Magazine n° 9 - Ville de Saint-Paul-Trois
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Magazine n° 9 - Ville de Saint-Paul-Trois
information et vie municipale n°09 • avril - juin 2010 dossier Actions sociales a suivre Retrospective Festival polynésien Jules et Marcel Histoire L’eau à Saint-Paul ÉDITO sommaire Le mot du maire Le maire et Christine Etuy au Salon du livre de jeunesse L’hiver 2009-10 a été long et assez rigoureux. Il a laissé des traces. Aucune route n’a été épargnée par le mauvais temps, que ce soit à Saint-Paul-TroisChâteaux ou sur les routes nationales et départementales. Les dégâts sont importants et le trafic quotidien agrave les problèmes déjà apparus. Après trois vagues de froid successives, les trous n’ont cessé de se former : le gel, la neige, le sel (près de 90 tonnes déversées durant tout l’hiver). Nos rues ont souffert bien plus que nous. Nous avons donc prévu d’entreprendre des travaux de réfection. Soyez assurés de notre détermination à remettre notre réseau routier en état et je ne doute pas de la patience et de la compréhension de chacun pour nous accompagner dans un chantier de longue haleine qui tendra à restaurer la sécurité et le cadre de vie… L’arrivée du printemps est venue clore cette période de mauvais temps. Un printemps qui a démarré à SaintPaul-Trois-Châteaux de belle manière avec le passage de Michel Galabru dans notre ville, la soirée de la Saint Patrick, et celle de solidarité avec les « Papillons de Charcot », le Marché à l’ancienne organisé en collaboration avec les commerçants, et qui se poursuivra dans la joie grâce à une programmation culturelle et des manifestations ouvertes à la diversité très souvent organisées en collaboration avec nos associations. Enfin, la ville a voulu participer au mouvement de solidarité après le drame qui a touché Haïti en décidant, lors du Conseil municipal, de verser une contribution par l’intermédiaire de l’association des maires de France, dont nous sommes membres. Je vous laisse à présent découvrir ce nouveau magazine dont je vous souhaite une excellente lecture. > Jean-Michel Catelinois Maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux Si vous ne recevez pas le magazine dans votre boîte aux lettres signalez-le au Guichet unique de la mairie. Magazine municipal d’information / Directeur de publication : Jean-Michel Catelinois / Maquette : Kaligram / Service communication Ville de Saint-PaulTrois-Châteaux / Rédaction : Agence ELC2 et service communication de la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux / Photographies : Fotolia / Agence ELC2 / Claude Fougeirol / Sophie Recolin / Chantal Condomine / Archives municipales (fond 14FI) / Service communication / Distribution : ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux / N ° 9 / a v r il 2 0 10 / T ir a g e : 4 50 0 e x . / Dépôt légal en cours. Numéro ISSN en cours / Réalisation & impression : GRAPHOT 26130 Saint-PaulTrois-Châteaux. 2 12 mm 8 mm Toutes les infos sur internet : www.saintpaultroischateaux.fr À SUIVRE À SAINT-PAUL Critérium du Dauphiné Service civique volontaire Nuit des musées Concours hippiques Lecture dans un jardin Festival polynésien Fête de la musique La fête des sources Les Tréteaux de France 03 03 03 03 03 04 04 05 05 RÉTROSPECTIVE Haïti Atlas topographique Jeunes sportives Jules et Marcel Saint Patrick Nuit de l’eau Tournoi de tennis Placomusophiles et France cancer 06 06 06 06 07 07 07 07 GENS D’ICI Ils font la ville 08 DOSSIER Les actions sociales 09 Vie municipale Concertation révision du PLU Véolia Fin des travaux place du 14 juillet Station Total Saint-Paul en chiffres 12 12 12 12 12 Vie ÉCONOMIQUE Exercice d’alerte nucléaire 13 Expression Groupes politiques 14 HISTOIRE L’eau à Saint-Paul 15 ecolopoint EcoloPoint, c’est la nouvelle rubrique créée pour mettre sur le devant de la scène des comportements individuels ou collectifs qui protègent l’environnement (1). Un récupérateur qui assure de l’eau gratuite Le SIVOM (Syndicat intercommunal à vocation multiple, 04 75 96 63 02 propose à la vente des récupérateurs d’eau de pluie, un équipement de 1000 litres vendu 60 € au lieu de 300 €, grâce à une subvention de l’Agence de l’eau. Ensuite vous arrosez entre deux ondées : jardin, fleurs et pelouses pour zéro euro. Bravo. (1) Prévenir le Magazine par mail d’exemples personnels ou dans votre voisinage : [email protected], ou par téléphone 04 75 96 53 82. les événements à ne pas manquer à suivre à saint-paul sport Critérium du Dauphiné 10 juin, le Dauphiné en terre Tricastine Les spécialistes l’affirment, le Dauphiné constitue la course d’avant Tour de France la plus importante pour le peloton des professionnels. « Celui qui gagne le Critérium du Dauphiné est très souvent sur le podium de la Grande boucle » expliquait, l’an dernier, Laurent Fignon sur Stade 2. Plaisir des yeux, rendez-vous des amoureux du vélo, le Critérium signe son retour à Saint-Paul- Trois-Châteaux. Une 62e édition (6 au 13 juin) qui donne à la capitale du Tricastin le départ de son étape du 10 juin. L’an dernier déjà, le Paris-Nice passait en terre tricastine pour le plaisir des spectateurs, mais également pour l’effervescence commerciale qu’engendre ce type de rendez-vous. En mairie, les élus rappellent : « Le Critérium du Dauphiné Libéré est la course française par étapes la plus importante après le Tour de France et Paris-Nice. » Pour le maire JeanMichel Catelinois, « le Critérium reste un des temps forts de la saison cycliste. Nous nous réjouissons du choix d’ASO de Saint-Paul pour le départ de la 4e étape. C’est bon pour notre région et pour notre commune. » L’étape rallierait Saint-Paul à Risoul dans les Alpes du Sud, à 1 174 mètres d’altitude. Le quotidien régional affirme : « la grande nouveauté pour le Critérium du Dauphiné Libéré 2010 est qu’après une arrivée le vendredi 11 à Grenoble et à la veille de l’arrivée finale à Sallanches, notre épreuve se hissera pour la première fois à l’Alpe d’Huez. » Jeunes Civisme et volontariat Unis Cité Nuit des musées Comme chaque année, le Musée d’archéologie tricastine se lance avec enthousiasme dans ce qui est devenu un moment incontournable de sa programmation. Rendez-vous samedi 15 mai de 19 h 30 à minuit pour une soirée en deux étapes. De 19 h 30 à 22 h, petits et grands p o u r r o n t p a r t i c i p e r à u n a te l i e r pédagogique portant sur l’écriture, des origines à l’époque romaine : alphabets, techniques, suppor ts, de l’écriture cunéiforme aux hiéroglyphes et au grec, de l’argile au papyrus. A 22 h, l’équipe du musée proposera la visite guidée de l’exposition actuelle du musée : Tricastin devenu romain. Renseignements : 04 75 96 92 48, www.musat.fr Lectures dans un jardin Cette année, les Lectures dans un jardin des Compagnons de la Pierre Blanche se recentrent sur Saint-Paul pour le bonheur des Tricastins. Rendez-vous tous les vendredis soirs du 28 mai au 18 juin au Petit Bellevue à Saint-Paul, et le 25 juin à la Bastide de Toronne à Clansayes. Deux moments forts à ne pas manquer : la lecture du roman épistolaire Mels