David d`Angers Dessins des musées d`Angers

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David d`Angers Dessins des musées d`Angers
A I M E R Y S O M O G Y F O N D AT E U R
A I M E R Y S O M O G Y F O N D AT E U R
Marie Moscoso
Service de presse
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Musée du Louvre, salles Mollien, exposition du 27 février au 20 mai 2013
David d’Angers
Dessins des musées d’Angers
Sculpteur majeur de l’époque romantique, David d’Angers a laissé un
œuvre dessiné considérable – près de quatre mille dessins restés dans
l’atelier après sa mort et donnés par sa veuve et ses enfants au musée
des Beaux-Arts d’Angers. Ainsi sauvé de la dispersion, cet ensemble
permet de suivre l’évolution de la carrière de l’artiste et d’apprécier ses
liens avec la société littéraire et artistique de son temps, en particulier
à travers son activité de portraitiste, profondément influencée par la
phrénologie.
Les premiers dessins, où prédomine l’étude appliquée de l’antique
et de la nature, traduisent l’éducation classique et académique de
Pierre-Jean David. Dans la suite de sa carrière, David est revenu à
plusieurs reprises aux modèles antiques, pour la statue de Philopoemen (marbre, 1837, Louvre), les frises du décor intérieur du théâtre
de l’Odéon (1818, détruit avant 1830), inspirées des marbres du Parthénon découverts lors de son voyage à Londres en mai 1816, et,
lors de son exil en Grèce en 1852, dans une série de cent dessins au
trait d’après les œuvres d’Eschyle, Sophocle et Euripide. Mais dès les
années 1820, alors qu’il est engagé dans d’importantes commandes
pour des monuments publics et des tombeaux de grands hommes,
la plupart de ses dessins préparatoires n’ont rien d’académique et il
a décrit lui-même son processus créatif comme une ferveur inspirée,
immédiate, expression du « fouillis » de sa pensée : « Lorsque j’entreprends une œuvre nouvelle, je jette une multitude de traits sur le papier,
sans trop savoir ce qu’il en restera. C’est alors que, dans ce fouillis,
certaines lignes mystérieuses prennent tout à coup une physionomie,
elles revêtent un sens et une forme. Je fixe alors l’expression graphique
de mon idée. »
Fervent républicain, David d’Angers avait une conception morale et
didactique de la sculpture – les sculpteurs sont les ministres de la morale écrit-il dans ses carnets – et il a consacré sa vie à la mémoire des
hommes illustres, notamment aux héros des guerres révolutionnaires
qui ont marqué son enfance.
L’exposition s’inscrit dans l’entreprise de présentation des grands
fonds de dessins des musées français, poursuivie par le département
des Arts graphiques depuis de nombreuses années. Évidemment le
catalogue en est le fidèle compagnon et accompagne de belle manière
l’événement.
Sous la direction de Véronique Boidard, d’Isabelle Leroy-Jay-Lemaistre
Marie-Pierre Salé et Béatrice Tupinier
Barrillon
ISBN 9782757206270
broché, 28 €
20 x 26 cm / xx pages / xx illustrations
Parution le 6 mars 2013
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