DOSSIER DE PRESSE
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THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE AV. E.-H. JAQUES-DALCROZE 5 CH-1007 LAUSANNE Presse et communication Sarah Turin / Coralie Rochat T +41 (0)21 619 45 21/74 [email protected] [email protected] www.vidy.ch DOSSIER DE PRESSE FOOFWA D’IMOBILITÉ Au contraire 20.1. – 31.1. Chapiteau © Gregory Batardon FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE UN MOYEN-MÉTRAGE SCÉNIQUE DE FOOFWA D’IMOBILITÉ EN DIALOGUE AVEC ANTOINE LENGO, CRÉÉ EN JUILLET 2010 DANS LE CADRE DES SUJETS À VIF, EN COPRODUCTION AVEC LA SACD ET LE FESTIVAL D’AVIGNON AVEC : MANON ANDERSEN (MAGDALENA) FOOFWA DIT MOBILITÉ (GABRIEL) YANN AUBERT (LE CONTEUR-COMPTABLE) BRICE CATHERIN (ISRAËL-PALESTINE) NATHALIE PONLOT (LA SCRIPT) JONATHAN O’HEAR (MISTER DOSIRIS) LUMIÈRE ET SCÉNOGRAPHIE : JONATHAN O’HEAR SON : ANTOINE LENGO RÉGIE SON : BRICE CATHERIN MÉDIATION MUSICALE : CHARLEMAGNE PALESTINE - ISRAËL QUELLET COSTUMES : COCO CHARNEL CONSTRUCTION DU DÉCOR : MARTIN RAUTENSTRAUCH PRODUCTION : CIE NEOPOST FOOFWA COPRODUCTION : THÉÂTRE DU GRÜTLI, GENÈVE, SACD / FESTIVAL D’AVIGNON AVEC LE SOUTIEN DE : LOTERIE ROMANDE REMERCIEMENTS : ANNIE SUQUET DU BOUCHER RÉGINE CHOPINOT CLÉMENCE BOUZITAT MICHÈLE PRALONG MAYA BOESCH LA COMPAGNIE NEOPOST FOOFWA REÇOIT LE SOUTIEN CONJOINT DE LA VILLE DE GENÈVE, DU CANTON DE GENÈVE ET DE PRO HELVETIA - FONDATION SUISSE POUR LA CULTURE DURÉE : 1H ÂGE : DÈS 16 ANS 2 FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE 3 PRÉSENTATION Si on devait retenir une phrase du spectacle de Foofwa d’Imobilité, ce serait simplement celle-ci : « Dans l’amour, le corps est ici. » Et cette pièce resterait comme une déclaration d’amour à l’amour, au corps et à la danse. En dialogue avec Antoine Lengo, le chorégraphe réussit ce tour de force d’emprunter à Godard ses techniques, ses rhétoriques, ses maniérismes de montage/démontage, et de produire un spectacle qui n’est pas un pastiche plombé. Il ose empiler citations, aphorismes, oxymorons, jeux de mots, et pourtant écrit des dialogues qui ne sont pas une usante leçon d’histoire. « Au contraire » est au contraire la légèreté même. La faute à Manon Andersen, sa subtile partenaire de théâtre, de danse et de cinéma, qui est pourtant avant tout une chanteuse, avec qui il finit par vivre le pas de deux le plus édénique, le plus heureux et le plus paradoxal que l’on puisse imaginer sur une scène. Pleine lumière. Nudité. Händel. Ils sont dans l’amour, leurs corps sont ici. Simplement. Ebauché au Sujet à Vif du Festival d’Avignon en 2010 puis peaufiné au GRÜTLI/ transthéâtre à Genève, ce moyen-métrage scénique ne parle pas seulement d’amour et de Godard. Il parle aussi de politique, d’argent, d’art, de performance, de différence, de poésie, de travail, de travail poétique, de liberté, de contradiction, de concession, de joie, de symbole, de l’Etat et de l’individu. Tout est bien sûr référé au cinéma, au tournage, avec un jeu sur des changements de direction abrupts qui signifient les mouvements de la caméra, avec des voix off, avec des action ! et des coupez ! avec des ralentis et des accélérés. Tout est bien sûr histoire de cadrage, de montage. Le personnage masculin le dit d’entrée de jeu : L’histoire se situe à une époque où le spectacle est partout et le regard nulle part. A la danse de truander le spectacle pour qu’advienne à nouveau le regard. © Gregory Batardon © Gregory Batardon © Gregory Batardon FOOFWA D’IMOBILITÉ Au contraire 20.1. – 31.1. Chapiteau Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi 20.1. 