Plan Comptable de la Banque Centrale

Transcription

REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET
SECRETARIAT GENERAL
Conseil Supérieur de la Comptabilité (CSC)
_____________________________________________________
Ordre des Experts
Institut National
Banque Centrale
Comptables et Financiers
de la Statistique
de Madagascar
de Madagascar
(INSTAT)
(BCM)
(OECFM)
__________________ __________________ __________________
PLAN COMPTABLE
DE LA BANQUE CENTRALE
(P.C.B.C.)
COHERENT AVEC LES NORMES COMPTABLES
INTERNATIONALES (IAS/IFRS)
Arrêté n° 20469/2004 du 27 Octobre 2004
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana - Fahafahana - Fandrosoana
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET
SECRETARIAT GENERAL
Conseil Supérieur de la Comptabilité (CSC)
_____________________________________________________
Ordre des Experts
Institut National
Banque Centrale
Comptables et Financiers
de la Statistique
de Madagascar
de Madagascar
(INSTAT)
(BCM)
(OECFM)
__________________ __________________ __________________
PLAN COMPTABLE
DE LA BANQUE CENTRALE
(P.C.B.C.)
COHERENT AVEC LES NORMES COMPTABLES
INTERNATIONALES (IAS/IFRS)
Arrêté n° 20469/2004 du 27 Octobre 2004
SOMMAIRE
PREMIERE PARTIE :
CADRE CONCEPTUEL, ETATS FINANCIERS, REGLES
DE COMPTABILISATION ET D'EVALUATION
Page
TITRE I : CADRE CONCEPTUEL ............................................................2
CHAPITRE 1 : DEFINITIONS, CADRE CONCEPTUEL, ETATS
FINANCIERS, CHAMP D'APPLICATION ET
UTILISATEURS ..........................................................2
Section 1 : Définitions......................................................................2
Section 2 : Cadre conceptuel ..........................................................2
Section 3 : Etats financiers..............................................................3
Section 4 : Champ d'application......................................................3
Section 5 : Utilisateurs ....................................................................3
CHAPITRE 2 : CONVENTIONS COMPTABLES DE BASE,
CARACTERISTIQUES QUALITATIVES DE
L'INFORMATION FINANCIERE ET PRINCIPES
COMPTABLES FONDAMENTAUX ..............................4
Section 1 : Conventions comptables de base ................................4
Section 2 : Caractéristiques qualitatives de l'information
financière ......................................................................5
Section 3 : Principes comptables fondamentaux ............................6
CHAPITRE 3 : DEFINITION DES ACTIFS, PASSIFS, FONDS
PROPRES, CHARGES ET PRODUITS ....................10
Section 1 : Eléments constitutifs du bilan : actifs, passifs,
fonds propres............................................................10
Section 2 : Eléments constitutifs du compte de résultat :
charges, produits ........................................................11
TITRE II : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DE LA BANQUE..13
CHAPITRE 1 : CONTENU ET ARRETE DES ETATS FINANCIERS ....13
Section 1 : Contenu ......................................................................13
Section 2 : Arrêté ..........................................................................14
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU BILAN ......................................16
Section 1 : Actif..............................................................................16
Section 2 : Passif ..........................................................................17
Section 3 : Fonds propres ............................................................18
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DU COMPTE DE RESULTAT ........19
Section 1 : Contenu ......................................................................19
Section 2 : Grandeurs caractéristiques de gestion ......................20
CHAPITRE 4 : PRESENTATION DES AUTRES ETATS ....................21
Section 1 : Hors bilan ....................................................................21
Section 2 : Comptabilité matières ................................................21
Section 3 : Tableau de variation des fonds propres......................21
CHAPITRE 5 : ANNEXE DES ETATS FINANCIERS ..........................22
TITRE III : METHODES DE COMPTABILISATION ET D'EVALUATION ....23
CHAPITRE 1 : PRINCIPES GENERAUX DE COMPTABILISATION
ET D'EVALUATION ....................................................23
Section 1 : Principes de comptabilisation......................................23
Section 2 : Principes d'évaluation ................................................23
Section 3 : Changements d'estimation ou de méthodes
comptables, corrections d'erreurs ou d'omissions......26
CHAPITRE 2 : COMPTABILISATION ET EVALUATION
DE CERTAINS POSTES DES ETATS FINANCIERS 28
Section 1 : Opérations financières et de refinancement ..............28
Sous-section 1 : Opérations fiduciaires ..................................28
Sous-section 2 : Opérations scripturales ................................29
Sous-section 3 : Opérations de refinancement ......................31
Section 2 : Opérations en devises ................................................34
Sous-section 1 : Principes généraux ......................................34
Sous-section 2 : Opérations en devises de la Banque ..........36
Section 3 : Opérations administratives..........................................38
Sous-section 1 : Immobilisations ............................................38
Sous-section 2 : Subventions ................................................41
Sous-section 3 : Provisions pour charge ................................42
Sous-section 4 : Avantages au personnel ..............................43
Sous-section 5 : Prêts au personnel ......................................43
ANNEXE 1 - MODELES DES ETATS FINANCIERS ........................45
ANNEXE 2 - CONTENU DE L'ANNEXE DES ETATS FINANCIERS..51
ANNEXE 3 - GLOSSAIRE ..................................................................55
DEUXIEME PARTIE :
ORGANISATION DE LA COMPTABILITE, NOMENCLATURE ET
FONCTIONNEMENT DES COMPTES
TITRE I : ORGANISATION DE LA COMPTABILITE ..............................72
CHAPITRE 1 : ORGANISATION ET CONTROLE ..............................72
Section 1 : Organisation ................................................................72
Section 2 : Contrôle ......................................................................72
CHAPITRE 2 : INTANGIBILITE DES ENREGISTREMENTS ............73
Section 1 : Enregistrement ............................................................73
Section 2 : Clôture ........................................................................73
CHAPITRE 3 : SYSTEME D'INFORMATION COMPTABLE ..............74
Section 1 : Système de traitement de l'information comptable ....74
Section 2 : Arrêté de la journée comptable et les livres
comptables ..................................................................75
TITRE II : NOMENCLATURE ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES ..76
CHAPITRE 1 : PRINCIPES DU PLAN DE COMPTES............................76
CHAPITRE 2 : FONCTIONNEMENT DES COMPTES............................77
CLASSE 1 - Comptes d'opérations sur la monnaie fiduciaire et
comptes d'opérations interbancaires ..............................77
CLASSE 2 - Comptes d'opérations avec le Trésor ............................79
CLASSE 3 - Comptes d'opérations sur titres et comptes
d'opérations diverses ......................................................80
CLASSE 4 - Comptes de valeurs immobilisées ..................................83
CLASSE 5 - Comptes de provisions - comptes de fonds propres
et asssimilés ..................................................................86
CLASSE 6 - Comptes de charges ......................................................88
CLASSE 7 - Comptes de produits ......................................................91
CLASSE 8 - Comptabilité matières ....................................................93
CLASSE 9 - Comptes de hors bilan....................................................94
PLAN DE COMPTES DE LA BANQUE CENTRALE ........................96
1 - Plan de comptes à deux chiffres ..............................................96
2 - Plan de comptes à trois chiffres ................................................99
PREMIERE PARTIE :
CADRE CONCEPTUEL,
ETATS FINANCIERS,
REGLES DE
COMPTABILISATION ET D 'EVALUATION
2
TITRE I - CADRE CONCEPTUEL
CHAPITRE 1
DEFINITIONS, ETATS FINANCIERS, CHAMP D'APPLICATION
ET UTILISATEURS
Section 1 - Définitions
1110-1 La comptabilité de la Banque Centrale (ci-après dénommée
Banque) est un système d'organisation de l'information financière
permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer les données de
base chiffrées ou non correspondant à ses opérations et de
présenter des états financiers donnant une image fidèle de sa
situation financière, de sa performance et des variations de sa
situation financière à la date de clôture des comptes.
1110-2 La comptabilité de la Banque :
• respecte la terminologie, les conventions comptables de base
et les autres principes communs à l'ensemble des entités ;
• met en œuvre des méthodes et des procédures normalisées ;
• s'appuie sur une organisation répondant aux exigences de
tenue, de contrôle, de collecte et de communication des
informations à traiter.
1110-3
Les méthodes comptables comprennent les conventions
comptables de base, les principes comptables fondamentaux,
les méthodes d'évaluation ainsi que les règles ou pratiques
spécifiques appliquées par la Banque pour établir et présenter
ses états financiers.
Section 2 : Cadre conceptuel
1120-1 Le cadre conceptuel :
• introduit les concepts qui sont à la base de la préparation et de
la présentation des états financiers : conventions comptables de
base, caractéristiques qualitatives de l'information financière,
principes comptables fondamentaux ;
Cadre conceptuel, états financiers, règles de comptabilisation et d’évaluation
3
• constitue une référence pour l'évolution de la normalisation
comptable ;
• facilite l'interprétation des règles comptables et
l'appréhension de transactions ou d'événements non
explicitement prévus par la réglementation comptable.
Section 3 : Etats financiers
1130-1 Les états financiers sont une représentation financière structurée
de la situation financière de la Banque et de ses transactions.
L'objectif de ces états financiers est de fournir des informations
sur sa situation financière, sa performance qui sont utiles à un
large éventail d'utilisateurs.
Section 4 : Champ d'application
1140-1 Le Plan Comptable de la Banque Centrale (P.C.B.C) est
applicable uniquement à la Banque Centrale de Madagascar dont
les démembrements sont son Siège à Antananarivo, ses
Succursales et ses Agences en province.
Section 5 : Utilisateurs
1150-1 Les états financiers constituent le principal moyen de
communication de l'information financière aux différents
utilisateurs internes et externes que sont :
• le Gouverneur, le Conseil d'Administration et les différentes
structures de la Banque ;
• l' Etat qui est l'unique actionnaire ;
• les Institutions ci-après :
- le Président de la République,
- le Sénat,
- l'Assemblée Nationale,
- le Gouvernement ;
• les correspondants de la Banque (établissements de crédit
et Trésor) et ses autres partenaires tels que les Bailleurs de fonds
et le Public d'une façon générale.
4
CHAPITRE 2
CONVENTIONS COMPTABLES DE BASE,
CARACTERISTIQUES QUALITITATIVES
DE L'INFORMATION FINANCIERE
ET PRINCIPES COMPTABLES FONDAMENTAUX
1200-1 Les conventions comptables de base, les caractéristiques
qualitatives de l'information financière et les principes comptables
fondamentaux constituent une base pour l'élaboration des
normes comptables et la recherche de solutions appropriées aux
problèmes comptables posés. Ils découlent d'un environnement
économique, social et légal particulier.
Section 1 : Conventions comptables de base
1210-1 Convention de l'entité
La Banque est considérée comme étant un ensemble autonome,
distinct de son actionnaire unique. La comptabilité de la Banque
repose sur une nette séparation entre son patrimoine et celui de
personnes physiques ou morales qui la dirigent ou qui ont
contribué à sa constitution et à son développement.
Ses états financiers prennent en compte uniquement l'effet de
ses propres transactions et des seuls événements qui la
concernent.
1210-2 Convention de l'unité monétaire
La nécessité d'une unité de mesure unique pour enregistrer les
transactions d'une entreprise a été à l'origine du choix de la
monnaie comme unité de mesure de l'information véhiculée par
les états financiers.
Seuls les transactions et événements susceptibles d'être
quantifiés monétairement sont comptabilisés. Cependant les
informations non quantifiables mais pouvant avoir une incidence
financière doivent également être mentionnées dans les états
financiers.
5
1210-3 Comptabilité d'exercice
Les effets des transactions et autres événements sont
comptabilisés sur la base des droits constatés, c'est-à-dire à la
date de survenance de ces transactions ou événements, et non
quand interviennent les flux monétaires correspondants. Ils sont
présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se
rattachent.
1210-4 Continuité d'exploitation
Les états financiers sont établis sur une base de continuité
d'exploitation, c'est à dire en présumant que la Banque poursuivra
ses activités dans un avenir prévisible.
Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base, les
incertitudes quant à la continuité d'exploitation sont indiquées et
justifiées, et la base sur laquelle ils ont été arrêtés doit être
précisée.
Section 2 : Caractéristiques qualitatives de l'information financière
1220-1 Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers
garantissent la transparence sur la réalité de l'entité en
présentant une information complète et utile.
Cette information doit satisfaire aux caractéristiques qualitatives
suivantes :
1220-2 L'intelligibilité : une information est intelligible lorsqu'elle est
facilement compréhensible par tout utilisateur ayant une
connaissance raisonnable des opérations de la Banque et de la
comptabilité et ayant la volonté d'étudier l'information d'une façon
raisonnablement diligente.
1220-3 La pertinence : une information est pertinente lorsqu'elle peut
influencer les décisions économiques des utilisateurs en les
aidant à évaluer des événements passés, présents ou futurs ou
en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées. La
pertinence d'une information est liée à sa nature et à son
importance relative.
6
1220-4 La fiabilité : une information est fiable lorsqu'elle est exempte
d'erreurs, d'omissions et de préjugés significatifs et lorsque son
élaboration a été effectuée sur la base des critères suivants :
• recherche d'une image fidèle ;
• prééminence de la réalité sur l'apparence ;
• neutralité ;
• prudence ;
• exhaustivité.
1220-5 La recherche de l'image fidèle implique notamment le respect des
règles et des principes comptables.
Toutefois, dans le cas exceptionnel où l'application d'une règle
comptable se révèle impropre à donner une image fidèle de
l'entité, il doit y être dérogé.
Il est alors nécessaire de mentionner dans l'annexe aux états
financiers les motifs de cette dérogation.
1220-6 La comparabilité : une information est comparable lorsqu'elle est
établie et présentée dans le respect de la permanence des
méthodes et permet à son utilisateur de faire des comparaisons
significatives dans le temps au sein de la Banque et dans
l'espace, au niveau national et international entre les entités.
Section 3 : Principes comptables fondamentaux
1230
La comptabilité de la Banque tient compte sauf dérogations
particulières des principes :
• d'indépendance des exercices ;
• d'importance relative ( seuil de signification ) ;
• de prudence ;
• de permanence des méthodes ;
• du coût historique ;
• d'intangibilité du bilan d'ouverture ;
• de prééminence de la réalité sur l'apparence (substance over
form) ;
• de non-compensation.
7
1230-1 Principe d'indépendance des exercices
Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le
précède et de celui qui le suit. Pour sa détermination, il convient
donc de lui imputer les transactions et les événements qui lui sont
propres, et ceux-là seulement.
Dans l'hypothèse où un événement, ayant un lien de causalité
direct et prépondérant avec une situation existant à la date
d'arrêté des comptes d'un exercice, est connu entre cette date et
celle de l'établissement des comptes dudit exercice, il convient de
rattacher cet événement à l'exercice clos. Ce rattachement
s'effectue sur la base de la situation existante à la date
d'établissement des comptes.
Si un événement se produit après la date de clôture de l'exercice
et n'affecte pas la situation de l'actif ou du passif de la période
précédant la clôture, aucun ajustement n'est à effectuer.
Cependant cet événement doit faire l'objet d'une information dans
l'annexe s'il est d'une importance telle qu'il pourrait affecter les
décisions des utilisateurs des états financiers.
Un exercice comptable de la Banque a normalement une durée
de 12 mois. Dans des cas exceptionnels où l'exercice est inférieur
ou supérieur à 12 mois en cas de modification de la date de
clôture, la durée retenue doit être précisée et justifiée.
1230-2 Principe d'importance relative (seuil de signification)
Les états financiers doivent mettre en évidence toute
information significative, c'est à dire toute information pouvant
avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs de
l'information peuvent porter sur l'entité.
Les montants non significatifs sont regroupés avec des montants
correspondant à des éléments de nature ou de fonction similaire.
Les normes comptables ne sont pas censées s'appliquer aux
éléments sans importance significative.
8
1230-3
Principe de prudence
La prudence est l'appréciation raisonnable des faits dans des
conditions d'incertitude afin d'éviter le risque de transfert, sur
l'avenir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever le
patrimoine ou le résultat de l'entité.
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les
passifs et les charges ne doivent pas être sous-évalués.
Toutefois, l'application du principe de prudence ne doit pas
conduire à la création de réserves occultes ou de provisions
excessives.
1230-4
Principe de permanence des méthodes
La cohérence et la comparabilité des informations comptables au
cours des périodes successives impliquent une permanence
dans l'application des règles et procédures relatives à
l'évaluation des éléments et à la présentation des informations.
Toute exception à ce principe ne peut être justifiée que par la
recherche d'une meilleure information ou par un changement de
la réglementation. Lorsque, par suite d'un changement de
méthode d'évaluation ou de présentation, un des postes chiffrés
d'un état financier n'est pas comparable à celui de l'exercice
précédent, il est nécessaire d'adapter les montants de l'exercice
précédent afin de rendre la comparaison possible.
1230-5
Principe du coût historique
Sous réserve de dispositions particulières, les éléments d'actifs,
de passifs, de charges et de produits sont enregistrés en
comptabilité et présentés dans les états financiers au coût
historique, c'est à dire sur la base de leur valeur à la date de leur
constatation, sans tenir compte des effets de variations de prix
ou d'évolution du pouvoir d'achat de la monnaie.
1230-6
Principe d'intangibilité du bilan d'ouverture
Le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au bilan de
clôture de l'exercice précédent.
1230-7
9
Principe de prééminence de la réalité sur l'apparence (substance
over form)
Les opérations doivent être enregistrées en comptabilité et
présentées dans les états financiers conformément à leur nature
et à leur réalité financière et économique, sans s'en tenir
uniquement à leur apparence juridique.
1230-8
Principe de non - compensation
La compensation, entre éléments d'actif et éléments de passif au
bilan ou entre éléments de charges et éléments de produits dans
le compte de résultat, n'est pas autorisée, sauf dans les cas où
elle est imposée ou prévue par la réglementation comptable.
Des charges et produits liés résultant de transactions et
d'événements similaires et ne présentant pas de caractère
significatif peuvent être compensés.
10
CHAPITRE 3
DEFINITION DES ACTIFS, PASSIFS,
FONDS PROPRES, CHARGES ET PRODUITS
Section 1 : Eléments constitutifs du bilan : actifs, passifs,
fonds propres
1310-1
Le bilan est un état récapitulatif des actifs, des passifs, des fonds
propres de la Banque à la clôture des comptes.
1310-2
Les actifs représentent les ressources contrôlées par la Banque
du fait d'événements passés et dont elle attend des avantages
économiques futurs.
1310-3
L'actif courant comprend les éléments d'actif :
• qui sont détenus essentiellement à des fins de transaction et
pour une durée courte et que la Banque s'attend à réaliser
dans les douze mois suivant la date de clôture de son exercice ;
• ou qui constituent des disponibilités en caisse ou équivalents
de disponibilités en caisse dont l'utilisation n'est pas soumise
à restriction : fonds en caisse, dépôts à vue et placements à
court terme et très liquides qui sont facilement convertibles en
trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de
changement de valeur.
1310-4
L'actif non courant comprend les éléments d'actif
• qui sont destinés à être utilisés d'une manière continuelle pour
les besoins des activités de la Banque, telles les
immobilisations corporelles ou incorporelles ;
• ou qui sont détenus à des fins de placement à long terme ;
• ou que la Banque n'a pas l'intention ou la possibilité de réaliser
dans les douze mois suivant la date de clôture de son
exercice.
1310-5
Les passifs sont constitués des obligations actuelles de la
Banque résultant d'événements passés et dont l'extinction
devrait se traduire pour la Banque par une sortie de ressources.
11
1310-6
Les obligations peuvent être juridiquement exécutoires en
conséquence d'un contrat irrévocable ou d'une disposition
statutaire.
1310-7
Le passif courant comprend les éléments de passif que la
Banque s'attend à éteindre à l'occasion de son exercice normal
ou dont le règlement doit intervenir dans les douze mois suivant
la date de clôture de celui-ci.
1310-8
Le passif non-courant comprend tous les éléments de passif qui
ne constituent pas des passifs courants.
1310-9
En particulier, les passifs à long terme portant intérêts et dont le
règlement doit intervenir dans les douze mois suivant la date de
clôture de l'exercice de la Banque sont classés en passifs noncourants dans le cas où :
• leur échéance initiale est fixée à plus de douze mois ;
• la Banque a l'intention de refinancer l'obligation sur le long
terme ;
• cette intention est confirmée par un accord de refinancement
ou de rééchelonnement des paiements finalisé avant la date
de clôture des comptes.
1310-10 Les fonds propres de la Banque correspondent à l'excédent des
actifs sur ses passifs courants et non-courants tels que définis cidessus.
Section 2 : Eléments constitutifs du compte de résultat : charges et
produits
1320-1
Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des
produits réalisés par la Banque au cours de l'exercice considéré.
Par différence des produits et des charges, il fait apparaître le
résultat net de l'exercice.
