papyrus n° 17
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papyrus n° 17
OSIRIS Réseau-Ville-Hôpital pour le V.I.H. Présidente: Mme M.F. BOUVET Secrétaire : Mme S. LOUIS Vice-Présidente : Mme le Dr H. MASSON Vice-Président : Mr J.Y. KERGUTUIL PAPYRUS N°17 Sommaire 1) Journée Mondiale contre le Sida, 1er décembre 2001. 2) Journée de formation du 17 mai 2001 sur les co-infections. 3) Séropositivité au VIH et Grossesse Médicalement Assistée pour les couples sérodifférents. 4) Stratégie d’interruptions programmées d’un traitement antirétroviral 5) Assemblée Générale d’OSIRIS FEVRIER 2001 OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Edito Voilà plus de 6 mois que Papyrus ne vous est pas parvenu ! Depuis le numéro de Juin 2001 qui vous avait annoncé des changements dans les postes de Présidence et de Coordination, d’autres transformations sont en cours : en voici quelques bribes. Depuis Août 2001, la coordination a été assurée par Virginie LEMARCHAND, mais, Virginie nous quitte pour travailler à plein temps dans une autre structure : merci à Virginie qui a participé activement à mettre en place de nouveaux projets pour le réseau. OSIRIS, comme toute association, vit, d’abord grâce à ses permanents, c’est à dire le secrétariat _ temps et la coordination _ temps. Ces temps de travail ne sont pas suffisants pour permettre de soutenir des projets conséquents ; c’est une difficulté qu’OSIRIS connaît depuis sa création. Depuis plusieurs années nous souhaitions un rapprochement avec le Réseau de St Germain en Laye : AVH 78 ; c’est maintenant chose « quasi-faite ». Soutenus par la DDASS, nos deux réseaux vont fusionner afin de mettre en commun : - nos savoir-faire - nos compétences - nos « forces vives », salariés, bénévoles et intervenants Une association, deux pôles d’action, une sur chaque site hospitalier Les Réseaux Ville-Hôpital ont été mis en place pour améliorer la prise en charge des personnes concernées par le VIH, les actions de prévention et d’information maintenant mieux assurées par des intervenants plus proches des populations, nous devons donc nous recentrer sur les patients directement confrontés à l’infection et pour certains à une coinfection VIH-Hépatite. L’Assemblée Générale du mercredi 6 février 2002 a réélu le même CA, le même bureau et de ce fait la même Présidente. J’aurais à charge dans les mois qui viennent de tourner la page du Réseau OSIRIS dans son fonctionnement actuel et de participer à la fusion avec AVH et donc à la création du nouveau Réseau Ville Hôpital de Poissy/St Germain en Laye. Des projets sont en cours, nous vous en ferons part, je l’espère très bientôt. Marie Françoise BOUVET Présidente d’OSIRIS, Psychologue OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Journée de formation du 17 mai 2001 sur les co-infections. Une personne co-infectée est une personne séropositive pour le VIH +/- le VHC +/- le VHB Plus d’un milliard de personnes exposées dont 350 millions porteurs chroniques de l’hépatite B et environ 170 millions porteurs de l’hépatite C dans le monde. En France sur les 200 000 porteurs estimés du VIH, 30% sont co-infectés avec le virus de l’hépatite C. Si pendant longtemps, chez les séropositifs VIH, les hépatites étaient apparues secondaires pour leur prise en charge, dorénavant avec l’avènement des différentes tri thérapies en 1996, dans la mesure où le VIH est devenu une maladie chronique pour le plus grand nombre des séropositifs VIH, il apparaît à tous important et même urgent de s’occuper des différentes hépatites chez les séropositifs VIH et notamment de l’hépatite C pour laquelle de nouveaux traitements paraissent apporter plein d’espoir. - Quand penser à une co-infection chez nos patients séropositif VIH ? Systématiquement même quand les transaminases sont normales. - Quel bilan pour