25|05-02|06|2012 LE LOW BUDGET FESTIVAL PARLE…FRANCAIS
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25|05-02|06|2012 LE LOW BUDGET FESTIVAL PARLE…FRANCAIS
25|05-02|06|2012 LE LOW BUDGET FESTIVAL PARLE…FRANCAIS ! Fondation Michalis Cacoyannis – Garage Le www.tospirto.net et l’Institut français de Grèce se rencontrent a la Fondation Michalis Cacoyannis pour nous rappeler que le théâtre est porteur d’une vision et d’un langage universels. Trois nouvelles pièces françaises, traduites en grec, montées par trois jeunes metteurs en scène grecs a la Fondation M. Cacoyannis et présentées pendant neuf jours au public athénien. Tarif unique : 10 € 206, rue Pireos (pres de la rue Chamosternas), Tavros Τ 210 341 8550 www.tospirto.net 25, 26 & 27|05, 20.00 DAVID LESCOT L’auteur Né en 1971, David Lescot est auteur, metteur en scène et musicien. Son écriture comme son travail scénique cherchent à mêler au théâtre des formes non dramatiques, en particulier la musique. Il obtient en 2008 le prix Nouveau Talent de la SACD, et le Grand Prix de littérature dramatique pour L’Européenne. Il interprète lui-même son texte La Commission centrale de l’Enfance, et obtient en 2009 le Molière de la Révélation théâtrale. Artiste associé au Théâtre de la Ville a Paris, il participe aussi à de nombreux festivals. Ses textes sont publiés aux Editions Actes Sud-Papiers, et traduits et joués en différentes langues (anglais, allemand, portugais, espagnol). La pièce Un homme en faillite (France) Éditions Actes-Sud, 2007 Mise en scène : Vassilis Mavrogeorgiou Assistante mise en scène : Marina Kanellopoulou Traduction : Maria Efstathiadis Musique : Aristotelis Rigas Décors : Cleopatra Katsali Avec : Nikos Orfanos, Stergios Nenes, Danaé Epithymiadi L’histoire d’Un Homme en faillite sera celle d’un individu, parvenu à la moitié de son existence, et amené a se dépouiller de tout ce qu’il possède afin de continuer à vivre. Il est question ici de consommation et de dettes, de « deuxième chance », c’est-à-dire de Renaissance, question aussi « d’accidents de la vie », dont on dit qu’ils sont les principaux facteurs de surendettement. Rendu à sa nudité, progressivement prive de tout, l’homme doit inventer la nouvelle existence qui s’offre a lui. Regagner ce qu’il a perdu, ou apprendre à vivre sans. Il lui reste néanmoins un ultime allié dans sa solitude : un assez mauvais livre, un roman de science-fiction, L’Homme qui rétrécit, qu’il utilise comme manuel d'éthique. C’est le récit d’un homme dont la taille diminue inexplicablement de trois millimètres par jour, qui doit faire face à une inéluctable désocialisation, et s’adapter à un environnement de plus en plus hostile et menaçant. Identifiant son sort à celui de l’homme qui rétrécit, l’homme en faillite en vient lui aussi à organiser sa survie en tenant compte de son nouvel état. « L’idée d’Un Homme en faillite est née des débats récents portant sur la question de la procédure de « rétablissement personnel » Cette mesure, avec liquidation judiciaire, permet aux personnes frappées par le surendettement de solder leurs dettes en liquidant la totalité de leurs biens personnels. Mise en scène a la Comédie de Reims et au Théâtre de la Ville de Paris en 2007, la pièce a obtenu le Prix du Syndicat national de la critique de la meilleure création en langue française. Le metteur en scène Né en 1979, Vassilis Mavrogeorgiou est dramaturge, metteur en scène et comédien. Après des études de théâtre a l’école Archi de Nelly Karella, il participe en tant qu’acteur a de nombreuses représentations théâtrales, mises en scène entre autres par Dalianis et Moschopoulos. Le cafard, qu’il écrit et met en scène sur la scène du Théâtre national et au théâtre de Neos Kosmos en 2004, fait l’unanimité du public et des critiques. La piece a été représentée plus de 600 fois en Grèce et a Chypre jusqu’a l’été 2011. 28, 29 & 30|05, 20.00 FABRICE MELQUIOT L’auteur Né a Modane en 1972, en Savoie, Fabrice Melquiot commence à travailler comme acteur au sein de la compagnie Millefontaines dirigée par Emmanuel Demarcy-Mota. Il obtient en 2003 le prix SACD de la meilleure pièce radiophonique, le prix Jean-Jacques Gauthier du Figaro et deux récompenses du Syndicat national de la critique pour Le Diable en partage. Remarquable par sa phrase courte et son sens de l'ellipse, posant pièce après pièce la question du mal sans jamais s'enfermer dans la limite d'un sujet unique ou d'un théâtre réaliste, ce jeune auteur débordant d'énergie est membre du collectif artistique de la Comédie de Reims, dirigée actuellement par Ludovic Lagarde. Il reçoit en 2008 le