1320-2
Les charges sont des diminutions d'avantages économiques au
cours de la période sous forme de consommation, de sortie, de
diminution d'actifs ou de survenance de passifs.
Elles ont pour effet de diminuer les fonds propres autrement que
par des versements de bénéfice à l'Etat.
12
1320-3
Les produits sont des accroissements d'avantages économiques
au cours de l'exercice. Ils ont pour effet d'augmenter les fonds
propres autrement que par des augmentations provenant des
apports de l'Etat.
1310-4
Les charges ou produits ordinaires sont des éléments résultant
d'événements ou de transactions diminuant ou augmentant les
avantages économiques qui se reproduisent d'une façon
fréquente et régulière.
1310-5
Les charges ou produits extraordinaires sont des éléments
distincts des activités ordinaires de la Banque et résultant
d'événements ou de transactions diminuant ou augmentant les
avantages économiques qui ne se reproduisent pas d'une façon
fréquente et régulière. Ces éléments résultent de circonstances
exceptionnelles et correspondent à des cas de force majeure.
1310-6
Le résultat net de l'exercice est égal à la différence entre le
total des produits et le total des charges de cet exercice. Il doit
pouvoir être rapproché de la variation des fonds propres entre
le début et la fin de l'exercice, hors opérations affectant
directement le montant des fonds propres sans constituer des
charges ou des produits.
13
TITRE II - PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS DE
LA BANQUE
CHAPITRE 1
CONTENU ET ARRETE DES ETATS FINANCIERS
Section 1 : Contenu
2110-1 Les états financiers de la Banque Centrale sont constitués par :
• le bilan ;
• le compte de résultat ;
• le hors bilan ;
• la comptabilité matières ;
• le tableau de variation des fonds propres ;
• l'annexe.
2110-2 Les états financiers sont expliqués en annexe par des
commentaires de compte qui précisent les règles et méthodes
comptables utilisées et fournissent des compléments
d'informations sur le bilan et le compte de résultat.
2110-3 Les considérations à prendre en compte pour l'élaboration et
la présentation des états financiers découlent du cadre
conceptuel du Plan Comptable Général.
Le détail des rubriques retenues pour la présentation des états
financiers est fonction de l'importance significative des
informations et de l'équilibre entre :
• les avantages procurés aux utilisateurs par la diffusion d'une
information détaillée et ;
• les coûts supportés aussi bien pour élaborer et divulguer cette
information que pour l'utiliser.
2110-4
Les états financiers de la Banque sont présentés dans la
monnaie nationale.
14
Section 2 : Arrêté
2120-1 Les états financiers sont arrêtés et balancés le 31 décembre
de chaque année et arrêtés par le Conseil d'Administration après
un audit externe.
2120-2 Dans les quatre mois qui suivent la clôture de chaque exercice, le
Gouverneur remet au Président de la République, au Sénat, à
l'Assemblée Nationale et au Chef du Gouvernement :
• le bilan et le compte de résultat ;
• le rapport des censeurs ;
• le rapport d'audit externe ;
• et le compte-rendu des opérations de la Banque Centrale.
2120-3 Les comptes annuels accompagnés du rapport d'audit externe
sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres. Les
comptes annuels ainsi approuvés et le décret y afférent sont
publiés au Journal Officiel un mois au plus tard après leur
transmission au Président de la République, à l'Assemblée
Nationale, au Sénat et au Chef du Gouvernement.
2120-4 Chacun des documents composant les états financiers porte les
mentions et les informations suivantes de façon précise :
. BANQUE CENTRALE DE MADAGASCAR
. EXERCICE AU 31 DECEMBRE 20XX
. Monnaie de présentation : monnaie nationale
. Rue Revolisiona Sosialista Antaninarenina
Antananarivo 101 MADAGASCAR
Boîte Postale : 550
Téléphone : (26120) 22.217.51
(26120) 22.217.52
(26120) 22.234.65
Fax :
(22120) 22.345.32
Télex :
317 BACEREMA TANA
E-mail:
[email protected].
Site Web : http://www.banque-centrale.mg
2120-5 Les états financiers fournissent les informations permettant
d'effectuer des comparaisons avec ceux des exercices
précédents. Ainsi :
• Pour toutes les informations chiffrées figurant sur les états
financiers, l'indication du montant relatif au poste
correspondant de l'exercice précédent doit être mentionné ;
15
• des informations comparatives sous forme narrative et
descriptive doivent figurer en annexe lorsque cela est
nécessaire à la bonne compréhension des états financiers de
l'exercice.
Lorsque, par suite d'un changement de méthode d'évaluation ou
de présentation, un des postes chiffrés d'un état financier n'est
pas comparable à celui de l'exercice précédent, il est nécessaire
d'adapter les montants de l'exercice précédent afin de rendre la
comparaison possible.
L'absence de comparabilité (pour toute autre raison), le
reclassement ou les modifications apportées aux informations
chiffrées de l'exercice précédent pour les rendre comparables
sont expliqués dans les Commentaires des Comptes.
16
CHAPITRE 2
PRESENTATION DU BILAN
2200-1
Le bilan décrit séparément les éléments d'actif, de passif et de
fonds propres à la date de clôture des comptes.
2200-2
La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan
doit faire ressortir, suivant la spécificité de la Banque, d'une part
la distinction entre éléments non courants et éléments courants
et d'autre part, par ordre de liquidité décroissant des actifs et par
ordre d'exigibilité décroissant des passifs.
2200-3
Aucune compensation n'est possible entre un élément d'actif et
un élément de passif.
Section 1 : Actif
2210-1
Les informations présentées de façon distincte à l'actif du bilan
sont les suivantes :
• Actifs courants :
1. Disponibilités en caisse ou équivalents de disponibilités en
caisse :
. Caisses et divers ;
. Concours aux etablissements de crédit et aux institutions
financières résidentes ;
. Concours aux banques et aux institutions financières non
résidentes.
2. Créances et emplois assimilés et partie à court terme des
créances à long terme :
. Concours au Trésor Public ;
. Concours aux autres agents économiques ;
. Compte de liaison actif ;
. Comptes d'attente débiteurs ;
. Débiteurs divers ;
. Valeurs reçues à l'encaissement ;
. Comptes de régularisation et divers actifs courants.
17
• Actifs non courants :
1. Créances et emplois assimilés à long terme :
. Concours au Trésor Public,
. Concours aux autres agents économiques,
. Débiteurs divers ;
2. Immobilisations Incorporelles ;
3. Immobilisations corporelles ;
4. Immobilisations en cours ;
5. Immobilisations financières.
Section 2 : Passif
2220-1
Les informations présentées de façon distincte au passif du bilan
• Passifs courants :
1. Exigibles à court terme et équivalents :
. Billets et monnaies émis ;
. Dépôts des établissements de crédit et institutions
financières dentes ;
. Dépôts des banques et institutions financières non
résidentes.
2. Dettes - Ressources assimilées et partie à court terme des
dettes à long terme :
. Dépôts du Trésor Public ;
. Dépôts des autres agents économiques ;
. Compte de liaison passif ;
. Comptes d'attente débiteurs ;
. Comptes d'attente créditeurs ;
. Créditeurs divers ;
. Comptes exigibles après encaissement ;
. Comptes de régularisation et divers passifs courants.
18
• Passifs non courants :
1. Dettes et ressources assimilées à long terme : Dépôts du
Trésor Public ;
2. Produits différés : Subventions d'investissement ;
3. Impôts différés ;
4. Provisions et produits constatés d'avance.
Section 3 : Fonds propres
2230-1
Les informations sur les fonds propres et présentées au bilan
• Capital ;
• Réserves ;
• Ecart d'évaluation ;
• Résultat en instance d'approbation ;
• Résultat net de l'exercice ;
• Autres fonds propres - Report à nouveau.
19
CHAPITRE 3
PRESENTATION DU COMPTE DE RESULTAT
Section 1 : Contenu
2310-1
Le Compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des
produits réalisés par la Banque Centrale au cours de l'exercice.
2310-2
Les informations minimales présentées de façon distincte au
compte de résultat sont les suivantes :
• Les produits des activités ordinaires réalisés sur :
. l'Entretien de la circulation fiduciaire,
. les Opérations interbancaires,
. les Opérations avec le Trésor,
. les Opérations avec les autres agents économiques et
autres ;
• Les charges des activités ordinaires supportées sur :
. l'Entretien de la circulation fiduciaire,
. les Opérations interbancaires,
. les Opérations avec le Trésor,
. les Opérations avec les autres agents économiques et
autres ;
• Les autres produits opérationnels :
. Subventions d'exploitation,
. Produits divers d'exploitation,
. Reprises de provisions ;
• Les autres charges opérationnelles :
. Frais du personnel,
. Impôts et taxes,
. Charges divers d'exploitation,
. Dotations aux provisions, aux amortissements et aux pertes
de valeur ;
• Les charges d'impôt sur le résultat :
. Impôts exigibles sur les résultats,
. Impôts différés ;
• Les éléments extraordinaires :
. Produits extraordinaires,
. Charges extraordinaires.
20
Section 2 : Grandeurs caractéristiques de gestion
2320-1
Le compte de résultat fait ressortir les grandeurs caractéristiques
de gestion tel que :
• Le Produit Net Bancaire (P.N.B.) ;
• Le Résultat Opérationnel ;
• Le Résultat net des activités ordinaires ;
• Le Résultat net des activités extraordinaires ;
• Le Résultat net de l'exercice.
2320-2
La nature et le montant de chaque élément extraordinaire sont
indiqués séparément dans les états financiers.
2320-3
Le résultat doit tenir compte des charges ou des produits qui ont
pris naissance au cours de l'exercice ou au cours d'un exercice
antérieur, même s'ils sont connus entre la date de clôture de
l'exercice et celle de l'établissement des états financiers.
21
CHAPITRE 4
PRESENTATION DES AUTRES ETATS
Section 1 : Hors bilan
2410-1
Le Hors bilan est un état récapitulatif :
• des engagements de financement et des engagements de
garantie, donnés ou reçus ;
• des opérations en devises au comptant durant le délai
d'usance ;
• des comptes de régularisation de change du hors bilan ;
• des engagements divers, donnés ou reçus.
Section 2 : Comptabilité matières
2420-1
Le tableau de la comptabilité matières regroupe :
• les Bons du Trésor ;
• les Bons du Trésor souscrits par des Institutions financières
non résidentes ;
• les Valeurs reçues en garantie sur opérations du marché
interbancaire ;
• les Billets et monnaies non émis ;
• le Suivi des comptes de tiers ;
• les Crédits à l'Etat.
Section 3 : Tableau de variation des fonds propres
2430-1
Le tableau de variation des fonds propres procède à une analyse
des mouvements ayant affecté chacune des rubriques
constituant les fonds propres de la Banque au cours de
l'exercice.
2430-2
Les informations minimales présentées dans ce tableau
concernent les mouvements liés :
• au résultat net de l'exercice ;
• aux changements de méthodes comptables et aux corrections
d'erreurs fondamentales dont l'impact a été directement
enregistré en fonds propres ;
• aux autres produits et charges enregistrés directement dans
les fonds propres ;
• aux affectations décidées au cours de l'exercice.
22
CHAPITRE 5
ANNEXE DES ETATS FINANCIERS
2500-1
Les commentaires de comptes comportent des informations, des
explications et des commentaires d'importance significative et
utiles aux utilisateurs des états financiers sur les méthodes
comptables spécifiques utilisées et sur les autres documents
constituant les états financiers.
2500-2
Les notes annexes aux états financiers doivent faire l'objet d'une
présentation organisée de façon systématique. Chacun des
postes du bilan, du compte de résultat, du hors bilan, de la
comptabilité matières et du tableau de variation des fonds
propres doit renvoyer à l'information correspondante dans les
commentaires de comptes.
Les commentaires de comptes comportent des informations sur
les points suivants, dès lors que ces informations présentent un
caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des
opérations figurant sur les états financiers :
• les règles et les méthodes comptables adoptées pour la tenue
de la comptabilité et l'établissement des états financiers (la
conformité aux normes internationales doit être précisée, et
toute dérogation par rapport à ces normes doit être expliquée) ;
• les compléments d'informations nécessaires à une bonne
compréhension du bilan, du compte de résultat, du hors bilan,
de la comptabilité matières et du tableau de variation des
fonds propres ;
• les informations à caractère général ou concernant certaines
opérations particulières nécessaires à l'obtention d'une image
fidèle.
Une liste non exhaustive des informations qui doivent figurer dans
les commentaires de comptes est proposée en annexe.
2500-3
Si des événements se produisent après la date de clôture de
l'exercice et n'affectent pas la situation de l'actif et du passif pour
la période précédant la clôture, aucun ajustement n'est
nécessaire. Cependant, ces événements doivent faire l'objet
d'une information dans les commentaires de comptes s'ils sont
d'une importance telle que leur omission pourrait affecter les
jugements ou les décisions des utilisateurs des états financiers.
23
TITRE III - METHODES DE COMPTABILISATION
ET D'EVALUATION
CHAPITRE 1
PRINCIPES GENERAUX
DE COMPTABILISATION ET D'EVALUATION
Section 1 : Principes de comptabilisation
3110-1 La comptabilisation est le processus consistant à incorporer au
bilan, au compte de résultat, à la comptabilité matières ou au hors
bilan une opération qui satisfait à la définition d'un élément des
états financiers et qui répond aux critères de comptabilisation
suivants :
a) il est probable que tout avantage économique futur lié à cette
opération ira à la banque ou en proviendra et ;
b) l'opération a un coût ou une valeur qui peut être évalué de
façon fiable.
3110-2
Les transactions concernant les actifs, les passifs, les fonds
propres, les produits et les charges, la Comptabilité matières et
le hors bilan tels que définis dans le présent Plan Comptable de
la Banque Centrale doivent être enregistrées en comptabilité ;
une absence de comptabilisation ne peut être justifiée ou
corrigée par une information narrative ou chiffrée d'une autre
nature, telle qu'une mention en annexe des états financiers.
Section 2 : Principes d'évaluation
3120-1
L'évaluation consiste dans la détermination des montants
monétaires auxquels les éléments des états financiers sont
comptabilisés et inscrits au bilan et au compte de résultat, à la
comptabilité matières et au hors bilan. Elle intervient lors de la
comptabilisation initiale et, postérieurement à cette
comptabilisation, au moins à chaque établissement des états
financiers.
24
3120-2 Sauf dispositions particulières, les éléments d'actif, de passif, de
fonds propres et de produits et de charges sont enregistrés en
comptabilité et présentés dans les états financiers au coût
historique et sans tenir compte des effets des variations de prix
ou de l'évolution du cours de la monnaie.
3120-3 Le coût historique d'un actif est le montant de règlement payé ou
la juste valeur de la contrepartie donnée pour l'acquérir à la date
de son acquisition.
3120-4 Le coût historique d'un passif est le montant des produits reçus en
échange de l'obligation ou le montant du règlement que l'on
s'attend à faire pour éteindre le passif dans le cours normal de
l'activité.
3120-5 Le coût historique des biens inscrits à l'actif du bilan lors de leur
comptabilisation est constitué, après déduction des taxes
récupérables et des remises commerciales, rabais et autres
éléments similaires :
• pour les biens acquis à titre onéreux, par le coût
d'acquisition ;
• pour les biens reçus à titre d'apport en nature, par la valeur
d'apport ;
• pour les biens acquis à titre gratuit, par la juste valeur à la date
d'entrée ;
• pour les biens acquis par voie d'échange, les actifs
dissemblables sont enregistrés à la juste valeur des actifs
reçus, et les actifs similaires sont enregistrés à la valeur
comptable des actifs donnés en échange.
3120-6 Le coût d'acquisition d'un élément est son prix d'achat résultant
de l'accord des parties à la date de la transaction, majoré des
droits de douane et autres taxes fiscales non récupérables par la
Banque auprès de l'Administration fiscale ainsi que des frais
accessoires directement attribuables pour obtenir son contrôle et
sa mise en état d'utilisation.
Les frais de livraison et de manutention initiaux, les frais
d'installation, les honoraires de professionnels tels qu'architectes,
huissiers, notaires, transitaires…, constituent des frais
directement attribuables.
Les réductions commerciales et autres éléments similaires sont
déduits pour obtenir le coût d'acquisition.
25
3120-7 A chaque arrêté des comptes, la Banque doit apprécier s'il existe
un quelconque indice montrant qu'un actif a pu perdre de la
valeur. Si un tel indice existe, la Banque doit estimer la valeur
recouvrable de l'actif.
3120-8 La valeur recouvrable d'un actif est évaluée à la valeur la plus
élevée entre son prix de vente net et sa valeur d'utilité :
• le prix de vente net d'un actif est le montant qui peut être
obtenu de la vente d'un actif lors d'une transaction dans des
conditions de concurrence normale entre des parties bien
informées et consentantes, diminué des coûts de sortie ;
• la valeur d'utilité d'un actif est la valeur actualisée des flux de
trésorerie futurs estimés attendus de l'utilisation continue de
l'actif et de sa sortie à la fin de sa durée d'utilité.
Dans le cas où il ne serait pas possible de déterminer le prix de
vente net d'un actif, sa valeur recouvrable pourra être considérée
comme égale à sa valeur d'utilité.
Dans le cas où un actif ne générerait pas directement de flux de
trésorerie, sa valeur recouvrable doit être déterminée sur la base
de l'unité génératrice de trésorerie à laquelle il appartient.
Des estimations, des moyennes et des calculs simplifiés peuvent
fournir une approximation raisonnable des calculs détaillés
nécessaires pour déterminer le prix de vente net ou la valeur
d'utilité d'un actif tel que prévu dans le présent article.
3120-9 Lorsque la valeur recouvrable d'un actif est inférieure à sa valeur
comptable nette d'amortissements, cette dernière doit être
ramenée à sa valeur recouvrable. Le montant de l'excédent de la
valeur comptable sur la valeur recouvrable constitue une perte de
valeur.
3120-10 La perte de valeur d'un actif est constatée par la diminution dudit
actif et par la comptabilisation d'une charge.
Dans le cas où il ne serait pas possible de déterminer le prix de
vente net d'un actif, sa valeur recouvrable pourra être considérée
comme égale à sa valeur d'utilité.
26
3120-11 A chaque arrêté des comptes, la Banque doit apprécier s'il existe
un indice montrant qu'une perte de valeur comptabilisée pour un
actif au cours d'exercices antérieurs n'existe plus ou a diminué. Si
un tel indice existe, la Banque doit estimer la valeur recouvrable
de l'actif.
3120-12 La perte de valeur constatée sur un actif au cours d'exercices
antérieurs est reprise en produit dans le compte de résultat
lorsque la valeur recouvrable de cet actif redevient supérieure à
sa valeur comptable.
La valeur comptable de l'actif est alors augmentée à hauteur de
sa valeur recouvrable, sans toutefois pouvoir dépasser la valeur
comptable nette d'amortissements qui aurait été déterminée si
aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif au
cours d'exercices antérieurs.
Section 3 : Changements d'estimations ou de méthodes
comptables, corrections d'erreurs ou d'omissions
3130-1 Les changements d'estimations comptables sont des
changements fondés sur de nouvelles informations ou sur une
meilleure expérience et qui permettent d'obtenir une meilleure
information.
L'impact des changements d'estimations comptables est inclus
dans le résultat net de l'exercice en cours ou des exercices futurs
si ces changements les affectent également.
3130-2 Les changements de méthodes comptables résultent de
modifications de conventions comptables de base, des principes
comptables fondamentaux, de méthodes d'évaluation ainsi que
de règles et pratiques spécifiques appliquées par une entité pour
établir et présenter ses états financiers.
3130-3 Un changement de méthode comptable n'est effectué que s'il est
imposé par une nouvelle réglementation ou s'il permet une
amélioration dans la présentation des états financiers de la
Banque concernée. L'impact sur les résultats des exercices
antérieurs d'un changement de méthode comptable ou d'une
correction d'erreur significative est comptabilisé en fonds propres
d'ouverture.
27
Les données comparatives (informations de l'exercice précédent)
doivent par ailleurs être retraitées afin d'assurer au niveau des
états financiers la comparabilité entre les périodes, comme si la
nouvelle méthode avait toujours été appliquée ou comme si
l'erreur n'avait jamais été commise.
Lorsque cet ajustement du solde d'ouverture ou cette adaptation
des informations de l'exercice ou des exercices précédents ne
peut pas être effectué de façon satisfaisante, des explications sur
cette absence d'adaptation ou d'ajustement sont données dans
l'annexe.
28
CHAPITRE 2
COMPTABILISATION ET EVALUATION
DE CERTAINS ELEMENTS DES ETATS FINANCIERS
Section 1 : Opérations financières et de refinancement
Sous-section 1 : Opérations fiduciaires
3211-1 Les opérations fiduciaires ou numéraires sont les opérations sur
émission et les opérations de caisse.