20h30 21.1. 20h30 22.1. 20h30 23.1. 20h30 24.1. 17h 25.1. 19h30 26.1. Relâche 27.1. 20h30 28.1. 20h30 29.1. 20h30 30.1. 20h30 311. 17h FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE NOTES ET INTENTIONS 4 « Il n’y a pas d’images justes, il y a juste des images » JEAN-LUC GODARD Note d’intention pour Avignon 2010 Rencontre entre Théâtre et Cinéma «Au contraire», c’est composer une chorégraphie de Jean-Luc Godard, sans Jean-Luc Godard. «Au contraire» est un rêve ciné(ma)tique. Au contraire : ce sont les mots que la compagne de Jean-Luc Godard aimerait qu’on inscrive sur sa tombe. «Au contraire» est cette pièce sans auteur. «Au contraire», pour relancer le débat. Projection « Le Mépris » de Jean-Luc Godard avec la Cinémathèque Note intermédiaire Le 2 février à 20h30 au Capitole Il n’était pas question de reproduire des scènes de films ou d’en adapter des moments à la scène, mais de suivre l’inspiration qu’indiquent le travail et la pensée de Jean-Luc Godard. Au cinéma en général, nous avons volé : les trois couleurs de base : rouge, vert et bleu, ainsi que le noir et blanc. Quelques accessoires : la perche-micro, le mégaphone et les éclairages mobiles. En termes de mouvement, nous avons travaillé à partir de la matière filmée. L’utilisation de «voix off» et de multiples couches sonores est un trait marquant des films de Godard, aussi n’avons-nous pas hésité à nous en servir. Godard est un filtre/philtre qui nous permet de considérer ce que nous voulons exprimer sur un mode particulier. En introduisant certains procédés cinématographiques dans un spectacle de danse et de théâtre, nous mélangeons le cinématographe avec la cinétique pour arriver à un élixir particulier que nous appelons le «ciné-ma-tique». En écho au spectacle « Cinéma Apollo » de Matthias Langhoff et « Au contraire » de Foofwa d’Imobilité CINÉMA APOLLO de Michel Deutsch et Matthias Langhoff Du 17 janvier au 7 février Charles Apothéloz Note d’extension jusqu’à Vidy 2015 LE KUNG-FU de Depuis la première en extérieur à Avignon en 2010, la pièce s’est épanouie de diverses manières. Du 3 au 22 février La Passerelle A partir du jet foisonnant de thèmes abordés, nous nous sommes concentrés sur le sujet de la relation à l’autre : le rapport de l’un avec soi-même, exemplifié par la solitude de l’artiste en gestation dans la première section ; rapport de l’un avec l’autre, exemplifié par le couple amoureux dans la deuxième section ; rapport des uns avec les autres exemplifié d’abord par le rapport à l’Etat dans la troisième puis à celui de l’être-ensemble dans la dernière. La pièce a été adaptée pour le théâtre en intérieur par la lumière et la scénographie de Jonathan O’Hear. La musique et les citations en voix off ont été affinées, précisées par Antoine Lengo. Les rôles des six protagonistes ont évolué, principalement celui de Manon Andersen. Les pauses entre les scènes font partie intégrante de la pièce : elles permettent des respirations, servent à souligner l’atmosphère de