de vie de Bruno Dardelet en présence de l’auteur (4 juin à 17 h 30), et la lecture de son roman La femme aux cheveux courts par le réalisateur Patrice Leconte (25 juin à 20 h 30). Renseignements : Martine Limonta au 04 75 04 78 41 Un service civique pour les jeunes avec une expérience et une formation à la clé. La ville de Saint-Paul est partenaire d’Unis Cité, association régionale qui propose pour les jeunes de 18 à 25 ans, un service civique volontaire pour une période de 9 mois, indemnisé à hauteur de 540 e TTC par mois. La ville participe au dédommagement des volontaires comme d’autres villes participent au financement des projets à réaliser. Les recrutements se font sur la capacité à travailler en équipe et le travail concret se situe dans la mise en œuvre d’un projet de bien collectif. Un poste est pourvu pour 3 candidatures, la motivation est un élément clé pour être sélectionné. Le temps de travail, lui, est prévu en deux parties : 75 % sur un projet d’intérêt public En bref Concours hippiques sur le territoire tricastin ou plus largement du sud de la Drôme, 25 % sur un projet de formation personnel encadré par un chargé de formation dédié avec notamment des aides dans les techniques de recherches d’emploi. Deux réunions pour être informés : - Mardi 6 juillet, 17 h mairie, place Castellane, salle du Conseil - Mardi 7 septembre, 17 h MJC, chemin du Serre Blanc. Renseignements : www.uniscite.fr Avis aux amateurs de sport et de chevaux, deux concours hippiques organisés par le Galop du Tricastin se déroulent à Saint-Paul début mai. Du 30 avril au 2 mai, professionnels et amateurs s’affronteront au cours de trois jours de concours comportant chacun environ cinq épreuves. A noter, une épreuve « reine » : le prix de la ville de Saint-Paul, réservé aux pros, avec obstacles de 1,35 mètres. Les 8 et 9 mai, place aux plus jeunes avec un concours de poney. Les spectateurs sont attendus nombreux (l’accès est gratuit). 3 à suivre à saint-paul les événements à ne pas manquer 7 au 9 mai Festival polynésien Quand Saint-Paul est polynésienne Pour la sixième année, Saint-Paul devient polynésienne le temps d’un week-end. Personne n’avait en tête, au sein de Te Hoa No Te Porinetia (les amis de la Polynésie), que ce rendez-vous durerait et permettrait à des centaines de Polynésiens de l’hexagone de se rendre chaque année à SaintPaul-Trois-Châteaux. Caroline Dives, pilote de la manifestation, et l’élu Jean-Claude Monnier soulignent : « Nous accueillons environ six mille personnes durant trois jours, dans une ambiance familiale et décontractée. C’est formidable. » c’est le cœur qui se raconte à fleur de peau. Le signe inscrit dans la chair représente : richesse, courage, bravoure. Les tatouages marquent la peau de mille messages. Nous tatouons dans cet état d’esprit. » Un avant-goût d’été Tatouages « L’arrivée des missionnaires, un peu avant 1800, a imposé l’interdiction de nos chants, danses et tatouages. Heureusement nous renouons avec notre culture » explique Nephi TATOO, un des huit tatoueurs présents en mai. Pour lui, « chez le Polynésien, le tatouage, Du 7 au 9 mai, les espaces extérieurs de Saint Paul 2003 se transforment en village polynésien. Au cœur d’une vingtaine de paillotes, il devient difficile d’échapper au chaloupé des femmes de Tahiti, des Marquises, des Gambier ; même l’eau de la piscine a des embruns d’océan Pacifique. Venus de loin, nos compatriotes se retrouvent en terre drômoise et font la fête Inscriptions et renseignements : au Guichet unique en mairie au 08000 26 130 appel gratuit depuit un poste fixe Rendez-vous Fête de la musique Tambour battant Cette année, préparez-vous à un week-end complet de musique ! La Fête de la musique accordera voix et instruments sur tous les tons du 18 au 20 juin. Le vendredi soir, le Conservatoire ouvrira la danse avec le concert de ses élèves salle Fontaine, suivi samedi après-midi par ceux de la MJC : démonstrations solo de 14 h à 16 h puis groupes de 16 h à 18 h. Le soir, rendezvous place du Marché pour trois concerts dans des styles très différents : musique du monde (Styledrome à 19 h), reprises de Francis Cabrel (D’une ombre à l’autre à 21 h) et ska (Com’x à 22 h 30). Dimanche soir, l’Ensemble Choral du Tricastin clôturera la fête à la Cathédrale. Renseignements : Guichet unique de la mairie 04 75 96 78 78 4 avec les Tricastins. Les artisans présentent bijoux, sculptures sur bois et les étonnants tissus d’écorce. La fête, les danses, les chants, le tout en entrée gratuite. Point d’orgue du festival, la soirée du samedi 8 mai, avec son repas et spectacle (sur réservation, de 7 € à 26 €). Les élèves du concervatoire lors du Printemps des poètes à suivre à saint-paul Rendez-vous Fête des sources A Saint-Paul cette année Rendez-vous le 12 juin pour une fête désormais traditionnelle où se mêlent patrimoine, théâtre et un petit air de carnaval. Autrefois, au temps où Saint-Paul était dirigée par un évêque, celui-ci utilisait pour arroser ses oignons les sources des Archivaux, situées sur le territoire de Saint-Restitut, en échange de chapons. Mais voilà que pendant plusieurs années, il n’en livre aucun ! Le conflit ancre une forte hostilité entre les deux communes, qui s’étiole peu à peu sans disparaître des mémoires. Un jour, de ce souvenir naît l’idée d’en faire une fête. Les deux villes redonnent vie à cet épisode de leur histoire : élus et habitants se costument, et les Tricastins remettent enfin le précieux chapon à leurs voisins ! La Fête des sources est devenue en quelques années un rendez-vous incontournable. Tous les ans, un thème tiré d’anecdotes découvertes dans les archives municipales est mis en scène. Cette année le scénario rédigé par Louis Vasseur raconte l’histoire d’une source tarie. La sécheresse sévit dans la région, et les fontaines n’ont plus d’eau. Seule Lucie, la chevrière, sait où trouver la source qui les alimente. Mais en échange de son aide, elle demande celle de la ville… La mise en scène, réalisée par Marie Durnez de la Compagnie Théâtram’ et agrémentée par la section danse folklorique de l’AFICentre social et la Lyre Tricastine, s’annonce pleine de vie. D’autant que, comme le précise Jean-Claude Monnier, conseiller municipal en charge des fêtes, « on a rajeuni les troupes cette année ! Des jeunes se sont investis. » Ceux-ci joueront aux côtés d’élus, de membres de la Société d’Archéologie et d’Histoire et de bien d’autres « qui ont cette passion de faire revivre le passé. » Le public attendu nombreux, vêtu de costumes d’époque, est invité à participer à la fête qui se terminera par un apéritif et un repas au parking du Barry. Renseignements : Guichet unique de la mairie 04 75 96 78 78 Théâtre Tréteaux de France Oncle Vania La dernière visite de Marcel Maréchal à la cité tricastine se fera en beauté avec la célèbre pièce du dramaturge russe Anton Tchékhov. Comme chaque année le printemps ramène, avec les oiseaux, la compagnie itinérante des Tréteaux de France. Mardi 18 mai, Marcel Maréchal et sa troupe planteront leur chapiteau à Saint Paul 2003, fidèles à leur