3211-2 Les opérations sur émission des billets de banque et des pièces de
monnaie, qui sont des éléments du passif courant, consistent à :
• mettre à la disposition du service caisse des signes monétaires
neufs ;
• retirer de la circulation fiduciaire puis détruire les billets de
banques annulés, usagés et/ou perforés.
3211-3 Avant leur émission, les billets de banque et les pièces de
monnaie, qui n'ont pas encore un pouvoir libératoire, sont
comptabilisés en caisse réserve dans la comptabilité matières.
3211-4 Les opérations de caisse, qui sont des éléments de l'actif courant
sont constituées principalement par le retrait par chèque et
l'approvisionnement en signes monétaires des correspondants et
des Directions de la Banque et par la collecte des versements
effectués par ces correspondants.
3211-5 Dans le cadre de l'entretien de la circulation fiduciaire, les billets
de banque font l'objet de tri, qui a pour but de constituer d'une
part, des paquets de billets " valides " et d'autre part des " billets
annulés " qui ne seront plus mis en circulation ; et d'échange
c'est-à-dire le remplacement de billets usés ou détériorés par de
billets neufs ou " valides ".
3211-6 Les charges sur l'entretien de la circulation fiduciaire sont
enregistrées à chaque paiement des fournisseurs. En fin
d'exercice, une étude extra-comptable détermine les coûts des
29
émissions effectuées au cours de l'exercice. Les charges
comptabilisées sont ainsi ajustées ; les différences sont virées
dans un compte de régularisation pour le respect du principe
d'indépendance des exercices.
3211-7 Toutes les opérations sur émission, sur les réserves et les
opérations de caisse sont comptabilisées par coupure des
valeurs faciales des billets de banque et des pièces de monnaie.
Sous- section 2 : Opérations scripturales
3212-1 Les opérations scripturales, qui sont des opérations courantes,
sont constituées par les opérations sur chèque, les opérations de
virement et de transfert, la gestion des comptes nostri et du
portefeuille du Trésor.
3212-2 Les opérations sur chèque, dont la comptabilisation se fait à partir
du montant des chèques, sont composées par :
• les versements de chèque aux guichets par les correspondants
et les Directions de la Banque ;
• l'encaissement des chèques par la voie de la compensation
pour les chèques tirés sur la même place, par envoi à
l'encaissement c'est-à-dire par compte de liaison pour les
chèques tirés sur une autre place où la Banque Centrale est
représentée ou par envoi des chèques pour encaissement
direct pour les chèques tirés sur une place où la Banque n'est
pas représentée ;
• le paiement par le débit direct du tiré pour les chèques tirés sur
caisse, les chèques reçus par la voie de la compensation et les
chèques présentés par les autres représentations de la
Banque.
3212-3 Les opérations de virement et de transfert sont comptabilisées à
partir des montants des ordres de virement des correspondants
ou des Directions ou reçus des autres représentations de la
Banque ; pour les opérations de transfert de trésorerie des
banques commerciales, la Banque perçoit une commission ad
valorem sur le montant du transfert.
30
3212-4 Au niveau du siège et des succursales, la Banque gère un
compte courant dans les livres d'une banque commerciale pour le
besoin de son exploitation courante ; la comptabilisation est en
fonction des montants des approvisionnements du compte et des
chèques émis en faveur des tiers.
3212-5 La Banque gère l'ensemble des Traites et Obligations
Cautionnées déposées par le Trésor à l'encaissement.
La comptabilisation des mouvements sur les Traites et
Obligations Cautionnées, en opérations courantes du bilan, est
basée sur les montants bruts des traites.
La Banque peut escompter ou prendre en pension les Traites et
Obligations Cautionnées déposées par le Trésor et venant à
échéance dans un délai de deux mois, sous condition de
solvabilité et de la caution bancaire. Ces opérations sont
rémunérées sur la base du taux directeur de la Banque sans
majoration ni réduction. Les opérations de mobilisation sont des
opérations de l'actif du bilan, les produits sont comptabilisés en
compte de résultat.
3212-6 La Banque peut consentir au Trésor des avances temporaires en
monnaie nationale. Le total des avances consenties à l'Etat ne
peut pas dépasser quinze pour cent des recettes ordinaires de
l'Etat constatées au cours du précédent exercice budgétaire sur
la base de documents officiels établis par le Trésor.
Dans des circonstances exceptionnelles, la limite de quinze
cent ci-dessus peut être portée à vingt pour cent par
législative. Les montants et les modalités de ces avances
arrêtés par des conventions entre le Ministère chargé
Finances et la Banque.
pour
voie
sont
des
Après signature des conventions, le plafond des avances
accordées est comptabilisé dans le hors bilan. Ces dernières
doivent être remboursées à la Banque dans les six mois qui
suivent la clôture de l'exercice pendant lequel elles ont été
consenties.
31
Les opérations de déblocage ou de remboursement des avances
sont comptabilisées à l'actif du bilan parallèlement, les plafonds
non utilisés dans le hors bilan sont ajustés.
En tout état de cause, il est interdit à la Banque d'accorder de
nouvelles avances lorsque l'encours des avances atteint le
plafond de quinze ou vingt pour cent sauf à titre exceptionnel
stipulé en paragraphe deux ci-dessus.
La Banque perçoit trimestriellement des intérêts au taux de l'open
market et qui sont portés en comptabilité dans le compte de
résultat en produits ordinaires.
3212-7 Dans le cadre de l'assainissement de son portefeuille, la Banque
signe avec le Trésor des conventions fixant les modalités de
remboursement des créances sur l'Etat. Ces opérations sont
enregistrées dans les actifs non courants. A chaque arrêté
d'exercice, la partie remboursable de moins d'un an est virée
dans les actifs courants.
3212-8 La Banque gère pour le compte de l'Etat les Obligations
(FANAMBINA) à taux fixe en Ariary. A cet effet, la Banque
Centrale est chargée de la délivrance des fiches de souscriptions,
de la réception des souscriptions et des dépôts, de la gestion en
compte des obligations et du règlement des échéances. Une
commission d'intervention calculée sur le montant des
souscriptions et comptabilisée en produits ordinaires sera servie
à la Banque Centrale.
Sous-section 3 : Opérations de refinancement
3213-1 Dans le cadre de la réalisation des objectifs définis dans sa
politique monétaire, la Banque effectue des injections qualifiées
d'Appel d'Offre Positif (AOP) ou des ponctions qualifiées d'Appel
d'Offre Négatif (AON) de liquidités au niveau du système
bancaire.
Pour les Appels d'Offre Positifs, la Banque demande une garantie
constituée par des effets publics (B.T.A.) ou des effets privés. Le
montant affecté en garantie doit être égal au montant emprunté
majoré des intérêts.
32
3213-2 A la demande d'un établissement de crédit, la Banque accorde un
prêt pour une durée variant de 1 à 10 jours (prêt ponctuel,
pension ordinaire ou spéciale).
Ce refinancement est garanti par des effets publics (B.T.A.) ou
des effets privés.
3213-3 Dans le cadre de la gestion de leur trésorerie, les établissements
de crédit peuvent être amenés à échanger de la liquidité entre
eux. Les conditions sont négociées entre les établissements mais
le dénouement des opérations s'effectue au niveau de la Banque.
3213-4 Dans le cadre de refinancement des prêts accordés par les
établissements de crédit aux entreprises de production, la
Banque a obtenu auprès de l'Agence Française de
Développement (A.F.D.) une ligne de crédit en Francs Français
convertis en Euros " Facilités de Refinancement à Long Terme "
(F.R.L.T.).
Les engagements de la Banque vis à vis de l'Agence Française
de Développement (A.F.D.) sont comptabilisés au niveau de la
Direction des Services Etrangers et de la Dette Extérieure tandis
que les utilisations sont gérées par la Direction du Crédit.
Les écritures d'engagement, d'utilisation et de remboursement
sont comptabilisées à l'actif du bilan.
A chaque remboursement d'échéance en monnaie nationale ou
en monnaie étrangère, la Banque Centrale perçoit des intérêts
qui sont comptabilisés en compte de produits ordinaires.
3213-5 Dans le but de refinancement des prêts octroyés par les
établissements de crédit aux entreprises privées ou d'économie
mixte et aux entreprises de la zone franche, l'Etat Malagasy a
rétrocédé à la Banque Centrale une partie d'une ligne de crédit
(Crédit APEX 2104-MAG) consentie par l'International
Développement Association (I.D.A.).
Les écritures d'engagement, d'utilisation et de remboursement
sont comptabilisées conjointement par la Direction du Crédit et la
33
Direction des Services Etrangers et de la Dette Extérieure à l'actif
du bilan.
Une commission administrative comptabilisée en compte de
produits ordinaires est prélevée à chaque fin de mois d'avril et
d'octobre.
3213-6 Dans le cadre du financement de ses besoins de trésorerie, le
Trésor émet, par quinzaine et tous les mercredis ou un autre jour
ouvré si le mercredi tombe un jour férié, des Bons du Trésor par
voie d'Adjudication (B.T.A.) à différentes maturités (de 4, 12, 24 et
52 semaines). Une émission comporte des offres compétitives et
des offres non compétitives.
Les Bons du Trésor peuvent être souscrits par les banques
territoriales, les établissements financiers, les intermédiaires
agréés et tout autre agent économique dont la signature est
admise au refinancement auprès de la Banque.
Les soumissions (valeur nominale par tranche de 100 millions
avec un montant minimum de 200 millions) sont reçues par la
Banque sous pli fermé ou par fax le mercredi ou le jeudi suivant
l'adjudication.
Les intérêts des Bons du Trésor sont précomptés.
3213-7 Les Bons par Adjudication sont négociables et peuvent faire
l'objet de transaction sur le marché secondaire pour tout public
par le biais d'intermédiaires de marché.
Ces intermédiaires de marché peuvent être des banques ou des
institutions financières dûment agréées par le Trésor pour
effectuer des transactions sur le marché secondaire.
3213-8 Toutes les opérations sur les Bons du Trésor par Adjudication, qui
sont des opérations courantes, engendrent deux séries
d'écritures dont l'une est effectuée en Comptabilité matières,
l'autre dans des Comptes du Bilan.
34
3213-9 La Banque perçoit à chaque fin de trimestre une commission de
gestion des titres correspondant à 0,025 pour mille de l'encours
global moyen trimestriel des bons. Cette commission est
comptabilisée en produits ordinaires.
3213-10 Dans le cadre du processus d'assainissement du portefeuille des
banques et pour lui permettre de superviser avec une plus grande
efficacité les activités bancaires dont notamment l'orientation de
la distribution de crédit en fonction des objectifs économiques et
monétaires, la Banque a institué un système de réserves
obligatoires applicables aux établissements de crédit. A ce titre,
ces établissements sont tenus de conserver, sous forme de
dépôts non rémunérés auprès de la Banque Centrale, un montant
minimum d'avoirs déterminé par référence à certains éléments de
leur actif et/ou passif et/ou du solde cumulé de leurs avoirs
auprès de la Banque.
3213-11 En cas d'insuffisance de réserves obligatoires, la Banque
sanctionne l'établissement de crédit concerné par une pénalité
comptabilisée en compte de produit.
Section 2 : Opérations en devises
Sous-section 1 : Principes généraux
3221-1 Les actifs acquis et les passifs constatés en monnaie étrangère
sont convertis en monnaie nationale lors de leur comptabilisation
initiale par conversion de leur coût en monnaie étrangère sur la
base du cours de change du jour de la transaction.
3221-2 Les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère sont
converties en monnaie nationale sur la base du cours de change à la
date de l'accord des parties sur l'opération, quand il s'agit de
transactions commerciales, ou à la date de mise à disposition des
monnaies étrangères, quand il s'agit d'opérations financières.
3221-3 Lorsque la naissance et le règlement des créances ou des dettes
s'effectuent dans le même exercice, les écarts constatés par
rapport aux valeurs d'entrée, en raison de la variation des cours
de change, constituent des pertes ou des gains de change à
inscrire respectivement dans les charges financières ou les
produits financiers de l'exercice.
35
3221-4 En application des dispositions statutaires de la Banque, elle doit
effectuer la réévaluation des avoirs et engagements
internationaux, les bénéfices ou les pertes qui résultent de cette
réévaluation sont comptabilisés dans un compte spécial de
change. A cet effet, à chaque fin de période (mois), les soldes des
comptes de contre-valeur de position sont ajustés aux soldes des
comptes de position convertis aux cours de fin de période. Les
différences constatées constituent les résultats de change qui
sont comptabilisés dans un compte d'attente “Résultat de
change”. A la fin de l'exercice, le solde du compte d'attente est
viré dans le compte spécial de change.
L'Etat couvre toute perte qui ne serait pas suffisamment prise en
charge par ce compte. Celle-ci doit être inscrite au budget de
l'Etat de l'année suivante. Il est à préciser que les accroissements
ou diminutions du compte spécial de change sont exclus du calcul
des bénéfices.
3221-5 Lorsque l'opération traitée en monnaie étrangère est assortie par
la Banque d'une opération symétrique destinée à couvrir les
conséquences de la fluctuation de change, appelée couverture
de change, les gains et pertes de change ne sont comptabilisés
en compte de résultat qu'à concurrence du risque non couvert.
3221-6 Les écarts de change résultant d'une forte dévaluation ou
dépréciation de la monnaie et qui affectent des passifs
directement liés à l'acquisition récente d'actifs facturés dans une
monnaie étrangère peuvent être inclus dans la valeur comptable
de l'actif concerné uniquement si les conditions suivantes sont
remplies :
• la valeur comptable ainsi ajustée n'est pas supérieure au plus
faible du coût de remplacement et de la valeur recouvrable de
cet actif ;
• les passifs ne pouvaient être réglés ou ne pouvaient faire
l'objet d'une couverture pour risque de change avant la
survenance de la forte dévaluation ou dépréciation ;
36
• les actifs concernés ont été acquis dans les douze mois
précédant la forte dévaluation ou dépréciation de la monnaie.
3221-7 Les écarts de change relatifs à un élément monétaire qui fait
partie intégrante de l'investissement net d'une entreprise dans
une entité étrangère (par exemple : créance à recouvrer ou dette
payable dont le règlement est à long terme ou n'est ni planifié ni
probable dans un avenir prévisible) doivent être inscrits dans les
fonds propres.
Sous-section 2 : Opérations en devises de la Banque
3222-1 Les opérations sur chèque en devise : les opérations sur chèque
en devise, dont la comptabilisation est faite à partir du montant du
chèque, sont composées par :
• les versements du chèque en devise par les correspondants et
les services de la Banque ;
• l'encaissement par l'envoi du chèque au correspondant
étranger. Les versements et l'envoi à l'encaissement du
chèque en devises sont comptabilisés au bilan avec le montant
en devises du chèque ;
• le crédit du compte de la partie versante après réception de
l'avis de crédit du correspondant étranger peut se faire en
monnaie nationale ou dans la devise du chèque encaissé ou
dans une autre.
3222-2 Les opérations de transfert en devise : les opérations de virement et
de transfert en devise sont comptabilisées à partir des montants des
ordres de virement reçus des correspondants ou des services de la
Banque ou à partir de l'avis de crédit reçus des correspondants
locaux ou étrangers pour les transferts reçus.
Le transfert en devise peut se faire à partir d'un ordre en monnaie
nationale ou en monnaie étrangère. Dans tous les cas, la Banque
perçoit une commission de transfert.
L'exécution d'un virement reçu en devise peut se faire également en
monnaie nationale ou en monnaie étrangère.
37
3222-3 Quand l'opération sur les chèques ou le transfert en devise fait
intervenir la monnaie nationale et que la contre-valeur en devise
de l'opération dépasse 4.000 Euros ou l'équivalent des 4.000
Euros, elle devrait faire l'objet d'une opération de change au
comptant sur le Marché Interbancaire de devises (M.I.D.). Dans
les autres cas, le taux de change est le cours indicatif de la devise
concernée ; la Banque applique une commission de change
comptabilisée en produits ordinaires.
Pour les opérations qui font intervenir deux devises différentes, la
conversion se fait à partir des cours indicatifs. La Banque
applique également une commission de change comptabilisée en
produits ordinaires.
3222-4 Opérations de change au comptant : les opérations de change au
comptant sont des achats ou des ventes de devises dont les deux
parties ne diffèrent pas le dénouement ou ne le diffèrent qu'en
raison du délai d'usance. Ce sont les opérations de change dans
lesquelles le délai séparant la date d'opération (ou date
d'engagement) et la date de livraison (ou de valeur) n'excède pas
deux jours.
3222-5 La comptabilisation des opérations de change au comptant se fait
en deux parties distinctes :
• A la date d'opération ou d'engagement, les opérations sont
enregistrées en Hors Bilan ;
• A la date de livraison ou de valeur, les comptes du Hors Bilan
sont soldés et les comptes du bilan sont utilisés pour
enregistrer les flux de trésorerie.
3222-6 Dans le cadre de la gestion des réserves de change, la Banque
effectue des placements en devises.
L'opération de placement consiste à acquérir des titres en vue
d'être cédés à brève échéance avec l'espoir d'un gain en
rendement ou en capital (actifs financiers détenus à des fins de
transaction).
38
Les placements pratiqués par la Banque sont :
• des placements au jour le jour :
. " Repurchase Agreement " à la Federal Reserve Bank
(REPO/FED),
. l' " Automatic Investment Program " à la Chase New York
(AIP/CHASE NY),
. et du " SWEEP facility " auprès de la De Nederlandesche
Bank Amsterdam.
Ces placements sont effectués automatiquement quand les
soldes des comptes d'avoirs de la Banque dépassent un
minimum requis. Les intérêts ne sont versés et comptabilisés qu'à
chaque fin du mois pour le " SWEEP Facility ; les intérêts sont
séparés du principal pour les AIP" ;
• des placements à terme en devises ;
• le FIXBIS, qui est un dépôt à terme pouvant être remboursé
avant la date d'échéance initiale (terme).
Section 3 : Opérations administratives
3230-1 La Banque peut, pour ses besoins et ceux de son personnel,
acheter, vendre et échanger des immeubles. Ces opérations sont
subordonnées à l'autorisation du Conseil d'Administration.
Sous-section 1 : Immobilisations
3231-1 Les immobilisations de la Banque sont constituées par des
immobilisations corporelles et des immobilisations incorporelles.
3231-2 Une immobilisation corporelle est un actif corporel destiné à la
fourniture de biens ou de services, la location ou l'utilisation à des
fins administratives, et que la Banque s'attend à utiliser sur plus
d'un exercice.
3231-3 Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire,
identifiable et sans substance physique, détenue par la Banque
pour la production ou la fourniture de biens ou de services, la
location ou l'utilisation à des fins administratives.
Il s'agit de logiciels informatiques ou autres licences
d'exploitation.
39
3231-4 Les principes suivants sont applicables pour regrouper ou
séparer les actifs corporels :
• les éléments de faible valeur peuvent être considérés comme
entièrement consommés dans l'exercice de leur mise en
service et par conséquent ne peuvent pas être comptabilisés
en immobilisations ;
• les pièces de rechange et matériels d'entretien spécifiques
sont comptabilisés en immobilisations corporelles lorsque leur
utilisation est liée à certaines immobilisations et si la Banque
compte les utiliser sur plus d'un exercice ;
• les composants d'un actif sont traités comme des éléments
séparés s'ils ont des durées d'utilité différentes ou procurent
des avantages économiques selon un rythme différent.
3231-5 Les immobilisations acquises sont comptabilisées au coût
d'acquisition.
Les coûts suivants sont des frais directement rattachables qui
entrent dans le coût d'une immobilisation :
• coût de préparation du site ;
• frais initiaux de livraison et de manutention ;
• frais d'installation ;
• honoraires des professionnels tels qu'architectes et
ingénieurs… ;
• coût de démantèlement d'une installation à la fin de sa durée
d'utilité, ou coût de rénovation d'un site si ce démantèlement ou
cette rénovation constitue une obligation pour la Banque. Dans
ce cas, ce coût doit également faire l'objet d'une provision au
passif du bilan.
3231-6 Les dépenses ultérieures relatives à des immobilisations
corporelles ou incorporelles déjà comptabilisées en
immobilisations sont comptabilisées en charges de l'exercice au
cours duquel elles sont encourues si elles restaurent le niveau de
performance de l'actif.
Si elles augmentent la valeur comptable de ces actifs, c'est à dire
quand il est probable que des avantages économiques futurs,
supérieurs au niveau original de performance, iront à la Banque,
40
elles sont comptabilisées en immobilisations et ajoutées à la
valeur comptable de l'actif.
Les améliorations qui aboutissent à une augmentation des
avantages futurs sont par exemple :
• la modification d'une unité de production permettant d'allonger
sa durée d'utilité ou d'augmenter sa capacité ;
• l'amélioration de pièces et machines permettant d'obtenir une
amélioration substantielle de la qualité des services de la
Banque.
