SOMMAIRE - Académie de Rennes
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SOMMAIRE - Académie de Rennes
bloc notes ◆ NUMÉRO 37 / SEPTEMBRE 2001 SOMMAIRE 2-3 PREMIER DEGRÉ - COLLÈGE - LYCÉE VIE SCOLAIRE OUVERTURES DE LA RENTRÉE 4-5 ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE ET PROFESSIONNEL ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR LANGUES VIVANTES LANGUES ET CULTURES RÉGIONALES 6-7 ARTS ET CULTURE - TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION ADAPTATION ET INTÉGRATION SCOLAIRE ÉDUCATION POUR LA SANTÉ 8-9 PILOTAGE ACADÉMIQUE - CARTE DES FORMATIONS GESTION DES RESSOURCES HUMAINES PERSONNELS D’ENCADREMENT : ARRIVÉES 10-11 BILAN DES MOUVEMENTS DES PERSONNELS PRÉVISIONS D’EFFECTIFS PUBLICS ET PRIVÉS SCIENCES ET TECHNOLOGIES TENDANCES DES DÉCISIONS D’ORIENTATION 12 BAC 2001 BREVET NATIONAL DES COLLÈGES ÉDITO Cette année à nouveau, l'académie de Rennes obtient les meilleurs résultats de France ; elle est au premier rang pour le pourcentage des reçus aux baccalauréats des séries générales, technologiques et professionnelles et au brevet des collèges. Ainsi, sont récompensés les efforts des élèves, l'ambition des familles et l'investissement des professeurs. Les objectifs de la Loi d'orientation de 1989 sont plus que jamais à l'ordre du jour. Il faut confirmer et approfondir cette réussite en veillant à ce que 80 % des jeunes puissent accéder au niveau IV et que tous acquièrent une qualification. La prise en compte de la diversité des formes d'intelligence qui passe tant par la valorisation des activités artistiques que par l'optimisation des voies professionnelles, comme la mobilisation pour la maîtrise des langages (langue française, autres langues vivantes, étrangères ou régionales, langues du multimédia) doivent nous permettre des progrès significatifs. Réaffirmant les ambitions académiques, nous affichons pour la rentrée 2001, une série d'actions prioritaires. Elles s'inscrivent dans une double stratégie. Sur le plan pédagogique, il s'agit d'une stratégie de réussite s'appuyant à la fois sur les nouveaux programmes, les nouvelles approches, notamment interdisciplinaires, et en appelant à nos capacités d'innovation. Sur le plan administratif, d'une démarche de progrès dont le but est d'améliorer notre fonctionnement au service de la réussite de tous. MARC DEBÈNE Recteur de l’académie de Rennes Chancelier des universités de Bretagne LE MAGAZINE DE L'ACADÉMIE DE RENNES Premier degré MAÎTRISER “LE DIRE, LIRE, ÉCRIRE” Maîtriser les apprentissages fondamentaux, apprendre une langue étrangère, développer les sciences, les arts et les nouvelles technologies… tels sont les objectifs assignés à l’école. “C’est d’abord la maîtrise de la langue et de ses pratiques au travers du Dire, Lire, Écrire qui permettra la réussite de tous”. Dans son discours du 20 juin 2000, référence de la circulaire de préparation de rentrée scolaire 2001 dans le premier degré, le ministre de l’Éducation nationale a présenté les grandes lignes de ce qui est attendu de l’école primaire. Cette maîtrise doit trouver sa substance dans l’ensemble des champs disciplinaires ; l’accent étant mis sur l’enseignement d’une langue vivante, la rénovation de l’enseignement des sciences, l’éducation artistique et le développement de l’usage des TICE. REPÉRER LES DIFFICULTÉS TRÈS TÔT La maîtrise de la langue commence dès l’école maternelle et impose de repérer les difficultés le plus tôt possible et de les résoudre rapidement. Ce traitement des difficultés précoces suppose un renforcement du travail en équipe des enseignants, personnels des réseaux d’aide et de soutien aux élèves en difficulté (RASED), médecins de santé scolaire, infirmiers, en lien avec les familles et les collectivités, tout particulièrement pour l’accueil des enfants de deux ans. À des fins de diagnostic, les évaluations en grande section, CP et CE2 doivent être analysées par les équipes éducatives et permettre d’élaborer, dès que possible, des programmes personnalisés d’aides et de progrès (PPAP). En décembre 2001, un bilan des réalisations sera effectué par circonscription. UNE SECONDE LANGUE L’enseignement d’une langue vivante autre que le français doit s’intégrer à la culture scolaire ordinaire de l’école primaire. Cet enseignement doit être généralisé, dès la rentrée, en CM2 et CM1. Cette généralisation s’appuiera sur l’élaboration d’une carte des langues de la maternelle au lycée alliant diversification linguistique et continuité dans les apprentissages à l’échelle des bassins. De plus, les initiatives des équipes pédagogiques qui tenteront d’implanter l’apprentissage d’une langue vivante dès la fin de l’école maternelle seront soutenues. SCIENCES, ARTS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES Toutes les formes d’intelligence devront être développées harmonieusement en renfor- çant notamment l’enseignement des sciences, l’éducation artistique et l’utilisation des TICE. La rénovation de l’enseignement des sciences aura pour but de permettre aux élèves de s’approprier une démarche d’investigation raisonnée à partir d’opérations telles que “la main à la pâte”. L’éducation artistique s’appuiera notamment sur les arts plastiques et l’éducation musicale, particulièrement le chant choral, en développant des partenariats de qualité. L’utilisation des TICE devra être renforcée notamment par l’accélération des équipements et des connexions pour toutes les écoles afin de tendre vers 100 % d’ici fin 2002. Tous ces points sont repris et détaillés dans ce numéro de Bloc-Notes. CONTACT Bruno Wils, chargé de mission auprès du recteur - Rectorat Tél. : 02 23 21 73 06 - Fax : 02 23 21 73 05 Mél : [email protected]. Référence Préparation de la rentrée scolaire 2001 dans le premier degré (circulaire n° 2001051 du 21 mars 2001. BO n° 13 du 29 mars 2001). Collège ACCUEILLIR ET MAINTENIR LA COHÉSION SOCIALE Évaluation, diversification des parcours, autonomie renforcée des établissements, politique des langues, rôle accru des arts et de la culture… ces principales orientations ont été retenues pour l’année scolaire. La déclaration du ministre de l’Éducation nationale sur le collège républicain a fixé le cap : le collège a toujours vocation à accueillir l’ensemble d’une classe d’âge et à garantir la cohésion sociale. Les grandes priorités ne sont pas remises en cause et les orientations retenues sont le développement d’une culture de l’évaluation, la diversification des parcours, l’autonomie renforcée des établissements, la politique des langues, le rôle accru des arts et de la culture. DES DISPOSITIFS D’AIDE PLUS LISIBLES C’est la classe de sixième qui sera, bien sûr, plus directement concernée cette année. Il s’agira de rendre les dispositifs d’aide plus lisibles, en privilégiant ceux qui se sont révélés les plus efficaces : accompagnement des élèves dans leur travail personnel et acquisition des méthodes privilégiant les apprentissages fondamentaux. Les initiatives déjà prises en matière de liaison CM2 - sixième montrent la voie à suivre : comment assurer la continuité nécessaire, tout en préservant les effets bénéfiques de cette rupture que constitue l’entrée au collège ? L’accueil à l’entrée en sixième sera à cet égard une priorité pour cette rentrée : il importe que tous y soient associés. L’objectif est d’assurer la réussite de tous. Aussi, à travers les nouvelles modalités et les initiatives pédagogiques prises pour permettre à tous les élèves d’accéder à une culture commune, il convient de chercher à réduire les taux de redoublement, encore trop élevés en fin de sixième. En particulier, l’utilisation pédagogique des résultats de l’évaluation nationale de début d’année sera renforcée. 2 bloc notes / ◆ DES ITINÉRAIRES DE DÉCOUVERTE EN 5e/4e Dès la rentrée 2002, dans tous les collèges, des itinéraires de découverte pour les classes du cycle central seront proposés. Il est essentiel d’anticiper sur cette initiative majeure et d’examiner le plus tôt possible dans chaque établissement quelles solutions pourront être retenues, sans se priver des acquis, même fragiles, des parcours pédagogiques diversifiés ou des travaux croisés. Les approches interdisciplinaires ont montré leur efficacité, dès lors qu’elles s’inscrivent dans un véritable projet qui prend en compte les motivations et les centres d’intérêt des élèves. Ainsi, le choix d’une troisième technologique à orientation professionnelle (TOP) doit s’inscrire dans une démarche d’orientation positive. Dans le même esprit, il importe de trouver des réponses indivi- SEPTEMBRE 2001 dualisées pour ceux qui sont en voie de rupture avec l’école. Les classes relais constituent ainsi un dispositif intéressant dont il faudra évaluer l’efficacité. CONTACT Joël Lesueur, IA-IPR de lettres inspection pédagogique régionale - Rectorat Tél. : 02 23 21 77 71 - Fax : 02 23 21 74 00 Mél : [email protected] Références • Préparation de la rentrée 2001 dans les collèges (circulaire n° 2001-105 du 8 juin 2001. BO du 24 juin 2001. BO n° 24 du 14 juin 2001). • Rapport Joutard : http://www.education.gouv.fr/ rapport/joutard/accueil.htm NOUVELLES SECTIONS Lycée général et technologique LES OUVERTURES DE LA RENTRÉE PLUS D’AUTONOMIE Au lycée, les démarches développant l’autonomie et la responsabilisation des élèves, ainsi que le renouvellement des programmes vont se poursuivre. Rentrée 1999 : mise en place de l’aide individualisée en seconde, rentrée 2000 : généralisation des travaux personnels encadrés dans les premières des séries générales. Pour 2001, troisième année d’application de la réforme, la priorité sera de conforter les acquis de ces évolutions, mais aussi de poursuivre les démarches qui développent l’autonomie et la responsabilité des élèves, à travers les pratiques pédagogiques et la vie lycéenne, comme le préconise la circulaire de préparation de la rentrée 2001 dans les lycées d'enseignement général et technologique. RÉDUIRE LE REDOUBLEMENT EN SECONDE L’aide individualisée a permis d’apporter des réponses plus adaptées aux difficultés des élèves. Il est essentiel de veiller à ce qu’elle bénéficie à ceux qui en ont le plus besoin. Elle doit être conçue en liaison avec les modules. L’efficacité du dispositif se tra- duira par une baisse significative du taux de redoublement en fin de seconde, actuellement deuxième orientation après la 1re S ! DES TPE EN OPTION Sur le dossier des travaux personnels encadrés (TPE), deux nouveautés pour cette rentrée. Les élèves de terminale des séries générales pourront, s’ils le souhaitent, mener un TPE qui sera pris en compte comme option facultative pour le baccalauréat. Du côté des séries technologiques, on expérimentera ces TPE dans un nombre limité d'établissements, en STT, STI et SMS. Les thèmes retenus l’année dernière ont été pour l’essentiel reconduits. Il sera donc plus aisé de mettre à la disposition des élèves les ressources documentaires dont ils ont besoin. DES PROGRAMMES RENOUVELÉS Parallèlement aux réformes qui touchent à l’organisation des enseignements, le renou- vellement des contenus se poursuit selon des rythmes différents. C’est ainsi que des nouveaux programmes entreront en