vocation : diffuser le théâtre partout et pour tous. « La qualité est toujours au rendez-vous avec les Tréteaux de France » souligne Christine Etuy, adjointe à la culture. « Ce sont des professionnels, qui vouent un véritable amour au théâtre. Grâce à eux, il Tous les théâtres L’équipe municipale a la volonté de proposer une offre théâtrale de qualité. L’idée est de faire cohabiter un théâtre classique et un théâtre plus contemporain, comme la pièce Jules et Marcel donnée en mars. « Nous avons aussi le projet de faire venir Michèle Bernier en novembre » est possible d’assister, à Saint-Paul, à des pièces du niveau des scènes nationales. » Cette année, les Tréteaux de France proposent un classique de la littérature russe : Oncle Vania. L’histoire : le vieux professeur Serebriakov se retire à la campagne, dans la maison de sa première épouse. Cette arrivée perturbe la vie paisible de sa fille Sonia et d’oncle Vania, qui exploitent tant bien que mal le domaine. Bientôt l’attention de tous se cristallise sur Elena, la seconde et très désirable épouse du professeur… Succession d’instants de vie, les personnages sont touchants par leurs défauts, leurs qualités et leurs souffrances. Oncle Vania sera probablement la dernière mise en scène de Marcel Maréchal à laquelle dévoile Christine Etuy. « Ce serait, pour le coup, encore plus contemporain : un one man show qui parle d’un thème actuel, celui des femmes cinquantenaires. » A suivre… Spectacle de Michèle Bernier actuellement au théâtre de la Renaissance à Paris : www.theatredelarenaissance.com assisteront les Tricastins. « Nous ne ferons pas venir la troupe l’année prochaine, qui sera la dernière de Marcel Maréchal. Ils joueront en effet Le Bourgeois gentilhomme de Molière, que préparent aussi les Compagnons de la Pierre Blanche » explique Christine Etuy. Renseignements : Guichet unique de la mairie, 04 75 96 78 78 5 rétrospective retour sur ce qui s’est passé à Saint-Paul En bref Soutien à Haïti A Saint-Paul, plusieurs opérations ont permis de récolter des fonds pour Haïti après le séisme de janvier. La ville a versé une subvention à Haïti par l’intermédiaire de l’association des maires de France. L’Unicef a mis en place des urnes pour recevoir les dons, et les bénéfices de la pièce L’Abribus jouée à la MJC par la Compagnie Théâtram’ lui ont été reversés. Dans un souci de continuité, l’Ensemble Vocal du Rocher donne un concert le 21 mai (bénéfices reversés à l’Unicef), et un collectif d’associations tricastines organise le 29 mai une après-midi de festivités solidaires. théâtre Jules et Marcel Du rire et des larmes Atlas topographique Fruit de plusieurs années de recherche, l’Atlas topographique de Saint-PaulTrois-Châteaux dans l’Antiquité est paru en février. Il s’agit du troisième volume d’une collection dédiée aux chefs-lieux de cités des provinces romaines de Gaule méridionale. L’Atlas présente le détail des recherches archéologiques et historiques menées sur la ville antique, ainsi que la cartographie, sur un fond cadastral actuel, de tous les vestiges repérables. En vente au Musée d’archéologie tricastine et à la librairie des Cinq Continents. Les filles et les Championnats de France Q u a t r e j e u n e s Tr i c a s t i n e s s o n t parvenues à un niveau très honorable dans la course au Championnat de France de judo. Après s’être qualifiées au championnat départemental, Manon Campenet, Coralie Chevaillier, Maelle Filippig et Flore Muffato ont tenté lors des demi-finales régionales de se qualifier pour le Championnat de France à Paris. Manon Campenet a aussi brillé en escrime, puisque l’équipe du Masque de fer Tricastin dont elle fait partie aux côtés d’Adèle Bottois, Anaïs Bony et Marina Barbet, a réussi à se qualifier pour le Championnat de France qui aura lieu le 15 mai à Pont- à-Mousson. Philippe Caubère et Michel Galabru alias Marcel et Jules Un triomphe. La représentation de la pièce de théâtre Jules et Marcel, emmenée par ses deux brillants acteurs, a conquis le public tricastin. Créée en 2007 au Festival de la Correspondance de Grignan, la pièce Jules et Marcel présente la correspondance réelle qu’ont entretenue Marcel Pagnol et son ami l’acteur Raimu. Deux personnalités majeures du patrimoine français, jouées par deux acteurs tout aussi imposants : Philippe Caubère et Michel Galabru. Michel Galabru en scéance de dédicaces 6 Le 5 mars, la salle Fontaine était comble. Le public séduit ne savait plus s’il devait rire ou pleurer. Les acteurs, qui ont endossé leurs rôles avec une authenticité déconcertante, n’ont pas pour autant négligé les spectateurs. Philippe Caubère en particulier s’est amusé à rebondir tout au long du spectacle sur une remarque lancée dans la salle, et a ponctué son jeu de traits d’humour complices qui ont su créer une grande proximité avec le public. La sympathie a été réciproque : Michel Galabru, Philippe Caubère et leur équipe ont chaleureusement remercié la ville pour son accueil. L’occasion pour eux d’échanger des propos plus détendus, sur des sujets plus personnels. Ainsi, Michel Galabru a livré quelques souvenirs de jeunesse. « Le Mistral me rappelle ma venue dans la région lorsque j’étais petit. Mon père qui était ingénieur travaillait à la construction d’une usine de production électrique dans le coin. » Et de raconter avec humour la réaction de son père lorsqu’il a décidé de faire du théâtre. « Il était furieux ! Il m’a prédit que je dormirais sous les ponts ! » Tout change lorsque le jeune Michel obtient le premier prix au Conservatoire de Paris. « Une journaliste du Monde est venue me rencontrer à la maison. Mon père était tout en courbettes ! » Ces deux hommes aussi attachants dans la réalité que sur scène laisseront un souvenir cher aux Tricastins. rétrospective Fête Saint Patrick Vert comme verre de bière Une soirée repas animée par le groupe Celtic Hangover a transformé près de 300 Français en Irlandais pour un soir. La Saint Patrick, saint patron des Irlandais, a été à nouveau fêtée à Saint-Paul après une pause de 3 ans. Cette fête toujours très animée dans la tradition celte, musique, bière et danse à l’appui, a rassemblé près de 300 personnes dont la majorité a choisi l’option repas irlandais avant la musique live. Le groupe de musique Celtic Hangover a fait danser les plus réticents tout en racontant des histoires rocambolesques. La soirée se voulait familiale et amicale : pari réussi ! Les convives installés sur de grandes tablées ont fait connaissance, dansé ensemble et levé le verre de Guinness à la santé de saint Patrick. Qui était saint Patrick ? Né aux environs de 385 en Grande Bretagne appelée alors la Bretagne insulaire et sous domination romaine, Maewyn Succat, l’homme qui allait devenir saint Patrick, avait aussi des origines françaises ! Capturé à l’âge de 16 ans par des pirates irlandais, il réussit à s’enfuir 6 ans plus tard après avoir entendu la voix de Dieu. Il passe de nombreuses années en France comme moine, prêtre et enfin évêque puis retourne en Irlande pour l’évangéliser. Lors d’un sermon il cueille une feuille de trèfle et la compare à la Trinité : c’est l’origine du trèfle, symbole de l’Irlande. Le saviez-vous ? Entre 1845 et 1852, l’Irlande a souffert d’une grande famine. La cause : une maladie de la pomme de terre dont la population dépendait pour vivre. Un million de morts et autant de départs dont de nombreux aux Etats-Unis. Solidarité Nuit de l’eau Au fil de l’eau et le personnel de Saint Paul 2003 se sont investis sans compter. « Saint-Paul était la seule ville de la Drôme à participer » souligne Christiane Clerc, présidente du Comité Drôme de l’Unicef. La Nuit de l’eau s’est déroulée à Saint Paul 2003 le 20 mars dernier. Initiée par l’Unicef, cette opération nationale a fait honneur à la générosité des Tricastins. 