l’hépatite C ? La charge virale (pcr) systématique, le génotype viral et la ponction biopsie hépatique(PBH) qui pour certains médecins, devrait aussi être systématique puisque dans plus de 30% des cas il n’y a pas de corrélation entre les signes anatomopathologique de la PBH, la symptomatologie et la biologie alors que c’est sur cette PBH et le génotype qu’une décision de traitement est prise avant tout. - Quel traitement pour l’hépatite C ? Bien sûr, l’arrêt de l’alcool ou, au mieux, sa maîtrise comme celle de toute autre forme d’addiction est une condition préalable. La poursuite d’une ou plusieurs addictions, notamment celle à l’héroïne, entraîne trop souvent une moins bonne prise en charge soit suite au comportement du patient soit du fait de la réticence des médecins à suivre et traiter ces patients dits « difficiles ». OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Sinon le traitement associant Interféron pegylé et Ribavirine apporterait un taux de succès estimé entre 25 et 50% en fonction du taux de cd4 et de la charge virale VIH, des études à suivre devant le confirmer. Ces études sont en cours et s’appuient sur les très bons résultats des bithérapies chez les patients porteurs du VHC seul qui sont de 42% pour les génotypes 1 et 82 % pour les génotypes 2 et 3 les plus fréquents en France. - Quel traitement pour l’hépatite B ? En prévention, n’oublions pas, avant tout, qu’il existe un vaccin de grande efficacité plus relative il est vrai chez les fortement immunodéprimés. Mais les indications de ce vaccin devraient être beaucoup plus clairement définies en terme de santé publique y compris dans la population générale. Par ailleurs il existe un traitement par Zeffix dosé à 100 mg qui est la même molécule que l’ Epivir ( 3TC) utilisé fréquemment dans le VIH mais à la dose plus forte de 150 mg x 2/jour). A ce jour donc pour nos patients co-infectés, plusieurs questions en terme de stratégie thérapeutique peuvent se poser : - premièrement; quel traitement favoriser en priorité, celui de l’hépatite C, de l’hépatite B ou du VIH ? - deuxièmement; quelles associations de traitement chez les co-infectés ? Certes la décision n’est pas toujours très simple et celle ci reste l’affaire des spécialistes. Ceux-ci apprennent donc nouvellement à travailler en étroite collaboration sur des patients déjà très médicalisés et médicamentés et qui vont l’être un peu plus car ils nous semblent difficile d’accepter que nos patients co-infectés meurent plus aujourd’hui du VHC que du VIH. C’est sûrement aussi une des raisons pour laquelle de nombreux réseaux VIH s’associent aux plus récents réseaux VHC et, pour certains, deviennent simplement des réseaux VIH/VHC. Eux-mêmes commençant à se rapprocher des très nouveaux réseaux d’addictologie. Redécouvrions nous la prise en charge globale du patient ? et alors qui sera le référent du patient ? Pourquoi pas son médecin généraliste habitué à une prise en charge globale du patient qui retrouverait par-là même un tout premier rôle dans le système de soins ? Alors, de par ces collaborations entre tous, les soins apportés à ces patients co-infectés ne pourraient qu’être meilleurs même pour cette catégorie de patients réputés « difficiles ». Dr F. CORDONNIER Médecin Généraliste Attaché de consultation CHI Poissy OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Séropositivité au VIH et Grossesse Médicalement Assistée pour les Couples Sérodifférents Au-delà de la singularité de chaque couple, on retrouve, le plus souvent, dans l’histoire de chacun, différents moments clés tels : le premier instant de la rencontre et de la découverte de l’autre, puis le désir d’une union et/ou d’une vie commune et enfin le désir d’avoir un enfant, désir légitime, impérieux, nécessaire. Victor Hugo a écrit: « Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’aime, Frères, parents, amis et ennemis même, Dans le mal triomphants, De jamais voir, Seigneur ! l’été sans fleurs vermeilles, la cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, la maison sans enfants ! » extrait de (Lorsque l’enfant paraît ). Le désir d’enfant met en jeu à la fois le désir du couple, en tant qu’un enfant peut représenter l’accomplissement d’une vie à deux, mais aussi le désir de chacun des partenaires, renvoyé ici à sa propre histoire et à sa position subjective face à son désir parental. Avoir un enfant prend, pour le couple, le sens d’une continuité et pour chacun, le sens d’une perpétuation de soi. Or, qu’en est-il de cette envie d’enfant, de ce besoin de transmettre la vie et l’amour, quant au sein du couple l’un des deux partenaires est séropositif au VIH ? Comment concilier désir de grossesse, envie de maternité, et de paternité, quand le couple est confronté à la maladie et au risque de transmission du VIH ? En Décembre 2000, un article consacré, dans la revue EATN (European Aids Treatment News), à la question de l’aide à la procréation, revient sur la difficulté rencontrée par les couples sérodifférents dans leur désir de devenir parents. Souvent nous dit-on, quand ces couples demandent un avis ou une aide médicale, on leur conseille de renoncer à leur désir d’enfant, et cela à cause du risque d’infection pour le partenaire séronégatif et/ou pour le bébé à venir. Or, il s’avère que dans les cas où seul l’homme est séropositif au VIH, les résultats des dix dernières années montrent qu’il est possible de recourir à des techniques spécifiques comme celles qui consistent à séparer les spermatocytes des particules infectieuses du sperme pour transférer le sperme ainsi traité par différentes méthodes d’aide à la procréation. De telles méthodes réduisent le risque d’infection. La question est différemment posée dans les cas où c’est la femme qui est séropositive au VIH. En décembre 2000, le bilan était de constater que, au niveau européen, l’aide à la procréation était rarement proposée aux couples où la femme était séropositive au VIH. Presque un an plus tard, Corinne Taéron du journal du SIDA et de la démocratie sanitaire, (septembre 2001, octobre 2001) revient sur cette question de l’Aide médicale à la procréation ( AMP) dans deux articles. OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Ainsi, en France, depuis la publication au Journal Officiel de l’arrêté ministériel du 10 mai 2001, les couples dont l’homme est séropositif au VIH et la femme séronégative et les couples dont la femme est séropositive au VIH mais présente des problèmes de fertilité, peuvent s’adresser à l’un des centres agréés à l’exercice de l’AMP ; et ce, en dehors de tout protocole de recherche. La démarche est indiquée : « soit pour réduire le risque de contamination du conjoint, par la pratique d’inséminations, soit pour prendre en charge une infertilité du couple ». Deux solutions leur sont offertes: l’insémination artificielle et la technique de fécondation in vitro (FIV) par micro-injection d’un spermatozoïde dans l’ovocyte (ICSI). Pour pouvoir bénéficier de ces techniques, différents critères virologiques sont nécessaires : la femme (ou l’homme) séropositif au VIH doit attester d’un suivi médical régulier et présenter un stade d’infection non évolutif, sans développement d’infections opportunistes au moment de la demande de prise en charge. Aujourd’hui, une femme séropositive au VIH peut donc envisager une maternité et la possibilité de mener une grossesse à terme. Il est bon de rappeler qu’il y a 6-7 ans, il était presque toujours conseillé une interruption de grossesse en raison du risque élevé de transmission. Il est à noter qu’au cœur de ce sujet, le Conseil national du sida (CNS) a d’ailleurs entamé une