application en première ou en seconde pour la plupart des disciplines, en terminale pour ce qui concerne la philosophie. Les consultations de l’an dernier ont permis à chacun de s’exprimer et les groupes d’experts ont procédé aux ajustements nécessaires. CONTACT Joël Lesueur, IA-IPR de lettres Inspection pédagogique régionale - Rectorat Tél. : 02 23 21 77 98 - Fax : 02 23 21 74 00. Mél : [email protected] Référence Préparation de la rentrée 2001 dans les lycées d'enseignement général et technologique (circulaire n° 2000-083 du 11 juin 2001. BO n° 24 du 14 juin 2001). ORGANISER LE TEMPS ET L’ESPACE Projets documentaires, responsabilisation des élèves, prise en compte des publics BEP – Bâtiment : Métaux Verre et Matériaux de Synthèse (option Métaluver) : LP de Pleyben et LP Ampère à Josselin. – Maintenance des Systèmes Mécaniques Automatisés : SEP du lycée Thépôt à Quimper. CAP ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS spécifiques… l’impulsion forte donnée à la vie scolaire sera accompagnée de formations et de conseils aux établissements. La vie au sein des établissements scolaires est spécifique : elle a ses codes, ses règles, ses valeurs, ses systèmes de relations… Elle est aussi fondée sur les organisations des temps et des espaces. Les pratiques développées au service de la réussite des élèves s’appuient sur ces particularités. l’actualisation des règlements intérieurs, aux instances représentatives… De même, impliquer les élèves dans les programmes de prévention de la violence et des conduites addictives leur permettent de réfléchir “activement” sur les valeurs et les stratégies de choix de vie. POLITIQUE DOCUMENTAIRE, Cette préoccupation éducative doit s’appuyer sur des expertises menées à l’intérieur de l’établissement et s’enrichir de partenariats, notamment avec les familles. Chaque établissement utilisera à cet effet l’outil pertinent que constitue le comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC). Les besoins spécifiques de certains publics (lycées professionnels, SEGPA, EREA…) doivent aussi être pris en compte. Le cadre de vie doit ainsi bénéficier d’une attention particulière afin de concrétiser les réflexions en cours sur les conditions d’accueil dans les internats éducatifs tout particulièrement ceux de collège. Au cours de l’année 2001/2002, trois dimensions de la vie scolaire seront particulièrement développées dans notre académie. L’évolution actuelle du système scolaire impose à chaque établissement de construire une véritable politique documentaire au service des apprentissages des élèves : des projets documentaires seront élaborés, des séances de travail entre chefs d’établissement, documentalistes et corps d’inspection seront organisées… Pour aider les élèves à construire des repères nécessaires à une démarche citoyenne, il est important de les faire participer à POST BAC – CPGE 2e année Économique et Commerciale option scientifique : lycée Dupuy-de-Lôme à Lorient. – BTS Technico Commercial Matériel Agricole, BTP, Manutention, loisirs : lycée H. Avril à Lamballe. – BTS Technico Commercial Bois et dérivés : lycée De l’Elorn à Landerneau. – BTS Fluides, Énergies, Environnements option D : Maintenance et Gestion des Systèmes Fluidiques et Énergétiques : lycée Mendès France à Rennes. SECOND CYCLE LONG – Enseignement de détermination Arts Plastiques en seconde : lycée B. Franklin à Auray. – Première littéraire Théâtre : lycée Jean Moulin à Châteaulin. BAC PRO - BMA – Plasturgie en 1 an (FDD) : LP Chaptal à SaintBrieuc et SEP du lycée Jean Macé à Lanester. – Maintenance des Réseaux Bureautique et Télématique en 1 an (FDD) : LP Coëtlogon à Rennes. – Maintenance des Systèmes Mécaniques Automatisés : LP Maupertuis à Saint-Malo. – Réalisation d’Ouvrages Chaudronnés, Structures Métalliques : LP J. Crozet à Port-Louis. – Bac Pro Exploitation des Transports : SEP du lycée Brocéliande à Guer. – Bac Pro Logistique : SEPdu Lycée Brocéliande à Guer. – BMA Graphisme Décor option A : Lettres Décor : LP B. Duguesclin à Auray. – Charpente (en 1 an) : LP Dupuy-de-Lôme à Brest. – Agent Polyvalent de Restauration : LP Saint QuayPortrieux, LP Lanroze à Brest. – Employé de Commerce Multispécialités (en 2 ans) : LP Lanroze à Brest. – Menuiserie Agencement (en 2 ans) : LP Mendès France à Rennes. – Arts et Techniques du Verre (en 2 ans) : LP E. Zola Hennebont. – Carrelage Mosaïque (en 2 ans) : EREA de Rennes. – Vendeur Magasinier en Pièces de Rechange Auto : LP “Bel Air” à Tinténiac. – Employé de Vente, Produits Équipements Courants : LP J. Verne à Guingamp. MENTION COMPLÉMENTAIRE – Maintenance des Installations Oléohydraulique et Pneumatique : LP E. Zola à Hennebont. – Technicien Équipement Audiovisuel Professionnel : LP F. Le Dantec à Lannion. CLASSES TECHNOLOGIQUES – Troisième Technologique à Orientation Professionnelle: LP Ker Siam à Dinan, LP de Loudéac, LP J. Moulin à Saint-Brieuc, LPP.Guéguin à Concarneau, LP“Bel Air” à Tinténiac, LP La Champagne à Vitré, LP d’Etel, LP J. Guéhenno à Vannes. Vie scolaire RESPONSABILISATION DES ÉLÈVES… ÉTABLISSEMENTS PUBLICS 3 bloc notes / ◆ PILOTAGE DE PROXIMITÉ Cette impulsion forte donnée à la vie scolaire s’accompagnera d’actions de formation et de conseils aux chefs d’établissement. Le bassin sera l’échelon d’animation et de participation des acteurs à cet engagement éducatif et le lieu du pilotage de proximité basé sur la confiance et le contrat. CONTACT Roger Fetter, Josiane Ballouard, Michel Ertaud, IA-IPR Vie scolaire Inspection pédagogique régionale - Rectorat Tél. : 02 23 21 77 29 - Fax : 02 23 21 73 05. Mél : [email protected] Références • La vie lycéenne (BO HS 4 du 13 juin 2000). • Procédures disciplinaires et règlement intérieur (BO spécial 8 du 13 juin 2000). SEPTEMBRE 2001 POST BAC – CPGE 2e année Lettres et Sciences Sociales : lycée Saint-François Xavier à Vannes – BTS Esthétique, Cosmétique : lycée Notre-Dame à Guingamp. – BTS Communication visuelle option Multimédia : lycée Le Paraclet à Quimper. SECOND CYCLE LONG – 1re d’adaptation Génie Électronique : lycée Le Likès à Quimper. – Spécialité Action et communication administrative en terminale STT : lycée Sacré-Cœur à Saint-Brieuc. – Spécialité Action et communication commerciale en terminale STT : lycée Marie Balavenne à SaintBrieuc. BAC PRO – Vente Représentation en 1 an (FDD) : SEP du lycée De la Salle à Rennes. – Pilotage des Systèmes de Production Automatisés : LP Sacré-Cœur à Saint-Brieuc. CAP – Agent Polyvalent de Restauration en 1 an (FDD) : SEP du lycée La Mennais-Saint-Armel à Plœrmel. – Tailleur Homme en 1 an : LP Bonne Nouvelle à Brest. – Agent Accueil Conduite Routière Voyage en 1 an (FDD) : LP Saint-Gabriel à Pont-L’Abbé. – Agent Polyvalent de Restauration en 2 ans : LP Le Porsmeur à Morlaix. – Employé de Commerce Multispécialités en 2 ans : LP Saint-Louis de Gonzague à Saint-QuayPortrieux. – Cuisine en 2 ans : SEP du lycée Jeanne d’Arc, Saint-Ivy à Pontivy. MENTIONS COMPLÉMENTAIRES – Styliste Visagiste : LP Montbareil à Guingamp. – Coloriste Permanentiste : LP Montbareil à Guigamp. CLASSES TECHNOLOGIQUES – Troisième Technologique à Orientation Professionnelle : SEP du lycée Saint-Étienne à Cesson-Sévigné, LP Saint-Michel à Priziac. CONTACT Division de l’organisation scolaire (DOS) - Rectorat Tél. : 02 23 21 74 88 - Fax : 02 23 21 74 89 Mél : [email protected]. Enseignement technologique et professionnel FAIRE CONNAÎTRE CES VOIES DE RÉUSSITE Agir sur l’orientation, l’information, l’offre de formation et les relations école-entreprise, tous les leviers doivent être utilisés pour inciter les jeunes à choisir ces voies de réussite. Les voies technologiques et professionnelles sont des voies de réussite. Ainsi dans l’académie de Rennes, parmi les titulaires de BEP, 4 élèves sur 5 poursuivent des études. Ceux qui choisissent une première d’adaptation obtiennent, pour plus de 80 % d’entre-eux, le baccalauréat en deux ans et 7 sur 10 poursuivent vers l’enseignement supérieur, essentiellement en section de technicien supérieur. Dans l’académie, l’insertion professionnelle des élèves diplômés au niveau V (CAP ; BEP) et au niveau IV (bac professionnel) est très favorable, la Bretagne se situant au second rang en France (1), juste après l’Alsace qui bénéficie d’une situation d’emploi exceptionnelle. Au concours général 2000-2001, les trois premiers prix obtenus dans l’académie (2) l’ont été par des élèves des filières technologiques. Et pourtant, les lycées professionnels ont enregistré à la rentrée 2000 une diminution des effectifs de 1900 élèves, ce qui ne s’explique pas uniquement par la baisse démographique. Face à cette situation, notre académie a décidé de réagir en utilisant tous les moyens susceptibles d’inverser les tendances constatées, dès la rentrée 2001, mais aussi à moyen terme de façon plus durable. OPTIMISER L’ORIENTATION ET DÉVELOPPER L’INFORMATION Un suivi de l’affectation dans chaque département est mis en place. Un outil de suivi régulièrement renseigné permettra d’offrir à chaque élève une place correspondant à ses vœux et d’utiliser toutes les places vacantes. Le calendrier d’affectation des élèves, déjà avancé pour la rentrée 2001, sera encore modifié à la rentrée 2002 pour permettre d’affecter une majorité d’élèves le plus tôt possible. L’information sur les filières d’enseignement fait l’objet d’un travail conséquent au niveau académique, mais aussi dans les établissements : renouvellement de la semaine de l'enseignement technique, diffusion et présentation en classe à tous les élèves de 3e et à leur famille d’une plaquette “Choisir la voie professionnelle aujourd’hui”, organisation de mini-stages pour les élèves de troisième. AGIR SUR L’OFFRE DE FORMATION L’académie met en place une politique volontariste pour développer des classes technologiques à orientation professionnelle (TOP) et offrir à tout élève de BEP un accès au baccalauréat professionnel ou technologique en quatre ans. L’expérimentation menée dans sept classes de 3e TOP au cours de l’année scolaire 20002001 a montré tout l’intérêt pédagogique de ces classes et la forte attente manifestée par les familles. Conformément au contrat d’académie signé avec le ministère de l’Éducation nationale et au programme annuel d’actions académiques (P3A), un travail sera effectué dans chaque bassin d’animation de la politique éducative pour définir les capacités d’accueil nécessaires, le rythme des ouvertures, la localisation et le réseau des collèges partenaires. La modernisation de l’offre de formation professionnelle se poursuit. De nouvelles possibilités de poursuite d’études sont proposées aux élèves de BEP avec la création de six nouvelles préparations au baccalauréat professionnel. Les voies d’accès à ces diplômes sont aussi proposées aux élèves de première et de terminale des lycées d’enseignement général et technologique, ainsi qu’aux adultes en formation continue (une plaquette d’information sera diffusée à la rentrée dans tous les CIO, les points MGI, les missions locales…). L’académie s’engage dans une réflexion plus approfondie, en relation avec le plan régional de développement de la formation professionnelle des