tournage en direct, laissent le temps de se remémorer ce qui vient de se passer et montrent plus d’être que de paraître. Le prétexte du faux tournage de cinéma permet de répéter une scène. Chaque erreur de jeu ou erreur technique est considérée comme un évènement heureux et fertile. Au lieu de s’efforcer de le cacher, nous le jouons pleinement. S’il manque néanmoins une information nécessaire, nous re-jouons le moment. La scène avec erreur et celle sans erreur co-existent dans une égalité parfaite. «Au contraire» est annonciateur des pièces «Utérus», pièce d’intérieur, par rapport à «l’être-ici-présent» et au «spectacle-non-représentationnel», et «Soi-même comme un autre», dans le développement de «l’empathie incarnée». Dieudonné Niangouna AFFABULATION de Pier Paolo Pasolini, mis en scène par Stanislas Nordey Du 3 au 13 mars Charles Apothéloz Cycle de films de Pier Paolo Pasolini à la Cinémathèque suisse En mars/avril En écho au spectacle « Affabulation» de Stanislas Nordey EXPOSITION DE L’ECAL Entre cinéma et photographie Du 18 février au 29 mars à la Kantine de Vidy FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE ENTRETIEN ENTRE FOOFWA ET NURTEN AKA Foofwa d’Imobilité, un danseur-chorégraphe suisse au nom de scène clin d’œil – « imobilité » en contrepoint de la danse, petit « de » pour la noblesse et « Foofwa » qui s’amuse à ne rien vouloir dire – déboule avec ses danseurs-performeurs pour une histoire de couple et d’impossibilités, non sans humour. Mais dans « Au contraire », la singularité est ailleurs. L’artiste tente une chorégraphie-tournage, en s’inspirant du cinéaste de la Nouvelle Vague Jean-Luc Godard. Interview-découverte d’un artiste inconnu sur nos terres... Vous dansez un film de Godard ? J’admire l’œuvre de Godard, son langage formel, son propos sur le monde. J’ai eu envie de rentrer en conversation avec son œuvre. L’idée a été de créer une œuvre personnelle de théâtre-danse, en la faisant passer par le filtre du cinéma de Godard, sa façon de penser, de créer. C’est plutôt un spectacle « à la Godard », en imaginant comment le cinéaste aurait procédé sur scène. Il aurait probablement parlé autant de la fabrication du film que du sujet ou encore de l’histoire. On est donc parti sur la danse et sa culture, avec un couple qui se demande comment créer dans le monde d’aujourd’hui. Car il y a une pseudo-narration autour d’un couple, de la difficulté de vivre à deux, de sa relation à l’autre. C’est pour les « fanas » de Godard qui reconnaîtront les scènes célèbres ? Pas du tout. Je ne voulais pas que la pièce devienne un quiz où le spectateur va constamment se dire « ah ça, je reconnais... » Quand certaines scènes sont présentes, comme la danse du film « Bande à part », elles sont là en soi, non pour citer Godard. On assiste carrément au tournage d’un spectacle... Puisqu’on suggérait l’univers de Godard, l’idée a été d’utiliser une forme qui s’inspire du cinéma. « Au contraire » se joue comme une sorte de tournage. Les scènes commencent par « action » et se terminent par « coupez ». Avec des prises de son à la perche, des points de vue de caméra, des coupes, des changements d’espaces... tout ce que le cinéma permet. Mais cela reste un spectacle de théâtre dansé. Hybride, avec de la vidéo et des caméras ? Justement, non. Si