140 personnes sont venues participer aux animations aquatiques proposées à l’occasion de la Nuit de l’eau par le Cercle nautique tricastin, le Tricastin plongée club, le Tricastin triathlon club et le centre Saint Paul 2003. Relais, aquagym, jeu de l’oie, baptême de plongée, accès au hammam et au sauna… Toutes ces activités se sont déroulées dans une ambiance conviviale. « Tout le monde a été formidable » sourit Stéphanie Bakhtar, adjointe chargée de la jeunesse. Il faut dire que les bénévoles des associations Les fonds récoltés s’élèvent à 800,77 €, ce qui représente un progrès de 13 % comparé à 2009. Une goutte d’eau honorable dans la mer de la solidarité : au total, le montant de la collecte en France s’élève à 160 000 €. Intégralement reversés à l’Unicef, ils permettront la mise en place d’un programme d’approvisionnement en eau potable et assainissement dans au moins 10 écoles supplémentaires au Togo. C’est à New York que la Saint Patrick est le plus fêtée avec une immense parade et 2 millions de spectateurs. En bref Tennis, 6e open Indoor Durant trois semaines, du 5 au 27 février, les amateurs de tennis ont pu vivre au rythme de leur passion. Organisé par le Tennis club tricastin, avec l’aide de la municipalité et de sponsors, le 6e open Indoor de tennis de Saint-Paul-TroisChâteaux a accueilli pas moins de 220 joueuses et joueurs, venus de tout le Sud-est de la France. Spectateurs et spectacle ont été au rendez-vous ! Soutien des placomusophiles à France Cancer L’association France Cancer récolte des fonds pour la recherche sur le cancer, principalement grâce à la récupération des bouchons de liège, utilisés comme isolant phonique et thermique. A Saint-Paul, l’association tricastine des Placomusophiles relaie l’opération. Déposez vos bouchons en mairie et à la Maison de la Truffe et du Tricastin. L’association recherche de nouveaux points de collecte : contacter Mme Schrottenloher, 04 75 04 54 88. 7 gens d’ici des Tricastins qui font la ville Maurice Marcel Les pieds sur terre Plein de pudeur, Maurice Marcel, « 96 ans, bientôt 97 », raconte ses souvenirs peu ordinaires avec simplicité. Né en 1913 à Saint-Paul, il part à 17 ans pour l’école aéronavale de Rochefort. Au gré de ses affectations, il croise des noms célèbres. A Bizerte, Tunisie, il côtoie le Bey de Tunis. En 1935, le voilà en Indochine, sur le croiseur La Motte-Picquet. Il assiste à la terrible guerre sino-japonaise, mais connaît aussi la paix. « On s’entendait bien avec les Indochinois. Un jour, j’ai prêté ma combinaison de vol au prince Sihanouk. Je l’avais déjà prêtée au prince Rainier de Monaco ! » Lors de la Seconde Guerre mondiale, affecté à Arzew en Algérie, il se marie le temps d’une permission et repart accompagné de son épouse. Une Tricastine de trempe qui n’hésite pas à partir acheter à Oran, en bus, les meubles de leur ménage ! La famille agrandie de deux enfants s’installe ensuite à Saint-Paul. Pendant 30 ans, les époux tiennent une boutique de vêtements dans la Grand rue. Ils habillent notamment les travailleurs du canal. La ville évolue sous leurs yeux. « Tout le monde se connaissait. La Grand rue était toujours animée, on s’y rencontrait, s’arrêtait pour discuter. A l’époque on était bien ; aujourd’hui on est moins libre. » Maurice Marcel a passé sa vie à inventer : avec deux objets cassés, il en fabrique un nouveau. Ce qu’il dirait aux jeunes ? « Travaillez de vos mains. » Place au rêve, les pieds sur terre. 8 Chloé Beau Députée en herbe La campagne électorale fut rude, mais charmante. « Nous devions : réaliser une affiche, une circulaire électorale et présenter nos propositions. Le plus difficile a été de parler et se présenter devant les autres » explique d’une voix claire et avec une articulation parfaite Chloé, dix ans et encore à fond dans sa campagne. « Pour être élue, j’ai dû « le droit aux enchaîner au vacances pour moins dix tours toutes les familles » d e s c r u t i n s Mais au final, j’ai devancé Manon de plusieurs voix. » Dans la classe de Mme Blanc, à l’école Plein Soleil, aucune abstention. Après avoir accepté la proposition du député de la circonscription, le CM1-CM2 a élu sa représentante. Chloé Beau se rendra donc le 5 juin à Paris, à l’Assemblée nationale, dans l’hémicycle, pour une visite mais aussi pour examiner une loi au sein du Parlement des enfants. « Nous devrons donner notre avis sur trois projets » explique la députée en herbe. « Je soutiendrai une loi rendant obligatoire le droit aux vacances pour toutes les familles, même les plus pauvres » explique Chloé. Parfaitement informée sur l’Assemblée nationale, l’élue de Plein Soleil raconte : « nous avons étudié en classe la chambre des députés. Nous avons regardé des photos. Avec ma mère, je suis même un jour passé devant. Et à la télé, ils montrent souvent les députés. » Danièle Vasa Transparente lumière La maison-atelier sent bon les fragrances d’essence de térébenthine. Les murs alternent tableaux, distinctions ou diplômes. « Je réalise mes toiles à l’huile. Cette peinture permet l’apparition de transparences, de rendre l’évanescence de la lumière. Des glacis qui hissent à la surface de la toile mes réflexions, peines et joies, toutes les subtilités et les élégances des sentiments » explique la sémillante sexagénaire Danielle Vasa. La Drôme c’est un come-back : l’artiste arrive de Suisse. « C’est un retour, je suis née dans le Midi. » Danielle Vasa regarde la vie adossée à ses maîtres Salvador Dali, Max Ernst, Villon, Duchamp. « Je puise mon inspiration dans la turbulence du quotidien. » Une respiration issue d’une palette extravagante qu’elle pose en touches colorées, au pinceau, sur sa toile, dans un style surréaliste fantastique, à la manière de Jérôme Bosch, l’atypique peintre du XIVe siècle. Ainsi pointent en filigrane personnages doux ou inquiétants, figurines maléfiques ou angéliques. Des trolls qui courent sur une toile aux teintes chaudes. Jeu savant de grands ou spontanéité enfantine ? L’artiste aime l’imagination créative des petits. « Je souhaite donner envie et désire l’essaimage(1). La peinture aide à transmettre aux autres » conclue-t-elle. (1) Elle donne des cours, contact 06 47 45 27 57 dossier REPORTAGE Actions sociales En mai 2009, l’équipe municipale a souhaité élargir l’Analyse des besoins sociaux(1), conduite par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), à