jeunes, ARIANE en Bretagne, qui sera réactualisé en 2001-2002. Sur cette base, il s’agira de définir une problématique d’évolution pluriannuelle dans chaque bassin pour adapter l’offre de formation, en la modernisant et en la structurant autour de pôles reconnus, dans une véritable logique de voie des métiers. Tous ces éléments constituent, avec la mise en place de nouvelles pratiques d’information et d’orientation, la trame du “dispositif réactif piloté” (DRP) académique. Ce dispositif, qui ne doit pas être purement conjoncturel, sera approfondi et décliné dans chaque bassin. CONTACT Délégation académique aux enseignements techniques - DAET - Rectorat Tél. : 02 99 25 78 42 - Fax : 02 99 25 78 69 Mél : [email protected] (1) Résultats de l’enquête “Insertion dans la vie active” du ministère de l’Éducation nationale. (2) Sylvain Hacques, ancien élève de BEP, en terminale génie civil au lycée Mendès France à Rennes ; Joël Bourgault en terminale S technologique industrielle au lycée Chaptal à SaintBrieuc ; Amandine Thévenon en terminale SMS au lycée Dupuy de Lôme à Lorient. Renforcer la relation école-entreprise L’information sur les métiers, l’adaptation de la carte des formations, la mise en œuvre de la formation professionnelle et technologique nécessitent, à tous les niveaux (académique, bassin, établissement) un partenariat étroit et organisé avec les entreprises et les milieux économiques. Les lycées professionnels et technologiques constituent un véritable potentiel de compétences techniques et économiques et apparaissent, notamment par la densité de leur réseau, comme les partenaires les plus à même d’aider les PME-PMI dans une perspective de développement local, de consolidation de l’emploi et donc de l’insertion professionnelle. Dans le cadre du programme annuel d’actions académiques, les cellules de partenariat des établissements coordonnées par un délégué aux entreprises seront développées. Dans chaque bassin, un réseau local éducation-économie constitué de chefs d’établissement, de délégués aux entreprises, de personnels de l’information et de l’orientation et coordonné par le correspondant de l’ambition AVENIR du Projet académique travaillera avec leurs partenaires locaux. Les plates-formes technologiques (Pole Cristal, Cambium, PoleVisu@l, Plastipro, Optima Industries graphiques, Charpente Marine, Énergie du Bâtiment, Véhicules Industriels) continueront à se développer dans une perspective de mise en place progressive des lycées des métiers. Le double réseau ainsi constitué, par bassin et par métier, constituera le réseau Bretagne éducation-économie (RB2E) qui sera animé et coordonné au niveau académique. Références • Enseignement professionnel : préparation de la rentrée 2001 en lycée professionnel (circulaire n° 2001-094 du 30 mai 2001. BO n° 23 du 7 juin 2001). • Rapport Decomps : http://www.education.gouv.fr/ rapport/descomps/accueil.htm Enseignement supérieur LE TEMPS DES RÉALISATIONS Mise en service de nouveaux bâtiments, de centres de documentation et de recherche, ouverture de nouvelles formations et création d’une association regroupant les universités de Bretagne… telles sont les principales opérations prévues dans les prochaines années. Dans l'enseignement supérieur, les missions du recteur-chancelier des universités s'inscrivent dans un calendrier au long cours. La coordination des formations post-baccalauréat, le développement régional de l'enseignement supérieur, la gestion du patrimoine immobilier, impliquent un cheminement où les phases de concertation, de programmation et d'exécution se succèdent. Le schéma “Université du Troisième Millénaire” (U3M), le contrat de plan ÉtatRégion et le schéma académique des formations post-baccalauréat ont défini les orientations et les actions à mener sur les prochaines années (cf. Bloc Notes spécial rentrée 1999 et 2000). Le temps de la réalisation est maintenant venu. permet d'achever des infrastructures de soutien des études et de recherche. Ainsi, en 2001-2002, seront mis en service les bibliothèques universitaires de Lorient, Vannes et Rennes 2, le centre européen de documentation de la mer à Brest, ainsi que le bâtiment de recherche en chimie et le pôle micro-ondes radar de Rennes 1. À la rentrée, le nouveau département d'IUT de Génie chimique - Génie des procédés ouvre à Pontivy (UBS). Les départements d'IUT de Saint-Malo et de Saint-Brieuc (UR1) deviendront IUT de plein exercice en cours d'année. L'université de Bretagne qui regroupe universités, IUFM et Grandes Écoles pour de nouvelles coopérations, connaîtra une impulsion avec la mise en place d'une association. démie, sur les poursuites d'études vers les sciences. Un groupe de travail réunira acteurs de la pédagogie scolaire et universitaires, autour des “parcours scientifiques et technologiques” de l'école primaire au supérieur, pour les filles comme pour les garçons, afin de remédier à la désaffection que l'on constate vis-à-vis de ces filières (1). À cette action académique, s'ajouteront toutes celles du ministère, comme, par exemple, l'adoption du système européen de crédits capitalisables, destinée à favoriser la mobilité étudiante en Europe, la diversification des parcours et les reprises d'études pour les adultes. LE CONTRAT DE PLAN ÉTAT-RÉGION CONTINUITÉ PÉDAGOGIQUE ENTRE LE LYCÉE ET LE SUPÉRIEUR • Marcel André, chargé de mission L'exécution des engagements du contrat de plan État-Région (2000-2006) s'effectue dans un contexte où la pression des effectifs étudiants s'est sérieusement ralentie. Cette pause 4 bloc notes / ◆ La continuité pédagogique entre les lycées et l'enseignement supérieur sera renforcée. En 2001-2002, l'accent sera mis, dans l'aca- SEPTEMBRE 2001 (1) cf. article page 11. CONTACTS pour l’enseignement supérieur - Rectorat Tél. : 02 23 21 73 10 - Fax : 02 23 21 73 05 Mél : [email protected]. • Universités (voir adresses en page 12). Langues vivantes LES LANGUES POUR APPRENDRE pôle sera consacré à l’enseignement de la langue italienne. Un pôle devra être ouvert dans notre académie pour l’enseignement de l’arabe. Bien entendu, l’anglais sera offert à tous, sous forme d’une langue première ou seconde. APPRENDRE EN Charte des langues, carte des langues, PLUSIEURS LANGUES ces objectifs académiques contribuent à faire des langues vivantes des instruments de connaissance et d’échange. Après avoir généralisé l’enseignement des langues vivantes dans le premier degré en CM2 pendant l’année scolaire passée, cet enseignement est maintenant étendu en CM1. Ce développement se poursuivra jusqu’à la rentrée 2005 : tous les enfants apprendront alors une langue vivante dès la grande section de maternelle et commenceront à apprendre une seconde langue vivante en 6e. Dans le cadre de ce développement sans précédent, notre ambition est de favoriser une indispensable diversité. Cela implique un plan cohérent et ambitieux qui se traduira par l’élaboration d’une carte des langues vivantes enseignées dans notre académie en concertation avec tous les acteurs – enseignants, chefs d’établissement, collectivités territoriales notamment – et en Du nouveau en bilingue à cette rentrée PREMIER DEGRÉ • Finistère : un poste supplémentaire à Lannilis et à Carhaix. • Côtes-d’Armor : ouverture de maternelle à Saint-Brieuc (“Grand-Clos”). • Ille-et-Vilaine : un poste supplémentaire à Rennes (“Les Gantelles”). • Morbihan : ouverture de maternelle bilingue à Pont-Scorff et à Lorient (“Nouvelle-Ville”) et un demi-poste supplémentaire à Gourin (élémentaire) et Guidel (maternelle). liaison avec les Inspections académiques. Dans chacun des treize bassins de l’académie, un pôle impliquant des écoles primaires, des collèges et un lycée, où l’allemand sera enseigné de la grande section de maternelle au baccalauréat, devra être défini. Dans un bassin sur deux, un pôle similaire pour l’enseignement de l’espagnol sera implanté. Dans chaque département, un Références • Un ensemble de textes réglementaires destinés à remplacer la circulaire de 1995 (Enseignement des langues et cultures régionales - BO n° 16 du 20 avril 1995) sont attendus. • Protocole d’accord signé entre le MEN et Diwan. • Faciliter la mobilité et l’insertion dans une Europe aux langues et cultures multiples. • Développer la connaissance des langues et des cultures afin de promouvoir l’enseignement et le rayonnement du français chez nos partenaires. Le breton, le gallo sont également concernés par la Charte des langues vivantes car les langues régionales obéissent à la même philosophie (priorité à la communication…) et participent à l’acquisition des compétences translangagières définies. Après une large consultation, cette charte sera promulguée dans sa forme définitive à l’occasion de la Journée européenne des langues, le 26 septembre 2001. CONTACT Lauro Capdevilla, IA-IPR d’espagnol, chargé de mission langues - Inspection pédagogique régionale - Rectorat Tél. : 02 23 21 74 12 - Fax : 02 23 21 74 00 Mél : [email protected] breton, en particulier dans la filière bilingue, constituera l’un des chandurant les mois prochains. • ouverture d’une filière bilingue au lycée Loth à Pontivy. • Favoriser la communication en développant les compétences orales pratiques et en faisant largement appel aux outils multimédia (CDRoms, Internet, etc…). L’enseignement du tiers de notre académie • Morbihan : ouverture d’un enseignement optionnel aux collèges Curie et Langevin à Hennebont et au collège R. Rolland à Pontivy. • Donner à tous les élèves, dans nos écoles, collèges, lycées professionnels, technologiques et d’enseignement général, une ouverture internationale. UNE ANNÉE DÉCISIVE • Finistère : ouverture d’une filière bilingue au collège de Lannilis. • Ouverture d’un enseignement optionnel : collège de Portsall et collège de Rosporden. • Faire des langues vivantes des instruments de connaissance et d’échange enrichissant l’enseignement de toutes les disciplines. Langues et cultures régionales SECOND DEGRÉ • Mise en place d’un pôle bilingue “tournant” à Landerneau et Plougastel-Daoulas. Les langues vivantes doivent être pleinement conçues comme un outil pour communiquer et apprendre. Les sections européennes, 214 à la rentrée 2001, où l’enseignement de disciplines aussi diverses que l’histoire ou les mathématiques – parmi d’autres – se fait pour partie en langues étrangères, illustre cette volonté de désenclavement. Les “Assises des sections européennes, régionales, orientales et internationales de l’académie de Rennes” qui se tiendront à Brest les 29 et 30 novembre, en clôture de l’année 2001,Année européenne des langues, témoigneront de la volonté de l’académie, et de celle de ses partenaires, de promouvoir l’emploi des langues vivantes dans toutes les situations et en particulier dans les lycées professionnels et technologiques. La thématique sera “Apprendre plusieurs langues = Apprendre en plusieurs langues”. Charte des langues Affirmer l’unité de la discipline “langues vivantes”, tel est le principe fondamental du projet de charte académique pour l’enseignement des langues vivantes. Cette charte a plusieurs objectifs. Après la signature en mai dernier du protocole d’intégration des