on amène une caméra, on tombe dans un film. L’idée est de recréer – avec tous les moyens du théâtre – l’esprit d’un tournage de film. On n’égalera pas Godard donc il n’y a aucune image filmée. L’esprit cinématographique ne fait qu’irriguer le spectacle. Quid des gros plans comme au cinéma, par exemple ? On les effectue avec les moyens du théâtre comme se concentrer sur un aspect du corps qui fera que l’œil procèdera automatiquement à un zoom. On crée des champs/contrechamps, avec un personnage au loin sur scène en contraste avec un autre ultra-rapproché du public. La lumière permet de cadrer, de procéder à des travellings. Ces « effets spéciaux » circulent avec légèreté entre l’artisanat théâtral et des impressions de cinéma, le cinéma et la cinétique, l’image et le mouvement. «AGENDA», BRUXELLES 5 FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE PORTRAIT FOOFWA D’IMOBILITÉ Foofwa d’Imobilité est véritablement un « chercheur en danse pratique et théorique ». Il écoute son corps penser. Et il sait que le corps ne ment pas. Comme il le fait dire à Gabriel : « l’esprit emprunte à la matière les perceptions dont il fait sa nourriture (…) et les lui rend sous forme de mouvement (…) auxquels il imprime sa liberté ». Frédéric Gafner aurait pu se contenter de rester à vie un « danseur de chez Cunningham ». Toutes ces années passées au sein de la compagnie d’un des plus grands génies de la danse, beaucoup en auraient fait un « fonds de commerce » très confortable. Mais côtoyer la grandeur force à s’enfanter soimême. Question de fidélité à un maître véritable, qui aurait sans doute pu faire sienne cette parole du Zarathoustra de Nietzsche : « je vous ordonne de me perdre et de vous trouver ! ». En 1998, Frédéric Gafner quitte donc la Merce Cunningham Company, fort de tout ce qu’il y a appris. En s’inventant un nouveau nom polysémique et ultra-résistant à toute « fixation » normée, il baptise symboliquement cette bifurcation du cours de son existence. « Foofwa d’Imobilité » est un hapax et un oxymoron, tout à la fois. Nom véritable plutôt que pseudonyme, il prend acte du changement de cap qui a fait quitter à Frédéric Gafner la voie royale du « danseur prodige qui a eu tous les prix », pour se risquer à créer sa propre danse au-dessus de l’abîme. Ce faisant, le chorégraphe Foofwa d’Imobilité a implicitement signé le pacte d’essence politique au fondement de toute démarche artistique authentique. Celui qui, selon les termes de Rousseau dans le Contrat Social, contraint à choisir entre la liberté et la sécurité. Car les deux sont par essence incompatibles : « les états périssent, quand les citoyens sont plus amoureux de repos que de liberté » (III, 14). Voilà pourquoi, c’est d’abord au travers de la prise de risque d’une expérimentation véritable qu’un artiste s’engage politiquement. Créer sans concession, en maintenant toujours vivant le dialogue avec le public, mais sans jamais subordonner sa démarche au seul désir de plaire ou de divertir, ni encore moins à l’impératif d’être « rentable ». Telle me semble être la mission première de l’artiste au sein de la cité. Foofwa d’Imobilité a choisi de parier sur l’engagement. Il y perdra peut-être quelques gages. Mais « il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner » (Pascal, Pensée