3231-7 L'amortissement résulte de la répartition systématique du
montant amortissable d'un actif sur sa durée d'utilité estimée
selon un plan d'amortissement et en tenant compte de la valeur
résiduelle probable de l'actif à l'issue de cette durée.
La durée d'utilité et le mode d'amortissement d'une immobilisation
corporelle doivent être réexaminés périodiquement et en cas de
modification importante des estimations ou prévisions
antérieures, la dotation aux amortissements de l'exercice en
cours et des exercices futurs doit être ajustée.
3231-8 L'amortissement correspond à la consommation des avantages
économiques liés à un actif corporel ou incorporel.
Le mode d'amortissement d'un actif est le reflet de l'évolution de
la consommation par la Banque des avantages économiques de
cet actif : mode linéaire, mode dégressif, le mode linéaire étant
adopté, si cette évolution ne peut être déterminée de façon fiable.
• l'amortissement linéaire conduit à une charge constante sur la
durée d'utilité de l'actif ;
• le mode dégressif conduit à une charge décroissante sur la
durée d'utilité de l'actif.
3231-9 La dotation aux amortissements pour un exercice est
comptabilisée en charges.
41
3231-10 Les terrains et les constructions constituent des actifs distincts et
sont traités séparément en comptabilité même s'ils sont acquis
ensemble ; les constructions sont des actifs amortissables, alors
que les terrains sont généralement des actifs non amortissables.
3231-11 La durée d'utilité d'une immobilisation corporelle est présumée ne
pas dépasser 20 ans. Dans le cas d'un amortissement sur une
durée plus longue ou dans le cas d'absence d'amortissement,
des informations spécifiques sont fournies dans l'annexe des
états financiers.
3231-12 Les plus ou moins values dégagées lors d'une cession
d'immobilisations
corporelles
ou
incorporelles
sont
comptabilisées à la date de cession en produits ou en charges
opérationnels.
3231-13 Après la comptabilisation initiale en tant qu'actif, une
immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût
diminué du cumul d'amortissements et du cumul éventuel des
pertes de valeur.
Sous-section 2 : Subventions
3232-1 Les subventions correspondent à des transferts de ressources
publiques ou d'un organisme étranger pour compenser des coûts
supportés ou à supporter par la Banque en échange du fait qu'elle
s'est conformée ou qu'elle se conformera à certaines conditions
liées à ses activités.
3232-2 Les subventions sont comptabilisées en produits dans le compte
de résultat sur un ou plusieurs exercices au même rythme que les
coûts auxquels elles sont rattachées et qu'elles sont censées
compenser.
Les subventions liées à des actifs amortissables sont
comptabilisées en produits dans le compte de résultat à
proportion de l'amortissement comptabilisé.
Les subventions d'investissement constituent pour la partie non
amortie des produits constatés d'avance à faire figurer
distinctement au bilan.
42
3232-3 Une subvention destinée à couvrir des charges et pertes déjà
encourues ou correspondant à un soutien financier immédiat à la
Banque sans rattachement à des coûts futurs est comptabilisée
en produits à la date à laquelle elle est acquise.
3232-4 La reprise d'une subvention finançant une immobilisation non
amortissable est étalée sur la durée pendant laquelle
l'immobilisation est inaliénable.
3232-5 Les subventions, y compris les subventions non monétaires, sont
comptabilisées en compte de résultat ou en passif (en tant que
produits constatés d'avance) que lorsqu'il existe une assurance
raisonnable que :
• la Banque se conforme aux conditions attachées aux
subventions ;
• les subventions seront reçues.
Sous-section 3 : Provisions pour charge
3233-1 Une provision pour charge est un passif dont l'échéance ou le
montant est incertain.
3233-2 Une provision pour charge est comptabilisée lorsque :
• la Banque a une obligation actuelle (juridique ou implicite)
résultant d'un événement passé ;
• il est probable qu'une sortie de ressources représentatives
d'avantages économiques sera nécessaire pour éteindre cette
obligation ; et
• le montant de l'obligation peut être estimé de façon fiable.
Si ces conditions ne sont pas réunies, aucune provision pour
charge n'est comptabilisée.
3233-3 Le montant comptabilisé en provisions pour charge correspond à
une estimation de la dépense nécessaire à l'extinction de
l'obligation actuelle à la date de clôture.
3233-4 Les provisions pour charge sont revues à chaque date de clôture
et ajustées pour refléter la meilleure estimation à cette date.
43
3233-5 Une provision pour charge n'est utilisée que pour les dépenses
pour lesquelles elle a été comptabilisée à l'origine.
3233-6 Les pertes opérationnelles futures ne peuvent pas faire l'objet
d'une provision pour charge.
Sous-section 4 : Avantages octroyés au personnel
3234-1 Les avantages accordés par la Banque à son personnel en
activité ou non actif sont comptabilisés en charges dès que le
personnel a effectué le travail prévu en contrepartie de ces
avantages ou dès que les conditions auxquelles étaient soumises
les obligations contractées par l'entité vis à vis de son personnel
sont remplies.
3234-2 A chaque clôture d'exercice, le montant des engagements de la
Banque en matière de pension, de compléments de retraite,
d'indemnités et d'allocations en raison du départ à la retraite ou
d'avantages similaires des membres de son personnel est
constaté sous forme de provisions pour charge.
Ces provisions pour charge sont déterminées sur la base de la
valeur actualisée de l'ensemble des obligations de la Banque visà-vis de son personnel, en utilisant des hypothèses de calcul et
des méthodes actuarielles adaptées.
Les autres avantages postérieurs à l'emploi portant sur les fonds
propres et indemnités de fin de contrat de travail sont soumis à
des règles particulières selon la réglementation nationale.
Sous-section 5 : Prêts au personnel
3235-1 La Banque peut, conformément à ses statuts (art.47), consentir
au profit de son personnel des prêts selon les conditions arrêtées
par le Conseil d'Administration.
3235-2 Les prêts consentis par la Banque sont constitués par :
• des prêts à court terme tels que le Prêt au Personnel (P.P) ou
avance sur solde, les opérations FIMBAFREM et l'avance sur
solde exceptionnelle ;
44
• des prêts moyen et à long terme tels que les prêts pour
l'amélioration de l'habitat (P.A.H), les crédits à l'équipement
(C.E), les crédits pour achat de terrain à bâtir, les crédits à
moyen terme des Administrateurs et Censeurs et les crédits
immobiliers (C.I).
3235-3 Les crédits au personnel sont des opérations à l'actif du bilan.
3235-4 Les prêts à court terme tels que le Prêt au Personnel (P.P.) ou
avance sur solde, les opérations FIMBAFREM et l'avance sur
solde exceptionnelle ainsi que la partie remboursable de moins
d'un an des prêts moyen et à long terme tels que les prêts pour
l'amélioration de l'habitat (P.A.H.), les crédits à l'équipement
(C.E.), les crédits pour achat de terrain à bâtir, les crédits à
moyen terme des Administrateurs et Censeurs et les crédits
immobiliers (C.I.) sont inscrits dans les actifs courants du bilan..
3235-5 Entre les dates d'octroi et de déblocage des crédits immobiliers
(C.I.), l'engagement de la Banque est enregistré dans le Hors
bilan. Cet engagement est réajusté en moins au fur et à mesure
de chaque déblocage.
3235-6 Les déblocages sur les prêts moyen et long terme sont
comptabilisés dans les actifs non courants du bilan.
3235-7 La Banque perçoit des intérêts sur les prêts moyen et long terme
qui sont comptabilisés en produits ordinaires du compte de
résultat, sauf pour les crédits à l'équipement (C.E.) dont les
intérêts sont versés au profit de l'association du personnel
(FIMBAFREM).
45
ANNEXE 1 :
MODELES D'ETATS FINANCIERS
BILAN ACTIF
EXERCICE CLOS LE ……………………
Unité monétaire : monnaie nationale
Rubrique
ACTIFS COURANTS
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Caisses et divers
Concours aux Etablissements de crédit et
aux institutions financières résidentes
Concours aux banques et aux institutions
financières non-résidentes
Créances - emplois assimilés et parties
à court terme des créances à long terme
Concours au Trésor Public
Concours aux autres agents économiques
Compte de liaison actif
Comptes d'attente débiteurs
Débiteurs divers
Valeurs reçues à l'encaissement
Compte de régularisation et divers actifs
courants
TOTAL DES ACTIFS COURANTS
ACTIFS NON COURANTS
Créances et emplois assimilés à long
terme
Créances interbancaires
Concours au Trésor Public
Concours aux autres agents économiques
Débiteurs divers
Valeurs immobilisées
Immobilisations financières
Dépôts et cautionnements
Immobilisations en cours
Immobilisations d'exploitation
Immobilisations hors exploitation
TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS
TOTAL DES ACTIFS
Montant
en
Note monnaie
nationale
(Année N)
Amortisse Amortisse
Contrements,
ments,
valeur des
provisions, provisions,
montants
Année N-1
pertes de pertes de
en devises
valeur
valeur
(Année N)
(Année N) (Année N)
46
BILAN FONDS PROPRES ET PASSIF
EXERCICE CLOS LE ……………………
Rubrique
PASSIFS COURANTS
Exigibles à court terme et équivalents
Billets et monnaies émis
Dépôts des établissements de crédit et
institutions financières résidents
Dépôts des Banques et des institutions
financières non résidentes
Dettes - Ressources assimilées et partie
à court terme des dettes à long terme
Dépôts du Trésor Public
Dépôts des autres agents économiques
Compte de liaison passif
Comptes d'attente créditeurs
Créditeurs divers
Comptes exigibles après encaissement
Comptes de régularisation et divers
passifs courants
TOTAL DES PASSIFS COURANTS
PASSIFS NON COURANTS
Dettes et ressources assimilées à
long terme
Dépôts du Trésor Public
Produits différés : subventions
d'investissement
Impôts différés
Provisions et produits constatés
d'avance
TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS
FONDS PROPRES
Capital
Réserves
Ecart d'évaluation
Résultat net
Autres fonds propres - report à nouveau
TOTAL DES FONDS PROPRES
TOTAL
Note
Montant en
monnaie
nationale
(Année N)
Montant en
Contre-valeur
monnaie
des montants
nationale
en devises toutes devises
(Année N)
confondues
(Année N)
Année N-1
COMPTE DE RESULTAT
PERIODE DU …………………….. AU ………………………………
Rubrique
Note
Année N
Année N-1
Produits des activités ordinaires
Exigibles à court terme et équivalents
Entretien de la circulation fiduciaire
Opérations interbancaires
Opérations avec le Trésor
Opérations avec les autres agents économiques
Charges des activités ordinaires
Entretien de la circulation fiduciaire
Opérations interbancaires
Opérations avec le Trésor
Opérations avec les autres agents économiques
PRODUIT NET BANCAIRE
Autres produits opérationnels
Subventions d'exploitation
Produits divers d'exploitation
Reprises de provisions
Autres charges opérationnelles
Frais de personnel
Impôts et taxes
Charges diverses d'exploitation
Dotations aux provisions et auxamortissements et
pertes de valeur
Impôts sur les Bénéfices
RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
Eléments extraordinaires (produits)
Eléments extraordinaires (charges)
RESULTAT NET DE L'EXERCICE
47
48
SITUATION DE LA COMPTABILITE MATIERES
AU………………………………
Rubrique
Montant en C/V des
Note monnaie montants
nationale en devises
Montant en
monnaie
nationale
toutes
devises
confondues
BONS DU TRESOR ET LETTRES D'AUTORISATION DE DEBIT CONSERVES S/D
Fonds Monétaire International
BIRD
AID
COMPTES TITRES (Titres Trésor : B. T. A. )
Titres détenus par les
établissements de crédit
Titres détenus par les clients des
établissements de crédit
Titres détenus par autres agents
économiques
Obligations (FANAMBINA)
BILLETS ET MONNAIES NON EMIS
Billets et monnaies non émis en transit
Billets et monnaies non émis
Billets et monnaies émis en route
Billets et monnaies retirés de l'émission
Billets et monnaies en attente de
remplacement
SUIVIS COMPTES DE TIERS
Suivis comptes de tiers chez les
banques commerciales
CREDIT A L'ETAT
Crédits chinois
Crédits russes
49
COMPTES DE HORS BILAN
AU …………………………………
Rubrique
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES
Engagements en faveur des banques et
organismes, assimilés
Engagement en faveur du personnel : Crédit immobilier
Acceptations à payer ou engagements de payer
Engagements en faveur du Trésor
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT RECUS
Fonds Monétaire International
Agence Française de Développement
ENGAGEMENTS DE GARANTIE
Engagements de garantie donnés
OPERATIONS DE CHANGE AU COMPTANT
Monnaie nationale non encore reçue
Monnaie nationale achetée non encore reçus du MID
Monnaie nationale achetée non encore reçue
des clients résidents
Monnaie nationale achetée non encore reçue
des clients non résidents
Devises achetées non encore reçue
Devises achetées non encore reçues du MID
Devises achetées non encore reçues des
correspondants non résidents
clients résidents
clients non-résidents
Monnaie nationale vendue non encore livrée
Monnaie nationale vendue non encore livrée au MID
Montant en
Montant C/V des monnaie
en
montants nationale
Note
toutes
monnaie
en
nationale devises
devises
confondues
50
Devises vendues non encore livrées
Devises vendues non encore livrées au MID
Devises vendues non encore livrées aux
correspondants non résidents
clients résidents
clients non résidents
COMPTE DE REGULARISATION CHANGE HORS BILAN
Compte d'ajustement devises liées aux
opérations de change au comptant hors bilan
TITRES RECUS EN GARANTIE
Titres reçus en garantie
ETAT DE VARIATION DES FONDS PROPRES
AU …………………………………
Rubrique
Solde au 31 décembre N-2
Changement de méthode
comptable
Correction d'erreurs
Autres produits & charges
Affectation du résultat N-2
Opérations en capital
Résultat net exercice N-1
Solde au 31 décembre N-1
Changement de méthode
comptable
Correction d'erreurs
Autres produits & charges
Affectation du résultat N-1
Opérations en capital
Résultat net exercice N
Solde au 31 décembre N
Note Capital Réserves
Ecart
Résultat &
Total
d'évaluation
R.N.
51
ANNEXE 2 :
CONTENU DE L'ANNEXE DES ETATS FINANCIERS
1. REGLES ET METHODES COMPTABLES ADOPTEES
POUR LA TENUE DE LA COMPTABILITE
ET L'ETABLISSEMENT DES ETATS FINANCIERS
L'annexe comporte les informations suivantes sur les règles et
méthodes comptables dès lors qu'elles sont significatives :
a) conformité ou non-conformité avec les normes : toute dérogation
par rapport à ces normes doit être expliquée et justifiée ;
b) indication des modes d'évaluation appliqués aux divers postes
des états financiers, en particulier en matière d'évaluation :
. des amortissements des éléments corporels et des
éléments incorporels figurant au bilan,
. des provisions pour charge,
. des pertes de valeur,
. des stocks de signes monétaires et de fournitures,
. des actifs et passifs dans le cas de dérogation à la méthode
d'évaluation au coût historique ;
c) mention des méthodes d'évaluation retenues ou des choix
effectués lorsque pour une opération plusieurs méthodes sont
admises ;
d) explications sur l'absence de comparabilité des comptes ou sur
les reclassements ou modifications apportées aux informations
chiffrées de l'exercice précédent pour les rendre comparables ;
e) explications sur la mise en œuvre de changement de méthode
ou de réglementation : justification de ces changements,
impact sur les résultats et fonds propres de l'exercice et des
exercices précédents, méthode de comptabilisation ;
f) indication d'éventuelles erreurs significatives corrigées au
cours de l'exercice : nature, impact sur les comptes de
l'exercice, méthode de comptabilisation, retraitement des
informations comparatives de l'exercice précédent.
52
2. COMPLEMENTS D'INFORMATION NECESSAIRES
A UNE BONNE COMPREHENSION DU BILAN,
DU TABLEAU DE VARIATION DES FONDS PROPRES
L'annexe comporte les informations suivantes sur les règles et
méthodes comptables dès lors qu'elles sont significatives :
a) état de l'actif immobilisé en indiquant, pour chaque poste, les
entrées, les sorties et les virements de poste à poste ;
b) état des amortissements et pertes de valeur avec indication
des modes de calcul utilisés et des dotations ou annulations
effectuées au cours de l'exercice ;
c) état des provisions pour charge avec indication de la nature
précise de chacune des provisions et de leur évolution ;
d) état des échéances des créances et des dettes à la date de
clôture des comptes ( en distinguant les éléments à moins d'un
an d'échéance, à échéance comprise entre un (1) et cinq (5)
ans, et à plus de cinq (5) ans d'échéance ) ;
e) méthode de détermination de la valeur comptable des titres,
méthode de traitement des effets des changements de la
valeur de marché pour les placements comptabilisés à la juste
valeur, méthode de traitement de l'écart de réévaluation lors de
la vente d'un placement réévalué ;
f) précisions sur la nature, le montant, l'évolution,
l'amortissement, les pertes de valeur et le traitement comptable :
. des charges à payer et produits à recevoir au titre de
l'exercice,
. des charges et produits constatés d'avance,
. des éléments extraordinaires,
. des provisions pour engagements de retraite et indemnités
assimilées ;
g) nature et objet de chacune des réserves figurant aux fonds propres ;
h) description des charges et produits résultant de l'activité
ordinaire assez significatifs (cessions d'immobilisations,
règlements de litige...).
53
3. INFORMATIONS A CARACTERE GENERAL OU CONCERNANT
CERTAINES OPERATIONS PARTICULIERES
a) effectif moyen employé pendant l'exercice (ventilé par
catégorie) ;
b) risques et pertes non mesurables à la date d'établissement des
états financiers et n'ayant pas fait l'objet d'une provision pour
charge ;
c) événements survenant après la clôture de l'exercice n'affectant
pas la situation de l'actif ou du passif de la période précédant
la clôture mais susceptibles, par leur importance et leur
influence probable sur la situation financière ou l'activité de la
Banque, d'affecter le jugement des utilisateurs des états
financiers.
54
Tableaux figurant dans l'annexe.
EVOLUTION DES IMMOBILISATIONS ET DES ACTIFS FINANCIERS
NON COURANTS
RUBRIQUES ET
POSTES
Notes
Valeur brute
à l'ouverture
de l'exercice
Augmentations Diminutions
de
de
l'exercice
l'exercice
Valeur brute
à la clôture
de l'exercice
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Participations
Autres actifs financiers non
courants
Rq.1 : Chaque rubrique est à développer au moins selon la nomenclature
des postes figurant au Bilan.
Rq.2 : La colonne "Notes" permet d'indiquer par un renvoi les informations
complémentaires portées en annexe concernant la rubrique
(variations résultant de regroupement d'entreprises, méthode
d'évaluation…)
Rq.3 : La colonne augmentation peut être subdivisée si nécessaire en
" acquisitions ", " apports ", " créations "
Rq.4 : La colonne diminution peut être subdivisée si nécessaire en
" cessions ", " scissions ", " mises hors service ".
TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
RUBRIQUES ET
POSTES
Notes
Amortissements
cumulés en
début d'exercice
Augmentations
Dotations
de l'exercice
Diminutions Amortissements
Eléments
cumulés en
sortis
fin d'exercice
Immobilisations incorporelles
Participations
courants
Rq. 1 : Chaque rubrique est à développer au moins selon la nomenclature des
postes figurant au bilan
Rq. 2 : La colonne " Notes " permet d'indiquer par un renvoi les informations
complémentaires portées en annexe concernant la rubrique (durées d'utilité ou
taux d'amortissement utilisé, modification des taux d'amortissement…)
TABLEAU DES PERTES DE VALEUR SUR IMMOBILISATIONS
ET AUTRES ACTIFS NON CIRCULANTS
RUBRIQUES ET
POSTES
Immobilisations
incorporelles
Participations
courants
Notes
Pertes de
valeurcumulées
endébut
d'exercice
AugmentationsP
Reprisessur
ertes de
pertesde
valeursur
valeur
l'exercice
Pertes de
valeurcumulées
enfin d'exercice
ANNEXE 3
GLOSSAIRE
A
Actif
Actif courant
Actif non courant
Activité ordinaire
Allocation de DTS
Amortissement pour dépréciation
Annexe des états financiers
Appel d'offres positif
Appel d'offres négatif
Arrêté de compte (ou solde de
tout compte)
Arriéré de paiement surl'extérieur
Assurance Groupe Crédit (AGC)
Assurance Groupe Décès (AGD)
Avance sur solde (ou prêt
personnel)
Avance statutaire
Avantage économique futur
Avoirs pour compte de tiers
Avoirs propres et disponibles
B
Bilan
Billets et monnaies
Billets à détruire
Billets fautés
Billets perforés
Bon du Trésor par Adjudication
C
Capital
Charges
Circulation fiduciaire
Codébiteur
Commentaires des comptes
Comparabilité
Comptabilisation
Comptabilité d'exercice
Comptabilité matières
Compte d'épargne du personnel
Compte de résultat
Comptes Lori et Nostri
Concours à la clientèle
Continuité d'exploitation
Contrôle
Convention de l'entité
Coût
Coût actuel
Coût d'acquisition
Coût historique
Codébiteur
Créances rattachées
Crédit à l'équipement (CE)
Crédit immobilier (CI)
Crédit pour achat terrain à
bâtir(TAB)
D
Demi-salaire
Dettes rattachéesDurée d'utilité
Durée de vie économique
E
Echange
Ecart de change
Eléments extraordinaires
Entretien circulation fiduciaire
Erreurs fondamentales
Etats financiers
Evacuation sanitaire
Evaluation
Evénements survenant après la
date de clôture
F
Fait générateur d'obligation
Fiabilité
FIMBAFREM
Fonds propres
H
Hors bilan
55
56
I
Image fidèle
Immobilisation corporelle
Immobilisation financière
Immobilisation incorporelle
Importance relative
Indépendance des exercices
Intelligibilité
Intervention sur le marché
Interbancaire
Inventaire
J
Juste valeur
L
Location (contrat de)
M
Marché actif
Méthodes comptables
Monnaie de présentation
N
Neutralité
Non-compensation
Non-résident
O
Obligation
Obligation FANAMBINA
Opérations d'émission
Opérations fiduciaires
Opérations scripturales
Open-market
P
Passif
Passif courant
Passif non-courant
Performance
Permanence des méthodes
Perte de valeur
Pertinence
Prêt au jour le jour
Prééminence de la substance sur
la forme
Prêt pour l'amélioration de
l'habitat (PAH)
Prise en pension
Prix de vente net
Produits
Provisions pour charge
Prudence
R
Rattachement des charges aux
produits
Remboursement par anticipation
Réserves
Réserves (Caisses)
Réserves obligatoires
Résident
Résultat net de l'exercice
S
Situation financière
Subventions
T
Ticket modérateur
Titres immobilisés
Titres de participation
Titres de placement
Titrisation
Traites Obligations Cautionnées
Transparence
Tri
V
Valeur
Valeur
Valeur
Valeur
Valeur
Valeur
Valeur
Valeur
actualisée
comptable
d'apport
de marché
de réalisation
d'utilité
recouvrable
résiduelle
57
Liste alphabétique des définitions
Termes
Actif
Définitions
Ressource contrôlée par la Banque du fait d'événements
passés et dont elle attend des avantages économiques futurs.
Actif courant C'est un actif :
a) que la Banque s'attend à pouvoir réaliser, vendre ou
consommer dans le cadre de son cycle d'exploitation
normal ;
b) qui est détenu essentiellement à des fins de transaction
ou pour une durée courte et que l'entité s'attend à
réaliser dans les douze mois suivant la date de clôture
de son exercice ;
c) qui constitue des disponibilités ou des équivalents de
disponibilités dont l'utilisation n'est pas soumise à
restriction.
Actif non
C'est un actif :
courant
a) qui est destiné à être utilisé de manière continuelle pour
les besoins de l'activité de la Banque, tels les
immobilisations corporelles ou incorporelles ;
b) qui est détenu à des fins de placement à long terme ou
que la Banque n'a pas l'intention de réaliser dans les
douze mois suivant la date de clôture de son exercice.
Activité
Toute activité engagée par la Banque dans le cadre de ses
ordinaire
affaires ainsi que les activités liées à titre accessoire ou
résultant de ses activités.
Allocation de Complément des avoirs de réserve internationale attribué
DTS
par le FMI à chacun de ses Etats-Membres, au prorata de
leurs quote-parts. Ces allocations peuvent être utilisées
pour des transactions et des opérations avec le FMI,
d'autres Etats membres, et les entités appelées les
" détenteurs agréés ".
Amortissement Répartition systématique du montant amortissable d'un
pour
actif sur sa durée d'utilité estimée, selon un plan
dépréciation
d'amortissement et en tenant compte de la valeur
résiduelle probable de l'actif à l'issue de cette durée.
Annexe des
états
financiers
Un des documents composant les états financiers qui
comporte des informations, des explications ou des
commentaires d'importance significative et utiles aux
utilisateurs des états financiers sur leur base
d'établissement, les méthodes comptables spécifiques
utilisées et sur les autres documents constituant les états
financiers. Sa présentation est organisée de façon
systématique.
58
Appel d'offres
positif
Opération consistant pour la Banque à injecter des
liquidités au niveau du système bancaire.
Appel d'offres
négatif
Opération consistant pour la Banque à ponctionner des
liquidités au niveau du système bancaire.
Arrêté de
compte
(ou solde de
tout compte)
Situation nette, c'est-à-dire après avoir tenu compte de
tous les gains et retenues, d'un agent quittant la Banque
(retraite, décès, licenciement, fin de contrat, démission,
congé sans solde).
Arriéré de
paiement sur
l'extérieur
Dettes sur l'extérieur échues et non remboursées à
l'échéance.
Assurance
Groupe
Crédit (AGC)
Assurance (vie et incendie) souscrite par la Banque dans
le cadre de l'octroi de crédit au personnel à moyen ou
long terme. Les primes sont à la charge du personnel.
Assurance
Groupe
Décès (AGD)
Assurance-vie souscrite par le personnel (facultatif). Les
primes sont prélevées sur salaire et versées
trimestriellement.
Avance sur
solde
(prêt personnel
ou PP)
Crédit accessible au personnel titularisé, ou lié à un
contrat d'un an au minimum (hors de la période d'essai),
et n'ayant fait l'objet d'aucune sanction disciplinaire
durant les 3 derniers mois précédant la demande de PP.
Le montant maximum du PP ne doit pas excéder deux
mois de salaire brut mensuel de l'agent (sachant que le
salaire brut comprend l'ensemble des gains permanents
à l'exception de la prime d'assiduité).
Avance
statutaire
Avance temporaire consentie au Trésor dont le
montant total pour une année et les modalités sont
arrêtés par une convention entre le Ministère chargé
des finances et la Banque Centrale.
Capacité à dégager, directement ou indirectement, une
amélioration de son résultat.
Avantage
économique
futur
Avoirs pour
compte de
tiers
Avoirs
propres et
disponibles
Bilan
Fonds en attente d'utilisation, en général mis à la
disposition de bénéficiaires malgaches par des bailleurs
internationaux.
Avoirs de la Banque Centrale, pouvant être utilisés à
tout moment sans préavis ou pour lesquels un préavis
de 24 heures est nécessaire.
Etat récapitulatif des actifs, des passifs et des fonds
propres de la Banque à la date de clôture des comptes.
Billets et
monnaies
Billets à détruire
Billets fautés
Billets perforés
Bon du Trésor
Par
Adjudication
Capital
Charge
Circulation
fiduciaire
Codébiteur
Commentaires
des comptes
59
Ensemble des signes monétaires fiduciaires ayant un
pourvoir libératoire sur l'étendue du territoire.
Billets en attente de destruction.
Billets authentiques mais qui comportent des défauts
comme l' absence de filigrane ou de signature…
Billets retirés de la circulation sur lesquels l'on a mis des
marques pour qu'ils ne soient plus valides.
Bons du Trésor qui sont adjugés aux banques, aux
établissements financiers, aux intermédiaires agréés du
marché et aux autres agents économiques éligibles sur le
marché primaire.
Les Bons du Trésor font l'objet d'achat / vente sur le marché
secondaire par le canal des intermédiaires de marché.
Apports de l'Etat.
Diminution d'avantage économique au cours de l'exercice
sous forme de consommation, de sortie ou diminution d'actif
ou de survenance de passif. Elle a pour effet de diminuer
les fonds propres autrement que par la distribution de
bénéfice à l'Etat.
Ensemble des billets et monnaies détenus par tous les
agents économiques en dehors de la Banque Centrale.
Conjoint(e) d'un agent de la BCM qui participe au
remboursement d'un crédit immobilier contracté par l'agent.
Le montant du concours du codébiteur ne doit pas dépasser
40 % du total du crédit ; le paiement se fait au moyen d'un
ordre de virement permanent en faveur de la Banque.
Document faisant partie intégrante de l'annexe des états
financiers ; il comporte les informations et les explications
d'importance significative et utiles sur les comptes.
Comparabilité
Qualité de l'information lorsqu'elle est établie et présentée
dans le respect de la permanence des méthodes et permet
à son utilisateur de faire des comparaisons significatives
dans le temps au sein de la Banque et dans l'espace au
niveau international.
Comptabilisation Processus qui consiste à incorporer au bilan ou au compte
de résultat, à la comptabilité matières et aux comptes de
Hors bilan un élément satisfaisant aux définitions et aux
critères de comptabilisation. Les critères de comptabilisation
à satisfaire conjointement sont les suivants :
a) il est probable que tout avantage économique futur lié à
cet élément aille à l'entité ou en provienne ; et
b) l'élément a un coût ou une valeur qui peut être évalué de
façon fiable.
60
Comptabilité
d'exercice
Les effets des transactions et autres événements sont constatés
à la date de survenance de ces transactions ou événements.
Compte
d'épargne du
personnel
Compte ouvert par le personnel dans les livres de la
Banque. Ce compte est alimenté par des retenues sur
salaire ou par des versements. Le montant à retenir
mensuellement est fixé par l'agent et peut être modifié à
tout moment. Des retraits peuvent être aussi effectués à
tout moment. Ces comptes ne sont pas rémunérés.
Etat récapitulatif des charges et des produits réalisés par la
Banque au cours de la période considérée. Par différence,
il fait apparaître le résultat net de la période.
Compte de
résultat
Comptes
Nostri et Lori
Concours au
Trésor
Concours à
la Clientèle
Continuité
d'exploitation
Contrôle
Convention
de l'entité
Coût
Coût actuel
Les comptes Nostri sont les comptes de la Banque ouverts
dans les livres des banques locales ou étrangères ; ces
comptes ont leurs soldes normalement débiteurs dans les
livres de la Banque.
Les comptes Lori sont les comptes des correspondants
ouverts dans les livres de la Banque, ils sont normalement
créditeurs.
Avances consenties par la Banque au Trésor.
Prêts en monnaie nationale ou en monnaie étrangère à des
banques étrangères et à des institutions ou organismes
monétaires et financiers étrangers ou internationaux.
Situation normale de la Banque selon laquelle elle est
présumée n'avoir ni l'intention, ni la nécessité de mettre fin
à ses activités ou de les réduire de façon importante dans
un avenir prévisible.
Pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles
afin d'obtenir des avantages économiques de ses activités.
L'entité comptable est considérée comme autonome et
distincte de la ou des personnes participant à ses fonds
propres. Ses états financiers prennent en compte
uniquement l'effet de ses propres transactions et des seuls
événements qui la concernent.
Montant de trésorerie payé ou juste valeur de toute autre
contrepartie donnée pour acquérir un élément, à la date de
son acquisition ou de sa production.
Voir juste valeur. Montant de trésorerie qu'il faudrait payer si
le même actif ou un actif équivalent était acquis
actuellement.
Montant non actualisé de trésorerie qui serait nécessaire
pour régler une obligation actuellement.
Coût
d'acquisition
Coût
historique
Créances
rattachées
Crédit à
l'équipement
(CE)
Crédit
immobilier
(CI)
Crédit pour
achat terrain
à bâtir (TAB)
61
Prix d'achat résultant de l'accord des parties à la date de la
transaction, majoré des droits de douane et autres taxes
fiscales non récupérables auprès de l'Administration fiscale
ainsi que des frais accessoires directement attribuables pour
obtenir le contrôle de l'élément et sa mise en état d'utilisation.
Les réductions commerciales et autres éléments similaires
sont déduits pour obtenir le coût d'acquisition.
Montant de trésorerie payé ou juste valeur de la
contrepartie donnée pour acquérir un actif, à la date de
son acquisition ou de sa production.
Montant des produits reçus en échange de l'obligation ou
montant de trésorerie que l'on s'attend à verser pour
éteindre le passif dans le cours normal de l'activité.
Produits calculés provisoirement et comptabilisés au
cours d'une période dans le cadre du principe
d'indépendance des exercices.
Crédit accessible au personnel titularisé ou sous contrat à
durée indéterminée, et n'ayant fait l'objet d'aucune
sanction disciplinaire durant les 3 derniers mois précédant
la demande de CE. Il est destiné à l'acquisition par l'agent,
des biens d'équipement neufs ou d'occasion en excellent
état de fonctionnement tels que : meubles meublants,
équipements audiovisuels, équipements électroménagers,
véhicules de transport avec accessoires, équipements
sportifs, vaisselle et ustensiles de cuisine, petits
équipements agricoles, articles de quincaillerie destinés à
une construction et financée par un C.I.
Prêt immobilier distinct du PAH, accordé par la BCM à
son personnel. Peut être cumulé, dans la limite de la
quotité disponible, avec les PP, TAB, CE ou PAH. Il doit
être affecté à l'un des cas ci-après :
- acquisition ou construction d'un immeuble à usage
d'habitation ;
- achat d'un terrain et construction d'un immeuble à usage
d'habitation sur ce terrain ;
- acquisition d'un immeuble à usage d'habitation et
financement de son amélioration.
Crédit accessible au personnel, exclusivement destiné à
l'acquisition d'un terrain à bâtir dûment immatriculé (titre
foncier ou titre cadastral). Ce terrain doit être conforme
aux règles imposées en matière de construction et
affecté à une construction à usage d'habitation
personnelle de l'agent emprunteur.
62
Demi-salaire
Moitié du salaire d'un agent en congé de maternité. Le
montant, qui est supporté par la CNaPS, est calculé au prorata
du nombre de jours d'absence.
Dettes
rattachées
Charges calculées provisoirement et comptabilisées au cours
d'une période (principe d'indépendance des exercices).
Durée d'utilité
La période pendant laquelle un actif amortissable est cessé
d'être utilisé.
La durée de vie économique est :
a) soit la période attendue d'utilisation économique d'un actif par
un ou plusieurs utilisateurs ;
b) soit le nombre d'unités de production ou d'unités similaires
attendues de l'utilisation d'un actif par un ou plusieurs utilisateurs.
Durée de vie
économique
Echange
Ecart de
change
Remplacement de billets usés ou détériorés par de billets
neufs ou " valides ".
Ecart provenant de la conversion d'un même nombre d'unités
d'une monnaie étrangère dans la monnaie de présentation des
états financiers à des cours de change différents.
Eléments
Produits ou charges résultant de circonstances
extraordinaires exceptionnelles et correspondant à des cas de force
majeure comme par exemple une expropriation ou une
catastrophe naturelle imprévisible. La nature et le montant
de chaque élément extraordinaire sont indiqués séparément
dans les états financiers.
Entretien de
la circulation
fiduciaire
Ensemble d'opérations de tri en vue de constituer des billets
" valides " et d'échanges de billets impropres à l'usage par
des billets " neufs " ou " valides ".
Erreurs
fondamentales
Erreurs découvertes pendant l'exercice en cours et qui sont
d'une telle importance que les états financiers d'un ou plusieurs
exercices antérieurs ne peuvent plus être considérés comme
donnant une image fidèle à la date de leur publication (le
traitement comptable des erreurs significatives et des erreurs
fondamentales est identique).
Etats
financiers
Ensemble complet et indissociable des documents comptables
et financiers permettant de donner une image fidèle de la
situation financière, de la performance et de la variation de la
situation de la Banque à la date de clôture des comptes. Ils
comprennent :
a) un bilan ;
b) un compte de résultat ;
c) un compte de la comptabilité matières ;
d) un compte de Hors Bilan ;
e) un tableau des variations des fonds propres ;
f) une annexe.
Evacuation
sanitaire
Evaluation
Evénements
survenant
après la date
de clôture
Fait
générateur
d'obligation
Fiabilité
FIMBAFREM
Fonds
propres
Hors Bilan
Image fidèle
Immobilisation
corporelle
63
Envoi d'un agent de la BCM ou d'un membre de sa famille à
charge, dans un centre hospitalier à l'étranger. Ce terme est
également utilisé pour des personnes envoyées à subir des
soins dans un lieu autre que celui de son entité
d'appartenance sans forcément être à l'extérieur du territoire.
Processus consistant à déterminer les montants monétaires
auxquels les éléments des états financiers sont
comptabilisés et inscrits au bilan et au compte de résultat.
Elle intervient lors de la comptabilisation initiale et,
postérieurement à cette comptabilisation, au moins à
chaque établissement des états financiers.
Evénements, tant favorables que défavorables, qui se
produisent entre la date de clôture et la date à laquelle la
publication des états financiers est autorisée. On distingue
deux types d'événement :
a) ceux qui contribuent à confirmer des circonstances qui
existaient à la date de clôture ; et
b) ceux qui indiquent des circonstances apparues
postérieurement à la date de clôture.
Evénement qui crée une obligation juridique ou implicite ne
laissant pas à la Banque d'autre solution réaliste que
d'éteindre cette obligation.
Qualité de l'information lorsqu'elle est exempte d'erreur et
de préjugé significatif et que les utilisateurs peuvent lui faire
confiance pour présenter une image fidèle de ce qu'elle est
censée présenter ou de ce qu'on pourrait s'attendre
raisonnablement à la voir représenter.
Association du personnel de la BCM
Intérêt résiduel des participants aux capitaux propres de
l'entité dans ses actifs après déduction de ses passifs
(externes).
Opérations d'engagement qui ne sont pas matérialisés par
des mouvements de trésorerie.
Objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités et
dans le respect des règles comptables, les états financiers
qui sont en mesure de donner des informations pertinentes
sur la situation financière, la performance et la variation de
la situation financière de l'entité.
Actif corporel :
a) détenu par la Banque pour la fourniture de services, la
location ou l'utilisation à des fins administratives ; et
b) qu'elle s'attend à utiliser sur plus d'un exercice.
64
Immobilisation Actif prenant la forme :
financière
a) d'une créance dont le règlement doit intervenir dans
un délai supérieur à un an ; ou
b) d'un titre ou une valeur assimilée que la Banque a
décidé de conserver sur plus d'un exercice.
Immobilisation Actif non monétaire, identifiable et sans substance
incorporelle
physique, détenu par la Banque pour la fourniture de
services, la location ou l'utilisation à des fins
administratives.
Importance
Une information est significative, et donc a une
relative
importance relative, si le fait de ne pas l'indiquer peut
avoir une incidence sur les décisions économiques
prises par les utilisateurs sur la base des états financiers.
Indépendance Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui
des exercices le précède et de celui qui le suit. Pour sa détermination, il
convient donc de lui imputer les transactions et les
événements qui lui sont propres, et ceux-là seulement.
Intelligibilité
Qualité d'une information lorsqu'elle est facilement
compréhensible pour tout utilisateur ayant une
connaissance raisonnable des affaires, des activités
économiques et de la comptabilité et ayant la volonté
d'étudier l'information d'une façon raisonnablement
diligente.
Intervention
Dans le cadre de la réalisation des objectifs de la
sur le marché politique monétaire, la Banque effectue des injections
interbancaire de liquidités dans le secteur bancaire, qualifiées
d'Appels d'Offres Positifs (AOP) ou des ponctions de
liquidités, dénommées Appels d'Offres Négatifs (AON).
- S'il s'agit d'AOP, la Banque Centrale prête aux banques
en demandant une garantie constituée d'effets publics
(BTA) ou d'effets privés. La garantie est égale au
montant du prêt majoré des intérêts dus.
- S'il s'agit d'AON, la Banque emprunte aux banques.
Inventaire
Ensemble des opérations consistant à relever, en nature,
en quantité et en valeur, tous les actifs et passifs de la
Banque à la date d'inventaire, sur la base de contrôles
physiques et de recensements de pièces justificatives et
au moins une fois tous les douze mois (généralement à
la clôture de l'exercice).
Juste valeur Montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un
passif éteint entre parties bien informées, consentantes et
agissant dans des conditions de concurrence normale.
Location
(contrat de)
Marché actif
65
Accord par lequel le bailleur cède au preneur, pour une
période déterminée, le droit d'utilisation d'un actif en
échange d'un paiement ou d'une série de paiements.
Marché pour lequel sont réunies les conditions ci-après :
a) les éléments négociés sur ce marché sont homogène;
b) on peut normalement trouver à tout moment des
acheteurs et des vendeurs consentants ; et
c) les prix sont mis à la disposition du public.
Méthodes
comptables
Conventions comptables de base, caractéristiques
qualitatives, principes comptables fondamentaux ainsi que
règles, pratiques et procédures spécifiques appliquées pour
établir et présenter les états financiers.
Monnaie de
présentation
Monnaie utilisée pour présenter les états financiers.
Neutralité
L'information comptable doit être neutre ; elle ne doit pas
faire l'objet de parti pris ou aboutir à des données
tendancieuses et des résultats prédéterminés.