l’ensemble des actions sociales menées sur le territoire. La solidarité en action(s) Avec l’objectif de connaître précisément dans quelle mesure les dispositifs mis en œuvre par l’ensemble des acteurs répondent aux besoins et aux attentes des Tricastins. Une démarche participative de « cartographie » de l’existant, un « portrait » des difficultés d es Tr i c a st i n s q u i a b o u t i t aujourd’hui à la formalisation d’un plan d’action. Plutôt mieux que plus Agnès Boutet Chantal Condomine Explications avec Agnès Boutet, adjointe aux affaires sociales et aux solidarités et Chantal Condomine, directrice du CCAS. Agir pour tous « L’ a c t i o n s o c i a l e n e c o n c e r n e p a s seulement les personnes en grande fragilité économique et sociale. Enfants des écoles, retraités, handicapés, personnes isolées, ou simplement qui traversent un moment difficile de leur vie, tous les Tricastins bénéficient à un moment ou à un autre des services développés dans ce domaine, précise Agnès Boutet. « Il faut sortir de la caricature d’une politique publique d’assistanat, sauf à la définir comme l’égal accès à la dignité et à l’autonomie. » « L’ Analyse des besoins sociaux révèle la richesse et la multiplicité des actions conduites à Saint-Paul, il n’existe pas globalement de manque » résume Chantal Condomine. « Si nous devons nous en réjouir, pour autant tout n’est pas parfait. Il s’agit d’améliorer notablement la coordination de toutes les interventions. Un constat qui justifiait le travail collaboratif de tous les acteurs, institutions et associations. » Chaque secteur de l’action sociale a ainsi été « passé au crible » : emploi, logement/cadre de vie, famille/solidarité/insertion sociale, santé, vieillesse/handicap, éducation/culture. « Sept mois de travail concerté pour aboutir en mars 2010 à un plan d’action validé par le Conseil municipal. » (1) L’Analyse des besoins sociaux (ABS) est une mission obligatoire dévolue à chaque Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), établissement public présidé par le maire, pour évaluer la pertinence des actions conduites par lui par rapport à la situation des habitants d’une commune. 9 dossier REPORTAGE Actions sociales La santé, ça s’apprend En lien avec l’association Education Santé Drôme à Valence, le CCAS s’est doté d’un outil de promotion de la santé, précieux et innovant, le Pôle Ressources Ed u c ’ S a nté. Ce ser vice o uver t a ux professionnels et au public propose de la documentation, des outils pédagogiques mais aussi un appui méthodologique pour ceux qui souhaitent mettre en œuvre des initiatives de santé publique. Spécificité du Pôle Santé du CCAS, il propose des ateliers baptisés « Bouge Ta Santé ». Ingrid Nauche et Céline Saurel, conseillères en économie sociale familiale et animatrices de ces temps collectifs expliquent : « Il s’agit d’amener à réfléchir sur sa santé, pas de délivrer de grands messages moralisateurs ou injonctifs, mais permettre de développer une distance sur ses comportements, une prise de conscience. Cela peut concerner les conduites à risques, les accidents domestiques, l’alimentation, ou encore le dépistage des cancers. C’est une approche un peu plus fine que les 5 fruits et légumes par jour imposés par les campagnes nationales » précisent-elles. Des programmes sur mesure au gré des sollicitations : publics en insertion, scolaires, retraités... Renseignements : 04 75 04 49 00 Des usagers au cœur des réflexions Au-delà des dispositifs techniques de coordination entre partenaires qui seront mis en œuvre, une volonté commune a présidé à l’élaboration du plan d’action : faciliter la vie de l’usager ainsi que le souligne Agnès Boutet. « Beaucoup de choses sur Saint-Paul existent. Mais de manière dispersée, les usagers ne s’y retrouvaient pas suffisamment. Nous avons travaillé à créer une géographie des offres d’accompagnement sur la commune, à baliser le chemin des usagers pour qu’ils sachent à qui s’adresser, et ce qui existe. » C’est ainsi que pour chaque volet de l’action sociale, en termes de logement ou d’emploi par exemple, il est prévu la création de guides ou de fiches navettes pour savoir à chaque étape où en est le parcours de la personne accompagnée par les différentes structures. « Nous avons souhaité rester sur des choses modestes, vérifiables dans le temps, rien de révolutionnaire, mais du concret. » Compenser le désengagement de l’État « Comme de nombreuses collectivités locales, notre rôle c’est aussi d’amortir les effets de la politique menée par le gouvernement actuel qui menace les personnes les plus fragiles » souligne Agnès Boutet. Au chapitre des projets qui participent autant du développement équitable de la commune que d’un levier de « compensation », des réponses sont à imaginer pour faciliter le parcours des demandeurs d’emploi sur Saint-Paul à l’heure où le Pôle Emploi se situe à Pierrelatte ; répondre aux demandes de logements temporaires ou d’urgence pour les jeunes travailleurs ou les personnes isolées ; adapter les programmes immobiliers aux nouveaux besoins en logements (petits, peu coûteux / voir aussi magazine n°8) ; coordonner le suivi des demandeurs de logements ; trouver des réponses locales CESF, quesako ? Chevilles ouvrières de l’action sociale du CCAS, les conseillères en économie sociale familiale accompagnent les familles qui rencontrent des difficultés dans leur vie quotidienne (budget, santé, vie familiale). Elles suivent aujourd’hui individuellement 139 ménages de manière ponctuelle ou sur du plus long terme, au gré des situations. Elles animent également des actions collectives comme les ateliers « Consom’Acteur » par exemple. Céline Saurel, l’une des conseillères en économie sociale et familiale. 10 pour prendre en charge la souffrance psychologique ; assurer un lien de proximité en matière de vieillesse ou de handicap dans un contexte où, par exemple, 2 structures du Département sont centralisées sur Valence (MDPH(2)) ou transformées en une plateforme téléphonique (CLIC(3))… Agir localement « Travailler sur l’accessibilité aux personnes handicapées ne se résume pas à des aménagements urbains, c’est aussi une question de lien avec la vie sociale de la ville. Nous devons pouvoir trouver des relais locaux aux grandes associations nationales » ajoute Chantal Condomine. D’autres projets se concrétiseront dans les mois qui viennent : ouverture d’un Point information jeunesse, poursuite d’actions de promotion de la Santé avec le Pôle Educ’Santé (voir encadré) et de soutien d’initiatives en matière d’insertion et d’actions à destination des familles (voir plus loin Épicerie sociale), ou encore activation d’un Contrat Local de Sécurité. Autant d’actions et de leviers indispensables au respect, en réalité, des fondements de la République – égalité, fraternité – ici comme partout. (2) MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées (3) CLIC : Centre Local d’Information Coordination en gérontologie dossier Épicerie sociale, carrefour de liens Propriétaires solidaires ! Propriétaire d’un logement