réflexion sur cette question et doit publier un avis prochainement. Toutefois, il reste que, si les questions d’ordre médical et éthique semblent évoluer vers l’acceptation sociale de concilier VIH et grossesse, très peu de services hospitaliers ont encore, à ce jour, les moyens d’assurer une telle prise en charge : impératifs d’ordre financier, matériel et humain. Pour les couples qui ont la chance d’avoir accès à leur désir d’enfant, le soutien psychologique demeure essentiel. L’association « Dessine-moi un mouton » montre l’importance de mettre en place un suivi des femmes enceintes, avec un accompagnement médical, psychologique et social. Comme pour tout couple, il est important d’être accompagné par des professionnels dans l’attente de cet enfant, à la différence près qu’ici, cette attente est, peut-être, encore plus empreinte d’inquiétude. Une nouvelle fois, la crainte de la maladie vient se heurter au désir des futurs parents, et vient s’immiscer dans le lien naissant à l’enfant. Les connaissances médicales et les traitements actuellement disponibles permettent de réduire le risque de transmission du virus de la mère à l’enfant ; risque qui est passé en quelques années de 25% à moins de 2 %. On sait que la majorité des cas de transmissions du virus à l’enfant survient dans les derniers jours de la grossesse ou de l’accouchement (70 à 80 %) et que seule la césarienne programmée a prouvé, jusqu’à présent, un effet protecteur contre la transmission mère-enfant du VIH. La prévention reste de mise. Aussi, l’allaitement maternel est proscrit, de par le fait que le VIH est excrété dans le lait. De la même façon, le suivi de la grossesse est essentiel dans la prise et le réajustement du traitement. En effet, s’il est désormais établi que le VIH n’entrave, ni le cours de la grossesse, ni le développement fœtal ; la médecine ne possède pas encore actuellement les réponses concernant le risque pour l’enfant de développer une pathologie liée aux antirétroviraux administrés à la mère pendant sa grossesse. OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Si les progrès médicaux peuvent être signes d’espoir pour de nombreux couples désireux d’être parents, malheureusement cette situation souligne une nouvelle fois l’inégalité existant entre les pays, dits développés, et les autres. A ce jour, une grande part des enfants qui naissent infectés vivent dans des pays qui n’ont pas les moyens de mettre en œuvre de telles stratégies de prévention et seules les mères des pays développés peuvent bénéficier de telles avancées. Virginie LEMARCHAND Coordinatrice OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Journée Mondiale Contre le SIDA Le 1er décembre 2001 a eu lieu la 14éme Journée Mondiale de Lutte Contre le Sida. A cette occasion, OSIRIS a participé à différents évènements et a organisé un stand d’information et de prévention : - Le stand du 30 novembre 2001 : Nous avions décidé de mettre en place une action de prévention et d’information ; action par laquelle nous espérions obtenir un impact important auprès du public. C’est avec cet objectif que le Vendredi 30 Novembre 2001, nous avons installé un stand dans le hall central de l’Hôpital général de Poissy en partenariat avec le laboratoire ABBOTT représentée par Mme CHEMLA, pharmacienne. Prévention, information, communication ont été les mots-clés de cette initiative. Au cours de cette journée, nous nous sommes efforcés de répondre au mieux à l’attente du public, en quête d’information, de documentation ou tout simplement de dialogue. Le bilan est plutôt positif et sans doute ce genre d’intervention sera-t-il reconduit l’année prochaine. - Table ronde à la Maison Centrale de Poissy : En novembre 2001, Marie-Françoise BOUVET a participé à une Table Ronde autour de laquelle se trouvait des médecins, des