Infini/Rien, 233-418). SOPHIE KLIMIS, PROFESSEUR DE PHILOSOPHIE AUX FACULTÉS © Gregory Batardon 6 FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE FOOFWA D’IMOBILITÉ Né Frédéric Gafner à Genève en 1969, Foofwa d’Imobilité étudie à l’Ecole de danse de Genève sous la direction de sa mère, la danseuse étoile Beatriz Consuelo. Il rejoint ensuite le Ballet de Stuttgart puis la Merce Cunningham Dance Company à New York de 1991 à 1998. En 1998, il fonde la compagnie Neopost Foofwa à Genève et décline dans toutes sortes de formes et de formats son appétit de découvertes sur le corps et le mouvement : il invente la «Dancerun», activité hybride entre danse et course ; il explore le corps numérique dans «Media Vice Versa» (2002) ou encore «BodyToys» (2007) ; il jongle et joue avec l’histoire de la danse, notamment dans «Musings» (2009), «Pina Jackson in Mercemoriam» (2010) ou «Histoires condansées», savoureuses conférences en mouvement sur l’art chorégraphique au XXème siècle. Sa collaboration de plus en plus fertile avec l’éclairagiste et scénographe Jonathan O’Hear marque fortement ses dernières pièces, notamment «Utérus, pièce d’intérieur», créée en mars 2014. En 2013, Foofwa d’Imobilité a reçu le Prix suisse de la danse. 7 JONATHAN O’HEAR Né le 4 Juillet 1971 à Rugby en Grande-Bretagne, Il est formé comme réalisateur à Vancouver dans les années 80 où il prend goût à manipuler la lumière, le son et la vidéo dans des contextes variés. Né en Angleterre, il grandit en Suisse et ailleurs en menant une vie relativement nomade jusqu’en 2007. Actuellement, il vit en Suisse où il travaille principalement en tant qu’éclairagiste de spectacles. En 2013 il participe à l’exposition de groupe «Lumières», à la Villa Bernasconi et s’engage conjointement avec Foofwa d’Imobilité à la direction artistique et organisationnelle de la Cie Neopost Foofwa. Son travail évolue autour de trois thèmes principaux : le langage de la lumière, la technologie et l’interférence humaine et les objets éclairants. Il s’intéresse aux limites imposées par l’utilisation de nouvelles technologies dans l’expression de la lumière. En particulier il les soumet à des interférences organiques dans l’idée que l’imperfection biologique peut transcender les limites de la technologie. Ses collaborations récentes incluent les chorégraphes Foofwa d’Imobilité, Marie-Caroline Hominal, Prisca Harsch et le sculpteur Martin Rautenstrauch. Il donne aussi des workshops sur l’usage de la lumière en tant que moyen d’expression artistique, soutenu par Pro Helvetia (Pays Bas, Inde, Afrique du Sud et Mozambique). 2013 marque sa première exposition d’art contemporain. ANTOINE LENGO © Gregory Batardon Né en 1955 en Franche Comté, Antoine Lengo tombe, petit Né à Badevel-Doubs-France-Europe-Terre-Univers, adroit comme un gaucher, protestant, vieux, moche, inutile au monde, à moitié juif, immatériel, complètement arabe, des bouts d’allemand coincés dans la gorge, mère morte, comme Wolfson, passif agressif, végétarien sinon rien, sans permis, mystique athée, plouc, politisé mais pas comme vous croyez, calomniateur à ses heures, trop bon trop con, vaguement précis et passionné sur tout, surtout sur rien, irrespectueux, méprisant, baba pas cool, méprisable, imbu de lui-même et des autres, méprisé, sexuellement