personne. Tout ceci commençait à devenir très bizarre. D’abord les poubelles, puis ensuite le
grognement…. Il continua et sortit de la rue. Il était tout près de la maison de Gérard
maintenant, quand il vit une ombre près de la porte de son ami. Il commençait à avoir très
peur. Il rentra chez Gérard et la fête se passa tranquillement.
A la fin de la soirée, il partit de chez son ami. Dehors il faisait nuit, Erwan reprit son chemin.
Arrivé « Rue de la Torture », il entendit la même sorte de grognement qu’à l’aller. Il se
retourna, regarda sur les côtés, rien. Il se remit à marcher quand il vit la chose la plus
immonde de sa vie. C’était un chien, ou plutôt un démon à trois têtes. Ses pattes étaient
libérées de lourdes et grosses chaînes. Cela lui rappelait une légende qu’il entendait à l’école.
Cette bête s’appelait « Cerbère ». Il courut à toute vitesse vers sa maison. Le monstre le
poursuivait. Il arriva difficilement chez lui. La porte était fermée. Il donna un gros coup de
pied dedans. Celle-ci s’ouvrit simplement. Il n’osa pas allumer la lumière. Erwan avait encore
une centaine de mètres d’avance sur le monstre. Il prit soin de bloquer la porte et prit le
téléphone pour appeler ses parents. Ceux-ci ne répondirent pas. Soudain, Cerbère essaya
d’ouvrir la porte mais n’y arriva pas. Pourtant,dans la légende, Cerbère avait une force
énorme ! Peut-être que ce n’était pas ce monstre. Erwan monta à l’étage, ferma toutes les
entrées. De loin, on eut cru une prison. Il descendit au sous-sol et fit de même. En même
temps, il coupa le courant. Il remonta à tâtons vers la cuisine.
Arrivé à la cuisine, il prit un couteau, au cas où. Maintenant, il était prêt. Il entendit un bruit
venant de l’entrée. Cerbère était entré ! Il monta à sa chambre le plus rapidement possible.
Erwan tremblait comme une feuille. Le démon montait aussi. Ils furent l’un en face de l’autre.
Erwan perçut plus nettement le monstre. Il était gigantesque ! Le jeune garçon passa entre ses
jambes et s’enfuit dehors. Il courait de toutes ses forces jusqu’à ce qu’il arrive dans une ruelle
: un cul-de-sac ! La bête l’avait rattrapé. Elle se lança sur le pauvre adolescent et lui donna un
coup de patte.
Le jeune garçon reprit conscience dans un espèce de bâtiment blanc. Il était dans un lit.
Autour, de nombreux appareils électroniques, avec des tas de numéros qui apparaissaient.
Erwan n’y comprenait plus rien. Une infirmière alla le voir. Erwan lui demanda :
« Pourquoi suis-je dans ce lit ?
-Mais, tu ne t’en rappelle plus ?
-La seule chose dont je me rappelle, c’est ce Cerbère »
L’infirmière partit sans rien dire de plus. Plus loin, Erwan crut entendre l’infirmière prononcer
le mot « fou ».
Antoine Gillingham

Documents pareils