écoles Diwan par Jack Lang, ministre de l’Éducation nationale, 2001-2002 sera une année importante quant à la prise en compte des langues et cultures régionales et l’enseignement du breton, en particulier dans la filière bilingue. D’autres opérations seront également menées : l’intégration effective des établissements Diwan ; la signature et mise en application des mesures inscrites dans l’additif au contrat de plan État-Région concernant le bilinguisme français-breton ; la mise en place du Comité académique ; l’établissement d’une carte de développement de l’enseignement bilingue sous ses deux aspects,“à parité” et “immersif”, (cf. lexique) et de l’enseignement du breton comme langue vivante dans le 1er degré ; l’information des usagers (parents, élèves, enseignants…) et des collectivités sur l’enseignement bilingue ; la formation des personnels ; la préparation du concours spécial 5 bloc notes / ◆ de professeurs des écoles bilingues à l’IUFM ; l’intensification de la publication d’ouvrages didactiques en breton par TES, la branche spécialisée du CRDP… Par ailleurs, l’enseignement optionnel du breton, du gallo (LVII et/ou LVIII), de la culture régionale ne seront pas oubliés : une circulaire ministérielle doit venir préciser les nouvelles modalités. CONTACT • Premier degré : André Cornec, IEN Bureau des inspecteurs - Rectorat • Second degré : Daniel Carré, chargé de mission d’inspection Bureau des inspecteurs - Rectorat Tél. : 02 23 21 74 43 - Fax : 02 23 21 74 00 Mél : [email protected] ou [email protected] LEXIQUE : Enseignement bilingue “à parité” : enseignement assuré de la maternelle au CM2 sur la base de la parité horaire (50 % du temps dans chaque langue) ; cette parité, rarement atteinte actuellement au-delà de la 6e, constitue l’un des objectifs du nouveau dispositif. Enseignement bilingue “immersif ” (type Diwan) : l’enseignement est le breton ; la langue de vie, non exclusive, est le breton ; l’enseignement en français est introduit à partir du CE1. SEPTEMBRE 2001 Langue et culture gallèses NOUVELLES OUVERTURES EN SECONDAIRE : • Collège le Chêne Vert à Bain-de-Bretagne. • Lycée Anne-de-Bretagne à Rennes. • Collège de Cleunay à Rennes. Arts et culture DES PROJETS AVEC LES COLLECTIVITÉS ET LES PARTENAIRES CULTURELS À travers de multiples projets et des partenariats, l’éducation artistique et culturelle sera généralisée dans le premier et le second degré. Le Plan quinquennal pour les arts et la culture permettra de réorganiser et de développer l’ensemble des dispositifs artistiques et culturels existant à l’École, de la maternelle à la classe terminale, dans une logique de cohérence, de complémentarité et de continuité avec les enseignements. Ce Plan doit être un levier efficace, dynamique, innovant et stimulant pour une relance effective des projets d’école et d’établissements ; ainsi, qu’il s’agisse de classes à projet artistique et culturel, d’ateliers artistiques, d’ateliers scientifiques, de projets arts et culture et de projets innovants spécifiques aux établissements, un lien pourra être fait avec les par- cours diversifiés, les travaux croisés, les itinéraires de découverte en collège, les travaux personnels encadrés au lycée, et les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel en lycée professionnel. DÉVELOPPER LES PARTENARIATS Pour mener à bien ce plan ambitieux qui vise à généraliser l’éducation artistique et culturelle à l’école, il est indispensable d’établir des partenariats entre les différents ministères (Culture, Recherche, Ville), les collectivités territoriales ainsi que le monde associatif, artistique et scientifique. Un ensemble spécifique de convention avec l’académie de Rennes est à réorganiser ou à reconstruire. L’année scolaire 2001-2002 y sera consacrée. La création de la Délégation aux Arts et à la Culture auprès du recteur d’académie doit permettre de faire évoluer les comportements et les fonctionnements administratifs et logistiques. Ceci au bénéfice du développement des projets d’école, d’établissements, voire des bassins d’animation de la politique éducative (BAPE), lieux de réalisation des ambitions académiques et ministérielles pour développer des stratégies d’accompagnement pédagogiques et techniques. CONTACTS Jacques Chapuis, délégué aux arts et à la culture - DEAE Rectorat Tél. : 02 23 21 77 73 - Fax : 02 23 21 77 95 Mél : [email protected] Références • Les classes à projet artistique et culturel (circulaire n° 2001-104 du 14 juin 2001. BO n° 24 du 14 juin 2001). • Les ateliers artistiques dans les collèges, les lycées d'enseignement général et technologique et les lycées professionnels (NS n° 2001-103 du 11 mai 2001. BO n° 24 du 14 juin 2001). Technologies de l’information et de la communication S’APPROPRIER LES TECHNOLOGIES DÈS LE PREMIER DEGRÉ Les programmes et les pratiques font de plus en plus appel à l’usage des outils numériques. des élèves, leur initiation à une réflexion citoyenne, la mise en place d’indicateurs et de canaux d’information, l’accès de tous les personnels aux nouveaux services à distance, le développement du travail collaboratif, s’appuieront de plus en plus pour leur développement sur les bassins d’animation de la politique éducative. Ces bassins seront également le lieu privilégié de la cohérence entre le premier et le second degré pour l’assistance aux utilisateurs. DU BREVET INFORMATIQUE AU CARTABLE ÉLECTRONIQUE Le premier plan triennal (1998-2001) de développement des usages des technologies de l’information et de la communication (TIC) est achevé. L’académie aura dès le début de l’année scolaire à en tirer les principaux enseignements, et à prendre en compte ces évolutions technologiques dans les nouvelles formes d’enseignement et d’apprentissage (travaux personnels encadrés (TPE), projets pluridisciplinaires à caractère professionnel (PPCP), aide individualisée), les programmes et les pratiques faisant en effet de plus en plus appel aux outils numériques. TRAVAIL EN BASSIN Le Projet académique, dans toutes ses ambitions, et en particulier dans l’ambition modernisation, sollicite particulièrement les TIC. L’aide au traitement des difficultés 6 bloc notes / ◆ Parmi les projets qui seront lancés ou poursuivis en 2001-2002, notons en particulier : – la mise en réseau global des établissements : la poursuite de l’équipement et du câblage par les collectivités avec l’aide de l’État, le développement à l’usage de l’ensemble de l’établissement des services de l’intranet (outils de gestion documentaire, d’information, de communication…). – l’achèvement progressif de la connexion des écoles à l’Internet, SEPTEMBRE 2001 – l’accentuation de la politique de facilitation des usages en établissement, avec le début du déploiement de logiciels de sécurisation des réseaux et des postes, la poursuite de la mise en place des espacesressources avec l’arrivée en nombre de personnels ATOS. – la poursuite de la mise en place du Brevet d’Informatique et d’Internet, qui doit progressivement se généraliser au collège, et s’étendre aux écoles en fonction des installations disponibles et de la formation des enseignants. – la mise à la disposition des élèves de cartables électroniques, pour l’aide scolaire ou le travail dans l’établissement. – le déploiement d’environnements permettant l’accès à distance des personnels à des ressources diverses (bureau virtuel), la formation ou le travail collaboratif à distance. – le développement des ressources pédagogiques en ligne sur le site web de l'académie. CONTACT Service informatique académique - SERIA5 TICE Tél. : 02 23 21 76 77 - Fax : 02 23 21 75 95 Mél : [email protected] Adaptation et intégration scolaire DES RÉPONSES EFFICACES Réseaux d’aides (RASED), dispositifs de prévention Si le collège est le degré d’enseignement où l’adaptation et l’intégration scolaires (AIS) doivent être renforcées en priorité, il paraît nécessaire de concevoir une politique académique d’ensemble dans ce domaine à des fins d’harmonisation et d’optimisation donc de plus grande efficacité. de l’échec scolaire vont PRÉVENIR L’ÉCHEC SEGPA, classes d’adaptation, EREA, CLIS, UPI, les être renforcés. “Apporter une réponse plus efficace aux difficultés des élèves”. Dans son discours du 5 avril 2001, référence de la circulaire de préparation de rentrée scolaire 2001 dans les collèges, le ministre de l’Éducation nationale met l’accent sur cette nécessité. Il souligne l’importance du renforcement de la place des sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) en collège et de leur spécificité car elles participent au traitement de la grande difficulté scolaire et annonce une nouvelle étape destinée à favoriser l’accueil des élèves handicapés en collège, notamment au travers des unités pédagogiques d’intégration (UPI). Des outils de dépistage La maîtrise du langage écrit met en jeu des processus neurosensoriels et cognitifs aujourd’hui bien identifiés et dont la combinaison harmonieuse est nécessaire. La déficience de l’un de ces processus - due à un simple retard de maturité neurologique ou liée à l’existence d’une anomalie constituée - est une source de difficultés d’apprentissages, voire d’échec scolaire. Or, dans l’un comme dans l’autre cas, le pronostic évolutif dépend de la précocité d’une prise en charge adaptée. L’objectif de l’académie est de réaliser le bilan des fonctions langagières des élèves de grande section de maternelle et de le confronter aux autres données de leur santé afin de dépister les enfants à risque. En tenant compte des besoins de la population cible et des moyens disponibles, certains publics seront examinés en priorité. Il s’agit des élèves en difficulté, repérés par les enseignants ou le RASED (1), des publics fragilisés en termes de contexte socio-économique et éducatif (REP - ZEP (2), familles en voie de désocialisation, familles de cultures étrangères) et en termes d’accès aux soins primaires (dépistages PMI (3)). Un même outil de dépistage, le BSEDS 5-6 (Bilan de Santé pour l’Évaluation du Développement pour la Scolarité - 5 à 6 ans) a été choisi en raison de son adaptation aux objectifs visés. Des programmes d’entraînement adéquats (visuel, auditif, phonologique) seront ensuite réalisés en classe pour les enfants présentant des retards de développement. Les enfants porteurs de déficits avérés du langage écrit (dyslexie) seront orientés et bénéficieront d’une prise en charge adaptée. Ces objectifs se traduisent, pour 2001-2002, en quatre actions : 1. La poursuite de la formation des 9 médecins et 9 infirmières, formateurs académiques pour la pratique du BSEDS 5-6. 2. Le lancement d’un plan de formation à l’ensemble des médecins et infirmières scolaires. 3. La sensibilisation des enseignants et des RASED aux questions de dysphasie/dyslexie au regard des récentes connaissances scientifiques, et aux types de remédiation. 