inapte, pris au parti des choses et des autres, pauvre en esprit comme en acte, jamais content, nul en tout, paresseux, chargé de famille, inquisiteur, myope comme ses pieds, indemne, non conforme pour le regret comme pour le reste, à moitié sourd, à force de masturbation, comme vous et moi, divorçant, sans ressources, quelconque, amoureux, désespéré, heureux d’être, moins que rien, je suis ce que je ne suis pas tu es là pour moi FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE 8 MANON ANDERSEN BRICE CATHERIN Comédienne, chanteuse et danseuse, elle se fait remarquer à l’âge de 11 ans par Jean-Luc Godard avec qui elle va tourner deux films. Elle rentre au Conservatoire Populaire de Genève et avec sa classe de dernière année ainsi que sa professeur Alicja Kuhn, ils décident de monter une troupe Kitschpanikkk et de retaper une vieille galerie marchande en théâtre dans lequel ils vont créer trois spectacles. Elle y rencontre Pierre Lericq et un an après ils décident de partir vivre leur propre aventure. Elle joue de 1992 à 2008 le premier rôle dans tous les spectacles des Epis Noirs. Plus tard, elle rencontre Philippe Decouflé avec lequel elle travaille sur Sombreros à Chaillot, puis en tournée durant trois années. Elle travaille actuellement sur un disque avec Joseph Racaille et Christophe Salengro. Après son diplôme de composition avec Michael Jarrell en 2006, Brice Catherin s’est volontairement écarté des institutions de musique contemporaine afin de développer très librement plusieurs activités : violoncelliste multiinstrumentiste, improvisateur, compositeur et performeur. Ces activités se sont nourries les unes les autres, et, outre ses créations pluridisciplinaires et ses concerts en improvisation, Brice Catherin n’a jamais cessé de composer et créer des pièces totalement écrites, souvent dans des formes «hors-mensurations». YANN AUBERT Administrateur de Neopost Foofwa depuis 2008, Yann Aubert est né à Genève en 1969 et est actuellement danseur, pédagogue et imprésario. Il danse au Ballet Junior de Genève (1987-1988), au Béjart Ballet (1988-1989) et au Ballet de Stuttgart (1989-1997). Depuis 1998 il organise des concerts et des tournées, notamment pour le Mercan Dede/Secret Tribe band (Tournées Européennes e.a. Paléo, Montreux Jazz, Jazz à Vienne). En 2000, il crée son agence «Yann Aubert Agency». Comme professeur de ballet, il est nommé titulaire au Conservatoire de Sion (2004-2005), au Centre Régional de Gymnastique Rythmique de Genève (2004-2010) et pour les Équipes de Suisse de Gymnastique Rythmique (GR) et Artistique féminine (GAF) (2005-2008). A ce titre, il participe à la préparation de plusieurs Championnats d’Europe et du Monde (GR & GAF) ainsi qu’à celle des Jeux Olympiques 2008 (GAF). Depuis 2007 il a les titres d’« Entraîneur de Sport de Performance Swiss Olympic avec Brevet Fédéral » (1er de la promotion 2007 des entraineurs francophones) et d’« Expert Jeunesse et Sport ». Depuis 2009 il est membre du comité des Rencontres Professionnelles de Danses – Genève RP. Depuis 2010 il est membre du comité de la RDP Lausanne (reconversion du danseur professionnel). Ses pièces ont toutes été créées en Suisse (festival akouphène, Haute Ecole de Musique de Lausanne, Théâtre du Grütli, Théâtre de l’Usine, etc.), et