représentants de AIDES et des détenus. Journaliste pour une journée, les détenus ont dirigé le débat autour de questions sur le VIH, le Sida et la prévention. Cette table ronde a été filmée par des « cameraman détenus » et la vidéo obtenue devait passer dans le circuit intérieur de la centrale à plusieurs reprises. - Emission Radio Vexin : En décembre 2001, Monsieur LESIEUR nous a contacté pour nous demander de participer à une émission de radio Vexin. Ayant du être reporté, l’émission a finalement eu lieu le 26 janvier 2002. Marie-Françoise BOUVET et Hélène MASSON ont pris part à une émission débat, sur le VIH, et plus particulièrement sur le quotidien des patients VIH. L’accent a été porté sur la nécessité de l’intégration de ces patients dans la société, et sur la lutte contre toute discrimination. Equipe d’OSIRIS OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Assemblée Générale d’OSIRIS ETAIENT PRESENTS : ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ M.F BOUVET Présidente – Psychologue secteur IV S. LOUIS Secrétaire d’OSIRIS – Cadre Infirmier Secteur IV H. MASSON – Présidente Adjointe, Praticien Hospitalier J.Y KERGUTUIL – Président Adjoint, Infirmier Libéral F. CORDONNIER – Médecin Généraliste – attaché de consultation C. STRENTZ – Comptable V. LEMARCHAND – Coordinatrice C. STRENTZ – Psychologue M. FOUQUE – Assistante Sociale E. CHABIN – Biologiste Ville-Hôpital J. COLAS – Kinésithérapeute F. VERCAMBRE – Educatrice Spécialisée M. AUCHERES – Secrétaire Médicale EXCUSES : ♦ Mme DUMES – Coordinatrice d’AVH 78 ♦ Mme BUORS – Chargé de Mission à Ami-Jeunesse ♦ Mme DUGLEUX – Médecin Inspecteur de la DDASS AVAIENT DONNE POUVOIR : ♦ Mme HERBAUT – Surveillante Chef au 5éme D (pouvoir donné à Mme BOUVET) ♦ Mme MASSON (pouvoir donné au Docteur MASSON) ♦ Mme MORGANTI – Secrétaire Médicale (pouvoir donné à Mr KERGUTUIL) Le Quorum étant atteint, Madame Marie-Françoise BOUVET, Présidente, ouvre la séance. OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] I- Rapport Moral, Rapport d'Activité : Déménagement du bureau d’OSIRIS au 2éme étage du Centre Clinique de Psychothérapie. Achat de meubles et de nouveau matériel informatique pour une meilleure organisation. Installation de présentoirs dans plusieurs services de l’hôpital de Poissy afin d’informer sur divers sujets comme : l’alcool, le tabac, les hépatites, les drogues, le sida, les vaccinations… Rencontres avec la Mission Locale de Poissy, les Maisons de Quartiers et les infirmières des lycées de Poissy afin de travailler sur des projets d’actions d’informations et de préventions, auprès des jeunes autour de la sexualité et sur leurs interrogations dégagées lors des résultats du questionnaire (Hélène MASSON, Céline STRENTZ, Marie-Françoise BOUVET, Myriam AUCHERES) Participation d’OSIRIS aux réunions de l’Amicale des Réseaux (Sylviane LOUIS, Myriam AUCHERES) et parution au 1er trimestre 2001 de l’Annuaire des Réseaux des Yvelines. Participation de Céline STRENTZ, Jean Yves KERGUTUIL et de François CORDONNIER à la soirée « sexualité et drogues » organisée par la Maison de Quartier de St Exupéry à Poissy le 18 mai 2001. Rencontre d’Hélène MASSON et de Myriam AUCHERES avec le PAJ (Point Accueil Jeunesse) de Chambourcy le 22 mai 2001 pour travailler sur la soirée qu’organisaient les jeunes du quartier sur la prévention et l’information en rapport avec la sexualité (les 1er rapports, la contraception…) Journée de formation sur le SIDA animée par Hélène MASSON auprès de la Mission locale et des Maisons de Quartiers le 31 mai. Départ de la coordinatrice Céline STRENTZ en juin 2001 qui a été remplacée au mois de juillet par Virginie LEMARCHAND Participation de Myriam AUCHERES au stage intitulé « conduire des actions de prévention avec des jeunes sur des questions liées à la sexualité et à