Noncompensation
La compensation entre éléments d'actif et éléments de
passif au bilan ou entre éléments de charges et éléments
de produits dans le compte de résultat, n'est pas autorisée,
sauf dans les cas où elle est imposée ou autorisée par le
présent système comptable.
Non résident
Qualité d'une personne physique ou morale ayant sa
résidence habituelle ou ses établissements à l'étranger.
Devoir ou responsabilité pour l'entité d'agir ou de faire
quelque chose d'une certaine façon. Les obligations
peuvent être juridiquement exécutoires en conséquence
d'un contrat irrévocable ou d'une disposition statutaire.
C'est normalement le cas, par exemple, pour les montants
payables au titre des biens et services reçus. Des
obligations naissent également de la pratique commerciale
normale, des usages et du désir de conserver de bonnes
relations d'affaires ou d'agir de façon équitable.
Obligation
Obligation
FANAMBINA
Opérations
fiduciaires
Opérations
scripturales
Obligation à taux fixe en Ariary émise par le Trésor.
Opérations portant sur les billets et monnaies en particulier
l'opération d'émission et les opérations de caisse.
Ensemble des opérations de chèque, de virement et de
transfert, la gestion des comptes (nostri et lori) et du
portefeuille du Trésor.
66
Opérations
d'émission
Open-market
Passif
Passif
courant
Passif noncourant
Performance
Permanence
des
méthodes
Perte de
valeur
Pertinence
Prééminence
de la réalité
sur
l'apparence
Prêt au jour
le jour
Opérations consistant à la fois en la mise à disposition des
signes monétaires neufs et au retrait de la circulation
fiduciaire des signes monétaires hors d'usage et/ou perforés.
Instrument de la politique monétaire dans le cadre de la
régulation de la liquidité bancaire consistant à acheter ou
vendre de manière ferme des titres, principalement des Bons
du Trésor par Adjudication, sur le marché secondaire.
Obligation actuelle de l'entité résultant d'événements passés
et dont l'extinction devrait se traduire pour l'entité par une
sortie de ressources représentatives d'avantages
économiques.
C'est un passif :
a) que l'entité s'attend à éteindre dans le cadre de son cycle
d'exploitation normal ; ou
b) dont le règlement doit intervenir dans les douze mois
suivant la date de clôture de son exercice.
Le passif non-courant comprend tous les éléments de passif
qui ne constituent pas des passifs courants.
Elle est présentée dans le compte de résultat de la Banque
par la relation entre les produits et les charges.
D'un arrêté des comptes à l'autre, les méthodes comptables
sont appliquées de manière identique à l'évaluation des
éléments et à la présentation des informations pour assurer
la cohérence et la comparabilité de ces informations au cours
des périodes successives. Toute exception à ce principe ne
peut être justifiée que par la recherche d'une meilleure
information ou par un changement de la réglementation.
Montant de l'excédent de la valeur comptable d'un actif sur
sa valeur recouvrable.
Qualité de l'information lorsqu'elle peut influencer les
décisions économiques des utilisateurs en les aidant à
évaluer des événements passés, présents ou futurs ou en
confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées.
Ou prééminence de la substance sur la forme. Les
transactions et autres événements sont comptabilisés et
présentés dans les états financiers conformément à leur
substance et à leur réalité économique et non pas seulement
selon leur forme juridique.
Prêt dont la durée est égale à un jour ouvrable ou 24
heures. L'emprunt est effectué automatiquement par
certains Nostri, dépositaires des fonds, lorsque le compte
qu'ils gèrent sur leurs livres dépassent un certain niveau
minimum requis.
Prêt pour
l'amélioration
de l'habitat
(PAH)
Prise en
pension
Prix de vente
net
Produit
Provisions
pour charge
Prudence
67
Crédit accessible au personnel titularisé ou contractuel sous
contrat indéterminé, n'ayant fait l'objet d'aucune sanction
disciplinaire durant les 3 derniers mois précédant la
demande de PAH. Il est destiné à la réparation, ou à
l'amélioration des habitations occupées personnellement
par l'agent emprunteur, ou celles sur lesquelles il exerce un
droit de propriété attesté par un acte officiel.
Mobilisation pour une durée limitée à 20 jours des effets
(TOC) qui ont été remis en conservation au Siège pour la
couverture en fin de journée du solde débiteur du Trésor.
Montant qui peut être obtenu de la vente d'un actif lors
d'une transaction dans des conditions de concurrence
normale entre des parties bien informées et
consentantes, diminué des coûts de sortie.
Accroissement d'avantage économique au cours de
l'exercice sous forme d'entrée ou d'accroissement d'actif
ou de diminution de passif. Il a pour effet d'augmenter les
fonds propres autrement que par l' augmentation des
apports de l'Etat.
Passif dont l'échéance ou le montant est incertain.
Prise en compte d'un degré raisonnable de précaution dans
l'exercice des jugements nécessaires pour préparer les
estimations dans des conditions d'incertitude, de sorte que
les actifs ou les produits ne soient pas surévalués et que les
passifs ou les charges ne soient pas sous-évalués.
Rattachement Processus selon lequel les charges sont comptabilisées
des charges
au compte de résultat sur la base d'une association
aux produits
directe entre les coûts encourus et l'obtention d'éléments
spécifiques de produits. Il implique la comptabilisation
simultanée ou combinée de produits et de charges qui
résultent directement et conjointement des mêmes
transactions ou autres événements. Cependant,
l'application du concept de rattachement n'autorise pas à
comptabiliser au bilan des éléments qui ne satisfont pas
à la définition d'actifs ou de passifs.
Remboursement Paiement par le personnel avant l'échéance finale
par anticipation prévue de la totalité ou d'une partie du reliquat d'un crédit
qu'il a contracté.
Réserves
Réserve
(Caisse)
Parts de résultats nets conservées par la Banque.
Ensemble de billets et monnaies qui n'ont pas encore été
émis.
68
Réserves
obligatoires
Résultat net de
l'exercice
Résident
Situation
financière
Subventions
Ticket
modérateur
Titres
immobilisés
Titres de
participation
Titrisation
Titres de
placement
Transparence
Montant minimum d'avoirs des établissements de crédit
déterminé par référence à certains éléments de leur actif
et/ou passif et/ou du solde cumulé de leurs avoirs auprès
de la Banque qu'ils sont tenus de conserver sous forme
de dépôts non rémunérés auprès de la Banque.
Différence entre le total des produits et le total des
charges de cet exercice. Il correspond à un bénéfice (ou
profit) en cas d'excédent des produits sur les charges et
à une perte dans le cas contraire.
Qualité d'une personne physique ou morale ayant sa
résidence habituelle ou ses établissements sur le
territoire national.
Elle est présentée par le bilan dans la relation des actifs
avec les passifs (externes) et les fonds propres.
Aides prenant la forme de transferts de ressources pour
compenser des coûts supportés ou à supporter par la
Banque en échange du fait qu'elle s'est conformée ou se
conformera à certaines conditions liées à ses activités.
Participation du personnel aux frais médicaux de l'agent
et de sa famille. Le taux est de 5 % sauf pour des cas
particuliers (monture, hospitalisation).
Titres, autres que les titres de participation, que la
Banque a l'intention de conserver durablement ou qu'elle
n'a pas la possibilité de revendre à bref délai.
Titres dont la possession durable est estimée utile à
l'activité de la Banque, notamment parce qu'elle lui
permet d'exercer une influence sur l'entité dont elle
détient les titres ou d'en avoir le contrôle.
Modalités de conversion en valeurs du Trésor des dettes
(convention 1992, prêts en devises) du gouvernement
vis-à-vis de la Banque Centrale.
Titres acquis pour être cédés à brève échéance avec
l'espoir d'un gain en rendement ou en capital (actifs
financiers détenus à des fins de transaction)
La transparence correspond à la création d'un
environnement dans lequel l'information sur les
conditions, les décisions et les actions est rendue
accessible, visible et compréhensible pour tous les
acteurs du marché. La fourniture d'une information
transparente et utile sur les acteurs du marché financier
et leurs opérations est essentielle à l'existence d'un
marché financier discipliné et dynamique.
Traites et
Obligations
Cautionnées
Tri
Valeur
actualisée
Valeur
comptable
Valeur
d'apport
Valeur de
marché
Valeur de
réalisation
Valeur
d'utilité
69
Traites de douane émises en faveur du Trésor et dont le
paiement est garanti par une caution bancaire.
Sélection des billets qui sont encore valides et qui
peuvent servir de nouveau au paiement.
Estimation actuelle de la valeur actualisée des flux futurs
de trésorerie dans le cours normal de l'activité.
Montant pour lequel un actif est comptabilisé au bilan
après déduction du cumul des amortissements et des
pertes de valeur relatif à cet actif.
Valeur qui sert de base au calcul de la rémunération des
apporteurs.
Montant qui peut être obtenu pour la vente d'un titre de
placement sur un marché actif ou montant à payer pour
son acquisition (voir 'juste valeur').
Montant de trésorerie qui pourrait être obtenu
actuellement en vendant l'actif lors d'une sortie volontaire
(voir 'juste valeur').
Valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés de
l'utilisation continue d'un actif et de sa sortie à la fin de sa
durée d'utilité.
Valeur
recouvrable
Valeur la plus élevée entre le prix de vente net d'un actif
et sa valeur d'utilité.
Valeur
résiduelle
Montant net attendu pour un actif à la fin de sa durée
d'utilité après déduction des coûts de sortie attendus.
DEUXIEME PARTIE :
ORGANISATION DE LA COMPTABILITE,
NOMENCLATURE
ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES
72
TITRE I : ORGANISATION DE LA COMPTABILITE
CHAPITRE 1
ORGANISATION ET CONTROLE
Section 1 : Organisation
4110-1 Dans le respect du principe de prudence, la comptabilité doit
satisfaire aux obligations de régularité, de sincérité et de
transparence inhérentes à la tenue, au contrôle, à la présentation
et à la communication des informations qu'elle traite.
4110-2 La comptabilité définit sous sa responsabilité les procédures
nécessaires à la mise en place d'une organisation comptable
permettant un contrôle interne et externe. Un manuel décrivant
les procédures et l'organisation comptables est établi en vue de
permettre la compréhension et le contrôle du système de
traitement de l'information comptable.
Section 2 : Contrôle
4120-1 Les actifs et les passifs de la Banque font l'objet au moins une fois
par an d'inventaire en nature, en quantité et en valeur, sur la base
de contrôles physiques et de recensements de pièces
justificatives.
4120-2 Les inventaires sont organisés en vue d'élaborer des états
financiers qui reflètent une situation réelle des actifs et passifs.
Organisation de la comptabilité, nomenclature et fonctionnement des comptes
73
CHAPITRE 2
INTANGIBILITE DES ENREGISTREMENTS
Section 1 : Enregistrement
4210-1 Les écritures comptables sont passées selon le système dit " en
partie double ".
4210-2 Tout enregistrement comptable précise l'origine, le contenu et
l'imputation de chaque donnée ainsi que la référence de la pièce
justificative qui l'appuie.
4210-3 Toutes les écritures comptables sont appuyées par des pièces
justificatives. Les pièces justificatives sont référencées de
manière à pouvoir être retrouvées facilement et reliées à
chacune des écritures comptables.
Section 2 : Clôture
4220-1 Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à
garantir l'intangibilité des enregistrements est mise en œuvre.
4220-2 Dans le cadre du rattachement des informations comptables à
l'exercice ou au dernier mois couru, la Banque procède à des
passations d'écriture qualifiées de Journée Complémentaire
Mensuelle pour la fin du mois et de Journée Complémentaire
Annuelle pour l'exercice.
74
CHAPITRE 3
SYSTEME D'INFORMATION COMPTABLE
Section 1 : Le Système de Traitement
de l'Information Comptable
4310-1 Le système de traitement des informations comptables de la
Banque est basé sur un traitement dit " transactionnel ou
d'événementiel ". Pour cela, la Banque a mis en place un progiciel
de comptabilité (Easy Open) couplé à un interpréteur/traducteur
(Isie) par lequel transitent les événements opérationnels gérés
par chaque entité opérationnelle.
4310-2 Les applications périphériques installées dans les différentes
entités opérationnelles produisent des données destinées à :
• alimenter les bases de données locales prévues pour contenir
les informations de gestion et permettre ainsi l'établissement
en temps réel d'états de gestion ;
• préparer des comptes rendus d'événements (CREs) traduits
en mouvements comptables par l'interpréteur et prévus pour
alimenter la base de données comptables.
4310-3 En amont, l'interpréteur est alimenté par des événements
opérationnels en provenance des différents applicatifs (progiciel
paie, BTA, …) et gérés au niveau des différentes directions
opérationnelles. Les données contenues dans ces applications
sont destinées :
• d'une part, à compléter les bases de données locales prévues
pour contenir les informations de gestion et permettre ainsi
l'établissement en temps réel d'états de gestion ;
• d'autre part, à préparer des comptes rendus d'événements
traduits en mouvements comptables par l'interpréteur, prévus
pour alimenter la base de données comptables.
4310-4 En aval, l'intérpreteur alimente différents types de fichier :
• un fichier reprenant les écritures comptables à interfacer dans
la base de données comptables ;
• un autre fichier pouvant contenir les événements opérationnels
à recycler lorsque l'interpréteur a constaté des anomalies de
traduction.
75
4310-5 A chaque validation d'une opération comptable, un avis d'opéré
décrit en tant que pièce d'écriture est généré.
4310-6 En fin de journée, au moment de la clôture comptable, le
processus d'interprétation des événements comptables est
déclenché par l'interface et consiste à :
• extraire les événements opérationnels validés dans chacune
des applications spécifiques ;
• séparer les systèmes opérationnels (domaine de gestion) et
les systèmes comptables (domaine comptable) ;
• structurer et traduire les informations de gestion en écritures
comptables ;
• recycler les événements en anomalies.
Section 2 : Arrêté de la journée comptable et livres comptables
4320-1 Après comptabilisation des écritures dans le progiciel comptable
(Easy Open), les soldes de la journée sont immédiatement
disponibles et permettent :
• d'enregistrer les opérations comptables générées par
l'interpréteur ;
• de consulter les informations comptables :
1. les mouvements des comptes (généraux et
auxiliaires),
2. les soldes totaux (généraux, analytiques, auxiliaires) ;
• d'éditer certains états comptables tels :
1.
2.
3.
4.
5.
les relevés de compte,
les journaux,
les extraits de compte (général, analytique, auxiliaire),
les balances (générale , auxiliaire, analytique),
les états financiers (Bilan, Compte de Résultat,
Comptabilité matières, Compte de Hors-bilan),
6. les
avis
d'opéré
(débit/crédit)
pour
les
correspondants,
7. les différents états de gestion gérés par chaque
direction opérationnelle.
4320-2 Les journaux enregistrent les mouvements affectant les actifs,
passifs, fonds propres, charges et produits, la comptabilité
matières et le Hors bilan de la Banque par récapitulation au moins
mensuelle des totaux des opérations comptabilisées.
Les écritures des journaux sont portées sur le grand livre (extraits
de compte) et ventilées selon le plan de comptes de la Banque.
76
TITRE II : NOMENCLATURE
ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES
CHAPITRE 1
PRINCIPES DU PLAN DE COMPTES
5100-1 La Banque dispose d'un plan de comptes généraux par nature
adapté à sa structure, son activité et ses besoins en information
de gestion.
5100-2 Le compte est la plus petite unité retenue pour le classement et
l'enregistrement des mouvements comptables.
5100-3 Les comptes sont regroupés en catégories homogènes appelées
classes. Il existe deux catégories de classe de comptes :
• des classes de comptes de situation ;
• des classes de comptes de gestion.
Chaque classe est subdivisée en comptes qui sont identifiés par
des numéros à trois chiffres ou plus, dans le cadre d'une
codification décimale.
5100-4 Les comptes sont regroupés en catégories homogènes appelées
" classes ", qui sont au nombre de 9 réparties comme suit :
• les comptes de situation
- Classe 1 : Comptes d'opérations sur la monnaie fiduciaire et
d'opérations interbancaires
- Classe 2 : Comptes d'opérations avec le Trésor et les autres
agents économiques
- Classe 3 : Comptes financiers et d'opérations diverses
- Classe 4 : Comptes de valeurs immobilisées
- Classe 5 : Comptes de fonds propres
• les comptes d'exploitation
- Classe 6 : Comptes de charges
- Classe 7 : Comptes de produits
• la comptabilité matières
- Classe 8 : Comptes matières
• les comptes d'engagement
- Classe 9 : Comptes de hors bilan
77
CHAPITRE 2
FONCTIONNEMENT DES COMPTES
CLASSE 1 - COMPTES D'OPERATIONS SUR LA MONNAIE
FIDUCIAIRE ET COMPTES D'OPERATIONS
INTERBANCAIRES
10 COMPTES D'OPERATIONS SUR LA MONNAIE FIDUCIAIRE
Les comptes d'opérations sur la monnaie fiduciaire enregistrent
les opérations d'émission des signes monétaires et les
mouvements d'espèces à la caisse libellée en monnaie nationale.
Les existants en CAISSE sont logés à l'actif du bilan.
Le compte EMISSION, au passif du bilan, est :
• crédité des billets et monnaies mis en émission ;
• débité des billets et monnaies retirés de la circulation ou
détruits.
11 CAISSES EN DEVISES
La rubrique " Caisses en devises " enregistre les mouvements
des billets et monnaies en devises et l'or monétaire conservé
dans les caisses de la Banque.
Les comptes des billets et monnaies en devises sont débités des
montants des rentrées de billets et monnaies en devises et sont
crédités des montants des utilisations de ces numéraires.
Les comptes " Billets et monnaies en devises " et " Or "
présentent un solde débiteur.
12 INTERVENTION SUR MARCHE INTERBANCAIRE
La Banque Centrale accorde des prêts aux établissements de
crédit ou fait des emprunts auprès de ces derniers. Ces
opérations entrent dans le cadre de la réalisation de la politique
monétaire, qu'elle élabore et met en œuvre en toute
indépendance. Les opérations de refinancement du secteur
bancaire sont enregistrées au débit tandis que les emprunts sont
inscrits au crédit.
Les remboursements sont pris en compte respectivement dans le
sens inverse.
78
13 COMPTE COURANT POSTAL ET COMPTES INTERBANCAIRES
Les comptes " Compte courant postal et comptes interbancaires "
enregistrent les opérations faites avec l'Administration Postale,
les Banques Centrales et commerciales résidentes et non
résidentes, les organismes assimilés.
• Les comptes nostri, qui sont des comptes débiteurs,
enregistrent les avoirs de la Banque et les prêts accordés par
celle-ci.
• Les comptes lori, dont les soldes sont strictement créditeurs,
enregistrent les disponibilités des correspondants et les
emprunts auprès de ces derniers.
14 COMPTES, PRETS ET EMPRUNTS A TERME
Les comptes inscrivent le refinancement des prêts accordés par
les banques et établissements financiers aux entreprises de
production, le refinancement des prêts octroyés par les banques
commerciales aux entreprises privées ou d'économie mixte et les
entreprises de la zone franche, les placements pratiqués par la
Banque à l'extérieur.
15 ALLOCATIONS DE DTS
Le compte constate la contrevaleur en monnaie nationale des
Droits de Titrage Spéciaux (DTS) alloués par le Fonds Monétaire
International à Madagascar.
16 ECHEANCES A RECOUVRER
A l'échéance d'un crédit APEX ou FRLT, la tombée d'échéance
est passée au débit des comptes et prêts à moyen terme aux
banques commerciales résidentes.
Lors du règlement définitif de l'échéance, ces comptes sont
crédités du montant de la tombée.
19 CREANCES DOUTEUSES ET PERTE DE VALEUR POUR
CREANCES DOUTEUSES SUR COMPTES D'OPERATIONS
INTERBANCAIRES
Ces comptes enregistrent les montants des créances douteuses
sur les établissements de crédit.
79
CLASSE 2 - COMPTES D'OPERATIONS AVEC LE TRESOR ET LA
CLIENTELE
21 OPERATIONS AVEC LE TRESOR
La rubrique " comptes d'opérations avec le Trésor " reçoit les
opérations faites avec le Trésor à savoir les opérations fiduciaires
et scripturales, les opérations de prêts et d'emprunts ainsi que les
opérations d'escompte et de prise de pension des Traites et
Obligations Cautionnées.
Le compte courant du Trésor ne doit pas être mis en position
débitrice.
22 COMPTES D'OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE
Les comptes d'opérations avec la clientèle enregistrent au débit
les crédits accordés au personnel et aux autres agents
économiques. Au crédit, sont comptabilisés les dépôts du
personnel et autres agents économiques ainsi que les dépôts de
la clientèle résidente et non résidente.