conventionné ou non, vous souhaitez louer en toute sérénité ? Il existe à Saint-Paul une solution fiable et solidaire : l’Agence immobilière à vocation sociale (AIVS), gérée par Solidarité Entraide Tricastine (SET). Les propriétaires de logements peuvent utiliser les services de cette agence immobilière particulière qui assure le suivi des familles logées. Les candidats à la location sont sélectionnés en fonction de la demande du propriétaire et font l’objet d’un examen rigoureux de leur situation (solvabilité). Autre avantage : des frais d’acte très réduits. Renseignement : 04 75 96 78 38 Potager d’insertion alimentant l’épicerie sociale en fruits et légumes Portée par le CCAS de Saint-Paul qui y consacre 50 % de son budget « Précarité » (moyens humains et financiers), l’Épicerie participative insertion (EPI) de Saint-Paul, en plus de répondre au soutien alimentaire de personnes en difficulté, offre un cadre convivial et un accompagnement individuel vers l’autonomie. « 227 personnes ont bénéficié de l’EPI en 2009 pour l’ensemble du canton, dont 70 % de ménages avec enfant(s). Symptôme des temps, on compte presque autant de bénéficiaires du RSA que de salariés. Les difficultés, le surendettement par exemple, s’étendent à toutes les strates de la société » explique-t-on au CCAS. Chaque demande est étudiée, qu’elle soit effectuée par le biais d’un autre CCAS, d’une mission locale, d’un travailleur social, etc. « C’est l’occasion de faire un point complet sur la situation (logement emploi santé) qui peut conduire à diriger le demandeur vers d’autres dispositifs. » Des producteurs locaux et des associations locales comptent aussi parmi les donateurs. Pour autant, le CCAS effectue près de 4000 € annuels d’achats directs. L’EPI s’appuie sur des bénévoles locaux, et depuis 2009 sur un partenariat avec Intermarché. « Tous les gestes de solidarité sont les bienvenus ! » rappellent les conseillères en économie sociale solidaire du CCAS de Saint-Paul. Des énergies indéfectibles récompensées le plus noblement qui se puisse puisque d’autres communes (Nyons, Pierrelatte ou encore le Teil, en Ardèche) s’inspirent de l’épicerie tricastine, qui entre dans sa cinquième année de fonctionnement, pour en adapter localement le modèle. Trop de cœurs pour les citer tous ! Partout, dans Saint-Paul, les initiatives fleurissent : ateliers de bricolage au féminin à SET (qui manque d’ailleurs d’hommes pour transporter les dons en meubles, à bon entendeur…), Université Populaire du Tricastin ouverte à tous qui proposera son programme au Forum des Associations en septembre (en quête de volontaires pour transmettre leurs compétences dans tout domaine), etc. Autant d’élans de cœurs particuliers qui rythment le pouls de la ville entière. Point d’étape, l’accès à l’EPI s’étend de 1 à 3 mois en moyenne, durant lesquels le bénéficiaire s’engage à réaliser un objectif mais l’accompagnement se poursuit au-delà. Les denrées sont étiquetées au prix normal pour éduquer à la gestion d’un budget familial, et une participation financière, adaptée, est requise. Particularité locale, l’approvisionnement en légumes s’effectue via le potager d’insertion développé par ANCRE, qui offre chaque année à 8 personnes la possibilité de se reconstruire soi-même au service de tous. Solidarité Entraide Tricastine Épicerie sociale SET : 04 75 96 78 38 Université Populaire du Tricastin : 04 75 04 92 89 Renseignements : 04 75 04 49 00 11 vie municipale ce que le Conseil municipal décide Concertation : révision du PLU La ville procède à une révision simplifiée de son PLU afin d’aménager une nouvelle zone d’activités artisanales sur son territoire. Pour plus d’informations, le dossier de révision peut être consulté au Service urbanisme du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h sans rendez-vous et l’après-midi sur rendez-vous (fermé le mercredi). Une réunion publique se tiendra en mai. Saint-Paul en chiffres 10 C’est le nombre des distributeurs du magazine de Saint-Paul. 8 femmes et 2 hommes. L’équipage arpente allées, impasses, rues et avenues à la recherche de vos boîtes aux lettres pour déposer la revue municipale. Merci. 1 jour / 3 C’est le nombre d’arrosages qui alimentent en eau les fleurs, pelouses, végétaux et décorations florales de la commune. Un jour sur trois au lieu de tous les jours, l’économie est importante et est à mettre sur le compte du choix des espèces et essences plantées par le Service municipal des espaces verts. Place du 14 juillet L’aménagement de la place est terminé depuis fin avril. L’immense terrain en terre battue a laissé la place à un aménagement sympathique et fonctionnel dont la surface est entièrement traitée. Des barrières de protections bordent les cheminements piétonniers, et un traitement différencié se matérialise au sol avec un traçage des places de stationnement. Il existe même deux places réservées aux autocars. La place est facilement séparable en deux, grâce à un système de cloisonnement. Un fleurissement et des végétaux complèteront le tout. 12 Vie Pratique Véolia Eau Un nouveau prestataire d’eau potable Véolia Eau est le nouveau délégataire du service public d’eau potable pour les Tricastins. Le contrat de service public d’eau potable de la Saur arrivait à son terme. Après remise en concurrence, la société Véolia eau a été retenue pour son rapport qualité prix. Depuis le 1er janvier 2010, c’est donc Véolia qui fournit l’eau potable. La société envoie en ce moment les nouveaux contrats à l’ensemble des abonnés de la ville. Ce qui va changer : •Baisse du prix du m3 de l’eau (- 14 € en moyenne) • Facturation 2 fois par an •Nouvelles autorisations de prélèvement à signer adressées par Véolia aux clients mensualisés •1re facture début juillet, comprenant l’abonnement à l’année et la consommation estimée des 6 premiers mois de l’année (donc plus élevée que d’habitude) •Travaux de branchement : vous pouvez choisir librement votre entreprise de travaux (Véolia vérifie simplement gratuitement la conformité avant raccordement) Ce qui ne change pas : •Saur reste le délégataire pour le réseau d’assainissement •Vous recevrez une facture unique pour l’eau et l’assainissement de la part de Véolia qui ensuite reverse la partie assainissement à Saur. Total Le rapport Station Total, l’expert a rendu son rapport au juge en mars Suite aux dégâts constatés en 2007, pollution de l’eau, de l’air, fermeture de bâtiments publics, il devenait important de déterminer les causes et surtout les responsables. Sans attendre, la ville avait dès la survenance du sinistre financé de nombreuses études préalables, des travaux pour le relogement des associations et du CMS pour un montant de plus de 300 000 €. La commune avait dans le même temps introduit un recours en justice à l’automne 2007. Depuis, un expert travaillant aux frais avancés de la ville tente d’établir un rapport apportant la lumière sur les faits. Les opérations d’expertise ont été le théâtre d’un affrontement entre des parties se renvoyant la balle, au rang desquelles des avocats de firmes et sociétés importantes