l’usage de drogues » organisé par le CRIPS L’équipe OSIRIS s’est réunie régulièrement une fois par mois tout au long de l’année OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Participation de Martine FOUQUE Assistante Sociale à un groupe de travail à la DDASS sur l’avenir de la prise en charge médico-sociale des patients touchés par le VIH. Intervention de Marie-Françoise BOUVET à l’association Aide à l’Emploi de Chanteloup les Vignes. Participation à la formation de chargés d’insertion professionnelle La journée Mondiale contre le Sida du 1er décembre 2001 a mobilisé OSIRIS : - pour un stand d’information le 30 novembre 2001 toute la journée dans le hall central de l’hôpital général (équipe OSIRIS) pour une participation à une Table Ronde avec la Mairie d’Aubergenville pour une participation à une Table Ronde à la Maison Centrale de Poissy (Marie Françoise BOUVET) Pour un débat sur la Radio des Mureaux effectué le 26 janvier 2002 (Hélène MASSON et Marie-Françoise BOUVET) Rencontre de Mlle LEMARCHAND avec Ami Jeunesse. Elle a visité toutes les Maisons de Quartier de Poissy. La direction d’Ami Jeunesse nous a fait part de son envie de travailler avec nous sur les besoins des jeunes au niveau de l’information et de la prévention. L’équipe désire également discuter des problèmes ou des interrogations qu’elle peut rencontrer avec les adolescents. Publication de Papyrus Mise à jour complète du Mailing d’OSIRIS et modification au goût du jour de la plaquette OSIRIS Rencontre avec l’équipe d’AVH pour l’élaboration d’une prochaine collaboration OSIRIS/AVH II- Rapport Financier : On voit apparaître en recette l'ensemble des subventions qui s'élèvent à 52 860,82 F. L'avance de trésorerie à AVH pour la journée des réseaux n'a pas été remboursée par la DDASS. OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] - Montants des recettes : Subventions Cotisations Interêts Livret Recettes Caisse Autres Produits TOTAL 46 400,00 F 4 499,98 F 1 899,00 F 60,00 F 1,84 F 52 860,82 F - Montants des dépenses : Frais de fonctionnement Formation, prévention Autres Charges TOTAL 76 548,37 F 30 704,97F 2 557,76 F 109 811,10 F Ce qui nous donne pour l'exercice 2001 les résultats suivants : Solde au 31.12.2000 Recettes 148 200,54 F 52 860,82 F TOTAL : 201 061,36 F Dépenses 109 811 10F Solde au 31.12.2001 Ce solde est réparti : - Compte courant : - livret -Caisse 91 250,26 F TOTAL : 91 250,26 F 31 197,60 F 59 746,66 F 306,00 F OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] III- Adhérents : Nous sommes pour ce début d'année 2001, 15 adhérents à OSIRIS. Après lecture du rapport d'activité et financier nous procédons à l'élection du nouveau Bureau. IV- Election du Bureau : PRESIDENT : Madame Marie-Françoise BOUVET Psychologue SECRETAIRE : Madame Sylviane LOUIS Cadre supérieur, secteur IV VICE-PRESIDENTE : Madame Hélène MASSON Praticien Hospitalier VICE-PRESIDENT : Monsieur Jean-Yves KERGUTUIL Infirmier Libéraux TRESORIER : Monsieur Christophe STRENTZ Comptable ♦ Tous les membres du Bureau sont élus à l'unanimité ♦ Ce Bureau prévoit de se réunir pour faire le point sur les questions soulevées au cours de l'Assemblée Générale (Objectifs, Projets et Devenir). ♦ La séance est levée à 23 h 30. OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] V- Les projets : Fusion avec AVH 78 et création d’une nouvelle association avec deux pôles d’interventions un à Poissy et l’autre à St Germain En Laye. Accueil thérapeutique pour deux patients VIH désinsérés sociaux afin de faire une transition vers un appartement associatif voire un logement individuel. Création d’un appartement associatif relais pour quatre patients en collaboration avec des associations caritatives locales. Travailler autour des mécanismes psychiques devant les risques de chacun en mettant en place une