jouées en Suisse, en Belgique, en Allemagne et en France (Centre Pompidou, Paris). Elles ont aussi été l’objet de plusieurs disques sur deux labels (la cafetière et Drone Sweet Drone, France) et un netlabel (Pan Y Rosas, Etats-Unis). NATHALIE PONLOT Née en Belgique, passionnée par la danse, elle suit les cours de l’école du Ballet Contemporain de Bruxelles. Diplômée de l’INSAS en interprétation dramatique, elle travaille sur les scènes belges et suisses avec, notamment, Armel Roussel, Valérie Cordy, Pascal Rambert, Michel Barras. A travers le répertoire contemporain ou expérimental (Bernard-Marie Koltès , Henri Bauchau, Jan Fabre, Bertold Brecht, Bernard Schlurick, ...), elle observe et explore le comportement humain en quête de ces instants où la voix s’incarne et le corps chante. FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE EXTRAITS DE PRESSE S’inspirer de Godard ? Pas comme on l’entend. Foofwa d’Imobilité et son complice Antoine Lengo tournent autour du patriarche comme des enfants déguisés en Sioux autour d’un totem. Ils ne restituent pas. Ils citent, comme par distraction, et s’amusent de leurs boucles, auxquelles participent deux merveilleux partenaires, Manon Andersen et Yann Aubert. Ils signent ainsi un spectacle potache et lyrique ; (...) Dans « Au contraire », l’intelligence est un mouvement, le mouvement un savoir-faire et une élégance de l’esprit. Le corps, lui, est aimant. Et le sexe un salut distingué. Au fond, Godard est un parfum. ALEXANDRE DEMIDOFF, « LE TEMPS » Très vite, l’esprit cinématographique s’installe concrètement sur le plateau, transformé en lieu de tournage, avec ses « Coupez ! », ses prises de son à la perche, ses projecteurs multicéphales, ses points de vue caméra, ses champs/contre champs et ses courts ou longs métrages, transposés ici en pas ou en enjambées. Le théâtre d’« Au contraire » est un film en train de se faire, et le film un théâtre. En trame narrative à peine esquissée, l’histoire d’un couple sur fond de questionnement existentiel, artistique et politique (...) On en redemande. CÉLINE PIETTRE, «ARTINFO» Dans « Au contraire », outre l’odeur en question, les références à l’œuvre de Godard par la citation sonore enregistrée ou dite sur scène, seront peut-être identifiées par quelques connaisseurs. Les autres spectateurs sauront gré à Foofwa d’Imobilité de ne pas limiter sa création à un jeu de piste pour mordus de Godard. B. CHAIX «TRIBUNE DE GENÈVE» 9 FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE 10 LES CRÉATIONS DE VIDY EN TOURNÉE SAISON 14-15 VINCENT MACAIGNE SÉVERINE CHAVRIER IDIOT! PARCE QUE NOUS LES PALMIERS AURIONS DÛ NOUS AIMER SAUVAGES EN TOURNÉE EN TOURNÉE 2014 2014 Théâtre Vidy-Lausanne 11.9. – 21.9. Théâtre Vidy-Lausanne 25.9. – 12.10. Théâtre de la Ville, Festival d’Automne, Paris, FR 1.10. – 12.10. Nouveau théâtre de Montreuil, Montreuil, FR 1.12. – 12.12. La Criée – Théâtre National de Marseille, FR 17.10. – 19.10. HEINER GOEBBELS STIFTERS DINGE Nanterre-Amandiers, Centre dramatique national, Festival d’Automne, Paris, FR 4.11. – 14.11. le lieu unique, Nantes, FR 19.11. – 21.11. Bonlieu Scène nationale, Annecy, FR 26.11. – 27.11. EN TOURNÉE 2014 Festival Musica en partenariat avec le TJP, Centre Dramatique National d’Alsace-Strasbourg, Théâtre de Hautepierre, FR 25.9. – 26.9. MATHIEU BERTHOLET DERBORENCE EN TOURNÉE 2014 Le Godey, Derborence 15.8. – 17.8. Maurice Zermatten, Sion 21.8. – 14.9. Théâtre du Crochetan, Monthey 21.8. – 14.9. Théâtre Nuithonie, Villarssur-Glâne 15.10. – 16.10. 