29 CREANCES DOUTEUSES ET PERTE DE VALEUR POUR CREANCES
DOUTEUSES SUR OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE
Les comptes " Créances douteuses sur opérations avec la
clientèle " inscrivent des créances de toute nature, même
assorties de garanties, sur le personnel ou sur divers agents
économiques, et qui présentent un risque probable ou certain de
non recouvrement total ou partiel ou qui présentent un caractère
contentieux.
Ces comptes, qui doivent avoir un solde débiteur ou nul, sont
débités du montant des créances douteuses et sont crédités des
éventuels recouvrements ou de leur imputation dans un compte
de perte.
Les pertes de valeur apparaissent lorsque la valeur recouvrable
d'une créance est inférieure à sa valeur comptable.
Ces pertes de valeur sont enregistrées dans les comptes “Pertes
de valeur des créances douteuses sur opération avec la
clientèle”.
80
CLASSE 3 - COMPTES D'OPERATIONS SUR TITRES ET
COMPTES D'OPERATIONS DIVERSES
30 COMPTES D'OPERATIONS SUR TITRES
Les comptes d'opérations sur titres reçoivent les opérations
réalisées par la Banque dans le cadre de la régulation de la
liquidité bancaire. Pour ce faire, la Banque utilise l'Open Market
qui consiste à acheter ou à vendre des titres sur le marché
secondaire des Bons du Trésor.
Ces comptes sont :
• débités lors de l'acquisition des titres ou quand on enregistre la
plus-value lors de leur estimation au prix de marché à chaque
arrêté de compte ;
• crédités en cas de revente des titres ou quand on constate la
moins-value lors de leur estimation au prix de marché à chaque
arrêté de compte.
Le solde débiteur retrace la valeur de marché des Bons du Trésor
(BTA ou BTS) achetés fermes sur le marché secondaire et qui ne
sont pas encore échus, donc non remboursés.
33 COMPTE DE LIAISON ET COMPTES D'ATTENTE
Le compte de liaison enregistre toutes les opérations entre deux
unités comptables de la Banque (Siège, succursales et agences)
et les opérations inter directions et inter services.
Les opérations sont constituées par celles liées à la Trésorerie
(les opérations d'émission de billets et monnaies, d'échange de
billets, de paiement pour compte de tiers, les transferts, les
anomalies sur envoi de fonds, les envois ou les rejets de
chèques, les virements reçus, émis, ou rejetés ; les opérations de
revolving et de transfert, d'escompte de TOC) et les opérations
administratives notamment les paiements de salaires et autres
émoluments, les frais médicaux, les primes d'assurances, les
allocations et les suppléments familiaux, les indemnités de
mission et les indemnités des organes de direction.
Les soldes de ces comptes doivent être apurés ou réduits au
minimum à la fin de l'exercice.
Les comptes d'attente et de transit sont à la disposition des
directions de la Banque pour recevoir, en cours d'exercice, les
opérations qui ne peuvent être imputées de façon certaine à un
81
compte déterminé au moment où elles doivent être enregistrées,
ou qui exigent une information complémentaire.
Toute opération portée dans un compte d'attente et de transit doit
être imputée au compte définitif dans les délais les plus brefs ;
ces comptes sont normalement apurés à chaque fin d'exercice.
34 DEBITEURS ET CREDITEURS DIVERS
Cette rubrique enregistre les créances ou les dettes de la Banque
à l'égard des tiers (l'Etat, les fournisseurs, le personnel, les
organismes assureurs ou autres).
Les comptes sont divisés en comptes de :
• valeurs reçues à l'encaissement ;
• valeurs exigibles après encaissement ;
• valeurs remises aux correspondants pour encaissement ;
• mandats ordonnancés ;
• chèques reçus à encaisser ;
• chambre de compensation.
36 COMPTES DE CHANGE BILAN
Les comptes de " position et de contre-valeur de position de
change" servent à comptabiliser les transactions liées aux
opérations de change.
Les résultats de change (bénéfices ou pertes) provenant de la
réévaluation des avoirs ou des engagements internationaux de la
Banque à chaque fin d'exercice, suivant l'article 16 des Statuts de
la Banque, sont comptabilisés dans un compte spécial au bilan
appelé " compte d'écart de change ".
37 COMPTES D'ENCAISSEMENT
Les comptes d'encaissement enregistrent les mouvements de
valeurs remises par les correspondants de la Banque aux fins
d'encaissement.
Ces valeurs sont constituées par les chèques en monnaie
nationale ou en monnaie étrangère, les mandats ordonnancés et
les Traites et Obligations Cautionnées.
Elles sont remises à la Banque par le Trésor, les autres agents
économiques résidents ou non, les autres directions de la
Banque.
82
38 COMPTES DE REGULARISATION
Les comptes avec la racine 38 reçoivent les écritures de
régularisation.
Les subdivisions des comptes de régularisation sont constituées
principalement par les comptes de :
• charges constatées d'avance ;
• produits constatés d'avance ;
• ajustement devises Hors bilan.
39 CREANCES DOUTEUSES ET LITIGIEUSES ET PERTE DE VALEUR
DES CREANCES DOUTEUSES ET LITIGIEUSES
Les créances douteuses et litigieuses sont enregistrées dans
trois sous-comptes.
Les créances douteuses sont les créances de toute nature,
même assorties de garantie, présentant un risque probable ou
certain de non-recouvrement total ou partiel ou présentant un
caractère contentieux.
Les comptes des créances douteuses sont débités du montant
des créances déclarées douteuses par le crédit des comptes
d'origine de toute catégorie et crédités en cas de remboursement
ou de passation en perte de la créance.
Les créances litigieuses et contentieuses sont constatées
lorsqu'une action judiciaire est entamée faute de remboursement
à l'amiable ou qu'un débiteur se révèle récalcitrant.
Les comptes des créances litigieuses et contentieuses sont
débités lors de la constatation de la créance litigieuse et crédités
en cas de remboursement ou de non recouvrement à l'issue de la
décision du Tribunal.
Lors de leur constitution, les comptes de pertes de valeur des
créances douteuses et litigieuses sont crédités et les comptes de
dotations concernés sont débités. Elles sont reprises en produit
dans le compte de résultat en cas de remboursement des
créances.
83
CLASSE 4 - COMPTES DE VALEURS IMMOBILISEES
41 TITRES DE PARTICIPATION
Les immobilisations financières de la Banque sont constituées
par des titres de participation qui sont des actions et autres titres
à revenu variable donnant des droits dans le capital d'une
entreprise résidente ou non-résidente.
Ces titres sont reçus à leur valeur d'acquisition.
Le solde de ce compte, débiteur, représente le montant du
portefeuille de titres de participation.
42 DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS
Ce sont les sommes versées à des tiers à titre de garantie ou de
cautionnement et qui sont indisponibles jusqu'à la résolution
d'une condition suspensive telle que la dénonciation d'un
abonnement.
Les comptes concernés enregistrent au débit l'augmentation de
ces dépôts et cautionnements par exemple pour le cas du gaz, de
l'eau et électricité, du téléphone et du télégraphe.
43 IMMOBILISATIONS EN COURS
Les immobilisations en cours sont les avances et acomptes
accordés en vue de l'acquisition d'une immobilisation ou qui
donnent la valeur des immobilisations non achevées à la fin de
l'exercice.
Les soldes débiteurs retracent le montant des avances et des
acomptes sur immobilisations ainsi que les biens meubles
partiellement livrés.
Ces comptes sont soldés lorsque l'immobilisation est achevée,
avec pour contrepartie des comptes d'immobilisations.
Aucun amortissement ne peut être pratiqué sur des
immobilisations en cours, mais une perte de valeur peut être
constatée si compte tenu des changements d'estimation
survenus au cours des travaux, la valeur recouvrable de
l'immobilisation devient inférieure à sa valeur comptable.
84
44 IMMOBILISATIONS D'EXPLOITATION
Les comptes d'immobilisations d'exploitation incorporelles ou
corporelles reçoivent les éléments destinés à servir de façon
durable et sur plusieurs exercices à l'activité de la Banque.
Ils sont composés notamment de :
• terrains ;
• constructions ;
• matériels et outillages ;
• matériels roulants ;
• agencements, aménagements et installations.
Les comptes d'immobilisations sont débités à la date de leur prise
de contrôle, en général, la date de réception de la facture qui
donne la valeur d'acquisition.
45 IMMOBILISATIONS HORS EXPLOITATION
La rubrique représente les ressources acquises par la Banque
mais qui ne sont pas destinées à être utilisées dans le cadre de
son activité.
48 AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS
Les amortissements représentent la dépréciation des éléments
constitutifs de l'actif et sont définis comme la constatation
comptable d'un amoindrissement de la valeur d'un élément de
l'actif résultant de l'usage, du temps, du changement technique
ou de toute autre cause dont les effets sont jugés irréversibles.
Dans la pratique, il consiste dans l'étalement des valeurs des
biens amortissables sur leur durée probable de vie.
Les immobilisations incorporelles doivent être amorties sur la
base de leur durée d'utilité. Cette durée d'utilité est présumée ne
pas dépasser 20 ans sauf cas exceptionnel qui devra être justifié
dans l'annexe.
Les amortissements des immobilisations sont portés au crédit des
comptes 48 par le débit du compte dotations aux amortissements
dans le compte de résultat.
Les comptes d'amortissement sont débités en cas de cession,
d'expropriation ou de disparition indemnisée ou non par le crédit
dudit compte d'immobilisation.
Les soldes créditeurs
amortissements pratiqués.
recensent
les
85
montants
des
Ils sont compensés par les soldes bruts des immobilisations
auxquelles ils s'appliquent pour la présentation des états
financiers.
49 PERTE DE VALEUR DES IMMOBILISATIONS
La perte de valeur représente la diminution de la valeur d'un
élément d'actif, précise quant à sa nature mais incertaine quant à
sa réalisation, que des événements survenus ou en cours
rendent prévisibles à la date de la situation.
Lors de la constatation d'une perte de valeur, le compte concerné
est crédité du montant des provisions constituées en contrepartie
du débit des comptes de dotations concernés.
A la fin de l'exercice, les comptes " pertes de valeur " sont
réajustés :
• par la mise en place d'une dotation complémentaire lorsque à
la fin de l'exercice le montant de la perte de valeur doit être
augmenté ;
• par la reprise de la perte de valeur dans un compte de produits
lorsque le montant de la perte de valeur doit être diminué ou
annulé ou que la perte de valeur est devenue , en tout ou en
partie, sans objet.
86
CLASSE 5 - COMPTES DE PROVISIONS - COMPTES DE
FONDS PROPRES ET ASSIMILES
50 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENT
Le compte des subventions d'équipement enregistre les
subventions dont bénéficie la Banque en vue d'acquérir ou de
créer des immobilisations.
Le compte est débité annuellement de la quote-part des
subventions d'équipement à virer au compte de résultat.
Le solde créditeur du compte représente le montant des
subventions d'équipement non encore inscrites au compte de
résultat.
54 PROVISIONS
Les comptes de provisions pour charge enregistrent le montant
des provisions destinées à faire face à des charges diverses.
Le compte est :
• crédité du montant des provisions constituées par le débit du
compte dotations ;
• débité du montant des provisions devenues sans objet au
crédit d'un compte de produits.
55 RESERVES
Les comptes de réserves enregistrent des bénéfices affectés
durablement à la Banque jusqu'à la décision contraire de ses
Autorités.
Ils sont débités des incorporations au capital, des affectations au
Trésor, des prélèvements pour l'apurement des pertes.
56 FONDS DE DOTATION
Le compte fonds de dotation retrace les rentrées de fonds en
devises consécutives à un remboursement effectué par une
institution financière non-résidente suite à un engagement de
dépenses préalablement initié dans le cadre d'un projet
impliquant des intervenants étrangers.
87
Le solde créditeur recense le montant des remboursements
effectués par l'institution financière non-résidente.
57 CAPITAL
Le compte capital enregistre la valeur nominale des actions de
l'Etat, c'est-à-dire ses apports. Ce capital est entièrement libéré.
Il peut être augmenté par de nouveaux apports ou par des
incorporations de réserves ou de bénéfices non distribués ; il peut
être diminué des reprises d'apports ou suite à des pertes.
58 REPORT A NOUVEAU
Le report à nouveau est le montant cumulé de la fraction de
résultats (bénéficiaires ou déficitaires) des exercices précédents,
dont l'affectation a été reportée par décision des Autorités.
59 RESULTAT
Le compte résultat enregistre pour solde les comptes de charges
et les comptes de produits de l'exercice. Le solde représente un
bénéfice si les produits sont d'un montant supérieur aux charges
(solde créditeur) ou une perte dans le cas contraire (solde
débiteur).
88
CLASSE 6 - COMPTES DE CHARGES
60 CHARGES SUR CIRCULATION FIDUCIAIRE ET OPERATIONS
INTERBANCAIRES
Les comptes reçoivent :
• d'une part, les charges sur la circulation fiduciaire qui sont
composées par le coût de fabrication des billets et monnaies à
l'étranger, conditionnement compris, les frais de transport et de
manutention des fonds, les assurances en couverture des
risques encourus sur l'acheminement des billets et monnaies
vers toute destination, les frais de stockage, le cas échéant, et
les allocations versées aux membres de la Commission de
destruction des billets usagés ;
• d'autre part, les charges afférentes aux interventions de la
Banque Centrale sur le marché interbancaire : les intérêts dûs
sur appels d'offre négatifs, les intérêts dus sur emprunts
ponctuels lorsque ces opérations sont effectuées avec des
établissements de crédit résidents en fonction de la catégorie.
61 CHARGES D'EXPLOITATION SUR OPERATIONS AVEC LE
TRESOR ET LA CLIENTELE ET SUR AUTRES OPERATIONS
Les comptes enregistrent les charges sur emprunts à court terme
du Trésor, les charges en faveur du Trésor sur opérations en
comptes ordinaires, en comptes de dépôts affectés, en ariary et
en devise, intérêts et commissions confondus.
62 CHARGES DE PERSONNEL
Les comptes inscrivent les rémunérations du personnel
constituées par :
• les appointements et allocations spéciales ainsi que les
compléments de salaires ;
• les heures supplémentaires ;
• les charges connexes sur les salaires - indemnités de congés
payés, supplément familial, indemnités de préavis et de
licenciement, les primes et gratifications - primes de rendement
et primes exceptionnelles, gratifications, les indemnités et
avantages divers - indemnités imposables et indemnités non
imposables et les avantages en nature ;
89
• les charges sociales, les assurances décès, les cotisations aux
régimes de sécurité sociale, de retraite et de prévoyance ;
• les frais médicaux.
63 IMPOTS ET TAXES
Les comptes enregistrent :
• d'une part, les impôts et taxes directs tels que les impôts et
taxes fonciers sur les immeubles propriétés de la Banque, les
taxes professionnelles, la TVA non déductible, les autres
impôts et taxes directs dont les droits de visite technique des
véhicules, les vignettes sur les véhicules, les taxes sur les
véhicules de tourisme et les taxes d'immatriculation ;
• d'autre part, les taxes indirectes telles que la taxe sur les
transactions, les droits sur le contrat de bail, les achats de
timbres fiscaux, les droits sur validation ou prorogation de
passeport et les autres droits d'enregistrement. Enfin ces
comptes enregistrent les sommes versées au Service de la
Douane au titre des taxes consécutives aux achats à l'étranger.
64 CHARGES EXTERNES
Les comptes reçoivent toutes les charges externes supportées
par la Banque autres que celles citées dans les comptes
précédents. Ces charges concernent :
• les services extérieurs alloués aux banques commerciales,
prestataires de services des agences de la Banque dans le
cadre de la convention de louage de services (salaires de
personnel, couvertures de risques, locations et installations,
frais généraux, impôts et taxes) ;
• les charges locatives des bâtiments administratifs et des
logements de fonction avec tous les frais y afférents (frais
accessoires, bail) ;
• les frais d'entretien et de réparation des immobilisations
(immeubles, matériels roulants, matériels informatiques,
mobiliers et outillages divers) ;
• les primes d'assurance sur les immobilisations et les transports ;
• les achats de documents et périodiques ;
• les honoraires des personnels extérieurs à la Banque
(techniciens, experts) ;
90
• les frais de publication et d'insertion des annonces (publicité,
affiche, spécimen) ;
• les frais de transport et de déplacement divers (mission et
réception) ;
• les frais de communication (téléphone, télex, fax et Internet) ;
• les fournitures diverses (électricité et eau, carburant, gaz) ;
• les fournitures administratives (fournitures de bureau,
fournitures informatiques) ;
• les produits d'entretien.
65 CHARGES DIVERSES D'EXPLOITATION
Les comptes enregistrent les diverses charges ordinaires
d'exploitation comme :
• les déficits de caisse ;
• les redevances pour concession, brevet, licence ;
• les dons, subventions et libéralités ;
• les pertes sur les créances irrécupérables ;
• les résultats déficitaires de cession d'immobilisation ;
• les autres charges diverses d'exploitation.
67 CHARGES EXTRAORDINAIRES
Le compte retrace les charges extraordinaires nées des
circonstances exceptionnelles correspondant à des cas de force
majeure. La nature et le montant de chaque élément
extraordinaire sont indiqués séparément au niveau des états
financiers.
68 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS POUR
CHARGE OU PERTES DE VALEUR
Les comptes avec racine 68 enregistrent :
• les dotations des actifs non courants (perte de valeur des
créances
douteuses,
litigieuses
et
contentieuses,
immobilisations corporelles et incorporelles) ;
• les dotations aux provisions pour charge.
91
CLASSE 7 - COMPTES DE PRODUITS
70 PRODUITS SUR OPERATIONS INTERBANCAIRES
Les comptes à racine 70 reçoivent les produits sur opérations
bancaires. Ils sont composés par les produits afférents aux
interventions de la Banque sur le marché interbancaire, les
intérêts perçus sur appels d'offre positifs, effectués avec des
établissements de crédit résidents, les intérêts perçus sur
pensions, ordinaires ou spéciales, les produits des prêts
ponctuels qui sont des refinancements exceptionnels accordés à
des établissements de crédit dont le compte courant à la Banque
présente un solde débiteur en fin de journée, les intérêts calculés
à la fin de chaque trimestre par la méthode des nombres, les
commissions perçues sur transferts de fonds effectués par les
agences des établissements de crédit.
71 PRODUITS D'EXPLOITATION SUR OPERATIONS AVEC LE
TRESOR ET LA CLIENTELE ET SUR AUTRES OPERATIONS
Les comptes ayant comme racine 71 retracent les intérêts perçus
par les opérations effectuées avec le Trésor public, en matière de
prêts à court terme, en particulier les avances statutaires, le
compte de la convention du 31 mars 2004 et les souscriptions de
bons de Trésor. Sont aussi comptabilisés dans ces comptes :
• les intérêts sur la prise en pension et l'escompte des TOC du
Trésor ;
• les intérêts sur opérations sur titres de l'Open Market et la
mobilisation des Bons de Trésor Spéciaux ;
• les intérêts sur opérations avec la clientèle tels que le
personnel de la Banque en matière de crédit à moyen et long
terme et les autres agents économiques.
Ces comptes enregistrent également :
• les produits sur engagement de financement en hors bilan ;
• les produits sur les prestations de service financier ;
• les intérêts et commissions relatifs aux opérations de change
manuel et scriptural, de change au comptant et à terme et
d'arbitrage ;
• les autres produits d'exploitation bancaire.
92
72 SUBVENTION D'EXPLOITATION
Le compte enregistre les subventions d'exploitation reçues de
l'Administration Publique, d'une organisation privée et d'un
bailleur de fonds local ou étranger dans le cadre d'un projet défini.
75 PRODUITS DIVERS D'EXPLOITATION
Les comptes 75 reçoivent les divers produits ordinaires
d'exploitation tels que les excédents de caisse, les quotes-parts
des subventions virées au compte de résultat, les décotes reçues
sur conversion de dettes et les diverses indemnisations suite aux
sinistres.
Ils enregistrent aussi les produits sur opérations de gestion tels
que les pénalités et préavis perçus, les dons et libéralités
obtenus, les produits sur cession d'éléments d'actif, les produits
non bancaires comme les produits sur titre de participation, les
récupérations des frais sur opérations faites en commun, les
RRRO et les autres produits accessoires.
77 PRODUITS EXTRAORDINAIRES
Les comptes enregistrent les produits extraordinaires nés des
circonstances exceptionnelles. La nature et le montant de chaque
élément extraordinaire sont indiqués séparément au niveau des
états financiers.
78 REPRISES DE PROVISIONS ET DE PERTES DE VALEUR
Ces comptes enregistrent les reprises de provisions pour charge
non utilisées et les reprises sur les pertes de valeur des
immobilisations corporelles et financières en actifs non courants
et hors exploitation.
