partir en beauté - Société d`histoire du canton de Fribourg
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partir en beauté - Société d`histoire du canton de Fribourg
Lorenzo Planzi, Jean Steinauer: Partir en beauté. L’art et le métier des funérailles en pays fribourgeois, préface de Bernard Crettaz. Archives de la Société d’histoire, hors série. UTÉ PARTIR EN BEAUTÉ L’ouvrage repose sur un corpus d’archives exceptionnel: celles des Pompes funèbres Murith SA, une entreprise familiale née à Genève et présente à Fribourg depuis cent ans. Les pompes funèbres, c’est un métier physique (il a pour base le soin des corps), et de plus en plus technique, mais qui ouvre sur le monde immatériel, au carrefour de l’affectif, du psychologique et du spirituel. Toutes les sociétés humaines ont des rites funéraires. En cent ans, le nôtre s’est fait ribourgeois plus simple et plus égalitaire, parallèlement à la laïcisation de la société, qui s’est fortement diversifiée sous le rapport des croyances, des idéologies et des sensibilités. Ainsi l’histoire des croquemorts donne-t-elle à voir les mutations du pays fribourgeois au XXe siècle. Lorenzo Planzi Jean Steinauer PARTIR EN BEAUTÉ Un livre de 116 pages, richement illustré de photographies noir/blanc, format 22 x 21 cm, reliure cartonnée. Prix: 45 francs. Disponible en librairie ou sur notre boutique en ligne: www.shcf.ch Je commande … exemplaire(s) de l’ouvrage PARTIR EN BEAUTÉ L’art et le métier des funérailles en pays fribourgeois, vol. hors série des Archives de la Société d’histoire, au prix de CHF 45.– emballage et port en sus. Nom Prénom Adresse NPA / Localité Date, signature les, l i a r é oise e n g u r f s de re fribou e é n an oi Cent cle d’hist è un si Société d’histoire du canton de Fribourg Du sentiment, de l’éloquence, de la réflexion, de la musique: QUATRE SOIRÉES POUR FAIRE L’HISTOIRE DES ADIEUX à la chapelle de l’ancien Hôpital des Bourgeois, à 20 h Mercredi 9 novembre Mercredi 16 novembre Le charisme du prêtre musicien explique certes l’émotion de la foule venue à ses obsèques, le 13 février 1951, mais la cérémonie marquait peut-être bien les adieux du canton à la civilisation paroissiale et villageoise qui allait s’effacer dans la seconde moitié du siècle. Elle célébrait encore l’unanimité d’un peuple religieusement homogène, tenant de valeurs traditionnelles et soumis à ses autorités. La radio romande (on disait: «Sottens»), qui diffusa ces funérailles nationales, avait enregistré les propos de l’abbé Bovet, à Clarens, juste avant sa mort. On entendra ces exceptionnels documents sonores commentés par Serge Rossier et Patrice Borcard. Le dimanche de la Toussaint précédant le Jour des morts, il a fini par l’absorber et se confondre avec lui dans l’esprit des gens, au prix d’un certain mélange des genres: car on devrait fêter les saints dans la joie, mais on pense aux disparus avec mélancolie. En fait, le calendrier liturgique des chrétiens s’étant calé sur le rythme des saisons, cette confusion n’avait pas lieu d’être… aussi longtemps que l’on a célébré aussi la mémoire des défunts dans le temps de Noël, au solstice d’hiver, dans les jours les plus courts. Tel était l’usage ancien, que François Walter éclaire en historien et Bernard Crettaz en ethnologue: dialogue interdisciplinaire. Serge Rossier, membre du comité de la SHCF, spécialiste du patrimoine sonore fribourgeois, enseigne au Collège du Sud. Patrice Borcard, ancien président de la SHCF, biographe de l’abbé Bovet, est préfet de la Gruyère. François Walter, qui vient de publier chez Payot Noël, une si longue histoire…, avec Alain Cabantous, est le co-auteur d’une histoire environnementale de l’électricité (Paysages sous tension) aux Archives de la SHCF. Et dans cette collection Bernard Crettaz, fondateur de la Société suisse de thanatologie, a préfacé Partir en beauté. L’art et le métier des funérailles en pays fribourgeois. Adyu, l’abbé Bovet avec Serge Rossier Vendredi 11 novembre Madame se meurt, Madame est morte! avec Simone de Reyff et Pierre-Alain Clerc Plus que la peinture ou l’architecture, l’éloquence est l’art emblématique du «siècle de Louis XIV»; et l’oraison funèbre, un genre qui atteint sa perfection avec les grands prédicateurs de la Cour. Celles qu’a prononcées le plus fameux des orateurs sacrés, l’évêque de Meaux Bossuet, font partie du trésor classique et des générations d’étudiants s’y sont exercés. Simone de Reyff en commentera le contenu historique et la beauté littéraire, Pierre-Alain Clerc en fera résonner des morceaux choisis, tels qu’ont pu les entendre les grands du royaume à Notre-Dame ou à Saint-Denis. Simone de Reyff, qui a enseigné la littérature française à l’université de Fribourg, a publié avec Fabien Python Les Cahiers d’Adèle (Marcello) dans la collection Archives de la SHCF. Pierre-Alain Clerc est comédien, claveciniste et organiste. Les auditeurs de notre cours public se souviennent de sa performance sur le théâtre baroque, en 2013. À Noël ou à la Toussaint? avec François Walter et Bernard Crettaz Vendredi 18 novembre Concert d’orgue par Guy Bovet Pour le positif à pédale de Sebald Mandelscheidt (vers 1667), Guy Bovet a adapté quelques chefs d’œuvre de musique funèbre, qu’il interprète: des extraits d’une Messe des morts d’un anonyme italien du XVIIIe siècle (manuscrit de Pistoia); deux chorals de J.-S. Bach: Erbarm dich mein, o Herre Gott (BWV 721) et Christ lag in Todes Banden (BWV 718); un adagio de Mozart (KV 594); la marche funèbre de Chopin, et la Danse macabre de Saint-Saëns. L’organiste de Neuchâtel a en outre préparé une improvisation en hommage à l’ancien titulaire de Saint-Nicolas: Le tombeau de Monsieur Seydoux, sur les initiales de son nom (S = Es/Mi b; E = Mi; Do[ux]). Guy Bovet, né en 1942, a mené une carrière internationale d’organiste sur tous les plans: concertiste et compositeur, professeur et directeur artistique, éditeur, expert en restauration…