2015 Théâtre Vidy-Lausanne 7.5. – 13.5. Théâtre du Galpon, Genève 1.6. – 7.6. MATTHIAS LANGHOFF CINÉMA APOLLO STANISLAS NORDEY AFFABULATION MAX BLACK EN TOURNÉE 2015 EN TOURNÉE 2014 2015 Théâtre Vidy-Lausanne 17.1. – 7.2. National Drama Theater, Vilnius, LT 9.11. Théâtre Vidy-Lausanne 3.3. – 13.3. Théâtre National de Bretagne, Rennes, FR 17.3. – 21.3. La Comédie de SaintEtienne, Saint-Etienne, FR 27.04. – 29.04. La Colline - théâtre nationale, Paris, FR 12.5. – 6.6. EN TOURNÉE Comédie de Genève 13.2. – 22.2. L’Hippodrome, Douai 11.3. – 13.3 MITEM, Budapest 14.4. Espace Jean Legendre, Compiègne 21.4. – 22.4. L’apostrophe, Cergy 5.5. – 6.5. Le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées 28.5. – 30.5. CHRISTOPH MARTHALER DAS WEISSE VOM EI (UNE ÎLE FLOTTANTE) EN TOURNÉE 2015 Théâtre Vidy-Lausanne 28.11. – 17.12. Le Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, Toulouse, FR 6.1. – 9.1. Le Parvis Scène nationale Midi-Pyrénées, Tarbes, FR 14.1. – 15.1. La Comédie de Reims, Reims, FR 21.1. – 24.1. De Singel Campus des Arts International, Anvers, BE 4.2. – 6.2. Onassis Cultural Centre, Athènes, GR 13.2. – 15.2. Bonlieu Scène Nationale, Annecy, FR 25.2. – 27.2. Odéon Théâtre de l’Europe, Paris, FR 11.3. – 29.3. FOOFWA D’IMOBILITÉ AU CONTR AIRE 11 PARTENAIRES CULTURELS REMERCIE TOUT PARTICULI ÈREMENT THÉÂTRE KLÉBER-MÉLEAU ASSOCIATION DES AMIS DU THÉÂTRE ARSENIC CHUV – CENTRE HOSPITALIER LA GRANGE DE DORIGNY UNIVERSITAIRE VAUDOIS SÉVELIN 36 CINÉTOILE MALLEY THÉÂTRE DU JORAT CITYCABLE FORUM MEYRIN EPFL – ÉCOLE POLYTECHNIQUE AVDC FÉDÉRALE DE LAUSANNE ADC DE RAHM IMMOBILIER RESO – RÉSEAU DANSE SUISSE FELDSCHLÖSSCHEN MUSÉE DE L’ÉLYSÉE FERRING PHARMACEUTICALS COLLECTION DE L’ART BRUT FIGEAS ASSURA CINÉMATHÈQUE SUISSE FILOFAX/MGB SA LA BÂTIE–FESTIVAL DE GENÈVE FORUM ÉCOUTE FESTIVAL DE LA CITÉ GÉNÉRATIONS PLUS LUFF GROUPE MUTUEL ÉLECTROSANNE HERMÈS EST SUBVENTIONNÉ PAR : LES DOCKS HERTZ VILLE DE LAUSANNE LE ROMANDIE HÔTEL AULAC CANTON DE VAUD LES URBAINES HÔTEL BEAU-RIVAGE PALACE LA MANUFACTURE – HETSR HÔTEL D’ANGLETERRE LES TEINTURERIES IRL PLUS SA ECAL JEAN GENOUD SA CONTACTS PRESSE & COMMUNICATION : SARAH TURIN / CORALIE ROCHAT AVENUE E.-H. JAQUES-DALCROZE 5 CH-1007 LAUSANNE [email protected] [email protected] +41 (0)21 619 45 21/74 WWW.VIDY.CH LE THÉÂTRE VIDY-LAUSANNE FONDS INTERCOMMUNAL DE SOUTIEN AUX INSTITUTIONS CULTURELLES DE LA RÉGION LAUSANNOISE EST SOUTENU PAR : LA CLINIQUE DE LA SOURCE LOTERIE ROMANDE LA SEMEUSE PRO HELVETIA – FONDATION SUISSE LEUBA+MICHEL SA POUR LA CULTURE MIGROS POUR-CENT CULTUREL REMERCIE SES GÉNÉREUX DONATEURS MDA – MOUVEMENT DES AINÉS SANDOZ – FONDATION DE FAMILLE NESPRESSO SUISSE FONDATION LEENAARDS PAYOT VERA MICHALSKI-HOFFMANN PROFIL FEMME FONDATION HOFFMANN PRO INFIRMIS FONDATION ERNST GÖHNER RETRAITES POPULAIRES FONDATION CASINO BARRIÈRE RTS – LA 1ÈRE DE MONTREUX SICPA ET UNE MÉCÈNE GÉNÉREUSE SUNRISE TESTUZ PARTENAIRES PRIVÉS : TRANSPORTS PUBLICS PHILIP MORRIS INTERNATIONAL DE LA RÉGION LAUSANNOISE TEKOE VOYAGES ET CULTURE LE CLUB DES ENTREPRISES PARTENAIRE MÉDIA :