4. L’articulation des ressources au sein du réseau des partenaires (PMI – médecins traitants, orthophonistes, etc…). L’adaptation scolaire, c’est-à-dire la prévention de l’échec et l’aide aux difficultés scolaires, s’appuie sur les SEGPA en collège et aussi sur les Réseaux d’aides (RASED) et classes d’adaptation à l’école primaire ainsi que sur les établissements d’enseignement adapté (EREA) pour les élèves “d’âge lycée”. L’intégration scolaire, tout en laissant une large place aux établissements spécialisés, s’effectue de plus en plus sous forme d’intégration individuelle ou collective avec le concours de services spécialisés. Elle s’appuie sur les unités pédagogiques d’intégration (UPI) en collège et sur les classes d’intégration scolaire (CLIS) à l’école primaire. Elles accueillent de façon différenciée des élèves handicapés physiques, sensoriels ou mentaux qui peuvent tirer profit, en milieu scolaire ordinaire, d’une scolarité adaptée à leur âge et à leurs capacités. Les affectations, au sein de ces dispositifs d’enseignement spécialisé, se font par le canal de commissions d’éducation spéciale. ANALYSER LES BESOINS Pour poser les bases d’une politique académique en ce domaine, il faudra, lors de l’année scolaire 2001-2002, explorer les quatre sujets suivants : 1. Pour chaque bassin, mettre à plat la carte des structures et emplois budgétaires consacrés à l’AIS et voir s’ils sont en adéquation avec les besoins ; 2. Analyser, par département, l’organisation et le fonctionnement des commissions d’éducation spéciale à des fins d’harmonisation pour améliorer les modalités de recrutement et d’affectation ; 3. Évaluer et quantifier les besoins en formation initiale et continue des personnels spécialisés à des fins d’optimisation ; 4. Dresser la liste des partenariats existants à des fins de développement susceptibles d’améliorer la prise en compte du handicap dans le système scolaire pour une meilleure intégration. Mieux coordonner les dispositifs de lutte contre les exclusions Ces dernières années, de nombreuses mesures d’aides se sont succédées et se sont superposées sans toujours s’harmoniser. Dès la rentrée 2001, ces moyens seront intégrés à la dotation horaire globale des établissements, auxquels pourront s’adjoindre des dotations complémentaires relatives à une démarche de contractualisation, sans être enfermés dans un cadre réglementaire étroit. Ils permettront, notamment, de rechercher des solutions au cas par cas pour les élèves en voie de rupture avec l’école. De plus, des dispositifs tels que les internats scolaires, les classes relais ou les réseaux d’éducation prioritaire participent au processus de lutte contre les exclusions. Ils verront leur action améliorée par le renforcement d’une coordination académique. Dès la rentrée, un groupe de travail sera chargé de concevoir cette coordination : il lui sera demandé d’établir le cahier des charges du futur centre académique de ressources consacré aux difficultés des élèves. CONTACT Bruno Wils, chargé de mission auprès du recteur - Rectorat Tél. : 02 23 21 73 06 - Fax : 02 23 21 73 05 Mél : [email protected]. Éducation pour la santé PRÉVENIR LES DIFFICULTÉS ET LES CONDUITES À RISQUE Le dépistage précoce des difficultés d’apprentissages, la prévention des passages à l’acte suicidaire et la lutte contre la consommation de produits psychoactifs sont les priorités de l’académie. Pour prévenir les conduites suicidaires, les lieux de parole et d’écoute existant dans l’établissement doivent être mieux utilisés. Si nécessaire, il faut avoir recours au réseau des compétences externes. Il est également nécessaire de gérer les situations de crises, traumatisantes pour la communauté scolaire, après le suicide de l’un des siens. LUTTER CONTRE LES PRODUITS PSYCHOACTIFS En Bretagne, on constate une prévalence des passages à l’acte suicidaire et la montée en puissance de la consommation de produits psychoactifs. Les comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), peuvent permettre d’identifier la problématique propre à chaque établissement, de construire des complémentarités de compétences tant à l’interne qu’à l’externe pour mieux adapter les réponses (la prévention prend en compte l'environnement scolaire et familial) et d’accompagner les élèves dans la réflexion et la construction de leurs choix de vie. 7 bloc notes / ◆ Pour lutter contre les consommations de produits psychoactifs, il semble utile d’établir un socle de références partagées dans le cadre de l’École entre tous les membres de l’équipe éducative, au regard des enjeux sanitaires, sociaux, juridiques, et d’en débattre avec les élèves. De même, les équipes éducatives doivent chercher à respecter et faire respecter la Loi, à promouvoir le respect, l’estime de soi et les aptitudes à la responsabilité des élèves, notamment à travers l’optimisation de modes de communication interactive. FORMER ET ACCOMPAGNER LES ÉQUIPES Afin d’atteindre ces objectifs, l’académie développera cinq actions en 2001-2002 : 1. Une formation-action d’équipes d’établissement dans le domaine des conduites suicidaires des jeunes ; SEPTEMBRE 2001 2. L’accompagnement des élèves en souffrance par une commission de suivi et de veille ; 3. La réalisation d’un document cadre pour la gestion des situations traumatisantes pour la communauté scolaire ; 4. Un séminaire académique sur les conduites addictives et la prévention des consommations de produits psychoactifs ; 5. L’enrichissement du classeur “CESC” avec de nouvelles fiches thématiques. CONTACTS Claire Maitrot, médecin conseiller technique du recteur Service médical académique - Rectorat Tél. : 02 99 38 71 91 - Fax : 02 99 36 57 01. Mél : [email protected] (1) Réseau d’aide et de soutien aux élèves en difficulté. (2) Réseau ou zone d’éducation prioritaire. (3) Protection maternelle et infantile. Références • Orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves (circulaire n° 2001-012 du 12 janvier 2001. BO spécial n° 1 du 25 janvier 2001). • Plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage : communiqué de presse du ministère de l'Éducation nationale du 21 mars 2001. Pilotage académique CONTRACTUALISER AVEC LES ÉTABLISSEMENTS Tous les lycées et lycées DES ÉTABLISSEMENTS PLUS AUTONOMES professionnels sont Fondés sur le projet d’établissement, le contrat académique de promotion des lycées (CAPL) et le contrat régional de développement des lycées (CRDL) sont élaborés en partenariat. Le CAPL donne aux établissements les moyens et l’autonomie nécessaires à la mise en œuvre de leurs projets en s’engageant pour une durée minimale de trois ans. Il s’agit de substituer un pilotage par objectifs au contrôle a priori, d’obtenir des comptes rendus de résultats et de travailler en cohérence et en complémentarité avec les collectivités territoriales. Deux contrats ont été signés avec des lycées en 2000/2001. Tous les lycées et lycées professionnels sont invités à entrer dans ce dispositif, sans contrainte de calendrier, au fur et à mesure de la maturité de leur projet. Parallèlement, chaque inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale (IA-DSDEN) mettra en place un dispositif de contractualisation avec les collèges, opérationnel au plus tard à la rentrée 2002. invités à contractualiser leurs moyens avec l’académie sur la base de leurs projets. Au-delà des moyens financiers, matériels, humains de base qui leur sont attribués, les établissements doivent disposer d’une marge de manœuvre qui leur permette de construire et de mettre en œuvre des stratégies adaptées à leur population scolaire. Les services académiques apportent actuellement des aides ponctuelles aux établissements. Leur logique d’attribution est verticale (chaque domaine est traité séparément), annuelle (avec des dates butoir contraignantes) et unilatérale (décision au vu d’une demande, le plus souvent sans échange). Les besoins d’un établissement ne sont jamais traités globalement. Carte des formations AUX ÉTABLISSEMENTS Cette première batterie d’indicateurs, (ultérieurement enrichie en particulier dans les domaines concernant le 1er degré) sera envoyée sous forme d’un dossier “papier” à chaque chef d’établissement, directeur de CIO, IEN 1er degré ; les fichiers correspondants seront transmis aux coordonnateurs de bassins. Ces informations seront disponibles sur l’intranet académique. Un tableau de bord académique sera ensuite construit. Il regroupera les données majeures des BAPE et significatives au plan académique, afin de devenir l’outil de pilotage stratégique du recteur et de dialogue avec l’ensemble des partenaires. CONTACT Marie-Claire Garçon, secrétaire générale-adjointe - Rectorat Tél. : 02 99 23 21 73 08 - Fax : 02 23 21 73 05 Mél : [email protected] du 1er degré et les zones d’intervention des CIO seront mises en cohérence avec les bassins. des formations, l’académie lance une démarche prospective d’évolution des formations sur trois ans. L’académie a donc lancé une démarche prospective d’évolution des formations pour les trois années à venir. Elle sera fondée sur les propositions des bassins dans un souci de cohérence académique entre tous les établissements publics et tous les réseaux d’en- DES INDICATEURS TRANSMIS Avant la fin de l’année 2001, les circonscriptions Pour développer les échanges sur la carte UNE OFFRE DE FORMATIONS CONCERTÉE Les bassins constituent le niveau essentiel de réflexion et de mise en œuvre des orientations du Projet académique et du Programme annuel d’actions académiques (P3A). Pour asseoir leurs analyses, les bassins doivent pouvoir s’appuyer sur des indicateurs fiables. Ainsi, une batterie d’indicateurs a été constituée pour chaque bassin d’animation de la politique éducative (BAPE). Issue des bases de données existantes dans les services académiques, cette batterie sera actualisée régulièrement, et pourra être complétée par des données locales. Elle comprend des données concernant les effectifs d’élèves, les formations, les personnels, les résultats…, repérées et mises en forme par les services académiques, puis sélectionnées par un groupe de travail, émanant des BAPE, qui a également proposé de nouveaux indicateurs. Harmoniser circonscriptions, CIO et bassins UNE DÉMARCHE PROSPECTIVE Actuellement, chaque établissement scolaire propose annuellement des ouvertures de filières ou de sections, sans référence aux orientations académiques, ou aux projets des établissements voisins. Les propositions sont étudiées dans un souci de cohérence et de gestion des moyens et des personnels. Cependant les décisions prises ne sont pas toujours explicites. L’évolution de la carte des formations doit être connue et partagée par tous les acteurs : établissements, collectivité territoriale, autorité académique. Aider les bassins à établir des diagnostics seignement. Après avoir obtenu l’accord de nos partenaires – Région, professionnels – et créé des échanges ouverts avec les bassins et les établissements, cette démarche donnera un cadre de développement de l’offre de formation en lycées général, technologique et professionnel : filières, séries, options, spécialités. La procédure se déroulera désormais en deux temps intimement liés : d’une part, l’élaboration au niveau de chaque bassin d’un document d’évolution des formations sur trois ans et, d’autre part, des propositions annuelles d’ouverture ou de fermeture de filière, section ou option, présentées par l’établissement. CONTACT Marie-Claire