et bien organisées, Total et des compagnies d’assurance notamment. Il semble que nous arrivions au terme de l’imbroglio. Un magistrat décidera des suites judiciaires à donner à cette affaire. La ville entend bien récupérer en fin de procédure toutes les sommes qu’elle a avancées. Elle demande également des indemnités au titre de l’obligation de trouver un nouveau site pour le Centre social et pour la pollution du sous-sol des voiries. VIE ÉCONOMIQUE sirène Répétition Fausse alerte Jeudi 27 mai, la sirène retentit. Un accident industriel, sans doute d’origine nucléaire, vient d’être détecté. Les autorités, l’industriel et la ville disposent de quelques minutes pour mettre en place un dispositif visant à protéger la population et éviter toute contamination. Répétition générale. Afin de garantir le meilleur, il est toujours nécessaire de se préparer au pire : un accident technologique, chimique, industriel ou nucléaire. Régulièrement sur le territoire communal, des exercices s’organisent pour tester les Plans d’urgence, internes aux entreprises, et les Plans particuliers d’intervention élaborés par la préfecture. Ces derniers concernent les populations : c’est d’eux que dépend l’organisation des secours en cas d’accident grave. Pour tous les risques nucléaires, une procédure codifiée dans le plan Piratome s’applique. Ce plan départemental d’intervention spécialisée prévoit les modalités d’alerte, d’action et d’information des populations. Que faire en cas d’alerte ? Des plaquettes d’information, sont disponibles en mairie. Les responsables d’établissements scolaires disposent également de consignes strictes. Mais le b.a.-ba consiste dès le signal d’alerte (sirène, voiture avec haut parleur…) à : • Vous mettre à l’abri dans un bâtiment et y demeurer tant que vous n’avez pas l’autorisation d’en sortir. • L a i ss e r vo s e n fa n ts à l ’é co l e . N’allez surtout pas les chercher, les enseignants s’en occupent. • Fermer portes et fenêtres, couper les ventilations et boucher toutes les entrées d’air. • Écouter la radio et regarder la télé régionale où seront diffusées consignes et recommandations. • Éviter de téléphoner, cela encombre les réseaux et gêne les secours. Les risques spécifiques du Tricastin 27 mai, sirène sur Saint-Paul-Trois-Châteaux Dans les environs proches on recense Eurodif, Comhurex, Cogema, Cea, Socatri, Bcot, Soderec, FbFc. Il s’agit de la plus importante concentration industrielle nucléaire et chimique de France et d’Europe. La prudence est donc de mise. Les documents préfectoraux l’affirment avec raison, « la bonne connaissance par la population des risques, la réduction de nos vulnérabilités, des secours bien préparés constituent les meilleurs moyens de se prémunir des risques majeurs. » Les services préfectoraux en liaison avec les responsables du site nucléaire, les pompiers, la police, « Se préparer à la gendarmerie, les un accident ne le services municipaux, provoque pas » tous les acteurs du territoire local pour la protection civile organisent un exercice grandeur nature. Date retenue : jeudi 27 mai. Pour Jean-Michel Catelinois, « notre cité vit paisiblement, mais son environnement présente des dangers sérieux et nombreux. Se préparer à faire face à un accident ne le provoque pas. » De son côté Claude Loverini, adjoint en charge de la sécurité contre les risques, souligne : « même si les exercices suivent un scénario fictif, les habitants se doivent de leur apporter une totale participation. » Côté protection civile, on insiste : « les exercices, les répétitions générales restent la meilleure manière d’acquérir les bons réflexes, la rapidité d’exécution indispensable. C’est aussi un bon moyen de constater les dysfonctionnements, les lenteurs, les blocages… Et de corriger les procédures. » « Même si personne ne souhaite avoir besoin de s’en servir. Dans tous les cas mieux vaut être prêt » concluent les organisateurs. Selon la nature de l’accident, la prise de cachet d’iode sera nécessaire. Attendez que les autorités vous le demandent. En cas d’évacuation de votre logement, pensez à vous munir de vos papiers, rassemblez des vêtements dans un sac bien fermé, coupez le gaz et fermez votre porte à clef. Que faire en fin d’alerte ? Le signal de fin d’alerte est une sonnerie monotone de 30 secondes. Suivez les consignes. 13 expression des groupes politiques Groupe de la majorité 2010 : le prix de l’eau baisse à saint-paul Le service public de l’eau potable est une compétence communale. Il doit être assuré en permanence en quantité, en qualité et dans des conditions sanitaires rigoureuses. Pour cela un encadrement technique couvrant différentes compétences doit être disponible et mobilisable à toute heure de la journée. Cela coûte cher. Le budget de l’eau devant s’équilibrer par ses recettes, la mise en régie municipale du service de l’eau potable risquait d’entraîner une augmentation du prix payé par les abonnés. C’est pourquoi le choix a été fait par le Conseil Municipal unanime d’une Délégation de Service Public ce qui veut dire confier par contrat et avec contrôle, le service de l’eau potable à une entreprise privée. Le choix de l’entreprise a été fait au terme dun long processus de consultations et de négociations, avec mise en concurrence des grandes sociétés: la S.A.U.R., VEOLIA, S.D.E.I. - Suez et procédure d’appel d’offres. C’est VEOLIA qui a été retenue par la Commission d’Appel d’offres et choisie par le Conseil Municipal comme « mieux disant » pour avoir proposé le meilleur service au meilleur prix. Désormais et jusqu’au 31 décembre 2021, c’est VEOLIA qui gère le service de l’eau à Saint-Paul. La S.A.U.R conservant la gestion de l’assainissement au moins jusqu’à la fin de son contrat en 2013. Qu’est-ce que cela change pour les Tricastins ? Au-delà des modifications administratives qu i vous seront préc isées pa r let tre individuelle par VEOLIA, le prix de l’eau va baisser, et par les temps qui courent, c’est quand même une très bonne nouvelle. La baisse du prix consentie par VEOLIA servira pour moitié à peu près au renforcement du réseau par la commune. L’autre moitié ira directement dans la poche des abonnés, c’est-à-dire dans votre poche. Ainsi pour une consommation moyenne, soit 120 m3 par an, la baisse du prix de l’eau payé par l’usager sera de presque 14 euros, soit 13% et pour une consommation plus modeste de 60 m3 la baisse dépassera 17%. On peut dire que les Conseillers Municipaux membres de la Commission d’Appel d’offres ont bien travaillé. Les Conseillers municipaux de la Majorité : Fadma Abassi, Isabelle Aracil, Stéphanie Bakhtar, Chantal Bélézy, Jacqueline Bessière, Agnès Boutet, Georgia Brun, Jean-Michel Catelinois, Bernard Decome, Romain Entat, Christine Etuy, Jean-Bernard Faugier, Philippe Gourin, Pauline Groffe, Jean-Luc Lenoir, Claude Loverini, Jean-Claude Monnier, Eliette Richez, Daniel Rollet, Serge Scotto Di Vettimo, Tahar Sellal, Sandra Terrasse. Groupe de l’opposition La Place du 14 Juillet : Un désert noir à 400.000 € Un immense et désespérant espace de goudron noir sans la moindre