Prix Théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son oeuvre. Fabrice Melquiot vient d'être nommé a la direction du Théâtre Am Stram Gram de Genève, il prendra ses fonctions à l'été 2012. La pièce Ma vie de chandelle (France) L’Arche éditeur, 2004 Mise en scène : Elli Papakonstantinou Traduction : Dimitris Filias Scénographie : Alexandra Siafkou, Telis Karananos Eclairage : Adrian Freeling Musique : Tilemachos Moussas Chorégraphie : Pauline Huguet Avec : Aggelos Kalinoglou, Anastassia Katsinavaki, Alkis Zoupas Un homme et une femme dans une sorte de lit qu'ils partagent. Un autre homme dans un coin, témoin anachronique du quotidien de ce couple. Un étrange ménage à trois ou « l'amant » observe avec envie l'existence amoureuse d'un couple ordinaire. Étrange parce que cet intrus est homme de spectacle, rompu aux lois de la mise en scène, du rythme calculé et du rebondissement opportun. Insensiblement, et malgré ses promesses initiales, ce maître de cérémonie, comme galvanise par la présence réelle des spectateurs dans la salle, va dénaturer la vie de ses « partenaires » : d'abord en nous dévoilant les scènes à venir, démasquant ainsi la « mécanique du quotidien », puis en dictant les scènes à jouer, réécrivant ainsi une « version scénique » de leur existence, enfin en la mettant en scène, en la pliant entièrement aux lois supposées de la représentation, en orchestrant effets de manches et coups de théâtre, en poussant ces « acteurs » malgré eux dans leurs derniers retranchements. Le vertige s'achèvera sur une scène devenue champ de bataille, vidant la querelle entre art et réalité, ou plutôt entre une forme d'art et une forme de réel également pervertis, l'un par les lois du spectacle, l'autre par la force des habitudes. (Source: www.theatre-contemporain.net) Le metteur en scène Née à Athènes, Elli Papakonstantinou étudie le théâtre à l’Ecole des Beaux-Arts de Thessalonique et la mise en scène au Royal Holloway, University of London. En tant que metteur en scène, elle travaille en Grande-Bretagne pour le Festival d’Edinburgh en 1997, 1999 et en 2002, l’Opéra du Caire, des théâtres du West End et Off-West End de Londres, et en Grèce. Elle est lauréate du 1er Prix du Festival d’Edinburgh en 1997 et du Fulbright Award en 2000. 31|05 & 01-02|06, 20.00 REMI DE VOS L’auteur Né en 1963 a Dunkerque, Remi De Vos s'installe à Paris et suit des cours de théâtre, tout en vivant de petits boulots : ambulancier, gardien de nuit, ouvrier dans la métallurgie, déménageur... En 1993, Remi De Vos s'engage dans la voie de l'écriture dramatique et obtient la bourse Beaumarchais. En 1997, il participe à l'écriture d’André le magnifique avec les acteurs du spectacle, récompensé par de nombreux Molières : meilleur auteur, meilleur spectacle de création, meilleure pièce comique, révélation masculine, révélation féminine... La pièce Jusqu’à ce que la mort nous sépare (France) Éditions Actes-Sud, 2004 Mise en scène : Yorgos Karamichos Traduction : Dimitris Filias Decors: Areti Moustaka Costumes : Christina Panopoulou Éclairage : Dimitris Nasiakos Avec : Filareti Komninou, Orpheas Avgoustidis, Marlene Saiti Jusqu’à ce que la mort nous sépare est une histoire de famille. Celle d’un fils qui revient chez sa mère après plusieurs années d’absence, l’urne contenant les cendres encore tièdes de son aïeule sous le bras. Griefs réciproques, incidents… les retrouvailles s’annoncent difficiles. Pour ce jeune célibataire bobo-urbain, ce retour le prend au piège de la toute puissance des femmes: sa mère d’abord, mante religieuse envahissante, son amour platonique de jeunesse ensuite, qui semble bien l’avoir attendu… Son portable à la main comme planche de salut, Simon ne cesse d’envoyer des messages de détresse à tous ses collègues de bureau… inventant finalement luimême l’histoire à laquelle il avait toujours voulu échapper ! « La pièce parle d’amour, de mort et du temps qui passe (n’ayant, somme toute, pas d’autre alternative). Il y est aussi question de mensonge, de haine, de désir et de folie. D’autres choses encore sans doute (…) » – Remi de Vos Nouvelle création en résidence au CDDB – Théâtre de Lorient, Jusqu’à ce que la mort nous sépare a été présentée au public en octobre 2006, puis à Paris au théâtre du Rond-Point. (Source : www.theatre-contemporain.net) Le metteur en scène Né en 1974, Yorgos Karamichos grandit à Veroia. Diplômé de l’Universite Ionienne en Histoire, il a étudié à l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre national de Grèce. Après une longue carrière théâtrale il connaît la notoriété grâce au cinéma et à la télévision.