Garçon, secrétaire générale-adjointe - Rectorat Tél. : 02 99 23 21 73 08 - Fax : 02 23 21 73 05 Le Projet académique a été élaboré sur la logique des bassins d’animation de la politique éducative. Après concertation, la carte des bassins a été arrêtée en tenant compte des parcours de formation des élèves, des données des observatoires locaux “formation-emploi” et des indicateurs de l’INSEE en matière de démographie, de bassin de vie et de zone de déplacements. La prise en compte de ces différentes données a conduit à privilégier la logique éducative aux découpages territoriaux ou infra-territoriaux existants. Les visites des bassins effectuées par le recteur en mars et avril 2001 ont mis en lumière la nécessité de mettre en cohérence les circonscriptions des IEN-CCPD (inspecteurs chargés des circonscriptions du 1er degré) et les zones d’intervention des CIO avec les limites géographiques des bassins. Cette recommandation “d’un maillage territorial cohérent” a été formulée dans la circulaire n° 2001-114 du 20 juin 2001, publiée au BO n° 26 du 29 juin 2001. Mél : [email protected] 8 bloc notes / ◆ SEPTEMBRE 2001 UNE ÉTUDE AU COURS DU PREMIER TRIMESTRE Au cours du premier trimestre 2001-2002, l’inspecteur d’académie-directeur des services départementaux (IA-DSDEN) responsable du bassin est chargé de piloter une étude sur cette harmonisation. Il s’appuie sur un groupe de réflexion composé d’IEN, de CIO, des correspondants Modernisation des bassins et de représentants des services de l’IA. Ce groupe dressera un état des lieux et proposera des ajustements. Les limites du bassin seront, si nécessaire, modifiées à la marge. Le regroupement de certains bassins dont la barre critique est insuffisante sera étudié, de même que la coopération avec une zone de recrutement située hors académie (bassin inter-académique). CONTACT Secrétariat général - Rectorat Tél. : 02 99 23 21 73 10 - Fax : 02 23 21 73 05 Mél : [email protected] Gestion des ressources humaines Personnels d’encadrement ARRIVÉES AMÉLIORER NOS DISPOSITIFS CHEFS D’ÉTABLISSEMENT CÔTES-D’ARMOR Notre académie s’est fixée deux objectifs pour l’année 2001/2002 : renforcer les dispositifs d’accompagnement des personnels et améliorer le remplacement des enseignants. L’académie de Rennes dispose d’une palette de dispositifs destinés à prévenir la plupart des difficultés professionnelles des personnels et à y remédier. Toutefois, dans certains cas, la difficulté identifiée provient d’une perte de compétences pour gérer des classes, d’une autorité défaillante de la part de l’enseignant, ce qui nécessite des modalités de remédiation et d’accompagnement actuellement incomplètes. À la rentrée 2001, un dispositif d’accompagnement individualisé sera mis en œuvre à l’intention d’enseignants volontaires dont les difficultés pédagogiques entraînent pour eux une souffrance professionnelle et pour les élèves une qualité détériorée de l’enseignement. Ses objectifs sont de restaurer la confiance et le professionnalisme de l’enseignant et de diminuer les causes de dysfonctionnement dans les établissements. Le dispositif repose sur l’alternance : travail dans la classe accompagné par un formateur-intervenant, regroupements destinés à l’analyse de pratique, stages de formation sur les aspects psycho-professionnels. bien-fondé de certains remplacements, leur efficacité au regard de la scolarité des élèves, et les solutions alternatives possibles. Il en résulte des tensions pour les établissements, des difficultés de gestion, des situations mal vécues par les enseignants concernés. Afin de d’allier au mieux l’intérêt des élèves, la gestion des moyens et la satisfaction des enseignants, une recherche-action sera engagée au cours de l’année 2001/2002. Elle est basée sur une hypothèse de travail : la dynamique créée au sein des bassins doit permettre d’élargir la réflexion, de prendre en compte tous les paramètres et l’apport de tous les acteurs, de mutualiser les ressources. Les propositions produites par le groupe de recherche seront validées en fonction de leur faisabilité et de leur transférabilité. Des chefs d’établissement représentants différents bassins, des responsables de la gestion des moyens, des gestionnaires du remplacement, des personnels du rectorat et des représentants des corps d’inspection participeront à cette recherche-action. AMÉLIORER CONTACT LE REMPLACEMENT Claudine Madelaine, Le remplacement des professeurs absents est organisé en “flux tendu”, sans qu’une réflexion préalable n’ait été organisée sur le directrice des ressources humaines - Rectorat Tél. : 02 99 23 21 73 10 - Fax : 02 23 21 73 05 Mél : [email protected] Modernisation du système éducatif DES LETTRES DE MISSION d’encadrement bénéficieront de lettres de mission. Le protocole d’accord relatif aux personnels de direction stipule que ces personnels feront l’objet d’une évaluation professionnelle, prise en compte pour l’avancement, les promotions et les mutations. Cette évaluation s’appuiera sur la rédaction d’une lettre de mission résultant d’un entretien entre le recteur ou l’inspecteur d’académie - directeur des services départementaux de l’Éducation nationale (IA-DSDEN) et le chef d’établissement. Au-delà de ce protocole, c’est l’ensemble de l’encadrement qui s’inscrira dans cette démarche de gestion des ressources humaines basée sur un diagnostic, une lettre de mission, une évaluation. AMÉLIORER NOTRE FONCTIONNEMENT Outre les aspects de gestion qualitative, la lettre de mission a pour ambition d’amé- Plemet, collège Louis Guilloux : Joëlle Thevenin Pléneuf Val-André, collège J. Richepin : Marcel Quillerou Plérin, collège J. Lequier : Arlette Eple Plouasné, collège La Gautrais : Gil Riviere Quintin, LP Jean Monnet : Robert Josse Rostrenen, LP. : Joël Euzenat Saint-Brieuc, collège Croix Lambert : Vincent Esteve Saint-Brieuc, LP J. Moulin : Jocelyne Tanguy-Quellec Saint-Brieuc, lycée Renan : Loïc Goupil Saint-Quay-Portrieux, collège Camille Claudel : Pascal Caro Tréguier, collège Ernest Renan : Gérard Boudier FINISTÈRE FINISTÈRE ILLE-ET-VILAINE Brest, lycée Iroise : Marie-Louise Malidin Carantec, collège Des Deux Baies : Philippe Porhel Chateauneuf-du-Faou, collège de l’Aulne : Maryvonne Eymard Crozon, collège Alain : Guy Pecourt Guerlesquin, collège Roz Avel : Bernard Flant Huelgoat, collège : Jean-Yves Le Bonniec Landerneau, collège Mescoat : Roland Chochoy Lanmeur, collège aux Quatre Vents : Jean Paugam Lannilis, collège P. des Abers : Gilles Bénic Morlaix, collège Mendès France : Marcel Burani Pleyben, collège Louis Hemon : Robert Morere Plougasnou, collège François Charles : Jean-Yves Lagoutte Plougastel Daoulas, collège la Fontaine Blanche : Gérard Gabriel Plouzané, collège K. Saliou : Françoise Auffret Pont de Buis, collège François Collobert : Maryvonne Cloirec Quimperlé, lycée Kerneuzec Quimperlé : Joseph Klein Quimperlé, collège La Villemarqué : Patrice Girard Saint-Renan, collège Kerzouar : Geneviève Touitou Dinard, collège le bocage : Michel Laine Fougères, collège les Cotterêts : Yann Kerneau Guichen, collège Noël du Fail : Daniel Troadec Le Rheu, collège G. Brassens : Dominique Vallée Melesse, collège Maturin Meheut : Jean Desmares Montauban-de-Bretagne, collège Evariste Gallois : Annie Babler Montfort-sur-Meu, collège Louis Guilloux : Jacques Le Brun Mordelles, collège M. Lebesque : Chantal Bortot Redon, collège Beaumont : Noëlle Fabre Redon, collège Bellevue : André L’honoré Redon, LP. Beaumont : Bertrand Cabioch Rennes, collège La Motte Brulon : Philippe Tetu Rennes, collège Les Gayeulles : Catherine Le Goff Rennes, collège les Hautes Ourmes : Loïc Fouillet Rennes, collège Montbarrot : Isabelle Henry Saint-Malo, collège Chateaubriand : Helène-Christiane Stiegler Saint-Malo, collège Robert Surcouf : Jean-François Kuspert Vitré, collège Les Rochers Sévigné : Maryannick Avril Vitré, lycée B. d’Argentré : Françoise Meyer ILLE-ET-VILAINE MORBIHAN Cancale, collège René Cassin : Martine Le Goff Fougères, collège les Cotterets : Christian Le Goff La Guerche-de-Bretagne, collège Les Fontaines : François Carn Le Rheu, collège G. Brassens : Yvette Sauvage Melesse, collège Mathurin Meheut : Joëlle Alaïs Noyal-sur-Vilaine, collège J. Brel : Claudie Bousquet Redon, collège Bellevue : Alain Cauchard Redon, lycée Beaumont : François Perrault Rennes, collège J. Moulin : Moigne Jean-Jacques Rennes, collège Montbarrot : Maquet Jacques Retiers, collège la Roche au Fées : Serge Guillou Romillé, collège J. Prévert : Myriam Le Drezen Saint-Aubin-du-Cormier : James Tarillon Saint-Méen-le-Grand, collège Camille Guérin : Patrice Romain Tremblay, collège Pierre Perrin : Danielle Tiffreau Arradon, collège G. Gahinet : Estella Urbain Hennebont, lycée Victor Hugo : Robert Sauve Lorient, collège J. Le Coutaller : Patricia Jouannic Pontivy, lycée J. Loth : Thierry Cadart Questembert, collège J. Loup Chrétien : Nathalie Lefebvre Vannes, LP Jean Guéhenno : Didier Menager MORBIHAN Au cours de l’année 2001/2002, les personnels liorer le fonctionnement global du système éducatif en fixant aux personnels d’encadrement, notamment à ceux affectés sur des emplois fonctionnels, comme à chaque responsable d’établissement un cadre d’action, des objectifs ciblés et des axes de progrès. Au-delà de l’évaluation, elle s’inscrit pleinement dans la démarche de projet académique, de projet d’établissement et d’animation de bassin et relève bien de l’ambition modernisation de l’académie. CONTACT Secrétariat général - Rectorat Tél. : 02 99 23 21 73 10 - Fax : 02 23 21 73 05 Mél : [email protected] 9 bloc notes / ◆ Saint-Brieuc, lycée Renan : J. Claude Kolkowski Tréguier, collège Ernest Renan : Hervé Bielkiewick Etel, collège la Rivière : Tregouet Michel Hennebont, collège P. et M. Curie : Alain Moinet Hennebont, LP Zola : Jean-Pierre L’hotellier Lanester, lycée J. Macé : Marc Genet Le Palais, collège M. Lotte : Michèle Martin Locminé, collège J. Moulin : Jean-Philippe Genon Locminé, LP Louis Armand : Martine Pasgrimaud Lorient, LP Marie-Lefranc : Marie-Françoise Carnot Malansac, collège René Guy Cadou : Éric Audoucet Mauron, collège Mme de Sévigné : Stevenson Michèle Plouay, collège Marcel Pagnol : Lionnel Piquet Pontivy, collège R. Rolland : Joëlle Carlac’h Pontivy, lycée J. Loth : Michel Coussi Vannes, lycée Lesage : Delaunois Marcel CHEFS D’ÉTABLISSEMENT ADJOINTS Brest, collège Kéranroux : Fabienne Moreau Brest, lycée Iroise : Dominique Pierrat Carhaix, LP du Poher : Yves Edwige Chateaulin, lycée J. Moulin : Christian Ernest Le Goff Douarnenez, collège J. Marie Le Bris : Christine Morisson Fouesnant, collège Kervihan : Christian Lebugle Guipavas, collège du Viziac : Yolande Bonizec Morlaix, LP Tristan Corbière : Christian Blanchard Morlaix, lycée T. Corbière : Dominique Tranvouez Plouzané, collège Kroas Saliou : Jean-Claude Gounaud Quimper, collège Max Jacob : Xavier Pivert Quimper, lycée Thépot : Frédérique Caffiers IA-IPR • Allemand : Jean-François Pasturel • Économie et gestion : Isabelle Verrieres • Vie scolaire : Josiane Ballouard, Michel Ertaud • Histoire-géographie : Jean François Le Borgne • Lettres : Arlette Proust • Mathématiques : Michel Daudruy, Boris