93
CLASSE 8 - COMPTABILITE MATIERES
81 BONS DU TRESOR ET LETTRES D'AUTORISATION DE DEBIT
CONSERVES SUR DOSSIERS
Les montants des disponibilités du FMI, de la BIRD et l'IDA
exprimées en Bons du Trésor de l'Etat malgache et les montants
des B.T.S. souscrits par la BFV-SOCIETE GENERALE au titre
des accords conclus avec le Gouvernement malgache sont suivis
dans ces comptes.
82 VALEURS RECUES EN GARANTIE SUR OPERATIONS DU
MARCHE INTERBANCAIRE
Lors des opérations de pension ou d'appels d'offre positifs, les
établissements de crédit doivent donner en garantie des titres
publics ou des titres privés. Ces valeurs reçues en garantie sont
inscrites au débit des comptes valeurs reçues en garantie sur
opérations du marché.
83 TITRES DU TRESOR
Les comptes titres du Trésor enregistrent les Bons du Trésor émis
par le Trésor et adjugés par les établissements de crédit et les
autres agents économiques. Les Bons du Trésor sont constitués
essentiellement par :
• les Bons du Trésor par Adjudication (B.T.A.) ;
• les Obligations FANAMBINA.
84 BILLETS ET MONNAIES NON EMIS
Les comptes de billets et monnaies de la Classe 8 enregistrent
toutes les opérations relatives aux billets et monnaies non émis
en réserve.
85 SUIVIS COMPTES DE TIERS
Les comptes enregistrent les avoirs des sociétés privées
(Pêcheries de Nosy be, Pêches et Froid - Océan Indien) déposés
auprès des banques commerciales non-résidentes et dont le suivi
est assuré par la Banque en vertu de conventions correspondantes entre les sociétés privées, les bailleurs de fonds et la
Banque.
87 CREDITS A L'ETAT
Les comptes enregistrent, respectivement, les emprunts de l'Etat
à la Chine et à la Russie dont le suivi est assuré par la Banque.
94
CLASSE 9 - COMPTES DU HORS BILAN
90 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENTS
Les comptes engagements de financement enregistrent les
engagements de financement donnés ou reçus par la Banque.
Les engagements de financement correspondent à des
promesses de concours en trésorerie - ouvertures de crédit
documentaire ou promesses d'emprunt recueillies - qui sont faites
en faveur d'un tiers ou enregistrées pour soi-même.
91 ENGAGEMENTS DE GARANTIE
Les engagements de garantie donnés, notamment sous la forme
de caution, sont des opérations pour lesquelles la Banque
Centrale - le garant - s'engage en faveur d'un tiers - le bénéficiaire
- à assurer d'ordre et pour le compte d'un donneur d'ordre, la
charge d'une obligation souscrite par ce donneur d'ordre si ce
dernier n'y satisfait pas lui-même.
Lorsqu'il devient probable, en raison de la défaillance du donneur
d'ordre, que le bénéficiaire fera appel au garant, ce dernier doit
constituer une provision à concurrence du montant pour lequel il
risque d'être appelé.
Les engagements de garantie reçus, notamment sous forme de
caution, sont des opérations pour lesquelles un établissement de
crédit, le Trésor ou un client - le garant - s'engage en faveur de la
Banque - le bénéficiaire - à assurer d'ordre et pour le compte d'un
tiers - le donneur d'ordre - la charge d'une obligation souscrite par
ce tiers, si ledit tiers n'y satisfait pas lui-même.
93 OPERATIONS EN DEVISES - OPERATIONS DE CHANGE
Les comptes des opérations en devises - opérations de change
du Hors bilan enregistrent les opérations de change au comptant :
les opérations d'achat ou de vente de devises dont les parties ne
diffèrent pas le dénouement ou ne le diffèrent qu'en raison du
délai d'usance habituellement respecté sur le marché
international.
95
Si le délai d'usance est respecté, les engagements sur capitaux
résultant d'achats ou de ventes au comptant (Monnaie nationale
et devises achetés à recevoir, Monnaie nationale et devises
vendus à livrer) sont inscrits au Hors bilan entre la date
d'engagement et la date de mise à disposition.
A la date de mise à disposition qui intervient, en général, deux
jours ouvrables après la date d'engagement, les écritures du Hors
bilan sont contre-passées, les écritures de mise à disposition
sont passées dans des comptes du Bilan.
96 COMPTES DE REGULARISATION CHANGE HORS BILAN
Les comptes de régularisation change Hors bilan enregistrent les
opérations d'ajustement des devises liées aux opérations de
change en Hors bilan.
98 TITRES RECUS EN GARANTIE
Ces comptes enregistrent les titres remis en garantie des Appels
d'Offre Négatifs et les titres en pension.
96
PLAN DE COMPTES DE LA BANQUE
1 - PLAN DE COMPTES A DEUX CHIFFRES
COMPTES DE SITUATION
Classe 1
Comptes
d'opérations
10 sur la
monnaie
fiduciaire
Classe 2
20 (disponible)
Classe 3
Comptes
30 d'opérations sur 40 (disponible)
titres
Opérations
21 avec le
31 (disponible)
Trésor
Interventions
Comptes
sur
d 'opérations
12
22
32 (disponible)
le marché
avec la
Interbancaire
clientèle
Compte
Comptes de
courant postal
liaison et
13
23 (disponible) 33
& comptes
comptes
interbancaires
d'attente
11
Classe 4
Caisse en
devises
Classe 5
50
Subventions
d'équipement
41
Titres de
participation
42
Dépôts et
52 (disponible)
cautionnements
51 (disponible)
Immobilisations
43 incorporelles en 53 (disponible)
cours
14
Comptes
prêts et
emprunts à
terme
24 (disponible)
Débiteurs et
34 créditeurs
divers
44
15
Allocations de
25 (disponible)
DTS
35 (disponible)
Immobilisations
45 hors
exploitation
55 Réserves
16
Echéances à
recouvrer
26 (disponible)
36
Comptes de
change bilan
46 (disponible)
56
17 (disponible)
27 (disponible)
37
Comptes
d'encaissement
47 (disponible)
57 Capital
18 (disponible)
28 (disponible)
38
Amortissements
Comptes
Report à
48 des
58
derégularisation
nouveau
immobilisations
Immobilisations
d'exploitation
Créances
Créances
douteuses et
Créances
douteuses et
pertes de
douteuses et
pertes de
valeur pour
litigieuses et
Pertes de
valeur pour
créances
19 créances
29
39 pertes de valeur 49 valeur des
douteuses et
sur créances
immobilisations
douteuses et
sur
douteuses et
sur comptes
opérations
litigieuses
d'opérations
avec la
interbancaires
clientèle
54 Provisions
Fonds de
dotation
59 Résultat
COMPTES DE RESULTAT
60
Charges sur circulation
fiduciaire et opérations
interbancaires
70
Produits sur circulation
fiduciaire & opérations
interbancaires
61
Charges d'exploitation sur
opérations avec le Trésor et la
clientèle et les autres
opérations
71
Produits sur opérations avec
le Trésor Public, clientèle et
autres agents économiques
62
Charges de personnel
72
Subventions d'exploitation
63
Impôts et taxes
73
(disponible)
64
Charges externes
74
(disponible)
65
Charges diverses
d'exploitation
75
Produits divers d'exploitation
76
(disponible)
66
(disponible)
67
(charges)
77
(produits)
68
Dotations aux amortissements,
aux pertes de valeurs et aux
provisions
78
Reprises de provisions et
de pertes de valeur
69
Impôts sur le bénéfice
79
(disponible)
97
98
COMPTABILITE MATIERES
80
(disponible)
COMPTES DU HORS BILAN
90
Engagements de financement
Engagements de garantie
81
Bons du Trésor et Lettres
d'autorisation de débit
conservés
sur dossiers
91
82
Valeurs reçues en garantie
sur opération du marché
interbancaire
92
83
Titres du Trésor
93
84
94
(disponible)
85
Suivis comptes de tiers
95
(disponible)
86
87
88
(disponible)
Crédits à l'Etat
(disponible)
96
97
98
(disponible)
Opérations en devises Opérations
de change
Comptes de régularisation
change hors bilan
(disponible)
Titres reçus
99
2 - PLAN DE COMPTES A TROIS CHIFFRES
BILAN
ACTIF
ACTIF COURANTS
CLASSE 1 - COMPTES D'OPERATION SUR LA MONNAIE
FIDUCIAIRE/INTERBANCAIRE
102
103
104
108
Billets et monnaies en caisse générale
Comptes d'attente sur émission de billets et monnaies
Comptes d'attente sur billets et monnaies
Comptes de régularisation des opérations en billets et
monnaies
11 CAISSES EN DEVISES
112 Billets étrangers
114 Comptes d'attente sur billets et monnaies en devises
116 Or
120
122
124
126
Titres achetés, prêtés
Prêts garantis sur appel d'offre positif
Valeurs prises en pension
Prêts ponctuels
130 Compte Courant Postal (C.C.P.)
132 Comptes ouverts par la BCM chez les banques et
organismes assimilés résidents
134 Comptes ouverts par la BCM chez les banques et
organismes assimilés non résidents
100
14 COMPTES DE PRETS ET EMPRUNTS A TERME
142 Comptes prêts à terme aux banques et organismes
assimilés résidents
144 Comptes prêts à terme aux banques et organismes
assimilés non résidents
16 ECHEANCES A RECOUVRER
162 Echéances à recouvrer
101
CLASSE 2 - COMPTES D'OPERATION AVEC LE TRESOR ET LA
CLIENTELE
210 Prêts au Trésor Public
214 Prise en pension TOC et escompte de TOC
220 Crédits au personnel et crédits assimilés
222 Crédits aux autres agents économiques
102
CLASSE 3 - COMPTES D'OPERATIONS SUR TITRES ET COMPTES
D'OPERATIONS DIVERSES
301 Opérations sur titres
332 Siège, Succursales et agences
334 Comptes d'attente et de transit
342 Débiteurs divers
361 Comptes de position et de contre-valeur de position bilan
365 Comptes d'écart de change
370
372
374
375
376
Valeurs reçues à l'encaissement
Valeurs remises aux correspondants pour encaissement
Mandats Ordonnancés
Chèques reçus à encaisser
Chambre de compensation
380 Charges à régulariser
384 Comptes ajustement devise bilan
103
ACTIFS NON COURANTS
19 CREANCES DOUTEUSES ET PROVISIONS POUR CREANCES
DOUTEUSES SUR COMPTES D'OPERATION INTERBANCAIRES
192 Créances douteuses sur opérations interbancaires
CLIENTELE
210 Prêts au Trésor Public
220 Crédits au personnel et crédit assimilés
222 Crédits aux autres agents économiques
29 CREANCES DOUTEUSES ET PROVISIONS POUR CREANCES
DOUTEUSES SUR OPERATIONS CLIENTELE
292 Créances douteuses sur opérations avec la clientèle
104
39 CREANCES DOUTEUSES & LITIGIEUSES ET PERTE DES
VALEURS DES CREANCES DOUTEUSES & LITIGIEUSES
392 Créances douteuses
393 Créances litigieuses et contentieuses
41 IMMOBILISATIONS FINANCIERES
412 Titres de participation
42 DEPOTS ET CAUTIONNEMENTS
421
422
423
424
427
Gaz
Eau et électricité
Téléphone
Télégramme
Autres cautionnements
43 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES EN COURS
431 Immobilisations incorporelles en cours
432 Immobilisations corporelles en cours
44 IMMOBILISATION D'EXPLOTATION
441 Immobilisations d'exploitation incorporelles
442 Immobilisations d'exploitation corporelles
45 IMMOBILISATIONS HORS EXPLOITATION
451 Immobilisations hors exploitation incorporelles
452 Immobilisations hors exploitation corporelles
105
PASSIF
PASSIFS COURANTS
101 Emission de billets et monnaies
108 Comptes de régularisation des opérations en billets et monnaies
121 Titres empruntés
123 Emprunts sur appel d'offre négatif
127 Emprunts ponctuels
133 Comptes ouverts chez la BCM par les banques et
organismes assimilés résidents
135 Comptes ouverts chez la BCM par les banques et
organismes assimilés non résidents
137 Réserves obligatoires et dépôts obligatoires ou de garantie
14 COMPTES DE PRETS ET EMPRUNTS A TERME
143 Comptes
assimilés
145 Comptes
assimilés
emprunts à terme aux banques et organismes
résidents
emprunts à terme aux banques et organismes
non résidents
15 ALLOCATIONS DE DTS
150 Allocations de DTS
106
CLIENTELE
211
213
215
217
Emprunts contractés auprès du Trésor
Comptes ordinaires du Trésor
Dépôts affectés
Dépôts divers du Trésor
221 Dépôts de la clientèle résidente
223 Dépôts de la clientèle non résidente
107
301 Opérations sur titres
332 Siège, Succursales et agences
334 Comptes d'attente et de transit
343 Créditeurs divers
361 Comptes de position et de contre-valeur de position bilan
365 Comptes d'écart de change
371 Comptes exigibles après encaissement
381 Produits à régulariser
108
PASSIFS NON COURANTS
CLASSE 1 - COMPTES
D'OPERATION
SUR
LA
MONNAIE
19 CREANCES DOUTEUSES ET PERTES DE VALEUR DES
CREANCES DOUTEUSES SUR COMPTES D'OPERATIONS
INTERBANCAIRES
199 Perte de valeur sur des créances douteuses et sur
opérations interbancaires
CLASSE 2 - COMPTES D'OPERATION AVEC LE TRESOR ET LA
CLIENTELE
29 CREANCES DOUTEUSES ET PERTE DE VALEUR CREANCES
DOUTEUSES SUR OPERATIONS CLIENTELE
299 Perte de valeur des créances douteuses sur opérations
avec la clientèle
39 CREANCES DOUTEUSES & LITIGIEUSES ET PERTE DE VALEUR
DES CREANCES DOUTEUSES & LITIGIEUSES
399 Perte de valeur des créances douteuses et litigieuses
CLASSE 4 - COMPTES DE VALEURS IMMOBILISEES
48 AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS
484 Amortissement des immobilisations d'exploitation
485 Amortissement des immobilisations hors exploitation
49 PERTES DE VALEUR DES IMMOBILISATIONS
491
493
494
495
Pertes
Pertes
Pertes
Pertes
de
de
de
de
valeur
valeur
valeur
valeur
des
des
des
des
immobilisations
immobilisations
immobilisations
immobilisations
financières
en cours
d'exploitation
hors exploitation
109
COMPTES DE FONDS PROPRES
CLASSE 5 - COMPTES DE PROVISIONS - COMPTES DE CAPITAUX
PROPRES ET ASSIMILES
50 SUBVENTIONS D'EQUIPEMENTS
501 Subvention d'équipement
54 PROVISIONS
541
543
544
545
Provisions
Provisions
Provisions
Provisions
pour charge
pour actions sociales
réglementées
pour renouvellement des éléments d'actifs
55 RESERVES
552 Réserves légales
554 Réserves réglementées
557 Autres réserves
56 FONDS DE DOTATION
561 Fonds de dotation
57 CAPITAL
571 Capital
58 REPORT A NOUVEAU
581 Report à nouveau
59 RESULTAT
590 Résultat provisoire de l'exercice
591 Bénéfice ou perte de l'exercice
598 Résultat en instance d'approbation
110
COMPTES
DE
RESULTAT
CLASSE 6 - COMPTES DE CHARGES
60 CHARGES SUR CIRCULATION FIDUCIAIRE & OPERATIONS
INTERBANCAIRES
601
602
603
604
607
Charges sur circulation fiduciaire
Charges sur interventions sur le marché interbancaire
Charges sur C.C.P et comptes interbancaires
Charges sur comptes et emprunts à terme
Autres intérêts et commissions
61 CHARGES D'EXPLOITATION/OPERATIONS AVEC LE TRESOR &
CLIENTS &/AUTRES OPERATIONS
611 Charges sur opérations avec le Trésor Public
612 Charges sur opérations avec la clientèle
613 Charges sur open market
614 Charges sur opérations de hors bilan
615 Charges sur prestations de services financières
616 Pertes sur opérations de change
617 Autres charges d'exploitation bancaire
62 CHARGES DE PERSONNEL
621
622
623
627
Rémunération du personnel
Charges sociales
Allocations des administrateurs et assimilés
Autres charges du personnel
63 IMPOTS ET TAXES
631
632
633
634
637
Impôts et taxes directs
Impôts et taxes indirects
Droits d'enregistrement et timbres fiscaux
Droits à l'importation
Autres impôts et taxes
111
64 CHARGES EXTERNES
641
642
643
647
Services extérieurs
Autres services extérieurs
Matières et fournitures diverses
Autres charges externes
65 CHARGES DIVERSES D'EXPLOITATION
650
651
653
655
656
657
Déficit de caisse
Redevances, concessions, brevets, licences
Dons, subventions, libéralités
Pertes sur créances irrécupérables
Cession d'immobilisations
Autres charges diverses d'exploitation
67 ELEMENTS EXTRAORDINAIRES (CHARGES)
68 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS, AUX PERTES DE VALEURS
ET AUX PROVISIONS
681 Dotations aux amortissements
682 Dotations aux provisions
683 Dotations aux pertes de valeur
69 IMPOT SUR LE BENEFICE
112
CLASSE 7 - COMPTES DE PRODUITS
70 PRODUITS SUR OPERATIONS INTERBANCAIRES
701
702
703
704
707
Produits sur circulation fiduciaire
Produits sur interventions sur le marché interbancaire
Produits sur comptes interbancaires
Produits sur comptes et prêts à terme
Autres intérêts et commissions
71 PRODUITS SUR OPERATIONS AVEC LE TRESOR ET LA
CLIENTELE ET AUTRES
711
712
713
714
715
716
717
Produits sur opérations avec le Trésor Public
Produits sur opérations avec la clientèle
Produits opérations sur titres
Produits sur opération de hors bilan
Produits sur prestations de service financières
Gains sur opérations de change
Autres produits d'exploitation bancaire
72 SUBVENTIONS D'EXPLOITATION
721 Subvention d'exploitation
75 PRODUITS DIVERS D'EXPLOITATION
750
752
753
754
755
756
757
Excédents de caisse
Décotes reçues sur conversion de dettes
Indemnisations
Quote-part de subvention virée au compte de résultat
Produits sur opérations de gestion
Cession d'immobilisations
Autres produits accessoires
77 ELEMENTS EXTRAORDINAIRES (PRODUITS)
78 REPRISES DE PROVISIONS
782 Reprises de provisions
783 Reprises de pertes de valeur
COMPTABILITE
113
MATIERES
CLASSE 8 - COMPTABILITE MATIERES
81 BONS DU TRESOR ET LETTRES D'AUTORISATION DE DEBIT
CONSERVES SUR DOSSIERS
811 Bons du Trésor souscrits par des institutions financières non
résidentes
813 Bons du Trésor souscrits par banques commerciales
résidentes
819 Comptes de contrepartie de bons du Trésor et lettres
d'autorisation débit
82 VALEURS RECUES EN GARANTIE SUR OPERATIONS DU
MARCHE INTERBANCAIRE
821 Titres publics
822 Titres privés
829 Compte de contrepartie : titres en garantie opérations du
marché interbancaire
83 TITRES DU TRESOR
831
832
833
834
839
Titres Trésor : B.T.A.
Titres de créances négociables
Titres Trésor : B.T.S.
Obligations FANAMBINA
Compte de contrepartie : titres du Trésor
84 BILLETS ET MONNAIES NON EMIS
841
842
843
844
845
846
847
849
Billets et monnaies non émis en transit
Emission en attente d'exécution
Billets et monnaies non émis en route
Billets et-/ou monnaies retirés de l'émission
Billets et-/ou monnaies fautés en route
Billets et-/ou monnaies en attente de remplacement
Comptes de contrepartie : billets et/ou monnaies non émis
114
85 SUIVIS COMPTES DE TIERS
851 Suivis comptes de tiers chez les banques commerciales
859 Comptes de contrepartie : suivi comptes de tiers
87 CREDITS A L'ETAT
871 Crédits chinois
872 Crédits russes
879 Comptes de contrepartie : crédits à l'Etat
CO M P T E S
DE
HORS BILAN
CLASSE 9 - COMPTES DE HORS BILAN
90 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT
901
902
908
909
Engagements
Engagements
Engagements
Engagements
de
de
de
de
financement
financement
financement
financement
donnés
reçus
donnés : contrepartie
reçus : contrepartie
91 ENGAGEMENTS DE GARANTIE
911
912
918
919
Engagements de garantie donnés
Engagements de garantie reçus
Engagements de garantie donnés : contrepartie
Engagements de garantie reçus : contrepartie
93 OPERATIONS EN DEVISES - OPERATIONS DE CHANGE
931 Opérations de change au comptant
96 COMPTES DE REGULARISATION CHANGE HORS BILAN
961 Compte de position de change hors bilan
962 Compte d'ajustement devises hors bilan
98 TITRES RECUS EN GARANTIE
981 Titres reçus en garantie
989 Compte de contrepartie : titres reçus en garantie
115

Plan Comptable de la Banque Centrale

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