perspective arborée et paysagée, réduisant les lieux à la fonction de parking. Vision réductrice de l’aménagement urbain déshumanisé qui marque une régression et un retour inquiétant à des conceptions datant des années 50 ! On pense avec compassion aux pauvres invités (adultes et enfants) aspirant à un peu d’air frais lors des mariages et autres festivités qui ont lieu dans les Salles des fêtes et en seront réduits à se détendre et à surveiller leurs enfants sur le bitume et parmi les véhicules ! Belles opportunité manquée de créer un espace attrayant et écologique. Rénovation de la Salle Fontaine Sans la moindre présentation au préalable aux élus de l’Opposition du projet d’aménagement (doter la Ville de salles pour les manifestations festives et culturelles), le dossier de rénovation a été mis au vote de façon pour le moins légère et inconséquente 14 en « questions diverses » en fin de Conseil Municipal. En amont du projet : aucune concertation, aucune discussion non seulement avec les Elus de l’Opposition mais avec les représentants de la population et les acteurs de la vie culturelle locale. A-t-on seulement consulté le bien nommé Comité Consultatif ? Oui, mais deux mois après qu’ait été prise la décision de faire de la Salle Fontaine une salle polyvalente : Salle des Fêtes et Salle de spectacle, dédiée au Culturel. « Décision entérinée, vous n’êtes-là que pour aider au montage du dossier technique destiné aux entreprises ». L’ensemble des associations concernées et présentes ont fait part d’un désaccord total avec le projet du Maire. A l’unanimité, ils affirment qu’il y a incompatibilité entre les deux modes de fonctionnement. Le coût prévisionnel du projet étant de 3.152000 .. Nous pensons, qu’à ce prix, une réflexion s’impose sur la conservation et la rénovation de la salle Fontaine comme salle des fêtes et sur la réalisation d’un nouvel espace dédié à la Culture De plus, nous déplorons que cette démarche ne se soit pas inscrite dans une Politique Culturelle de la ville dont nous attendons la définition depuis deux ans. Les Conseillers Municipaux d’Opposition : Martine Duriaud, Raoul Garcia, Vanina Gilot, Fabien Limonta, Annie Roux, Michel Seux Réunion publique Budget et finances 6 mai 2010 - 18 h 30 Salle Fontaine coup d’œil sur notre passé HISTOIRE ET MEMOIRE Au temps de Paul-les-Fontaines Dans Le loup et l’agneau, La Fontaine pointe le problème de l’eau : propriété et force pour en devenir maître. Aujourd’hui l’eau coule au robinet, elle sert même à laver les voitures. Une profusion que les Tricastins n’ont pas toujours connue. Plongeon dans l’histoire des fontaines d’avant 1854, avec l’aide du mémoire d’un ancien étudiant du cru, Olivier Ceselli(1). qu’il « coule à deux portées de fusil, au levant de Saint-Paul, une source prétendue minérale, renommée dans les environs. » Et d’ajouter : « Des eaux agréables à boire, très pures et surtout très légères. » Multiplication des fontaines L’histoire des fontaines est assez proche de celle contée par le fabuliste. Dès l’origine deux camps : d’un côté nobles et clergé qui possèdent puits et fontaines au sein même de leurs propriétés, de l’autre le reste du peuple. En 1466 déjà, l’évêque Comte de SaintPaul jouit de l’eau des Archivaux, destinée en particulier à l’irrigation de sa culture d’oignons… Trois cents ans plus tard, il en va de même pour l’évêque de Roquemartine, attesté comme propriétaire des eaux des Archivaux en 1709. Il faut attendre la Révolution pour reverser dans le domaine public l’eau des fontaines. La période qui suit la Révolution voit la construction de deux nouvelles fontaines, encore en service aujourd’hui : place de l’Esplan et place du Marché(2). Le besoin en eau semble satisfait. Selon Olivier Ceselli, la multiplication des points d’eau peut s’expliquer par la volonté des révolutionnaires de reprendre au clergé la gestion de l’eau – ce que confirmerait le fait qu’ils aillent jusqu’à renommer la commune Paul-les-Fontaines – ou d’afficher une plus grande prospérité que Pierrelatte. Eaux pures La nature est généreuse, surtout avec l’assistance des hommes. Depuis l’Antiquité, les eaux souterraines de la colline Sainte-Juste soulagent le besoin en eau des Tricastins. Par ailleurs, les simples gens de la cité disposent de l’eau de résurgences qui, progressivement aménagées, deviennent deux fontaines, aujourd’hui disparues. La fontaine Fanjoux se situait à hauteur du Portail de même nom et la Grande fontaine coulait à proximité de la place de Bimard. De l’eau en libre service qui répond aux nécessités du quotidien : boire, cuisiner et autres ablutions. Il s’agit d’une eau de grande qualité. Les archives gardent trace de vertus qui lui sont accordées. Le père Boyer rapporte en 1710 que de Sainte-Juste sortent plusieurs sources, dont la « sainte Fontaine ». Les médecins assurent – prétend le prêtre – que ces eaux sont excellentes pour purger sans violence. Toujours au sujet de Sainte-Juste, un autre témoignage daté de 1810, sous la plume du sieur Delacroix, atteste Le génie de l’homme L’eau d’infiltration arrive grâce aux galeries creusées dans le calcaire de la colline SainteJuste. Les historiens parlent entre autres d’une galerie romaine en provenance des Archivaux. Galeries toujours en fonction, dont les constructions successives s’échelonnent sans doute de l’Antiquité jusqu’au 19e siècle en passant par le Moyen Âge. À partir de 1793, les Tricastins sont correctement alimentés en eau et surtout de manière continue. Une eau d’une très grande qualité, puisque puisée loin de l’activité humaine, dans les profondeurs souterraines. L’entretien Mais canalisatio ns et constructions reviennent cher, en particulier l’entretien et les réparations. Des travaux souvent confiés à des artisans incompétents. Surviennent alors fuites et coupures de débit. Autant d’incidents qui provoquent mécontentements et colères. Des problèmes si récurrents qu’ils conduisent les élus de la commune – les archives regorgent d’exemples – à multiplier les arrêtés municipaux portant travaux et interventions. Aujourd’hui, le promeneur trempant ses mains dans la fraîcheur de l’eau connaît-il cette histoire ? Il vous appartient de la lui conter. (1) Olivier Ceselli est originaire de Saint-Paul-TroisChâteaux où ses parents vivent encore. Il soutient son mémoire de maîtrise, intitulé La gestion de l’eau par la communauté de Saint-Paul-trois-châteaux de 1702 à 1854, en 2000 à l’université Pierre Mendès France de Grenoble. Il est aujourd’hui archiviste en région parisienne. Merci à lui et à l’archiviste de la ville, Olivier Mondon, de nous avoir aidés. (2) Si ces fontaines existent toujours, cependant, celle de la place du Marché se situait à l’origine au bas de la place (voir carte postale) et celle de l’Esplan était d’une facture différente. 15 6 ème festival Polynésien 7.8.9 mai 2010 Repas & spectacle samedi 8 mai de 7 à 26 euros, réservation avant le 1er mai Saint Paul 2003 Réservations Ticketnet et Fnac Mairie 0 8000 26 130 (appel gratuit) www.ville-saintpaultroischateaux.fr Saint-Paul-Trois-Châteaux