Lazar • Sciences et vie de la terre : Michel Chouzier • Sciences physiques : Odile Le Cann IEN-ET • Mathématiques : Joël Floricourt • Sciences et techniques industrielles : Michel Le Bihan, M. Brunel IEN PREMIER DEGRÉ • Dinan I : Dominique Bourget • Saint-Brieuc IV : Claude Tanguy • Landerneau : Catherine Gning • Questembert 2 : Muriel Nicot-Guillorel • Vannes 1 : Félix Chéreau • Fougères : Jean-Pierre Février • Rennes : Jean Hanry, adjoint de l’inspecteur d’académie - DSDEN • Montfort-sur-Meu : Michel Micossi IEN-IIO • Rennes, Inspection académique : Claire Engrand CÔTES-D’ARMOR Dinan, collège F. Broussais : Patrick Kerbellec Lamballe, lycée H. Avril : Guy Bossard Lannion, lycée F. Le Dantec : Claude Palabre Perros-Guirec, collège les Sept Iles : Laurence Riehl Plancœt, collège François de Chateaubriand : Laurence Gauvin Plérin, collège Jules Lequier : Jacques Prigent Pleumeur-Bodou, collège Paul Le Flem : Pascal Hervé Saint-Brieuc, collège Beaufeuillage : Jocelyne Cerino Saint-Brieuc, collège Croix Lambert : Leslie Navarre Saint-Brieuc, collège J. Macé : Bernard Philippe SEPTEMBRE 2001 CASU • Fougères, lycée Jean Guéhenno : François Guyomard • Quimper, lycée Yves Thépot : Jean-Marie Quentel • Rennes, lycée Ile-de-France : Josiane Gouezin • Rennes, rectorat : Marie-Josée Hélary • Rennes, Anne-de-Bretagne : Yvette Giner CONTACT Division des Personnels Administratifs Techniques et d'Encadrement (DIPATE) - Rectorat Tél. : 02 23 21 75 02 - Fax : 02 23 21 75 00 Mél : [email protected] Bilan des mouvements PERSONNELS ATOS Le mouvement 2001 des personnels ATOS se caractérise par un nombre globalement stable de demandes de mutation par rapport à l'an dernier. Le taux de satisfaction est supérieur à l'année 2000 chez les agents et adjoints en raison de la mise en place d'un mouvement unique. À l'inverse, on constate toujours une grande difficulté pour que les personnels de laboratoire puissent obtenir un de leurs vœux. Enfin, l'académie reste aussi attractive que l'an dernier avec un niveau de demandes d'entrées comparable. (1) SASU : secrétaire d’administration scolaire et universitaire. CORPS EFFECTIFS TAUX DE SATISFACTION Total Intra Inter Total Intra Inter Total 900 1 989 349 106 136 280 69 9 13 114 20 2 149 394 89 11 62 109 15 5 13 7 6 1 75 116 21 6 46 % 39 % 22% 56% 100 % 6% 30 % 50 % 50 % 29 % 24 % 55 % Ouvrier d’ent. et d’acc. 3 157 Ouvrier professionnel 1 172 Maître ouvrier 428 Agt technique de labo. 20 Aides laboratoires 202 Aides tech. de labo. 44 Agent de serv. tech. 18 Agent chef 41 602 235 57 2 19 7 0 3 154 57 32 0 15 2 2 1 756 292 89 2 34 9 2 4 184 65 20 0 3 1 0 0 11 9 5 0 1 0 0 0 195 74 25 0 4 1 0 0 31% 28% 35% 0% 16% 14% 0% 0% 7% 16 % 16 % 0% 7% 0% 0% 0% 26 % 25 % 28 % 0% 12 % 11 % 0% 0% 1419 412 1831 464 53 517 24% 19 % 22 % SASU (1) Adj/Agt Adm. Infirmières Assistantes sociales Total Division des Personnels Administratifs Tél. : 02 23 21 75 02 - Fax : 02 23 21 75 00 CANDIDATS MUTÉS Inter CONTACT Techniques et d'Encadrement (DIPATE) - Rectorat NOMBRE DE CANDIDATS Intra 8426 Tableaux des résultats du mouvement après CAPA. Voeux satisfaits uniquement sur des affectations à titre définitif. Les statistiques des résultats de mouvement nationaux de CASU, AASU, techniciens et médecins ne sont pas connus au 15/07/2001. Mél : [email protected] PERSONNELS D’ENSEIGNEMENT PARTICIPANTS – Parmi les 2 900 demandes de participation au mouvement intra-académique, 760 entrent par le mouvement interacadémique, dont 203 en tant que stagiaires en situation ou IUFM. – 768 candidats de l’académie obtiennent une nouvelle affectation. – 2/3 des enseignants entrant dans l’académie sont affectés dans un établissement, 1/3 dans une zone de remplacement. – Sur les 929 titulaires en zone de rempla- cement ayant participé au mouvement, 252 quittent leur affectation pour aller dans un établissement et 68 rejoignent une autre zone de remplacement. – 76 personnes sont nommées sur les 138 postes à exigences particulières offerts au mouvement. TAUX DE SATISFACTION – 69 % des personnels d’enseignement,d’éducation et d’orientation souhaitant muter obtiennent un de leurs cinq premiers vœux. AFFECTATION DES REMPLAÇANTS Commencées les 10 et 11 juillet 2001, les opérations d’affectation et de rattachement administratif des titulaires sur zone de remplacement et des maîtres auxiliaires garantis de réemploi se sont poursuivies les 23 et 24 août 2001. À l’issue de ces groupes de travail, un enseignant est affecté dans chaque classe. Les enseignants sont affectés à l’année sur des postes non pourvus dans le cadre du mouvement intra-académique ou sur des moyens provisoires. Ceux qui assurent les remplacements de courte et moyenne durée rejoignent leur établissement de rattachement le jour de la pré-rentrée. CONTACT Division des personnels enseignants (DPE) Rectorat Tél. : 02 23 21 78 07 - Fax : 02 23 21 78 00 Mél : [email protected] Prévisions d’effectifs publics et privés PREMIER DEGRÉ NIVEAU ÉCOLES PUBLIQUES Côtes-d’Armor Pré-élémentaire Élémentaire Total En Bretagne, les 2 782 écoles publiques et privées ont accueilli 312 635 élèves à la rentrée 2000, soit 476 élèves de plus par rapport à l’année précédente. Cette progression est liée à celle des effectifs de l’enseignement pré-élémentaire qui croissent de 1,9 % du fait de la reprise des naissances amorcée depuis 1995. À l’inverse, les effectifs de l’enseignement élémentaire baissent (- 1 %). Cependant, les évolutions géographiques ne sont pas uniformes. Deux départements voient leurs effectifs augmenter légèrement : l’Ille-et-Vilaine (+ 0,9 %) et le Morbihan (+ 0,1 %). En revanche, on enregistre une diminution dans les Côtes-d’Armor (- 0,4 %) et dans le Finistère (- 0,3 %). La prochaine rentrée devrait connaître une nouvelle augmentation des effectifs, soit 2 140 élèves supplémentaires. Cette prévision résulte de la poursuite de la hausse des effectifs dans l’enseignement pré-élémentaire (+ 1,5 %) combinée à un maintien des effectifs dans l’enseignement élémentaire (+ 0,1 %). En effet, l’arrivée de géné- Finistère Pré-élémentaire Élémentaire Total Ille-et-Vilaine Pré-élémentaire Élémentaire Total Morbihan Pré-élémentaire Élémentaire Total Académie Pré-élémentaire Élémentaire Total ÉCOLES PRIVÉES effectifs (1) effectifs prévus 2000/2001 2001/2002 en nombre 16 034 21 674 16 423 21 488 37 708 variation effectifs effectifs prévus en % 2000/2001 2001/2002 en nombre en % 389 -186 2,4 -0,9 6 905 10 412 7 028 10 394 123 -18 1,8 -0,2 37 911 203 0,5 17 317 17 422 105 0,6 24 164 32 897 24 318 32 658 154 -239 0,6 -0,7 13 150 19 567 13 226 19 433 76 -134 0,6 -0,7 57061 56 976 -85 -0,1 32 717 32 659 -58 -0,2 26 140 35 223 26 647 35 522 507 299 1,9 0,8 15 069 22 116 15 510 22 267 441 151 2,9 0,7 61 363 62 169 806 1,3 37 185 37 777 592 1,6 15 371 20 836 15 475 21 088 104 252 0,7 1,2 13 594 19 483 13 744 19 554 150 71 1,1 0,4 36 207 36 563 356 1,0 33 077 33 298 221 0,7 81 709 110 630 82 863 110 756 1 154 126 1,4 0,1 48 718 71 578 49 508 71 648 790 70 1,6 0,1 192 339 193 619 1 280 0,7 120 296 121 156 860 0,7 (1) en raison de la grève administrative des directeurs d’écoles, constat de la rentrée 2000 du secteur public estimé par les inspections académiques. rations de plus en plus nombreuses due à la hausse de la natalité depuis 1995 devrait commencer à compenser la diminution des effectifs en élémentaire. Par ailleurs, les évolutions seraient semblables dans les secteurs public et privé. 10 bloc notes / ◆ SEPTEMBRE 2001 variation CONTACT Service statistique du rectorat (SSR) Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96 Mél : [email protected] Prévisions d’effectifs publics et privés SECOND DEGRÉ, POST BAC NIVEAU ÉTABLISSEMENTS PUBLICS effectifs 2000/2001 ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS effectifs prévus variation 2001/2002 en nombre en % effectifs 2000/2001 effectifs prévus variation 2001/2002 en nombre en % Second degré Collèges + SEGPA Lycées professionnels Lycées 90 573 20 018 44 848 90 358 19 446 45 309 -215 - 572 461 -0,2 -2,9 1,0 64 272 16 298 29 475 63 406 15 801 29 305 -866 -497 -170 -1,3 -3,0 -0,6 Total 155 439 155 113 -326 -0,2 110 045 108 512 -1 533 -1,4 2 507 6 095 2 507 6 095 0 0 0 0 629 5 001 629 5 001 0 0 0 0 8 602 8 602 0 0 5 630 5 630 0 0 Enseignement postbac CPGE STS + autres Total La forte baisse des effectifs dans le 2nd degré se poursuit. Elle est essentiellement concentrée sur le secteur privé (- 1 533 élèves soit -1,4 %) alors que le secteur public est beaucoup moins touché (- 326 élèves soit - 0,2 %). Cette différence d’évolution au sein des deux secteurs se retrouve en collèges (- 215 élèves dans le public contre - 866 dans le privé) et en lycées (augmentation de 461 élèves dans le public et diminution de 170 élèves dans le privé). Par contre, la baisse des effectifs en lycée professionnel se perçoit tout autant dans le public (- 2,9 %) que le privé (-3,0 %). CONTACT Service statistique du rectorat (SSR) Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96 Mél : [email protected] Sciences et technologies de l’école au supérieur FORMER PLUS DE SCIENTIFIQUES L’orientation des élèves vers les filières scientifiques et technologiques doit être favorisée, dès l’école primaire et tout au long du parcours scolaire. Notre pays manque actuellement de scientifiques. Ce déficit s’explique par une érosion, lente mais régulière, des orientations des élèves vers les filières scientifiques et technologiques. La proportion de filles choisissant ces options est toujours largement inférieure à 50 %. C’est sans doute dans cette direction qu’il nous faut, plus particulièrement, accentuer nos efforts. Ceux-ci peuvent être déclinés à différents niveaux. À L’ÉCOLE Le plan de trois ans pour généraliser la rénovation de l’enseignement des sciences et de la technologie, en commençant par les élèves du cycle 3, doit être poursuivi. Il s’agit de favoriser au niveau des maîtres la diffusion des “fiches-connaissances” et des documents d’accompagnement des nouveaux programmes. L’amélioration des équipements doit être poursuivie et la mutualisation de ces moyens stimulée. Une politique volontariste de formation des professeurs des écoles et de liaison avec la classe de sixième doit être développée. AU COLLÈGE Il faut faire apparaître cette priorité dans les projets d’établissement en proposant, sur des thèmes scientifiques ou technologiques, des parcours pédagogiques diversifiés en cinquième, des travaux croisés en quatrième ou bien encore en anticipant, dès la rentrée 2001, l’organisation d’itinéraires de découverte sur la nature et le corps humain ou sur la création et les techniques. AU LYCÉE À la fin de la seconde, il faut encourager les élèves qui souhaitent s’orienter vers les filières scientifiques et technologiques par un CONTACT Michel Le Bellégard, IA-IPR Inspection pédagogique régionale - Rectorat Tél. : 02 23 21 77 98 - Fax : 02 23 21 74 00. Mél : [email protected] niveau d’exigence trop élevé. L’importance du travail personnel n’a pas à être surévaluée par rapport aux autres filières. Une action spécifique est à envisager à ce niveau auprès des jeunes filles. DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Pour