soirée thématique dont le but est de décentrer la prévention du Sida sur un questionnement autour de la sexualité humaine (intervenants pressentis Dr CYRULNIK et Mr ANATRELLA..) Développer des actions d’information et de prévention autour de la sexualité et du sida, auprès des maisons de quartiers de Poissy (Ami-Jeunnesse) Equipe d’OSIRIS OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Interruptions programmées dans le cadre de la stratégie thérapeutique Pour les patients qui souhaitent interrompre leur traitement, souvent par lassitude générale vis à vis des traitements au long cours, on ne peut que conseiller l'amélioration du dialogue médecin-patient pour discerner la ou les cause(s) : effets secondaires devenus insupportables ? Contrainte des prises ? et un soutien à l'observance (soutien psychologique ; aménagement : allègement ou substitution d'une molécule par une autre). Si l'arrêt du traitement est la seule solution il faut prendre en compte une éventuelle angoisse de l'arrêt et en tous les cas continuer le suivi (clinique et paramètres immunovirologiques que sont les T4 et la charge virale). Les stratégies d'interruption programmées ne sont à l'heure actuelle qu'une voie de recherche et ne devraient se concevoir que dans le cadre d'essais cliniques, il y a alors deux grands cas de figure : - soit les patients sont en succès thérapeutique (c'est à dire > 500 T4 et charge virale indétectable) et on essaie de stimuler leurs défenses immunitaires par plusieurs interruptions programmées associées à une immunothérapie non spécifique (interleukine 2, interféron…) ou spécifique (vaccination thérapeutique). - soit les patients sont en impasse thérapeutique ; l'arrêt est alors proposé pour essayer d'obtenir la réapparition dans l'organisme du patient des virus sensibles aux médicaments et l'on proposera alors une mégathérapie (au moins 5 médicaments). Inconvénients et risques de l'arrêt : Environ une semaine à un mois après l'arrêt de traitement la charge virale augmente (parfois de façon considérable) puis diminue et se stabilise. En quelques semaines peuvent apparaître des symptômes cliniques identiques à ceux qu suivent la contamination (température, fatigue) Le vrai risque de l'arrêt c'est la baisse importante et rapide des T4, qui peut, surtout chez les personnes qui, à un moment de leur histoire ont eu un nombre de T4 très bas, nécessite la réintroduction de la prophylaxie (< 200 T4) . On represcrit alors le BACTRIM, s'il n'y a pas d'antécédent d'allergie mais ont n'est pas à l'abri d'un phénomène allergique (même s'il avait été bien supporté la 1er fois). Le BACTRIM ne protège pas à 100 % de la pneumocystose et de la toxoplasmose et ne protège pas des autres infections opportunistes que sont le CMV micro-organismes et les mycobactéries. OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected] Avantages de l’arrêt : - La libération des contraintes de prises. - La disparition secondaires. - La réemergence d’une population virale majoritairement sensible aux molécules disponibles. pas toujours constante d’ailleurs (atrophie) des effets En conclusion, les arrêts de traitement antirétroviraux né se conçoivent actuellement : - soit associés à une alternative par traitements immunologiques (stimuler les défenses immunitaires naturelles contre l’infection virale). - soit temporairement avant de déclencher « l’artillerie lourde » (mégathérapie) Et, de même que la mise en route du traitement nécessite un soutien psychologue de même, les propositions d’arrêt de traitement ne doivent pas être banalisées. Docteur Hélène MASSON Praticien Hospitalier / vice-Présidente OSIRIS - Réseau Ville Hôpital Centre Clinique de Psychothérapie (2éme étage) 10 rue du Champ Gaillard 78303 Poissy Cedex : 01.39.27.53.32 Fax : 01.39.27.53.32 E.Mail :[email protected]