entrer en section de technicien supérieur (STS), la priorité doit être donnée aux titulaires des baccalauréats technologiques. Une meilleure transition entre l’enseignement secondaire et l’Université doit être assurée en favorisant les échanges, par spécialité, entre les professeurs du cycle terminal des lycées et ceux du premier cycle universitaire. TENDANCES DES DÉCISIONS D’ORIENTATION Bilan établi à partir de 90 % des données statistiques pour les niveaux 6e et 4e ; 95 % des données pour le niveau 3e et la quasi exhaustivité des données pour le niveau seconde. À L'ISSUE DE LA 6e Les orientations sont stables : • taux d’admission en 5e : 88,6 % (88,5 % en 2000) ; • taux de redoublement : 10,7 % (10,8 % en 2000) ; Le taux de redoublement aura diminué de 2,7 points depuis 1997. progressé de 3,1 points en juin 2000) ; • Parallèlement, le taux d'admission en 2nde professionnelle augmente de 1,1 point et se situe à 24,9 % ; • le taux de redoublement est stable : 6,6 %. À L'ISSUE DE LA 4e À L'ISSUE DE LA SECONDE Comme en juin 2000 : • le taux d’admission en première diminue légèrement (- 0,4 point) et retrouve le niveau de 1998 : 78,3 % ; • Parallèlement, le taux de redoublement augmente de 0,4 point ; • le taux de réorientation en 2nde professionnelle est stable : 4,4 % ; La répartition des flux d'orientation dans les différentes séries de premières connaît quelques évolutions : • + 0,6 point pour la 1re S (+ 1,3 en 2000) ; • - 0,3 point pour la 1re L (- 0,4 en 2000) ; • - 0,7 point pour la 1re ES (stabilité en 2000). Peu d’évolution à ce niveau : • taux d'admission en 3e : 87 % ; soit 0,3 point de plus qu’en juin 2000. (+ 1 point depuis 1999) ; • taux de redoublement : 10,9 % soit (0,2 point de moins qu’en juin 2000). À L'ISSUE DE LA 3e CONTACT Une évolution qui infirme le constat de juin 2000 : • le taux d'admission en 2nde générale et technologique diminue de 0,9 point et s’établit à 65,2 % (il avait 11 bloc notes / ◆ Service académique d’information et d’orientation (SAIO) Tél. : 02 99 25 11 12 Fax : 02 99 25 11 18 Mél : [email protected] SEPTEMBRE 2001 LES RÉSULTATS DU BAC 2001 SÉRIES L ES S Total Bac général STI STL STT SMS HOT F11 Total Bac techn. Total Bac pro(*). TOTAL GÉNÉRAL Participants 2 757 3 821 6 609 13 187 2 205 282 4 527 1 189 103 22 8 328 4 471 25 986 Admis 88,0 % 84,1% 85,3% 85,5% 87,5% 84,2% 85,0% 89,0% 93,6% 91,7% 86,3% 86,2% 85,9% * résultats provisoires. En 2000, l’académie de Rennes se situait de manière assez exceptionnelle au premier rang des taux de réussite par académie aussi bien pour le bac général que pour le bac technologique. Cette année encore, notre académie se situe au premier rang des académies pour la réussite au bac général et technologique. 25 986 candidats ont obtenu leur baccalauréat cette année soit près de 1 800 de moins qu’en 2000. – Bac général : - 1 266 (- 8,8 %) – Bac technologique : - 588 (- 6,6 %) – Bac professionnel : + 75 (1,7 %) Le taux moyen de réussite subit un léger tassement par rapport aux excellents résultats de l’année dernière : – Bac général : - 0,8 % (de 86,3 % à 85,5 %) – Bac technologique : - 0,3 % (de 86,6 % à 86,3 %) – Bac professionnel : - 0,1 % (de 86,3 % à 86,2 %) LE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL Il comprend les séries Littéraire (L), Économique et Social (ES) et Scientifique (S). Forte diminution du nombre de candidats présentés (15 417 contre 16 738 en 2000) (-7,9 %). Les trois séries sont touchées : ES (- 6,7 %), L (-10,2 %) et S (-7,6 %). L’augmentation du taux de réussite en L (de 86,0 % à 88,0 %) permet de compenser en partie dans cette série la diminution du nombre de candidats. Mais la baisse du nombre d’admis reste malgré tout importante (242 soit - 8,1 %). Dans les deux autres séries, la diminution des candidats présentés alliée à la baisse des taux de réussite (de 86,9 % à 84,1 % pour la série ES et de 86,2 % à 85,3 % pour la série S) provoquent des diminutions du nombre de bacheliers conséquentes : - 406 (soit - 9,6 %) en ES et - 618 (soit - 8,6 %) en S. Quelle que soit la série, les filles réussissent mieux que les garçons. Toutes séries confondues, elles obtiennent un taux de réussite de 87,1 % supérieur de 3,6 points à celui des garçons (83,5 %). LE BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE : Il comprend les séries Sciences et Technologies Industrielles (STI), Sciences et Technologies de Laboratoire (STL), Sciences Médico-Sociales (SMS), Sciences et Technologies Tertiaires (STT), Techniques de la Musique et de la Danse (F11) et Hôtellerie (HOT). 9 648 candidats se sont présentés à l’examen du baccalauréat technologique soit 646 de moins (- 6,3 %) qu’en 2000. L’augmentation du taux de réussite en STI a permis de compenser en partie la diminution du nombre de candidats présentés (- 8,1 % de présentés et - 5,0 % d’admis). Il en est de même pour la série SMS (- 2,5 % de présentés et - 0,8 % d’admis). Par contre, les moins bons taux de réussite en STT et STL ont amplifié la diminution du nombre de bacheliers du seul fait de la baisse des candidats présentés : – en STT : - 6,3 % de présentés et - 8,5 % d’admis. – en STL : -11,1 % de présentés et - 14,8 % d’admis. Comme pour le bac général, les filles ont un taux de réussite global bien supérieur à celui des garçons (respectivement 87,8 % et 84,7 %). Seule la série Hôtellerie est plus favorable aux garçons (ce phénomène avait déjà été observé l’année dernière). La part des bacheliers technologiques sur l’ensemble des bacheliers généraux et technologiques continue de croître : 36,6 % en 1999, 38,1 % en 2000 et 38,7 % cette année. LE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL : L’effectif présenté continue d’augmenter : + 86 candidats (soit + 1,7 %). Le taux de réussite reste sensiblement le même (86,3 % en 2000 et 86,2 % en 2001). Dans le détail, les séries du domaine de la production améliorent leur taux de réussite de 2,1 points alors que celles du domaine des services baissent de près de 2 points. CONTACT Service statistique du rectorat (SSR) Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96 Mél : [email protected] bloc notes ◆ DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Debène RÉDACTEUR EN CHEF Jacky Le Gars RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE Nathalie Le Garjean ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Jean-Marc Lardoux (Service statistique du rectorat SSR), Roger Fetter, Michel Ertaud, Josiane Ballouard (IAIPR Vie scolaire), Lauro Capdevilla (IA-IPR Espagnol) Jacques Chapuis (délégué aux arts et à la culture), Gilbert Bottey (Service académique d’information et d’orientation - SAIO), Liliane Finez, Marie-Claude Desallangre (Division des personnels ATOS - DIPATE), Jean-Pierre Orhan (Délégation académique aux enseignements techniques - DAET), Michel Le Bellégard (IAIPR sciences de la vie et de la terre), Marcel André (chargé de mission enseignement supérieur), Daniel Carré (chargé de mission langues et cultures régionales), Françoise Le Corvec (Division de l’organisation scolaire - DOS), Maurice Guernalec (Service informatique académique - SERIA), Joël Lesueur (IA-IPR de lettres), Nicole Morfoisse (chargée de mission ressources humaines) - Bruno Wils (chargé de mission), Gérard Moreau, secrétaire général, Marie-Claire Garçon, secrétaire générale-adjointe, Claudine Madelaine, directrice des ressources humaines. PHOTOS : Nathalie Le Garjean, Tugdual Ruellan. RÉALISATION : Rectorat-Communication SITE INTERNET : www.ac-rennes.fr MÉL : [email protected] Rectorat d’Académie 96, rue d’Antrain CS 34415 35044 Rennes Cedex CONCEPTION MAQUETTE : Ikkon ILLUSTRATIONS : Nono, Schvartz IMPRESSION : Les Lices s.a. ISSN 1254-3640 L’ACADÉMIE EN QUELQUES CHIFFRES 61 800 salariés dont 48 150 enseignants 14 milliards de budget 682 700 élèves et étudiants • Premier degré : 312 600 élèves scolarisés dans 2 782 écoles (38,5 % dans le privé) – Pré-élémentaire : 130 400 – Élémentaire : 182 200 • Second degré : 266 000 élèves scolarisés dans 601 établissements (41,4 % dans le privé) – Collèges : 155 400 – Lycées généraux et technologiques : 74 300 – Lycées professionnels (LP) : 36 300 • Enseignement supérieur : 104 100 étudiants scolarisés sur 60 sites – Universités : 59 200 – Instituts universitaires de technologie (IUT) : 7 300 – Sections de techniciens supérieurs (STS) : 15 700 – Classes prépas : 3 300 – Autres : 18 600 33 847 diplômés du brevet national des collèges 25 986 bacheliers 32 500 diplômés de l’enseignement supérieur CONTACT Service statistique du rectorat (SSR) Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96 Mél : [email protected] ADRESSES UTILES RECTORAT 96, rue d’Antrain - 35044 Rennes Cedex Tél. : 02 23 21 77 77 - Fax : 02 23 21 73 05 Adresse Internet : http://www.ac-rennes.fr INSPECTIONS ACADÉMIQUES LES RÉSULTATS DU BREVET NATIONAL DES COLLÈGES ILLE-ET-VILAINE : 83,3 % TAUX DE RÉUSSITE ACADÉMIQUE : 84,6 % • collèges : 85,1 % • série technologique : 72,0 % • série professionnelle : 78,7 % 39 964 présents, 33 847 admis • collèges : 86,3 % (33 089 présents, 28 544 admis) • séries technologiques : 76,4 % (4 430 présents, 3 383 admis) • série professionnelle : 78,5 % (2 445 présents, 1 920 admis) MORBIHAN : 85,4 % • collèges : 87,1 % • série technologique : 75,4 % • série professionnelle : 79,8 % CÔTES-D’ARMOR : 84,7 % • collèges : 86,4 % • série technologique : 77,9 % • série professionnelle : 73,4 % Contacts • Service statistique du rectorat (SSR) Tél. : 02 23 21 73 86 - Fax : 02 23 21 75 96 Mél : [email protected] FINISTÈRE : 85,6 % • collèges : 86,7 % • série technologique : 80,2 % • série professionnelle : 79,7 % • Inspections académiques : Voir adresses ci-contre 12 bloc notes / ◆ SEPTEMBRE 2001 • Côtes-d’Armor : 6-8, Place du Champ de Mars BP 2369 - 22023 Saint-Brieuc Cedex 1 Tél. : 02 96 60 70 22 - Fax : 02 96 60 70 21 • Finistère : 1, boulevard du Finistère 29558 Quimper Cedex 9 Tél. : 02 98 98 98 98 - Fax : 02 98 98 98 00 • Ille-et-Vilaine : 1, Quai Dujardin 35031 Rennes Cedex Tél. : 02 99 25 10 20 - Fax : 02 99 25 10 13 • Morbihan : Cité administrative 13, avenue Saint Symphorien BP 506 - 56019 Vannes Cedex Tél. : 02 97 01 86 00 - Fax : 02 97 01 86 38 (Les sites Internet des inspections académiques sont accessibles à partir de l’adresse : www.ac-rennes.fr) UNIVERSITÉ DE BRETAGNE OCCIDENTALE 3, rue des Archives - BP 808 - 29285 Brest cedex Tél. : 02 98 01 60 20 - Fax : 02 98 01 60 01 http://www.univ-brest.fr UNIVERSITÉ DE BRETAGNE SUD • 4, rue Jean Zay - 56100 Lorient Tél. : 02 97 87 11 20 - Fax : 02 97 87 11 21 • Rue Yves Mainguy - 56000 Vannes Tél. : 02 97 68 16 20 - Fax : 02 97 68 16 39 http://www.univ-ubs.fr UNIVERSITÉ DE RENNES 1 2, rue du Thabor - 35065 Rennes cedex Tél. : 02 99 25 36 36 - Fax : 02 99 25 36 00 http://www.univ-rennes1.fr UNIVERSITÉ DE RENNES 2 HAUTE BRETAGNE Campus de Villejean 6, avenue Gaston Berger - 35043 Rennes cedex Tél. : 02 99 14 10 00 - Fax : 02 99 14 10 15 http://www.uhb.fr INSTITUT UNIVERSITAIRE DE FORMATION DES MAÎTRES (IUFM) 153, rue Saint-Malo - 35043 Rennes cedex Tél. : 02 99 54 64 44 - Fax : 02 99 54 64 00 http://www.bretagne.iufm.fr